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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Une tortue sauvée d’une mort certaine Le volume de déchets plastique qui sont déversés dans les océans augmente d’année en année avec un impact croissant sur la faune marine. C’est ainsi que ce week-end, une jeune tortue verte Chelonia mydas a été sauvée d’une mort certaine, alors qu’elle dérivait étranglée dans les restes d’un sac de riz en fibre synthètique. Sans l’intervention du bateau Océana II, le jeune tortue serait morte. C’est lors d’un sortie en mer que Cyril Guèrin repère une épave flottant à 50 kilomètres au large de La Réunion. En s’approchant, il aperçoit une jeune tortue coincée dans un débris de sac et la remonte à bord pour la libérer de ses liens. La tortue est très faible et les liens ont commencé à entailler la base des nageoires. Kélonia est aussitôt prévenu, et il est décidé de ramener la tortue à quai. Les lésions aux nageoires ne sont pas trop importantes mais les deux nageoires antérieures étaient immobilisées, ce qui ne permettait plus à la tortue de se déplacer. La radio de contrôle montre de nombreux corps étrangers dans l’intestin de la tortue. La prise de sang réalisée par le vétérinaire de Kélonia montre un taux élevé de globules blancs, signe d’un légère infection. La tortue a donc été mise sous antibiotique. Après 4 jours au centre de soins, la jeune KATTY, ainsi baptisée par l’équipage du bateau, a retrouvé sa mobilité et commence à se nourrir. Il est donc envisagé de la relâcher dés la fin du traitement antibiotique, à proximité de son lieu de capture.Kelonia pourra l’équiper d’une balise Argos de 32g qui permettra de la suivre pendant 30 jours et ainsi étudier ses déplacements en fonction des courants et des variations de température de surface. Les jeunes tortues de cette taille (3,1kg et 28cm de longueur de carapace) sont des sujets d’étude intéressants car on connait peu de choses sur leur biologie. On sait seulement qu’elles vivent dispersées en mer, où elles nourrissent en surface, mais dérivent-elles avec les grands courants océaniques ou ont-elles déjà la capacité de nage suffisante pour rejoindre les zones de l’océan les plus favorables à leur survie (température optimale, alimentation abondante,..) ? Katty sauvée de la pollution va aider les chercheurs à faire avancer la connaissance sur ces espèces migratrices protégées. Source
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Espèce invasive : le python birman bientôt à la conquête de la Floride ?
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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L’ARAIGNÉE COCCINELLE REFAIT SON APPARITION EN BELGIQUE
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
L’ARAIGNÉE COCCINELLE REFAIT SON APPARITION EN BELGIQUE 05/01/12 - L’Eresus Sandaliatus - aussi parfois appelée plus couramment araignée coccinelle - qui vivait encore dans nos pays voisins mais que l’on croyait disparue de Belgique depuis plus d’un siècle, a refait son apparition. C’est l’arachnologue flamand Koen Van Keer qui l’a retrouvée, il y a 2 ans. Son patient travail de recherche est récompensé ce jeudi d’un article dans une revue spécialisée. Il y a quelques mois, la VRT avait pu observer ces araignées dans la réserve naturelle de Lommel. Elles n’étaient alors pas encore en hibernation. Source -
Une tortue luth s'échoue sur une plage de Normandie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une tortue luth s'échoue sur une plage de Normandie C'est une découverte peu banale. Sur une plage de Barneville, dans la Manche, des employés municipaux ont découvert la dépouille d'une tortue Luth, la plus grande des tortues marines, habituée aux mers un peu plus chaudes. La bête de 1,52 m de long pour 500 kilos portait des entailles profondes sur sa carapace, certainement dûes à une collision avec un navire. La dernière fois que cela s'était produit en Normandie, c'était en 2009 dans la baie du Mont St-Michel. Source -
Une espèce de tortue supposée éteinte refait surface aux Galapagos
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une espèce de tortue supposée éteinte refait surface aux Galapagos Une espèce rare de tortue géante des îles Galapagos que l'on croyait éteinte il y a plus de cent cinquante ans ans aurait fait sa réapparition en très petit nombre, selon des travaux publiés lundi 9 janvier aux Etats-Unis. Les chercheurs américains sont parvenus à cette conclusion après qu'ils eurent retrouvé la signature génétique de cette tortue, dite Chelonoidis elephantopus, dans l'ADN de ses descendants hybrides. "Cette découverte donne un nouveau souffle aux efforts de protection des tortues menacées des îles Galapagos", estime Ryan Garrick, de l'université de Yale, l'un des auteurs de l'étude parue dans la revue américaine Current Biology datée du 10 janvier. Les tortues des Galapagos sont célèbres pour avoir inspiré les idées du naturaliste britannique Charles Darwin sur la théorie de l'évolution par la sélection naturelle, lors de son passage dans cette région. Ces tortues peuvent peser près de 400 kilos, mesurer plus de 1,80 mètre de long et vivre plus de cent ans. Aujourd'hui, plusieurs des treize espèces restantes de tortues des Galapagos sont considérées comme en grand danger d'extinction. TRANSPORT PAR DES PIRATES OU DES BALEINIERS La tortue Chelonoidis elephantopus, ou C. elephantopus, se trouvait à l'origine uniquement sur l'île de Floreana et s'était, croyait-on, éteinte peu après le voyage historique de Darwin aux Galapagos, en 1835. Le groupe de chercheurs de Yale a détecté les toutes premières traces génétiques de ces tortues dans l'ADN de onze tortues appartenant à une autre espèce dite C. becki et vivant sur l'île d'Isabela, à proximité d'un volcan actif. Le transport de tortues d'une île à l'autre par des pirates ou des baleiniers n'était pas rare dans les années 1800, relèvent ces chercheurs. Source -
Une mygale retrouvée dans un dépôt à Schaerbeek En mission pour collecter un dépôt clandestin, les agents de la propreté de Schaerbeek (Bruxelles) ont découvert une mygale vivante. L'explication est simple: un terrarium et d'autres petites bêtes avaient été abandonnés dans la rue. "Nous avons immédiatement contacté Veterinary Assistance afin que l'araignée soit récupérée et qu'on lui prodigue les soins nécessaires", a expliqué Michel De Herde, l'échevin de la Propreté Publique et des Espaces Verts à Sudpresse. (chds) Source
