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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Deux tortues relâchées Après des mois passés dans une bassine, deux tortues ont été soignées à l'Aquarium et rendues à la liberté. Mercredi, deux jeunes tortues imbriquées ont été remises à la mer depuis la plage de Viard (Petit-Bourg). Cette remise à l'eau a été faite par l'Aquarium qui héberge le centre de soin et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui coordonne le programme de restauration des tortues marines. Ces deux tortues avaient été récupérées par des particuliers sur un « radeau » de sargasses au large de Petit-Bourg en septembre et détenues en captivité pendant 3 mois, en bassine. Le 14 décembre, ces deux tortues ont été amenées à l'Aquarium pour une prise en charge. Pendant leur captivité, les tortues ont eu le temps de développer des carences. L'une d'elles, présente des déformations importantes de la carapace et elles se sont habituées aux humains pour recevoir leur nourriture. Les soigneurs du centre de soin, ont travaillé un mois pour déshabituer les tortues marines de l'homme, et les amener à chercher seules leur nourriture. En forme et considérées comme « autonomes » , les tortues âgées de 4 mois, ont été remises dans leur milieu naturel afin de reprendre le cycle normal de leur vie, même si elles auraient déjà dû être à plusieurs centaines de kilomètres de la Guadeloupe. LAISSER FAIRE LA NATURE Le réseau tortue rappelle que la détention de tortue marine en captivité est un délit passible de 15 000 euros d'amende, et d'un an de prison. De plus, le maintien en captivité de nouveaux-nés tortue est néfaste d'un point de vue sanitaire (carence, développement de maladies) ce qui compromet leur survie en milieu naturel, voire risque de contaminer leurs congénères. Les tortues nouvellement nées partent pour 1 à 2 ans de voyage en pleine mer, avant de s'établir sur une zone côtière. Empêcher cette migration a des conséquences. Une tortue, lorsqu'elle est en difficulté ou blessée, doit être prise en charge par le centre de soins (0590 90 92 38). Celui-ci ou des personnes habilitées peuvent être prévenues via les pompiers ou les gendarmes. Il est impératif que les nouveau-nés regagnent la mer le plus vite possible, même si de nombreux prédateurs les guettent. En laissant faire la nature, nous donnons plus de chances aux populations de tortues marines de se maintenir et de se renforcer, qu'en intervenant de manière trop importante. * En savoir plus : http ://www.tortuesmarinesguadeloupe.org Source
  2. Découverte au Brésil d'un prédateur ayant vécu avant les dinosaures Un redoutable prédateur ayant vécu avant l'ère des dinosaures, voilà environ 265 millions d'années, a été découvert dans le sud du Brésil. Baptisé Pampaphoneus, il appartenait à une famille de reptiles qui s'est éteinte sans laisser de descendants. Des scientifiques ont découvert dans les plaines de la pampa du Rio Grande do Sul, dans le sud du Brésil, le crâne d'un reptile qui a foulé le sol de la Terre avant l'ère des dinosaures. De la taille d'un chien, le redoutable prédateur doté de crocs a vécu 40 millions d'années avant les dinosaures. Baptisé Pampaphoneus biccai, il s'agit d'un dinocéphale, membre de la famille des anteosaurus. Juan Carlos Cisneros, de l'Université fédérale de Piaui, évoque un croisement entre "un tigre et un dragon de Komodo". De sang-froid, le spécimen utilisait ses puissantes mâchoires pour arracher des lambeaux de ses proies encore vivantes. Le reptile a vécu au moment où tous les continents ont fusionné en une seule masse terrestre appelée la Pangée. La famille de créatures à laquelle il appartient est déjà connue mais les scientifiques pensaient jusqu'alors qu'elle n'avait existé qu'en Russie, au Kazakhstan, en Chine et en Afrique du Sud. Cette découverte au Brésil, décrite dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, et rapportée par le Dailymail, suggère donc que la créature était en réalité plus répandue que ne l'imaginaient les chercheurs. Le Pampaphoneus biccai était un proche parent de dinocéphales similaires découverts en Russie et en Afrique du Sud. Preuve pour les paléontologues que ces créatures étaient capables de se disperser facilement d'une partie du supercontinent Pangée à l'autre. Source
  3. Grenouilles, tritons et crapauds en danger dans l'Allier Les CPIE de la région ont créé un observatoire des amphibiens. Objetif: répertorier toutes les espèces d'amphibiens afin d'assurer leur préservation. Pour l'occasion, tous les Bourbonnais sont sollicités... Disons-le. Tritons, crapauds grenouilles et autres salamandres n’ont pas très bonne réputation. Et pourtant... à s’y intéresser de plus près, comme le fait Sylvain Gaumet, animateur au CPIE de Tronçais, on peut découvrir des espèces colorées et de belles anecdotes: Saviez-vous que le crapaud sonneur à ventre jaune a la pupille en forme de coeur... et que de là est née la légende du prince charmant? Saviez-vous aussi que ce crapaud, comme beaucoup d’amphibiens, est une espèce très sensible au milieu extérieur, et de ce fait en danger parfois? C’est en partie pour mettre fin à cette mauvaise presse, et surtout pour tenter de préserver cette espèce que les CPIE d’Auvergne ont lancé un observatoire des amphibiens. Plusieurs volets « L’objectif de cet observatoire, explique Sylvain Gaumet, en charge du projet au CPIE de Tronçais, c’est de pouvoir se faire une idée du nombre d’espèces dans tout le Massif central. Nous avons déjà décompté 22 espèces. » Pour ce faire, le réseau a mis en place un projet scientifique d’observation, divisé en trois volets: un volet scientifique professionnel tout d’abord, qui a débuté l’année dernière. « J’ai dû définir plusieurs zones d’observations sur le département de l’Allier, que je visite trois fois par an en fonction des périodes de reproduction de chaque espèce. Le protocole d’observation est très strict. Il est monté par le museum national d’histoire naturel ». Parmi les zones explorées en cette première année, comptez la forêt de Tronçais, Buxières-les-Mines, les bords de l’Allier et la vallée de la Bouble (près de