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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. S’il fait chaud, ce sera un garçon Agence Science-Presse) Garçon ou fille? Lorsqu’il est embryon, ce petit lézard choisit de devenir l’un ou l’autre en fonction de ses gènes... et de la météo. Qu’un bébé puisse devenir l’un ou l’autre longtemps après la conception, ce n’est plus inédit, dans le vaste monde de la biologie. Mais que la cause soit la température, ça surprend. Ido Pen et ses collègues de l’Université de Groningen, aux Pays-Bas, ont étudié deux clans d’un lézard australien (Niveoscincus greeni), et ont exposé les femelles enceintes à des bains de soleil plus ou moins prolongés. Chez un des deux groupes, celui qui vit à plus basse altitude, le ratio mâle-femelle s’est alors mis à varier en fonction du nombre d’heures passées au soleil par les mamans. Source
  2. Virginia Tech fera des recherches sur le serpent volant Chrysopelea L’université américaine de Virgina Tech, vient de recevoir des fonds du Département de la Défense US afin de pousser les recherches sur le fonctionnement des serpents volants Chrysopelea. Ce type de reptile venu de l’Asie qui mesure 1.20 m de long, est capable de sauter et voler d’un arbre à un autre sur une distance de 100 mètres. Ils peuvent même changer de direction alors qu’ils sont en plein vol dans les airs. En tout cas si vous n’aimez pas les serpents, ce genre de nouvelle n’est pas faite pour vous. Déjà qu’un serpent au repos ce n’est pas très attirant … alors en plus s’il vole… Leur mécanisme est plutôt méconnu d’où le but de développer des recherches à leur sujet. L’armée américaine pourrait s’en servir pour développer des nouveaux systèmes de propulsion ou des robots volants. Source
  3. Nom scientifique : Furcifer pardalis Nom français : Caméléon panthère Nom anglais : Panther chamaleon Origine : Madagascar, introduit sur l'Île de la Réunion Biotope : Humide Température : 25 à 28°C Hygrométrie : 70 à 80% Moeurs : Arboricole et diurne Taille adulte : 35 cm pour les femelles, 55 cm pour les mâles Longévité : 3 à 5 ans Nourriture : Insectes et souriceaux Voici l'un des plus beaux caméléons de cette planète. En fait, il peut atteindre une plus grande beauté pour tout le monde puisqu'il existe une si grande variété de couleur. Les caméléons panthère sont relativement docile mais restent tout de même un animal stressé. Ils ne vivent jamais vieux.
  4. Je ne suis pas amateur de football mais c'est quand même bon de savoir que notre patlin est dans les meilleurs.
  5. Nom scientifique : Testudo horsfieldii Nom français : Tortue de Horsfield ou tortue russe Nom anglais : Russian tortoise Origine : Turkestan, Afghanistan, Iran, nord du Pakistan, Asie occidentale Biotope : Semi-aride Température : 35°C Hygrométrie : 50% Moeurs : Terrestre et diurne Taille adulte : Mâle : 15 à 20 cm Femelle : 17 à 23 cm Longévité : 75 ans Nourriture : Herbivore. Photo emprunté au site http://www.cheloniophilie.com/ Voici une tortue de petite taille ce qui fait qu'il est plus facile de la maintenir en captivité aisément plutôt que d'autres espèces. Il faut par contre mettre une bonne couche de substrat puisque cette espèce a tendance à creuser des terriers. En 1968, elle fût la première espèce de tortue à voyager dans l'espace.
