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Max|mum-leterrarium

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  1. Panique en Inde pour des araignées géantes... de 3,5 centimètres La piste d'une nouvelle espèce d'araignée géante pour expliquer la mort de deux habitants dans l'Assam, un Etat du nord-est de l'Inde, fait sourire les scientifiques. Lundi 4 juin, un article du Times of India affirmait qu'un bataillon d'arachnides velus et non identifiés avait probablement tué deux habitants, semant la panique dans le village de cette région à la biodiversité très riche. "Mais la blessure de l'un ressemblait à une morsure de serpent et l'autre s'est fait mordre en plongeant sa main dans une termitière. Nous n'avons aucune preuve que les araignées sont à l'origine des décès", affirme M. Saikia, un scientifique du département de sciences de la vie à l'université Dibrugarh, dans l'Assam. Les deux victimes ont succombé après avoir été soignées par un guérisseur traditionnel et ont été incinérées sans autopsie. L'"araignée géante" ne mesure en fait que 2,5 à 3,5 centimètres, et si elle n'est pas répertoriée... c'est parce qu'aucune espèce d'araignée ne l'est en Assam. Ce petit Etat ne compte d'ailleurs aucun arachnologue et les bêtes capturées ont été envoyées ailleurs pour être examinées. Les scientifiques estiment peu probable qu'une espèce nouvelle soit apparue. ELLES PIQUENT PAR AMOUR Pendant la saison d'accouplement, qui dure de mai à juin, les araignées piquent par amour. Les mâles sont plus nombreux que les femelles, et doivent donc éliminer leurs rivaux par tous les moyens d'autant plus que la beauté de la femelle déchaîne les passions. "Elle est particulièrement séduisante avec son pelage marron et son grand gabarit, contrairement aux mâles petits, noirs et teigneux", estime M. Saikia. La compétition entre mâles est très rude, cette année, car les araignées sont plus nombreuses que d'ordinaire. Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses: la mousson qui aurait fait sortir les araignées de leur habitat naturel; et le fait qu'elles soient moins dévorées par les chouettes dont la population décline. La rumeur d'araignées tueuses, entretenue par les médias, a suffi à semer la panique dans le village de Sadiya et les scientifiques craignent désormais des destructions en série d'arachnides. "Cette violence va se retourner contre les villageois. Si les bêtes disparaissent, le village va être infesté d'insectes vecteurs du paludisme", redoute Ratul Chandra Rajkhowa, de l'université Cotton, dans l'Assam. Au même moment un autre événement plus préoccupant, et qui cette fois ne ressemble pas à un film de science-fiction, a été passé sous silence. Un léopard a été tué après avoir blessé 13 habitants à Duliajan, dans l'Assam. Avec la réduction des habitats naturels réservés aux fauves et aux éléphants dans la région, les conflits mortels entre hommes et animaux se multiplient. Julien Bouissou (New Delhi, correspondance) Source
  2. La rainette de White fait partie du genre Litoria comme des dizaines d'espèces de grenouilles endémiques d'Australie. Le nom commun de l'espèce, rainette de White, commémore le naturaliste et médecin britannique John White qui en fit la première description en 1790. La rainette de White a été la première grenouille australienne classée scientifiquement. Le spécimen type était conservé dans la collection de Joseph Banks jusqu'à ce que le Hunterian Museum du collège royal de chirurgie de Londres ne soit touché par un bombardement durant la Seconde Guerre mondiale. L'origine du nom d'espèce caerulea est singulier, il dérive du terme latin cærŭlĕus qui signifie « bleu sombre », en dépit de sa couleur verte. Le spécimen original envoyé en Angleterre pour y être décrit avait été endommagé par l'agent de conservation et semblait bleu. En effet, la couleur de la grenouille est due à des pigments bleus et jaunes qui donnent une couleur verte à la peau, le conservateur avait détruit le pigment jaune et a donné à la grenouille une apparence bleue. Litoria caerulea (anciennement Hyla caerulea), est appelée "rainette géante" ou "grenouille de white" (du nom du scientifique qui l'a décrite). La rainette de White est l'une des grenouilles des plus populaires utilisées comme animal de compagnie à travers le monde, comme la grenouille cornue d'Argentine (Ceratophrys ornata), la grenouille taureau africaine (Pyxicephalus adspersus) ou le crapaud rouge de Madagascar (Dyscophus antongilii). Son caractère paisible, son apparence d'animal de dessin animé et son espérance de vie longue en font un choix attrayant pour les amateurs d'animaux de compagnie exotiques. C'est également l'une des grenouilles les plus faciles à élever car son régime alimentaire est vaste et elle résiste bien aux maladies. Elle demande des conditions de type tropical humide dans un aqua-terrarium agrémenté d'abris, de plantes et d'un grand bassin d'eau. En raison de ses caractéristiques physiques et comportementales, la rainette de White est devenue une des grenouilles les plus facilement reconnaissables dans sa zone de répartition d'origine, et est devenue un animal exotique prisé à travers le monde. La rainette de White est parfois confondue avec sa cousine, la magnifique grenouille Litoria splendida, qui vit seulement dans la région de Kimberley en Australie-Occidentale et dans le nord-ouest du Territoire du Nord, et se distingue par la présence de grosses glandes parotoïdes et rostrales sur l'ensemble de la tête. La grenouille géante Litoria infrafrenata, que l'on trouve dans les zones côtières et adjacentes du nord-est du Queensland, depuis le nord de Townsville jusqu'à la péninsule du cap York et au golfe de Carpentarie, est aussi parfois confondue avec la rainette de White. La principale différence est une bande blanche sur le bord de la mâchoire inférieure de Litoria infrafrenata qu'on ne