Chantel). Le programme, financé par des fonds Europe-Etat-Région, court sur trois ans pour l’instant. Seront également étudiées des zones sensibles comme le Cher, la montagne bourbonnaise. Impliquer les habitants Le deuxième volet du projet prend la forme d’un programme de science participative et ludique, intitulé « Un dragon dans mon jardin ». « L’idée, c’est d’impliquer les Bourbonnais et d’emmagasiner le plus d’information possible. Dès qu’ils voient un amphibien, même écrasé, je les invite à m’en faire part par courrier ou mail , précise le jeune animateur. C’est aussi un moyen de sensibiliser les gens à la conservation des espèces. Pour ce faire nous avons mis en place une communication accrocheuse aux accents western. Un cinquième des espèces françaises d’amphibiens sont en danger critique. » Ouvrez l'oeil L’étude lancée par l’observatoire prévoit un programme de science participative, intitulé « Un dragon! Dans mon jardin? Wanted - Avis de recherche » impliquant tous les Bourbonnais amoureux de la nature. Vous possédez une mare, un lavoir, un fossé? Vous avez constaté la présence d’un amphibien? Contactez Sylvain Gaumet au 04 70 06 14 69 ou par mail cpieallier@orange.fr. Un technicien pourra venir chez vous au besoin pour faire l’inventaire de ces « petits dragons ». Ouvrezl’oeil vous pourrez avoir la chance de voir l’un de ces trois amphibiens. Source
  4. Danger à la prison de Bouna: Michel Gbagbo piqué par un scorpion vénimeux Ce que nous craignions depuis longtemps a fini par arriver. Un scorpion a piqué, à plusieurs reprises, Michel Gbagbo pendant son sommeil. Selon des sources policières et médicales, cette attaque a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Sa vie ne serait plus en danger puisqu’il a été pris en charge médicalement. On lui aurait fait de nombreuses injections et il suivrait actuellement une thérapie médicamenteuse. Il y a très longtemps que Notre Voie attire l’attention des autorités politiques et judiciaires sur les conditions désastreuses dans lesquelles les prisonniers politiques de Bouna et de Katiola vivent. Leurs compagnons de tous les jours, ce sont les moustiques, les serpents et autres reptiles reconnus par les scientifiques comme étant très dangereux pour l’homme. En début de semaine, nous avons indiqué qu’à côté cela, l’Etat venait d’ajouter un autre danger : celui des criminels de premier rang que l’on a déversés dans les prisons du nord et qui partagent tout avec les prisonniers politiques. Nous avons relevé aussi les cas de ceux qui sont détenus dans des camps militaires, qui subissent les plus mauvais traitements et dont les avocats ne peuvent même pas communiquer avec eux. Voilà un autre cas de danger qui guette régulièrement les prisonniers politiques de Ouattara. Cette fois, nous espérons que tous ceux qui parlent des droits de l’homme, tous ceux qui disent être attachés à ces droits réagiront convenablement pour que le gouvernement et sa justice ouvrent un peu les yeux sur ce qui se passe autour d’eux. C’est depuis le 11 avril 2011 que Michel Gbagbo, fils du président Laurent Gbagbo renversé le même jour, est aux mains de la milice de Ouattara transformée en armée nationale. Il a été arrêté alors qu’il était auprès de son père. Et c’est ce qui justifierait sa longue et illégale détention. Abdoulaye Villard Sanogo Source
  5. Le boa, serpent sans venin, partisan du moindre effort pour tuer sa proie Le boa est partisan du moindre effort quand il s'agit de tuer sa proie: capable de détecter ses battements de coeur, il limite son étreinte pour l'étouffer au strict nécessaire et ainsi éviter de gaspiller son énergie, révèle une étude publiée mercredi. Pour les serpents dépourvus de venin comme le boa, la constriction est un moyen très efficace de tuer leur proie. Le boa attaque en s'enroulant autour de sa victime et en resserrant progressivement ses anneaux pour l'étouffer. Mais la pression phénoménale qu'il exerce entraîne une grande dépense d'énergie et le laisse particulièrement vulnérable aux attaques d'autres prédateurs. La constriction demande au métabolisme du boa sept fois plus d'énergie environ que lorsqu'il est au repos et elle dure entre neuf et seize minutes en moyenne, relève l'étude publiée par la revue Biology Letters de l'Académie des Sciences britannique. Le boa dose instinctivement son effort Le boa a développé une technique qui lui permet de doser son effort. Grâce à un sens tactile très fin, il parvient à déterminer précisément à quel moment sa proie est incapable de se défendre en se fondant sur les battements de son coeur et donc d'adapter son étreinte, ont démontré les expériences réalisées par Scott Boback et son équipe de biologistes du Dickinson College (USA). Soucieux d'éliminer tout autre stimulus pouvant influer sur leurs tests, ils ont présenté à des boas des rats morts, donc totalement immobiles, maintenus à 38°C et équipés d'un "coeur artificiel" simulant les battements cardiaques. Tous les serpents testés modulaient leur constriction en fonction de l'activité du coeur de leur proie: resserrant fréquemment leur étreinte lorsque le coeur artificiel battait en continu mais pratiquement pas en l'absence de battement. La pression et la durée de la constriction était en outre environ deux fois plus importante dans le cas des battements de coeur simulés qu'en leur absence. Même les serpents nés en captivité, et qui n'avaient donc jamais été exposés à une proie vivante, adoptaient la même technique, tout en modulant leur constriction moins finement que leurs congénères sauvages. "Nos résultats suggèrent que la capacité à réagir au rythme cardiaque est innée mais que sa magnitude est dictée par l'expérience", résument les chercheurs. L'étude soulève toutefois d'autres questions Pourquoi les serpents ont-ils développé un sens tactile aussi pointu alors que les oiseaux et petits mammifères, qui constituent l'essentiel de leur régime, sont très vulnérables à la constriction et succombent en quelques minutes? Pour Scott Boback, cette capacité a pu être développée très tôt dans l'histoire de l'évolution des serpents constricteurs, à une période où ils s'attaquaient à de grands reptiles. Les lézards, serpents et autres crocodiliens sont en effet "ectothermes", c'est-à-dire que leur température corporelle est la même que celle de leur milieu extérieur, ce qui leur vaut parfois d'être qualifiés à tort d'animaux "à sang froid". AFP Source