  6. À la découverte des reptiles En l'espace d'une heure, une dizaine de pompiers du département a été formée à l'approche de reptiles. Que ce soit des serpents ou encore des tortues, une formation est nécessaire pour attraper ces animaux venus d'ailleurs Certains pompiers sortent l'appareil photo. D'autres préfèrent reculer. Il faut dire qu'ils sont impressionnants. Très impressionnants même. Quand on sait que leur puissance équivaut à une pression de quatre tonnes... Les reptiles sortis tout droit de Terrario Center sont bien sûr inoffensifs. À condition de savoir les manipuler. « Quand j'entends ce que racontent certains de mes clients, ça fait froid dans le dos, explique Nicolas Delattre, gérant du magasin de reptiles à Lens. Que ce soit des serpents ou des rongeurs, il y a certaines règles à ne pas transgresser. Si on fait n'importe quoi, l'animal peut avoir une mauvaise réaction. » C'est pourquoi une dizaine de sapeurs-pompiers du département a suivi une formation, mercredi 17 novembre, au magasin lensois. Objectif : comprendre les reptiles et savoir les manipuler. Ce qui n'était pas gagné d'avance quand on connaît la dangerosité de certains serpents. « Ce module fait partie de la formation de caporal, mais c'est juste de la théorie, souligne Stéphane Delvalez, sergent-chef au centre d'Avion, et passionné par les reptiles. D'habitude, on leur passe un document sur Power Point qui dure une heure, c'est tout. Ici, on apprend à les manipuler, à les toucher. Et si certains ont une question à poser, des professionnels sont là pour leur répondre. » Développement important des NAC Auparavant, c'était Stéphane Delvalez en personne qui s'occupait de la formation des reptiles. Ce propriétaire de douze serpents se chargeait d'en ramener quelques-uns à la caserne pour informer les collègues. « Mais ce n'est pas toujours évident car il faut les conditionner avant, pendant et après la formation. En plus, à la caserne, on fait sous un hangar, dans un environnement qui n'est pas celui des serpents. Au Terrario Center, on est au chaud, avec des professionnels. » Avec le développement des Nouveaux animaux de compagnie (Nac, voir ci-dessous), les pompiers sont désormais obligés d'adapter leur formation. Fini les chats coincés dans les arbres ou encore les ruches d'abeilles dans un bâtiment public, aujourd'hui, il faut de former aux reptiles. Parmi les Nac venimeux, les plus dangereux sont les serpents venimeux exotiques. Les accidents restent peu fréquents mais leur nombre augmente régulièrement. En France, on recensait un à deux cas annuels d'envenimation dus à des serpents exotiques au début des années 80. Aujourd'hui, chaque centre de secours recense au moins deux cas par an. Les antivenins permettant de traiter les patients envenimés ne sont pas beaucoup disponibles en France et le corps médical français n'est pas formé pour prendre en charge des patients envenimés par des animaux exotiques. Alors aujourd'hui, on prend le problème à bras le corps. « C'est une réelle chance de pouvoir se former ici, insiste Arnaud Bibloque, sergent-chef à Avion. Là, on a des repères visuels pour savoir attraper la bête en cas de danger. Les conseils sont justes et précis. » Une pression de quatre tonnes Arrivés à 8h15 sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont d'abord suivi une approche théorique des serpents. C'est Stéphane, le spécialiste des reptiles du magasin, qui s'est chargé de leur expliquer les dangers du serpent. Ensuite, c'est au tour de la partie pratique. Et pour former les pompiers, les responsables de Terrario Center n'ont pas fait les choses à moitié. Après avoir obtenu une autorisation préfectorale jusqu'à 10h, ils ont sorti deux serpents très dangereux. Enfermés dans de grandes boîtes métalliques, les deux serpents n'inspirent pas trop confiance chez les pompiers. Lorsque Stéphane sort le premier reptile, on sent de la fascination chez certains. Et de la peur chez d'autres. « Si celui-ci commence à vous attrapez, vous n'avez qu'une solution : le tuer, explique froidement Stéphane. Il peut atteindre une pression d'une