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Max|mum-leterrarium

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  1. À la sauvegarde de nos reptiles et amphibiens Tout récemment, le zoo Ecomuseum, situé dans l’ouest de l’île de Montréal, a obtenu le prix Thomas R. Baines, remis par l’Association des zoos et aquariums du Canada (AZAC) lors de son congrès annuel, à Kicking Horse, en Colombie- Britannique. C’est en bonne partie grâce à ses recherches et à ses interventions sur nos reptiles et amphibiens que l’établissement a été honoré. Parmi la centaine d’espèces de la vallée du Saint-Laurent qu’abrite le zoo Ecomuseum, ouvert à l’année, on trouve plusieurs tortues, grenouilles et couleuvres rares, voire menacées. C’est sur ces espèces au statut précaire qu’ont été menés études et inventaires. En voici des exemples. Tortues menacées Pour savoir où vont les tortues pour s’exposer au soleil, pour pondre et pour hiberner, les chercheurs ont fixé un émetteur sur la carapace de plusieurs spécimens. Au lac des Deux Montagnes, ils ont constaté une rareté des sites de ponte de la tortue géographique, due à la diminution des berges naturelles. De plus, les nids sont pillés par les ratons laveurs, de plus en plus abondants à cause de notre négligence à les nourrir ou à laisser des déchets à leur portée. Dans le cas de la tortue-molle à épines, principalement confinée à la baie Missisquoi et à la rivière aux Brochets, des terrains ont pu être achetés et protégés à la suite de démarches de Conservation de la nature du Canada. Par contre, l’un des deux sites de ponte demeure chaque printemps menacé par les inondations. Pour assurer la survie de cette population, le zoo Ecomuseum et le Zoo de Granby ont incubé 10 pontes en laboratoire au cours des deux derniers étés. Les jeunes ont été remis à l’eau. En Mauricie, l’acquisition de terrains par l’Ecomuseum a abouti, le printemps dernier, à la création de la réserve naturelle de la Tortue-des-Bois. L’objectif est de préserver le plus gros site de ponte connu de la tortue des bois dans le nord-est du continent. Autres interventions Entre 2006 et 2008 seulement, 80% des sites de reproduction de la rainette faux-grillon de l’ouest, notamment en Montérégie, ont été détruits par l’étalement urbain. Devant l’urgence de la situation, le zoo Ecomuseum ainsi que le Biodôme de Montréal et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune ont développé un projet d’élevage en captivité comme solution de dernier recours. Pour mieux connaître la situation des 38 espèces de reptiles (tortues et serpents) et d’amphibiens (grenouilles et salamandres) au Québec, l’Ecomuseum travaille depuis 1988 à la mise sur pied continue d’un atlas. Les données proviennent, entre autres, d’observateurs bénévoles et d’inventaires effectués par des spécialistes de la faune. Source
  2. Max|mum-leterrarium

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    Si ce n'est que temporaire oui. Les tortues grandissent et ont besoin d'espace. Personnellement, je ne connais pas d'espèces pouvant vivre dans aussi petit toute sa vie.
  3. La soupe de boa, c’est bon pour la santé Les remèdes traditionnels à base de chair de serpent connaissent un regain d’intérêt sur les marchés du pays. Bouilli, réduit en poudre, il aurait de nombreuses vertus curatives, rapporte Fergana. En Ouzbékistan, les traditions immémoriales de la médecine populaire restent très vivaces. Jour après jour, des quantités de serpents et d’autres animaux que l’on n’a pas l’habitude de consommer s’y vendent dans un but “thérapeutique”. Même si la science est loin d’apprécier ce genre de pratiques, avec un système public de santé qui s’effondre, les méthodes ancestrales attirent de plus en plus de monde. “Efficace contre 1 001 maladies”, proclame un panonceau posé devant un vendeur de serpents installé sur l’un des marchés de Tachkent. Il déroule la liste des maux concernés : maladies de l’estomac, de l’intestin, problèmes cardio-vasculaires, sciatique, hémorroïdes, bronchite, angine, goitre, cancer, migraine, diabète, asthme, affections pulmonaires et rénales, eczéma, troubles de la fertilité chez la femme, etc. A l’en croire, la viande de serpent serait la panacée universelle, un médicament miracle qui guérit tout, et, si elle ne se vend pas en pharmacie, ce n’est qu’à cause du conservatisme des professionnels de la médecine, voire d’un complot de la Faculté. Toutefois, certains médecins diplômés, également spécialistes de la médecine orientale traditionnelle, approuvent ces recettes et vont jusqu’à les recommander. Les recettes proposées n’ont quasiment pas varié depuis l’époque du savant iranien Avicenne, dont l’ouvrage Canon de la médecine, rédigé il y a un millénaire, a figuré pendant des siècles au programme des étudiants d’Orient et d’Occident. Il décrit les vertus curatives du serpent, expliquant comment on le cuisine : bouilli dans de l’eau salée et agrémentée de fenouil, à laquelle on ajoute parfois de l’huile d’olive. Le jus de cuisson, qui se consomme aussi, apporterait d’ailleurs “autant de force que la viande elle-même”. Dans l’Ouzbékistan contemporain, on peut rencontrer des adeptes de l’illustre médecin dans la plupart des recoins des grands marchés. Ce sont parfois des familles entières, enfants compris, qui s’investissent dans cette activité. L’approvisionnement en serpents prélevés dans les régions désertiques du pays est bien organisé. Il ne s’agit toutefois pas de capturer tout et n’importe quoi. Ce que l’on recherche, ce sont les “kour ilon”, c’est-à-dire les “serpents aveugles”, ou les boas nains des sables, Eryx miliares. Le plus souvent, le plat concocté est une soupe de boa. Le processus est barbare, le serpent étant jeté vivant dans de l’eau bouillante. Personne ne prend la peine de le tuer préalablement. La viande réduite en poudre est aussi utilisée, ainsi que la graisse et tout le reste, y compris la peau. La viande séchée et réduite en poudre connaît un succès qui ne se dément pas. Mélangée à de la farine, cette poudre entre aussi dans la préparation de galettes de pain, “pour que la viande ne soit pas trop forte”, selon l’un des commerçants du marché. La graisse est vendue en fioles et flacons, ou sous forme d’amulettes. Le reptile est devenu cher sur les marchés de Tachkent : de 45 à 60 euros, une somme considérable en regard des revenus locaux. Ceux qui ont de petits moyens peuvent se rabattre sur des soins plus abordables, à base de hérisson, qui coûtent un peu moins de 3 euros. En général, les marchands disposent une caisse de hérissons à côté de leur sac empli de serpents. Ils vous demandent pourquoi vous en avez besoin, puis vous expliquent avec prévenance comment les utiliser et contre quelles maladies. En fait, on prête aux hérissons exactement les mêmes vertus curatives qu’aux serpents. La popularité de ces thérapies avait entraîné il y a quelques années l’apparition d’un médicament baptisé Eriksine (“Reptiline”), élaboré à partir de viande de boa des sables. La notice affirmait qu’il participait au renforcement des défenses immunitaires et aidait à lutter contre les affections virales, mais aussi contre les hépatites, la tuberculose et les rhumatismes. Aujourd’hui, ce stimulant a disparu des rayons, mais personne ne sait pourquoi. Peut-être le fabricant n’arrive-t-il pas à s’approvisionner assez régulièrement en “ingrédient vivant” à transformer. La demande crée de l’offre, mais le contraire est vrai également. Toute la chaîne de personnes impliquées dans ce commerce d’animaux “bons pour la santé”, depuis ceux qui les capturent dans le désert jusqu’aux guérisseurs qui les écoulent, ont un vif intérêt à maintenir un important volume de transactions, et à faire en sorte que petits boas et hérissons arrivent sans cesse sur les marchés. Mais Dieu seul sait combien sont réellement “utilisés”… Source