  6. Serpents et iguanes pour animaux de compagnie Boas, pythons, couleuvres, iguanes...sont des animaux de compagnie inhabituels. Les NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie, rencontrent un succès grandissant auprès des Réunionnais. Dans une animalerie du Tampon, plusieurs centaines de NAC sont vendus chaque année aux particuliers. T.G. est un amoureux de ces animaux de compagnie hors normes. Dans son salon, il abrite pas moins de seize reptiles. Les boas côtoient les pythons, les couleuvres ou encore un iguane. Pour T.G., c’est une passion qu’il cultive depuis l’enfance. Il passe beaucoup de temps à chouchouter ces animaux de compagnie un peu particulier, "je les trouve beaux, j’aime bien les manipuler. Ils sont intéressants et ils demandent plus de soins que d’autres animaux. On s’inquiète plus pour eux que pour un chien". T.G. est aux petits soins avec ses reptiles et pour nourrir ses "lézards", il a même investi dans un mets de choix, des blattes du Mexique. Ces nouveaux animaux de compagnie commencent à rentrer dans les foyers de certains Réunionnais qui troquent volontiers leurs chiens et chats pour un serpent ou encore un iguane. Mais pour la plupart, c’est plus la curiosité qui les attirent vers ces reptiles. Quand il s’agit d’en ramener à la maison, c’est une toute autre question, "c’était comme ça pour regarder, mais pas pour la maison, il faut beaucoup d’entretien". Rien que dans cette animalerie située au Tampon, plusieurs centaines de ces NAC sont vendus chaque année. Les serpents, les iguanes ou encore les couleuvres se frayent tout doucement un chemin jusque dans les maisons des Réunionnais. Source
  7. Une tortue des Caraïbes s'échoue aux Pays-Bas Une tortue des Caraïbes s'est échoué sur la plage de Coxyde, aux Pays-Bas. La tortue de Kemp, qui vit normalement dans les Caraïbes, est probablement arrivée dans cette région via une courant d'eau chaude. C'est la première fois qu'une telle découverte est faite dans l'estuaire de l'Escaut, aux Pays-Bas. Le reptile trouvé mort à Coxyde était âgé d'environ deux ans et mesurait 23 sur 25 centimètres. Source
  8. Une araignée, la Néphile dorée de la Réunion Beaucoup la connaissent sous l’appellation « bibe » qui est un mot d’origine malgache « biby » qui signifie petite bête. En tout cas c’est ce que j’ai remarqué en tapant « néphile dorée » sur les moteurs de recherche. D’autres l’appellent tout simplement zarénié (mot créole pour araignée) et je l’ai toujours appelé comme ça. Le bibe est pour moi l’araignée qui vit en général à l’intérieur des maisons, c’est (avis personnel) l’autre nom qu’on donne au babouk. J’ai demandé à plusieurs personnes jeunes et moins jeunes comment elles appellaient la néphile et toutes m’ont répondu : « Bééé zarénié !! ». Après je pense que le nom qu’on lui donne dépend surement de l’endroit où on vit. On retrouve la néphile dorée en Afrique du Sud, à Madagascar, aux Seychelles, en Nouvelle Calédonie, à la Réunion ainsi que dans toute la zone des Mascareignes. Cette belle araignée est pourvue de 8 longues pattes oranges et noires. Aux extrémités se trouvent des crochets et des organes qui eux détectent tous mouvements sur la toile. Ce sont les 6 glandes appelées filières qui fabriquent la soie qui sert à construire la toile, à piéger et à ligoter ses proies. Petit on s’amusait à la faire marcher sur un bâton pour épater la galerie ou pour faire peur aux autres. Car il faut dire que par rapport aux babouks, la néphile dorée est beaucoup plus belle et plus impressionnante. Et malgré ce dernier point, elle est totalement inoffensive. Adulte, le dimorphisme sexuel¹ est bien plus favorable à la femelle. En effet, le corps de cette dernière peut atteindre jusqu’à 10 cm alors que celui de son homologue masculin peut mesurer jusqu’à 4 cm. Les femelles tissent leurs toiles et celles-ci sont inclinées à 15° par rapport à la verticale, histoire que les toutes petites bêtes qui se sont laissées prendre au piège puissent y être suspendues. Par ailleurs le mâle n’est pas bien loin, puisqu’il vit sur l’extrémité de la toile. L’arachnophobie est l’une des phobies les plus répandues au monde et à la Réunion on ne déroge pas à cette règle. Combien de personnes m’ont racontée avoir été prises de panique à cause d’une araignée. D’autres ne peuvent trouver le sommeil tant qu’une araignée erre dans leur chambre. Le pire pour un arachnophobe est sans doute lorsque l’araignée se trouve dans la voiture au moment où il est au volant. Je leur dirais bien qu’une petite bête ne peut faire de mal à une grosse, mais voilà moi aussi j’ai peur d’une petite bébête Source
  9. Le projet de réintroduction des tortues cistudes avec le Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse Le projet d'élevage de réintroduction de cette petite tortue d'eau douce dans le nord de l'Alsace avance ! 55 individus sont hébergés au Parc zoologique et botanique de Mulhouse et à la Petite Camargue alsacienne depuis 2009. Le site de réintroduction, situé à Lauterbourg, est prêt à accueillir l'espèce : une zone humide et un couvert végétal ont été restaurés et la zone est protégée des perturbations. Le CNRS va apporter sa contribution scientifique avec un suivi des individus relâchés et de leur reproduction. Ce projet se fait dans le cadre d'un dispositif "Interreg", qui permet une collaboration transfrontalière avec l'Allemagne. Source