retrouve pas chez la rainette de White. La rainette de White est plus grande que la plupart des grenouilles australiennes, atteignant 10 centimètres de longueur. Les coloris sont variés, et vont du vert au brun, selon l'humeur de notre amphibien et la température de son environnement. La dominante est tout de même le vert. Il existe une phase bleue, et certains éleveurs s'acharnent à obtenir de nouveaux coloris. On trouve parfois des petites taches blanches, de forme irrégulière sur le dos, mesurant jusqu'à cinq millimètres de diamètre et dont le nombre augmente avec l'âge, qui n'ont rien d'anormal; en revanche, le développement de taches rouges extensives sur les membres laisse penser à la survenue de mycoses, et impose un traitement d'urgence après avis vétérinaire. Les yeux sont dorés et les pupilles sont horizontales, ce qui est typique du genre Litoria. Ce sont des rainettes arboricoles, dont la grenouille a, au stade adulte, des disques ventouses d'environ cinq millimètres au bout des doigts, qui l'aident à grimper et lui permettent même de monter verticalement sur le verre, en s'aidant de leur abdomen qu'elles plaquent aussi contre le verre pour augmenter l'adhésivité. Les doigts des pattes antérieures sont palmés environ sur un tiers de leur longueur, les postérieurs sur près des trois-quarts. La membrane tympanique est visible. Bien que les grenouilles aient des poumons, elles absorbent aussi l'oxygène par la peau. Pour le faire de manière efficace, elles doivent avoir la peau humide. Un inconvénient en est que les agents pathogènes peuvent se développer à la surface de cette dernière, augmentant ainsi le risque d'infection. Pour contrer cela, ces grenouilles sécrètent des peptides qui détruisent ces agents pathogènes. Les sécrétions de leur peau contiennent des cérines, un groupe de peptides avec des propriétés antibactériennes et antivirales. Elles contiennent également des cérulines, des hormones peptidiques proches de la gastrine et de la cholécystokinine, une hormone sécrétée par le duodénum qui agit sur le pancréas et qui a des effets anorexigènes. Des scientifiques ont montré que plusieurs peptides sécrétés par la peau de la rainette de White détruisaient le VIH, sans nuire à la santé des lymphocytes. Les sécrétions de la peau ont des propriétés antiseptiques qui pourraient se révéler utiles dans des préparations pharmaceutiques. Il y a peu de dimorphisme sexuel entre mâles et femelles, et il est difficile de déterminer le sexe. Chez cette rainette, la femelle est plus grosse que le mâle, mais ne chante pas contrairement à celui-ci qui peut émettre des cris puissants surtout la nuit, si bien que je recommande vivement de ne pas placer le terrarium à proximité d'une chambre à coucher! L'acquisition de cet amphibien ne doit pas se faire à la légère, car la durée de vie moyenne de la grenouille en captivité est d'environ quinze ans, plus longue que celle de la plupart des autres grenouilles. En Australie, sa répartition s'étend de la région de Kimberley en Australie-Occidentale au coin nord-est de l'Australie-Méridionale et au nord et au centre de la Nouvelle-Galles du Sud en passant par le Queensland et la plupart du Territoire du Nord. En Nouvelle Guinée, la distribution géographique de la rainette de White est limitée aux régions sèches du sud du pays. Son aire de répartition s'étend du sud-est de la Nouvelle-Guinée occidentale en Indonésie jusqu'aux environs de l'île Daru dans le sud-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il y a des peuplements isolés dans le nord et le sud de la Nouvelle-Guinée ainsi que dans la péninsule de Doberai, mais ils semblent être le fait de l'homme. Elle se rencontre jusqu'à 200 m d'altitude. L'espèce a été introduite à la fois aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande. Aux États-Unis, elle est limitée à deux régions au sein de la Floride, où elle a peut-être été introduite par le biais du commerce des animaux domestiques. Seules de petites populations ont été trouvées en Floride, et on ne sait pas si elles ont causé des dommages écologiques qui la feraient considérer comme espèce invasive. En Nouvelle-Zélande, une introduction avait été tentée en 1897 et 1899 et des grenouilles avaient été relâchées accidentellement durant les années 1940 mais l'espèce ne s'est pas implantée et il n'y a pas eu de nouvelles observations depuis les années 1950. Selon leur lieu de vie, les rainettes de White occupent différents habitats. En règle générale, elles se trouvent dans la canopée des arbres à proximité d'une source d'eau, occupant notamment les arbres creux comme de nombreuses autres espèces d'amphibiens. Toutefois, elles peuvent vivre dans les marais (parmi les roseaux) ou dans les prairies des régions plus froides. Elles sont bien connues pour apprécier les points d'eau des maisons, comme les salles de bains ou les toilettes. On peut également les trouver sur les fenêtres en train de manger des insectes. Elles vivent dans les citernes, les descentes d'eau et les gouttières qui ont un taux d'humidité élevé et sont généralement plus fraîches que l'environnement extérieur. Les grenouilles sont attirées par les descentes d'eau et les citernes pendant la saison d'accouplement car ces appareils amplifient leur appel. Les rainettes de White sont des animaux très paisibles. Elles sont nocturnes et sortent en début de soirée pour lancer leur coassement (au printemps et en été) et pour chasser. Pendant la journée, elles se réfugient dans un endroit frais, sombre et humide pour dormir. L'espèce a un cri faible, un lent coassement sur un seul ton répété à de nombreuses reprises. Elles coassent à partir d'endroits situés en hauteur comme les arbres et les gouttières. En hiver, les rainettes de White ne crient pas et ne sont habituellement pas visibles. Cette grenouille a peu de prédateurs, parmi eux des serpents, quelques espèces de