Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Max|mum-leterrarium

Membres
  • Compteur de contenus

    12 143
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. A Chelles, un homme détenait illégalement 123 pythons Selon la gendarmerie, il s'agit «d'un passionné qui s'est laissé emporter». A Chelles, lundi, un homme de 28 ans a été interpellé et placé en garde à vue après la découverte à son domicile de 123 pythons regius détenus illégalement. Une espèce protégée par la Convention de Washington et dont l'importation est soumise à un contrôle. Ce «petit» python originaire d'Afrique, qui mesure en moyenne 120 cm, compte parmi les nouveaux animaux de compagnie qui font un tabac depuis une bonne dizaine d'années. Le détenteur des animaux, qui ne disposait d'aucune autorisation préfectorale et d'aucun certificat de capacité, est en fait «un passionné qui s'est laissé emporter», explique un enquêteur de la gendarmerie. Alertée par un de ses membres, la Mutualité sociale agricole a d'abord fait son enquête avant de prévenir les gendarmes qui, en relation avec le comité opérationnel départemental antifraude, se sont chargés de l'affaire. Des adultes reproducteurs La perquisition au domicile du contrevenant a permis de répertorier 123 pythons regius (soit 98 serpents de plus que la limite autorisée), dont 80 adultes reproducteurs, des rats et des souris vivantes qui devaient servir de nourriture aux reptiles. Du matériel informatique et des factures ont également été saisies. Le tout avoisinant une valeur d'environ 40.000 euros. Si certains spécimens ont été mis en vente via Internet (entre 70 et 2000 euros pièce) et ont trouvé acquéreur en Ile-de-France, dans le Nord, en Belgique, ainsi que dans la région de Dijon, la majorité d'entre eux étant destinée à la reproduction. Des robes de couleurs rares L'homme, qui a reconnu les faits, cherchait éperdument à obtenir des robes de couleurs inédites. Rares donc chères. Il détenait plus de 400 bacs pour entreposer ses locataires. Laissé en liberté, il est convoqué le 13 janvier pour une audience au tribunal correctionnel de Meaux. Les pythons, qui n'ont pas tous vu le jour en France, ont été placés dans un endroit que la gendarmerie ne peut révéler. L'enquête se poursuit. Rappelons que l'an dernier, les douaniers ont saisi plus de 11.000 spécimens d'animaux vivants ou naturalisés. Signé en septembre, un protocle de coopération entre la Direction générale des douanes et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) devrait permettre de mieux traquer les trafiquants d'animaux. Quelque 5 000 espèces figurent aujourd'hui sur la liste des animaux à protéger dressée par la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction). Source
  2. Papillons, tortues et lézards dans le viseur de Perennis L'association Perennis débroussaille un terrain à Saint-Brice avec pour but de permettre à la faune locale de s'épanouir. Le calme religieux qui entoure l'imposante abbaye de Châtre à Saint-Brice, a été interrompu hier par un incessant bruit de moteur. Derrière les arbres, au bout d'un sentier gadouilleux, quatre bénévoles de Perennis s'activent à nettoyer un pré en friche. Débroussailleuse à la main, Roland Pontoizeau, président de l'association cognaçaise de préservation de la nature, lutte contre des ronces envahissantes. «ça prolifère très vite. En un été, une ronce peut dépasser les 2 mètres de haut. En dessous, rien ne pousse, on libère l'espace pour permettre aux insectes de s'épanouir». Un travail colossal à mener sur plus d'un hectare, qu'un particulier prête à l'association pour lui permettre d'étudier la faune locale. Des ânes devraient bientôt y remplir un rôle de tondeuse naturelle. «C'est un terrain intéressant avec de la prairie, un bois, une rivière et des mares. ça permet d'observer une grande diversité d'espèces», explique Sophie Mennesson, coordinatrice de l'association, qui a soigneusement disposé cinq abris à insectes dans les arbres. Un sentier découverte ? Trois espèces retiennent particulièrement son attention. La salamandre qui affectionne les milieux humides forestiers. «La population est en régression ici. On va installer des abris pour pouvoir les observer», note la salariée. Moins connu, le damier de la succise est un papillon protégé. «Il pond ses oeufs et ne se nourrit que de la succise, une plante à fleurs violettes. C'est pourquoi nous devons la préserver». L'an prochain, l'association envisage d'étudier la population de ces insectes. Une opération qu'ils espèrent aussi appliquer à la tortue cistude, une espèce protégée friande des mares d'eau douce. «Il y en a quelques-unes ici, mais on ne les connaît pas bien. Dès l'an prochain, on aimerait leur fixer des émetteurs sur la carapace pour suivre leurs déplacements». Des initiatives qui pourraient trouver leur accomplissement dans la création d'un sentier de découverte à Saint-Brice, en lien avec la mairie. «On pourrait installer des bornes et éditer des livrets découverte sur la faune et la flore, mais aussi sur l'histoire de l'abbaye», avance Sophie Mennesson. Les bénévoles, encore présents aujourd'hui sur le pré, accueillent toutes les bonnes volontés. Contact Perennis au 05.16.75.90.84. Source