tonne et à ce moment-là, il ne faut pas chercher à comprendre. » Dès lors les questions fusent : Comment fait-on pour le tuer ? Peut-on trouver ce genre d'animal dans le secteur ? Est-il venimeux ? Autant de questions auxquelles les responsables du magasin se font un plaisir de répondre. « Il ne vous piquera pas, non. Mais il va vous broyer les os, c'est sûr. Face à cet animal, il faut être nombreux et se dire : c'est lui ou moi. En règle générale, tous les serpents que vous retrouverez au domicile des particuliers seront dans des terrariums. Mais c'est en général... » À peine le temps de faire une photo souvenir avec ce serpent de 6 mètres qu'il faut déjà le ranger dans sa boîte. C'est maintenant au tour du second serpent de sortir. Tout de suite, Nicolas et Stéphane mettent en garde les pompiers : « Celui-ci est beaucoup plus dangereux. C'est un jeune mais il peut atteindre une pression de quatre tonnes. Lorsqu'il dort et qu'on le réveille, il vous attaque. Il n'a pas encore vu sa proie qu'il est déjà agressif. » À peine sorti de son nid que le serpent se montre très vif. Alors la première question est lancée : Comment l'attraper ? « Je le répète, mais si vous êtes face à ce genre d'animal, il faut le couper et le tuer. Un collègue se met à cheval sur le serpent et lui bloque la tête. L'autre doit maintenir sa queue. Si l'un des deux fait un faux pas, ça peut être fatal. » Un discours fort qui cherche à mettre en alerte les pompiers face à ce genre d'animal. « On va essayer de multiplier ce genre de formations, avance Nicolas Delattre, gérant du magasin. En France, les serpents dangereux sont bien évidemment interdits à la vente. Mais le danger, c'est la Belgique. Ils vendent par exemple des pythons molures sans avertir leurs clients. Et dans 99,99 % des cas, ils ne sont pas déclarés. Des clients peuvent alors se faire surpasser par leur animal car ils sont mal informés. Une fois, un client m'a dit que ces serpents étaient trop agressifs, mais il leur donnait à manger une fois par mois au lieu d'une fois par semaine. Que voulez-vous faire ? » A. J. Source
  7. ASIE: Les morsures de serpent, un problème grave BANGKOK, 18 novembre 2010 (IRIN) - Malgré l’éternelle méfiance et la crainte généralisée des serpents, leurs morsures n’ont été ajoutées que récemment à la liste des « maladies tropicales négligées » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les serpents mordent environ cinq millions de personnes chaque année dans le monde, selon l’OMS et l’unité de recherche australienne sur le venin (Australian Venom Research Unit, AVRU). Leurs morsures causent des blessures graves ou des handicaps chez trois millions d’entre elles et en tuent environ 125 000. Toujours selon l’OMS, les morsures de serpent sont responsables de davantage de décès et d’infirmités que certaines maladies tropicales bien plus connues comme la dengue, le choléra, l’encéphalite japonaise, la maladie de Chagas et la leishmaniose. « Dans certaines provinces de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le taux de mortalité dû aux morsures de serpent est deux fois supérieur à celui du paludisme », a dit David Williams, coordonnateur de la Global Snakebite Initiative, un projet de recherche mondial sur les morsures de serpent basé à Melbourne. Environ la moitié des morsures de serpent du monde ont lieu en Asie, principalement en Inde, qui enregistre chaque année jusqu’à 50 000 cas, ce qui en fait le pays le plus touché au monde. « Les morsures de serpent sont un problème majeur dans cette région, notamment parmi les populations les plus pauvres », a dit M. Williams. Il est difficile d’établir des chiffres exacts pour l’Asie, car de nombreuses morsures ne sont jamais signalées. « Les personnes les plus touchées par les morsures de serpent sont les agriculteurs pauvres des milieux ruraux. Ils n’ont souvent pas accès aux établissements de santé nationaux ou n’ont pas les moyens de s’y rendre et se tournent donc vers les guérisseurs locaux non officiels », a dit M. Williams. Risques du métier Sombat Kaewsaeng, jardinier de 45 ans, était en train