  10. Etats-Unis: des serpents interdits à l'importation pour protéger des écosystèmes WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils interdisaient l'importation de certains serpents constricteurs tels que le python et l'anaconda qui, en fuite ou relâchés dans la nature, menacent des écosystèmes comme le Parc national des Everglades en Floride. "Nous sommes parvenus à une plus grande compréhension du danger réel et immédiat présenté par le python de Birmanie et d'autres espèces envahissantes de serpents pour les Everglades et d'autres écosystèmes aux Etats-Unis", a déclaré dans un communiqué le ministre américain à l'Intérieur, Ken Salazar, en annonçant l'interdiction. Son ministère est notamment chargé du service de la pêche et de la faune. "Le python birman s'est déjà implanté dans le Parc national des Everglades --une vaste zone marécageuse-- et nous devons faire tout notre possible pour contrer sa propagation et empêcher que les hommes ne contribuent à accroître la présence de ces serpents envahisseurs qui entraînent des dommages économiques et environnementaux", a ajouté M. Salazar. Dans un rapport paru en 2009, les services fédéraux avaient estimé que quatre espèces de serpents constricteurs (le python birman, deux espèces de python africain et l'anaconda jaune) présentaient un risque élevé de se reproduire et de se propager à d'autres zones géographiques. La plupart des propriétaires de l'une de ces variétés de serpents ne seront pas affectés par la nouvelle interdiction puisqu'ils seront autorisés à les garder si la loi de leur Etat de résidence le permet. Mais ils ne pourront pas envoyer ou vendre leur serpent au-delà de la frontière de leur Etat. Pour "exporter" l'un des ces serpents vers un autre Etat du pays, il sera nécessaire d'obtenir un permis des autorités fédérales. Les pythons birmans ont déjà établi des populations capables de se reproduire dans le sud de la Floride, constituant une menace pour nombre d'espèces autochtones y compris celles en danger d'extinction. Dans le "North Key Largo", où ils ont établi résidence, ces pythons de Birmanie ont ainsi dévoré un grand nombre de rats des bois, tandis que d'autres races de pythons se sont attaquées aux cigognes. Or ces deux espèces d'animaux sont en voie de disparition. Pour le seul parc des Everglades, l'Etat de Floride et le gouvernement fédéral américain ont dépensé des millions de dollars pour répondre aux menaces représentées par les pythons mais les experts considèrent ces montants comme insuffisants. 2012 AFP Source
  11. Dans les églises d'Espagne, les animaux bénis pour la Saint-Antoine Revêtus de leurs plus beaux habits, chiens, chats, lapins et même tortues ont défilé mardi dans les églises d'Espagne pour la rituelle bénédiction de la Saint-Antoine, le saint patron des animaux. A Madrid, les propriétaires d'animaux attendaient patiemment leur tour, le long de barrières bleues, devant l'église de Saint-Antoine où un prêtre devait asperger leur mascotte avec de l'eau bénite. "Au nom de Saint Antoine, soit béni", répétait le prêtre en soutane blanche, debout sur le seuil de l'église. Selon une croyance très répandue en Espagne, cette bénédiction doit assurer une longue vie aux animaux. Carlos Romero, un homme de 56 ans, raconte que pour la première fois, il vient pour faire bénir sa tortue Paula, âgée de cinq ans, après la mort il y a huit mois de son ancienne tortue, Frodo. "Je veux qu'elle soit en bonne santé, qu'elle puisse m'accompagner pendant de nombreuses années", confie Carlos Romero, qui a habillé l'animal d'un pull-over jaune et rouge décoré d'un oeillet rouge et d'un insigne "Champions du monde", un clin d'oeil à l'équipe de football d'Espagne championne du monde en 2010. D'autres animaux sont habillés de manteaux de couleurs vives. "C'est un jour particulier pour eux", explique Matilde Carballo, 53 ans, qui porte son caniche enveloppé dans un manteau rose, des rubans assortis noués dans son pelage. Une fois l'animal béni, chaque fidèle reçoit trois petits pains, dont l'un qu'il doit garder une année entière afin de s'assurer une bonne santé et la bienveillance du saint patron. Les petits pains sont fabriqués selon une recette spéciale afin de rester moelleux. Tout au long de la journée, plusieurs messes ont été célébrées dans l'église Saint-Antoine, devant des rangées de propriétaires accompagnés de leurs animaux. Cette fête, célébrée à Madrid et dans d'autres régions d'Espagne, remonte au 19ème siècle. Source
  12. Un boa sème la terreur dans le TGV Paris-Marseille Il avait un titre de transport, mais un boa a décidé de jouer un tour au contrôleur du train Paris-Marseille, à son propriétaire et aux autres passagers en s’enfuyant de sa cage le samedi 14 janvier. La femelle de 1m85 s’est ainsi autorisée une balade causant une belle frayeur dans la rame. Une passagère très particulière ayant quitté sa place attitrée a semé la terreur dans le TGV Paris-Marseille du samedi 14 janvier 2012. Un boa femelle de 1m85 et d’environ 25 kilos avait réussi à s’échapper de sa cage. Elle a glissé entre les pieds de plusieurs passagers avant de se réfugier bien au chaud dans la gaine de chauffage de la rame. Le contrôleur, qui avait été informé de la fugue par le propriétaire du serpent, a du prévenir les secours. Ce sont les marins pompiers qui ont été chargés de récupérer l’animal en gare de Saint-Charles. Il leur a fallu une heure et le démontage d'une partie des cloisons du wagon pour le retrouver sagement endormi. Le reptile a rejoint ensuite son domicile avec son propriétaire et son autre compagnon de voyage, un mâle de 80 cm. Source
  13. Des amphibiens mieux protégés sur les routes de l'Eure Deux conventions signées entre le Département et trois associations de protection de la nature approfondissent les mesures de protection des amphibiens qui traversent les routes de Mainneville et d'Amfreville-sousles-Monts. Dans le cadre de sa politique Espace Naturel Sensible, le Département s'engage à participer à la préservation des amphibiens et de leurs habitats. Cet engagement se traduit pour le Département par l'animation du Réseau Départemental Amphibien depuis 2006. Deux conventions partenariales vont être signées par le Département pour préciser le rôle de chacun des partenaires dans la mise en place de ce Réseau sur deux sites importants de migration des amphibiens. La première convention, établie avec l'Association de Sauvegarde des Abords de la Lévrière et de la Forêt de Lyons, concerne le ramassage et l'étude de la migration des amphibiens sur une portion de la RD14 entre Mainneville et Mesnil-sous-Vienne. La deuxième convention, reprend les mêmes objectifs que la