  4. SSSSSS… 4 millions de serpents pour l’hôpital de demain Bienvenue à Zisiqiao. Habitants : 800. Animaux de compagnie : 0. Animaux sauvages restants : très peu. Serpents extrêmement venimeux : 4 millions. Pour certains, ce petit village chinois de la banlieue de Hangzhou est un véritable film d’horreur. Mais pour les Chinois Zisiqiao est une usine de produits pharmaceutiques à la pointe de la science qui donne espoir aux malades et aux mourants. Et ses restaurants servent une soupe de serpent ratier très correcte. Le village, qui compte un être humain pour 5 000 reptiles, est le centre d’élevage de serpents le plus intensif de la planète. Et il va bientôt gagner en notoriété, assure Yang Hongchang, président de Moganshan Top Foods. Sous peu, Zisiqiao accueillera le premier hôpital au monde à ne proposer que des traitements à base de serpent. Une forte odeur de reptile plane dans le bureau directorial. C’est l’odeur de la bonne santé et des traitements miracles, déclare M. Yang – l’odeur de l’hôpital du XXIe siècle. La clinique s’étendra sur 3 hectares. Financée par des investissements massifs venus de Hong Kong, elle exploitera le venin, la vésicule biliaire, les excréments et les organes sexuels des habitants à la langue fourchue de Zisiqiao. Les patients pour qui la médecine conventionnelle n’a rien pu faire afflueront ici, assure M. Yang. A l’en croire, les rhumatismes et l’artrite ne résistent pas à ses gélules de “poudre de trois serpents”. Cancer, sida, thrombose cérébrale, maladie d’Alzheimer – les grands défis de la santé moderne – finiront tous par céder devant quelques gouttes de poison prélevées sur les 8 millions de crochets du village. Pour beaucoup, M. Yang et les autres éleveurs du village sont des charlatans qui ont un stock énorme de poudre de perlimpinpin à fourguer. Le venin de serpent ouvrira peut-être des perspectives insoupçonnées à la médecine – M. Yang fournit du venin à toute une série de laboratoires respectables d’Europe et d’Asie. Pour autant, ses arguments ne sont pas des plus fiables. Pendant une consultation à laquelle nous avons assisté, il a convaincu un malade que, s’il avait mal au dos, c’était parce que ses vertèbres devenaient épineuses et qu’il serait rétabli en dix jours grâce à des “pilules de serpent”, moyennant 290 yuans [33 euros] seulement. Mais s’il y a des doutes sur les vertus réelles de ces traitements, ceux-ci ne freinent en rien la demande pour les produits à base de serpent en Chine. Elle a même augmenté de près de 75 % par an au cours des quatre dernières années. Les tarifs pratiqués à Zisiqiao constituent des signaux inquiétants pour l’économie chinoise à l’heure où Pékin est confronté à l’inflation et à la possibilité d’une récession rapide. Selon M. Yang, le prix de la vésicule de cobra – le fin du fin – a augmenté de 100 % au cours des trois derniers mois, du fait de l’émergence d’une classe moyenne riche. En revanche, le prix du bébé serpent loup chinois mariné dans de l’alcool de riz, panacée des pauvres, a chuté de 20 % au cours de la même période. “C’est l’économie, soupire M. Yang. Tout va bien pour les riches mais les serpents nous disent que les autres vont mal.” La ferme est une illustration spectaculaire de la production de masse à la chinoise. Dans des enclos de béton brut, chacun de la taille d’un ring de boxe, grouillent 3 000 serpents dont personne ne connaît vraiment le nom mais qui “tuent rapidement”. Derrière des portes cadenassées ondulent des kraits (Bungarus) et des couleuvres de jade (Euprepiophis mandarinus). On nous ouvre une porte qui donne sur une batterie de cages où sifflent et crachent 2 000 couleuvres de l’amour (Elaphe schrenckii). Un des employés arrive cigarette aux lèvres, deux téléphones portables dans une main et tenant de l’autre un sac en plastique rempli de cobras. Pour M. Yang, il n’y a pas vraiment de rapport entre l’absence d’animaux de compagnie et la présence de 4 millions de serpents dans le village. “On fait très attention”, assure-t-il. Un serpent qui s’échappe, ajoute-t-il, c’est moins un tueur potentiel en liberté que de la marchandise perdue. Source
  5. Reptilexpo à Arras : des boas, des pythons et des souris à manger Des bêtes aux noms parfois imprononçables qui déclenchent l'admiration, c'est l'esprit du salon Reptilexpo qui s'est tenu ce dimanche à Arras. Le cap des 3 000 visiteurs a été facilement franchi. On les appelle pogona, lézard à collerette, python royal et boa constrictor. Des bébêtes qu'on taquine dans leur boîte mais qui font faire un bond quand on retire le couvercle. Bienvenue à Reptilexpo. Plus de 3 000 personnes, 760 m d'exposition et des rencontres parfois surprenantes comme ces souris congelées pour donner à manger à son serpent chéri... Des serpents parlons-en : certaines espèces peuvent dépasser les 1 000 € et vous serez heureux d'apprendre que la réglementation vous autorise à posséder jusqu'à vingt-cinq pythons mais seulement trois boa constrictor. Et comme il faut nourrir son petit monde, les passionnés ont sauté sur la super promo : 50 sauterelles pour 9 €. Sympa non ? « On est le plus gros salon de France, un des plus grands d'Europe », affirme Mathieu Fourdrinier, le directeur du salon. « Ça fait deux ans qu'on est là. Avant, on louait le plus grand complexe d'Hénin-Beaumont sur 1 500 m² », explique celui qui a contribué à lancer le plus grand terrarium de France, sur 4 500 m². Les exposants viennent de neuf pays. Source
  6. Obama assuré contre les crocodiles Barack Obama devrait recevoir un accueil chaleureux lors de sa visite en Australie mercredi, et en cas d'enthousiasme excessif de la part de certains habitants de ce pays, une compagnie a assuré gratuitement le président américain contre les morsures de crocodiles. Lors de cette visite de deux jours dans ce pays allié des Etats-Unis, Obama se rendra à Canberra, la capitale administrative, puis à Darwin, ville principale des Territoires du Nord, la région des crocodiles. Une firme locale, TIO, a saisi cette occasion pour se faire de la publicité et annoncé qu'elle assurait le chef d'Etat américain contre le risque de morsure de crocodile. Si le président meurt des suites d'une morsure de reptile, sa famille recevra 50.000 dollars australiens, soit 37.400 euros, de dédommagement. Source
