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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Le lézard des sables, celui qui roule des mécaniques Lorsqu'est venu le temps des amours, les lézards de sables font preuve d'un comportement de séduction assez étonnant. La femelle s'approche et dandine ses pattes arrière dans une posture étrange, un peu comme une danse du ventre destinée à séduire son compagnon. Malgré son côté "aguicheuse", elle ne se laisse pas faire pour autant. Lors de l'accouplement, il arrive même que le mâle soit obligé de la maintenir en la mordant... Une vraie relation amour-haine ! Source
  2. Un lézard survit des milliers de km en soute et à un lave-linge Un petit lézard du Cap Vert a survécu à 6 heures de froid glacial dans une soute d'avion, puis à 30 minutes de lavage dans un lave-linge. On lui a donné un petit nom : Larry. On pense qu'il s'est glissé en passager clandestin dans la valise d'une touriste alors qu'elle retournait chez elle, dans le Somerset, après deux semaines sur la côte Ouest de l'Afrique. Elle a lavé ses affaires en arrivant et a retrouvé le corps inanimé du lézard. Après une séance de réanimation digne de "Mary à tout prix", l'animal est revenu depuis l'autre rive du Styx. Il fait quinze cm. La dame l'a confié à un zoo. Source
  3. Gorilles et autres mammifères vont bénéficier d'un soutien accru de l'UICN GENEVE (AFP) - Gorilles et autres mammifères figurent parmi les bénéficiaires de 23 projets de conservation d'espèces sauvages avec un budget total de 3,3 millions de dollars (2,4 millions d'euros) de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Un grand nombre d’espèces menacées, parmi lesquelles des gorilles, des cacatoès et des grenouilles, vont ainsi bénéficier de l’aide du fonds mondial de conservation SOS (Sauvons nos espèces), mis en place par l’UICN, la Banque mondiale et le FEM (Fonds pour l’environnement mondial), a indiqué l'UICN, basée en Suisse. Les mammifères, dont les gorilles, les tigres, les éléphants et les rhinocéros, représentent la plus grande partie du portefeuille de projets de SOS: comme les programmes de conservation du Gorille de la rivière Cross et du Rhinocéros noir, en Afrique, ainsi que la Panthère des neiges, au Pakistan. Mais les mammifères ne sont nullement les seules espèces menacées. Parmi les 23 premiers projets sélectionnés par SOS figurent aussi des projets de protection d’espèces d’oiseaux et d’amphibiens, comme le Bécasseau spatule, en Asie, selon un communiqué de l'UICN. SOS entend également soutenir un projet visant à réintroduire le Cacatoès des Philippines et une initiative de préservation de la Mantelle dorée, une petite grenouille de Madagascar. "La perte d’espèces sauvages animales et végétales est une véritable menace pour le bien-être humain, le développement durable et la réduction de la pauvreté", a souligné le directeur adjoint du Programme mondial des espèces de l’UICN et directeur de SOS, Jean-Christophe Vié, cité dans le communiqué. "En mettant en oeuvre des actions de conservation sur le terrain, les projets sélectionnés par SOS aident à protéger des habitats entiers, dont dépendent des populations humaines aussi bien que la vie sauvage", a-t-il expliqué. En octobre 2010, au moment de sa création, le fonds SOS a été doté de 10 millions de dollars, pour protéger les espèces menacées et leurs habitats. 2012 AFP Source
  4. STRASBOURG - Un corridor écolo pour le crapaud Afin de « préserver la biodiversité », la ministre de l'Écologie, Nathalie Koscusko-Morizet, a annoncé, hier, l'attribution globale de 10 millions d'euros à 62 projets. Deux concernent la région. L'un vise à aménager une zone humide de démonstration en traitement de surverses par temps de pluie à Muttersholtz, l'autre à réaliser un corridor écologique entre Strasbourg et Ostwald pour protéger le crapaud vert. Pour ce faire, le cours d'eau de l'Ostwaldergraben sera restauré sur 600 m et légérement modifié, des mares seront créées.P. W. Source
  5. Porto Rico veut se débarrasser de ses iguanes Afin de mettre un terme à l’invasion des iguanes sur l’île, les autorités portoricaines envisagent de les abattre et de revendre leur viande aux Etats-Unis. Si la plupart des iguanes sont menacés en Amérique Latine, ils proliférent à Porto Rico. A tel point que leur population, de l’ordre de quatre millions d’individus, dépasse même celle des êtres humains ! Une situation qui ne devrait toutefois plus durer bien longtemps au vu des projets des pouvoirs publics… « C’est un grand problème, auquel nous devons nous attaquer », a ainsi déclaré vendredi dernier Daniel Galan Kercado, secrétaire au Département des Ressources Naturelles, en évoquant l’invasion des reptiles. Car ce qui constitue une attraction pour les touristes est le plus souvent perçu comme une contrainte par les résidents de l’île, quand bien même ce sont les Portoricains qui ont introduit les iguanes dans le pays. Alors qu’il existe depuis toujours une espèce endémique à l’Isla Mona, l’invasion des iguanes sur l’île principale de Porto-Rico a en effet commencé dans les années 1970, lorsque des particuliers ayant pris ces lézards exotiques comme animaux domestiques les ont ensuite relâchés dans la nature après qu’ils soient devenus trop gros. Car un iguane est loin d’être un petit lézard et peut mesurer jusqu’à 1m80… Aujourd’hui, donc, les iguanes de Porto Rico sont accusés pêle-mêle de détruire les fondations en se terrant sous les immeubles, de provoquer des coupures d’électricité en faisant leurs nids près des centrales ou encore d’envahir les aéroports. Il y a quelques années, ils étaient du reste tellement nombreux à prendre des bains de soleil sur les pistes que certains pilotes ont dû se résoudre à dérouter leur appareil… Actuellement, près de 60 000 euros sont dépensés chaque année pour chasser les iguanes dans le seul aéroport international de Luis Munoz Marin, à San Juan. « Ils nous coûtent cher, très cher », constate Daniel Galan Kercado. La viande d’iguane se revendrait 10 euros le kilo Ce n’est pas la première fois que le gouvernement portoricain tente de s’attaquer au problème. Las ! Malgré l’interdiction des importations d’iguanes en 2004, leur population n’a cessé de croître. C’est qu’en plus d’avoir une espérance de vie longue d’une vingtaine d’années, cette espèce de reptiles se reproduit rapidement et n’a que très peu de prédateurs. Si