  3. Tortue, iguane, serpent... Et si vous receviez un "Nac" pour Noël L’achat des “nouveaux animaux de compagnie” (Nac) est un commerce sur Internet.?Effet de mode ou pas, c’est un marché que les professionnels de l’animalerie investissent.?Avec ce souci d’informer et d’alerter. Maintenir chez soi reptiles, serpents ou autres araignées reste exceptionnel. Mais à voir le commerce de ces “nouveaux animaux de compagnie” (Nac) qui se pratique sur Internet, on peut parler d’effet de mode. Avec ses dérives et ses risques. Il y a encore un an, seule la toile permettait à quiconque d’acheter sur catalogue un de ces animaux pour moins de 10 euros. Le phénomène a le mérite de faire venir aujourd’hui, sur ce marché, des professionnels confrontés à un public qui ne s’y connaît pas. Ou très peu. Un petit animal qui deviendra (très) grand Sébastien Louvet, directeur de l’animalerie Maxi Zoo à l’Espace Comboire d’Échirolles, vend une dizaine d’espèces de reptiles, et des tortues. Avec lui, vous comprenez mieux pourquoi il n’est plus rare de trouver dans la nature des serpents ou des iguanes, comme ce fut le cas samedi dernier à Sassenage où un python a été capturé mort. Son credo : la pédagogie. « À chaque fois, on demande au client les raisons de son achat. On lui rappelle qu’il s’agit d’un être vivant, qu’il deviendra grand et que c’est contraignant. Avant même que le client ne reparte avec son animal, il est obligé d’avoir installé un terrarium. C’est très important, car il s’agit de recréer l’univers de l’animal. » Un budget conséquent à prévoir avant l’achat Ce n’est pas le tout d’aménager une pièce pour ce terrarium. « Le budget est également conséquent : de 80 à 200 € pour un reptile, 30 € pour une tortue, et 500 € en moyenne pour les accessoires », à savoir le terrarium, la lampe chauffante (pour maintenir une température de 30°), les UV, les copeaux (le reptile rampe sur un sol sec), le capteur qui mesure le taux d’hygrométrie (entre 30 et 40 %)… Sans oublier la nourriture que l’on n’imagine pas un seul instant dans son frigo : rats et souris congelés, grillons, sauterelles… « À partir de là, on freine beaucoup de gens, reconnaît Sébastien Louvet, et une personne qui va mettre 500 € ne va sans doute pas se débarrasser de son animal quelque temps après. » Responsabilité et obligation Le directeur de Maxi Zoo va même plus loin dans sa démonstration en exposant un iguane adulte. Il n’est pas là pour amuser la galerie ou nous coller la chair de poule. Il dépasse la longueur d’un mètre, coûte au moins 400 €, mais « il n’est pas à la vente. On le garde pour dire aux gens attention : voyez le petit iguane juste à côté, il deviendra comme lui. » Ces iguanes ont aussi une traçabilité. Tout comme les pythons et les tortues, ils sont certifiés “Cites”. À l’achat, le propriétaire repart avec un acte de vente l’identifiant lui et son animal. « Il doit aussi s’inscrire à la DDPP (Direction départementale de protection des populations, anciennement Direction départementale des services vétérinaires, NDLR). Ainsi, la DDPP dispose de l’acte de vente et le jour où un animal est retrouvé, on peut retrouver la trace de son propriétaire. » Vivement conseillée, cette déclaration à la DDPP ne serait pas toujours suivie… Raison de plus, pour Sébastien Louvet, de prendre ce commerce au sérieux : « Il vaut mieux avoir pignon sur rue et faire du commerce intelligent que d’être sur Internet. » Source
  4. Je n'ai aucune idée. Les autres me disent les voir. Tu utilises quoi? Internet explorer, google chrome, firefox?
  5. Agressions animales Épisode 4 En Floride, le shérif adjoint Brandon Parker devient la victime d'un serpent à sonnettes. La pensée de sa petite fille lui permettra de rester en vie. À Hawaï, Tonga Loumoli est attaqué par un crocodile. Terriblement blessé, Tonga verra sa vie dépendre de la débrouillardise de son ami. Prochaines diffusions de cet épisode Mercredi 21 décembre à 20h00 Samedi 24 décembre à 9h00 Dimanche 25 décembre à 14h00 Canal D
  6. Contact animal La guerre aux pythons Le python de Birmanie est l'un des plus grands et des plus puissants serpents au monde. En quelques années, il s'est reproduit à une vitesse folle dans le parc national des Everglades en Floride? Jusqu'où se répandront-ils? Voyez des scientifiques planifier une contre-offensive pour éviter une évasion du python. Leur objectif : préserver l'équilibre écologique des Everglades. Prochaines diffusions de cet épisode Mardi 20 décembre à 13h00 Samedi 24 décembre à 5h00 Canal D
  7. Contact animal extrême Brésil La forêt sombre et humide de l'Amazonie abrite quelques-uns des animaux les plus mortels connus de l'humanité. Cet épisode explore les tactiques et les armes de ces prédateurs et nous fait voir pourquoi l'homme ne pourra jamais dompter la jungle brésilienne. Prochaines diffusions de cet épisode Lundi 19 décembre à 20h00 Lundi 19 décembre à 2h00 Mardi 20 décembre à 6h00 Mercredi 21 décembre à 19h00 Samedi 24 décembre à 17h00 Canal D
  8. Agressions animales Épisode 3 En Irak, le sergent-chef Monique Munro-Harris risque la mort après avoir été piqué par un scorpion venimeux. Dans une réserve de lions appartenant à un ami de la famille, un adolescent devient la proie de trois énormes lions sous les yeux de sa mère, impuissante devant ce spectacle. Prochaines diffusions de cet épisode Mercredi 14 décembre à 20h00 Samedi 17 décembre à 9h00 Dimanche 18 décembre à 14h00 Mardi 20 décembre à 0h00 Canal D
  9. En allant, dans un animalerie dernièrement, je me suis laissé séduire. Effectivement, la caissière était tellement jolie et sympathique. Je suis donc allé voir le coin reptiles ensuite quand à être là et je suis parti avec ce magnifique petit gargoyle à un prix ridicule que je ne mentionnerai pas parce qu'à chaque fois que je dis le prix, j'entends sacrer. Voici l'avantage de cruiser les caissières d'animaleries. Malheureusement, je n'ai pas de photos de la caissière de l'animalerie.