  7. Reptile show, demain Demain la salle polyvalente accueille le "Reptiles show". Un spectacle qui n'est pas une exposition d'animaux en cages, mais une séance de présentation d'animaux vivants, agrémentée d'explications sur leur physiologie et leur mode de vie. C'est un spectacle éducatif, et une présentation didactique des animaux pour tout apprendre sur les serpents et autres "mal-aimés". C'est aussi un spectacle interactif où le public peut (sans obligation) caresser ou porter des serpents non dangereux. L'occasion unique de surmonter ses appréhensions dans une expérience inoubliable. Source
  8. Dans Bangkok inondée, on chasse le crocodile THAÏLANDE | Une unité est chargée de traquer les reptiles dans les rues inondées et au milieu de riverains apeurés. Reportage Bangkok | 13.11.2011 | 23:59 Vingt-trois heures, un soir de pleine lune. Un groupe de fonctionnaires du Ministère de l’agriculture scrute les berges d’un marais à la lueur de lampes torches. Cette étendue d’eau était en fait encore un lotissement cossu du nord de la capitale il y a un mois à peine. Il est désormais le terrain de jeu potentiel d’un reptile qui sème la terreur dans l’inconscient collectif des habitants de Bangkok. C’est donc lui que l’on cherche à attraper ce soir. Un parmi d’autres. Car, depuis les inondations, de nombreux crocodiles se sont échappés des fermes d’élevage qui entourent la capitale thaïlandaise. Bundit Kullavanijaya n’a rien d’un «Crocodile Dundee» asiatique. Ce fonctionnaire du Département de la pêche s’occupe en temps normal de papiers administratifs. Mais, depuis les inondations, il s’est improvisé chasseur avec le renfort de spécialistes. Comme Chaliaw Buksamrong, un vétéran d’une ferme de crocodiles située dans le nord de Bangkok. Les multiples cicatrices qui ornent son corps prouvent qu’il sait de quoi il parle. Bundit et Chaliaw font partie d’une équipe d’une vingtaine de personnes qui passent leur temps à arpenter la ville. Celle-ci est prête à toute éventualité et elle a déjà capturé sept crocodiles depuis le début de sa mission. La technique est éprouvée: il s’agit de parcourir les zones inondées en bateau et de balayer les rives avec des lampes torches afin d’illuminer l’œil d’un éventuel reptile. «Une fois le crocodile repéré, nous nous approchons et nous lui donnons un choc électrique derrière la tête à l’aide de nos tubes électrifiés. Ensuite, nous l’immobilisons et l’emportons plus tard dans une de nos fermes d’étude en province», explique Bundit qui scrute depuis des heures l’horizon sans avoir débusqué le moindre animal ce soir-là. C’est qu’il y a parfois erreur sur l’animal. «Bien souvent, les gens qui nous appellent et qui pensent avoir vu un crocodile les confondent avec des varans», affirme un peu désabusé Bundit. Certaines personnes blessées lors des inondations se méprennent en outre sur la nature de leurs blessures. «Elles ne voient pas ce qui les heurtent. Or il s’agit bien souvent de débris et non pas d’une morsure d’animal», affirme le chef de l’unité de secours. La chasse aux crocos risque encore de durer un bout de temps. Trente des cinquante districts de Bangkok sont toujours totalement ou partiellement inondés. Faible consolation pour les sinistrés: certains «experts» estiment que la majorité des millions de mètres cubes d’eau toujours bloquée au nord de la capitale va s’évacuer dans la mer d’ici à la fin du mois. Le centre-ville de Bangkok, lui, tient toujours bon. Source
  9. Ils ont sué pour maintenir la biodiversité à La Sauge Une vingtaine de bénévoles ont œuvré, samedi, pour le maintien des habitats de la faune et de la flore Certains animaux du centre-nature de La Sauge, à Cudrefin, comme le lézard ou les batraciens, sont déjà plongés dans leur sommeil hivernal. C’est pourtant maintenant qu’il faut préparer le printemps du millier d’espèces (plantes et animaux) répertoriées sur ce site de 25 hectares. Samedi, ils étaient une vingtaine de bénévoles à s’engager concrètement pour la biodiversité, à l’occasion d’une journée d’entretien des habitats du centre-nature organisée par l’Association suisse pour la protection des oiseaux. Précieux travail Venus principalement des cantons de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel et de Berne, ces bénévoles munis de sécateurs, de tronçonneuses, de râteaux et de brouettes n’ont pas chômé. Leur travail consistait à faucher l’herbe sur certaines parties de la prairie, à tailler des arbres et arbustes et à ratisser des branches et des feuilles sur les surfaces. Pour certains habitués du site, comme ce garde forestier à la retraite résidant au Landeron (NE) ou ce jeune Fribourgeois, aspirant accompagnateur en moyenne montagne, ce travail de décapage, de fauchage et de débroussaillage fait partie des rendez-vous incontournables de l’année. Ces travaux menés en dehors des phases de reproduction des animaux vont aussi apporter davantage de lumière sur certaines parties du centre-nature de La Sauge et faire le bonheur d’une espèce menacée comme l’orchidée. L’engagement des bénévoles lors de cette journée d’action dédiée à la biodiversité va profiter aussi à plusieurs autres espèces. Parmi celles-ci, il y a notamment le martin-pêcheur et la fauvette des jardins. Mais le principal bénéficiaire est sans doute la rainette verte. Une baisse inquiétante Cette petite grenouille, qui mesure entre 4 et 5 cm et dont les pattes se terminent par des ventouses, est une espèce protégée. La rainette verte vit sur les arbres en journée et dans l’eau le soir. Au cours des dernières années, elle a subi une véritable hécatombe. Victime des poissons et des batraciens – dont notamment la grenouille rieuse – mais aussi de la sécheresse. «Sur notre site, la population est passée de 70 à 2. Cette baisse est plus qu’inquiétante», relève François Turrian. Le directeur du centre-nature de La Sauge – qui a mis la main à la pâte comme les bénévoles – rappelle que, l’hiver dernier, des mares temporaires sans poissons avaient été creusées pour permettre à la minuscule grenouille verte de se développer. Pour rappel, le centre-nature est fermé au public jusqu’au 26 février prochain pour cause de pause hivernale. Source
  10. Malheureusement, on en voit jamais des comme ça par ici. Pour ma part, je les ai toujours vu en photo et en vidéo mais jamais en personne. J'aimerais voir un monstre du genre en vrai juste pour constater mieux l'ampleur de la bête. Ça me ferait peut-être dire que les burms qu'on voit partout au Québec sont petits.