lézards et des oiseaux. Depuis la colonisation européenne de l'Australie, de nouveaux prédateurs ont été introduits, principalement des chiens et des chats. L'espérance de vie moyenne à l'état sauvage est inférieure à celle en captivité, en raison de la prédation. La loi australienne protège la rainette de White ainsi que toute la faune australienne par la loi fédérale Environment Protection and Biodiversity Conservation Act of 1999. L'Union internationale pour la conservation de la nature considère sa situation comme de « préoccupation mineure » (LC), à cause de la taille des populations restantes, de ses habitats variés et finalement au vu que sa population ne décroît pas suffisamment vite pour qu'elle puisse être considérée comme menacée. Pourtant, une grande partie de son habitat naturel a été détruit. De plus, certains individus sont infectés par une mycose causée par Chytridiomycota, un champignon responsable d'une maladie mortelle chez les anoures, la chytridiomycose. Ces deux facteurs associés, comme pour l'ensemble des populations de grenouilles en Australie, menacent de réduire fortement la population de rainette de White. Toutefois, en raison de sa longue espérance de vie, les effets de cette baisse se manifesteront plus lentement qu'avec une espèce à espérance de vie plus courte. Dans un environnement approprié, les grenouilles de white ne sont pas les plus difficiles à maintenir. Il suffit simplement de respecter quelques consignes de base. Un terrarium de type arboricole convient, à l'hygrométrie entre 60 et 100 %. Le terrarium doit avoir un volume minimum 50x40x40 cm de côté pour un couple, et être plus haut que long. On peut parfaitement faire cohabiter un groupe de ces rainettes, à condition qu'elles aient la place nécessaire. Le terrarium doit comprendre des plantes qui offriront des cachettes aux animaux. On peut utiliser diverses plantes tropicales, à conditions qu'elles soient solides, les Litoria ont un bon poids. De ce point de vue, un grand terrarium est souhaitable, non seulement pour les animaux, mais aussi pour pouvoir y placer des plantes de plus grandes tailles, donc plus résistantes. On peut aussi ajouter des branches mortes en hauteur. Une partie aquatique est nécessaire, tant pour maintenir l'humidité du terrarium, qui doit rester assez élevée, que pour recueillir les têtards en période de reproduction, mais aussi les adultes, qui aiment prendre un petit bain de temps en temps. Faites vous couper un pan de vitre de la largeur de votre bac, et de 20-30 cm de haut. Collez le en travers de l'aquarium avec de la colle au silicone. Attendez 5 à 7 jours que les joints soient secs. Vous pouvez "habiller" la séparation avec une plaque d'ardoise (découpée aux bonnes dimensions à la scie), ce qui est plus esthétique. La partie aquatique peut alors être remplie d'eau. Une filtration n'est pas indispensable si vous changez l'eau de temps en temps. Je conseille de mettre du sable au fond de l'eau, et d'y placer des escargots mélanoïdes. Ce sont des escargots détritivores, qui aideront à garder le bac propre. On les trouve facilement dans les animalerie. Pour le substrat, il s'agit de remplir la partie terrestre avec de la terre, d'y planter éventuellement quelques plantes (fougères ou lierre, Scindapsus aureus,..). On recouvre la terre avec des plaques de mousse. Pour éviter que la terre soit détrempée (il y a toujours des débordements de la partie aquatique), il est conseillé de mettre un drain au fond de la partie terrestre, en dessous de la terre : 3 cm de gravier, de pouzzolane ou de billes d'argiles expansées (plus légères, disponibles en jardineries) feront l'affaire. Certains conseillent de mettre de la terre de bruyère, plus acide que du terreau, afin de freiner le développement d'éventuels champignons. Je ne le fais pas, et je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est une précaution qui ne coûte rien, sauf peut-être une mauvaise pousse des plantes (la terre de bruyère est très acide). On peut aussi envisager de n'en mettre qu'une couche superficielle (pour protéger contre les champignons), et de placer du vrai terreau en dessous (pour les plantes). Une partie des plantes doivent surplomber l'eau, pour la reproduction. Le couvercle du terrarium doit être grillagé. En effet, l'humidité d'un tel aqua-terrarium est très forte. A défaut d'aération, tout sera toujours humide, et les vitres toujours embuées. Attention aux évasions, les grenouilles en sont des spécialistes. Ne laissez pas le terrarium ouvert, ou même entrouvert. Les Litoria caerulea sont des grenouilles essentiellement nocturnes (vivant la nuit). Un éclairage est cependant indispensable, pour les animaux comme pour les plantes. Un éclairage uniforme de 10 heures par jour semble suffisant. Une variation de température entre le jour et la nuit ne semble pas indispensable, mais serait un plus. Sans variation de température, 25° en permanence semble une bonne moyenne. Dans cas inverse, une température de 27-30° la journée et de 20-22° la nuit est une bonne alternance. Il suffit alors de couper le chauffage la nuit. L'alimentation doit être variée; elle sera composée exclusivement de nourriture vivante, telle que grillons, criquets, ou blattes, dont la taille sera adaptée à la Litoria nourrie. On peut aussi donner vers de terre et vers de farine, achetés dans les animaleries ou les magasins de pêche. Son alimentation peut comporter aussi des petites grenouilles et même de petits mammifères comme des souris Veillez à ce que les proies soient bien mangées, et ne les laissez en aucun cas errer dans le terrarium, car elles peuvent mourir et en se décomposant favoriser le développement de moisissures. De plus, elles peuvent blesser les grenouilles. Les dents de ces grenouilles ne sont pas adaptées à broyer leur proie, de sorte que cette dernière doit être ingérée en entier. Beaucoup de grenouilles