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L'espèce a été décrite pour la première fois en 1866 sous le nom de Correlophus ciliatus par le zoologiste français Alphone Guichenot dans un article intitulé « Notice sur un nouveau genre de sauriens de la famille des geckotiens du Muséum de Paris » publié dans « Mémoires de la Société Scientifique Naturelle de Cherbourg ». Depuis, elle a été reclassée en tant que Rhacodactylus ciliatus. Le nom du genre lui vient du grec : Rhakos signifie « épine » et Dactylus, « doigt ». Ciliatus vient du latin et désigne une « frange » ou des « cils ». Rhacodactylus ciliatus (dit gecko à crête, gecko à cils ou encore gecko à frange) est une espèce de Gekkonidae originaire du sud de la Nouvelle-Calédonie. Cette espèce que l'on a cru éteinte ou non observé depuis 1967, a été redécouverte en 1994 à la suite d'une tempête tropicale. Rhacodactylus ciliatus est protégé par la CITES et classé comme « en danger » par l'UICN. La menace la plus sérieuse pour les populations sauvages serait l'introduction de Wasmannia auropunctata, la petite fourmi de feu, en Nouvelle-Calédonie. Ces fourmis sont des prédatrices des geckos. Elles piquent et attaquent en grand nombre. De plus, elles entrent en compétition avec ces lézards, car elles s'attaquent également aux arthropodes dont ils se nourrissent. Ce gecko a été représenté sur un timbre poste de Nouvelle-Calédonie provenant d'une série de quatre sujets illustrant des geckos et consacrée au programme Forêt sèche. C'est un animal populaire dans le milieu de la terrariophilie pour son maintien relativement aisé et son caractère peu farouche. Bien que l'export de geckos à crête sauvages soit à présent interdit, les biologistes ont par le passé capturé plusieurs spécimens pour leur étude et leur élevage. Ces spécimens sont à l'origine de lignées d'élevage s'étant établies à la fois en Europe et aux États-Unis1. À présent, Rhacodactylus ciliatus compte parmi les espèces de geckos les plus populaires que l'on trouve dans le monde de la terrariophilie. Ce petit gecko mesure une vingtaine de centimètres en incluant la queue. . Le gecko à crête possède de petites excroissances ressemblant à des cils au dessus des yeux, qui se poursuivent en deux rangées le long de son dos. Même si sa crète laisse l'impression d'être piquante au touché, la peau du crested gecko est aussi douce que de la soie. Ses doigts et l'extrémité de sa queue sont couverts de poils microscopiques appelés setae qui agissent comme des ventouses et lui permettent d'escalader la plupart des surfaces. Ces structures exploitent vraisemblablement la force de van der Waals. De petites griffes au niveau des doigts l'aident à grimper aux endroits où il ne peut pas se cramponner. Comme certaines espèces de geckos asiatiques (Ptychozoon sp.), il est capable d'effectuer des bonds entre les branches sans toutefois atteindre le degré d'évolution de ces derniers. Le Rhacodactylus présente une ébauche de membrane servant à "planer" sur les pattes arrières. Sa queue est semi préhensile et l'aide dans ses péripéties arboricoles. C'est un animal relativement rapide et agile. Comme de nombreux geckonidés, les geckos à crête ne possèdent pas de paupières mobiles. Une écaille transparente recouvrant l’œil maintient ce dernier humide. Rhacodactylus ciliatus se lèche les yeux pour les garder propres et humide. Ses yeux , non amovibles, sont particulièrement adaptés à la vision nocturne. Durant la journée, la pupille est réduite (verticalement) à son strict minimum afin de laisser pénétrer la lumière nécessaire; ce gecko est capable de réguler la quantité de lumière sans que sa rétine n'en soit affectée. Les spécimens rencontrés dans la nature arborent généralement une teinte marron, mais on trouve de nombreuses variations de couleurs et de motifs ayant été sélectionnés en captivité. On parle alors de phases. De même, la morphologie de la crête connait des variations parmi les geckos élevés en captivité, dont certains caractères ont été sélectionnés par les éleveurs. Il existe aujourd’hui plusieurs couleurs différentes de ce lézard : jaune, rouge, vert, tacheté de noir, etc... L'intensité des couleurs d'un individu peut varier en fonction de l'intensité lumineuse. Afin de permettre un bon camouflage, le crested à la faculté de "changer" sa couleur selon l'humidité et la clarté du milieux dans lequel il évolu. La peau prendra donc des teintes plus pâle en milieux sec et claire et plus foncé dans un milieux humide et sombre. Son corps est trapu, et il possède une queue épaisse. Ils peuvent se séparer de leur queue par autotomie, pour échapper à un prédateur par exemple. Les capillaires de la queue se referment alors quasiment instantanément et la queue continue à bouger indépendamment pendant quelques minutes après sa perte, détournant l'attention du prédateur et donnant un instant de répit au gecko pour s'échapper. Toutefois, contrairement à d'autres espèces de geckos, celle-ci ne repousse pas une fois perdue1. La perte de la queue n'est pas problématique ; on note d'ailleurs que la grande majorité des spécimens adultes de Rhacodactylus ciliatus trouvés dans la nature ne l'ont plus. Ainsi, il ne faut jamais retenir un crested par la queue sous peine qu'elle ne vous reste entre les mains. À l'âge adulte, on reconnait assez facilement le mâle de la femelle, car celui-ci présente des renflements hémipéniens visibles à la base de la queue. D'autre part, les mâles possèdent des pores fémoraux (petits pores impliqués dans la sécrétion de phéromones situés sur une ou deux rangées d'écailles de la face ventrale, entre les deux pattes postérieures). Il arrive que les femelles présentent des structures ressemblant à ces pores, ce qui rend le sexage des jeunes encore plus difficile. La femelle est aussi plus grande que le mâle, jusqu’à 25cm. Sa bouche possède deux petites poches, situées dans de fond de sa gorge. Ces poches ont le rôle d'emagasiner les réserves de calcium, particuilèrement utile aux femelles lorsqu'elles sont en période de ponte. L'odorat et le goût sont particulièrement développés chez ce reptile arboricole qui se sert de ces sens pour repérer son alimentation à base de fruits mûrs et de pollen ou