précédente mais avec la Société Ecologique du Canton des Andelys et de ses environs, et la Ligue de la Protection des Oiseaux Haute-Normandie pour une portion de la RD19 au lieu dit "le Val Pitan", près d'Amfreville-sous-les-Monts. Pour sa part, le Département s'engage à : - Assurer des temps de préparation, d'intervention et de formation auprès des bénévoles de ces associations notamment avant chaque migration afin de se mettre d'accord sur le déroulement de la migration à venir (aménagement du site, données indispensables, préconisations). De même, des formations in situ pourront être dispensées par le Département aux membres de ces associations pour apprendre à reconnaître les espèces contactées. - Aménager le site dans la mesure du possible afin de faciliter, sécuriser et optimiser le ramassage par la pose d'une signalétique adaptée et l'installation de filets associés à des seaux. - Equiper les bénévoles de ces associations (seau, lampe torche, gilet de sécurité, gants). - Communiquer sur les résultats de la migration (réunion bilan et rédaction annuelle d'une synthèse). Quant aux associations, elles s'engagent à assurer le ramassage des amphibiens pendant leur migration prénuptiale ainsi qu'à recueillir et à transmettre au Département les données utiles à l'analyse de la migration (quantité d'amphibiens ramassés et écrasés, espèces concernées,…) Avec ces deux conventions, le Département conforte son engagement dans la protection des amphibiens et garantit en même temps un réseau plus sûr aux usagers des routes concernées. Commission permanente de décembre 2011 Réseau Départemental Amphibien Depuis 2006, le Département anime le Réseau Départemental Amphibien, qui consiste à sauvegarder les populations mises en danger par la circulation routière pendant leur migration nuptiale (février-mars). L'enjeu d'un tel dispositif est triple pour le Département : ƒ Permettre aux habitants volontaires d’être acteurs de la préservation de leur patrimoine naturel et les sensibiliser sur l’importance de la nature ordinaire ; ƒ Assurer le sauvetage d’espèces protégées par la loi de 1976 ; ƒ Assurer la sécurité sur les routes départementales dont le Conseil général est responsable. Des accidents, pour certains mortels, ont été causés par la création de plaques glissantes formées par des dizaines d’amphibiens écrasés. Pour atteindre ces enjeux, le Département aménage des sites de migration (signalétique, filet,… ) et s'appuie sur un réseau de bénévoles qui assure d'une part le ramassage des amphibiens avant leur traversée dangereuse de la route et d'autre part leur dépôt à proximité de leur mare de reproduction. En 2011, plus de 9000 amphibiens ont été déposés en toute sécurité prés de leur mare par 120 bénévoles. Source
  14. Longévité : le protée réactive le mythe Jeunesse éternelle. Selon les biologistes, le protée, un petit batracien de 20 cm, connaît la formule de jouvence qui permet de vieillir tout en restant jeune ! ll collectionne les records : record de longévité (il peut vivre plus de 100 ans), record de diète (il peut rester jusqu'à 8 ans sans manger), record d'apnée (il peut survivre trois jours sans oxygène). Lorsque le médecin et naturaliste autrichien Josephus Nicolaus Laurenti décrivit en 1768 ce que l'on surnommait dans sa région d'origine le « bébé dragon », il ne connaissait pas ces prodigieuses propriétés. Et c'est avec une belle intuition qu'il le baptisa Proteus, du nom de cette divinité marine, vieille et grincheuse, qui ne livrait ses prophéties que lorsqu'elle était enchaînée et que sa colère retombait. Il faut dire que Proteus anguinus ne révèle pas facilement ses secrets. Endémique du massif montagneux de la côte Adriatique où il vit dans l'eau de grottes profondes, cette espèce d'urodèle - batraciens qui gardent leur queue à l'âge adulte, comme les salamandres - affiche un rythme d'activité de cinq minutes par jour propre à décourager les observateurs les plus patients. D'autant que les spécimens capturés ne permettent pas de l'étudier de façon satisfaisante. Dans la nature, les biologistes ne peuvent observer que des juvéniles qui se montrent plus facilement sur leur zone de chasse communautaire, accessible par les spéléologues. Or, il a été montré que les jeunes et les adultes s'évitent. Chaque classe d'âge a son territoire et les reproducteurs se trouveraient plutôt dans des systèmes annexes très fissurés, pas du tout à taille humaine. Au laboratoire-élevage aménagé il y a presque soixante ans, dans une grotte des Pyrénées, à Moulis, les scientifiques sont donc les seuls à pouvoir étudier des spécimens matures, dont ils connaissent l'âge grâce au registre tenu depuis les premières naissances en 1958. Une peau très fragile Olivier Guillaume et ses collègues ont ainsi élaboré un modèle mathématique qui figure la croissance des individus de leur colonie. Résultat : ils ont montré que le protée atteint sa maturité sexuelle à 15,6 ans, qu'il pond 35 œufs tous les 12 ans et demi, et que jusqu'à l'âge canonique de 80 ans, il ne montre aucun signe de sénescence. Un individu qui atteint l'âge de 6 ans vivra en moyenne 68,5 ans. Si ce cavernicole n'a pas de prédateurs naturels dans son environnement - excepté les autres mâles adultes, il reste en revanche très fragile. Sa peau notamment, extrêmement fine, supporte mal d'être égratignée, même légèrement, car des agents pathogènes peuvent alors pénétrer son organisme et l'endommager. Il est par ailleurs sensible à la pollution de l'eau, contre laquelle il n'a aucun moyen de lutte. Cette mortalité accidentelle n'empêche pas les biologistes de penser que le protée connaît la formule de jouvence, qui permet de vieillir tout en restant jeune. Un vieux rêve de l'humanité. Cette disposition est d'autant plus étonnante quand on sait que, chez les vertébrés à sang-froid, la longévité est normalement corrélée avec la taille : plus l'animal est gros, plus il vit longtemps. Or ce petit batracien de 20 cm vit aussi vieux que la salamandre géante du Japon tout en étant mille fois moins lourd et réussit à égaler la longévité du plus gros de tous les mammifères, la baleine bleue ! L'hypothèse des mécanismes