propulsent leur langue collante sur leur proie. La proie collée est attirée dans la bouche et est consommée. La rainette de White utilise généralement cette technique pour les petites proies, mais pour les plus grandes, elle leur saute dessus et les pousse dans sa bouche avec ses pattes avants. L'animal est généralement nourri d'invertébrés et de souriceaux. Le principal problème rencontré par les éleveurs est la suralimentation ; l'animal a tendance à devenir obèse s'il est trop nourri. Dans la nature, ce batracien fournit des efforts pour capturer ses proies, en captivité il les trouve sans faire d'effort et il en résulte un gain de poids qui se manifeste par des dépôts des couches de graisse au-dessus de la tête et du corps. Cela lui donne une apparence obèse qui lui a valu le surnom anglophone de Dumpy Tree Frog, c'est-à-dire de « grenouille arboricole obèse ». On peut aussi essayer de nourrir des animaux habitués à leur soigneur avec de la nourriture morte décongelée : crevettes, poissons, viande de boeuf,... La nourriture est alors présentée au bout d'une pince. Après des débuts laborieux, beaucoup d'espèces ils s'y font vite et bien. Pourquoi pas les Litoria ? Il faut nourrir 2 ou 3 fois par semaine, et en bonne quantité compte tenue de la taille des animaux. Observer-les, et nourrissez les en fonction de leur apparence pour éviter l’obésité. Beaucoup d'éleveurs mettent un peu de complément vitaminé sur la nourriture. D'autres estiment que cela fait plus de mal que de bien, contrairement à ce qu'il faut faire pour les reptiles. Disons que des doses de vitamines modérées, tous les 15 jours, ne devraient pas faire de mal. Certains auteurs rapportent des succès dans la reproduction en captivité de ces batraciens. Pour ma part, je n'en ai aucune expérience personnelle. J'ai un son de cloche : il faudrait créer une période sèche artificiellement dans le terrarium, qui inciterait la litoria à se reproduire dés que l'on procède à une sorte de mousson avec une très forte humidité. Il paraît que le récipient d'eau doit alors être profond d'au moins 30 cm. Quoiqu'il en soit, retirer les oeufs pour les placer en aquarium préparé à l'avance avec filtre et température constante égale à celle du terrarium, semble une sage résolution, les adultes étant capables de manger leur progéniture. Mais encore une fois, je n'ai pas d'expérience en la matière et encore moins de l'élevage des petits que je n'aborderais donc pas dans ici, en tous cas pas avant de l'avoir vécu! Les œufs sont bruns, entourés d'une gelée claire et font de 1,1 à 1,4 millimètre de diamètre. Les têtards changent d'apparence tout au long de leur développement. Leur longueur varie de 8,1 millimètres (à la naissance) à 44 millimètres. Au départ, ils sont tachetés de brun et augmentent leur pigmentation (verte ou brune) au cours de leur développement. Le ventre est de couleur foncée au départ puis s'éclaircit pour finalement devenir blanc chez les adultes. Au cours de la saison d'accouplement, les grenouilles descendent, tout en restant légèrement surélevées, et appellent à proximité de sources d'eau, qu'elles soient temporaires ou permanentes. Comme de nombreuses grenouilles, les mâles n'appellent pas seulement pour attirer les femelles. La reproduction a lieu dans des eaux peu profondes. La femelle est sexuellement mature à l'âge de deux ou trois ans, et pond plus d'un millier d'œufs par an qui se répartissent en une couche unique à la surface de l'eau. Les mâles coassent même en dehors de la saison d'accouplement, généralement après la pluie, pour des raisons qui ne sont pas encore connues. Elles émettent un appel dit de stress chaque fois qu'elles se sentent en danger, par exemple lorsque les prédateurs sont proches ou quand une personne passe à proximité.
  3. Dông Tâm, la ferme aux serpents qui charme les touristes Situé à 9 km à l'ouest de la ville de My Tho, la ferme aux serpents de Dông Tâm dans la province de Tiên Giang, est non seulement le plus grand centre d’élevage de serpents et de traitement de morsures de serpents du delta du Mékong, mais aussi un haut lieu touristique. Fondée le 27 octobre 1979 sur une terre truffée de mines et de fils de fer barbelé laissés par l’armée américaine, l’établissement a pour mission d’effectuer des recherches scientifiques, d’élever et de conserver des espèces de serpents rares, de cultiver des plantes médicinales, de concevoir des médicaments traditionnels, de donner des soins à des personnes mordues par des serpents. La ferme (également connu sous le nom de Centre d’élevage, de culture et de recherche sur les produits pharmaceutiques de la 9e Zone militaire) s’étend sur 12 ha du district de Châu Thành et comprend différentes zones: élevage d’espèces précieuses, culture des plantes médicinales, zoo, musée des serpents, et hôpital pour le traitement des morsures doté des laboratoires et d’équipements modernes. En moyenne annuelle, l’établissement prend en charge plus d’un millier de victimes de morsures de serpents venimeux. Il a aussi des centaines de médicaments contre le rhume, les maux de tête, les problèmes de cœur, de foie, d'estomac. Parmi les espèces présentées au public, un cobra royal de près de 4 mètres de long aux yeux perçants attire l’attention. Comme son nom scientifique ( Ophiophagus hannah ) l’indique, cette espèce est ophiophage et se nourrit principalement d'autres serpents, principalement les couleuvres. Faisant partie de la famille des Elapidae, le cobra royal est le plus long serpent venimeux du monde. Il mesure en moyenne entre 3 et 5 mètres de long, peut peser jusqu’à 10 kg et a une longévité de 20 ans. Le volume par morsure est tellement important qu’il peut tuer même un éléphant en trois heures. C'est l'un des rares serpents, avec le Mamba noir ( Dendroaspis polylepis ) à être territorial, ce qui lui vaut une réputation d'agressivité étant donné qu'a contrario des autres