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Max|mum-leterrarium

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  1. Les ravages d’un python d’Asie en Floride Depuis son apparition en Floride dans les années 2000, le python de Birmanie est responsable de la disparition quasi-totale de plusieurs espèces de mammifères et d’oiseaux. Même le féroce alligator ne lui fait pas peur. Un inopportun dans les Everglades Relâchés par des éleveurs ou échappés des zoos de Floride, les pythons de Birmanie, (Python molurus), ont commencé à coloniser le Parc national des Everglades entre les années 90 et 2000. Aujourd’hui, ils occupent pratiquement tout le sud de la Floride et leur population est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Qui ont besoin de manger ! Les pythons, dont la taille peut atteindre 6,5 m de long pour 180 kg, qui tuent leurs proies par constriction sont de redoutables prédateurs qui se nourrissent de mammifères, d’oiseaux et de reptiles. Dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une étude présente les conséquences de cette redoutable invasion sur les espèces autochtones : dans les zones où les pythons sont le plus nombreux, les chercheurs notent une diminution de la fréquence d’observation de 99.3% des ratons-laveurs, de 98.9% des opossums, de 87.5% des lynx et n’ont plus croisé de lapins des marais ni de renards. En revanche, là où les pythons sont d’introduction plus récente les densités de mammifères sont identiques à celles des années 90. Un risque de diffusion du python Ces résultats suggèrent que la prédation par les pythons a entraîné une baisse dramatique du nombre de mammifères au sein du Parc des Everglades et peut-être d’autres espèces dont le compte est plus difficile à faire comme les oiseaux ou certains reptiles, même le celèbre alligator de Floride semble être devenue une proie du molure. Vu la bonne acclimatation du python, les chercheurs se posent maintenant la question de l’extension de sa zone d’envahissement. Une autre étude publiée dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology montre que même la mer ne les arrêtera pas. Ce serpent a semble-t-il une excellente tolérance à l’eau salée et les chercheurs redoutent une colonisation des îles Keys situées dans le détroit de Floride. « Le fait est que cette étude exclut l’eau salée en tant que barrière physique à la propagation des pythons » prévient Marcia McNutt de l’U.S. Geological Survey. Les quelques spécimen déjà retrouvés dans les Keys doivent donc être éliminés avant tout nichage. Sciences et Avenir.fr 31/01/2012 Source
  2. L'ancêtre des crocodiles d'Afrique découvert au Maroc Un énorme reptile préhistorique long de près de 10 mètres, dont un crâne fossilisé a été découvert au Maroc, est l'ancêtre des crocodiles vivant aujourd'hui en Afrique, selon des travaux de chercheurs américains publiés mardi. Cette créature, baptisée "Shieldcroc" (crocodile blindé) en raison de l'épaisse couche de peau recouvrant le dessus de sa tête, a été mise au jour par Casey Holliday, de l'Université du Missouri, alors qu'il étudiait ce crâne fossilisé d'un spécimen datant d'environ 95 millions d'années. Ce crâne, qui n'est pas entier, se trouvait au Musée Royal d'Ontario (Canada) depuis plusieurs années avant que le professeur Holliday n'entreprenne de l'étudier. "Cette découverte d'Aegisuchus witmeri ou Shieldcroc, avec d'autres faites auparavant, montre que les ancêtres des crocodiles d'aujourd'hui étaient beaucoup plus diversifiés que ne le pensaient les scientifiques", souligne le professeur Holliday. Il a pu estimer sa taille et celle de son cerveau en analysant les marques laissées sur l'intérieur de la boîte crânienne. Le crocodile avait une tête longue de 1,52 m, pour une taille totale de 9,14 m. Cette découverte fournit un meilleur éclairage de l'évolution des crocodiles. Cela pourrait aider à trouver de meilleurs moyens de protéger leur environnement et empêcher leur extinction, expliquent les auteurs de cette communication parue dans la revue scientifique américaine Journal PLoS-ONE (Public Library of Science). Shieldcroc est également le dernier spécimen d'espèces de crocodiles mis au jour qui vivaient à la fin du crétacé, il y a environ 95 millions d'années. Cette période fait partie de l'ère mésozoïque (-245 à -65 millions d'années) aussi appelée "l'Age des dinosaures", disparus il y a 65 millions d'années. L'analyse des empreintes laissées sur le crâne par les vaisseaux sanguins a permis aux chercheurs de déterminer que le crocodile était doté d'une sorte de bouclier sur le dessus de la tête, du jamais vu chez ces animaux. Selon le professeur Holliday, cette protubérance visait probablement à attirer les femelles et à impressionner les ennemis de "Shieldcroc". Il pouvait peut-être aussi servir de régulateur thermique pour contrôler la température dans la tête de l'animal. Vu ces caractéristiques physiques, les chercheurs jugent improbable que le crocodile "Shieldcroc" ait combattu des dinosaures en bord de mer. Il devait plutôt passer beaucoup de temps dans l'eau en utilisant ses longues et fines mâchoires pour attraper des poissons. Ce crocodile préhistorique attendait peut-être patiemment dans l'eau que des poissons passent à sa portée. Quand les proies étaient suffisamment proches, Shieldcroc ouvrait simplement la gueule et dévorait sa victime sans effort, éliminant ainsi le besoin de forte mâchoires. Source
  3. Une nouvelle zone protégée pour les tortues luth Une partie de l’océan pacifique contenant des populations de tortues luth, extrêmement menacées, a récemment obtenu protection grâce à une directive du gouvernement américain.