antioxydants particulièrement efficaces, susceptibles d'éliminer les dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) dont les radicaux libres sont responsables, à de fortes concentrations, d'un stress oxydant qui cause des dommages à la cellule et accélère son vieillissement, a été écartée. Pour les chercheurs, le secret de la longévité du protée tient plutôt à son efficacité énergétique. Et plus précisément au rendement de ses mitochondries, ces machines biologiques qui synthétisent dans la cellule les molécules d'adénosine triphosphate (ATP) fournissant l'énergie des réactions chimiques. Ils avancent que la quantité d'ATP produite par rapport à l'oxygène consommé, est très élevée. Alliée à une activité limitée et à une physiologie adaptée, cette efficience permettrait de limiter la production de déchets comme les DRO sans avoir besoin de limiter le métabolisme de base, ni de développer une activité antioxydante plus performante. Même si les liens entre la production d'énergie dans la cellule, le rejet des DRO et la durée de vie chez les animaux à sang-froid ne sont pas parfaitement établis, un tel scénario correspond bien aux observations in vivo. Pour en savoir plus, les chercheurs s'intéressent particulièrement au gène TOR (Target of rapamycin), un gène multifonction, essentiel à la régulation de la croissance et du métabolisme dans les organismes pluricellulaires. Ce gène aidera-t-il à percer le secret de la longévité du gracile animal ? Et cela permettra-t-il de mieux comprendre les mécanismes de prévention de la sénescence chez les humains ? Le dragon garde pour l'instant sa réponse. Mais les chercheurs ont appris à être patients… D'après Valérie Lassus Source
  15. Agressions animales Épisode 2 Suivant l'ouragan Gustav, Patrick, 13 ans, procède à un nettoyage lorsqu'il est soudainement attaqué par des fourmis de feux, une espèce très agressive qui attaque en essaim. À son arrivée à l'hôpital, il est à peine conscient. Impuissante, sa mère ne peut que regarder son enfant s'éteindre petit à petit. Aussi, en Afrique du Sud, Rudi, un ranger qui guide un groupe de touristes, doit se battre pour sa vie lorsqu'il est sauvagement agressé par une lionne. Prochaines diffusions de cet épisode Mardi 17 janvier à 20h00 Jeudi 19 janvier à 17h00 Dimanche 22 janvier à 15h00 Mardi 24 janvier à 13h00 Canal D
  16. Non, je n'avais pas oublié. C'est qu'avec le temps des fêtes, il y a eu une semaine d'arrêt au niveau des publications. Ok, cette chronique est du 6 Janvier, donc je suis une semaine en retard...
  17. Elle joue avec des serpents! Une petite fille a des amis insolites: six cobras royaux... Kajol Khan vit avec ses parents, ses six sœurs, ses deux frères et ses six cobras dans le village de Ghatampur dans L'Uttar Pradesh. En effet, cette enfant qui ne va plus à l'école depuis cinq ans, reste toute la journée avec ses meilleurs amis les serpents. C'est même devenu sa passion puisqu'elle compte devenir chasseur de serpent comme son père. Ce qui n'est pas forcément au goût de sa mère Salma Bano, 45 ans, qui souhaite que sa fille aille à l'école "Je veux qu'elle aille à l'école comme les autres enfants. J'essaie de faire ses études à la maison, mais elle garde les serpents avec elle et se distrait". Kajol ne fait que suivre la trace de son père Taj Mohammad, 55 ans, chasseur de serpent depuis qu'il a dix ans, selon Oddity Central. Et c'est ainsi que non plus seulement son fils mais également sa fille vont poursuivre cette tradition familiale. Il est devenu leur mentor. Préférant la compagnie des reptiles plutôt que celle de ses camarades d'école. Elle s'est déjà fait mordre de nombreuses fois : à la main, au ventre et sur les joues mais cela ne la dérange pas. Elle avoue tout de même "Ça fait mal quand ils me mordent, mais parfois c'est ma faute parce que je les taquine. C'est assez amusant". Dans la vidéo on peut observer qu'elle se fait mordre par un serpent qu'elle vient de chasser et qu'elle saigne. C'est donc le médecin du village qui la soigne mais avec la médecine ancestrale à base de plantes. Un secret bien gardé par son père. Et apparemment, ça la guérit ! Le dernier souhait de sa mère pour Kajol est de trouver un mari, ce qui ne va sans doute pas être évident puisqu'elle préfère les serpents aux humains. En tout cas, pour le moment, elle profite de ses amis. Source
  18. Soigner par des charmeurs de serpents (Agence Science-Presse) Combien de vies seraient sauvées si ceux qui ont été mordus par un serpent allaient se faire soigner... ailleurs que chez le charmeur de serpents? Une étude menée au Bangladesh a révélé que seulement 3% des gens mordus vont directement chez le médecin. Le premier choix était plutôt le charmeur, dont la méthode de guérison consiste à réciter des mantras. Bien que toutes les morsures ne soient pas mortelles, il en résulterait tout de même 46,000 décès par an en Inde, selon David Warrell, de l’Université Oxford —un chiffre qu’il a obtenu par des entrevues village par village, plutôt qu’en se fiant aux rapports d’hôpitaux, lesquels sous-estiment inévitablement le phénomène Source
  19. Un gecko psychédélique découvert au Vietnam C’est son vrai nom ! Long de 7,5 cm, Cnemaspis psychedelica est endémique d’une petite île au large du Vietnam (Hon Khoai ). Il fait partie des 208 nouvelles espèces découvertes en 2011 dans la région du Grand Mékong, un réservoir de biodiversité menacé notamment par les projets de barrages (voir la série du bLoug consacrée au sujet) L Lee Grismer/AFP/Getty Images Source