  10. 200 espèces découvertes dans la région du Mékong déjà en danger, selon le WWF BIODIVERSITE - Parmi ces espèces, on compte un lézard femelle qui se clone ou une nouvelle espèce de singe au nez retroussé... Un lézard femelle qui se reproduit par clonage ou un singe qui éternue quand il pleut: plus de 200 nouvelles espèces, animales et végétales, ont été identifiées en 2010 dans la région du Grand Mékong, mais beaucoup sont déjà menacées, a annoncé lundi le Fonds mondial pour la nature (WWF). «En moyenne, une nouvelle espèce est enregistrée par la science tous les deux jours» dans cette zone qui comprend le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie et la province chinoise du Yunnan, selon le rapport «Mékong sauvage». Soit 145 plantes, 28 reptiles, 25 poissons, 7 amphibiens, 2 mammifères et un oiseau en 2010. Qui s'ajoutent aux 1.345 autres espèces identifiées par les scientifiques depuis 1997. Une carpe cornichon et un lézard psychédélique Parmi les nouveaux venus, un lézard femelle qui se clone sans avoir besoin de mâle, découvert au menu d'un restaurant de la province de Ba Ria Vung Tau, dans le sud du Vietnam. Ou une nouvelle espèce de singe au nez retroussé, noir et blanc, déjà connu des Birmans de l'Etat Kachin pour éternuer quand l'eau entre dans ses narines et qui passe les journées pluvieuses la tête entre les jambes pour éviter ce désagrément. Le WWF fait également état d'un cousin de la carpe qui ressemble à un «cornichon» ou d'un lézard «psychédélique» au cou jaune vif, au corps bleu et aux pattes et à la queue orange. Mais «beaucoup sont déjà destinées aux assiettes, se battent pour survivre dans des habitats qui rétrécissent et risquent de disparaître», a commenté Stuart Chapman, responsable de WWF pour la région du Grand Mékong. «Les trésors de biodiversité de la région seront perdus si les gouvernements n'investissent pas dans la conservation et le maintien de la biodiversité». Ce risque a été illustré par la mort en 2010 au Vietnam du dernier représentant du rhinocéros de Java dans le pays, retrouvé mort la corne coupée. En danger également, le tigre et l'éléphant d'Asie, ainsi que le poisson-chat géant et le dauphin du Mékong. WWF a ainsi appelé les six gouvernements du Grand Mékong à «accélérer les efforts vers des économies vertes». «Les gouvernements du Mékong doivent arrêter de voir la protection de la biodiversité comme un coût et la reconnaître comme un investissement pour assurer la stabilité à long-terme» de l'environnement, a insisté Stuart Chapman. Source
  11. Il retrouve un python en élaguant un arbre Hier, un python de 2,15 m a été découvert mort dans un arbre par un employé qui effectuait des travaux d’élagage dans le jardin d’une maison de Sassenage en Isère. Le serpent, dont le propriétaire n’était pas connu hier, n’aurait pas résisté au froid. Source
  12. Australie : Une grenouille contre les promoteurs immobiliers Pas toujours facile d’être vert, surtout pour une petite grenouille dont l’habitat est convoité par les promoteurs. Une espèce en danger pourrait néanmoins gagner la bataille, grâce à un rapport qui conseille au gouvernement d’interdire le développement immobilier. Polémique à Melbourne entre experts en environnement et développeurs urbains autour d’une grenouille… La ville se développe plus vite que les infrastructures actuelles, repoussant les limites de ses banlieues jusqu’à l’habitat de cette espèce endémique (Litoria raniformis) en voie de disparition. Le gouvernement envisage de suivre les conseils d’un rapport d’agence gouvernementale sur l’environnement et d’interdire tout développement immobilier dans ces zones. En 2002, elles avaient pourtant été déclarées habitables, et vendues en parcelles. Les propriétaires actuels risquent donc de payer les frais de ce geste environnemental. Certains d’entre eux pourraient perdre 40% de leurs propriétés et des milliers de dollars dans la bataille. Ce n’est pas tant qu’ils ne souhaitent pas protéger l’environnement, c’est la manière dont le gouvernement prévoit de procéder qu’ils rejettent. Pour eux, c’est une mesure à la charge de la communauté entière, et le gouvernement devrait racheter les terrains, au lieu de léser les acheteurs d’avant les changements de mesures. Promoteurs durables? Le rapport fait partie d’un programme du Commonwealth pour la protection de l’environnement, visant à établir de nouveaux critères de développement immobilier. Le PDG de l’Institut du Développement Urbain en Australie, Tony De Domenico, estime que les développeurs et promoteurs ont montré leur intérêt et leurs compétences dans la construction “façon développement durable” ces 20 dernières années et que ce rapport n’est pas à la hauteur de leurs attentes, car illogique et mal planifié. Pour les experts en environnement, c’est au contraire une bonne nouvelle. La Litoria raniformis est encore présente dans la région mais son nombre a fortement diminué en 30 ans. De plus, protéger les lieux de vie de la grenouille permet de maintenir des espaces verts, nécessaires au bien-être des habitants de ces banlieues. Le rapport prévoit d’observer ces espaces protégés pour peut-être étendre les mesures au reste du pays. Mais ce genre de décision exige toute une série d’approbations, sur plusieurs années. Rien ne doit être pris à la légère sous peine de bloquer à la fois le développement immobilier et la protection de l’environnement, par une série de mesures mal coordonnées. abc.net.au Source
  13. Donc si je comprends bien, on oublie ça les 17-18 février? Disons que personnellement, j'aime mieux en avril qu'en février pour traverser le parc avec des terrariums si jamais il arrive un problème sur la route. Tu as contacté les animaleries du coin?