 C'est une bonne nouvelle dans la lutte pour la préservation des espèces menacées. L'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) a récemment déterminé une zone de près de 108.800 kilomètres carrés au sein de l'océan Pacifique réservée au développement des tortues luth. Ce nouveau périmètre, au large des côtes de la Californie, devrait permettre aux populations actuellement en voie d’extinction de se repeupler progressivement. La nouvelle directive gouvernementale prévoit d’interdire au sein de cet espace, toute activité fédérale présentant un risque de dégrader l’habitat naturel de ces reptiles géants. Les activités de loisirs comme la pêche amateur ou la navigation de bateaux de plaisances seront quant à elles conservées. Deux autres domaines ont déjà été assignés comme zones d’habitat protégé pour les tortues luth : un le long d'une plage de Sainte-Croix, dans les îles Vierges des Etats-Unis, et l’autre dans les eaux avoisinante de l'océan Atlantique. Ces directives, décidées par la NOAA ont été étudiées suite à une pétition faisant appel à l’article de loi sur la protection des espèces en voie d’extinction. 

 La tortue luth est considérée comme espèce en danger depuis 1970. Son cycle de vie, est sur terre comme dans la mer parsemé de nombreuses menaces liées au prédateurs ou à l’activité humaine. Source
  4. La vision de la profondeur chez l'araignée sauteuse Comment une petite araignée parvient-elle à sauter sur sa proie avec une grande précision? En comparant deux images, expliquent des chercheurs, une nette et ... une floue! Il ne suffit pas à l’araignée sauteuse de posséder autant d’yeux que de pattes –huit- pour régler son saut et atteindre avec précision sa proie. Une nouvelle étude sur la vision de la profondeur chez ces petites araignées de quelques millimètres aboutit à une étonnante conclusion : c’est en superposant sur sa rétine une image nette et une image floue que l’arachnide salticide évalue correctement la distance ! Quatre couches pour la rétine Contrairement à beaucoup d’animaux, ces araignées n’ont pas la vision binoculaire et même si elles ont des paires d’yeux qui détectent bien le mouvement, elles n’utilisent pas la parallaxe pour évaluer les distances (la parallaxe est une perception de la profondeur liée au déplacement de l’observateur : ainsi les objets les plus éloignés semblent se déplacer moins vite dans le champ de vision que les objets les plus proches). De précédentes études sur la vision des araignées sauteuses ont révélé que la rétine de leurs deux plus gros yeux est composée de quatre couches de cellules photoréceptrices (contre une seule chez nous). Les couches les plus profondes sont sensibles à la lumière verte, tandis que les deux autres sont principalement sensibles à la lumière rouge. Ce qui signifie que lorsqu’une image est nette sur deux des couches de la rétine, elle est floue sur les autres ! Plus précise en lumière verte Pour comprendre à quoi peut bien servir un tel système, l’équipe de Mitsumasa Koyanagi et Akihisa Terakita, de l’Université d’Osaka (Japon), ont soumis des araignées sauteuses Hasarius adansoni à différents tests, après avoir masqué tous les yeux à l’exception des deux plus gros situés devant. Ils ont comparé leurs sauts sur des proies (des mouches drosophiles) sous lumière verte et sous lumière rouge. Dans le premier cas, la précision était excellente, dans le second cas les sauts étaient généralement trop courts, la distance étant donc sous-estimée. Araignées sauteuses: le secret de leur vision par sciencesetavenir Ces observations suggèrent que les araignées évaluent la profondeur de champ en comparant l’image nette formée sur les couches profondes de la rétine avec l’image floue formée sur les couches supérieures, le flou étant proportionnel à la distance de l’objet par rapport à l’œil, expliquent les chercheurs japonais dans la revue Science (27 janvier). Reste à comprendre par quels mécanismes le minuscule système nerveux de ces arachnides parvient à cette analyse ! C.D. Sciences & Avenir.fr 30/01/12 Source
  5. Une nouvelle espèce de vipère découverte en Tanzanie Le monde animal s’est agrandi avec la découverte d’une nouvelle espèce de vipères. Ce reptile qui vit en Tanzanie vient ainsi enrichir la biodiversité de ce pays. Des recherches de nouvelles espèces animales avaient été lancées par la Wildlife Conservation Society, un organisme qui s’active à découvrir de nouvelles espèces demeurées dans l’anonymat le plus absolu sur la planète. Persuadés qu’une grande diversité d’êtres vivants reste encore à découvrir dans le monde, les chercheurs de cet organisme se lancent chaque année dans les forêts des quatre coins de la terre afin d’effectuer des recherches. Ces chercheurs ont ainsi passé de longues heures à faire de minutieuses inspections dans les forêts tanzaniennes jusqu’à aboutir à cette découverte. Cette vipère tanzanienne est unique en son genre mais risque de très vite disparître si rien n’est fait. Caractéristiques de la vipère tanzanienne La nouvelle vipère tanzanienne possède des écailles au-dessus des yeux qui font penser à des cornes. D’ailleurs, on désigne même ce reptile comme la vipère à cornes. Mathilda est le nom qui a été donné à ce serpent en honneur au prénom de la fille de Tim Davenport, le chef des chercheurs de la Wildlife Conservation Society ayant conduit les recherches. Scientifiquement, l’espèce a été baptisée Atheris Matildae. Les couleurs dominantes de la vipère sont le jaune et le noir. Sur la peau de Mathilda, ses couleurs se dévoilent sous forme de rayures en zigzag, ce qui lui confère un charme certain. Les personnes qui aiment les reptiles et qui ont vu la vipère de Tanzanie la considèrent comme l’une des plus belles parmi les vipères existantes. Elles affirment par ailleurs que la beauté de Mathilda est accentuée par ses yeux d’olive. La vipère a été mesurée et fait 60 cm environ. Les chercheurs, qui ont pu capturer plusieurs spécimens, s’inquiètent pour la survie de cette espèce animale. La vipère de Tanzanie, une nouvelle espèce menacée d’extinction Depuis la découverte de Mathilda, les chercheurs sont très inquiets en ce qui concerne la survie de cette dernière. La première raison est relative à son habitat naturel. Les biologistes ont en effet trouvé que son habitat était fortement dégradé en plus d’être restreint. La superficie de cet habitat est estimée à moins de 100 kilomètres carrés de superficie, une situation qui ne serait pas idéale pour la bonne reproduction de la vipère. La dégradation de l’habitat de l’animal est quant à elle causée par la déforestation