  20. Justice Liège: il ne pourra pas récupérer ses 58 serpents, lézards et mygales Une des plus importantes saisies de l'arrondissement en matière de détention illégale de nouveaux animaux de compagnie avait été réalisée chez le prévenu, à Seraing. Un Sérésien de 30 ans chez qui le parquet avait effectué une saisie de 58 nouveaux animaux de compagnie (NAC) ne pourra finalement pas récupérer l'ensemble de ses animaux. Son avocate contestait la validité de l'acte de saisie des animaux. Mais cette saisie a été déclarée conforme. Des débats doivent cependant encore se tenir pour déterminer qui endossera la facture des frais de conservation qui s'élève à 25.000 euros. Une espèce de boa interdite Il détenait notamment 26 serpents, 23 lézards et 3 mygales dans des installations spécifiques et faisait suivre ses animaux par un vétérinaire. Parmi ses animaux, 6 étaient venimeux. L'un d'eux était un Boa de Duméril, un spécimen d'animal interdit et qui faisait l'objet de spécificités reprises à la convention de Washington. Les animaux saisis provisoirement avaient été conservés dans une Asbl gérée par le seul spécialiste en NAC de la région liégeoise. Bataille autour des frais de conservation Les frais de conservation de ces animaux s'élevaient à 25.000 euros car le prévenu s'était opposé à la saisie durant deux ans. Le prévenu a finalement fait abandon de ses animaux. La saisie a été déclarée légale mais la défense conteste toujours le montant des frais de conservation. Les débats relatifs à ce point ont été reportés au 26 janvier prochain. Le prévenu encourt une peine de 6 mois de prison. Source
  21. Pour l'amour des grenouilles Ce sera très bientôt la saison des amours pour les grenouilles. Or, ces charmants petits batraciens n'ont aucune notion du code de la route et traversent toujours les routes quand il ne faut pas. Et se font écraser pendant ce qui est comme leur voyage de noces. Affreux, affreux, affreux… Pour éviter cela, les amis des grenouilles mettent en place des barrières et des « crapoducs » qui permettent à ces joyeux batraciens de courir le guilledou en toute quiétude. Ainsi, le vendredi 20 janvier à Tourtouse, l'Ana et Fréquence Grenouille vous proposent de participer à l'installation d'une barrière temporaire pour crapauduc. RDV à 10 h 00 devant la mairie de Tourtouse. Une manière aussi de préserver l'écosystème des zones humides. Source
  22. Le changement climatique peut-il rendre les lézards plus intelligents ? Le changement climatique pourrait affecter les capacités d’apprentissage de certaines espèces de lézards, les rendant plus intelligents avec l’augmentation des températures. La température d’un nid peut affecter la taille, la vitesse et le sexe d’un bébé lézard alors qu’il grandit dans son œuf. Des scientifiques ont découvert que cette température pouvait aussi avoir une influence sur l’intelligence de ces reptiles. Ainsi, des chercheurs ont découvert que les lézards incubés dans des environnements plus chauds apprennent plus rapidement que les autres, d'après un article publié dans le journal Science. Si les résultats ne sont pas définitifs, ils suggèrent cependant qu’un climat plus chaud induit par le changement climatique pourrait donner à certains lézards des facultés cognitives supérieures, les aidant potentiellement à échapper à leurs prédateurs. Parmi les espèces susceptibles de devenir plus intelligentes, les chercheurs ont particulièrement étudié l’espèce des lézards Bassiana duperreyi, un petit lézard mangeur d’insectes natif du sud-est de l’Australie. Les femelles de cette espèce de lézard étendent leurs œufs sous des rochers ensoleillés et leur nid se réchauffe ainsi. Richard Shine, scientifique pour l’Université de Sydney, a montré qu’entre 1997 et 206, les températures des nids des lézards avaient augmenté d’environ 1,5°C, malgré la tendance des femelles à creuser des nids plus profonds et à étendre leurs œufs plus tôt au printemps. Les mamans lézards feraient peut-être bien d’accepter la hausse des températures liée au changement climatique. Les nids dans la fourchette haute de la moyenne sont plus susceptibles de produire des lézards courant vite avec un ratio de sexe équivalent. Les nids plus froids ont plus de mâles, qui sont plus résistants au froid, mais un ratio équivalent permet une plus grande reproduction des lézards de manière générale. Joshua Amiel, un élève au laboratoire de Richard Shinese demandait si les cerveaux des embryons plus chauds pourraient se développer différemment. Il a collecté des femelles sauvages et ont nidifié leurs œufs dans des éprouvettes en verre individuelles de sable et de vermiculite. La moitié des lézards ont été placés dans une chambre chaude avec une température moyenne de 22°C, tandis que les autres ont été placés dans un incubateur d’une température de 16°C environ, jusqu’à ce qu’ils éclosent. Lorsque les lézards avaient quelques semaines et étaient plus petits qu’un pouce, Joshua Amiel leur a fait passer un test d’apprentissage simple. Chaque lézard était placé dans une cage à 24°C avec deux endroits où se cacher : deux pots de fleur en plastique retournés avec des trous d’entrée coupés sur les côtés. Mais l’un des pots était un leurre, son entrée étant bloquée avec une fenêtre de Plexiglas. Les lézards intelligents, après avoir percuté la fenêtre plusieurs fois, devraient abandonner cette cachette et ne se rendre que dans la vraie, d’après Joshua Amiel. Ce dernier a testé chaque lézard 16 fois sur quatre jours, touchant leurs queues avec un pinceau pour les inciter à se cacher. Joshua Amiel a enregistré une « erreur » à chaque fois qu’un lézard butait contre la fenêtre en Plexiglas et a enregistré une « réussite » lorsque le lézard trouvait la vraie cachette en 30 secondes. Les lézards des nids chauds et des nids froids ont commencé par faire un nombre « relativement équivalent » d’erreurs, d’après Joshua Amiel. Mais les lézards incubés dans l’environnement chaud ont commencé à améliorer leurs scores, faisant en moyenne une à deux réussites pendant les deux jours suivants par rapport aux deux premiers jours. Les lézards incubés au froid n’ont pas progressé de la même manière, d’après le rapport publié en ligne dans le journal Biologu Letters. Si le même effet est enregistré dans la nature, les lézards ayant éclos dans les nids les plus chauds pourraient avoir une meilleure chance d’échapper à leurs prédateurs. La température d’incubation a une telle influence sur le développement d’un lézard qu’il est fort probable que cela affecte leurs capacités d’apprentissage également, d’après Barry Sinervo, scientifique pour l’Université de Santa Cruz en Californie. Cependant, chaque espèce a probablement une température d’incubation optimum au-dessus de laquelle son cerveau décline à nouveau. Les bénéfices que les lézards pourraient tirer du changement climatique sont donc susceptibles d’être temporaires et aléatoires. Source