de couper de l’herbe dans le centre de Bangkok, où il vit et travaille, lorsqu’il a tout à coup ressenti une vive douleur sur le dessus de son pied droit. « J’ai d’abord pensé que ça devait être un insecte ou quelque chose comme ça, mais j’ai vu quelque chose s’enfuir dans l’herbe en rampant. J’ai baissé les yeux et j’ai vu deux marques de crochets d’un demi-centimètre de profondeur sur le dessus de mon pied », a-t-il dit. M. Kaewsaeng, qui ne travaille qu’en sandales, a pris une corde pour se faire un garrot au genou et s’est immédiatement rendu à l’hôpital. « J’ai vu à la télévision que c’est ce qu’il faut faire quand on se fait mordre », a-t-il expliqué. « Dès que je suis arrivé à l’hôpital [30 minutes plus tard], ils ont tout de suite diagnostiqué, à mon grand soulagement, que ce n’était pas [une morsure de serpent] venimeux ». Les jardiniers, les travailleurs agricoles et les dresseurs de serpents – c’est-à-dire ceux qui sont les plus susceptibles d’envahir l’habitat des serpents – sont plus à risque de se faire mordre. À tel point que l’OMS considère les morsures de serpent comme un « risque professionnel ». « Les serpents ne mordent que lorsqu’ils ont peur », a dit Montri Chiobamroonkiat, responsable de la « ferme de serpents », un centre collaborateur de l’OMS pour la toxicologie et la recherche sur les serpents venimeux. Le centre fait partie du Queen Saovabha Memorial Institute (QSMI), situé à Bangkok. Le QSMI, la première unité de recherche sur la toxicologie des serpents en Thaïlande, organise des conférences annuelles avec des professionnels de la santé dans l’ensemble du pays et produit environ 100 000 doses de traitement anti-venin par an. Problème saisonnier Le nombre de décès dus aux morsures de serpent augmente considérablement pendant et après la mousson, lorsque l’activité agricole est la plus soutenue. Une hausse marquée du nombre de victimes de morsures de serpent est généralement signalée en Inde, au Bangladesh et au Myanmar après d’importantes inondations, lorsque de nombreux ouvriers reconstruisent les routes ou creusent des canaux d’irrigation. Les organisations humanitaires ont fait part d’une augmentation spectaculaire du nombre de victimes de morsures de serpents l’année qui a suivi le passage du cyclone Nargis au Myanmar. Selon les experts, les pays doivent produire des anti-venins et organiser des formations pour enseigner aux employés des services de santé à soigner les morsures de serpent. Ils pourront ainsi réduire le nombre de personnes tuées ou rendues invalides chaque année à cause d’une morsure de serpent. « Avant, la principale difficulté consistait à obtenir un diagnostic correct [venimeux ou non], mais maintenant, la région doit fournir des anti-venins », a dit Suchai Suteparuk, directeur adjoint de la ferme de serpents du QSMI. M. Williams a souligné les disparités régionales dans la lutte contre les morsures de serpent. En Thaïlande, moins de 10 personnes sur les 10 000 mordues chaque année trouvent la mort. Au Myanmar voisin, les morsures de serpent font entre 500 et 1 000 victimes par année pour un nombre équivalent de personnes mordues. La situation s’est aggravée au point que le ministère birman de la Santé a mis en place, en 2010, un programme quinquennal prévoyant des objectifs annuels de réduction des morsures de serpent. En attendant, même un institut de recherche comme celui de Bangkok ne peut protéger les jardiniers comme Sombat. « Désormais, je ferai plus attention en travaillant. Maintenant, j’ai bien plus peur quand je travaille dans le jardin », a-t-il dit. Source