  14. Guadeloupe : Des tortues marines sous haute surveillance A l’occasion des 20 ans de la protection des tortues marines de Guadeloupe, Green et Vert est allé à la rencontre de Sophie Bédel et Guilhem Santelli, respectivement responsable bénévole et chargé de mission au sein de l’association Kap Natirel, créée en 2004 pour coordonner le réseau tortues marines de Guadeloupe. Green et Vert : Quelles sont les tortues marines qui fréquentent les plages et les eaux de Guadeloupe? Sophie Bédel : Cinq des sept espèces de tortues marines répertoriées dans le monde peuvent être observées en Guadeloupe : la tortue imbriquée, la tortue luth, la tortue verte, la tortue caouanne et la tortue olivâtre. Seulement les trois premières viennent pondre sur les plages de Guadeloupe, les deux autres sont observables en mer. Mais la fréquentation n’est pas la même qu’en Guyane française. Par exemple, en Guadeloupe il y a environ une cinquantaine de pontes de tortues luth dans l’année alors qu’en Guyane on tourne plus autour de 10 000. La Guadeloupe est en fait un bon site d’alimentation pour les tortues côtières, notamment l’imbriquée et la verte, et la Guyane est une bonne maternité. G&V : Actuellement, qui sont les acteurs de la protection des tortues marines de Guadeloupe? S.B. : Désormais c’est l’Office National de la Chasse et la Faune Sauvage (ONCFS) qui gère le réseau tortues. Chaque année il fait un appel d’offres pour savoir laquelle des 10 associations du réseau se charge de telle action. En termes de nombre de bénévoles, 200 sont actifs dont 20 tout au long de l’année. Les actions menées s’intègrent dans le Plan de Restauration de la Guadeloupe et des Îles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélémy), qui lui même s’intègre au Plan de Restauration des Antilles françaises. G&V : Quelles sont plus spécifiquement les actions de votre association, Kap Natirel? S.B. : Le suivi des pontes occupe 50% de notre temps, sur tous les secteurs de la Guadeloupe, y compris Marie-Galante. Nous sommes actifs de mars à novembre pendant la saison de ponte, et de façon plus intense de juin à septembre lors du pic de ponte. Guilhem Santelli : Pendant le pic de ponte nous accueillons aussi une dizaine d’éco-volontaires qui malheureusement viennent en grande majorité de France métropolitaine. Nous préférerions avoir des Antillais pour nous aider. G&V : Quelles sont à l’heure actuelle les menaces qui pèsent sur les tortues marines de Guadeloupe? G.S. : La plus grosse mortalité directe observable est le fait des captures accidentelles causées par les filets de pêche posés au fond de l’eau. La destruction des habitats côtiers, c’est-à-dire la destruction de la végétation des plages, des récifs et des herbiers, est également une menace. S.B. : En clair, si on enlève la végétation, on passe de 0 à 5 menaces. Car la végétation protège femelles et petits des braconniers, des prédateurs, de la chaleur, et elle bloque aussi la lumière d’arrière plage. G& V : Compte tenu de ces menaces, les tortues marines sont-elles protégées en Guadeloupe? S.B. : Les tortues marines sont intégralement protégées depuis 1991 en Guadeloupe. Leur habitat, c’est-à-dire notamment toute plage qui a accueillit une ponte, l’est depuis l’arrêté inter-ministériel du 14 octobre 2005. Leur zone d’alimentation et de repos le sont également. G.S. : Cependant, cela ne signifie pas que toute activité humaine soit interdite sur les sites de ponte. Il s’agit d’adapter les usages alors que 65% de la végétation littorale est considérée comme dégradée. G&V : Comment sont suivies les tortues marines de Guadeloupe et quel est leur état de conservation? S.B. : En 20 ans, 6 balises Argos ont été posées. Mais nous avons fait le choix d’un suivi avec des bagues métalliques afin d’évaluer la fréquence de ponte et de compter le nombre de femelles. Quant une bague coûte 0,80 centimes d’euros, une seule balise Argos en vaut 5000. Le suivi avec les bagues est donc le plus efficace en rapport coût-bénéfice. G.S. : Il faut préciser que nous n’avons pas forcément accès aux mêmes informations en utilisant les balises Argos et les bagues, et on ne travaille pas sur la même échelle de temps avec les deux techniques car une balise Argos a une durée limitée à quelques mois, alors que les bagues sont fixées pour plusieurs années. Les deux techniques sont complémentaires. Les balises vont nous renseigner sur tous les déplacements des tortues, le temps et la profondeur de plongée, la température de l’eau, mais ne permettront pas de connaître leur état de conservation. En contrôlant les bagues sur les sites de ponte, on a notamment accès à la fidélité des tortues à ces sites et la fréquence du cycle de ponte. Concernant l’état de conservation, on a une vague idée, ça va mieux, il y a plus de tortues, et plus de jeunes. Mais nous n’avons pour l’instant aucune données statistiquement fiables. G&V : Quels sont les efforts à poursuivre en termes de conservation des tortues marines de Guadeloupe? S.B. : Il faut poursuivre les efforts sur la pêche. Un filet posé en toute légalité le 20 octobre dernier a pris 6 tortues imbriquées le lendemain matin, dont 5 adultes. Au total, au moins un millier de tortues par an meurent à cause des filets. Mais un nombre plus important repart grabataire, avec par exemple un hameçon dans la bouche. G.S. : Une tortue marine tient 15 à 20 minutes en apnée quand elle s’alimente. Or quand elle est prise dans un filet elle s’affole, et il faut vite intervenir avant qu’elle ne s’évanouisse, ce qui sinon implique une prise en charge plus lourde par l’Aquarium de la Guadeloupe. C’est pourquoi nous explorons plusieurs voies pour faire baisser ce taux de capture, en collaboration avec les pêcheurs : modifier les filets (longueur, hauteur, taille des mailles, nombre de flotteurs) et règlementer leur utilisation. Il faudrait aussi pouvoir donner une dérogation aux pêcheurs afin qu’ils puissent garder les tortues sur leurs bateaux pour les réanimer, ce qui n’est pas le cas actuellement. Car les pêcheurs sont sensibles à cette problématique, et certains incriminent eux-mêmes les filets. Mais ils ont de grosses contraintes économiques qui ne leur permettent pas de trouver des solutions au problème des captures accidentelles, et aucun scientifique ne s’est encore penché là-dessus. Il est aussi primordial de mettre l’accent sur la protection des habitats terrestres et marins, qui sont de plus en plus dégradés, afin que les tortues puissent se reproduire et se nourrir dans de bonnes conditions. Propos recueillis par Eudoxie Jantet. Source