nectar de fleurs. Son tympan externe, qui est remarquable par son étroit orifice situé derrière les maxillaires, lui sert principalement à détecter ses proies mobiles et à le prévenir d'un danger. Lors de la mue, celle-ci est immédiatement absorbée (comme la plupart des Gekkonidae) avec sa bouche et ce, dans le but de ne pas laisser de traces sensibles pour ses prédateurs. Rhacodactylus ciliatus est une espèce endémique de Province Sud en Nouvelle-Calédonie. Il existe trois populations distinctes, une sur l'Île des Pins et deux sur l'île principale de Grande Terre. L'une de ces deux dernières populations se rencontre dans le Parc de la Rivière Bleue, qui est une réserve naturelle protégée. L'autre se situe plus au nord, près du Mont Dzumac. Très isolée géographiquement, la Nouvelle Calédonie est soumise le plus souvent au courant des alizés; bien que située entièrement dans la zone intertropicale, elle bénéficie d'un climat relativement tempéré. On y distingue quatre saisons qui sont déterminées par la variation annuelle de la ceinture anticyclonique subtropicale et des basses pression intertropicales. De décembre à mars: c'est la saison chaude, dite saison des cyclones. Au cours de cette saison, on observe dans la zone comprise entre le sud de l'équateur et l'est de l'Australie la formation d'une dizaine de perturbations tropicales qui provoquent des pluies torrentielles et des vents qui augmentent avec l'importance du phénomène. En avril et mai, c'est une saison de transition: la zone de convergence intertropicale remonte vers le nord. Les perturbations tropicales sont rares et généralement peu actives. La pluviosité diminue et les températures décroissent sensiblement. De juin à août, c'est la saison fraîche: la zone de convergence intertropicale se situe dans l'hémisphère nord. Les fronts froids de perturbations d'origine polaire traversent la mer de Tasman et atteignent parfois le territoire. Leur passage s'accompagne de précipitations souvent abondantes, surtout sur le sud de la Grande Terre, et d'une irruption de vent d'ouest soufflant quelque fois en tempête. La température de l'air passe par son minimum annuel entre la mi-juillet et la mi-août. De septembre à novembre, on observe une saison de transition: la zone de convergence intertropicale descend vers le sud, franchissant l'équateur. La ceinture anticyclonique subtropicale, qui atteint alors son importance maximale, protège cette région des perturbations d'origine polaire. L'alizé souffle en quasi permanence, c'est la période la plus belle de l'année, mais c'est aussi la saison sèche. Les températures moyennes se situent entre 23-26 C. Il n'existe pas d'hiver sur l'île seulement une saison dite fraîche (de juin à septembre) durant laquelle la température reste très convenable (autour des 20° parfois plus bas avec un record de 13° à Nouméa). De décembre à mars, la Nouvelle-Calédonie connaît des records de chaleur (parfois 35°). Le Rhacodactylus vit dans la canopée des forêts humides de plaine entre 2 et 10 mètres de hauteur. Le sol de ces forêts est jonché de feuilles mortes et une grande variété de plantes y est observée. Les températures régnant dans ces forêts peuvent, dans les extrêmes, osciller entre 10° et 32°. Rhacodactylus ciliatus est une espèce arboricole, c'est à dire, qu'il vit dans les arbres, qui apprécie la canopée des forêts humides. Ces geckos sont principalement nocturnes et dorment à l'abri des regards durant la journée. Il a été observé prenant des bains de soleil. Le terrarium sera évidemment de grande dimension vu la taille adulte des Rhacodactylus qui avoisine les 22 cm : un terrarium de 60×45×60cm (l/L/h) convient pour un couple. Pour un trio (un mâle pour deux femelles) comptez au moins 20cm de plus en longueur. Pour l'élevage des jeunes, un plus petit terrarium facilitera la localisation des proies. Le décor sera fait de plantes artificielles, ce que je préconise pour une plus grande facilité d'entretien et d'hygiène. Les plantes naturelles comme le ficus peuvent être installées mais sans excès; leur avantage est de maintenir un taux d'humidité plus élevé qu'avec les plantes artificielles. L'humidité relative sera assez élevée, entre 70 et 80%, et maintenue au moyen de pulvérisations bi quotidiennes avec de l'eau osmosée (ce qui empêche la formation de taches de calcaire contre les vitres). Faites en sorte que le terrarium soit bien ventilé et que l'hygiène soit assurée (nettoyages réguliers) afin d'éviter les problèmes de moisissures et de bactéries. Comme la plupart des geckos issus de milieux humides, ces animaux sont sensibles à la déshydratation, et peuvent présenter des problèmes de mue en cas d'humidité trop faible. Ce dernier point peut gêner les animaux dans leurs déplacements, les problèmes de mue se produisant fréquemment au niveau des doigts. Les Rhacos buvant toujours les goutes d'eau sur les vitres ou sur les plantes, un bac d'eau est inutile (Excepté, par exemple, pour monter l'hygrométrie). C'est également pour cette raison qu'il est important de ne pas oublier de pulvériser chaque soir La température ne sera pas excessive et de l'ordre de 22° à 25° la journée, et de 18° à 20° la nuit. Il faut éviter les températures au dessus de 30°C, qui peut entrainer des problèmes de santé rapidement. La source de chaleur et de lumière peut être simplement produite avec un spot de 60w pour le volume sus mentionné, spot qui sera protégé par un grillage afin d'éviter toute brûlure pour l'animal. Il est capital de ne jamais maintenir deux mâles ensemble, le risque d'agression ou de domination est trop important: cette règle vaut d'ailleurs pour tous les gekkonidae. Le substrat sera fait de tourbe, elle conserve l'humidité, ne moisit pas, et son acidité diminue le risque de prolifération bactérienne. Pour l'hydratation, celle-ci peut se faire conjointement à l'aide de pulvérisation d'eau ou d'un petit récipient dans lequel on mettra de l'eau. Au niveau de l’éclairage, le tube UVB est indispensable pour une bonne synthèse de la vitamine D3, même si vous ne le programmez pas toute la journée : sinon attention aux atteintes métaboliques ! Fournissez-lui un tube 2.0. S’il s’expose peu au soleil du fait de sa nature nocturne, il s’y expose volontiers quand le soleil est bas (début/fin de journée). Mettez enfin un maximum de plantes artificielles et de