et le commerce de bois qui sont répandus dans cette région du monde. L’autre raison qui fait naître de l’inquiétude chez les chercheurs pour la survie du serpent est la montée en puissance du commerce des espèces sauvages. Aujourd’hui, ce commerce est en nette évolution dans le monde et concerne principalement les reptiles et les amphibiens. Aussi, la découverte de Mathilda pourrait exciter les acteurs du trafic des animaux qui feront tout pour capturer les rares spécimens de reptiles. L’amère expérience a été déjà faite au sujet d’autres reptiles qui ont été décimés quelques temps après leur découverte. Ainsi, en conjuguant l’habitat naturel dégradé de Mathilda et l’activité des trafiquants d’animaux, l’Union Nationale de la Conservation de la Nature n’est pas loin d’inscrire le nom de cette vipère sur sa liste rouge des espèces hautement menacées d’extinction. Les dispositions prises pour sauver l’espèce Les biologistes et les défenseurs de la biodiversité ont décidé de faire le maximum pour protéger Mathilda. Il a donc été décidé de garder secret l’endroit exact de Tanzanie où la vipère a été découverte. Cette mesure vise à ne pas attirer les vendeurs d’animaux en ce lieu. Cette décision a suscité un débat dans la mesure où les défenseurs de la biodiversité pensent qu’il n’est pas nécessaire que les chercheurs exposent sur la place publique les découvertes animales. Certains trouvent que cela revient à livrer ces espèces à la mort puisqu’elles sont aussitôt traquées par les trafiquants dès qu’on annonce leur existence. D’autres soutiennent néanmoins que l’humanité a le droit de tout savoir sur les espèces découvertes et que les chercheurs n’ont pas le droit de garder des secrets. Par ailleurs, vue la forte dégradation de l’univers naturel de Mathilda, un plan d’urgence a été étudié et mis en place pour sauvegarder son espèce. Il s’agit de repenser son état naturel à travers un programme de reproduction en captivité. C’est avec 4 mâles, 5 femelles, 11 serpents et 2 jeunes serpents que la lignée de Mathilda sera préservée. Source
  6. La sécurité routière, c'est aussi l'affaire des amphibiens, près du marais Quand un crapaud traverse une route, c'est au petit bonheur la chance. Beaucoup terminent éclatés sous les pneus des voitures. Pour éviter un nouveau carnage, en période de reproduction, des naturalistes du CPIE Villes de l'Artois ont installé une barrière à amphibiens, le long de la D33, entre la peupleraie et le marais. Les populations « piégées » chaque jour sont récupérées et envoyées dans la zone humide en toute sécurité. PAR BENOÎT FAUCONNIER arras@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX » Vous connaissez l'histoire de Scroutch la grenouille ? Elle décide de traverser la route entre la zone boisée et le marais, une voiture passe, et Scroutch la grenouille. Ce n'est pas drôle. Mais ça illustre le carnage observé par les naturalistes, en période de reproduction d'amphibiens. À Roeux, au sud de la commune, le phénomène est observé chaque année : pour se reproduire, les amphibiens passent de la peupleraie aux marais, en franchissant la D33. Et ça se termine parfois en purée de crapaud. « Ils prennent un couloir de migration », décrit Michael Brunnner, du CPIE Ville de l'Artois. L'association déploie, depuis quatre ans, à cet endroit, une barrière piège à amphibiens. Une bâche est dressée sur une longueur de cent cinquante mètres, suffisamment haute pour que les crapauds ou tritons ne puissent sauter par-dessus. « Les amphibiens bloqués sont récupérés dans des seaux, et on les fait traverser », signale Michael Brunner. L'opération de ramassage et de traversée a lieu chaque matin, entre 8 h et 8 h 30, jusqu'au début du mois d'avril. « On protège la population existante », résume Michael Brunner, accompagné de quatre autres naturalistes du CPIE pour le montage de la barrière. « On fait un comptage tous les jours, on relève le nombre d'individus mâles et femelles, comment ils sont positionnés dans les seaux, par exemple si le mâle est sur la femelle... Un schéma montre les pics de migration », détaille Michael Brunnner. L'an dernier, une centaine d'amphibiens ont traversé la D33 en toute sécurité. La quantité de bêtes récupérée dépend largement du climat. « Les animaux sont nocturnes. Ils se déplacent pour se reproduire surtout quand la température est supérieure à six degrés, avec de l'humidité ambiante », décrit Michael Brunner. En cas de grand froid, l'amphibien reste dans sa zone d'hibernation... « Une zone boisée d'un côté, et une zone humide de l'autre, c'est vraiment le milieu typique », observe le naturaliste. Dans l'Arrageois, c'est pour l'instant la seule zone recensée par le CPIE, où l'aide aux amphibiens est vraiment pertinente. « Nous n'avons pas connaissance d'endroit où on peut poser une barrière piège. Peut-être les gens connaissent des sites où il y a de l'écrasement en nombre », explique Michael Brunner, qui remarque constamment une baisse des populations d'amphibiens. Dans le secteur de Roeux, la présence d'étangs à poissons ne joue pas forcément en faveur des amphibiens. « Les poissons dévorent les têtards de grenouilles rousses ou les larves de tritons », observe Michael Brunner. Si les populations de crapauds communs, de tritons ponctués ou palmés restent fortes, c'est parce que le goût de leurs oeufs ne convient pas aux poissons. Tout est question d'équilibre... • Source
  7. Contact animal Sur terre Rencontrez les créatures les plus glauques qui rampent sur notre planète. Il y a celles dont le sang gicle de leurs globes oculaires, celles qui mangent leurs compagnons, ou même celles qui élèvent leurs petits dans les carcasses des animaux morts. Prochaines diffusions de cet épisode Mercredi 1er février à 13h00 Samedi 4 février à 6h00 Canal D
  8. Contact animal Épisode 2 D'incroyables batailles qui se jouent chaque jour dans l'univers minuscule des insectes avec des armes redoutables telles que le poison, les crocs, les mâchoires et les griffes. C'est un combat de tous les jours pour manger et éviter d'être mangé. Ils se cachent dans la forêt, le désert et même dans notre cour. Soyez témoins de leurs affrontements épiques pour survivre grâce à la macro photographie et à l'imagerie vidéo intermittente qui nous montre ces bestioles comme nous ne les avons jamais vues dans leur quotidien. Prochaines diffusions de cet épisode Mardi 31 janvier à 19h00 Jeudi 2 février à 13h00 Dimanche 5 février à 6h00 Canal D
  9. Les petits ont grandi et ont mué donc je vous mets un petit update photos. Tout d'abord, voici la mue de ce matin Et les scorpions