  15. Une tortue alligator découverte sur le littoral Paul Dupuy a fait une bien étrange découverte sur le bord de mer, jeudi dernier : une tortue alligator, espèce vivant dans le Sud-Est des États-Unis. Il est aux environs de 6 h 30, au lendemain des pluies diluviennes qui ont fait sortir les cours d'eau de leur lit, quand Paul Dupuy, pêcheur à la retraite, fait sa tournée matinale. Il se rend aux abords de son lieu de prédilection, la mer, au niveau du boulevard maritime, derrière la mairie. C'est en descendant de son scooter, qu'il aperçoit une bien étrange créature qui grouille sur les roches du bord de mer. « On dirait un mòlòkòy, mais il a l'air bien bizarre celui-là » , se dit-il, tout en avançant vers la bête. Au fur et à mesure qu'il s'approche, sa curiosité grandit. Paul veut à tout prix savoir ce que c'est car plus il s'en approche, moins il en sait. Arrivé à quelques centimètres, l'animal tente de s'éloigner. Après quelques secondes d'observation plus approfondie et après avoir pris la mesure du potentiel danger de l'animal, le pêcheur s'en saisit fermement. La dizaine de kilos le surprend mais ne le décourage pas. Paul ramène l'animal chez lui pour en faire profiter ses amis et sa famille, non pour un éventuel repas mais pour la curiosité. L'animal est en grande forme et Paul en prend grand soin en attendant de le remettre à un zoo ou une structure plus appropriée car, aussi étrange est l'animal, aussi sceptique est la femme de Paul pour le garder à la maison. Selon Paul Dupuy, les trombes d'eau qui ont fait déborder les rivières pourraient être à l'origine de l'arrivée de cet animal sur la côte car il ne s'agirait pas d'un animal marin, mais plutôt d'eau douce ou terrestre. Source
  16. Un redoutable prédateur survivant de l’extinction du Permien Publiant récemment leurs travaux dans la revue Naturwissenschaften, des chercheurs canadiens ont décrit le fossile d’un pelycosaure, un reptile mammalien plutôt ‘élégant’, vieux de 260 millions d’années. Armés de dents plates et crénelées courbées vers l’arrière, pourvus d’un corps ressemblant à celui d’un varan, "ces animaux étaient les prédateurs les plus agiles de leur temps, élégants par rapport à leurs contemporains", explique le Pr Robert Reisz, de l'Université de Toronto à Mississauga. Lui et son collègue Sean Modesto, de l’Université du Cap-Breton (Canada) ont en effet effectué un examen détaillé du crâne et de la mâchoire partielle d’un reptile mammalien du groupe des pelycosaures et de la famille des varanopidae, découvert en Afrique du Sud. Les chercheurs estiment que ce groupe zoologique vivait déjà il y a plus de 260 millions d'années, et aurait échappé à la grande extinction permienne d’il y a 250 millions d’années environ. "Il semblent avoir survécu à un changement majeur dans la faune terrestre qui s'est produit durant le Permien moyen, une extinction peu comprise dans l'histoire de la vie sur terre", explique le Pr Reisz cité par Science Daily. Selon les spécialistes, leur constitution dentaire et squelettique, qui rappelle celle du dragon de Komodo d'aujourd'hui, peut avoir contribué à leur longue survie et à leur réussite. "Ces anciens animaux ressemblaient vraiment aux varans modernes, mais sont en fait plus étroitement liés aux mammifères", commente le professeur Sean Modesto. En effet, ces varanopidae ont longtemps côtoyé les animaux qui ont finalement évolué en mammifères. Source
  17. Les yeux fossilisés d’un invertébré marin géant et chasseur Publiée récemment dans Nature, une équipe australienne a mis au jour sur l’île Kangourou des yeux fossilisés appartenant à un prédateur marin proche des arthropodes, vivant il y a 500 millions d’années. La découverte apporte de nouvelles informations sur l’évolution de ces animaux et leur mode de vie. Trois centimètres de longueur et plus de 16.000 facettes chacun : miraculeusement fossilisés, ces yeux composés – comme ceux des arthropodes (insectes et crustacés) actuels ont été découverts sur l’île Kangourou (sud de l’Australie) dans des sédiments issus de l’ancien océan cambrien, vieux de 515 millions d’années. Ils sont parmi les plus grands du monde dans leur catégorie. Mis au jour par des chercheurs du South Australian Museum et de l’Université d’Adélaïde, ils appartenaient à Anomalocaris, un prédateur marin déjà connu, au sommet de la chaîne alimentaire, et proche des arthropodes. Le nombre de facettes et d'autres caractéristiques optiques suggèrent que l’invertébré bénéficiait d’une vision rivalisant avec celle de la libellule actuelle. De grande taille, armé de redoutables griffes à l'avant de la tête et pourvu d’une bouche circulaire dentelée, Anomalocaris était un chasseur efficace, comme l’attestent les marques qu’il a laissées sur des trilobites (arthropodes fossiles), ainsi que ses coprolithes (excréments fossilisés) contenant les restes de ses proies. Cette découverte démontre que ce type particulier d'organe visuel est apparu et a évolué très tôt au cours de l'évolution des arthropodes, avec une origine plus ancienne que toute autre caractéristique des structures anatomiques de ce groupe, comme un exosquelette durci et des pattes pour marcher. Source
  18. Morsures de serpents : une hécatombe sous-évaluée Lundi, lors d’un colloque de médecine tropicale, des scientifiques allemands et britanniques ont présenté les résultats de leur étude concernant l’ampleur surprenante du problème des morsures de serpents venimeux dans les pays du sud, cause chaque année d’un grand nombre de décès. Les morsures de serpents mortelles constituent un problème de santé mondiale méconnu, selon Ulrich Kuch, du Centre de recherche sur le climat et la biodiversité de Francfort (Allemagne), qui a parlé sur le sujet à la réunion annuelle de l'American Society of Tropical Medicine and Hygiene (ASTMH). "Les gens meurent dans leurs villages, sans ‘déranger’ les systèmes de santé. Ils n’apparaissent tout simplement pas dans les statistiques", explique le chercheur. Au Bangladesh, par exemple, seulement 3% des 700.000 personnes traitées chaque année pour de telles morsures vont d’elles-mêmes à l’hôpital ou consulter un médecin, alors que 86% vont plutôt voir un charmeur de serpents. Éloignement des centres de soins, rareté des sérums antivenimeux et prix des traitements sont autant de freins. Officiellement, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que chaque année, jusqu'à 5 millions de personnes souffrent de morsures de serpents, lesquelles entraînent 300.000 cas d'invalidité permanente et environ 100.000 décès. Mais les études récentes révèlent que l'ampleur du problème est beaucoup plus grande : ainsi, rien qu'en Inde, 46.000 personnes mourraient chaque année de cette façon, en dépit du chiffre officiel de 2.000 cas. "Au XXIe siècle, les morsures de serpent constituent la plus négligée de toutes les maladies tropicales négligées. Les souffrances et les décès dus aux morsures venimeuses restent largement invisibles à la communauté sanitaire mondiale", conclut ainsi David Warrell, professeur de médecine tropicale à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), co-auteur de l’étude. Source