branches et/ou lianes verticales et en diagonale dans le terrarium, pour lui offrir de nombreuses cachettes. Ils adorent les plantes naturelles... Le mieux étant donc, si on en a la possibilité, de faire un terra planté. Ce qui permet également de garder une bonne hygrométrie. C'est un gecko relativement placide et peu farouche, mais des spécimens observés en captivité on démontré des comportements territoriaux voire violents dans plusieurs situations : deux mâles adultes ensemble ou deux spécimens ensemble de taille trop différente (peu importe le sexe). Il s'habitue assez bien aux manipulations et peut même finir par manger dans la main. C'est un gecko relativement adapté aux débutants ou à ceux qui cherche un reptile pouvant devenir relativement familier. C'est de plus un gecko assez robuste et se reproduisant sans trop de problème. Pour ce dernier point, les adultes peuvent considérer les nouveau-nés comme des proies. Il est donc déconseillé de laisser les petits naître dans le terrarium des adultes. La totalité des spécimens disponibles sont nés en captivité, l'exportation de ces animaux étant interdit par leur pays d'origine. Dans son habitat d'origine, le Grevillea gillivrayi est prédominant et semble être l'arbre qui donne suffisamment de fleurs, de pollen et de nectar pour satisfaire ses besoins en végétaux. Les geckos à crête sont donc omnivores, n'hésitant pas la nuit à rechercher dans son biotope le nectar de certaines fleurs. L'examen des excréments prélevés dans la nature a montré qu'ils mangeaient des fruits mûrs, ainsi que des insectes. Ceux-ci semblent toutefois n'être qu'un supplément à leur régime frugivore de base. En captivité, son régime sera identique: abricots bien mûrs (excellent rapport calcium/phosphore), bananes, ananas, mangues, poires, pèches ou, si cela n'est pas possible, il acceptera très bien les pots de fruits mélangés et vitaminés pour bébés. Il est également possible de lui donner du nectar de pollen que l'on peut trouver dans les magasins spécialisés "bio". En plus de son régime frugivore, le Rhacodactylus sera nourri principalement de grillons (taille adaptée à la largeur de la tête) qui seront saupoudrés de vitamines deux fois par semaine, plus lors de la croissance. La purée de fruits sera déposée dans un petit récipient (un couvercle de bouteille à l'envers par exemple ): les geckos prendront très vite l'habitude de localiser cette nourriture si elle est placée au même endroit, sinon, leur flair leur servira à la localiser. Pour les jeunes, la taille des grillons sera adaptée à leur croissance. Comme pour tous les Geckos, la taille des grillons ne devrait pas dépasser l'écart entre les deux yeux. Un apport de rayons ultra- violets ne semblent pas indispensable car c'est une espèce nocturne; toutefois je trouve plus prudent de mettre une ampoule ou un néon UV car il arrive à cette espèce de prendre des bains de soleil dans la nature. Ne pas oublier de soupoudrer les grillons de calcium a chaque repas et de vitamines de temps en temps (une fois toutes les deux semaines). Avant de penser à reproduire vos cresteds, prenez de l'expérience. Commencer par garder des spécimens adultes dans de parfaite condition, puis tentez l'expérience avec un bébé de quelques mois. Assurez vous qu'ils se développent bien et qu'il ne présente pas de retard de croissance ou de carance alimentaire. Prenez votre temps. Plusieurs mois, voir même année sont nécessaire afin de bien connaître votre animal. Lisez, faites des recherches. Lorsque vous connaitrez par coeur les détails de la garde en captivité d'un crested gecko, pour pourez penser à tenter l'expérience de la reproduction. Bien qu'on ait encore peu d'informations en ce qui concerne la reproduction en milieu sauvage de Rhacodactulus ciliatus, il se reproduit relativement facilement en captivité. Celle-ci est aisée, même pour un débutant à condition que le minimum décrit ci-dessus soit respecté. Un petit groupe composé d'un mâle et de deux femelles sera l'idéal pour débuter l'élevage. Les Rhacodactylus sont sexuellement matures vers huit à neuf mois, mais je recommande de ne pas les faire s'accoupler avant 12 mois. Des reproductions trop précoces chez les femelles peuvent perturber la fin de la croissance. La femelle portante sera alimentée suffisamment et un apport supplémentaire en calcium est indispensable pour la bonne santé des oeufs. La femelle pond 2 oeufs d'environ 2cm de long entre 20 et 28 jours après l'accouplement, et le nombre de pontes annuelles varie entre 6 et 10. Il faudra installer une niche de ponte constituée d'une boîte en plastic installée directement dans le terrarium et contenant quelques centimètres de vermiculite humide. Une fois les oeufs déposés, il faudra les retirer sans les retourner (on peut marquer délicatement avec un stylo le dessus des oeufs) de leur position d'origine et les déposer semi enfouis dans un incubateur garni lui aussi de vermiculite. La température d'incubation peut varier entre 22° et 26°; certains éleveurs maintiennent une température constante de 25°. Certains auteurs (de Vosjoli, 1999) affirment que la T° d'incubation n'influence pas le sexage. D'autres affirment qu'un sex ratio de 50% sera obtenu à une température constante de 26°. L'incubation dure entre 60 et 80 jours suivant la température. Les jeunes Rhacodactylus percent la coquille de l'oeuf grâce à leur "dent de museau", comme la plupart des reptiles. Ils naissent à une taille comprise entre 6,5 et 7,5 centimètres, ne se nourrissent pas les 3 premiers jours car ils absorbent le reste de la poche vitelline. Les jeunes peuvent être placés dans un petit récipient dont on installera sur le fond du sopalin ou papier essuis-tout; l'humidité sera plus importante (2 à 3 pulvérisation par jour), la température sera identique à celle des adultes et ils pourront être maintenus en petits groupe jusqu'à l'apparition des caractères sexuels secondaires (vers 4 mois). Leur nourriture de base sera identique également à celle des adultes sans omettre un apport vitaminé et en calcium plus important (3 X par semaine). Il est très important de ne pas donner plus de grillons qu'ils ne peuvent en consommer, être très attentif à leur taille et ne les nourrir qu'en début de soirée. Il est important de ne pas leur fournir de produits fruités. La longévité est entre 6 et 10 ans.
