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Max|mum-leterrarium

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  1. Le réchauffement climatique pourrait avoir raison des tortues du Pacifique Pour les populations de tortues luth de l’est du Pacifique, le 21e siècle pourrait fort bien être le dernier. De nouvelles études laissent entendre que les changements climatiques pourraient accroître les menaces existantes contre cette espèce et la faire pratiquement disparaître. La mort des oeufs de tortue et de jeunes tortues dans des nids enterrés sur des plages plus chaudes et plus sèches seraient les causes prévues de ce déclin potentiellement relié au réchauffement climatique. Voilà du moins ce qu’avance une étude alarmante publiée dans Nature Climate Change. Les tortues luth, l’espèce de tortue la plus grande, font partie des espèces les plus menacées en raison d’une combinaison de facteurs de risques ancestraux et actuels, tels le braconnage des oeufs et la pêche malencontreuse des adultes et des jeunes en mer. La nouvelle étude, portant sur la dynamique climatique, suggère que les changements climatiques pourraient annuler la capacité de cette espèce de se remettre d’aplomb. Si les modifications du climat poursuivent leur tendance évaluée dans l’étude, la population de tortues luth de l’est du Pacifique diminuera de 75 pour cent d’ici 2100. « Nous avons utilisé trois modèles de cette population de tortues luth pour construire un modèle dynamique de la population sous influence climatique », a indiqué le principal auteur de l’étude, le Dr Vincent Saba. Le nombre de naissances de jeunes tortues, ainsi que la proportion de mâles au sein de ces populations varient en fonction des particularités climatiques qui varient année après année. Par exemple, les femelles tortues sont plus portées à pondre des oeufs sur les plages du Costa Rica pendant les années où elles peuvent davantage se nourrir de méduses, et les méduses du Pacifique Est sont normalement plus abondantes durant les saisons plus froides. La température dans les nids affecte le ratio mâle/femelle, plus de mâles venant au monde lors des saisons plus froides et plus pluvieuses pour rejoindre la population comportant plus de femelles. Les projections scientifiques indiquent que les années plus chaudes et sèches deviendront plus fréquentes en Amérique Centrale pendant le 21e siècle. Ce réchauffement risque de faire augmenter le nombre d’oeufs n’arrivant pas à éclore, ce qui provoquerait une diminution de sept pour cent de la population des tortues luth par décennie, ou de 75 pour cent d’ici l’année 2100. La population a d’ailleurs déjà atteint un niveau plancher critique. « En 1990, il y avait 1500 tortues creusant des nids sur la plage de Playa Grande », a dit le Dr James Spotila. « Il y a actuellement de 30 à 40 femelles par saison. » Pour que la population s’en remette correctement, a dit M. Spotila, « le défi est de produire autant de jeunes tortues en santé que possible. Cela nécessite que nous soyons actifs et que nous modifions la plage pour être certains que cela se produise. » L’équipe de recherche de M. Spotila effectue déjà des recherches sur des méthodes telles que l’humidification et la mise à l’ombre des nids de tortues, ce qui pourrait diminuer l’impact des conditions météo chaudes et sèches sur la chance de mettre au monde des tortues en santé. Source
  2. Record mondial pour un crocodile aux Philippines Le record du plus grand crocodile jamais capturé vient d’être officiellement décerné par le livre Guinness des Records aux Philippines à Lolong, un monstre de 6,17 mètres de long pesant plus d’une tonne. Capturé le 20 septembre 2011 dans les marécages de Bunawan sur l’île de Mindanao, Lolong surpasse son prédécesseur, un Australien mesurant tout juste 5 mètres. Ce crocodile de mer (crocodylus porosus), présent des rives et estuaires de l’Inde jusqu’à ceux du nord australien en passant par la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie, est immédiatement devenu la fierté des habitants. Le maire Edwin Florde a raconté au Philippine Star comment la lecture du certificat avait déclenché des célébrations dans la ville, où Lolong est déjà la principale attraction et « prouve la richesse de la biodiversité » dans la région. Mais la perspective d’un afflux encore plus important de touristes est quelque peu tempéré par la réputation de l’animal : plus gros spécimens de la famille, les crocodiles de mer seraient aussi les plus dangereux pour l’homme, tuant entre une et deux personnes par an en Australie (seul pays de la région où les statistiques sont à peu près fiables). Du coup les habitants se demandent si des congénères aussi gros ne vivent pas aux alentours; ils savent déjà qu’il vaut mieux éviter les marécages la nuit. Lolong avait d’ailleurs été capturé suite à la mort d’un enfant en 2009 et la disparition d’un pêcheur. Son nom est celui d’un officiel mort d’une crise cardiaque pendant la capture, conduite par une centaine d’hommes. Le maire affirme d’ailleurs qu’il avait vu un autre crocodile encore plus grand s’échapper au même moment. Probablement peu intéressé par le record, Lolong passe ses journées dans un éco-parc de 30 hectares qui lui est entièrement dédié. Il aurait rapporté environ 57 000 euros à la ville, qui réinvestit presque tout dans sa nourriture – et ses gardiens. Source
  3. Le crocodile « Hollande » sauvé des eaux à Bornéo Un crocodile de quatre mètres et demi de long, surnommé « Hollande » en l’honneur du président français, a été secouru pour être placé dans un refuge au beau milieu de la jungle « Hollande » l’a échappé belle. Ce crocodile de quatre mètres de long, et d’un poids de près d’une demi-tonne était en mauvaise santé dans un zoo laissé à l’abandon à Bornéo. Sa mare était en putréfaction et il évoluait au milieu des sacs poubelle et des bouteilles en plastique. Il avait perdu la plupart de sa dentition à force de tenter de briser la grille d’enceinte qui le maintenait prisonnier. Ce « zoo mouroir », comme il en existe d’autres en Indonésie, avait été construit afin de préserver les animaux provenant d’espèces menacées, mais n’avait pas de fonds propres suffisants à l’entretien d’une telle structure. Les animaux étaient recueillis après la destruction de leur habitat naturel, ou la saisie de spécimens chez des particuliers peu scrupuleux. Chanee alias Aurélien Brulé, un français de 32 ans, s’indigne du sort réservé aux animaux : « On ne peut pas les tuer. On ne peut pas les laisser comme ça. Alors, on les accueille dans notre refuge » note-t-il, en évoquant le centre qu’il a construit dans la forêt. Le crocodile « Hollande » s’est défendu vivement avant d’être finalement capturé, puis transféré dans le centre, où il a rejoint huit autres crocodiles. Nur Purbo Priamboda, chef vétérinaire, entend même l’accoupler avec une femelle. « Nous ne pouvons pas le relâcher car il a passé trop de temps avec les hommes et pourrait s’approcher trop près des populations humaines », a-t-il expliqué. Source