  8. Les sapeurs-pompiers vétérinaires, domptent les Nac Posséder un animal de compagnie se limitait jusqu'à il y a encore quelques années à avoir un chien, un chat, un lapin voir un poisson rouge. Ce temps-là est désormais révolu puisqu'aujourd'hui, dans les foyers, la mode est plutôt à l'exotisme. Serpents, araignées, tortues, crocodiles, iguanes, lézards, les Nac ou nouveaux animaux de compagnie ont en effet la côte dans les habitations. Un foyer sur deux possède un animal de compagnie, dont 5 % de Nac. Pourtant, certaines de ces bêtes qui n'ont rien de domestiques, peuvent se révéler dangereuses. « Ce genre de pratiques sont encore plus fréquentes en milieu périurbain qu'à la campagne », explique Jean-Louis Mary, vétérinaire chef des sapeurs-pompiers du Vaucluse, responsable de la formation Nac organisée dans le cadre de l'école nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers basée à Aix-en-Provence. Une formation qu'il mène conjointement avec son homologue parisien, Dominique Granjean. « Le dernier recours, c'est généralement les pompiers vétérinaires. Il est donc essentiel de savoir quoi faire quand on se trouve face à des espèces que l'on ne connaît pas. » Durant une journée, une dizaine de pompiers venus de toute la France, se sont formés à la capture de ces nouveaux animaux de compagnie, s'appuyant sur le savoir-faire de l'équipe scientifique de la Ferme aux crocodiles à Pierrelatte (Drôme). Jan est pompier vétérinaire dans la Nièvre depuis deux ans. « Je suis très content de suivre cet apprentissage qui va nous permettre à notre tour de former des équipes animalières, lance-t-il de retour à sa place. C'est la première fois que je manipule une tortue comme ça. C'est impressionnant et lourd. » En effet, le dit spécimen est une tortue alligator. Elle pèse une quarantaine de kilos. « Le point dangereux, c'est le bec », annonce Éric Ferrandez. Le vétérinaire de la Ferme aux crocos apprend aux stagiaires à manipuler l'animal. Chaque geste doit être précis, voire calculé. Et pour cause, cette tortue peut facilement sectionner un ou plusieurs doigts. « Dans l'eau, elle appâte le poisson grâce à l'appendice rouge situé au fond de sa gueule, semblable à un verre. » Tour à tour, seule, en duo ou en trio, les vétérinaires s'exercent, se familiarisent avec toutes ces bestioles encadrées par Éric Ferrandez et un membre de l'unité gardoise spécialisée en intervention animalière basée à Nîmes. Véritables référents au sein de leurs unités, ces pompiers vétérinaires ont acquis les connaissances techniques et pratiques pour dompter ces animaux si particuliers. Textes : Jennifer FRANCO Photos : Mikaël ANISSET REPÈRES L'origine du terme Nac Il a été créé il y a une dizaine d'années par un vétérinaire lyonnais qui s'étonnait de recevoir en consultation de plus en plus d'animaux exotiques mais aussi des petits animaux domestiques comme les hamsters, les rats, les furets. Il qualifia alors de nouveaux animaux de compagnie l'ensemble de ces animaux. « Le début des années 90 a vu un phénomène sociologique qui ne fait depuis que s'amplifier, les nouveaux animaux de compagnie étant maintenant l'objet d'un engouement sans précédent, lequel ne va malheureusement pas sans risque... qu'il incombe trop souvent aux services de secours et donc aux vétérinaires sapeurs-pompiers de gérer a posteriori. Des petits rongeurs sans grand risque, on est vite passé à la nécessité de posséder un animal pas comme les autres (reptiles, primates, arachnides, sauriens...), d'autant plus fascinant qu'il est rare (mangoustes, varans, iguanes...), et d'autant plus excitant qu'il peut être dangereux (serpents venimeux, mygales, scorpions...)», détaille Dominique Grandjean, vétérinaire colonel à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. En chiffres En France, il y a environ 300 vétérinaires sapeurs-pompiers dispatchés au sein d'unités sur le territoire. Le département du Gard, lui, possède une unité spécialisée dans les interventions animalières. Elle est basée à Nîmes. Un stagiaire manipulant avec précision la tortue alligator entouré de deux spécialistes. Textes : Jennifer FRANCO Source