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Au réveil, une famille australienne trouve un crocodile dans son salon
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Exposition de reptiles carrefour de l'Estrie à Sherbrooke
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Expositions et activités
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Au réveil, une famille australienne trouve un crocodile dans son salon SYDNEY — Une famille de Darwin, dans le nord de l'Australie, a eu ce weekend la stupeur de découvrir au réveil qu'un crocodile rôdait dans son salon. La mère, Jo Dodd, a raconté qu'elle avait été alertée samedi matin par les aboiements frénétiques du chien de la famille. "Nous avons ouvert la porte de notre chambre, nous avons regardé dans notre salon, et il y avait un crocodile", a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision ABC à son domicile de Darwin. "C'était totalement étrange. Normalement, vous ne trouvez pas de crocodiles dans votre salon", a-t-elle commenté. Des gardes forestiers ont capturé l'intrus, un animal long d'un mètre 70, et l'ont emporté vers un élevage de crocodiles voisin. Appelés localement "salties", les crocodiles marins, qui peuvent vivre aussi bien dans l'eau douce que dans l'eau salée, sont courants dans le nord de l'Australie, et leurs attaques tuent deux personnes en moyenne chaque année. Ils peuvent atteindre sept mètres de long et peser plus d'une tonne. Ces crocodiles sont particulièrement actifs en décembre et janvier, pendant l'été austral, et s'aventurent parfois en milieu urbain. Source
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Espèce invasive : le python birman bientôt à la conquête de la Floride ? Publiée récemment dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, une étude américaine suggère que le python birman, qui a déjà colonisé ‘accidentellement’ les Everglades, pourrait étendre son aire de distribution en Floride grâce à sa résistance à l’eau de mer. Se penchant sur la biologie du python birman – une espèce asiatique indûment introduite en Floride, et qui a déjà colonisé la région des Everglades –, des chercheurs de l'United States Geological Survey (USGS) ont mesuré le temps de survie de nouveaux-nés de cette espèce lorsqu’ils ne disposent que d’eau salée pour boire. Résultats : 1 mois avec de l’eau d’une salinité équivalente à celle de la mer, 5 mois avec de l’eau saumâtre comme celle que l’on trouve dans les estuaires. Moins fragiles que ces juvéniles, des spécimens adultes pourraient donc franchir des estuaires ou des bras de mer pour coloniser, par exemple, les Keys de Floride, estiment les chercheurs. "Comme les reptiles, en général, ont une faible tolérance à la salinité, on espérait que l'eau salée pourrait naturellement entraver la capacité des pythons à élargir leur habitat au-delà des Everglades. Malheureusement, nos résultats suggèrent que l'eau salée seule ne peut pas agir comme un obstacle ‘fiable’ pour la population de pythons des Everglades", explique M. Hart, un des auteurs de l’étude. "Le fait que cette étude ait exclu l'une des formes les plus ‘prometteuses’ de barrière physique susceptible de prévenir l’expansion des pythons invasifs en Floride – l’eau salée – fait qu’il incombe encore davantage à l'action humaine d’empêcher la propagation de ces reptiles nuisibles", conclut pour sa part Marcia McNutt, qui dirige l’USGS. Source
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Une tortue marine retrouvée morte sur la plage du Touquet
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une tortue marine retrouvée morte sur la plage du Touquet C'est une drôle et triste découverte qu'un touriste a faite au nord de la plage du Touquet, mercredi après-midi : une tortue marine morte d'à peine 30 cm. ... L'animal a été apporté au centre Mareis, à Étaples. « On m'a déjà amené une tortue de Floride, abandonnée sur le rivage alors que ces animaux vivent en eau douce, mais là il s'agit bien d'une tortue marine, ce qui est très rare sur nos côtes », s'étonne Arnaud Decaix, responsable des aquariums. Cette espèce se rencontre plus généralement le long des côtes du golfe du Mexique, et peut nager dans les courants marins et se retrouver accidentellement dans le détroit du Pas-de-Calais. « Nous sommes actuellement en relation avec le Centre d'études des tortues marines de la Rochelle pour que des examens plus approfondis puissent être pratiqués afin d'essayer de déterminer la cause de la mort de l'animal. » Il s'agirait d'une tortue de Kemp (Lepidochelys kempii), la plus petite tortue marine au monde, mais aussi l'une des plus rares car elle est en danger d'extinction selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Ces animaux apparus sur terre il y a plus de 80 millions d'années, sont aujourd'hui menacés. L'urbanisation des plages, où ils viennent pondre, la collecte de leurs oeufs, la pollution marine ou la pêche sont les principales causes de leur raréfaction. • Source -
Agressions animales - Épisode 1 Une sieste d'après-midi se transforme en cauchemar alors qu'un cobra mortel du Mozambique, caché sous l'oreiller, mord Vernon, un sauveteur de crocodiles. Sa femme se précipite avec lui à l'hôpital alors qu'il lutte pour demeurer conscient. De plus, Nick, un adolescent, est brutalement attaqué par un ours noir lors d'un voyage de rafting, en Utah. Ses amis devront pagayer dans les rapides et l'obscurité totale afin d'obtenir de l'aide. Prochaines diffusions de cet épisode Mardi 10 janvier à 20h00 Jeudi 12 janvier à 17h00 Dimanche 15 janvier à 15h00 Mardi 17 janvier à 13h00 Canal D
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Python curtus - python malais
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de centpourcentfern dans Fiches sur les serpents