  19. Rocade d'Orthez : cette salamandre peut-elle retarder le projet ? Dans leur combat, les anti-rocade ont trouvé de nouveaux «alliés» : les espèces protégées. Samedi matin, un habitant du quartier des Soarns, dont la maison se trouve, rue Matachot, à une centaine de mètres du projet de contournement, a déniché dans son jardin une salamandre. Une découverte à point nommé, diront certains, «mais tout à fait fortuite», assure le riverain, opposé à la rocade et membre de l'association Lous Dous Soarns. Il a aussitôt alerté son président, Claude Darrigrand, qui a récupéré l'animal. «Ce n'est pas le premier batracien que l'on repère ainsi dans ce secteur. Un autre, de type triton, a aussi été trouvé récemment. Et côté zone Louis, près du lycée agricole, ce sont des tortues rares qui vivent dans la nature», commente le dirigeant. Afin d'étoffer son argumentaire contre le tracé du contournement, l'association a donc lancé une étude de ces espèces, «avec un spécialiste qui connaît très bien la faune. Ce, afin de savoir le statut de ces animaux face à ce projet de rocade», précise Claude Darrigrand. Ajoutant : «Dans le Grenelle de l'environnement, le passage d'ouvrage, tel un contournement routier, qui vient traumatiser la campagne, doit tenir compte des espèces protégées.» Une fois les conclusions de ce spécialiste connues - «une question de jours» - un courrier sera transmis immédiatement à la Dreal (Direction régionale de l'environnement, l'aménagement et du logement) qui a en ce moment dans les mains ce dossier de rocade pour lequel il doit rendre prochainement un avis. Ce service de l'Etat est très pointilleux sur ces aspects environnementaux. C'est lui notamment qui avait obligé le conseil général (qui a la maîtrise d'ouvrage) à revoir sa copie pour ce même tronçon centre. Entre autres à cause de la présence de chauve-souris, des chiroptères dont l'activité a dû être étudiée cet été. Le précédent de l'autoroute A 65 «Ca pourrait retarder les événements, comme ce fut le cas pour l'autoroute A 65 dans les Landes dont le projet avait dû être retoqué à cause du vison d'Europe et de l'écrevisse à pattes blanches. Ici, cette salamandre, le triton et les tortues peuvent avoir une incidence sur la suite», espère Claude Darrigrand. Du côté du Département, Sandra Vettard, chef du pôle maîtrise d'ouvrage au service infrastructures, n' a pu être jointe hier pour évoquer la présence de ces espèces. Cette dernière, avec le maire Bernard Molères, est surtout occupée actuellement à négocier avec les propriétaires terriens pour discuter d'échanges de terres dans le cadre du futur aménagement foncier. Toujours en attendant l'avis de la Dreal que le conseil général souhaite positif, ce qui permettrait de lancer l'enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique début 2012. ===> La salamandre protégée depuis 1976 La salamandre est, en France, une espèce protégée sur tout le territoire national par la loi de 1976, au même titre que tous les amphibiens. Elle est aussi classée «à surveiller» dans le livre rouge des vertébrés de France et en annexe 3 de la convention de Berne. Source
  20. Pour survivre les petites tortues synchronisent leur éclosion Des chercheurs de l’Université de l’Ouest de Sydney ont mis en évidence un processus permettant aux embryons de tortues de synchroniser leur éclosion. Lors de la ponte, la tortue d'eau douce australienne enterre ses œufs sur la rive puis quitte définitivement le nid laissant ses futurs petits seuls face à un monde cruel et impitoyable. Il faudra environ 50 à 70 jours avant que les bébés ne sortent de leurs coquilles et quittent leur abri pour rejoindre le fleuve tout en évitant d’être mangés par les renards ou les varans. Afin de rendre ce voyage plus sûr et optimiser la survie de la couvée, les petites tortues ont développer une stratégie visant à synchroniser leur éclosion pour quitter toutes ensembles le nid. "Un groupe est plus fort à partir du moment où il est nombreux" souligne à l’ABC radio, le zoologue Ricky Spencer. Avec ses collègues de l’Université de l’ouest de Sydney, le chercheur étudie comment les embryons sont capables de coordonner leur éclosion. Selon les scientifiques, ce phénomène ne peut en aucun cas être le fruit du hasard puisque la position de l’œuf au sein du nid est soumis à des variables de températures uniques déterminant normalement le temps d’incubation. Il serait donc naturel d’observer une première phase d’éclosion à la surface du nid, où les œufs sont incubés à une température de six degrés Celsius de plus que ceux situés au fond. Toutefois, l’histoire évolutive des petites tortues d’eau douce en a décidé autrement. "Les œufs au fond du nid ont la capacité de réduire leur période d'incubation, grâce à un mécanisme de rattrapage" explique Ricky Spencer avant de reconnaitre que pour le moment, la nature exacte de ce mécanisme reste encore un mystère. Une accélération du développement indépendant de la température Pour en arriver à une telle conclusion, l’équipe en charge de l’étude a recueilli plusieurs œufs de tortues d’eau douce sur les rives du fleuve Murray, près de la ville d’Albury. Ramenés au laboratoire, les embryons ont été divisés en deux groupes et incubés à une température de 30 degrés Celsius pour la première moitié et 26 degrés pour l’autre. Après une semaine, les deux ensembles ont été réunis. Durant la totalité du protocole, les scientifiques ont mesuré consciencieusement la fréquence cardiaque et les taux métaboliques de chaque embryon. Les résultats montrent que durant la dernière phase d'incubation, les embryons placés préalablement à une température plus froide ont accéléré leur rythme cardiaque et leurs taux métaboliques afin d’éclore au même moment que leurs semblables évoluant à une température plus élevée. Selon Ricky Spencer, cette accélération de leur développement normalement dépendant de la température a permis aux petits d’éclore plus tôt. Communiquer ensemble pour connaître l'avancée de leur développement Pour l’heure, les scientifiques n’ont pas encore identifié l’élément déclencheur à la base de l’accélération du développement des tortues au fond du nid. Sans aucun doute les petites tortues enfermées dans leur coquille communiqueraient entre elles. Mais comment ? Les scientifiques soupçonnent de nombreux facteurs comme la fréquence cardiaque, des vibrations ou encore des échanges de gaz qui permettraient aux embryons de se prévenir entre eux de l’avancée de leur développement. Source