  4. Christine Rollard combat les préjugés L’aranéologue Christine Rollard a trois jours pour combattre les idées reçues. Ils ne seront pas de trop car les fantasmes fabriqués autour des araignées sont innombrables… et dangereux. Source de passion mais surtout de répulsion, l’araignée ne laisse pas indifférente. La docteur en science Christine Rollard, maître de conférence au prestigieux Muséum d’Histoire naturelle de Paris, est l’invitée du deuxième festival Téciverdi. Elle entend d’abord tordre le coup à un certain nombre d’idées fausses sur ses protégées. En voici un petit florilège : Les araignées piquent. Faux – Elles mordent leurs proies. Elles sont dangereuses pour l’homme. Faux – La plupart sont parfaitement inoffensives. D’abord parce que nous ne sommes pas une proie pour elles. Ensuite parce que le plus souvent nous n’avons pas les récepteurs aux toxines de leur venin. Pour les autres, certaines espèces de veuves noires ou de mygales qui pourraient nous blesser, il existe des sérums parfaitement efficaces. C’est le cas notamment pour les morsures de l’espèce la plus dangereuse : l’atrax robustus d’Australie. On dénombre moins de 5 décès par an, sur l’ensemble du globe, liés à une morsure d’araignée. Nous connaissons toutes les espèces d’araignées. Faux – De 100 à 200 nouvelles espèces sont découvertes chaque année. Leur nombre est de plus 42 000 à ce jour. Les mygales sont toutes tropicales. Faux – Il existe 40 espèces de mygales européennes, dont 20 sont présentes en France. Il existe 2700 espèces de mygale. Christine Rollard rappelle que les araignées sont d’excellentes bio-indicatrices. « Leur présence signifie qu’il y a des insectes dans le secteur, donc que le milieu est plutôt sain. » Les araignées peuvent avaler jusqu’à 20 fois leur poids par jour. Un individu dévore 400 millions d’insectes par hectare et par an. Nous sommes donc tenus de remercier ces chères araignées pour leur fonction d’insecticide naturel, de dévoreuse de moustiques et autres insupportables mouches. Même s’il doit nous en coûter Christine Rollard préconise de laisser courir ces sympathiques bestioles le long de nos murs et plafonds, même dans la chambre à coucher, juste avant de s’endormir. Les mygales profitent de notre sommeil pour venir s’abreuver au coin de nos bouches entrouvertes. Faux, pas plus qu’elles ne viennent nous mordre pendant la nuit. « Dans toute ma carrière je n’ai connu que 3 morsures avérées. A moins d’une allergie particulière, les réactions ne dépassent pas le stade du petit bouton. » Source
  5. Prospections Vipère d'Orsini - Appel à bénévoles Un appel à bénévoles est organisé dans le cadre du Plan national d'actions Vipère d'Orsini pour réaliser des sorties de recherches de populations, et de suivis démographiques. Dans le cadre du Plan National d'Action en faveur de la Vipère d'Orsini (2012-2016), un de nos objectifs prioritaires est la recherche de nouvelles populations. Le projet LIFE mené sur cette espèce de 2006 à 2011 s'est vu limité aux zones Natura 2000. De nombreux sites favorables à la présence de la Vipère d'Orsini restent à prospecter. Des suivis démographiques seront également poursuivis. Nous vous sollicitons donc dans un cadre bénévole pour réaliser des sorties 1) de recherches de nouvelles populations Les sessions de recherches sont planifiées chaque semaine du jeudi au dimanche (une disponibilité sur au moins deux journées consécutives est indispensable). Les dates des sessions seront précisées et confirmées suite aux inscriptions. 2) de suivis démographiques qui se dérouleront les mois de juillet, août et septembre. Deux semaines de suivis démographiques sont prévues, du 16 au 22 juillet et du 27 août au 2 septembre (une disponibilité sur au moins cinq jours consécutifs est indispensable). Les dates des sessions seront précisées et confirmées suite aux inscriptions. Pour vous inscrire: - Envoyez vos souhaits de participation à vipere.orsini@cen-paca.org (Nom, Prénom, Courriel et dates de participation). où - Rendez-vous sur le lien ci-dessous, renseignez votre adresse e-mail dans la colonne participants et cochez les dates auxquelles vous souhaitez participer http://www.doodle.com/tm7kx3ub4tdb6cd5 Pour tout renseignement contactez nous par mail (vipere.orsini@cen-paca.org) ou par téléphone au 06 66 34 80 43. L'équipe PNA Vipère d'Orsini." Source
  6. Saint-Martin. Les fouilles dérangent des scorpions On ne peut jamais être tranquille, même à proximité de l'une des plus vieilles églises de France ! En préparant ces derniers jours la campagne de fouilles qui va débuter, aujourd'hui, sur le site de Saint-Martin (lire ci-dessous), les archéologues ne pensaient sûrement pas faire une première découverte pour le moins contemporaine. Celle de scorpions mesurant de 3 à 4 centimètres. De quoi effrayer la foule des festivaliers de la voix ? Pas vraiment. Même si « voir un scorpion n'est pas si courant et évident que cela dans notre région, comme le reconnaissait Sylvie Delmas, guide naturaliste du secteur. J'en ai vu un il y a une dizaine d'années dans un parc toulousain et un second plus récemment en milieu méditerranéen ». Recherches faites, grâce à son aide, sur internet, il semblerait que le scorpion noir à queue jaune en photo ci-contre soit un Euscorpius flavicaudis (1), le specimen le plus présent en France, notamment dans le pourtour méditerranéen et au-delà dans le quart Sud-Est de notre pays. Sa zone d'expansion, en constante progression, s'étendrait vers le Nord, et visiblement dans le Sud-Ouest. D'après le site www.galerie-insecte.org, « il est facilement observable sur les murets de pierre ou de brique en fin des chaudes journées de printemps et d'été, il arrive fréquemment de rencontrer des Euscorpius dans les habitations en automne et en hiver ». Quant à sa dangerosité, la même source nous apprend les données suivantes sur son comportement : « très rapide et peu craintif, il préfère souvent pincer que piquer, privilégiant généralement la fuite à l'attaque. Son venin est peu actif sur l'homme : on estime sa toxicité à 1 sur une échelle de 4. » (1) La confusion étant possible, il existe quatre autres espèces en France l'Euscorpius carpathicus, l'Euscorpius concinnus, l'Euscorpius italicus et l'Euscorpius tergestinus « LE SITE DE CETTE ÉGLISE EST REMARQUABLE, ON PASSE DE L'ANTIQUITÉ AU MOYEN-ÂGE » Un bon bain dans l'histoire des premiers chrétiens. C'est ce que vont réaliser, au propre comme au figuré, plusieurs archéologues de Toulouse ainsi qu'une armée de douze étudiants venus des quatre coins de l'Europe sur le site de l'église Saint-Martin. Cet édifice fera l'objet d'une campagne de fouilles de trois semaines, du 