ce n’est l’Homme donc, qui pense aujourd’hui avoir trouvé un bon moyen de se débarrasser de ce « nuisible », qui plus est en améliorant sa situation économique (NDLR: Porto Rico subit en effet une récession depuis cinq ans). Le projet du Département des Ressources Naturelles consiste ainsi à entraîner des volontaires à capturer les iguanes vivants pour ensuite les diriger vers un abattoir et finalement revendre leur viande aux Etats-Unis moyennant dix euros le kilogramme, sachant que la demande y est de plus en plus forte en raison de l’augmentation du nombre de ressortissants hispanophones et asiatiques. « C’est bien plus que le poulet », remarque Daniel Galan Kercado, selon lequel la viande d’iguane à « un excellent potentiel économique ». Ce projet est néanmoins loin d’être soutenu par tous. Javier Laureano, qui dirige un programme de conservation dans l’estuaire de la Baie de San Juan, considère par exemple que les Portoricains maltraitent déjà suffisamment les iguanes en les brûlant, en les rouant de coups, ou en leur roulant dessus avec leur voiture. Pour lui, traquer cette espèce reviendrait à franchir la ligne jaune. « Des mesures doivent être prises pour diminuer leur population, mais nous ne devrions pas transformer le problème des iguanes en une véritable chasse aux sorcières », estime-t-il. Il semblerait que le gouvernement voit les choses différemment. Source
  6. Une araignée mutante inquiète les Etats-Unis Une enquête a été ouverte par des scientifiques américains après qu'une étrange toile d'araignée a été découverte au beau mileu de déchets nucléaires. Pour ces chercheurs, la crainte principale est celle d'une araignée mutante qui se serait transformée à la suite de son exposition à l'uranium. Un scénario très similaire à celui de la bande dessinée Spider-Man. Cette découverte inquiétante a été faite le mois dernier sur le site de Savannah River en Caroline du Sud, dans une usine de traitements de déchets nucléaires. Une étrange toile blanche a été aperçue par les employés, inquiets. Il s'agissait, en effet, d'une matière encore jamais vue auparavant. Des experts du Savannah River National Laboratory ont immédiatement ouvert une enquête sur ce drôle de phénomène. Les scientifiques ont recueilli un petit échantillon et l'ont étudié. Et le résultat les a ébahis. Selon le rapport déposé par le Bureau fédéral de la sécurité des centrales nucléaires, il pourrait s'agir d'une véritable toile d'araignée. Pour ces scientifiques, la crainte de voir une araignée mutante transformée par les radiations est donc une possibilité à envisager. "Comme nous le savons la vie évolue dans des endroits inhabituels", explique Osman Kemal Kadirolu, un ancien professeur de génie nucléaire à l'Université d'Istanbul. "Bien que je suis sûr que l'on n'aura pas des monstres comme ceux que l'on peut voir dans les films d'horreur japonais". (CB) 07/02/12 10h55 Source
  7. Une nouvelle espèce de grenouille qui chante comme un oiseau! Si vous randonnez dans les forêts d’haute altitude du Nord du Vietnam et que vous entendez un chant d’oiseau, vous allez sans doute vouloir inspecter les arbres à la recherche de grenouilles. Oui, vous avez bien lu : de grenouilles. Une nouvelle espèce de grenouille arboricole, à laquelle les chercheurs attribuent un cri extraordinairement complexe ressemblant plus à celui d’un oiseau, vient d’être découverte au Vietnam. Découverte dans la réserve naturelle de Pu Hoat, la nouvelle espèce, nommée « grenouille Quang » (Gracixalus Quangi), vit dans les forêts entre 600 et 1300 mètres d’altitude (environ 2,000 à 4,265 pieds). "La grenouille Quang [...] a une gamme vocale extrêmement étendue —en d’autres mots, elle ne se contente pas de répéter le même cri indéfiniment, mais elle possède une multitude de cris différents. À dire vrai, parmi ceux que j’ai enregistrés, il n’y avait pas deux cris semblables, chaque grenouille mélangeant cliquetis, sifflements, et pépiements dans un ordre aléatoire ! C'est le cri de grenouille le plus varié que j’ai jamais entendu, et il ressemble plus à un chant d’oiseau qu’à un croassement [cliquez ici pour écouter le cri]," affirme Jodi Rowley, principale auteur en collaboration avec l’Australian Museum de Sydney, à mongabay.com. Rowley dit que, contrairement à la grenouille Quang, la majorité des autres espèces reste bloquée sur une seule note pour attirer les femelles. "Le cri [de la plupart des mâles] pour attirer les femelles est répétitif (les familiers "croâ, croâ, croâ" et "pii, pii, pii", par exemple). Même si chaque espèce a son propre cri (cela évite que les femelles soient attirées par la mauvaise !), la plupart ne sont, pour parler grossièrement, que seul et même type, que les mâles répètent jusqu’à temps qu’ils aient la femelle. La grenouille Quang appartient à la famille des rhacophoridae, qui comprend actuellement plus de 300 espèces. Certaines d’entre elles ont aussi évoluées vers un mode communication plus élaboré, même si aucun n’est aussi complexe. Les chercheurs sont indécis sur la raison qui pousse cette grenouille à émettre tant de sons. "Même si à ce stade ce ne sont que des suppositions, certaines parties du cri (les clics par exemple) paraissent servir à communiquer avec les autres mâles (par exemple « allez-vous en ») et d’autres,( comme les sifflements) à spécialement attirer les femelles" explique Rowley. " Il semble cohérent d’affirmer que cette espèce est territoriale, puisqu’elle pond ses œufs aux extrémités des feuilles surplombant les eaux peu profondes, et qu’il n’y a autour que peu de feuilles adéquates ». Rowley dit qu’ils ne savent pas pour l’instant si cette espèce est menacée ou non. "C’est le cas d’un grand nombre de grenouilles du Sud Est asiatique, qui restent regroupées sous l’appellation « Manque de données » sur la Liste Rouge de l’UICN, plutôt que sur celles de Vulnérable, En Danger, etc…La nouvelle espèce fut découverte dans une aire reculée et protégée ; par conséquent, on peut la croire sauve pour le moment, tout du moins à cet endroit. Nous pensons cependant qu’on peut la retrouver dans une aire plus large, mais sa juste répartition ne pourra nous être révélée que lors de recensements futurs. » Rowley a participé à la découverte de dix nouvelles espèces d’amphibiens en Asie du Sud Est au cours des dernières années, mais dit ne pas pouvoir choisir de favorite. Elle ajoute néanmoins que « pour certaines raisons, elle adore ces petites grenouilles marrons qui vivent dans les litières forestières, et dont le cri ressemble à celui des criquets (grenouilles de la famille des Leptolalax). Globalement, tous les amphibiens font face à l’extinction. On pense qu’au moins 120 espèces d’amphibiens se sont éteintes ces 30 dernières années, alors que l’UICN considère que 41% des 7000 espèces mondiales sont menacées d’extinction. La déforestation, la diminution des zones humides, la pollution, la surexploitation, le trafic animalier, et les changements climatiques ont mis ces sensibles créatures à rude épreuve, ce qui a mené de nombreux écologistes à les qualifier de « canaris dans une mine à charbon » en raison de leur capacité à attirer l’attention sur la dégradation de l’environnement… De plus, une maladie fongique mortelle appelée chytridiomycosis a anéanti des espèces entières, et ce même dans des environnements stérilisés. À la frontière du Laos, la réserve naturelle de Pu Hoat fut il y a un temps l’habitat des tigres d’Indochine (Panthera tigris corbetti), des éléphants d’Asie (Elephas maximus), et du saola, découvert tout juste récemment (Pseudoryx nghtinhensis) Néanmoins, on pense désormais que ces trois espèces y sont éteintes. La forêt reste tout de même l’habitat du bœuf sauvage, le gaur (Bos gaurus), inscrit comme espèce vulnérable dans la liste rouge du UICN; celle du macaque d’Assam (Macaca assamensis) désigné comme Espèce quasi-menacée; ainsi que celle de la seule population de conifère du Vietnam, Cunninghamia konishii, désigné lui aussi comme vulnérable. C’est aussi la maison d’espèces discutées de muntjac – un type de petit chevreuil asiatique. Un recensement des oiseaux de basse altitude dans les années 1990 dénombra 142 espèces. Même si la forêt est actuellement protégée, elle n’a pas encore gagné le plein statut de Réserve naturelle. Source
  8. Un collectionneur clandestin de serpents, trahi par son témoignage TV Même anonyme et flouté, passer à la télévision n'est pas anodin. Un habitant de la Drôme vu sur TF1 avec ses serpents interdits l'a appris à ses dépens. L'affaire est passée relativement inaperçue : jeudi, un collectionneur de serpents dont l'importation est interdite en France, a été interpellé à son domicile de Pierrelatte, dans la Drôme. Ceux qui ont vu l'émission 7 à 8, dimanche dernier sur TF1, s'en souviendront sans doute, dans l'un des reportages on a pu suivre le petit shopping d'un individu avide de sensations fortes qui, en toute connaissance de cause, se procurait deux spécimens de reptiles particulièrement dangereux. Ce Pierrelattin de 43 ans a témoigné sous un nom d'emprunt, le visage flouté, mais il n'a pas fallu bien longtemps à quelques-uns de ses voisins pour reconnaître les lieux et alerter la gendarmerie qui a ouvert une enquête, de même que l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "Le tournage a révélé des choses qui ont mis la puce à l'oreille aux riverains, inquiets, et grâce à cela nous avons pu identifier le lieu de résidence de ce charmeur de serpents", a dit à l'AFP le procureur de la République à Valence, Antoine Paganelli. Preuve pour ceux qui en auraient douté que le reportage était authentique, au domicile de l'imprudent, les gendarmes venus l'interpeller jeudi soir ont trouvé, comme dit à la télé, une vipère du Gabon et un Black Mamba ou Mamba noir, un serpent "dont le venin peut tuer extrêmement rapidement", a précisé le magistrat. Placé en garde à vue, le collectionneur fanfaron a été relâché le soir même, mais il n'est pas tiré d'affaire loin de là. Il est poursuivi pour "ouverture et exploitation non-autorisée d'un établissement ou élevage". "Il va maintenant y avoir un volet douanier à cette affaire, car l'équipe de journalistes qui le suit dans le reportage l'accompagne en Allemagne, où il va chercher les reptiles", a en outre indiqué le parquet de Valence. Pour ces faits, l'éleveur clandestin encourt une peine d'un an de prison et une amende de 15.000 euros. Quant aux habitants de Pierrelatte, ils peuvent dormir tranquilles. La vipère du Gabon et le mamba noir, deux espères menacées d'extinction et à ce titre protégées par la Convention de Washington sur le commerce international de la faune et de la flore sauvage, lui ont bien sûr été retirés et ont été pris en charge par l'ONCFS. Source
  9. Chelonoidis elephantopus : une espèce de tortue qui pourrait bien toujours exister Parmi les différentes espèces de tortues géantes des Galápagos, figurait la Chelonoidis Elephantopus. Malheureusement, cette espèce se serait éteinte il y a 150 ans à cause de la surpêche. Cependant, il semblerait que la Chelonoidis Elephantopus soit encore comptée dans l’ensemble des êtres vivants de notre planète. Des scientifiques affirment que cette espèce de tortues géantes existerait encore, et apportent des preuves à cette affirmation. Toute la lumière sur cette incroyable histoire doit être faite afin qu’on soit certain ou pas de la présence actuelle de cette espèce animale sur la terre. L’histoire de la Chelonoidis Elephantopus, il y a 150 ans Avant de parler des preuves sur lesquelles s’appuient les scientifiques pour affirmer l’existence de la tortue Chelonoidis Elephantopus, il serait judicieux de commencer par son histoire. Les îles Galápagos ont été découvertes en 1535 par des explorateurs espagnols en provenance du Panama. A cette époque, on estimait la population de tortues géantes à environ 250 000 spécimens, toute espèce confondue. L’identification de la Chelonoidis Elephantopus a été faite en 1835 par Charles Darwin. Le célèbre naturaliste a découvert cette tortue sur l’île Floreana, à une dizaine de kilomètres des côtes équatoriennes. Son appellation est latine, et le terme Elephantopus rappelle la ressemblance des pattes de cette tortue à celles d’un éléphant. Un spécimen pouvait peser jusqu’à 400 kg, avec une taille avoisinant les 2 mètres. Cette tortue peut vivre sur terre pendant plus de 100 ans et passer plusieurs mois sans boire ni manger. On pense que leur extinction présumée est du au fait que les baleiniers utilisaient leur chair pour nourrir les marins pendant leurs campagnes de pêche (à la baleine), ils venaient s’approvisionner en tortues sur les îles Galapagos. Aujourd’hui, on a du mal à croire que cette espèce pourrait encore exister. Les scientifiques qui le soutiennent expliquent aussi