  21. Exposition mortelle sur les fascinantes mygales sud-américaines Moment rare ce week-end avec la présentation d'une vingtaine de ces insectes menacés de disparition. Une exposition didactique menée par une passionnée, enseignante en biologie à Borgo Moment unique dans la région bastiaise et en Corse samedi, à l'animalerie Multari. Nathalie Martin, professeur de biologie au lycée agricole de Borgo et arachnophile, présentait une vingtaine de ses « amies » mygales. Sagement installées dans leurs boîtes, les bestioles s'offraient, ou pas selon leur humeur, au regard intrigué, hypnotisé, parfois aussi un peu dégoûté, des nombreux curieux. Pour la première fois, cet insecte velu, impressionnant et immobile prenait corps. Pour autant, pas question de le toucher ou même de le prendre à la main. « Ce n'est absolument pas fait pour ça, tranche Nathalie Martin. La morsure de ces bêtes est mortelle. Leurs crochets peuvent traverser un ongle et leur venin est soit nécrosant, soit neurotoxique et il est très puissant, ne se dissout pas à la chaleur et n'a pas d'antidote. » Voilà pour les présentations... Les femelles apprécient les mâles... L'enseignante est toutefois venue pour expliquer, démythifier et sensibiliser un public très intéressé. « Tout le monde ne peut pas détenir de tels animaux, c'est d'ailleurs interdit, prévient-elle. Il faut être capacitaire, c'est-à-dire passer un examen très rigoureux, remplir un dossier complexe. Car ces animaux sont menacés d'abord par les prélèvements de plus en plus nombreux dans la Nature. Ensuite par le rétrécissement de leur habitat naturel. Les mygales vivent parfois en milieu désertique mais aussi dans les zones tropicales ou subtropicales, où l'activité humaine les fait fuir.» La mygale est soit asiatique, soit africaine, soit sud américaine. C'est cette dernière qui a les faveurs de Nathalie. Des femelles essentiellement qui vivent jusqu'à 15 ou 20 ans alors que les mâles, une fois atteint l'âge adulte, vers 5 ans n'ont plus que trois mois à vivre environ : leurs crochets se rétrécissent, les condamnant à mourir de faim et parfois même les femelles les croquent... En colère après Fort Boyard Avec la raréfaction des mâles, la reproduction, Graal de tous passionnés d'animaux quels qu'ils soient, devient compliquée. Nathalie y est parvenue pour certaines, offrant les mygalons à d'autres capacitaires ou même à des musées. Parfois la reproduction ne marche pas, telle la Grammatola Rosae, particulièrement « mignonne » avec son léger duvet rose... Actuellement le combat de Nathalie et des organismes officiels de protection de la mygale se déroule contre l'émission Fort Boyard : « C'est une honte car les mygales de l'émission sont perlées, c'est-à-dire que leurs crochets sont collés pour ne pas mordre mais cela les condamne à mourir de faim. On ne peut pas dire que c'est un bon exemple de protection de la nature, non ?... » Avec une telle présentation, un pareil enthousiasme, la mygale, c'est sûr, s'est trouvée une sacrée ambassadrice. Source
  22. 1er Salon du reptile: coeur chaud pour sang froid Franchir la peur ou l'appréhension que l'on peut avoir face à un serpent ou à d'autres animaux: c'est ce que propose durant tout le week-end la société" Reptilink" ainsi que des passionnés de reptiles. C'est une première dans les Bouches-du-Rhône. Le département accueillait déjà des salons animaliers mais ne possédait pas encore sa propre bourse aux reptiles. Eh bien, c'est chose faite. Durant tout le week-end, une quarantaine d'espèces sont à découvrir à la salle de la Pomme d' Or à Croix-Sainte. De la tortue aux amphibiens en passant par le lézard et le serpent, vous pourrez découvrir des animaux issus des quatre coins du monde et élevés uniquement en captivité. Et, l'idée de ce tout premier salon, est bien de pouvoir briser certains tabous. Loin de l'image du serpent froid et visqueux, 15 stands d' éleveurs de la région souhaitent ainsi faire découvrir le serpent autrement. C'est ce que nous explique d'ailleurs Nicolas Charlier Kelhailia de Reptilink: "les gens qui viennent ici sont des novices qui attendaient le rassemblement pour franchir le pas, mais également des gens bien ancrés dans le milieu depuis plusieurs années ou plus récemment qui peuvent ainsi faire le lien". Le but: "c'est un peu de démocratiser le reptile et de le démystifier en répondant à leurs questions et en brisant certains à priori". A chacun son stand Nicolas Delattre, éleveur de tortue et gérant de "terrario center", donne la possibilité de découvrir des tortues de tous types dont trois spécimens qui font entre 15 et 20 kg. Ces "tortues sulcatas" sont spécifiques par leur taille car, normalement une tortue française mesure 20 cm de diamètre tandis que celles-ci vont jusqu' à 80 cm. Certes, vous ne pourrez pas les toucher mais vous pourrez les regarder dans un petit parc aménagé. Et puis, le Massilia Régus, c'est leur nom, est venu tout droit de la cité phocéenne. Didier, Frédéric et Julien sont spécialisés dans les mutations de "pythons régus", ils vous feront découvrir cette espèce sous tous ses aspects. Enfin, des boas à mutation naturelles sont également à voir. Des rouges, des oranges ou encore des animaux entièrement lignés continus ou discontinus mais aussi avec des ventres de couleur rouge. Bref, de quoi voir les serpents sous toutes ses formes et sous toutes les couleurs. Enfin, des couleuvres d'Amérique du Nord, des pythons africains d'Afrique Centrale et de l'Ouest, des camaléons de Madagascar, des pythons australiens mais aussi de Malaisie et de Nouvelle Guinée ou encore des lézards australiens ou du Moyen-orient sont à découvrir également aujourd'hui. De quoi presque à apprendre à parler le serpent avant la fin du week-end. Rendez-vous à la salle de la pomme d'Or de 10h à 19h, rue Charles Moulet, juste à côté de la zone de Croix Sainte à Martigues. Entrée: 5 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Source