  10. Les petits ont grandi et ont mué donc je vous fais un petit update photos.
  11. Les petits grandissent et ont vécu une mue chacun donc je vous fais un petit update photo.
  12. Des bactéries résistantes découvertes chez des tortues et iguanes des Galapagos Publiant leurs travaux dans le Journal of Wildlife Diseases, des chercheurs américains ont découvert, dans les déjections de reptiles sauvages de l’archipel, des bactéries résistantes aux antibiotiques : une conséquence possible de la proximité des hommes, insulaires ou touristes. Des biologistes de l'Université de l'Illinois, dirigés par le Pr Roderick Mackie, ont analysé les excréments d’iguanes terrestres et marins et de tortues géantes vivant à proximité d'établissements humains ou de sites touristiques dans les îles Galápagos. Ils y ont découvert des bactéries Salmonella enterica légèrement résistantes à la plupart des antibiotiques, mais surtout des bactéries Escherichia coli tout-à-fait résistantes, elles, à ces antibiotiques. "Les systèmes insulaires océaniques tels que l'archipel des Galápagos sont idéaux pour étudier les modèles et les processus de l'écologie et de l’évolution, tels que la résistance aux antibiotiques. Bien qu’elles soient intéressantes, nous n'avons pas suffisamment de données pour identifier la source probable de l'exposition aux antibiotiques et l'origine des gènes de résistance, ni pour tirer des conclusions sur les vecteurs de transmission", a toutefois précisé le Pr Mackie cité par Science Daily. Si d’autres recherches ont déjà montré la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques chez des animaux sauvages côtoyant l’homme, des études complémentaires sont nécessaires "pour mieux comprendre comment les associations humaines influent sur le risque de maladies au sein de la faune endémique des Galapagos", ont précisé les chercheurs. Source
  13. Un œil cultivé dans l’intestin d’une grenouille Des scientifiques américains ont réussi à générer un œil dans l’intestin d’une grenouille xénope du Cap grâce à l’électricité cellulaire. Déjouant les lois de la nature, l’expérience pourrait permettre de progresser dans le domaine de la médecine régénératrice. Un oeil qui pousse dans l'intestin d'une grenouille, c’est la prouesse un peu étrange qu’ont réussi à réaliser des chercheurs de l’Université de Tufts à Medford, dans le Massachusetts. Des travaux dévoilés en décembre dernier dans la revue scientifique Development et qui exposent le secret de cette expérience : l’induction d’un état électrique précis dans des cellules. En effet, toute cellule possède un état électrique dit "potentiel de membrane", généré quand la concentration des ions (molécules chargées) n’est pas la même à l’extérieur et à l’intérieur de la cellule. Or, Michael Levin, spécialiste de l’évolution qui a dirigé l'étude, a découvert avec son équipe que les petits écarts de tensions entre les cellules avaient un rôle important dans la migration et le développement cellulaires. Ainsi, ils ont eu l'idée de greffer des canaux ioniques dans la membrane de certaines cellules afin de créer une chute de tension et d'observer ce qu'il advenait. Au final, ils ont constaté que modifier cet état électrique permettait d'agir sur le devenir de la cellule et de dicter sa différenciation. C'est ainsi qu'ils sont parvenus à générer à partir de cellules modifiées un oeil dans l'intestin d'une grenouille Xenope. Une expérience qui constitue en réalité une avancée considérable dans le domaine de la médecine régénératrice d’organes et de membres complexes. Jusqu'ici, il était encore difficile à croire qu'un œil pouvait être créer autre part que sur la tête. Mais ces travaux prouvent bien que la chose est possible. Il pourrait ainsi, un jour, être possible de recréer des membres amputés ou des organes. Toutefois, de nombreuses recherches sont encore nécessaires bien que "ces résultats ouvrent la porte à de nouvelles thérapies de médecine régénératrice", explique Jim Coffman, biologiste de l’évolution au laboratoire Mount Desert Island de Salisbury Cove cité par Courrier international. Source
  14. Galápagos, un paradis écologique Chaque année, 200.000 privilégiés visitent dans les pas de Darwin ce sanctuaire de la nature situé à 1000 kilomètres des côtes de l'Equateur. Avec l'assurance d'approcher au plus près, sans la troubler, une faune exceptionnelle, ultraprotégée. Un voyage rare. Vibre ici comme une onde première. Tellurique. Elle marie le feu qui palpite sous la croûte de lave semée d'arbrisseaux rachitiques avec les lames du Pacifique, dans lesquelles jouent les otaries et les fous à pattes bleues. Et c'est la vie qui jaillit. Ici, l'autorité a désigné 51 sites de visite sur l'archipel de 19 îles entourées d'une quarantaine de gros cailloux, qui flotte à 955 km des côtes de l'Equateur, pays dont il dépend. Ni barrières ni grillage. Juste deux interdits: ne pas toucher, encore moins alimenter les animaux. Mais il est vrai que l'essentiel des 8 006 km² que couvre le territoire est exempt de toute présence humaine et que la nature peut prospérer en toute tranquillité. Il suffit d'observer Puerto Baquerizo Moreno, le gros village qui sert de capitale à l'île de Santa Cruz, porte d'entrée sur l'archipel, pour comprendre que la formule fonctionne à merveille. Un port, quelques terrasses, les enfants qui tapent le ballon, un ponton sur lequel s'affairent les pêcheurs... La vie