2 au 21 juillet. Le bâtiment qui se dresse en bordure de la départementale 113 à l'entrée de la ville ne paie pas de mine et pourtant, pour les archéologues comme pour les amateurs de patrimoine, il constitue un cas d'étude unique. D'une villa cossue pour bourgeois romains, elle s'est transformée en thermes puis en église. Nous sommes aux alentours des premiers siècles de notre ère à une période charnière où Moissac se convertirait au culte chrétien. Bastien Lefebvre, archéologue qui dirigera les fouilles, coiffe son chapeau d'Indiana Jones pour nous guider dans cette nouvelle aventure du patrimoine moissagais. Quel est l'objectif de ces fouilles ? Ma collègue Nelly Pousthounis avait étudié l'architecture du bâtiment il y a un an et nous avons découvert qu'il y a beaucoup plus de maçonneries antiques que ce que l'on pensait. Ces fouilles devraient nous permettre de mieux documenter l'édifice. En quoi l'église de Saint-Martin est-elle remarquable ? Le site en lui-même est remarquable, il est rare d'avoir des thermes transformés en église. Mais ce qui est encore plus exceptionnel c'est d'avoir des éléments antiques conservés jusqu'à 5-6 mètres de hauteur. Tout le plan des bains romains est conservé. On passe de l'Antiquité au christianisme. La question est de savoir s'il y a une continuité d'occupation entre l'Antiquité et le Moyen âge. Vous voulez dire qu'on peut encore voir des vestiges antiques ? Bien sûr. Il y a par exemple dans le chœur de l'église l'hypocauste, le système qui permettait de chauffer les bassins par le sol. Et les bassins bien sûr, avec les parties chaudes et tièdes. Après quand on se tient sur le parking et qu'on regarde le mur sur du chœur on voit des arcs anciens avec leur alternance de briques et de pierres. Ce site a été très souvent fouillé, que pensez-vous pouvoir découvrir encore ? Nous allons réexplorer les fouilles anciennes, mais surtout nous allons réinterpréter les découvertes et compléter les documents laissés par nos prédécesseurs. Combien de personnes participeront au chantier ? Je serai le responsable d'opérations avec deux autres enseignants Florent Hautefeuille et Nelly Pousthounis. Il y aura aussi douze fouilleurs bénévoles qui viennent de toute la France, d'Espagne et d'Italie. Vous attendez-vous à mettre au jour des trésors ? (Rires). Non je ne pense pas. Comme le site a déjà bien été fouillé, on ne tombera pas sur des objets exceptionnels. Mais nous organiserons avec le service du patrimoine de la ville des visites pendant les fouilles pour que le public puisse voir nos découvertes ! Source
  7. Australie : plus de 70 tortues retrouvées mortes sur les plages Des dizaines de tortues vertes ont été retrouvées mortes sur les plages du nord-est de l'Australie. Les scientifiques n'ont encore pas identifié la cause du décès de ces animaux marins dont l'espèce est protégée. Deux tortues vertes supplémentaires se sont échouées sur la plage de Wujunga Beach, à une centaine de kilomètres de la ville de Townsville, dans le Queensland australien. Sur les plages du Queensland, c'est ainsi une véritable hécatombe. La semaine dernière, soixante-deux tortues vertes ont été retrouvées gisant sur le sable, inanimées. Arrivés sur place, les scientifiques sont restés perplexes. La mort de ces pacifiques reptiles est aussi subite que mystérieuse. En effet, pour l'heure, aucune cause évidente ne laisse penser qu'il pourrait s'agir d'une pollution ou d'une intoxication. Après cette première découverte, les autorités de l'Etat ont décidé de patrouiller au large avec deux de leurs hélicoptères. Ils ont alors repéré une dizaine d'autres tortues, flottant sans vie à la surface de l'Océan. A première vue, les tortues ne souffraient pas de dénutrition. "Elles paraissaient avoir un bon état de santé général", a expliqué à l'AFP Marty McLaughlin, directeur des opérations aux Services des parc et de la vie sauvage du Queensland. "Il n'y a aucune cause apparente de la mort. Nous avons vérifié plusieurs cause habituelles de décès, comme la malnutrition ou la collision avec un bateau. Ça n'a rien donné", a-t-il confié. "Nos analyses n'ont pas signalé non plus de parasites (nocifs). C'est un mystère total", at-il ajouté. C'est autour d'Upstart Bay, au sud de la ville de Townsville, que l'ensemble des tortues a été retrouvé. Une région proche de la Grande Barrière de corail. Sur les lieux, des crabes et des cochons qui se nourrissaient des cadavres n'ont pas été malades. Mais Marty McLaughlin a tenu à rester prudent : "nous ne pouvons pas encore écarter l'hypothèse d'un empoisonnement tant que les rapports de toxicologie ne nous sont pas encore parvenus". Selon le Brisbane Times, ces derniers devraient rendre leur verdict dans les deux prochaines semaines. Un phénomène sérieux pour cette espèce menacée Cette hécatombe de tortues vertes intervient peu après que l'Unesco a vivement critiqué la gestion australienne de la Grande Barrière de corail, une région capitale pour l'alimentation de ces reptiles. La tortue verte est considérée comme une espèce vulnérable sous la législation nationale de l'Australie. La mort ne serait-ce que d'un seul individu en âge de se reproduire pourrait ainsi avoir un sérieux impact négatif sur l'ensemble de la population des tortues marines. La plupart des spécimens échoués sont des femelles de taille adulte. A cet âge, les tortues vertes ont une carapace d'environ un mètre de long pour un poids moyen de 130 kilogrammes. Certaines femelles peuvent néanmoins peser jusqu'à 180 kg en période de ponte. Source
  8. Aquatopia présente au public ses deux tortues de mer adoptées (Belga) Le zoo Aquatopia d'Anvers a relâché mercredi dans son aquarium à requins la première de ses deux tortues de mer géantes. Le public peut donc à présent venir y admirer Sansbecco, qui tire son nom d'un accident à la suite duquel la tortue a été amputée de la mâchoire inférieure. Flegra Bentivegna, la biologiste du centre d'accueil napolitain d'où sont originaires les deux tortues adoptées, était présente mercredi à Anvers. "L'existence de cette espèce remonte au temps des dinosaures, mais elle est maintenant menacée par notre activité humaine", a-t-elle expliqué. La tâche essentielle de ce centre d'accueil italien est de soigner les tortues afin de pouvoir les relâcher en mer par après. Mais ce n'est pas toujours possible quand les animaux sont gravement blessés, notamment par des hameçons. Aquatopia était disposé à accueillir deux tortues auxquelles on avait amputé la mâchoire inférieure. Les animaux y seront placés dans le grand bassin central de 400.000 litres, celui des requins, alors qu'à Naples, les tortues n'avaient à leur disposition qu'un minuscule bassin. "Nous avons effectué quelques tests afin de savoir si elles pouvaient y cohabiter avec les poissons déjà présents, et il semble bien que ce soit le cas", s'est réjoui Enid Balemans, la porte-parole d'Aquatopia. Sansbecco est désormais capable de venir se nourrir dans les mains des soigneurs. L'autre tortue, Mabouche, devra elle encore attendre quelques temps avant de franchir ce cap. (PVO) Source