  11. Tortue caouanne : un demi-siècle pour arriver à maturité Publiant leur étude dans la revue Functional Ecology, des chercheurs britanniques ont imaginé une méthode pour évaluer l’âge de la maturité sexuelle chez la tortue caouanne, trop difficile à suivre individuellement en pleine mer durant des années. Leur conclusion : une femelle ne peut pondre avant 45 ans, d’où la grande fragilité de cette espèce menacée. Comment suivre, de sa naissance à l’instant où elle revient pondre, pour la première fois, sur son rivage natal, un animal à grande longévité, qui passe la majeure partie de sa vie à parcourir les fonds sous-marins, comme la tortue caouanne ? "Les précédentes estimations de l’âge de leur maturité sont disparates, allant de 10 à 35 ans. Il était impossible d’avoir une sorte de consensus", explique le Pr Graeme Hays, de l'Université de Swansea (Pays de Galles) cité par BBC Nature. Pour pallier cette difficulté, son équipe a procédé à un calcul, à partir de données issues de décennies d’observations de terrain. Elle a comparé la taille de nouveaux nés, tagués et mesurés sur un site d’éclosion en Floride, à celle des mêmes individus, mesurée environ 450 jours plus tard dans les Açores, première étape de leur voyage à travers l’Atlantique nord. Les chercheurs ont pu ainsi établir le taux de croissance (taille en fonction de l’âge) approximatif des animaux. En rapprochant cet élément de la taille des femelles pondeuses, mesurée sur plusieurs sites de nidification bien étudiés, les chercheurs ont pu estimer l’âge de celles-ci : ce n’est pas avant 45 ans que ces reptiles femelles peuvent procréer ! "Plus un animal prend du temps pour arriver à maturité, plus sa population est vulnérable aux causes de mortalité", souligne le Pr Hays. Cette étude donne ainsi "une meilleure idée de combien de temps les efforts de conservation doivent être maintenus sur les plages de nidification", conclut Bryan Wallace, conseiller scientifique pour le Programme de Conservation International Sea Turtle Flagship. Source
  12. Et l'écologie dans tout ça ? Espèce protégée (lézard des souches), consommation d'eau, problématiques environnementales… L'écologie a également pris part au débat. Le collectif « 33 hectares d'espace naturel à sauvegarder » a insisté sur les bouleversements qu'engendreront de tels travaux sur une biodiversité unique. Un terrain « massacré par les militaires » Les opposants au projet ont également évoqué les 55 000 m3 d'eau consommées à l'année par le futur golf (chiffre de la société Golfy). Des conditions assez peu « raccord » avec de réels soucis de respect de l'environnement. « Ce terrain a été massacré par les militaires. Le promoteur n'a attendu personne pour être encadré d'une législation écologique des plus strictes », a assuré Franck Leroy en sa qualité de vice-président. Un passé qui, pour le moment, bloque les démarches. « On ne peut pas acquérir le terrain tant que la dépollution (à la charge des militaires) n'a pas été faite », a poursuivi le maire d'Epernay. En effet, selon Daniel Maire, la société Golfy aurait signé une charte avec l'Etat, lui imposant de respecter une réglementation très cadrée sur le respect de la consommation d'eau et de l'environnement. S.G. Source
  13. Un petit pas pour les reptiles, un grand pas pour l'évolution ! Des traces de pas fossilisées découvertes en Turquie éclairent sur l'évolution des reptiles avant les dinosaures. Une équipe de paléontologues français et de géologues turques ont mis au jour, pour la première fois en Turquie, des traces de pas fossiles. Ces empreintes datées de 280 millions d'années appartiennent à un petit reptile qui éclaire d'un jour nouveau la fantastique évolution du groupe bien avant les dinosaures. Cette étude à laquelle ont participé notamment les chercheurs français Jean-Sébastien Steyer, Ronan Allain et Sevket Sen du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/UPMC) vient de paraître dans Les Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences. Tout a commencé au nord de la Turquie. C'est au cours d'une campagne de prospection dans la région de Çakras, petite ville balnéaire de la Mer Noire, que la découverte a été faite. "Nous étions partis pour trouver des dinosaures dans l'arrière-pays" ironise Jean-Sébastien Steyer, paléontologue: "Bredouilles, nous nous sommes alors tournés vers les falaises des bords de mer. Nous avons bien fait !". En retournant un bloc éboulé, Sevket Sen, paléontologue franco-turc et organisateur de l'expédition, tombe en effet sur d'étranges traces de quelques centimètres. Les paléontologues de l'équipe sont unanimes: il s'agit bel et bien d'empreintes de pas de reptile, une grande première en Turquie. L'équipe française s'envole alors avec trois blocs de roche de plusieurs kilos chacun: deux portant les fameuses empreintes et un dernier dans lequel des fossiles de plantes avaient été découverts. La description détaillée a ensuite été confiée pour expertise au professeur Georges Gand de l'Université de Dijon. Après quelques années d'étude et de comparaisons minutieuses avec d'autres empreintes connues aux États-Unis, en France et au Maroc, le verdict tombe: "il s'agit de traces importantes du genre Hyloidichnus laissées par un reptile captorhinide (1)". En d'autres termes, ces traces ont été laissées par un petit reptile ayant vécu avant l'apparition des dinosaures, il y a 280 millions d'années et dont on ignorait l'existence dans cette partie du monde. Les empreintes des mains et des pieds ont été conservées dans la boue très fine d'un grand marécage voilà 280 millions d'années, boue qui s'est ensuite transformée en pierre. Le reptile était de la taille d'un petit varan ou d'un gros lézard. Il témoigne du fait que, déjà avant les dinosaures, le groupe était bien répandu sur l'ensemble des terres émergées que constituait la Pangée (2). "La présence de ces traces, uniques dans cette région du monde, est très importante: elles font le lien entre les reptiles de l'Ouest et ceux de l'Est de la Pangée" souligne Jean-Sébastien Steyer, avant de conclure: "les fossiles de plantes associés aux empreintes suggèrent un climat chaud et humide qui a peut-être favorisé la dispersion de ces reptiles, 60 millions d'années avant les dinosaures !". En effet, un climat plus chaud est plus favorable au développement et à la diversification de ces animaux à sang froid. Un petit pas pour les reptiles, un grand pas pour l'évolution ! Notes: (1) Reptile permien (entre -299 et -251 millions d'années) de taille assez réduite, quadrupède, herbivore et possédant un crâne triangulaire. (2) Supercontinent rassemblant la quasi-totalité des terres émergées à la fin du Carbonifère et au début du Jurassique (entre -359 et -200 millions d'années). Référence: G. Gand, O. Tüysüz, J.S. Steyer, R. Allain, M. Sak?nç, S. Sanchez, C. ?engor, S. Sen, 2011 – New Permian tetrapod footprints and macroflora from Turkey (Çakraz Formation, Northwestern Anatolia): biostratigraphic and palaeoenvironmental implications. – C. R. Palevol (2011), doi:10.1016/j.crpv.2011.09.002 Source