  9. Reptiles en quête de chaleur Renseignez-vous bien avant d’adopter un reptile, car leurs besoins sont complexes. Par Annie Ross - Docteure en médecine vétérinaire | Collaboration spéciale Chaque automne, c’est la même chose pour moi. J’ai un petit coup de déprime. Eh oui! On change l’heure, on manque de lumière, le soleil se lève trop tard et se couche trop tôt à mon goût et, en plus, il fait de plus en plus froid… Me voilà qui fatigue, qui manque d’énergie, qui rêve du sud et des plages de sable chaud. Il y a même des jours où je choisirais d’hiberner comme un ours brun jusqu’au printemps prochain. De fait, je ne suis pas la seule. Plusieurs d’entre nous sommes sensibles au manque de lumière et de chaleur. Toutefois, quand on se compare, on se console! Saviez-vous que certains animaux ont plus besoin de lumière et de chaleur que vous et moi? En effet, tous les reptiles, tortue, lézard ou serpent, ont un besoin vital de lumière et de chaleur. Les reptiles sont des ectothermes, ces fameux animaux «à sang froid», c’est-à-dire que leur température corporelle dépend de la température de l’environnement et varie en fonction de celle du milieu ambiant. Besoin de chaleur Ce qu’il faut savoir, c’est que la plupart des fonctions vitales d’un reptile (digestion, système immunitaire, reproduction, fonctions sensorielles, etc.) sont dépendantes de sa température corporelle optimale. Ainsi, si on garde un reptile à une température trop basse ou trop élevée pour lui pendant une longue période de temps, il développera plusieurs problèmes de santé: mauvaise digestion, manque d’appétit, inactivité, sensibilité accrue aux infections, etc. Il existe donc une zone de température optimale préférentielle, un écart de température à laquelle l’organisme fonctionne au maximum et à laquelle il se sent confortable, et celle-ci varie d’une espèce à l’autre. On fait souvent allusion au POTZ dans le milieu des animaux exotiques. POTZ est une abréviation du terme anglais «preferral optimal temperature zone». Besoin d’une zone de température optimale Le propriétaire d’un reptile doit donc impérativement s’assurer de lui fournir un habitat qui répond, entre autres, à ce critère (POTZ). La température de l’habitat doit respecter le besoin particulier de chaque espèce de reptile. Thermomètres et contrôles de la température ambiante sont nécessaires en tout temps. L’habitat doit être pourvu de coins plus frais et de coins plus chauds qui respecteront aussi l’écart de température optimale de l’animal. Ainsi, le reptile pourra choisir d’être à un endroit plus qu’à un autre, selon ses besoins du moment. Le côté le plus chaud est celui où il y a la lampe chauffante non éclairante. La température pourra aussi varier, toujours dans une zone optimale pour chaque espèce, selon le jour et la nuit. Besoin de lumière et photopériode adaptée Les reptiles ont aussi besoin des effets de la lumière du soleil! Les ampoules incandescentes normales et le soleil qui filtre à travers la fenêtre ou la moustiquaire sont insuffisants pour ces animaux. Plusieurs d’entre eux ont besoin d’une source de rayons ultraviolets artificielle (spectre complet, UVA et UVB) pour synthétiser la vitamine D3, essentielle pour l’absorption et le métabolisme du calcium. Des maladies osseuses et le décès peuvent survenir sans cette précieuse source d’ultraviolets. N’oublions pas qu’il faut aussi respecter la photopériode, car les reptiles ont aussi besoin d’une alternance entre le jour et la nuit. On fournira donc cette précieuse lumière entre huit à 12 heures par jour pour laisser place à l’obscurité l’autre moitié du temps… Mais attention! Éteindre la lumière ne veut pas dire couper le chauffage! Autres besoins environnementaux Il n’y a pas que la lumière et la chaleur qui comptent! Il faut bien se renseigner avant d’adopter un reptile, car leurs besoins sont complexes et l’écosystème artificiel dans lequel ils vivront devra répondre à plusieurs autres besoins. Je ne parle même pas ici de la diète qui varie aussi grandement d’une espèce à l’autre (herbivore, insectivore, carnivore, etc.) Par exemple, cet écosystème artificiel devra être particulier et correspondre le plus possible à l’écosystème naturel de l’espèce gardée (zone tropicale, désertique, tempérée, etc.). Il faut donc être en mesure de fournir un niveau d’humidité adéquat, mais aussi des conditions environnantes ressemblant à la nature profonde de l’animal (terrestre, arboricole, aquatique ou semi-aquatique). Quelques exemples chez des reptiles populaires EspèceHabitatPOTZHumiditéÉclairage Tortue à oreille rougeAquatique Subtropical 20-26 °C 60-90 % Spectre completIguane vert Arboricole Forêt pluviale 29-34 °C60-85 %Spectre completAnolis vert Arboricole Forêt pluviale 23-29 °C 70-80 %Spectre completGecko Terrestre Désertique 27-32 °C60-65 % Serpent des blés; corn snake Terrestre 25-30 °C 30-70 % Source