  9. Panique à Tibériade : un énorme python birman de 3.5m découvert dans les toilettes publiques Un «énorme, gros, long et effrayant » python birman de 3,5 m a été découvert cette semaine dans les toilettes publiques de la promenade du Tibériade, au bord du lac. « Le serpent est probablement un animal domestique qui s’est échappé ou qui a été abandonné par son propriétaire » affirme l’expert qui a capturé le dangereux reptile. « Le propriétaire a peut-être compris que garder un serpent de cette espèce à la maison n’est peut-être pas une bonne idée. La prochaine fois espérons qu’il comprenne que le mettre dans les toilettes publiques ne l’est pas non plus. » Itay Meyers, le directeur du Centre pour les Reptiles de la ville de Katzrin, a déclaré à la presse que, « j’ai beau être appelé régulièrement pour m’occuper de vipères et de serpents venimeux, l), ce fut vraiment une expérience inhabituelle. » Il a ajouté que « malgré tout, il a été beaucoup plus simple a attraper que les petits venimeux. » Selon Meyers, ce serpent âgé d’environ 3 ans était « très calme. » Le python birman, originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud, est l’un des plus grands serpents au monde, et la femelle de l’espèce peut atteindre une taille de sept mètres de long et pèse au moins 100 kg. Son régime alimentaire habituel se compose de petits mammifères et d’oiseaux, mais il y a eu les cas signalés de personnes, en particulier de nourrissons. Après avoir libéré les toilettes, le python devrait à présent glisser des jours heureux au centre des reptiles de Katzrin. Mais une chose est certaine à présent, en allant aux toilettes aujourd’hui, quel que soit votre lieu de résidence, pas de panique : rien ne vous mordra le derrière pendant que vous lirez le journal. Je vous l’assure ! Source
  10. Huy: un iguane en liberté dans un jardin Ce mardi, vers 16h30, place des Italiens, à Huy, Pierna Carlozzi a fait une curieuse découverte dans son jardin. Un iguane adulte (25 cm avec la queue) s’y baladait en toute liberté. Paniquée, elle a appelé à l’aide son cousin Nicolas Di Lallo qui vit dans la maison voisine. Les pompiers ont ramené le lézard à la caserne où il a passé la nuit. Comme le veut la Loi, il sera transféré ce mercredi matin à la Ville de Huy où le bourgmestre décidera de son sort. Le reptile dont le propriétaire n’a pas pu pêtre identifié pourrait être placé dans un refuge. En attendant, Pierna a eu une belle peur. Pas tous les jours qu’on croise un reptile d’un autre âge. Source
  11. 6 tortues Radiata volées dans un parc mauricien La police mauricienne a ouvert une enquête après la disparition inexpliquée de six tortues de type Radiata du Casela Nature Park. Le vol a été constaté tardivement par la direction du parc. Six tortues Radiata, une espèce protégée communément appelée « la tortue rayonnée », ont été volées du Casela Nature Park. « Jusqu’ici nous ne savons pas comment le vol a été perpétré, mais nous suivons de très près l’évolution de l’enquête policière », a indiqué un responsable des lieux. La division d’investigation criminelle de Bambous a ouvert une information judiciaire sur cette affaire et des éléments de cette unité ont déjà inspecté tout le parc vendredi dernier, selon L’Express de Maurice. Les recherches s’intensifient afin de mettre la main sur les trafiquants et restituer par la suite les reptiles volés dont la valeur est estimée à quelque Rs 120 000 (plus de 3 000€). La « tortue rayonnée ou étoilée » est une espèce endémique de Madagascar, introduite à Maurice et à La Réunion depuis de nombreuses années. Elle se distingue facilement par une carapace noire, fortement bombée qui se pare d’étoiles d’or aux branches allongées dont la couleur disparaît au fur et à mesure que la tortue vieillit. A Madagascar, cette tortue de 50 à 60 cm, pour un poids d’environ 15 à 20kg, est déjà fortement menacée. Raison pour laquelle elle est inscrite dans l’annexe I de la Convention de Washington et dans le Livre Rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Le braconnage qu’elle subit pour sa viande et le commerce illégal d’animaux de compagnie sont les facteurs les plus menaçants pour l’Astrochelys radiata. Source
  12. Récompense pour un python échappé MALINDI ( 2012 Afriquinfos) - Un élevage allemand de serpent promet une récompense de 10.000 shilling à celui qui retrouvera un python de 14 ans disparu dans des conditions mystérieuses. L’incident a laissé bouche bée les gérants de la ferme. Mark Easterbrook, le propriétaire de la ferme, explique que le serpent faisait 2 mètres de long et pesait 30 kg avant qu’il ne disparaisse dans des conditions étranges. Le fermier pense que quelqu’un le lui a volé dans la nuit de vendredi et promet 10.000 shillings (US$120) à celui ou celle qui obtiendrait des informations permettant de le retrouver. Easterbrook ajoute que sa ferme abrite 20 serpents et 441 crocodiles. Le serpent qui a disparu attirait dans sa ferme plus de 2.000 touristes par an. Les services responsable de la vie sauvage enquêtent et ont envoyés des chasseurs pour retrouver le serpent et arrêter les voleurs. Cet incident est étrange et ne s’est jamais produit auparavant dans cette zone. Les enquêteurs pensent que le serpent a été vendu à une attraction touristique ou à des sorciers-marabous qui sont connus pour utiliser ce genre d’animal dans leurs rituels. Source
  13. LE PYTHON DE BIRMANIE ENVAHIT LE PARC DES EVERGLADES EN FLORIDE Le sud de la Floride connaît une invasion surprenante : celle de pythons géants birmans. Une situation qui, on s’en doute, inquiète ses habitants. Une chasse a donc été lancée pour mettre la main sur ces serpents pouvant avaler des animaux gros comme… Le python de Birmanie envahit le parc des... par BFMTV
  14. Un scinque à queue préhensible voit le jour à Bâle Naissance rare au zoo de Bâle: un scinque à queue préhensible (corucia zebrata) a vu le jour le 31 décembre. Cette espèce de lézard ne se trouve que sur les Iles Salomons, dans l’Océan pacifique. A l’âge adulte, le scinque mesure 50 à 60 cm, queue comprise. Source