  23. Un crocodile de Cuba présenté au Pape Un crocodile de Cuba, d'une espèce rare, a été présenté aujourd'hui au pape, à l'issue de l'audience générale par une délégation du zoo de Rome, pour témoigner de la défense des espèces animales, à deux mois et demi du voyage de Benoît XVI sur l'île en mars. Ce jeune "crocodylus rhombifer" est un des 1.200 animaux du "Bioparco" situé sur le diocèse de Rome dont le pape est l'évêque, et qui fête son centenaire. Le "Bioparco" de Rome reçoit 700.000 visiteurs par an. Un responsable de la Fondation du "Bioparco" a présenté le petit crocodile, d'une soixantaine de centimètres, qu'il tenait dans ses mains et qu'il caressait. Le pape l'a regardé en souriant, l'air intéressé. Il a aussi reçu une sculpture miniature de l'artiste italien Michele Vitaloni, montrant le moment où une tortue venant de naître s'extrait de son oeuf, pour symboliser les nombreuses naissances d'animaux dans le zoo de Rome. Benoît XVI s'est dit particulièrement sensible à la défense de la nature: "Le monde est obscur, là où l’homme ne reconnaît plus son lien avec le Créateur... Il met également "en danger ses relations avec les autres créatures et avec la création elle-même". Le reptile sera rendu à sa terre d'origine, quand Benoît XVI se rendra à Cuba, soit avant Pâques. Source
  24. Le plus petit vertébré de la planète est une grenouille de 7,7 millimètres Le plus petit vertébré connu à ce jour sur la planète est une grenouille mesurant en moyenne 7,7 millimètres qui vient d'être découverte en Nouvelle-Guinée, ont annoncé mercredi des biologistes américains. Cette minuscule grenouille, appelée Paedophryne amauensis, qui appartient à une espèce jusqu'alors inconnue, détrône le poisson d'Indonésie, Paedocypris progenetica, qui était jusqu'alors considéré comme le plus petit vertébré du monde avec une taille moyenne d'un peu plus de huit millimètres. Chris Austin, conservateur du département d'herpétologie (étude des reptiles et des batraciens) du musée d'histoire naturelle de Louisiane (sud) et professeur de biologie, a fait cette découverte avec d'autres chercheurs lors d'une expédition de trois mois en Nouvelle-Guinée, la plus étendue et la plus élevée des îles tropicales. "Cela n'a pas été facile de repérer cette grenouille étant donné sa taille réduite et aussi le fait que le mâle a un cri d'insecte durant la période des amours", explique Chris Austin, principal auteur de l'étude publiée dans la revue américaine PLoS ONE datée du 11 janvier. "Mais cette découverte est formidable", ajoute-t-il, soulignant que "la Nouvelle-Guinée est un haut lieu de la biodiversité et tout ce que nous y découvrons fait avancer notre compréhension générale de la manière dont est générée et maintenue la biodiversité". Avec une taille moyenne de 25 mètres, La baleine bleue est le plus grand animal parmi les 60.000 espèces de vertébrés connues. Certains biologistes pensaient que les extrêmes dans les tailles chez les vertébrés devaient être l'apanage des espèces aquatiques, l'eau paraissant propice au développement de mensurations très petites ou très grandes. Cette hypothèse a été remise en question avec la découverte de ces grenouilles minuscules qui vivent sur la terre ferme. "Nous pensons que ces créatures se sont pas une bizarrerie biologique mais qu'elle appartiennent à une famille écologique jusqu'alors inconnue car elles occupent un créneau d'habitat que nul autre vertébré n'habite", explique Chris Austin. Cette recherche a été financée par la "National Science Foundation" américaine. Source
  25. Régénération de type vertébré chez un invertébré, l’amphioxus L’amphioxus possède un plan d'organisation similaire à celui des vertébrés, mais il en est relativement éloigné dans l'arbre évolutif. Des chercheurs du laboratoire Biologie intégrative des organismes marins (BIOM, CNRS/Université Pierre et Marie Curie) ont récemment conclu dans PNAS, que le petit animal partage aussi avec les vertébrés son mode de régénération. Il devient alors un modèle précieux dans la compréhension des mécanismes ancestraux de la régénération. De nombreux biologistes cherchent à comprendre pourquoi certains organismes parviennent à se régénérer et d’autres non. Le céphalochordé amphioxus présente une position phylogénétique unique pour étudier l'évolution de la capacité à se régénérer chez les chordés ; groupe qui réunit les urochordés, les céphalocordés et les vertébrés. Avec l’aide de l’Université de Barcelone et de l’Institut du biodiagnostic au Canada, les chercheurs du laboratoire BIOM ont démontré, en particulier, les capacités régénératives extraordinaires de l’amphioxus Branchiostoma lanceolatum. Celui-ci est capable de régénérer à la fois la partie antérieure et la partie postérieure de son corps, mais également des structures aussi différentes que le système nerveux, la notochorde ou le muscle. Le mécanisme de régénération implique une première étape de dédifférenciation, la formation d'un blastème, puis la redifférenciation des tissus qui inclut un processus de neurogenèse et l'activation de cellules exprimant le gène Pax3/7 (*). Ces particularités montrent que la régénération chez l'amphioxus est très proche de celle connue chez certains vertébrés, tels que les amphibiens, et suggèrent que le mécanisme sous-entendu représente une caractéristique ancestrale de tous les chordés. Note (*) Chez les vertébrés, les gènes de la sous-famille Pax3/7 jouent un rôle dans le développement du muscle, du système nerveux et des placodes. Il existe notamment une population de cellules souche musculaires qui expriment Pax7 et qui sont activées lors des processus de régénération. Cette population de cellules est également présente chez l'amphioxus et devait donc se retrouver chez l'ancêtre commun aux chordés. En savoir plus Vertebrate-like regeneration in the invertebrate chordate amphioxus, Ildikó Somorjai, Rajmund Somorjai, Jordi Garcia-Fernàndez, Hector Escrivà, PNAS 2011, doi:10.1073/pnas.1100045109. Source
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