Le groupe curtus était anciennement réuni en une espece ; python curtus, et trois sous-espèces y étaient décrites. Une étude, fait par Pauwels et al. em 2000, a fait en sorte que chaque sous-espèce a été nommé espèce à part entière. À ce jour, elles sont élevées au rang d'espèces a part entière : Python brongersmai (décrit en 1938 par Olive Griffith Stull), Python curtus (décrit en 1872 par Schelgel), Python breitensteini (décrit en 1880 par Steindachner) Photo emprunté au site http://www.pythoncurtus.net/ Il est souvent appelé Python à queue courte. Il est appelé ainsi à cause de sa queue qui fait plutot penser à un moignon. Il peut mesurer une taille de 180 cm maximum et son poids peut dépasser les 10 kg, ce qui en fait un serpent de gros gabarit. C'est un serpent constricteur ovipare qui est le plus corpulent des pythons, on l'identifie facilement grâce à sa corpulence. C’est un bon mangeur, à forte corpulence, très musculeux. Ses proportions peuvent être étonnantes surtout lorsqu’il vient de manger, car sa gueule très large peut lui permettre d’avaler des proies étonnamment grandes ! Il a une large mâchoire qui lui permet d'avaler des très grosses proies, son corps est très musculeux et il a une tres grande force. Les écailles sont lisses et brillantes. Son corps présente toujours des tâches fonçées sur une couleur générale plus claire. La tête est clair et les côtes foncées. Ses yeux sont petits, clairs et oranges vif. Il a une faculté rare chez les serpents : ses yeux peuvent pivoter ! Cela lui évite donc de tourner la tête pour observer une proie, ce qui le dissimule davantage. Ce serpent est un animal à ne mettre qu'entre des mains déjà habituées au contact de serpents "agressifs". Par conséquent, il est vivement déconseillé de vouloir se lancer dans l'élevage de ce reptile si l'on ne s'est jamais fait la main sur des espèces pour débutant (comme l'Elaphe guttata) auparavant. Si vous projetez de faire l'acquisition d'un python curtus, il faut savoir certaines choses à son propos... Premièrement, comme nous l'avons déjà mentionné précédemment, c'est un serpent AGRESSIF: il n'hésite pas à frapper si quelque chose vient à le déranger. Ainsi, il faut éviter cette espèce si vous avez une crainte quelconque des serpents "joueurs". Deuxièmement, cette espèce n'est pas dénuée d'exigences, notamment au niveau de l'hygrométrie et de la température. Il vaut donc mieux avoir une certaine expérience en matière de reptile avant de se lancer dans l'élevage du python curtus, sous peine de se retrouver avec un animal malade. Photo emprunté au site http://swreptile.com/ Le Python curtus vit sur la côte ouest de Sumatra et les Îles adjacentes, mais il serait aussi présent en Indonesie (Sumatra, Bornéo, Bangka), la Thaïlande (Phuket), l'ouest de la Malaisie, Singapour et le Vietnam. Ils sont souvent capturés dans des nasses des pêcheurs locaux. Ces serpents sont régulierement observés dans des bras d'eau calme et peu profonde ou ils passent de longs moments ainsi immergés. Habitant des forêts tropicales humides de l’île de Sumatra et les marécages, ils affectionnent les sols détrempés, se tapissant dans un lit de feuilles pourries en attendant sa proie. Il se cache dans les débris forestiers en attendant qu'une proie arrive à sa portée, puis l'attaque par surprise. Il mène une vie sédentaire. Nous pouvons ajouter que le Python Curtus est une espèce terrestre à tendance fouisseur et nocture. Les pythons à queue courte, comme tous les boïdaes sont classés en annexe II de la convention de Washington (CITES) et en annexe B du reglement CEE. De ce fait, le commerce des spécimens prélevés est autorisé a l'interieur de la CEE, à condition que la vente soit accompagnée d'une facture et d'un numéro de cetificat CITES. Dans le cas d'élevage, un certificat de cession doit accompagner la vente ou la cession de ces derniers stipulant avec précision l'origine des reptiles avec nom vernaculaire et scientifique. Photo emprunté sur le site Wikipédia Ce serpent est robuste et facile à maintenir. Les conditions doivent être tropicales, chaudes et humides, avec 28 à 32°C le jour et 22 à 23°C la nuit. Les températures peuvent descendre un peu pendant l’hiver avec la durée de l’ensoleillement. Le chauffage est assuré par une plaque ou cable chauffant(e) située sous le terrarium , et regulée par un thermostat dans la journée. Il lui faudra un grand réservoir d’eau assez grand pour que votre animal puisse s'immerger entièrement, et des pulvérisations règulières pour l’humidité. L'hygrométrie sera maintenue a 70-80%, jamais en dessous de 60%, sous peine de déshydratation qui engendre fréquement des difficultés lors des mue. Il est d'ailleurs à signaler que la mue est souvent incomplete et en lambeaux chez cette espèce. Des pulvérisation d'eau quotidiennes seront bénéfiques à l'animal en période de mue. Le terrarium nécessite une bonne aération, ce qui ne veut pas dire courant d'air!!! Cette notion est importante, car si l'habitat du serpent est soumis à de fréquents courants d'air, l'animal sera en proie à des maladies respiratoires (ce qui peut très facilement arriver). Évitez donc de trop vouloir aérer votre terrarium. Une couche épaisse de substrat, des copeaux de coco peuvent très bien faire l'affaire, semble particulièrement être appreciés de nos animaux. L'activité de ces serpents est principalement nocturne, néanmoins, l'instalation d'un tube fluorescent de qualité n'est pas a négliger afin que l'animal puisse réguler sont horloge biologique. Le respect des cycles nycthéméraux est très important chez les espèces crépusculaires ou nocturnes la photopériode sera d'environ 13 heure de jour pour 11 heure de nuit. Les serpents n'ont pas les mêmes besoins, en matière de lumière, que les autres reptiles. Voilà pourquoi il n'est pas indispensable de leur fournir une source d'U.V.. Le terrarium doit être de dimension adapté a la taille des serpents. Pour un animal juvénile, un terrarium de 60cm x 40cm x 40cm est assez grand. Par la suite, il faudra bien sûr augmenter la taille du terrarium, en fonction de celle de la bête. Un terrarium de 150 X 60 X 80 est suffisant pour maintenir un couple d'adulte. Cette espèce est peu active en terrarium. Les abris sont importants pour le python curtus. En effet, il y passe généralement la majeur partie de ses journées, attendant la nuit pour sortir. Il faut donc lui proposer une cachette dans la zone froide et une dans la zone chaude ; pots désinfectés et retournés, écorces de chêne-liège ou encore cavités creusées. L'eau de son bassin devra être changé régulièrement car ces reptiles y séjournent longuement et défèquent fréquement dans leurs bac d'eau. Les changements