serpents, il fuit plus rarement devant le danger, déployant sa «coiffe» et dressant verticalement sa tête ainsi qu'une partie de son corps pour protéger son territoire. Actuellement, la ferme possède environ 200 cobras royaux. Mais c'est sans compter un grand nombre de pythons, tortues, crocodiles et autres alligators qui viennent rappeler aux visiteurs que le terme "reptiles" ne saurait se limiter aux serpents. La ferme aux serpents est recommandée à ceux réellement charmé par les serpents. Chaque année, elle accueille 30 à 40.000 touristes vietnamiens et étrangers. Les guides aideront à distinguer les serpents venimeux de ceux qui ne le sont pas, donneront des conseils en cas de morsure. En plus d'en apprendre plus sur les reptiles, les visiteurs peuvent profiter de l’atmosphère tranquille de ce lieu que beaucoup ne quittent pas sans goûter aux serpents servis au restaurant. - AVI Source
  4. L’arsenal bactérien des dragons de Komodo Des scientifiques ont percé le secret de l’efficacité prédatrice des dragons de Komodo, ces lézards géants qui dévorent des proies plus grandes qu’eux : leurs morsures libèrent un véritable bouillon de culture, une salive où les bactéries infectieuses sont constamment fortifiées par le mode de vie grégaire de ces reptiles. On connaissait déjà le ‘mangue d’hygiène buccal’ des dragons de Komodo – les plus grands lézards du monde, atteignant près de 3 mètres – dont la gueule est infestée de bactéries. Mais à ce point-là non ! Des chercheurs ont trouvé que leur salive contenait en moyenne 58 espèces différentes de bactéries, dont 93% sont potentiellement pathogènes. L’une d’elles, Pastuerella multocida, tue même les malheureuses souris auxquelles on injecte de cette salive. Plus encore, cet arsenal infectieux est entretenu et ‘affuté’ par le mode de nutrition de ces varans, qui dévorent souvent à plusieurs les grosses proies en se jetant à la curée sans trop se soucier de leurs congénères, tout aussi voraces qu’eux, avec lesquels ils échangent ainsi, à leur insu, de la salive. Transmises d’une gueule à l’autre, les bactéries prospèrent et se diversifient, transformant la salive de chaque reptile en un véritable poison. Sangliers, cerfs et même buffles, mordus par l’un ou l’autre de ces prédateurs, s’affaiblissent très vite, et sont alors submergés par les assaillants – et leurs morsures toxiques – accourus en nombre… Source
  5. Une invasion d'araignées géantes sème la panique dans un village indien Une équipe de scientifiques a été déployée sur les lieux. Ils ne sont pas certains de connaître l'espèce. Des habitants d'un village indien situé dans un État reculé du pays ont rapporté, lundi, être victimes d'une invasion d'araignées géantes ressemblant à des mygales, mais dont l'espèce est inconnue des spécialistes locaux. Les médias locaux ont fait état d'une dizaine de personnes hospitalisées après avoir été piquées par ces araignées, et de deux morts, non confirmés. "On a d'abord pensé à une farce, mais il y a eu ensuite un grand nombre d'habitants piqués par cette espèce particulière", a témoigné auprès de l'AFP par téléphone un vieux sage du village de Sadiya, dans l'État de l'Assam (est). Une équipe de scientifiques a été déployée sur les lieux, situés à environ 600 km de la capitale de l'Assam, Guwahati. "Nous avons inspecté les lieux et trouvé qu'elle (l'araignée) était semblable à une mygale, mais nous ne sommes toujours pas certains de l'espèce", a déclaré L. R. Saikia, un scientifique du département de sciences de la vie à l'université Dibrugarh, dans l'Assam. "Il semble que ce soit une araignée agressive dotée de crochets plus puissants que la variété normale des araignées", a-t-il indiqué à l'AFP. Plusieurs araignées ont été envoyées hors de l'Assam pour être identifiées par des arachnologistes. Source
  6. Elle est de Drummondville. Tu me feras signe à ton retour pour les coordonnées!
  7. Lancieux : un serpent capturé dans un appartement! Mardi soir, un reptile a été capturé, grâce au sang-froid d’un voisin, chez Tiphaine Beaumanoir, rue du Fredy, à Lancieux. Il a été récupéré par les pompiers de Saint-Briac. Un grand soulagement pour les occupants des lieux, depuis la capture de ce serpent, de soixante-dix centimètres de long, arrivé au premier étage, dans leur appartement. Son espèce est inconnue. Source
  8. Indonésie: Deux attaques de crocodile mortelles LAMPUNG, Indonésie – Deux attaques de crocrodile ont coûté la vie à deux Indonésiens dans la même rivière en moins de deux mois, a annoncé mercredi le responsable de l’agence de conservation locale. M. Suprianto a révélé qu’un crocodile marin s’en était pris à un jeune homme de 20 ans qui se baignait mardi dans une rivière sur l’île de Sumatra. Il a ajouté qu’un homme de 35 ans avait été tué le mois dernier à cet endroit et emporté par un crocodile. Ses restes avaient été découverts quatre jours plus tard à environ 3 km du lieu où il avait été attaqué. Les deux incidents se sont produits dans le district de Tulang Bawang dans la province de Lampung. M. Suprianto a indiqué mercredi que son bureau n’avait pas plus de détails au sujet de l’attaque survenue mardi. Aucun crocodile n’a été capturé et les autorités n’étaient pas en mesure de confirmer si c’était le même animal qui avait tué les deux victimes. Source
  9. Une vipère trouvée en pleine ville - Hennebont Les pompiers d'Hennebont ont été alertés hier, par des témoins qui ont repéré une vipère dans le centre-ville. Le serpent, qui n'a blessé personne, a été récupéré. Classée espèce protégée, la vipère a ensuite été relâchée dans la nature loin des habitations. Source