  14. Serpents, entre fascination et incompréhension Le serpent. Un animal qui ne laisse personne indifférent. Fascination, phobie, il provoque les réactions les plus extrêmes dès qu’on le voit. Récemment, la découverte d’un python vert, animal de compagnie, a alimenté pendant plusieurs jours les appels sur les radios et les commentaires sur les forums. Angoisse, angoisse, quand tu nous tiens ! Il y a quelques semaines, un Saint-Louisien a fait une rencontre surprenante. Alors qu’il est en voiture, il croise sur son chemin un python vert (voir édition précédente). L’animal avait réussi a échappé à la vigilance de son propriétaire. L’anecdote déchaîne les passions sur les ondes locales : “Ils vont détruire l’écosystème”, “et s’ils se reproduisent ?”, ou encore “et si un jour, ils attaquent un homme”. Le fait que le conducteur assure qu’il ait roulé dessus sans le tuer n’a pas dû rassurer les plus inquiets. Espèces venimeuses interdites Les propriétaires d’animalerie et les passionnés, eux, en ont plus qu’assez de ces attaques contre les reptiles. “J’ai lu beaucoup de choses complètement fausses sur les forums. Par exemple, qu’un jour, un serpent mangera un bébé. C’est n’importe quoi”, affirme Joan, responsable reptile à l’animalerie Koi au Tampon. La principale crainte des Réunionnais est que ces petites bêtes s’échappent et se reproduisent dans la nature. “La probabilité pour qu’un serpent retrouve un autre serpent du même sexe est extrêmement faible. Et si par hasard c’est le cas, les conditions climatiques ne seraient pas forcément idéales”, continue le jeune homme. Nous voilà donc rassurés, les forêts de l’île ne risquent pas d’être envahies par des familles de python ou de boa. Aucun risque non plus que des propriétaires, lassés de s’occuper de leur animal, le relâchent dans la nature. “Les amateurs mettent beaucoup d’argent dans un serpent. Un bébé python royale coûte environ 49 euros et un bébé boa 200 euros”, explique le spécialiste. Les prix s’envolent en fonction des couleurs, que l’on appelle les phases. Plus elles sont rares, plus c’est cher. Dans l’animalerie tamponnaise, les terrariums accueillent différentes espèces. Mais aucune vipère en vue. “Contrairement à ce que les gens pensent, les serpents et autres reptiles sont soumis à des autorisations. Les espèces venimeuses et les serpents de plus de trois mètres sont interdits”, tient à rassurer Patrick Garcia, responsable du pôle production primaire service alimentation à la DAAF. Celles qui sont autorisées, sont soumises à des contraintes : justificatif de provenance, contrôle ponctuel pour les animaleries, et être titulaire d’une capacité pour certaines espèces. “La fraude peut exister mais nous faisons en sorte d’être toujours très vigilant. Les gens doivent bien comprendre que pour qu’un serpent mange un bébé, il faut qu’il soit très grand et ce type de bestiole n’existe pas dans l’île”, insiste le responsable. Autorisation, contrôle, tout est mis en œuvre pour que les reptiles ne causent aucun dégât. Ce qui n’a pas empêché ce python vert de quitter son domicile pour visiter les champs de canne de Saint-Louis. “Normalement, les serpents vivent dans un terrarium. Ils ne se promènent pas en liberté dans les maisons. C’est sûrement un oubli de la part du propriétaire”, explique Clémence. La jeune femme est passionnée par les reptiles de tout genre. Chez elle, pas de python ni de boa mais des élaphes. Ces petits serpents se rapprochent des couleuvres. “Ils peuvent mesurer 1m 50 au maximum et ne sont absolument pas dangereux. Honnêtement, il y a plus de risque de morsures en jouant avec un hamster, qu’en manipulant un élaphe”. La jeune femme n’élève pas des serpents par effet de mode ou par caprice, mais parce qu’elle est fascinée par ce type de reptile. “Ce n’est pas comme un chien ou un chat. Je ne leur fais pas de bisou ou de câlin. Je les observe se déplacer dans un terrarium. C’est très beau”, déclare la jeune femme. Un peu comme un poisson dans son aquarium. Pas sûr que les plus réfractaires apprécient la comparaison Fabienne Fontaine Une vie de serpent... Les serpents sont des animaux mal-aimés. Même les vétérinaires ne veulent pas s’en occuper. “Quand je faisais mes études de vétérinaire, ce n’était même pas au programme”, se souvient Emeline Froment. La jeune femme est l’une des seules “véto” de l’île à s’en occuper. “Les gens s’imaginent beaucoup de choses. Par exemple, ils pensent qu’un serpent tue pour le plaisir. Alors qu’en réalité, il ne tue que pour manger, et il ne s’attaque uniquement qu’à des proies qu’ils peuvent consommer”. Un python même adulte mangera donc au maximum un lapin de 500 grammes. De là à ce qu’il s’attaque à un homme ou même un bébé… La journée d’un serpent “domestique” est toujours la même : enroulé dans son terrarium. “Ils n’ont pas vocation à se balader dans la maison. Ce n’est pas leur environnement. Comme ils cherchent de la chaleur, ils vont souvent se loger sur les néons ou dans les prises et finissent par se tuer”, continue la vétérinaire. Leur terrarium doit être sain, toujours à bonne température. Sinon cela peu entraîner des pathologies : champignons, parasites… “Ce n’est pas plus contraignant qu’un chien ou un chat. Ça mange une souris ou deux par semaine selon la taille de la bête”, indique Emeline Froment. Economique mais pas très glamour Source
  15. On m'a envoyé ce vidéoclip par email aujourd'hui. Ce n'était pas pour la musique, dieu merci, mais pour le concept reptile que j'ai bien aimé. Je ne connaissais pas la chanteuse, je n'aime pas trop son style musicale mais j'ai bien aimé les images. J'ai décidé de partager avec vous.