réguliers éviteront les éventuelles infections cutanéés (mycoses). Les pythons sauvages importés devront faire l'objet d'une vermifugation appropriée. Car les reptiles sont en général des " réservoirs naturels " de nombreux endoparasites. Ces espèces sont d'autant plus exposées par leurs exigences écologiques et les milieux humides qu'elles fréquentent. Autre fait à savoir, il a tendance à ne pas faire ses selles souvent, donc pas trop d'inquietudes à avoir, c'est normal. Photo emprunté au site http://www.serpentes.cz/ Dans la nature, leur régime alimentaire est composé en grande partie de petits mammifères et d'oiseaux, mais également de jeune varans aquatiques. En captivité, ces pythons seront nourris lorsque la lumière des terrariums sera éteintes a la tombée de la nuit ! Pour la nourriture du python à queue courte, vous pouvez commencer par des souriceaux, puis des sauteuses qui leurs seront distribués une à deux fois par semaine. Les souris adultes feront de bons repas jusqu'à ce que l'animal atteigne 80cm. Ensuite il faudra passer aux ratons puis au rats, voire même des lapins pour les adultes de plus de 150cm. Tout comme l'Epicrates cenchria cenchria, le Python curtus a la particularité d'avoir une digestion très irrégulière... En effet, il est très fréquent que ce serpent retienne ses selles pendant plusieurs semaines, sans pour autant être la proie de problèmes intestinaux (constipation). Ce serpent, s'il est né en captivité accepte aussi bien les proies mortes que les proies vivantes. Attention, cette espèce a une tendance a l'obesité en captivité. Il faut donc être vigilant et nourrir vos animaux adultes avec raisonnement. Photo emprunté au site http://www.lafermetropicale.com/ Le sexage de cette espèce se fera par sonde. La sonde s'enfonce de 9 écailles sous caudales chez le male, chez la femelle, elle s'enfonce de 3-4, voire de 6 ecailles sous caudales. La maturité sexuelle de la femelle arrive vers l'âge de 4 ans, alors que pour le mâle vers 2 ou 3 ans. Pour obtenir des accouplements, il faut cycler les serpents par une période de refroidissement et une diminution de la durée d'eclairage, ainsi qu'une augmentation de l'hygrométrie (attention aux courants d'air car ce python est sensible aux infections pulmonaires !) dans un second temps. La température sera abaissée de 2-3°C par semaine, pour arriver a une valeur de 24-25°C. L'éclairage sera diminué de 2 heures par semaine, pour arriver a une photopériode de 6 a 8 heure de jour. Cette periode de repos sera prolongée sur une durée d'environ de 2 à 3 mois. Il est à signaler que pour toutes technique de reproduction les animaux sont maintenus séparés et mis en présence seulement lors du rétablissement des conditions biologiques. Après la période de repos, mâle et femelle seront mis ensemble pour l'accouplement. La gestation est de 45 a 60 jours apres l accouplement. La ponte survient pour donner de 15 à plus de 30 oeufs dans un emplacement prévu à cet effet (boîte de ponte contenant du vermiculite). Les oeufs seront transférés (sans les retourner) vers un incubateur puis mis à incuber à une température de 32°C pour 90 à 100% d'hygrométrie. L'incubation dure de 60 à 100 jours À la naissance, les jeunes mesurent entre 25 et 30 cm et seront maintenus individuellement dans des terrariums ou fauna-box dont les paramétres sont identiques à ceux de leurs parents. Les nouveaux nés après avoir effectué leur premiere mue, ils s'alimentent sans probleme de souriceaux ou de bebes ratons. La longévité moyenne de l'espèce est d'environ 15 ans. À l'heure actuelle, cette espèce étant couramment reproduites n'a pas été laissée de côté par la mode des phases. Il existe actuellement de nombreuses phases de ce serpents tels que les albinos, les marbrés... -
Python curtus - python malais
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de centpourcentfern dans Fiches sur les serpents
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Contact animal - La morsure du crotale La morsure du serpent à sonnettes est le résultat d'un mécanisme complexe. Ce reptile a mis des milliers d'années à perfectionner sa force de frappe et ceux qui ont été mordus se souviennent de sa violence. Prochaines diffusions de cet épisode Samedi 7 janvier à 17h00 Canal D
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Araignée. Bleue de peur ou rouge de honte ? Après le crabe poilu de l'Atlantique Sud, voilà qu'un pêcheur nord-finistérien nous présente l'araignée bleue du nord-est de l'Ile de Batz. Mais point de spécimen inconnu dans ce cas, explique le chef du Pavillon tempéré d'Océanopolis. Selon lui, il ne s'agirait dans ce cas que d'une simple anomalie chromatique. Lire également : > Insolite : un crabe poilu surnommé "The Hoff" en référence à David Hasselhoff "Cette anomalie chromatique chez les crustacés nous arrive régulièrement, explique Sébastien Cadiou, chef d'équipe du Pavillon tempéré d'Océanopolis. Araignée blanche ou bleue, homard rouge (avant la cuisson). Il faut savoir que la couleur de la carapace de ces crustacés provient d’un pigment (l’astaxanthine) et d’une protéine (la béta-crustacyanine). Lorsque la molécule d’astaxanthine est attachée à la protéine sa couleur est bleue. Lorsqu’elle est libre, sa couleur est orange". Ainsi, explique-t-il, les variations de couleur des homards dépendent de la proportion d’astaxanthine libre ou attachée dans la carapace. La chaleur, la cuisson par exemple, déforme la protéine ce qui empêche la liaison avec l’astaxanthine. Du coup, homards et araignées sont rouges une fois cuits". Dans le cas de l'araignée bleue pêchée au large de l'Ile de Batz, le spécialiste avance ainsi l'hypothèse que "toutes les molécules d’astaxanthine sont liées à la protéine". Source
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Plus de 200 caméléons saisis à l'aéroport de Bruxelles