  10. Nouveaux animaux de compagnie : risques à long terme ? La "nacomania" commence à nous toucher, comme cela se faisait à une certaine époque aux USA et en France métropolitaine. Cependant, depuis les ravages constatés par les reptiles dans les marécages de Californie, et du crapaud géant dans les étangs de métropole, certains commencent à faire machine arrière... Mais le plus grave, d’après certains spécialistes dont des herpétologues (spécialistes de serpent) et d’autres scientifiques, cette "nacomania" ne serait pas sans risques pour la transmission de certaines maladies virales à haut risque, et pourrait être à court ou à long terme la cause indirecte de risques épidémiologiques graves. Il faudrait rappeler que la plupart de ces charmantes bestioles (reptiles, oiseaux, et autres furets) viennent de pays fortement contaminés, et que cela pourrait devenir dangereux pour l’avenir. Sans tomber dans la psychose, en espérant que les services de contrôle soient extrêmement vigilants pour l’importation de ces animaux, il ne faut pas oublier que des maladies extrêmement graves comme la dengue hémorragique se trouvent déjà dans les îles avoisinantes et que les possibilités des voyages vers les pays lointains ne vont pas arranger les choses. Quand aux serpents jetés dans la nature (dangereux ou pas), cela finira par poser problèmes aux espèces endémiques, et peut être aussi à l’homme... En espérant que le bon sens finira par triompher sur des mouvements de mode Maier, Sainte-Clotilde Source
  11. Aux pays des tortues marines ANIMAUX - La Guyane et la Guadeloupe sont des départements privilégiés pour observer les tortues marines. Des associations de protection de l'environnement oeuvrent tout au long de l'année pour les protéger. En tant que touriste, quelques recommandations faciles à respecter vous permettront également de participer à leur conservation... Les tortues marines viennent pondre d’avril à juillet, sur les plages de Guadeloupe et de Guyane. Quelques recommandations doivent être observées pour le bien-être de l’animal: ne pas éclairer sa tête, ni utiliser le flash des appareils photo, au risque de le désorienter; éviter de se placer dans son champ de vision; rester à une distance de plusieurs mètres; ne pas le toucher; éviter les cris et autres mouvements brusques. Sur place, renseignez-vous auprès des associations de protection de l’environnement pour connaître le programme des observations guidées de tortues marines. N’hésitez pas à contacter le Réseau Tortues Marines de Guadeloupe ou l’association Kwata, en Guyane. Y aller! Plusieurs compagnies aériennes assurent des vols quotidiens depuis Paris vers la Guadeloupe ou la Guyane. Le prix des billets peut varier de 400 à 1.000€, selon la destination et la période de visite. Il est également possible de voyager entre ces deux départements pour environ 500€. Pour les formalités de douane, votre carte d’identité suffit. Mais, attention, en Guyane, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire. Vous trouverez des informations sur les possibilités d’hébergement et de circuits organisés sur les sites des offices de tourisme de Guadeloupe et de Guyane. www.lesilesdeguadeloupe.com et www.tourisme-guyane.com A Monaco aussi Le Musée océanographique de Monaco a inauguré le mois dernier un «Île aux Tortues». Cet espace aménagé de 600 m2 est dédié à la découverte et la protection des tortues de mer comme de terre. Sept tortues de terre sillonnées en provenance du Mali, deux mâles et cinq femelles pesant jusqu’à 20kg, sont les nouveaux hôtes du Musée océanographique de Monaco. «Cet animal millénaire aujourd’hui menacé, est le symbole fort que notre planète est un tout et que ce tout est essentiel et interconnecté», explique Robert Calcagno, Directeur général de l’Institut océanographique. Le 04 juin prochain, le Musée océanographique de Monaco organise à Yeosu, ville portuaire de Corée du Sud, la troisième édition de la Monaco Blue Initiative sur la création d’aires marines protégées. Leur importance pour la conservation de la biodiversité et le développement économique seront discutés à cette occasion. Les délégations d’une vingtaine de pays seront présentes, ainsi des institutions comme l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Census of Marine Life, l’Agence des Aires Marines Protégées, le Centre pour les Initiatives Durables Regionales, la Commission Mondiale pour les Aires Protégées (WCPA), ou encore le WWF pour le Triangle corallien. Protéger les tortues marines: lentement mais sûrement Source
  12. Un reptile de 40 centimètres découvert à Laval Un pogona, espèce de gros lézard, a été découvert, vendredi après-midi, au bord de l’eau, à la Plaine d’aventure, à Laval. Si l’animal, d’une quarantaine de centimètres, n’est pas dangereux pour l’homme, il peut néanmoins mordre. Les pompiers, qui l’ont récupéré vers 15 h 20, en quelques minutes, ont donc préféré utiliser une paire de pinces. Le pogona a été transporté à la SPA de Laval, avant d’être récupéré, une heure plus tard, par le refuge pour animaux de l’Arche, à Château-Gontier. « On n’est pas habitué à capturer ce genre d’animal, confiaient les pompiers, même s’il fait aujourd’hui partie des nouveaux animaux de compagnie. » À la SPA de Laval, c’est même la première fois qu’un tel lézard était apporté. Le pogona, qui s’achète en animalerie, a « vraisemblablement été abandonné par son propriétaire », estime Jean-Bernard, responsable de la SPA lavalloise. Source