  23. Les grenouilles, en liberté surveillée en Auvergne Savez-vous que la femelle crapaud porte son conjoint sur le dos ? Une telle abnégation conjugale se doit d'être reconnue et perpétuée. Ce sera désormais chose faite avec la création d'un observatoire pour protéger les amphibiens. Plus que tout discours, un constat chiffré : ces trente dernières années, neuf espèces d’amphibiens se sont éteintes dans le monde et 1.856 sont menacées d’extinction, soit 32 % des espèces. En France métropolitaine, une espèce d’amphibien sur cinq risques de disparaître. Faut-il se résigner à ne plus voir et entendre les crapauds, grenouilles, salamandres et autres tritons folâtrer et croasser dans nos mares, ruisseaux, lavoirs, abreuvoirs, biefs et autres pêcheries ? À ne plus apercevoir dans les rocailles et les herbes la femelle crapaud en train de porter son mâle sur le dos ! Par-delà cette note d’humour, leur disparition est d’autant plus à redouter qu’ils sont indispensables à l’équilibre naturel en nourrissant poissons, hérons, serpents, loutres… Alarmés, l’État, l’Europe, les collectivités locales, les associations écologiques et naturalistes, les sociétés herpétologiques, les syndicats de rivières, les lycées agricoles se sont tous mobilisés sur un seul mot d’ordre : il faut sauver nos amphibiens ! D’où la mise en place d’observatoires régionaux destinés à étudier pendant les trois prochaines années les m?urs et les habitudes de ces « petits dragons » inoffensifs, à recenser leurs populations et à restaurer voire créer les milieux aquatiques indispensables à leur survie. Toute la région est couverte En Auvergne comme dans toutes les régions appartenant au Massif central, les coordonnateurs de cette vaste entreprise d’étude et de sauvegarde sont les CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement), associations qui ont pour vocation de sensibiliser tous les publics à l’environnement. Le Massif central est désormais en passe d’être intégralement couvert par ces observatoires des Amphibiens sous couvert des CPIE, du pays de Tronçais dans l’Allier au Haut-Languedoc en passant par celui de Clermont-Dômes installé à Theix, dans les locaux du CPIE du Puy-de-Dôme. Soit douze au total. Pour chacun de ces douze observatoires, un responsable coordinateur, des bailleurs de fonds (Europe, État, Région), des associations et des particuliers, vous et moi, chargés d’observer les amphibiens dans leurs jardins ou leurs terrains et de transmettre leurs informations au CPIE de leur région. Jean-Paul Gondeau Observatoires. Adresses. CPIE Haute-Auvergne, château Saint-Étienne, Aurillac./cpie.haute.auvergne@wanadoo.fr. Tel. 04-71-48-49-09. CPIE du Pays de Tronçais, 14, avenue Nicolas Rambourg, Saint-Bonnet-Tronçais. cpieallier@orange.fr. Tel. 04-70-06-14-69. CPIE du Velay, Le Riou, Chaspinac. contact@cpieduvelay.fr. Tel. 04-71-03-01-17. CPIE Clermont-Dômes, Theix. observatoire.cpie63@orange.fr Source
  24. Une tortue "caouanne" sauvée des intempéries C'est un phénomène suffisamment rare pour être souligné. En vingt ans, seules quatre tortues marines ont été recueillies par les biologistes de l'aquarium de Canet-en-Roussillon. Protégées par la convention de Washington, les espèces marines comme celle retrouvée ces jours-ci entre Canet et St-Cyprien ont néanmoins la vie dure dans les eaux méditerranéennes, victimes des braconniers ou piégées dans les filets. Rien à cependant voir avec l'opération de sauvetage menée conjointement par l'office national de la chasse et l'aquarium canétois, qui a permis à une tortue "couanne" de se sortir d'une situation bien mal embarquée. Sauvée par une maman et ses enfants Son salut, elle le doit à une famille de Saleilles. Au milieu des débris de bois rejetés sur la plage par la mer pendant les fortes houles, Murielle Noailles et ses enfants ont découvert l'animal. Inerte. Avec des blessures apparentes peu rassurantes. La maman a aussitôt le réflexe d'appeler les pompiers. Son geste sauvera la jolie tortue couanne âgée de 5 ans. La police municipale intervient ensuite et décide de faire acheminer la tortue à l'aquarium de Canet où elle reçoit les premiers secours. "On se demandait si elle était morte, concède Patrick Mazanet, biologiste à l'aquarium. Elle présentait de sérieuses blessures sur le crâne et sur la carapace. Elle a certainement été touchée par l'hélice d'un bateau avant d'être entraîné par les courants pendant la forte mer. Heureusement, le cerveau n'est pas touché. Et comme les tortues ont un fort pouvoir de régénération, elle s'en sortira". Entre-temps, la continuité des soins va se poursuivre au Grau-du-Roi (Gard) au Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines en Méditerranée (CEST). Elle va y séjourner pendant tout l'hiver avant de reprendre la mer au printemps prochain. Source
  25. Marche-en-Famenne : un python dans votre salon MARCHE-EN-FAMENNE - Lors du Salon des vétérinaires, ces derniers ont pu apprendre à manipuler plusieurs animaux exotiques. Leur nombre est en expansion. À l’occasion du Vétérinexpo organisé par la SGEMV, six formations étaient notamment proposées par l’UPV, l’Union Professionnelle des Vétérinaires. Dont l’une consacrée à la manipulation d’animaux exotiques, à l’attention des vétérinaires. « On trouve de plus en plus d’animaux exotiques comme animaux de compagnie dans les foyers, on les appelle les NAC, les nouveaux animaux de compagnie, avance Christian Massard, responsable de l’encadrement des formations à l’UPV. Les vétérinaires peuvent être confrontés au cours de leurs consultations à des animaux exotiques, à la manipulation desquels ils ne sont pas coutumiers, voire qui peuvent les effrayer. L’objet de cette séance est de sensibiliser les vétérinaires aux particularités de quelques animaux exotiques et de leur permettre une réelle prise de contact. D’une part pour ne pas blesser l’animal, et d’autre pas, pour éviter de se faire du mal soi-même ou au propriétaire. Le python molure par exemple, un serpent de quatre mètres, peut être mortel s’il s’enroule autour de la personne. » Outre le python molure, les vétérinaires ont également pu manipuler un iguane, un pogona et une tortue. Cette formation était organisée en collaboration avec l’ASBL Crusoé. Cette dernière est un Centre de revalidation universitaire de soins et d’observation exotique. Crusoé recueille des animaux issus de saisies, d’abandons et retrouvés sur la voie publique. Dans les familles défavorisées « Depuis une dizaine d’années, il y a surtout un boom au niveau des arachnides, à savoir les araignées et les scorpions, des serpents et des lézards, souligne Tony Lobianco, président de Crusoé et expert juridique en NAC. Les particuliers préfèrent de plus en plus posséder des animaux de compagnie qui sortent de l’ordinaire. C’est surtout vrai dans les familles défavorisées, en grande partie parce que celles-ci veulent se démarquer. » Tony Lobianco ajoute. « Par NAC, on entend tous les animaux, excepté les chiens, chats et oiseaux de volière, précise-t-il. En dehors de la liste positive des mammifères, il est nécessaire de se voir délivrer un permis environnement de classe 2 de la part de la Région wallonne pour avoir un NAC. » Sébastien Genco, lui, est vice-président de Crusoé et pompier professionnel à Liège, responsable des interventions sur les NAC. « Nous intervenons environ une quarantaine de fois par an en province de Liège, pour des animaux échappés retrouvés dans les caves, les jardins, les terrasses ou à l’intérieur des habitations », confie-t-il.¦ Source
×
×
  • Créer...