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Plus de 200 caméléons saisis à l'aéroport de Bruxelles Les douanes de l'aéroport de Bruxelles (Brussels Airport) ont saisi mercredi 204 caméléons à destination de l'Allemagne, annonce vendredi le SPF Santé publique. Ces animaux ont voyagé depuis l'aéroport d'Entebbe, en Ouganda. Les permis exigés par la convention CITES, qui réglemente le commerce international des espèces menacées d'extinction, avaient bien été émis, mais le quota autorisé pour l'exportation était dépassé de 14 unités dans ce cas, précise le SPF. Tous les caméléons ont été transférés au zoo d'Anvers. Selon les vétérinaires du zoo, un quart des animaux seraient en mauvaise santé et il y aurait déjà sept morts. Les caméléons sont très sensibles au stress et nécessitent des conditions particulières de détention. Ces animaux ne peuvent être destinés qu'à des amateurs avertis. L'Ouganda exporte chaque année des centaines de caméléons prélevés dans la nature, principalement vers l'Union européenne et les Etats-Unis. Belga Source -
« La Roche-Percée doit être un sanctuaire » L’ensablement de la plage de La Roche-Percée rend les pontes difficiles cette année, observe l’association Bwärä. Pour son président, Dominique Lafage, le résultat des actions de protection de cette espèce menacée ne se mesurera que dans trente ans. Les Nouvelles calédoniennes : Les tortues à grosse tête sont-elles au rendez-vous cette saison (novembre à avril) ? Dominique Lafage : Oui, mais en petit nombre. La dune de sable, aménagée pour protéger les riverains contre l’érosion et pour recréer un espace de ponte, est vraiment pénalisante. Car il s’agit de sable de rivière, avec de la glaise, qui devient dur comme du béton quand il sèche. Les tortues doivent revenir plusieurs fois avant de trouver un endroit avec du sable mou. Elles se heurtent aussi au mur de la dune formé par le sable compact et se fatiguent. Une tortue pond quatre fois en moyenne, cette année ce sera certainement moins. Il faut patienter un an, le temps que le sable soit lessivé par les vagues, et ça ira mieux. Concrètement, combien de pontes avez-vous observé ? 85 pontes, pour 130 à 140 montées infructueuses, sans compter les tortues qui s’arrêtent car elles ne peuvent pas passer la dune. C’est le même nombre de pontes que l’an passé et qu’en 2005. Mais il y a deux ans, on avait eu 140 pontes, pour 50 montées sans ponte seulement. Cela signifie-t-il que le nombre de tortues continue de régresser ? Non, pas forcément. Nous ne relevons ces données que depuis six ans et nous n’avons pas assez de recul, car une tortue pond tous les deux à cinq ans. Je pense que le faible nombre de cette année est dû avant tout à ce cycle. Il y avait eu une forte progression en 2008 et 2009. Les difficultés liées au nouveau sable vous ont-elles poussés à prendre plus de précautions ? Oui. Nous avons arrêté les rondes publiques et nous faisons moins de relevés scientifiques. Nous avons arrêté de poser des bagues métalliques sur les tortues, au profit d’une puce électronique. Mais les bagues étant posées depuis une quinzaine d’années dans le Pacifique, c’est un système de marquage auquel on reviendra. De plus, lorsque les tortues pondent au pied du mur de sable, on change le nid de place car on sait qu’il sera emporté à la prochaine marée haute. Que représente la Roche-Percée pour les tortues à grosse tête ? C’est le deuxième site de ponte du Pacifique Sud, avec 150 à 200 nids en moyenne chaque année, ce qui représente 50 tortues environ. Le premier site est celui de la plage de Bon Repos, au nord de Brisbane, qui compte 120 à 130 tortues. Par comparaison, on estime qu’entre 400 et 500 tortues sont consommées chaque année en Calédonie. L’espèce reste très fragile et la Roche-Percée doit être un sanctuaire. Selon les scientifiques, 95 % des tortues à grosse tête ont disparu en soixante ans dans le Pacifique, ce qui vaut à l’espèce d’être classée en danger grave d’extinction par l’UICN. Notre combat est de la sauver, pour que nos enfants continuent à en voir. Les tortues vertes sont moins en danger car elles pondent plus et elles se réfugient sur les îlots. Quelles sont les causes d’une telle chute de population ? Les causes humaines : une forte consommation des œufs et des tortues, une disparition de certains sites de ponte (l’anse Vata devait en être un autrefois), ou encore la mortalité due aux filets dérivants des chalutiers, qui n’ont pas été surveillés durant quarante ans. A la Roche-Percée, on a retrouvé des témoignages de soldats néo-zélandais, durant la guerre, qui racontent que, le soir de Noël, les tortues se touchaient lorsqu’elles montaient ! Cela veut dire qu’il y en avait peut-être 150, alors qu’aujourd’hui, au plus fort d’une nuit, on n’a que 7 pontes. Êtes-vous optimiste pour la suite ? Les tortues pondent lorsqu’elles deviennent adultes, à l’âge de 30 ans. Nous ne saurons donc que dans trente ans, si nos actions de protection ont permis d’inverser la tendance. Aujourd’hui, nous restons modestes. Notre satisfaction est de sentir que les gens sont sensibilisés. L’arrêt des rondes publiques est-il respecté ? Oui, complètement. Les gens nous appellent et sont déçus, mais ils comprennent et respectent. La plupart ne viennent pas sur place ensuite. Ceux qui viennent sont au courant et font attention à ne pas déranger les tortues. En fait, on s’est aperçus que les rondes publiques, tout en ayant l’avantage d’un contrôle, attiraient beaucoup de gens qui ne seraient pas venus sans ça. Vous dites qu’environ 400 tortues seraient consommées chaque année. D’où vient ce chiffre ? Aujourd’hui, la consommation de tortue n’est autorisée que pour certaines cérémonies coutumières. En 2010, cent autorisations (une par tortue) ont été délivrées en province Sud, et autant en province Nord. On estime que la même quantité n’a fait l’objet d’aucune demande. D’où ce chiffre bas de 400 tortues. Est-ce un problème à vos yeux ? Mon rêve serait de proposer un moratoire de cinq ans durant lesquels personne ne toucherait aux tortues. Je pense qu’on verrait vite les effets, cela redonnerait de l’air aux tortues. Je dis cela uniquement du point de vue de la protection de l’espèce. A leur arrivée, les Occidentaux mangeaient des tortues à tous les repas, alors que les Mélanésiens en consommaient surtout lors des cérémonies coutumières. Ils nous renvoient souvent cette idée qu’aujourd’hui les Occidentaux voudraient interdire totalement la consommation, alors que ce sont eux les responsables de sa disparition. Propos recueillis par Sylvain Amiotte Source
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