  16. Un ancêtre éloigné du crocodile découvert au Maroc Des ossements d’un reptile préhistorique géant ont été récemment découverts au Maroc. Cet ancêtre des crocodiles et des alligators actuels, serait le premier spécimen découvert en Afrique. Son nom, « Shieldcroc », est une contraction entre les mots shield (bouclier en anglais), et croc (comme crocodile). Ce puissant reptile vivait dans les rivières marocaines il y a 100 millions d’années. D’après le site Live Science, les mâchoires de l’animal, en forme de bec de canard, n’étaient pas spécialement équipées pour des situations de combat, mais l’animal avait de quoi intimider. Selon le groupe de chercheurs qui a étudié les ossements, la boîte crânienne du reptile présentait une structure en forme de bouclier. C’est d’ailleurs de celle-ci qu’il tire son nom. La tête de l’animal mesurait près de deux mètres. Ses longues mâchoires lui auraient permis dans le temps, de chasser des cœlacanthes, grands poissons primitifs, pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres de long. Grand poisson osseux, très primitif (crossoptérygiens), que l'on croyait disparu. Le cœlacanthe des Comores, fossile vivant. pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres de long,. Les données recueillies sur la morphologie du crâne de l’animal permettraient de déduire que ce dernier aurait pu mesurer entre 16 et 18 mètres. Toutefois, Casey Holliday, chercheur de l’Université du Missouri, estime la taille réelle de l’animal serait plutôt de l’ordre de 9 à 11 mètres, ce qui reste considérable. Premier spécimen découvert en Afrique Les ossements retrouvés ont également révélé que le « Shieldcroc » appartenait au groupe des Eusuchiens (« vrais crocodiles »). Ses descendants seraient les crocodiles et les alligators actuels. L’endroit où les ossements ont été découverts n’a pas été précisé, mais le Shieldcroc est le premier spécimen d’eusuchien découvert sur le continent africain. Selon Live Science, les premiers spécimens proches du Shieldroc auraient été découverts en Allemagne durant les années 1920. Les ossements du Shieldcroc reposent aujourd’hui au Musée royal d’Ontario, au canada. Le Jurassic Park Marocain Cette découverte s’ajoute à la longue liste de découvertes paléontologiques faites sur le territoire marocain. En mai dernier, une étude avait révélé que des fossiles découverts dans la région de Zagora (sud du Maroc) étaient ceux d’un prédateur préhistorique marin géant, ancêtre de la crevette. En mai 2010, ce sont les restes d’un dinosaure ailé (ptérosaure) de 6 mètres qui vivant dans le Sahara il y a 95 millions d’années. En 2009, des recherches menées par un groupe de paléontologues français au Maroc avaient permis de retrouver les restes du plus ancien mammifère proche de l'éléphant. Source
  17. Une nouvelle espèce de mygale "albinos" découverte en Australie Un habitant d'une petite ville de l'ouest australien a découvert une nouvelle espèce d’araignée. Une mygale qui présente la particularité d'avoir une tête totalement blanche, d'où son surnom de "mygale albinos". La nouvelle mygale qui vient d’être découvert en Australie n’est pas, comme son nom le laisse supposer, une véritable mygale albinos. Elle possède en effet un certain nombre de pigments qui donnent une couleur brune à son corps et ses pattes, exactement comme celui des autres mygales. Cette araignée de 3 centimètres a en fait conservé ce surnom en attendant d’être cataloguée officiellement en tant que nouvelle espèce. Découverte par un habitant d'une petite ville de l’ouest de l’Australie, elle a été capturée et envoyée au musée. "Je suis presque tombé quand j'ai vu sa tête blanche", s'est souvenu dans un mail Mark Harvey, administrateur du Western Australian Museum cité par le National Geographic. Bien qu'il se ravisse de cette découverte, le spécialiste a néanmoins regretté qu'on n'en sache si peu sur cet arachnide, dont c'est ici le seul spécimen connu. "Nous ne savons rien de son histoire. Nous pensons qu’elles vivent dans des terriers leur vie entière [comme toutes les mygales] et que lorsque les mâles arrivent à maturité ils partent à la recherche de femelles dans leurs terriers". Les mygales ont en effet pour habitude de se terrer dans leur antre et de bondir pour saisir leur proie lorsque les vibrations qu’elle produit en passant, lui parviennent. Proie qui peuvent aussi bien être des insectes, des arthropodes que des petits invertébrés. Toutefois, la nouvelle mygale qui vient d’être découverte est extrêmement rare, il n'est donc pas exclu qu'elle se comporte un peu différemment. "Les araignées appartiennent à un groupe varié d'animaux qui fascinent et terrifient beaucoup de gens", a commenté Mark Harvey. Alors qu'elles détiennent un rôle crucial dans le contrôle des populations d'insectes, le spécialiste a estimé : "le monde serait un endroit bien pire sans les araignées". Source
  18. Chasseurs de serpents : un métier (super) dangereux ! Parmi les professions à hauts risques, le métier de "chasseur de serpents" est l'un des plus dangereux et des plus insolites. C'est au Togo, en Afrique de l'Ouest que nous découvrons quelques uns de ces "s'en fout la mort" dont la spécialité est de capturer vivant les plus insaisissables et les plus dangereux reptiles du pays. Le Togo fait son possible pour faire avancer la protection et la connaissance des reptiles africains et aider de son mieux à faire face à la pénurie de sérum. Parmi les nombreux programmes existants, les autorités accueillent régulièrement des herpétologues ou collaborent avec les instituts de recherche médicale. Les serpents venimeux sont souvent étudiés par des spécialistes de l'envenimation et de ses mécanismes. Grâce à ces études et au prélèvement du venin, il est possible de fabriquer des sérums qui sauveront la vie à de nombreuses personnes sur le continent. Avant d'étudier ces animaux et de prélever leur venin, il faut les capturer en vie et cela c'est le travail des "chasseurs de serpents". Uniquement des hommes, toujours des agriculteurs, ces spécialistes de la capture des redoutables reptiles sont avant tout de