ordinaire d'une île du Pacifique. Et au milieu de ce modeste désordre, des dizaines d'otaries qui prennent leurs aises, sans que quiconque s'en émeuve. Elles paressent sur un banc public, se chamaillent à même le trottoir et, dès le crépuscule, s'affalent sur un tapis de sable doré. Pendant ce temps, les albatros et les mouettes griffent le ciel pâle, pendant que les pélicans jouent à raser la vague, avant de plonger sur un banc de mulets. Magique.Les Galápagos seraient, dit-on, un sanctuaire de la Nature. L'archipel a effectivement été élevé au rang de patrimoine mondial par l'Unesco en 1978. A l'époque, c'était une première. Dans le monde entier, il jouit par ailleurs d'une aura exceptionnelle en raison du passage de Charles Darwin, naturaliste britannique naviguant sur le Beagle. Il débarque ici le 15 septembre 1835 - il a 22 ans - et reste cinq semaines. C'est assez pour alimenter sa démonstration sur L'Origine des espèces, publiée vingt-quatre années plus tard, et ses observations sur leur évolution. La faune des Galápagos lui offre un exceptionnel laboratoire vivant quand, d'île en île, il observe la mutation du bec des oiseaux (58 espèces, dont 28 endémiques), les pinsons en particulier, en fonction de leur alimentation. Au passage, en pointant sa plume sur ces terres oubliées, plusieurs siècles durant livrées aux seuls pirates, baleiniers et aventuriers, Darwin crée l'un des mythes du voyage. Actuellement, il faut quand même trois vols, quinze heures dans le ciel et une nuit à Quito (capitale de l'Equateur) pour rallier les Galápagos au départ de Paris. Environ 200 000 visiteurs dont 21.000 Français se plient à la norme chaque année. Incertitude des statistiques équatoriennes comprises. Leur avion se pose sur San Cristobal (île capitale) ou sur Santa Cruz (la plus peuplée) pour une découverte sous le signe de l'émotion. La preuve à Las Tintoreras (île Isabela), vaste champ de lave. Univers noir, mat et cristallin, peuplé de milliers d'iguanes surgis d'un autre temps, figés sous le soleil en colonies compactes. Soudain, traversant cette foule tapie sur ses sombres dentelles, un crabe rouge vif file vers sa cachette. Autre décor, même beauté. La plupart des plages de l'archipel sont colonisées par les otaries et les lions de mer. Ils sont chaque fois des dizaines, des centaines, alanguis sur le sable ou collés les uns aux autres, grognant, toutes moustaches frémissantes, plongeant pour se rafraîchir, avant de s'affaler à nouveau. On apprend que le mâle veille sur une bonne dizaine de femelles. Sa mission de protection l'empêche d'aller chercher sa pitance, et, au bout de deux mois d'un tel gardiennage, il cède la place à un célibataire mieux nourri, donc plus fort, avant qu'une nouvelle opportunité se présente. La loi du genre, la logique de Darwin. Reste le symbole absolu des Galápagos, les tortues géantes, plus d'un mètre d'envergure, une centaine de kilos et une vie qui passe allègrement le siècle quand on le lui permet. Darwin s'en émeut: «Des tortues si grosses qu'il fallait six ou huit hommes pour les soulever de terre!» Ce sont elles qui ont inspiré leur nom aux Galápagos, en raison de la forme de leur carapace que les premiers colons ont comparée à la selle d'un cheval (galoper a la même source). Direction les chemins boueux de la vaste réserve d'El Chato (île de Santa Cruz). Plusieurs dizaines d'entre elles y vivent libres. Ou bien direction la station Darwin, toujours à Santa Cruz, un centre de recherche, également écloserie, pouponnière et abri avant mise en liberté. Voici Georges le Solitaire, la tortue star du pays. Cent trente ans et un total mystère: jamais il n'a cédé aux avances d'une des femelles qu'on lui présentait... A côté de lui, Diego, guère moins jeune, mais un millier de naissances à son actif. Darwin se tapote le menton. Les zones de plongée autorisées sont nombreuses. Simple tuba ou bouteilles, éblouissement garanti. Patrimoine naturel oblige, aucun laxisme n'est toléré Eau claire (mais fraîche) dont les opalescences bleutées révèlent l'otarie, toujours prête au jeu, le requin-marteau, paisible bourlingueur des hauts-fonds, la raie, qui ondule sur son tapis de sable blanc, la tortue, ravie de trouver un compagnon de nage, et des milliers d'inconnus qui, en nuages éphémères, font perdre les repères. Le site Leon Dormido, sorte de cathédrale océane, est l'un des lieux les plus spectaculaires. Même émerveillement dès qu'on lève les yeux. Darwin déjà s'en était ébahi. Quelle que soit l'île, en tribu ou en solo, à la pêche ou en train de couver, les oiseaux sont toujours en nombre. Du paisible pélican aux vives frégates à la gorge rouge en passant par les goélands, la mouette, le pétrel, le cormoran au regard bleu (ici, il ne vole pas!), le majestueux albatros... Sans oublier deux vedettes: le fou à pattes bleues, un éblouissement turquoise, et le fou à pattes rouges façon Ferrari. Douceur des îles à l'extérieur, orgueil national à l'intérieur. De San Cristobal à Fernandina et de Santa Maria jusqu'à Santa Cruz et la pointe d'Isabela, les Gualapagueños ne sont pas peu fiers de leur identité. Ici, on se méfie de ce qui vient du continent. Alors, on veille. Impossible de devenir propriétaire d'un terrain, d'un bateau, d'une maison, si on n'est pas né aux Galápagos. Et pas question de mariage de circonstance... Patrimoine naturel oblige, aucun laxisme n'est toléré. Tout détenteur d'une licence de pêche