  10. Des dérogations à l'interdiction de la pêche à la tortue marine en Polynésie Française Jules Ienfa, Ministre de la santé du gouvernement TONG SANG en polynésie française a annoncé aujourd'hui l'intention d'accorder des dérogations à l'interdiction de la pêche à la tortue. Jules Ien fa (Extrait) :Rassurez-vous enfin car je confirme, comme l’a précisé notre Vice-Président, qu’aucun projet de texte visant la libéralisation de la chasse et de la consommation de la tortue en Polynésie française n’a été étudié ni validé par le gouvernement. Mieux, aucun projet de texte dans ce sens n’a été commandé à la direction de l’environnement par mes soins et encore moins donc présenté en conseil des ministres. Par contre, je m’inquiète pour vous car j’ai l’impression que vous avez subi les assauts de la mouche Tsé-Tsé, responsable de la maladie du sommeil puisque vous semblez vous endormir confortablement sur notre actuelle réglementation pour défendre la cause de nos tortues. Et surtout, ne rien faire. Sont par contre prévues, sous condition, des dérogations pour la recherche, l’aquariophilie répondant aux besoins éducatifs ou touristiques, l’élevage. J’ajouterai par ailleurs qu’il est prévu que les pêcheurs professionnels dans le cadre de leurs besoins alimentaires en mer, les habitants de certaines îles confrontés à des problèmes de dessertes maritimes et aériennes engendrant des difficultés alimentaires, et enfin certaines associations légalement constituées, en vue de certaines activités récréatives, puissent obtenir des dérogations en dehors de la période du 1er juin au 31 janvier et pour des tortues dont la carapace présente une longueur supérieure à 65 cm dans son plus grand axe. La réglementation actuelle mérite certainement d’être mieux exploitée et mieux mise en œuvre. Elle souffre par contre de la difficulté de la faire respecter sur le terrain." (source tahiti today) Bien que la population locale se soit clairement positionnée contre toute réouverture à la pêche à la tortue, le gouvernement semble décidé à vouloir en faire à sa tête... Source
  11. JUSTICE - Prison ferme pour les braconniers et confiscation des poti marara La justice a frappé un grand coup hier. Quatre braconniers appréhendés mardi en revenant de Tetiaroa en possession de plus de 137 kilos de viande de tortue ont fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. > En 3 points La justice a souhaité lancer un message aux chasseurs de tortues en condamnant trois braconniers à de la prison ferme après qu’ils aient fait l’objet, hier, d’une comparution immédiate. Les deux poti marara utilisés pour commettre leurs forfaits ont été confisqués par le tribunal et les quatre hommes devront payer une amende de plus d’1, 3 million Fcfp. Entre lundi et mardi, ils avaient amassé plus de 137 kilos de viande de ces reptiles proTetiaroa.tégés pêchés à proximité de L’un d’eux, Moana Y. , était déjà connu des services de la gendarmerie puisqu’il avait été arrêté pour les mêmes motifs le 5 août dernier, ce qui lui avait valu la mise sous main de justice de son embarcation dans l’attente d’être présenté au tribunal.Mais malgré cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, il s’est risqué à nouveau à la pêche illégale en compagnie de deux camarades : Jimmy T. et Christo L. À la barre, ils ont expliqué avoir navigué durant deux jours à proximité de l’atoll de feu Marlon Brando, lieu de ponte réputé, pour “flécher” au fusil sousmarin deux de ces reptiles protégés. Puis ils se sont dirigés vers le large, “à l’abri des regards”, pour dépecer les animaux afin de n’en conserver que la viande ensuite revendue sous le manteau pour “4000 Fcfp le kilo”, selon leurs dires. Mais se sachant surveillé,Moana Y. a fait appel à “un gars sans histoire”, Christian T. , afin