  15. Des couples de tortues fossilisées en plein coït Le célèbre gisement fossilifère de Messel en Allemagne a offert une nouvelle surprise aux paléontologues : des couples de tortues fossilisées ensemble durant leur étreinte. Pour expliquer ce cas unique, les chercheurs suggèrent que les tortues, qui avaient la tête ailleurs, se sont laissé couler dans des eaux toxiques. Des couples de tortues figées en plein coït ont été découverts dans un gisement de fossiles allemand vieux d'environ 47 millions d'années, ce qui constitue le plus ancien témoignage d'accouplement jamais trouvé chez des vertébrés, indiquent les découvreurs. C'est sur le site fossilifère de Messel, une carrière désaffectée de schiste bitumineux située près de Francfort (Allemagne), que ces couples d'Allaeochelys crassesculpta, espèce aujourd'hui éteinte, ont été extraits. Ce gisement de Messel est célèbre chez les paléontologues et a même été classé par l'Unesco en 1995 tant il a livré de trésors fossiles, comme Ida, un de nos lointains ancêtres lémuriens. Au-delà de l'aspect anecdotique de cette étreinte fatale, la découverte est riche d'enseignements sur ces tortues d'eau douce disparues mais aussi sur les conditions qui prévalaient sur le site de Messel durant l'Éocène moyen (40 à 50 millions d'années), assurent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. « Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres », déclare à l'AFP Walter Joyce, de l'université allemande de Tübingen. Une étreinte fatale dans d'obscures eaux empoisonnées Pour Walter Joyce et ses collègues, la preuve est désormais faite que le gisement de Messel était un lac volcanique dont les eaux étaient toxiques mais seulement à grande profondeur, ce qui explique qu'on y retrouve aujourd'hui tant d'animaux préservés. Les chercheurs jugent en effet « peu plausible » qu'un couple de tortues aquatiques se soit amusé à nager, se faire la cour puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées. Le comportement et le métabolisme des cousines actuelles des Allaeochelys, qui absorbent à travers leur peau l'oxygène contenu dans l'eau et peuvent rester très longtemps en plongée, peuvent expliquer le sort des infortunées tortues. « Une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer », au risque de « couler à des profondeurs considérables », estiment les auteurs de l'étude. « Nous suggérons que les tortues ont commencé à copuler dans des eaux de surface habitables et ont péri durant leur étreinte fatale lorsque leur peau a commencé à absorber des substances toxiques » contenues au fond du lac, vraisemblablement produites par des gaz volcaniques ou des matières organiques en décomposition. Source
  16. C’EST BEAU – Des tortues font l’amour depuis 47 millions d’années Neuf couples de tortues figés en plein coït ont été découverts dans un gisement de fossiles allemand vieux de 47 millions d'années. C'est le plus ancien témoignage d'accouplement jamais trouvé chez des vertébrés, indiquent les chercheurs. C'est sur le site fossilifère de Messel, une carrière désaffectée de schiste bitumineux située près de Francfort, que ces couples d'Allaeochelys crassesculpta, espèce aujourd'hui éteinte, ont été extraits. Au-delà de l'aspect anecdotique de cette étreinte fatale, la découverte est riche d'enseignements sur ces tortues d'eau douce préhistoriques, mais aussi sur les conditions qui prévalaient sur le site de Messel durant l'éocène moyen (40 à 50 millions d'années), assurent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. "Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année, et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard, mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres", a expliqué Walter Joyce, de l'université allemande de Tübingen. Avec plusieurs couples, les probabilités s'amoindrissent encore. Pour le scientifique et ses collègues, la preuve est désormais faite que le gisement de Messel, classé par l'Unesco depuis 1995 tant il a livré de trésors fossiles, était un lac volcanique dont les eaux ne devenaient toxiques qu'à grande profondeur, ce qui explique qu'on y retrouve aujourd'hui tant d'animaux préservés. Les chercheurs jugent en effet "peu plausible" que des couples de tortues aquatiques se soit amusés à nager, à se faire la cour, puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées. Mais le comportement et le métabolisme des cousines actuelles d'Allaeochelys, qui absorbent à travers leur peau l'oxygène contenu dans l'eau et peuvent rester très longtemps en plongée, peut expliquer le sort des infortunées tortues : "Une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer", au risque de "couler à des profondeurs considérables", estiment les auteurs de l'étude. "Nous suggérons que les tortues ont commencé à copuler dans des eaux de surface habitables et ont péri durant leur étreinte fatale, lorsque leur peau a commencé à absorber des substances toxiques" contenues au fond du lac, vraisemblablement produites par des gaz volcaniques ou des matières organiques en décomposition. Source
  17. « Pour protéger les tortues, mieux vaut garder l’anonymat » l veut bien qu'on sache qu'il est anesthésiste à Marseille. Qu'il détient un hectare de terrain en pleine garrigue aussi. Mais son nom, il préfère qu'on ne l'écrive pas. "Pour protéger les tortues, mieux vaut garder l'anonymat. Cela se vole et cela se vend très bien, des tortues". L'homme est bien placé pour le savoir: il y a quelques jours, il en a adopté 101 d'un coup. Destinées, sans doute, à être vendues au marché aux puces, ces tortues terrestres de l’espèce Testudo graeca, protégée par la Convention de Washington, ont été saisies, le 13 juin, par les agents de la brigade des douanes de Port Bouc. Ces derniers les ont découvertes à l’intérieur d’un véhicule en provenance de Tunisie, qui transportait également une importante quantité de tabac de contrebande. A chaque saisie d'animaux vivants - et il y a beaucoup dans cette ville ouvrant sur l'Afrique - les Douanes confient leur prise au Muséum d’histoire naturelle de Marseille. Celui-ci se charge d'identifier les bêtes, de les requinquer, de vérifier leur état de santé en liaison avec les services vétérinaires départementaux. De leur trouver, enfin, un lieu d'accueil moins provisoire. Anne Médard-Blondel, directrice du Muséum, est donc plus que rodée à voir arriver ces créatures dans son établissement. "Plusieurs centaines sont saisies chaque année sur Marseille. Surtout des tortues grecques, mais aussi des tortues d'Hermann, qui appartiennent à une espèce encore plus menacée, précise-t-elle. L'année dernière, on a en accueilli 150 d'un coup, c'était terrible. Elles sont arrivées par bateau, en très mauvais état." Rien de tel cette fois-ci: les 101 nouvelles venues étaient en bonne santé. Mais cette impressionnante tribu n'a guère eu le temps de goûter les joies du Muséum. "En 24 heures, nous avions trouvé leur nouveau lieu d'accueil: un record!", souligne sa directrice. Et il n'a même pas été nécessaire pour cela de passer par l'association La Tortue Soleil, qui regroupe les personnes intéressées par la maintenance en captivité des tortues terrestres et aquatiques. L'anesthésiste anonyme a tout de suite accepté de les prendre en charge. Comme il l'a déjà fait maintes fois auparavant. "Le trafic de tortues de jardin en provenance d'Afrique? Il ne s'est jamais si bien porté. Une bête achetée 1 ou 2 euros là-bas, vendue 50 euros ici, ça fait une belle culbute!", observe-t-il. Passionné de ces animaux depuis l'âge de douze ans, il résiste rarement au plaisir de récupérer les rescapées que lui propose le Muséum. "Cela arrive environ trois fois pas an, mais en général, il s'agit de cinq ou six tortues... Pas une centaine!", constate-t-il avec flegme. Au fait, combien en héberge-t-il au total? "Avec les nouvelles, cela doit faire environ 300..." Dans leur hectare de garrigue bordé de grillage, j'imagine qu'elles vivent comme des reines. Mais leur propriétaire ne veut prendre aucun risque: à l'arrivée des beaux jours, il leur fournit quelques salades supplémentaires. Histoire de pallier le petit coup de mou de la sortie d'hiver. Source