doit embarquer une balise qui le situe et la sanction tombe dès qu'il franchit la limite des zones autorisées. Autre signe relevé à Santa Cruz. L'aéroport, construit par l'armée américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale, est tracé à une quarantaine de kilomètres de Puerto Ayora, la ville principale (15.000 habitants). Le macadam rectiligne rend peu vigilant sur la vitesse limitée à 60 km/h. Du coup, les oiseaux y meurent par milliers chaque année. Les autorités ont donc décidé d'installer ici les premiers radars de l'archipel et ont averti que les excès seraient passibles de prison. Une semaine plus tard, 40 conducteurs dormaient derrière les barreaux...Heureusement, c'est un grand air de liberté et de simplicité qui flotte sur les bourgades des Galápagos. Puerto Ayora donc, charmant petit port de pêche, bordé de terrasses et de boutiques sans chichis. Mais aussi Puerto Baquerizo Moreno (San Cristobal) et ses otaries qu'on prendrait pour des habitants du bourg. Tout comme Puerto Villamil (île Isabela) et ses ruelles de sable bordées de terrasses. Après la dernière maison (l'hôtel Iguana Crossing), l'immense plage ventée fait le bonheur des surfeurs et des amoureux. Clairement, le reste du monde est renvoyé aux oubliettes, ses urgences, plus encore. Quand on vit en phase avec cette nature initiale, qu'irait-on courir ailleurs? Darwin en convenait: «Ainsi donc, et dans le temps et dans l'espace, nous nous trouvons face à face avec ce grand fait, ce mystère des mystères, la première apparition de nouveaux êtres sur la terre.» * *Voyage d'un naturaliste autour du monde, Editions La Découverte. Source
  15. C'est un petit lézard le fun à manipuler et quand je fais mes présentations dans les écoles, les enfants trippent avec ce types de lézards.
  16. Il y aurait plusieurs espèces de geckos arboricoles comme le Rhacodactylus ciliatus, Rhacodactylus auriculatus, Gekko auratus, etc...
  17. Un serpent en plein Roubaix Belle frayeur pour des habitants de la rue Sainte-Élisabeth, située dans le quartier du même nom, à Roubaix. Peu avant 15 h, hier, ces occupants d'une maison se sont aperçus de la présence chez eux d'un serpent noir et blanc. Paniqués, ils ont alerté les sapeurs-pompiers qui ont réussi à capturer l'animal. Placé dans un carton, le reptile a été récupéré hier soir par un passionné. Il pourrait s'agir, sous toute réserve, d'un serpent roi de Californie, non venimeux. Source
  18. Un bébé mâchouille un serpent vivant : l'enfant va bien, pas le reptile En Israël, au grand désarroi de sa maman, un garçon âgé d’un an a goulûment croqué la tête d'un serpent… L'improbable fait divers s'est produit dans une agglomération arabe du nord d'Israël : Imad Aleeyan, un enfant de 13 mois semble avoir pris la tête d'un serpent pour une tétine, a-t-on appris vendredi 27 janvier auprès de sa famille, aussi stupéfaite que soulagée, car le bébé est sorti tout à fait indemne de la dégustation. Apparemment, on ne peut pas reprocher un défaut de surveillance à Ghadir, la mère du garçonnet qui a assisté, effarée, à la scène. "Je lui préparais son lait, et en jetant un coup d'oeil dans sa direction, j'ai découvert qu'il y avait un serpent dans sa bouche", a-t-elle raconté à l'AFP. "Je n'en croyais pas mes yeux et j'ai hurlé, terrorisée" a-t-elle ajouté, tant et si bien que d'autres membres de la famille et des voisins sont vite accourus et ont aussi pu voir l'enfant, qui n'a encore que six dents, en train de mastiquer de bon coeur le serpent. D'abord, tous sont restés tétanisés, de peur de mal faire imagine-t-on volontiers, dans cette situation à laquelle nul n'est vraiment préparé, mais, sans attendre des secours, l'un des voisins s'est finalement décidé à agir. Il a extrait de la bouche du bébé le reptile, déjà plus mort que vif, et l'a achevé aussi sec. De son côté, le petit Imad a très mal vécu qu'on lui retire le savoureux chewing-gum… Aussitôt que le serpent a été extrait de sa bouche, il s'est mis à pleurer, a raconté Yasmin Shahin, la tante de l'enfant, précisant qu'il avait "très sérieusement mastiqué" la tête de la bête rampante. Le bébé lui se porte donc comme un charme. Les médecins de l'hôpital Rambam de Haïfa qui l'ont examiné n'ont pas relevé la moindre trace de morsure. Quand bien même, cela aurait été le cas, il n'y avait apparemment pas de risque d'empoisonnement. Interrogé par l'AFP, le Dr Boaz Shacham, de l'Université hébraïque de Jérusalem, a expliqué que le spécimen était un hemorrhois nummifer, de la famille des colubridae, une espèce qui ressemble aux vipères, mais n'est pas venimeuse. Tout de même, le reptile avait des crocs… Le fait qu'il ne se soit pas défendu, alors qu'on se saisissait de lui puis lui mâchouillait le crâne, a de quoi étonner, mais il s'explique sans trop de mal, car en cette saison, l'animal était dans un état de semi-hibernation. "S'il n'a pas mordu le bébé, c'est probablement à cause du froid. En hiver, ces reptiles ne sont pas vraiment actifs" conclut ainsi le Dr Shacham. Source
  19. Honnêtement, je ne sais pas pour l'Europe, mais pour ici, ce montant d'argent n'est pas suffisant pour des espèces arboricoles qui sont moins sympathique dans une généralité. Ce que je serais porté à te conseiller serait dans le type de Pantherophis guttatus, Gongylophis colubrinus loveridgeiou encore Python regius. Ce sont des bons choix mais la hauteur de ton terrarium y sera donc inutile.