que c’est sur une île des Galápagos, distante de 300 kilomètres de Floreana, que se trouvent les traces de la Chelonoidis Elephantopus. Cela dit, on se demande comment une espèce très calme et lente, qui ne nager qu’occasionnellement aurait pu parcourir 300 kilomètres dans l’océan Pacifique et aller s’installer ailleurs ? Mais malgré cette interrogation et les doutes qui pourraient subsister, les scientifiques sont formels sur l’actuelle existence de la Chelonoidis Elephantopus, et ont des preuves indiscutables. La preuve de l’existence de ces tortues aujourd’hui Les généticiens de l’Université de Yale ont mené des investigations et des analyses rigoureuses avant d’aboutir à la conclusion de l’existence de la tortue Chelonoidis Elephantopus. Ils sont allés faire des observations sur 7 000 tortues vivant sur l’île Isabela, la plus grande des Galápagos. Ces tortues sont des Chelonoidis Becki, une espèce bien différente de l’autre. Ces généticiens ont procédé par des prélèvements de sang sur 2 000 spécimens et ont fait une analyse de leur génome. Ils ont constaté que 84 de ces tortues avaient des séquences génétiques de la Chelonoidis Elephantopus. Selon les chercheurs, la présence de l’ADN de la Chelonoidis Elephantopus dans le génome de ces 84 tortues montre qu’ils en sont des descendants hybrides. En d’autres termes, un des parents de chacun de ces 84 tortues est de l’espèce prétendue éteinte il y a 150 ans. Même si on a la preuve scientifique, il reste aux chercheurs de trouver ces spécimens de la Chelonoidis Elephantopus parents de ces 84 tortues. Et c’est là où se trouve toute la difficulté des scientifiques qui pensent que mener des actions dans ce sens s’apparenterait à chercher une aiguille dans une botte de foin, à cause de leur nombre qui serait très faible. Source
  10. Araignées : des néphiles s'émasculent pour survivre à leur accouplement Messieurs, voici un sujet qui peut donner des sueurs. Pour survivre à leur accouplement, des araignées néphiles sont obligées de s’émasculer. En cas d’échec, les mâles peuvent être consommés par les femelles, avant que la fécondation ne soit complète. Voyons le bon côté des choses, ils deviennent stériles tout en bloquant leurs concurrents et en ayant de fortes chances de devenir père. Admirez les étonnantes araignées de notre galerie Certaines araignées de sexe féminin sont connues pour leur penchant cannibale. Une femme ayant assassiné son mari n’est-elle pas qualifiée de veuve noire ? Lors de la reproduction des arachnides, les mâles déposent leurs gamètes à l’aide des pédipalpes (une paire d’appendices située sur la tête) dans les spermathèques localisées sous l'abdomen de la femelle. Daiqin Li de l’université de Singapour a étudié le cannibalisme chez Nephilengys malabarensi, une araignée de la famille des Nephilidae ou néphiles. Principale particularité de cette espèce : les mâles sont prêts à tout afin de devenir père et pour… survivre. Dès qu’ils sentent que la femelle va interrompre l’accouplement, ils peuvent abandonner volontairement leur appareil génital et fuir à une distance respectable de leur partenaire, dans le meilleur des cas… Ce comportement est avantageux pour plusieurs raisons. L’insémination continue après l’abandon des organes génitaux masculin. La femelle est donc fertilisée « à distance », y compris lorsque le mâle n'a pas su s'échapper et qu'il lui sert de pitance... dans 75 % des cas. De plus, les pédipalpes abandonnés empêchent toute autre fécondation par d’éventuels concurrents. Ces résultats sont publiés dans la revue Biological Letters. Contradaptation à l’agressivité féminine des néphiles Les accouplements de 25 couples d’araignées vierges ont été passés à la loupe. Les individus de sexe masculin ont perdu leur appareil génital dans 88 % des cas. Les spécimens des deux sexes peuvent être responsables de l’amputation. Lors de l'arrêt de la copulation par la femelle, seul un tiers de la semence a été transmise à la spermathèque. Grâce à l’émasculation, le transport des spermatozoïdes se poursuit après l’abandon des pédipalpes. Cette adaptation permet donc d’accroître les chances de fertilisation. Plus surprenant, la vitesse de transfert augmente. Les eunuques qui survivent présentent un nouveau comportement. Ils deviennent de supercombattants très agressifs. Ils restent sur la toile de la femelle et s’attaquent à tout concurrent potentiel tant que le transfert de gamètes n’est pas fini. Allégés par la perte de leurs pédipalpes, ils sont plus agiles et efficaces au combat. Les mâles de Nephilengys malabarensi utilisent donc diverses stratégies pour se reproduire et survivre à l’appétit féroce des femelles. Les auteurs parlent de contradaptations à l'apparition de comportements cannibales et agressifs chez les néphiles de sexe féminin. N’oublions pas que les mâles de cette espèce n’ont droit qu’à un ou deux essais (car ils ont deux pédipalpes) pour assurer leur descendance. Source
  11. Une araignée extrêmement rare tisse sa toile autour du lac du Der « Dolomedes Plantarius » : c'est le nom latin d'une araignée extrêmement rare en Europe. Cette espèce a été identifiée l'été dernier sur la queue de l'étang des Landres, à côté du lac du Der. « Nous l'avons découverte au cours d'un inventaire sur les libellules avec l'Office national de la chasse, raconte Jean-Luc Lambert, agent technique à l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema). Nous avons vu cette grande bestiole qui se baladait à côté de la mare… » Capturée, l'araignée est envoyée en Suisse, au Muséum d'histoire naturelle, qui confirme son identité : il s'agit bien du Dolomedes Plantarius. Signe particulier : cette espèce fait partie des plus grandes araignées de France, son corps pouvant mesurer jusqu'à 22 mm de longueur. Vivant dans les zones humides, elle est considérée comme « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. « Une biodiversité intéressante » Pour Jean-Luc Lambert, cette découverte est donc loin de rester anodine. « Cela signifie que les zones humides, situées autour du lac du Der, sont particulièrement fonctionnelles, explique-t-il. Une biodiversité intéressante s'y développe parce que l'habitat est préservé et le site, pas pollué ». Cette araignée, les amoureux de la nature pourront l'observer aujourd'hui et demain, de 9 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 h 30, à la Maison de la réserve située au port de Chantecoq, à Giffaumont-Champaubert. Dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides, ils y découvriront également 13 espèces de poissons qui vivent au lac du Der, dans les étangs latéraux ou encore dans la rivière Marne. Parmi elles : des écrevisses à pattes rouges pratiquement disparues aujourd'hui, des bouvières, des gardons, des tanches, des grémilles, des goujons… Des visites guidées des deux observatoires implantés autour du lac du Der sont également prévues, ainsi qu'une balade sur le sentier pédagogique du bois de l'Argentolles. Avec ses 26 000 hectares, la Champagne-Ardenne demeure la région Ramsar, c'est-à-dire qui conserve les zones humides, la plus importante de France. S.G. Source