  18. Gabon : Un serpent à trois têtes à Kango Libreville, 25 juin 2012 (Infos Gabon) – Un serpent à trois têtes, rapporte notre confrère « Gabon Matin », est apparu la semaine dernière à Kango, localité située sur la route nationale n° 1, à une centaine de km de Libreville. L’apparition du curieux reptile entre les deux ponts de Kango a provoqué une peur panique dans la ville. Tout comme elle a suscité de nombreuses interrogations. L’annonce de la mystérieuse apparition s’est répandue comme une trainée de poudre, faisant accourir sur les lieux de nombreux badauds. En dépit de l’agitation alentour, le reptile est resté imperturbable. Les superstitieux ont estimé que le serpent était un génie porteur d’un message. Les gendarmes et les badauds accourus sur lieux n’ont curieusement rien tenté pour abattre le mystérieux serpent qui a ensuite disparu dans la broussaille, sous le regard hébété d’une foule tétanisée. Source
  19. Aux Galapagos, Georges est mort... et son espèce avec lui Le petit monde des adorateurs de tortues est en deuil. Georges le solitaire - El Solitario Jorge -, unique survivant connu de l'espèce Geochelone abigdoni, est mort dimanche 24 juin, aux îles Galapagos. Les causes du décès restent inexpliquées, a indiqué le service du Parc national de l'archipel qui précise qu'une autopsie serait pratiquée ultérieurement. Cette tortue géante de 90 kilos, dont l'âge est estimé entre 80 et 100 ans, ne laisse aucune descendance. Charles Darwin avait-il croisé ses lointains ancêtres, en 1835, lors de son séjour aux Galapagos ? Quoi qu'il en soit, l'espèce, endémique de cette région du monde, est sans doute bel et bien éteinte. Une extinction d'autant plus désolante qu'elle survient après quarante ans d'espoir de la voir renaître. Georges le solitaire avait été découvert en 1971 sur Pinta, une île de l'archipel dont la végétation était alors ravagée par les chèvres et les cochons. Comment le reptile parvint-il à survivre dans ces conditions ? Toujours est-il qu'un chercheur d'escargots en provenance de Hongrie buta par hasard sur sa carapace (les tortues géantes des Galapagos possèdent un art du camouflage hors du commun). Révélant, divine surprise, que l'espèce n'avait pas disparu comme on le croyait. TENTATIVES D'ACCOUPLEMENT Promptement transféré dans le centre d'élevage de tortues géantes Charles Darwin, sur l'île de Santa Cruz, Georges devint aussitôt la tortue la plus précieuse du monde aux yeux des naturalistes, qui s'empressèrent de favoriser sa reproduction. L'espérance de vie moyenne de l'espèce étant de 150 à 200 ans, l'animal, sur ce plan, était dans la fleur de l'âge. Mais comment trouver une partenaire quand on est le seul représentant de son espèce ? De nombreuses tentatives d'accouplement furent tentées avec des femelles de sous-espèces voisines, également géantes et endémiques des Galapagos. En vain. En juillet 2008, deux d'entre elles donnèrent pourtant treize beaux œufs. Mais ceux-ci, placés en incubation, se révélèrent tous infertiles. Fin d'une espèce, donc. Alors que les Galapagos étaient autrefois le refuge privilégié des tortues géantes - on en dénombrait au moins quinze espèces distinctes -, l'introduction d'animaux concurrents dans leur écosystème les a aujourd'hui quasiment décimées. Mais si Geochelone abigdoni fait partie du passé, ses gènes, eux, survivent peut-être ici ou là. En janvier 2012, une étude parue dans la revue Current Biology révélait ainsi que la signature génétique de Chelonoidis elephantopus, une autre tortue géante des Galapagos que l'on n'a plus revue depuis cent-cinquante ans, était présente dans l'ADN de ses descendants hybrides. Qui sait aujourd'hui où sont les gènes de Georges ? Source
  20. Granby: un zoo la nuit (Granby) Aller au zoo ou à l'aquarium avec des enfants est toujours une activité amusante. Mais prendre soin des animaux ou dormir sur place est autrement plus excitant. Bien sûr, il faut y mettre le prix, mais l'expérience sera à coup sûr mémorable. Le soir tombe sur le Zoo de Granby. Le public est parti. Nous ne sommes plus qu'une poignée de visiteurs à arpenter les sentiers. Pour la soirée - et la nuit -, le zoo nous appartient. Plusieurs fois durant l'été, le parc zoologique de Granby propose l'activité spéciale Un zoo la nuit. Un nombre restreint de personnes (une trentaine maximum) ont l'occasion de dormir au coeur des sentiers africains, dans des cabanes plantées tout près de l'étang des flamands roses et de l'enclos des lions. En compagnie de deux guides animaliers privés, ils peuvent découvrir le zoo sous son visage nocturne. Pendant que le soleil décline, notre groupe s'installe dans le petit village de cabanes en bois, maquillées en hutte de paille. À l'intérieur, le strict minimum: un lit double, deux lits superposés, une petite table, une lampe au plafond... Ne reste qu'à dérouler les sacs de couchage avant de passer à table. Chaman hyperactif Au restaurant, le souper aux accents africains est partagé autour d'une grande table commune. Punch à la vanille de Madagascar, croustilles de manioc, poulet au lait de coco du Congo, brochettes de boeuf à la kényane, sorbet à la mangue servi dans des noix de coco évidées. Le dépaysement est commencé. D'ordinaire, les pensionnaires du Zoo de Granby intègrent leur quartier de nuit peu de temps après le départ du public. Mais lors des soirées «Un zoo la nuit», le couvre-feu est repoussé. Tout le monde veille, y compris une espèce de chaman hyperactif, coiffé de plumes, qui vient apostropher les visiteurs après le repas. Le site, dit-il, est hanté. Il faut l'exorciser à grand renfort de potion magique qu'il concocte sous nos yeux. Il invoque à son aide une panoplie de bestioles mal-aimées, qui apparaissent (presque) par magie. Blatte, crapaud, serpent et effrai des clochers défilent. Certains se laissent caresser, d'autres se font croquer, comme ces grillons servis rôtis et assaisonnés. Entre deux incantations, la noirceur est tombée. Le silence est presque total, rien à voir avec le brouhaha de la journée. Mais dans le noir, le zoo grouille de