  20. Voici un petit nouveau d'environ un mois. J'ai promis à mon amie Alexandra de poster des photos afin qu'elle puisse le voir. Voici le tout petit.
  21. Une tortue attaquée par des chiens Un garde-nature a sauvé de justesse une tortue qui venait d’être attaquée par des chiens, après avoir pondu sur la plage de Poé. La mairie et la province rappellent aux propriétaires d’enfermer leurs bêtes jusqu’à la fin de la période de ponte, en avril. Une tortue grosse tête a été sauvée par un éco-garde de l’association Bwara tortues marines, sur la plage de Poé, dans la nuit de mardi à mercredi. Il était une heure du matin lorsque ce bénévole a découvert l’animal blessé sur la plage où elle venait pondre. « Sinon, elle serait morte », souligne Dominique Lafage, président de l’association, qui réalise des rondes toutes les nuits et tous les matins durant la période de ponte. La tortue portait d’importances traces de morsures au cou et aux pattes avants qui ont été très abîmées. Elle aurait été mordue par deux chiens aperçus dans les parages cette nuit-là. La fourrière municipale de Bourail est à leur recherche pour savoir s’ils appartiennent à quelqu’un ou non. Un arrêté municipal interdit la présence de chiens sur les plages de Bourail, de la Roche Percée à Poé, jusqu’à fin avril, date de fin de la période de ponte. Aquarium. Le capitaine de la brigade de la nature, de la Direction de l’environnement de la province Sud, a été immédiatement contacté et a pris en charge la tortue qui a été évacuée vers Nouméa, à l’aquarium des Lagons. Elle a été examinée et il se pourrait qu’elle survive à l’attaque de chiens. « Cette tortue sera vue par un vétérinaire, il faudra la recoudre. Elle en aura au moins pour un mois avant de se remettre. Là, elle est sous perfusion sous antibiotiques et sous corticoïdes pour limiter son stress », explique Romain Laigle. Tout en saluant la collaboration exemplaire avec la province et l’aquarium, l’association Bwara dénonce clairement un « manque de civisme » du côté des propriétaires de chiens et annonce déjà qu’elle va porter plainte contre X. Depuis le début de la saison de ponte, les gardes-nature ont déjà constaté des vols d’œufs de tortues dans des nids et ont augmenté la fréquence de leurs rondes. L’équipe de la fourrière municipale est sollicitée pour récupérer les chiens errants afin de limiter des attaques de ce type. « Heureusement, c’est un cas isolé. Toutefois, la province Sud prévoit des contrôles plus réguliers sur la zone et déploiera les moyens nécessaires pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus. Déjà en décembre, nous avons lancé une campagne de prévention auprès des riverains de Bourail en distribuant des flyers dans les boîtes aux lettres à destination des propriétaires des chiens, pour qu’ils les tiennent enfermés pendant la période de ponte », rappelle Julika Bourget, responsable de la brigade nature à la Direction de l’environnement. Amende. Le code de l’environnement prévoit des amendes jusqu’à 1 073 000 francs pour les personnes qui ne respecteraient pas cette espèce protégée. « Sont interdits la destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la chasse, la pêche, la destruction, la consommation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle », indique ainsi l’article 240-3 du code de l’environnement. G.P. Source
  22. La tortue Clotilde retrouve l’océan Une tortue caouanne avait été pêchée par erreur en juin dernier par des pêcheurs. L’animal avait avalé l’hameçon des pêcheurs et elle a été prise en charge par les soigneurs de la ferme Kélonia. Après plusieurs mois de captivité, elle a enfin retrouvé l’océan ce matin. Clotilde a dû subir une anesthésie générale pour permettre à l’équipe de soigneurs de la ferme Kélonia de retirer l’hameçon qui était restée coincée dans sa gorge. Après l’intervention elle est restée pendant plusieurs mois en convalescence à la ferme Kélonia. Ce matin, c’était le grand jour pour Clotilde. Elle a été remise à l’eau ce matin en présence d’Alyssa Morosini, sa marraine âgée de dix ans. La jeune fille va profiter de cette occasion pour prendre des photos pour raconter cette belle histoire dans le journal de son école. Une fois à l’eau, tout le monde salue le départ de la tortue avec une certaine émotion. Clotilde n’est que de passage dans les eux réunionnaises. Elle devrait reprendre son voyage pour regagner d’autres mers et vers d’autres aventures. Source
  23. Les migrations des tortues mieux connues Après trois ans d’application, le programme de suivi des tortues marines mené par Kélonia et l’Ifremer, livre ses premiers résultats. Grâce aux différentes balises Argos posées, les scientifiques ont désormais une idée plus précise de leurs migrations. Même si ce reptile renferme encore de nombreux secrets, il laisse entrevoir certaines de ses caractéristiques. Désormais, on connaît mieux les migrations de la tortue caouanne par exemple. Grâce tout d’abord à la pêche aux palangriers, dont elle se retrouve souvent victimes. Le bon réflexe désormais acquis des pêcheurs les conduits directement au centre de soins de Saint-Leu, Kélonia. Un mal pour un bien donc, puisque les scientifiques ne rateront pas l’occasion de lui poser une balise Argos. Depuis le début du programme Dymitile (*), elles sont 17 à avoir été affublées de ce boitier. Un volume représentatif qui aboutit aujourd’hui à des conclusions assez justes sur leurs mouvements. Mayeul