  12. Nouvelle mobilisation pour « les princes de nos mares » | LIGNY-SUR-CANCHE | Pour la quatrième année consécutive, le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais s'associe aux habitants de Ligny pour la sauvegarde des amphibiens. Le samedi 18 février, des bénévoles concevront un dispositif qui permettra aux grenouilles, crapauds et tritons de traverser la route départementale en toute sécurité. Des habitants de la commune, des membres du Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, du Groupe des naturalistes du Ternois et du CPIE Val d'Authie, seront rassemblés pour participer à l'installation d'un dispositif amphibien. 600 sauvés en 2011 Encadré par le Conservatoire d'espaces naturels, ce chantier aura lieu le long de la route départementale D 941. Il s'agit de sécuriser l'accès à une zone humide (plus de deux hectares), l'étang de Waligny. Cet étang constitue chaque année un lieu de ponte privilégié pour les grenouilles et crapauds sortant de leur hibernation dans les boisements alentours. Deux routes coupent leur chemin et le taux de mortalité des crapauds est de ce fait élevé. L'objectif du chantier consiste à disposer une bâche au bord de la route et à poser des seaux le long. Lorsque les amphibiens quitteront le boisement pour retrouver les lieux de ponte, ils seront coincés par la bâche qu'ils longeront jusqu'à tomber dans un seau enterré. Il faudra alors inspecter quotidiennement les seaux et les animaux seront relâchés directement dans la zone humide. Ce sont ainsi plus de 600 amphibiens qui ont été sauvés en 2011. À l'initiative de la commune et du Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, gestionnaire de l'étang de Waligny, cette opération a été lancée en 2009 en faveur de la sauvegarde des amphibiens de Ligny. Le Conservatoire d'espaces naturels appelle toutes les bonnes volontés à rejoindre les habitants de Ligny pour cette action « en faveur des princes de nos mares ». • Renseignements et inscriptions Tél : 03 21 54 75 00 ou Tél : 06 84 24 12 67 auprès de Sandrine Gougaud. Le lieu et l'heure de rendez-vous seront communiqués sur inscriptions. Prévoir des bottes et un gilet jaune. Source
  13. Brésil: les écologistes appellent à protéger le Pantanal, sanctuaire menacé Les caïmans se prélassent sur les bancs de sable pendant qu'un iguane se jette dans la mangrove. Dans le ciel nuageux du Pantanal, dans l'Etat du Mato Grosso, la nature est généreuse et luxuriante. Ce sanctuaire de biodiversité situé au coeur du Brésil est pourtant menacé par l'agriculture intensive et la déforestation. Les écologistes du World Wildlife Fund (WWF) ont tiré la sonnette d'alarme à l'occasion de la Journée mondiale des zones humides qui a lieu tous les 2 février depuis 1997. Environ 15% de la couverture végétale du Pantanal ont déjà été détruits par les cultures de soja et les pâturages pour le bétail dans le Planalto, une zone d'agriculture intensive située en amont, ont-ils pointé dans une étude inédite. Cette étude a été publiée après trois ans de recherches d'une trentaine de spécialistes issus des quatre pays (Brésil, Paraguay, Bolivie et Argentine) partageant le "bassin du Rio Paraguay", un fleuve qui naît au Mato Grosso et parcourt 2.600 km avant de rejoindre le rio Parana, en Argentine. Selon le WWF, cette région qui s'étend sur 1,2 million de km2 court un grave risque écologique. Le biologiste Glauco Kimura, coordinateur du programme "Water for Life" ("De l'eau pour la vie") au WWF, est catégorique: "Le Pantanal se trouve menacé. Cela peut paraître surprenant mais c'est la triste réalité. Notre étude démontre que 14% du bassin du Rio Paraguay doit être protégé de façon urgente". Avant de slalomer en bateau dans les courbes du fleuve Rio Cuiaba, survolé par quelques rapaces et une multitude de perroquets colorés, Glauco Kimura et son équipe ont fait étape en amont, à la Chapada dos Guimarães. La vue y est imprenable. Elle laisse surtout deviner, au loin, le luxuriant Pantanal, véritable sanctuaire écologique. C'est pourtant d'en haut, depuis le Planalto, que provient le danger. "Je compare cette région à une assiette, décrypte le biologiste. Le Planalto sur les bords et le Pantanal dans le creux de l'assiette. Et le second souffre des dérives du premier". La déforestation, l'agriculture à outrance, le développement urbain ou la multiplication des barrages hydroélectriques sont autant de risques pour les eaux qui alimentent en contrebas le Pantanal. En parcourant le Planalto, on découvre des milliers d'hectares d'exploitations agricoles, de soja surtout. Au milieu de ces champs à perte de vue, un tracteur déverse un liquide jaune à l'odeur chimique: des herbicides. De quoi alarmer le Canadien Pierre Girard, spécialiste en hydrologie au Centre de recherche du Pantanal. "Le soja est cultivé là où naissent les fleuves qui alimentent et forment ensuite le Pantanal. Il y a des risques d'érosion, mais aussi de pollution" de ce sanctuaire, selon lui. Réalisée également en collaboration avec The Nature Conservancy, l'étude du WWF insiste sur la nécessité pour les pays et régions concernés d'unir leurs efforts. "C'est comme s'il existait un stock infini de forêt native à détruire et d'eau douce à polluer", alerte Glauco Kimura. Pour le biologiste, la protection du bassin du Rio Paraguay - dont seulement 11% du territoire est actuellement en zone préservée - est vitale pour conserver l'extraordinaire richesse de la faune et de la flore qui comprend 4.500 espèces différentes. "Il est donc nécessaire de protéger les sources d'eaux, de créer plus de zones protégées et d'améliorer les pratiques agro-alimentaires", énumère Glauco Kimura, inquiet à l'idée que le poumon du centre du continent ne souffre d'un cancer devenu incurable. Source