  13. AIE CONFIANCE – Mordu par un serpent à sonnettes, un pasteur meurt en plein service Mark "Mack" Wolford, un pasteur pentecôtiste de 44 ans, était bien connu de ses fidèles, en Virginie, pour ses services religieux très... vivants. En effet, il avait pour habitude de porter des serpents dangereux pour témoigner de sa foi. Mais lors de sa dernière cérémonie, il a été mordu par un serpent à sonnettes qu'il possédait depuis des années. Il est mort sur le coup, de la même manière que son père, en 1983, peut-on lire sur Yahoo! News. Lors d'une cérémonie en extérieur, pendant laquelle des serpents circulaient librement entre les membres de son Eglise, M. Wolford a été mordu à la cuisse par un serpent à sonnettes jaune, alors qu'il se tenait assis à côté de lui sur le sol. La cérémonie a été aussitôt arrêtée, puis le pasteur a été porté chez lui pour se faire soigner. Mais le poison l'a tué un peu plus tard, quand il était à l'hôpital. Jusque-là, il avait déjà été mordu trois fois, mais il n'avait jamais demandé d'aide médicale, car il considérait ses blessures comme la preuve ultime de sa foi. Un témoin de la scène, Lauren Pond, photographe, évoque le souvenir de M. Wolford : "Il m'a aidé à comprendre ce qu'était la foi, au lieu de seulement la décrire, déclare-t-il. Il était l'un des pasteurs les plus ouverts que je connaissais. C'était un ami et un professeur." Source
  14. Presque disparue en France, une espèce de crapaud survit en Creuse Si le printemps est, dit-on, la saison des amours, c'est aussi la saison des anoures, ces amphibiens dépourvus de queue que l'on connaît davantage sous les noms de grenouilles et crapauds. Ces derniers, bien que dotés d'une apparence peu ragoûtante du moins à nos yeux humains, n'en sont pas moins d'utiles auxiliaires du jardin en détruisant nombre d'insectes et de limaces. D'ailleurs, tous les crapauds, au sens large et à l'exception des espèces introduites par l'homme et devenues invasives, sont des espèces menacées et protégées dans de nombreux pays. Le « sonneur à ventre jaune » ou Simou fait l'objet d'une attention particulière de la part du Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin : il a en effet presque totalement disparu de France mais se retrouve encore sur notre territoire, en particulier du côté du Pays des 3 Lacs. Il affectionne les zones humides, petites mares, flaques, ornières, est facile à reconnaître mais difficile à repérer car si son ventre est d'un magnifique jaune marqué de noir, son dos est brun couleur terre, ce qui le rend discret. Les jardiniers, promeneurs à pieds et à vélo peuvent donc le repérer, le reconnaître et le protéger ainsi que son environnement et sont invités à prendre contact avec l'association si jamais ils ont la chance de l'apercevoir. Pratique. Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin, 11 rue Jauvion, 87100 Limoges, 05.55.32.43.73. http:\\www.gmhl.asso.fr Source
  15. Une étude démontre la capacité de mâcher d'un reptile éteint Des chercheurs au Royaume-Uni ont découvert que le tuatara de Nouvelle-Zélande (ou communément appelé sphénodon) a une façon de mastiquer ses aliments en utilisant un mouvement de cisaillement comme on utilise un couteau à steak. Les résultats de l'étude, présentés dans la revue The Anatomical Record, permettraient de mieux comprendre comment cette créature à évolué au cours de plus de 200 millions d'années, remettant en question la théorie qu'il existe un lien entre la capacité de mastication complexe du reptile et son métabolisme élevé. Il n'existe aucun autre animal capable de mastiquer comme le sphénodon. Des scientifiques de l'University College London et de l'université de Hull ont utilisé un modèle informatique performant pour démontrer sa capacité de mastication. Le Dr Neil Curtis de l'université de Hull, l'un des auteurs de l'étude, explique que le modèle virtuel a permis à l'équipe de développer le modèle musculosquelettique du crâne le plus détaillé possible. «Cela nous a permis d'étudier les mouvements dans le crâne qui seraient impossibles à suivre dans un animal vivant sans recourir aux rayons X, ce qui n'est pas une option pour une espèce protégée comme le sphénodon.» Le sphénodon est l'unique survivant d'un groupe de reptiles présent à l'ère des dinosaures. À l'heure actuelle, le sphénodon vit dans 35 îles à proximité des côtes de Nouvelle-Zélande. Arrivé jusqu'au continent ces dernières années, la créature survit en mangeant des coléoptères, des criquets, des araignées, de petits lézards et les oiseaux marins. Les chercheurs ont observé que la mâchoire inférieure du reptile se referme entre une double rangée de dents supérieures lorsque l'animal mâche. Selon les chercheurs, la mâchoire inférieure glisse légèrement en avant de quelques millimètres pour couper les aliments entre les dents acérées quand la bouche est fermée. «Certains reptiles, comme les serpents, sont capables d'avaler leur nourriture en un seul morceau, mais beaucoup d'autres doivent mâcher leurs aliments pour les déchiqueter», explique l'auteur principal, le Dr Marc Jones du département de recherche de biologie développementale et de la cellule de l'université londonienne. «Le sphénodon cisaille les aliments, comme un couteau à steak. Les mammifères pratiquent une forme complexe de mastication, ainsi, cette dernière a été associée à un métabolisme élevé. Toutefois, le sphénodon mâche également ses aliments selon une méthode complexe, mais son métabolisme n'est pas plus élevé que celui d'autres reptiles aux capacités d'alimentation moins développées», commente-t-il. «Ainsi, la relation entre la mastication des aliments et un métabolisme élevé a probablement été exagérée». Le mouvement en avant des mâchoires entraîne une légère rotation des mâchoires le long de leur axe, en raison de la forme de la jointure des deux mâchoires. Ainsi, le mouvement de cisaillement a un effet plus appuyé. Il a également été déterminé que les mâchoires inférieures gauches et droites ne sont pas collées ensemble, comme c'est le cas chez l'homme. Les travaux des chercheurs ont identifié comment la spécialisation du mécanisme d'alimentation semble permettre au reptile d'avoir une alimentation variée. «Les mâchoires tranchantes du sphénodon lui permettent de manger une variété de proie dont les coléoptères, les araignées, les criquets et petits lézards», commente le Dr Jones. «Plusieurs rapports parlent d'oiseaux de mer retrouvés décapités suite à des attaques de sphénodons. Bien que ce type de mastication est rare de nos jours, des fossiles d'Europe et du Mexique nous montrent qu'à