fins connaisseurs de leur environnement. Mamba noir ou mamba vert, naja, vipère du Gabon, vipère d'arbre, vipère heurtante, vipère à cornes... la liste est longue de ces animaux, tous mortels pour l'homme, qu'il est nécessaire de capturer pour mieux les connaître. Massoulé est l'un de ces hommes qui, de nuit comme de jour, cherchent et capturent de dangereux reptiles. Agréé par le Ministère de l'environnement, il possède une autorisation de capture et paye une redevance à l'état pour exercer son métier. Toujours pieds nus, il parcourt la brousse avec un vieux sac de toile sur l'épaule. Animiste, Massoulé ne part jamais sans ses gris-gris censés le protéger contre les morsures et les mauvais esprits. Selon l'espèce qu'il doit capturer, il se déplace le jour ou la nuit. Sa technique repose essentiellement sur sa connaissance de la savane et des serpents. Massoule qui est aussi agriculteur a l'habitude pendant les travaux des champs de repérer le va et vient des animaux ainsi que leurs cachettes. Comme la plupart des "chasseurs de serpents", Massoulé travaille à mains nues. Ses seuls outils son un coupe-coupe et une houe qui lui servent à creuser les terriers ou à élaguer les branches ou les serpents trouvent refuge. Quand un reptile est débusqué, il utilise souvent un bâton pour l'immobiliser avant de le saisir délicatement derrière la tête pour éviter les morsures. L'animal est ensuite placé dans un sac de toile puis plus tard dans un bac protégé et fermé à clé. Les animaux sont achetés entre 25 et 30 euros pièce par les instituts chargés de fabriquer des sérums, soit l'équivalent d'un mois de salaire. Massoulé qui capture plusieurs dizaines de bêtes chaque année utilise cet argent pour scolariser ses enfants et améliorer l'ordinaire d'une vie rude. Quand on demande à Massoulé s'il n'a pas peur quand il se trouve en face d'un animal venimeux, il montre ses gris-gris et récite en riant le proverbe Togolais : "Si tu ne marches pas sur le serpent, il ne te mordra pas". En France, ce métier a également existé dans les années 50, bien que ne figurant dans aucun registre. Dans le sud de la France, quelques téméraires fouillaient les buissons afin de capturer les vipères dont le venin étaient ensuite revendus à bon prix à l'institut Pasteur qui en faisait des vaccins. Et vous, cela se passe comment avec les serpents ? Source
  19. Une tortue échouée dans le Morbihan Le 4 novembre 2011, une tortue luth a été découverte sur la plage de la Falaise (Guidel, 56) par un promeneur. Un intervenant du Réseau National d’Echouage s’est dépêché sur place afin de réaliser des photos et des mensurations de l’animal. Cette tortue luth adulte mâle, en stade de putréfaction avancé, avait une longueur de carapace d’1,40m. Une précédente étude menée par l’Aquarium La Rochelle en partenariat avec la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a permis de mettre en évidence l’origine caribéenne des tortues luth qui s’échouent sur les côtes atlantiques françaises. Un prélèvement de peau permettra d’identifier plus précisément l’origine de cet individu. Il s’agit du 8èmeéchouage recensé depuis le début de l’année sur les côtes atlantiques françaises et malheureusement la saison d’échouage ne fait que commencer. Promeneurs, si vous découvrez une tortue marine échouée, ne la touchez pas et contactez directement l’Aquarium La Rochelle au 05 46 34 00 00. Rappel: les tortues luth sont des espèces marines en danger critique d’extinction d’après la liste rouge de L’union Internationale pour la Conservation de la Nature. Source
  20. Offrez-vous le serpent de Justin Bieber aux enchères Vous aimez les accessoires originaux, alors craquez pour le dernier accessoire à la mode qui a été révélé par le chanteur Justin Bieber : un serpent ! Souvenez-vous l’année dernière lors des MTV Music Awards, le chanteur, Justin Bieber, s’est rendu sur place avec dans sa main, son boa ! Le jeune homme a décidé de donner son animal de compagnie à Charitybuzz : société connue pour mettre aux enchères des objets (tickets de concert VIP, séjours dans des villas de peoples, ou autre accessoires) ayant appartenu à des célébrités et distribuer les bénéfices à différentes associations caritatives. Johnson, le boa constrictor de Justin Bieber a donc été mis aux enchères sur leur site. Si vous souhaitez obtenir le précieux animal, il vous suffit d’ouvrir votre portefeuille. Attention, sachez que le serpent vaut, pour le moment, plus de 1750 dollars. Source
  21. Des insectes inconnus vivent dans des endroits du globe encore inexplorés La vingt-septième édition de Fossilium s'ouvre cette année aux insectes. Outre des fossiles et des minéraux, les visiteurs pourront donc admirer des collections de mygales, scorpions, coléoptères, dynastes, phasmes, autant de grosses bestioles, heureusement mortes. Quoique certaines seront en vie... Les plus beaux specimens sont issus de la collection de Pascal Draperi, un Villeneuvois, entomologue depuis son adolescence. PAR CÉDRIC GOUT villeneuvedascq@lavoixdunord.fr Le stand de cet agent municipal du service des sports de Villeneuve est installé au fond de l'espace Concorde, mais on ne peut pas le rater. Un scorpion et une araignée géante qu'on dirait sortis tout droit d'un film de science-fiction accueillent le curieux. « Ce sont des maquettes d'espèces préhistoriques, indique Pascal Draperi. Ils ont été reconstitués à partir de traces trouvées sur des fossiles. » La liaison est toute faite entre le monde des pierres que sont les fossiles et les minéraux remontant aux origines de la Terre et les insectes de Pascal Draperi qui, plus tard, laisseront aussi leurs traces. Et les siens en laisseront de grosses. Car ce qu'aime cet homme de 47 ans, ce sont les insectes les plus impressionnants... Pascal Draperi a commencé à les collectionner à l'âge de 14 ans. « Un cousin entomologue m'a donné la passion. J'ai chassé les insectes en Guyane où j'ai vécu pendant deux ans, dans la forêt primitive, durant les années soixante-dix. Je partais plusieurs jours et je me servais de pièges à lumière. J'ai attrapé des scolopendres de 40 cm, qui sont