  14. Deux tortues de mer meurent à cause de filets de pêche En une semaine seulement, deux tortues de mer sont mortes noyées restant prisonnières de filets de pêche, les empêchant de remonter respirer. Les carcasses de cette tortue imbriquée et de cette tortue verte ont été récupérées par la ferme Kélonia, qui va pratiquer des autopsies. Deux tortues ont été retrouvées noyées en quelques jours dans l’Ouest. Ces découvertes ont été signalées à la ferme aux tortues Kélonia à Saint-Leu. La première tortue, une tortue imbriquée, a été retrouvée le 25 janvier dernier par l’ARVAM lors d’une plongée. La seconde, une jeune tortue verte, a été récupérée par des surfeurs au large de l’Ermitage. Sur les deux animaux, des lignes de pêche ont été retrouvées enroulées autour de leurs nageoires. Visiblement, les fils se sont emmêlés au corail et ont bloqué les tortues sous l’eau, les empêchant de remonter à la surface pour respirer. Les professionnels de la ferme Kélonia vont pratiquer des autopsies sur les corps des deux tortues et procéder à des prélèvements et analyses pour recueillir davantage d’informations sur les tortues marines de la Réunion. Depuis plusieurs années, le centre de soins de Kélonia rassemble des données, afin d’évaluer l’impact des activités de pêche sur les tortues marines. Chaque année, la ferme répertorie deux à trois rencontres entre des bateaux de pêche et des tortues, mais celles-ci se soldent rarement par la mort d’une tortue. Depuis 2002, 4 incidents de ce type ont été notés en comptant ces deux cas récents. Avant de devenir adultes, les jeunes tortues vertes sont carnivores, ainsi que les tortues imbriquées. Ce mode d’alimentation explique qu’elles soient attirées par les appâts fixés sur les lignes et pesant plus de 10 kilos, elles peuvent casser la ligne. Source
  15. Philippines : une ponte record des tortues vertes en 2011 Des estimations établies par Conservation International révèlent un record de ponte des tortues vertes sur l’île Baguan située dans le sud des Philippines. 2011 peut être considérée comme l’année du babyboom des tortues vertes. L’organisation Conservation international a en effet enregistré une proportion record du nombre de nids sur l’île Baguan, au sud des Philippines. Pour les experts, le taux de nidification n’a jamais été aussi élevé depuis la mise en place d’un programme de conservation, spécifique à la zone, en 1984. Près de 14.220 nids ont été répertoriés totalisant près d’1,44 millions d’œufs. "C’est un nombre impressionnant et il présente un grand espoir pour stimuler la croissance des populations de tortues vertes", indique à LiveScience Romeo Trono, directeur exécutif du département philippin de l’organisation. Avec 90% de succès d'éclosion et un taux de survie égal à 1% jusqu'à la maturité sexuelle, la vaste ponte aboutira finalement à 13.000 individus adultes. Baguan est l'une des neuf îles constituant l’espace dûment protégé destiné aux efforts de conservation des populations de tortues. Ce patrimoine, géré conjointement par la Malaisie et les Philippines, a connu des hauts et des bas depuis sa mise en place. Les données sur le taux de ponte indiquent un premier sommet en 1995 avec 12.311 nids répertoriés à Baguan, suivi d’une véritable chute jusqu’à 4.000 nids en 2003. De plus en plus d'efforts de protection Selon les experts, la faible application de la loi en vigueur aurait laissé les pratiques de braconnage et de pêche illégale décimer les populations protégées. Depuis peu, les efforts de protections se sont multipliés grâce à la mise en place d’équipes professionnelles de surveillances formées par l’organisation. La conservation des tortues vertes au sein de l’espace protégé intègre une initiative plus vaste concernant la protection du Triangle du corail, une zone de l’océan Pacifique réputée pour sa spectaculaire biodiversité. Mais la disparition des populations de tortues marines pourrait avoir de graves conséquences sur l’ensemble de l’écosystème de la région, d'après les spécialistes Source
  16. Drôme: un collectionneur de serpents dangereux arrêté après son passage à la TV Un collectionneur de serpents non autorisés, qui avait témoigné anonymement au cours d'un reportage télévisé, a été interpellé jeudi soir à Pierrelatte (Drôme), après avoir été reconnu par des voisins, déclenchant ainsi une enquête, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Un collectionneur de serpents non autorisés, qui avait témoigné anonymement au cours d'un reportage télévisé, a été interpellé jeudi soir à Pierrelatte (Drôme), après avoir été reconnu par des voisins, déclenchant ainsi une enquête, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Dimanche soir, dans l'émission 7 à 8 diffusée sur TF1, ce Pierrelatin de 43 ans, avait expliqué, visage flouté et sous un nom d'emprunt, qu'il importait des serpents dangereux, contrevenant à la législation française. Confondu par des voisins, qui ont reconnu les lieux filmés dans leur commune, il a fait l'objet d'une enquête de la gendarmerie et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "Le tournage a révélé des choses qui ont mis la puce à l'oreille aux riverains, inquiets, et grâce à cela nous avons pu identifier le lieu de résidence de ce charmeur de serpents", a expliqué à l'AFP Antoine Paganelli, le procureur de la République à Valence. A son domicile, deux espèces interdites ont été retrouvées : une vipère du Gabon et un Black Mamba, "dont le venin peut tuer extrêmement rapidement", a-t-il précisé. Poursuivi pour "ouverture et exploitation non-autorisée d'un établissement ou élevage", il a été placé en garde à vue jeudi soir puis remis en liberté dans la soirée, dans l'attente d'être à nouveau entendu. "Il va maintenant y avoir un volet douanier à cette affaire car l'équipe de journalistes qui le suit dans le reportage l'accompagne en Allemagne, où il va chercher les reptiles", a précisé un magistrat. Le collectionneur encourt un an de prison et 15.000 euros d'amende. Les deux serpents, protégés par la Convention de Washington régissant le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ont été capturés et pris en charge par l'ONCFS et un technicien habilité. Source