vie... Plusieurs animaux sortent de leur torpeur, prêts à passer à l'action. C'est ce que nous partons observer, à la lueur des lampes de poche. Le spectacle est étonnant. Le jaguar noir se roule dans l'herbe comme un gros matou qui s'éveille, le bébé yack fait la course avec les chèvres de l'Himalaya, un wallaby s'entraîne à gravir les marches de la tour d'observation. Et Ghost, l'hippopotame ado de 1600 kg, s'amuse à faire des culbutes dans son bassin. Ours à lunettes Pendant les 90 minutes que dure la visite, les guides sont bombardés de questions. Il mange quoi, le tigre? [De la viande chevaline.] Ça se mange, de l'hippopotame? [Oui.] Est-ce que j'ai le droit de garder un tamarin à la maison? [Non.] Est-ce que l'ours à lunettes a une blonde? [Oui, mais elle est frileuse, elle reste au chaud.] Est-ce que le zèbre a un pelage blanc avec des rayures noires ou un pelage noir avec des rayures blanches? [Il est noir avec des rayures blanches; avant de naître, le foetus est foncé.] Les questions continuent de fuser, alors que tout le monde s'installe autour du feu de camp pour faire griller guimauves et saucisses. Évasion de pensionnaires [il y en a eu], anecdotes de gardiens... On y passerait la nuit, mais l'horaire du lendemain est chargé. À l'aube, les rugissements des lions [qui passent la nuit dehors pour l'occasion] se feront entendre, suivi, vers 7h, du bruit des tam-tams. Puis viendront le bain et la collation des éléphants, le tour à dos de chameau, le petit-déjeuner... À 10h, tout doit être terminé. Les visiteurs de jour vont entrer. Pour participer à l'activité Un zoo la nuit, il faut réserver une hutte en entier. Chacune peut contenir jusqu'à six personnes. Prix: entre 505$ et 685$ par hutte, selon le forfait. Compris: petit-déjeuner et laissez-passer d'une journée (zoo et parc aquatique) valable pour l'été 2012. L'activité s'adresse aux 7 ans et plus. Notez que les places pour l'activité Un zoo la nuit disparaissent vite. Déjà, le calendrier estival 2012 est presque complet. Il est toutefois possible d'organiser un safari personnalisé à la date de votre choix (selon les disponibilités), à condition de réserver un minimum de quatre huttes. www.zoodegranby.com Source
  21. Il trouve un boa dans son champ! Yann Grin, agriculteur à Belmont, a eu une jolie frayeur en fauchant les foins samedi. En retournant dans son champ l’après-midi, il s’est rendu compte qu’il avait percuté un serpent d’1m50 le matin au volant de sa faucheuse! «Alors là… ça ne m’était jamais arrivé!» Yann Grin est agriculteur à Belmont-sur-Yverdon et a eu une drôle de surprise en fauchant le foin samedi. «Je suis passé une première fois le matin, sans rien remarquer de spécial. Et lorsque je suis retourné pirouetter l’après-midi, c’est là que je l’ai aperçu. Il ne bougeait pas, je ne savais pas s’il était mort ou vivant.» Il? Un très joli boa constrictor, long d’environ 1m50, que le jeune agriculteur de Belmont a donc trouvé dans son champ, dans la zone En Ferreyres, pas loin du Villaret. Après avoir un peu hésité à descendre de son tracteur, décision a finalement été prise de ramener le boa constrictor, bel et bien mort, dans la ferme familiale à Belmont. Là, sur les conseils d’un membre de la famille occupant la noble fonction de garde-forestier, le serpent a été congelé en attendant les représentants de l’Etat de Vaud. Un boa constrictor américain! Alain Seletto, surveillant permanent de la faune, s’est donc rendu sur place lundi, pour embarquer la bête et la soumettre à l’expertise d’un spécialiste des reptiles, ce qu’il n’est pas. «Je m’occupe de la faune indigène et là, clairement, ce n’est pas mon dicastère», souriait Alain Seletto, en observant ce qui n’était décidément ni une couleuvre, ni une vipère! Alors, boa ou python? Jean-Claude Monney, le responsable des reptiles pour la Suisse occidentale, a apporté la réponse! Il s’agissait donc bel et bien d’un boa constrictor, une espèce qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas le droit de cité dans la nature helvétique, mais seulement en Amérique latine. Le pauvre animal a été percuté, bien évidemment complètement involontairement, par la faucheuse de Yann Grin, lequel en était désolé: «Il était impossible que je le voie! Il s’est fait tuer par la machine, c’est clair. Après, comment il est arrivé là, je n’en sais rien.» Difficile à dire, mais il n’existe en réalité que deux options. Soit l’animal s’est enfui, ce qui est possible, mais relativement improbable, soit il a été abandonné dans le champ par son ancien propriétaire (voir ci-dessous). S’agissait-il du serpent dont la photo a été publiée sur le site internet de 20minutes.ch le 9 juin dernier, et au sujet duquel un avis de recherche avait été placardé dans le quartier de Montchoisi, à Lausanne? Impossible à dire pour l’instant, le flou régnant au sujet de l’animal s’étant échappé, la thèse d’un canular étant également évoquée. Pas de danger pour la population Une chose est sûre, la dépouille du boa retrouvé au Villaret est bien réelle. L’animal ne mettait pas du tout la population en danger, contrairement à une croyance trop répandue, tant le mythe du boa est puissant. Pourtant, il ne mord pas, mais étouffe ses proies en les enserrant, utilisant sa force. Carnivore, il se nourrit de petits rongeurs, d’oiseaux et de chauve-souris, mais aussi de gros lézards. Vu son léger embonpoint, le nouvel ami de Yann Grin avait visiblement trouvé de quoi se nourrir dans son champ avant de succomber au coup de faucheuse. Quant à l’agriculteur, nul doute qu’il repensera longtemps à sa drôle de rencontre à l’heure de retourner «faire les foins» ou les moissons. Et, vu que l’abandon des «Nouveaux animaux de compagnie» semble malheureusement être une tendance statistiquement observable, il ne reste plus qu’à espérer qu’il n’en fera pas de nouvelle dans les années à venir. Tout le monde s’en passerait bien. Les solutions existent pour les personnes ne pouvant plus assumer la charge d’un «nouvel animal de compagnie» «N’abandonnez surtout pas vos animaux en pleine nature!» Alain Seletto, en marge de sa visite à la famille Grin, a tenu à faire passer un message clair, celui de la responsabilité que constitue l’adoption d’un animal. «N’abandonnez pas vos animaux dans la nature! Ce genre de choses ne doit jamais arriver. Il ne faut surtout pas les balancer n’importe où. Ces dernières années est survenue toute la problématique des NAC, les nouveaux animaux de compagnie.» Cette abréviation a été inventée par un vétérinaire lyonnais à la fin du siècle dernier et regroupe tous les animaux de compagnie qui ne sont pas des chiens ou des chats. En vrac? Tous les petits mammifères et rongeurs, ainsi que les reptiles, oiseaux, poissons, batraciens, arachnides, insectes, mais aussi les rongeurs tels que cobayes, chinchillas, rats, souris, hamsters, gerbilles, degus/octodons, écureuils de corée, chiens de prairie. Les lapins et les furets sont également considérés comme des «NAC», tout comme les tortues, que l’on retrouve trop souvent dans les étangs de la région.. De nombreuses associations, étatiques ou non, se sont emparées du problème en Europe occidentale, afin de lutter contre ce qui est véritablement une dérive de la société de consommation. Tout avoir, tout de suite, sans penser à l’avenir, voilà une des conséquences regrettable de l’évolution des mentalités. «Un coup de téléphone n’est pas si compliqué», souligne Alain Seletto.  Le web regorge de sites internet, y compris en Suisse. En voici trois, pour les personnes à la recherche de conseils. www.veterinaires.ch Source