Dalleau, doctorant en deuxième année de thèse à l’Université de la Réunion, suit avec attention leur itinéraire. De ces traces sur l’écran d’ordinateur, il a tout d’abord déduit cette découverte. Après leur départ des côtes réunionnaises, et par fidélité à leur site de ponte, les tortues mettent le cap sur Oman, un pays du Moyen Orient, situé au Sud de la péninsule d’Arabie. "On pensait qu’elle venait plutôt d’Afrique du Sud ou de Madagascar", avance le jeune spécialiste. Mais pourquoi et comment parviennent-elles jusqu’à la Réunion ? "C’est assez intriguant", répond-il. "Nous formulons l’hypothèse qu’elles dérivent". Autre enseignement, concernant les tortues vertes d’âge adulte, dont les balises sont fixées aux Iles éparses, là où elles pondent. Le suivi GPS a révélé que cette espèce parcourait un rayon beaucoup plus large que prévu. Reste à comprendre les raisons d’un tel déploiement. "Ce fonctionnement présente un avantage en terme de survie. Si un herbier est atteint, elle va se déplacer vers un autre". Mayeul Dalleau en déduit que "c’est une espèce robuste". Un plan de conservation en vue Une chose est sûre, ces parcours touchent pas moins de huit états voisins (Mozambique, Tanzanie, Kenya, Somalie, Madagascar, Seychelles, Maurice et la Réunion bien sûr). Voilà un argument implacable pour justifier d’une prise en compte de l’animal à grande échelle auprès des décideurs et financeurs. Car ce programme, qui devrait être bouclé d’ici un an, a pour ultime vocation la rédaction d’un plan de conservation, concernant directement tous les pays de la zone. C’est donc la concrétisation de plusieurs années de recherche. "Nous sommes satisfaits, il n’y a pas eu beaucoup d’échecs", confie le thésard. Désormais, en se fixant un autre angle d’approche, les données récoltées pourront fournir d’autres précieux renseignements. Qui nous renseigneraient par exemple sur la vitesse de nage de ces reptiles D.F.B (*) Dynamique migratoire des tortues marines dans les îles du Sud ouest de l’Océan Indien, programme lancé en 2009 Source
  24. Aux Galápagos, l’Homme transmet ses bactéries aux reptiles Des maladies peuvent passer de l’Homme à l’animal et vice-versa, on les appellent des zoonoses. Aux Galápagos, des chercheurs ont utilisé des bactéries résistantes aux antibiotiques pour démontrer l’existence de transferts de micro-organismes potentiellement pathogènes de l’Homme aux reptiles. Les Hommes et les animaux cohabitent en de nombreux lieux et à plus ou moins grande échelle. Selon l’OMS, cette situation serait favorable à l’émergence de zoonoses, des maladies naturellement transmissibles de l’animal à l’Homme et vice-versa. La grippe aviaire H5N1 représente un exemple marquant. Plus de 70 personnes entretenant des contacts étroits avec des volatiles en sont mortes. L'OMS lance régulièrement des campagnes d’informations pour lutter contre ce phénomène. Mais comment identifier et quantifier les contacts à hauts risques pour l’Homme et… l’animal ? Emily Wheeler et son équipe de l’université de l’Illinois ont proposé un marqueur permettant de mesurer la connectivité microbienne entre l'humain et les animaux sauvages : la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries. Des analyses ont été effectuées aux Galápagos pour différents reptiles vivant soit au contact de l’Homme, soit au sein de sites protégés. Les iguanes et tortues côtoyant des zones urbanisées ou des lieux touristiques hébergent tous des bactéries résistantes. En revanche, aucune trace de ces micro-organismes n’a été trouvée chez des reptiles vivant sur une île peu fréquentée. Ces résultats ont été publiés dans Journal of WildLife Desease. L'Homme disperse ses bactéries résistantes Les bactéries récoltées à proximité des sites urbanisés sont soit totalement résistantes (Escherichia coli), soit moins sensibles que la normale (Salmonella enterica) à l’ampicilline, à la doxycycline, à la tetracycline et au complexe trimethoprine/sulfamethoxazole. Aucune résistance clinique n’a néanmoins été observée. Trois espèces précises de reptiles ont fait l’objet d’analyses : l’iguane terrestre (Conolophus sp.), l’iguane marin (Amblyrhynchus cristatus), la tortue géante (Geochelone nigra). Elles abritent les bactéries incriminées dans leurs intestins. Mais comment réaliser l’échantillonnage sans blesser l’animal ? Aucun contact n’est requis avec les sujets d’études. Les chercheurs ont simplement effectué leurs prélèvements dans les fèces. De l’eau a également été récoltée en mer. Une fois encore, des bactéries résistantes ont uniquement été observées dans des zones proches de sites urbanisés. Mécanisme de transfert méconnu Selon les auteurs de l’étude eux-mêmes, les résultats sont intéressants mais ne désignent pas la source d’exposition aux antibiotiques. Il n’est pas encore possible de caractériser précisément le transfert des bactéries de l’Homme à l’animal. Est-ce par contact direct ? Par une contamination de l’eau ? La présence de bactéries résistantes chez les reptiles montre en tout cas qu’un transfert d’organismes potentiellement pathogènes existe. L’utilisation de la résistance aux bactéries comme marqueur permettrait d’établir une liste des espèces animales vulnérables qui sont les plus exposées à cette contamination. Source
  25. Juste pour m'assurer de bien comprendre, tu dis 120 cm de haut pour 60 cm de long et 60 cm de large?
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