  17. La viande d'une tortue tue quatre personnes La viande d'une tortue de 60 kilogrammes, appartenant à une espèce menacée, a tué quatre personnes. Par ailleurs, 25 autres victimes ont été hospitalisées. Lorsque l'infraction à la loi tue. Dans le courant de la semaine, quatre per­sonnes sont mortes, empoisonnées par la viande d'une tortue de mer à Vohé­mar. Ayant eu plus de chance, 25 autres victimes ont échappé au pire. Admises dans un centre hospitalier, elles ont tant bien que mal récupéré, après avoir été placées sous soins intensifs. Pesant près de 60 kilogrammes, le reptile à l'origine de ce drame, appartient à une espèce menacée. « Les tortues de mer sont protégées. Ne serait-ce que de les toucher, est interdit », met en évidence le chef de district de Vohémar, Eddie Tongatsara. Selon ses explications, des algues hautement toxiques, abondent dans les fonds marins en cette période de l'année. Immunisés, plusieurs variétés de poissons et de tortues survivent, bien que ces végétaux constituent l'essentiel de leur nourriture en cette saison. En consommer provoque néanmoins de graves intoxications, chez l'homme. La toxine virulente, toujours présente dans leur organisme, s'attaque directement au système nerveux humain. Interdiction Cette intoxication massive a commencé à sévir dans la ville de Vohémar depuis lundi, lorsqu'un pêcheur a remonté de la mer, la tortue géante. Selon les informations recueillies sur place, il l'a, d'emblée, ramenée chez lui. Après en avoir cuisiné pour le repas, sa femme a vendu le reste au marché. L'empoisonnement a d'abord frappé le foyer du pêcheur. son chat et son chien étaient les premiers à trépasser après avoir mangé la viande impropre à la consommation. Faute de soins suffisants, il a lui-même été happé par la mort le lendemain. C'est seulement après, que les personnes ayant acheté de cette viande, en ont fait les frais. Mercredi, une femme et un bébé de cinq mois ont succombé. Et jeudi soir, une deuxième femme a, à son tour, rendu l'âme. Ayant rejoint l'hôpital dès la manifestation des premiers symptômes , les 25 autres victimes sont pour leur part, hors de danger et ont pu regagner leurs foyers respectifs. «Un arrêté régional, sorti en octobre 2011, interdit le transport, la vente et la conservation de certaines variétés de produits halieutiques, tels que la sardine et la sardinelle, du 1er novembre 2011 au 30 avril 2012, du fait qu'elles se nourrissent de ces algues toxiques. Une campagne de sensibilisation a été effectuée. Après ce drame, une relance a été effectuée », indique le chef de district de Vohémar. Pour prévenir un pareil incident, il incite la population à éviscérer et à couper la tête des poissons susceptibles d'être dangereux. Seth Andriamarohasina Samedi 04 fevrier 2012 Source
  18. Les pythons birmans s’attaquent aux alligators ! FAUNE ET FLORE – En Floride, un véritable problème est en train de faire réfléchir les autorités: il concerne la multiplication des pythons birmans. Ces charmants serpents ont été relâchés par des propriétaires et se sont depuis considérablement reproduits: ils seraient maintenant plus de 20 000 dans l’Etat de Floride ! Evidemment, cela a un impact, car leur bonne adaptation sur le sol floridien provoque la disparition de nombreuses espèces, notamment de mammifères. En effet, ces gros serpents doivent se nourrir et s’attaquent à de nombreuses espèces. Ainsi, on a même vu des pythons birmans étouffer des alligators, pourtant sur leur territoire en Floride. Les autorités souhaitent rapidement réagir car le python birman s’adapte bien à l’eau salée et pourrait rapidement envahir d’autres territoires. Source
  19. La résistance des toiles d'araignées ne tient pas qu'à leurs fils PARIS - La résistance des toiles d'araignées ne tient pas seulement à celle de leurs fils de soie : en cas de choc, leur architecture permet d'en sacrifier une zone limitée pour préserver l'essentiel, une conception dont pourraient s'inspirer des ingénieurs, selon une étude publiée mercredi. "Cela permet à l'araignée de réparer plutôt que de reconstruire complètement", soulignent les chercheurs dans la revue scientifique britannique Nature. Car construire une toile demande une énergie que l'araignée ne peut se permettre d'y consacrer souvent. La force et la résistance de la soie avaient déjà été vantées, mais ses autres avantages au sein d'une toile d'araignée "restaient inconnus", relève Markus Buehler (Massachussets Institute of Technology, Etats-Unis) qui a dirigé ces recherches. Associant observations sur le terrain et simulations sur ordinateur, son équipe a analysé la structure de la toile d'araignée et sa réaction à différents stress, comme la chute d'une brindille ou une tempête. Par rapport à leur poids, les fils d'araignées "sont plus solides que l'acier et plus résistants que le Kevlar", rappelle le Pr Buehler dans un communiqué du MIT. Les toiles d'araignées que l'on trouve dans les jardins et les garages sont faites de plusieurs types de soie, dont deux sont importants pour l'intégrité de cette construction : les fils visqueux et élastiques qui spiralent du centre vers l'extérieur de la toile et servent à capturer la proie, et les câbles en soie dure et sèche qui rayonnent depuis le coeur de la toile. La soie de ces câbles, dotée d'une structure moléculaire qui lui confère à la fois solidité et flexibilité, joue un rôle crucial dans les propriétés mécaniques de l'ensemble de la toile. En cas de perturbation importante, toute la toile réagit. Mais l'impact est atténué différemment par chaque type de fil. Lorsqu'un câble radial est touché, la toile se déforme davantage que lorsqu'il s'agit d'un fil de la spirale. Quel que soit le type de fil qui rompt, victime d'un grand stress mécanique, c'est le seul fil qui rompt, le reste de la toile est préservé, selon les chercheurs. La nature des protéines de la soie renforce cet effet, en alternant phases où elle joue de son élasticité, durcit et absorbe le choc, avant que les frottements entraînent la rupture. Dès que le fil est rompu, la toile retrouve sa stabilité, même lors de simulations impliquant des vents de la force d'un ouragan. Les chercheurs suggèrent aux ingénieurs de s'inspirer de ce qui fait la résistance des toiles d'araignées, afin de limiter les dégâts en cas de contraintes extrêmes. Les innovations de la nature ont déjà servi de modèle pour créer des fermetures Velcro imitant la fleur de Bardane ou des adhésifs puissants en s'inspirant des pattes du Gecko. 2012 AFP Source