très dangereux, des mygales et de gros coléoptères qu'on entend arriver de loin. » Il a fait de l'élevage jusqu'à ce que la réglementation change. C'est à partir de ce moment qu'il s'est tourné exclusivement vers l'entomologie. Aujourd'hui, il possède un peu moins de 200 boîtes enfermant une vingtaine d'insectes de la même espèce. Mygales, araignées nephila - « elles sont capables de faire des toiles de 6 mètres d'envergure et leur fil est tellement résistant qu'il sert à faire des gilets pare-balles » -, longicornes comme le titan qui mesure près de 15 cm, dynastes (avec des cornes), lucanes (avec des pinces), papillons comètes de Madagascar, la collection présentée est impressionnante. « J'aime tout ce qui est spectaculaire ! Aujourd'hui, je fais partager ma passion dans les écoles. Et ce week-end, les enfants recevront un livret pour qu'ils sachent tout sur ces insectes. » Pascal Draperi rappelle qu'on découvre tous les ans de nouvelles espèces. « Des insectes inconnus vivent dans des endroits du globe qui n'ont pas encore été explorés ! » Le petit livret qui sera remis aux enfants à partir de demain indique qu'entre 70 et 97 % des insectes vivant sur Terre n'ont pas été découverts. La collection de Pascal Draperi est donc loin d'être terminée. • Source
  22. L'empreinte d'un lézard plus vieux que les dinosaures découverte en Turquie Des paléontologues français ont découvert en Turquie des empreintes de pas d'un lézard vieux de 280 millions d'années, une première dans cette partie du monde qui permet de mieux comprendre l'évolution des reptiles avant l'apparition des dinosaures. C'est par pur hasard, lors d'une campagne de prospection dans la région de Cakras, petite ville balnéaire de la Mer Noire, que cette découverte a été réalisée. «Nous étions partis pour trouver des dinosaures dans l'arrière-pays. Bredouilles, nous nous sommes alors tournés vers les falaises du bord de mer. Nous avons bien fait», explique le paléontologue Jean-Sébastien Steyer dans un communiqué. En retournant un bloc éboulé, son collègue franco-turc Sevket Sen, organisateur de l'expédition pour le compte du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), du CNRS et de l'Université Pierre et Marie Curie-UPMC, aperçoit de curieuses traces de quelques centimètres seulement. Après comparaison avec d'autres empreintes connues aux Etats-Unis, en France et au Maroc, l'expertise démontrera qu'il s'agit bien des empreintes de pas laissées voici 280 millions d'années par un petit reptile dont on ignorait l'existence dans cette partie du monde. Un groupe répandue sur toute la Pangée Ce reptile «captorinhide», de la taille d'un petit varan ou d'un gros lézard, vivait environ 60 millions d'années avant l'apparition des premiers dinosaures. Et sa présence en Turquie témoigne du fait que le groupe était déjà à l'époque «répandu sur l'ensemble des terres émergées que constituait la Pangée», supercontinent qui existait entre -359 et -200 millions d'années environ, souligne le communiqué conjoint du MNHN et du CNRS. «La présence de ces traces, uniques dans cette région du monde, est très importante: elles font le lien entre les reptiles de l'ouest et ceux de l'est de la Pangée», souligne Jean-Sébastien Steyer. Quant aux fossiles de plantes découverts à proximité des empreintes, «ils suggèrent un climat chaud et humide qui a peut-être favorisé la dispersion de ces reptiles», ajoute-t-il. Source
  23. Quand les serpents s'invitent au collège Pendant trois jours, la salle polyvalente accueille une vingtaine de reptiles. Même pas peur !. Jusqu'à demain, vous ne rentrerez plus dans la salle polyvalente du collège La Boétie sans une légère appréhension. À moins de s'appeler Benjamin Goulette et de vivre avec une vingtaine de serpents chez soi. Hier, le steward d'Air France a déménagé sa famille de reptiles sur la terre des collégiens dans le cadre du programme scolaire. C'est Laurent Mathet, son voisin à La Bachellerie et professeur de sciences de la vie et de la Terre, qui en a eu l'idée pour que les élèves apprennent sans avoir l'impression de travailler. « Les sixièmes travaillent la classification des êtres vivants, et les cinquièmes et quatrièmes la reproduction. Quant aux troisièmes, eux aussi peuvent venir voir les serpents en entrée libre, entre midi et deux », explique l'enseignant, qui avait reçu l'aval d'Yves Brouard, son proviseur. « Il m'a juste demandé s'ils étaient venimeux… » Même pas ! Y compris Citronnelle, ce python albinos, qui préfère étouffer sa proie. « Ah bon ? », s'étonne Théa. Avec sa copine Jeanne, elles regardent les couleuvres, seule espèce présentée à ciel ouvert. « J'en ai vu une qui se dorait au soleil dans la forêt, dit Théa, pas vraiment effrayée. Ce sont surtout les adultes qui ont peur, pas fatalement les enfants. Nous, on grandit en recevant l'étiquette que c'est méchant et dangereux », raconte Benjamin, qui commence son exposé. L'anaconda, le plus gros Leçon n°1 : désamorcer une éventuelle angoisse. « Alors les enfants, qui a peur des serpents ? » Il sort une première feuille avec trois petits dessins, qui correspondend au nombre de personnes mortes en France à cause des serpents. Puis une autre feuille, avec 4 000 dessins. « C'est le nombre de personnes tuées lors d'accidents de voiture. » Et enfin une troisième qu'il déroule jusqu'au sol : 60 000 dessins correspondant aux morts liés au tabagisme. « Donc vous voyez, il faut davantage avoir peur de la cigarette que des serpents ! » Implacable. Il enchaîne avec des diapositives montrant Citronnelle, le python, dans les bras de deux petites filles. Théa, très intéressée, reprend Benjamin : « Ah ? Mais je pensais que c'était l'anaconda le plus grand serpent ? » « Bonne question. L'anaconda, c'est le plus gros, mais le python, c'est le plus grand, tu comprends ? » Laurent Mathet sourit, heureux de la participation. « Il faut dire que si ce type d'animation est possible, c'est grâce aux parents d'élèves qui ont donné 5 euros en début d'année pour le foyer socio-éducatif. Qu'ils en soient remerciés. » Source
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