  22. Des dragons dans nos jardins Les propriétaires de mares, pêcheries, étangs ou tout autre point d'eau connaissent bien la valeur de leur patrimoine. Aussi, l'opération unique « Un dragon ! Dans MON jardin ? » organisée par la CPIE (Centre Permanent d'Initiative pour l'Environnement) de la Corrèze rencontre un certain succès motivé par la curiosité et le choix d'une implication citoyenne à la préservation des amphibiens. Mobilisation des compétences Les CPIE agissent depuis plus de 30 ans sur les territoires de « nature ordinaire » et mobilisent leurs compétences sur différents enjeux. Dans cet objectif général, le réseau des CPIE collabore avec le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) et la Société Herpétologique de France (SHF), dans la mise en place d'observatoires régionaux des amphibiens à l'échelle du territoire national. Les amphibiens : enjeux pour la biodiversité. Face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité, sa conservation est devenue une préoccupation mondiale. La disparition des espèces est un phénomène normal. Cependant, aujourd'hui, avec un taux d'extinction 100 à 1.000 fois plus élevé que le rythme naturel, c'est l'ensemble des écosystèmes qui se trouve menacé. En France métropolitaine, selon la Liste Rouge des espèces menacées, une espèce d'amphibien sur cinq risque de disparaître. Exemple, ces 30 dernières années, neuf espèces se sont éteintes dans le monde, 113 sont en confirmation de disparition, 1.856 sont menacées d'extinction, soit 32 % des espèces. Un constat qui donne des frissons. Comment devenir dragonnier ? Les propriétaires d'une mare, d'un lavoir, d'un fossé, d'une zone humide… qui y voient nager un triton, ou plonger une grenouille, à moins que ce ne soit une rainette peuvent contacter l'association référente de son département. Un technicien se déplacera, fera l'inventaire de ces « petits dragons » et les conseillera gratuitement. Chacun peut également participer à l'inventaire permanent du Limousin. Dernièrement, Jacqueline Gout, animatrice nature au sein de la CPIE 19, n'a pas hésité à arpenter la pêcherie de Philippe Bravard où elle a découvert une jolie population de salamandres, tritons marbrés et tritons palmés. Source
  23. Sidonie, la vénérable tortue de retour au bercail Poitiers. Le vol d’une tortue dans leur jardin aux Trois-Cités avait profondément choqué ce couple de retraités qui vient de retrouver l’animal. Émotions. Sidonie, la vénérable tortue de retour au bercail L'émoi a laissé place à la joie dans le foyer de ce couple de retraités des Trois-Cités. Depuis 12 jours, Paulette et Jacques Texereau se faisait un sens d'encre pour leur tortue Sidonie qui avait été subtilisée, après effraction, dans leur jardin. L'enclos de Sidonie avait été retrouvé désespérément vide un lundi matin et jusqu'à ce jeudi soir, Paulette et Jacques ont remué ciel et terre. Après avoir déposé une plainte au commissariat de Poitiers, lancé un appel dans nos colonnes le 13 juin dernier, apposé des tracts faits « maison » avec photo de l'animal apposés à l'intérieur des abris de bus du quartier, fait jouer le bouche à oreille, la détermination de Paulette et Jacques Texereau a payé. " C'est la mascotte de notre quartier " « Hier soir, jour de la Fête de la musique, vers 20 h, j'ai entendu sonner. Lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai tout de suite vu Sidonie dans les mains d'un des trois jeunes garçons. Ils m'ont dit qu'ils l'avaient trouvée sur une pelouse du quartier avant de la ramener chez eux dans un appartement. » Paulette, du haut de ses 80 printemps cette année, ne cesse de repasser les images dans sa tête. Les mots se bousculent même. Ivre de bonheur, elle avoue avoir eu la présence d'esprit de donner une « toute petite pièce et un paquet de Carambars » aux jeunes garçons. Depuis, elle examine l'animal, le caresse, lui parle avec une infinie douceur. Au regard de ses quarante centimètres de tour de taille – enfin de carapace –, et de son attitude débonnaire à retrouver ses marques, l'animal n'a pas trop souffert. Et si elle a boudé toute pitance juste après son retour, hier elle a dévoré les jolies fraises du jardin avec une certaine frénésie. Plus que cinquantenaire D'un regard attendri, Paulette évoque les habitudes de l'animal. « Tous les hivers, nous la rentrons dans une caisse contenant de la paille. Dès qu'elle donne des petits coups au printemps, nous la sortons. Et l'été, on l'arrose quand il fait trop chaud. Elle a même un abri en ciment à l'ombre qu'on arrose aussi pour maintenir la fraîcheur. » Il est difficile de donner un âge à la vénérable demoiselle. « Je l'ai toujours connue. Ma mère la possédait depuis plusieurs années avant de me la donner, il y a 40 ans ! » Et en dehors de cette escapade forcée, elle coule des jours paisibles, gentiment chahutée par les trois petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants du couple. Le carillon de l'horloge de la salle à manger égrène les douze coups de midi. Paulette et Jacques Texereau sont heureux. Et c'est bien tout ce qui compte. > Voir vidéo sur notre site Internet. à savoir Une mésaventure sans incidence Thierry Bordat est à la fois directeur de « La Planète des crocodiles » à Civaux, et spécialiste des animaux protégés dont le commerce est sérieusement réglementé. Après lui avoir exposé le cas de Sidonie, Thierry Bordat assure que « dans une vie de tortue, l'incident est anecdotique et n'aura aucune conséquence. Il faut peut-être juste la tremper dans l'eau tiède pour la réhydrater ». Il rappelle que la carte d'identité de l'animal se trouve sur se carapace. D'ailleurs, seul son œil d'expert pourra donner un âge à Sidonie et définir s'il s'agit d'une tortue terrestre Hermann ou mauresque ; les deux espèces européennes. Selon lui, les propriétaires de Sidonie devraient « régulariser la situation auprès des services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations pour qu'elle soit identifiée et tatouée. » Et peut-être lui donner du pissenlit frais, un aliment de base. Marie-Laure Aveline Source
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