l'époque des dinosaures (il y a plus de 160 millions d'années), certains fossiles apparentés au sphénodon utilisaient la même technique de mastication et que celle-ci était beaucoup plus répandue qu'à l'heure actuelle.» Pour de plus amples informations, consulter: University College London: http://www.ucl.ac.uk/ Pour voir la vidéo décrivant les travaux de recherche, cliquer: ici The Anatomical Record: http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1002/ISSN1932-8494;jsessionid=9E2F8399E869DAFB49DF110DC52ED32D.d04t01 Catégorie: Divers Source des informations: The Anatomical Record Référence du Document: Jones, M. et al., 'Shearing mechanics and the influence of a flexible symphysis during oral food processing in Sphenodon (Lepidosauria: Rhynchocephalia)', The Anatomical Record, publié le 29 mai 2012. Codes de Classification de l'Index des Sujets: Coordination, coopération; Sciences du vivant; Technologie des matériaux; Recherche scientifique; Autres technologies RCN: 34671 Source
  16. Orne. Un python s’échappe de son vivarium à Vimoutiers La police municipale de Vimoutiers, dans le nord de l’Orne, n’a toujours pas localisé un python échappé de son vivarium il y a une semaine dans le quartier HLM Francois-Mitterrand. Le serpent aurait été vu à plusieurs reprises le week-end dernier près des containers à poubelles de ces immeubles. On ignore s’il est toujours en vie. Pas venimeux « D’après les dires des personnes qui l’ont aperçu, le python ferait entre 1 m et 1,50 m, souligne Steve Houssaye, policier municipal. L’animal ne présente aucun danger pour la population, il n’est pas venimeux. » Le policier municipal reconnaît que la situation n’est pas banale. « J’ai déjà eu affaire à des moutons, à des vaches, mais jamais à un python. C’est une première. » Si vous avez vu le python, vous pouvez prévenir la mairie au 02 33 39 80 60 ou la gendarmerie au 02 33 12 23 30 . Source
  17. Voici les photos de mini grenouilles
  18. La première petite grenouille est apparu aujourd'hui! Des photos sont promis pour demain!
  19. La grenouille autour de 38 minutes m'a complètement fasciné personnellement!
  20. Les animaux à sang froid - Les rois de la métamorphose David Attenborough
  21. Saint-Papoul. Une approche éducative des serpents Affluence conséquente pour le « Reptiles Show » à la salle occitane avec une majorité d'enfants. Dieter Zorn a présenté chaque fois les caractéristiques et les particularités de chaque animal. De la mygale au python de 6 mètres en passant par le scorpion, chacun a pu se familiariser sur leur physiologie. Ce spectacle fascinant a permis aux plus téméraires de toucher et même porter des animaux qui généralement provoque une répulsion. À signaler que ce sont des jeunes filles qui ont été les premières à se proposer. Par la suite, ils ont été nombreux à vaincre leur appréhension. Merci à Dieter et à Uschi Kallus pour ses commentaires aussi précis que détaillés tout au long de la présentation. Nul doute que tous les présents auront une autre approche et une autre analyse du monde des reptiles, mal-aimés peut-être surtout par méconnaissance. Possibilité de voir le « Reptiles Show », à Labastide-d'Anjou le 17 juin. Source
  22. La tortue verte, nouvel aliment du jaguar Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme: le jaguar, espèce protégée, attaque la tortue verte, autre espèce protégée. Et si la mangouste bat le cobra et que Rocky Balboa, le jaguar bat la tortue. Le Costa Rica tient à sa biodiversité, au moins comme argument commercial et politique. 27% du territoire est protégé (oui, bon, c'est plus facile quand on met des bouts de mer dedans). Mais l'effort de préservation rencontre parfois des obstacles. Malgré les campagnes de protection des tortues marines, la consommation de leurs oeufs reste une pratique courante, il paraît qu'on en trouve facilement dans les rues de la capitale San José, il faudra que je regarde mieux la prochaine fois. La mise à sac des nids de tortues continue donc, et les bénévoles des nombreuses missions de préservation - souvent de jeunes volontaires étrangers, au demeurant - parfois pris à partie par des individus aux arguments convaincants type AK-47, comme par exemple à Limón en avril dernier. Mais si les populations sont friandes d'oeufs, le jaguar préfère la tortue adulte, avec un tropisme positif pour la tortue verte, qu'il attrape lorsqu'elle se hisse sur une plage pour pondre, et dont il mange la tête et les pattes, faute d'atteindre le reste du corps, avouez que la nature est mal faite (parce que du coup, il doit en attraper plus pour se rassasier, sans compter que le reste se perd. Tsss.) Dans le parc national de Tortuguero, au nord-est du pays (voyez-vous le gros carré vert foncé sur la mer, en dessous de l'espace vert fluo? C'est là), les scientifiques ont recensé 667 attaques de jaguars sur des tortues au cours des dernières années (trois je suppose, puisqu'ils établissent une moyenne à deux cents attaques/an). Des attaques similaires ont été observées sur les côtes pacifiques du pays, ainsi qu'en Amérique du Sud, au Surinam, en Guyane française et en Guyane ex-britannique. Pour le chercheur britannique (aussi, mais pas de rapport) Verissimo, qui a étudié le phénomène, ce comportement est la marque d'un déséquilibre de l'écosystème. Le jaguar pourraît être progressivement "chassé" vers les côtes par les activités humaines dans les terres, ou ne plus trouver ses proies habituelles (cerfs et pécaris) qui font l'objet de braconnage. Sacré casse-tête en tout cas, je serais curieuse d'observer la rencontre entre des protecteurs du jaguar et des protecteurs de la tortue verte. Source
  23. Les animaux à sang froid - Les rois de l'adaptation Avec David Attenborough
  24. C'est quand même différent du barbu. Ça se rapproche plus de l'Uromastyx selon moi mais en moins large.
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