  20. Max|mum-leterrarium

    Le tort tue

    Le tort tue Publié le mercredi 01 février 2012 à 01H00 Voilà que le conseil économique, social et culturel de la Polynésie française doute de la menace qui pèse sur la tortue marine. Alors que l’institution devait donner un avis concernant le projet de loi du Pays portant modification du livre Ier du code de l’environnement, le CESC note dans ses observations : “L’interdiction absolue de la pêche et de la consommation de tortues de mer, le niveau de sanctions prévues, outre qu’ils ne reposent pas sur la démonstration chiffrée d’une réelle menace pour l’espèce en Polynésie française, méconnaissent la tradition polynésienne (notamment dans les archipels éloignés) et plus encore la difficulté de se nourrir à laquelle sont confrontées certaines populations des îles isolées”. Si c’est la tradition, mangeons de la tortue ! Non seulement, c’est une mauvaise excuse, mais c’est aussi la preuve d’une grande ignorance puisque ce plat était réservé aux chefs, aux ari’i. Pas question que le manahune se régale de ce mets délicat. Autre mauvaise excuse : l’isolement des îles. Comment continuer à penser que les habitants des îles éloignées n’ont pas d’autre choix que de manger de la tortue ? En plus, ils risquent une intoxication alimentaire, devront être évasanés, et finiront par coûter cher à la CPS. Déjà en novembre 2010, Miri Tatarata, alors chargée de la biodiversité marine à la direction de l’Environnement, avait fait une annonce stupéfiante parlant de l’ouverture prochaine de quotas de pêche à la tortue. Les communiqués s’étaient ensuite succédé afin de préciser qu’il n’était pas question de toucher aux tortues. Il est vrai qu’aucun recensement n’existe sur l’espèce, mais les observations des lieux de pontes de ces dames permettent de comprendre que la tortue est menacée. Certaines îles ont été complètement désertées par les animaux. En 2011, à Maupiti, la seule tortue qui s’est aventurée sur la plage pour y pondre ses œufs a été tuée par des braconniers. À Maiao, cinq sont venues pondre mais tous les œufs ont été mangés. Par contre, à Tetiaroa, grâce à la présence des ouvriers sur le chantier de l’hôtel, ce sont les braconniers qui ont disparu et presque 300 tortues sont venues s’installer pour la ponte. Satisfaire les besoins des populations et protéger les espèces, c’est le défi de demain, pas seulement pour la Polynésie et pas seulement pour les tortues. Lucie Rabréaud Source
  21. Une grenouille ultrasonique Agence Science Presse On reproche à certains de n'entendre que ce qu'ils veulent bien... Pour une grenouille chinoise, l'expression devient littérale : Odornata tormota peut, en contractant certains muscles, isoler son oreille interne de sa bouche, filtrant les sons de basse fréquence au profit des hautes fréquences. De cette façon, l'amphibien empêche son propre croassement d'endommager son tympan. Les chercheurs ont aussi observé que la grenouille ferme son oreille lorsqu'elle avale.Odornata tormota peut possiblement ainsi protéger son oreille fragile lorsqu'elle avale des insectes vivants. L'étape suivante : vérifier si le mécanisme peut aider l'amphibien à discerner les cris de ses congénères du bruit de fond des mares où il vit. Source
  22. S'il remue de la queue, c'est pour impressionner. Il imite ainsi les crotales, appelés aussi les serpents à sonnette. C'est un mimétisme servant de moyen de défense. Ton serpent est juste stressé et nerveux. Pour le fait qu'il tape, je ne comprends pas trop ce que tu veux dire. Il donne des coups avec sa tête comme s'il voulait mordre mais sans ouvrir la bouche?
  23. Mygales, serpents et scorpions en rayon Les nouveaux animaux de compagnie sont à la mode. À Menin, la clientèle française profite des prix attractifs de l'animalerie Dupont BVBA. Où on peut acquérir mygales, serpents, lézards ou scorpions comme on achète une télévision. SIMON CAENEN> simon.caenen@nordeclair.fr C'est écrit noir sur blanc : « le client achète l'animal à ses propres risques » . On frissonne. Mais Anthony, l'un des vendeurs, est rassurant. Selon ce passionné qui a grandi avec les reptiles, une bonne dose de sérieux suffit à éviter la petite piqûre ou le grave accident. Ce serpent non venimeux par exemple. « Très manipulable, commente-t-il en l'attrapant avec assurance. Quand on ouvre le terrarium, il faut bien lui montrer qu'on est là, le prendre à deux mains, ne pas être trop brusque. Sinon il peut mordre ». Détail de taille : le python peut mesurer jusqu'à six mètres à l'âge adulte. « Mais il s'enroule toujours, il n'a pas besoin de beaucoup d'espace », précise le spécialiste. Pour regarder les matchs de foot aux côtés du reptile, comptez au minimum 89 euros et une souris en guise de repas chaque semaine. Pour la mygale à 25 euros, mieux vaut ne pas perdre une miette des consignes. L'animal solitaire est très agressif et « on ne peut pas enlever son venin ». La piqûre est toujours douloureuse, rarement dangereuse. Même profil pour le scorpion empereur qui n'est pas aussi impérial qu'on ne le croit. Si ses grosses pinces impressionnent, elles ne sont pas synonymes de danger. « C'est comme une piqûre de guêpe ». Un peu plus loin, des lézards et des iguanes. Une clientèle française Nous sommes au rayon nouveaux animaux de compagnies (NAC) de Dupont BVBA, un commerce qui existe depuis plus de 40 ans. « Au début, les gens pouvaient même acheter des singes ». Dans les autres pièces, oiseaux, hamsters et lapins ont aussi la cote. Mais fascinent moins la clientèle « à 95 % française ». Des acheteurs séduits par les prix attractifs de ces espèces qui fascinent. « Quand ils entrent dans le magasin, les gens passent toujours voir les reptiles. » Mais faut-il pour autant faire de ces créatures des animaux de compagnie ? Le discours du vendeur est rodé. « Ce commerce est légal. Car ces animaux ne sont pas attrapés dans la nature. Ce ne sont que des animaux d'élevage ». Pour repartir en leur compagnie, une pièce d'identité attestant de sa majorité et un chèque suffisent. Quid de la sécurité ? « On prend le temps d'expliquer et les clients peuvent ensuite revenir pour poser des questions ». Des arguments qui font mouche auprès d'un couple tourquennois qui n'hésite pas longtemps avant de s'offrir un serpent.w Source
  24. Tout ceux que je t'ai acheté ont mué en fait.
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