que celui-ci les rejoigne sur un autre poti marara pour y transvaser, dans un lieu discret, la marchandise prohibée. Seul problème, le parquet de Papeete était alerté depuis la veille de leur présence à proximité de Tetiaroa et un important dispositif associant gendarmes et douaniers avait été mis en place. Un poste d’observation avait même été installé en haut du col du Tahara. Face au tribunal, l’un des braconniers a expliqué qu’il était “dans le besoin” et qu’en raison de ses “problèmes financiers” il n’avait pas trouvé d’autre solution pour arrondir ses fins de mois. “Vous avez le même argument que les vendeurs de paka”, l’a alors coupé la présidente Pena. “Des braconniers qui sont en train de détruire la nature” Dans son réquisitoire, le procureur André Frémont s’est, pour sa part, ému de la recrudescence de la pêche à la tortue, soulignant que pas moins de 700 kilos de viande avaient été saisis à l’occasion de la derniére Hawaiki Nui et qu’un individu avait été appréhendé il y a quelques jours à peine, sur le récif de Arue alors qu’il s’essayait à cette chasse interdite. “Je croyais que c’était des pêches épisodiques mais l’on s’aperçoit de plus en plus que c’est systématique”, a-t-il déclaré tout en évoquant des faits “relativement graves” perpétrés par “des braconniers qui sont en train de détruire la nature”. “La faune et la flore sont en danger et la Polynésie n’est pas propriétaire des tortues”, a-t-il encore martelé. Même son de cloche du côté de l’avocat de l’association Temana o te moana qui s’est constitué partie civile dans le dossier. Me Jourdainne a fustigé les déclarations récentes “malheureuses” d’un cadre de la direction de l’Environnement laissant à penser que la pêche pourrait être en partie légalisée. “Cela a été un tollé jusqu’aux États-Unis où l’on s’est insurgé (… ) Votre décision aura le mérite d’exemplarité pour d’autres qui souhaiteraient se livrer à des telles activités (… ) pour bien faire comprendre que la réglementation doit s’appliquer”, a-t-il plaidé à l’adresse du tribunal. Le message a été reçu par la juridiction qui a décidé de condamner Moana Y. à six mois de prison ferme avecmandat de dépôt. Jimmy T. et Christo T. , qui avaient aussi participé à la pêche, ont pour leur part écopé d’un mois ferme et ont aussi été conduits à Nuutania. Quant à Christian T. , il s’en est tiré avec unmois d’emprisonnement assorti du sursis. Les quatre hommes devront également s’acquitter conjointement d’une amende de plus d’1, 3 million Fcfp et verser 1 franc symbolique à l’association Temana o temoana qui protège ces animaux. Pour enfoncer encore un peu plus le clou, la justice a prononcé la confiscation des deux poti marara et de leurs moteurs. Moana Y. comparaîtra à nouveau le 8 février prochain devant le tribunal pour les faits remontant au 5 août dernier. J-B. C. De 4000 à 9000 Fcfp le kilo Selon les membres de l’association Te mana o te moana, la viande de tortue reste très prisée des Polynésiens qui seraient prêts à débourser entre 4000 et 9000 Fcfp pour en acquérir un kilo, sachant qu’un animal de taille adulte peut peser jusqu’à 70 kilos. En moyenne, une seule tortue rapporterait environ 120 000 Fcfp aux braconniers qui agiraient la plupart du temps sur commande. Selon les membres de l’association, entre 80 et 100 tortues seraient ainsi pêchées chaque semaine en Polynésie, particulièrement à cette période où les femelles viennent pondre. Pour obtenir le meilleur rendement possible, les braconniers n’hésiteraient pas à “flécher” une femelle vivante pour la placer à la proue du bateau afin d’attirer les males et ainsi faciliter la pêche. “On est en train de décimer la population. Il faut en moyenne 20 ans pour qu’une tortue commence à pondre et, durant cette période, elle a dû survivre à la pollution, aux prédateurs…”, déplore un membre de l’association. De multiples îles et atolls feraient l’objet d’un pillage en bonne et due forme, à l’image de Maiao où un “braconnage organisé” serait mis en place par des pêcheurs de Moorea. Si la viande de tortue est un mets particulièrement apprécié localement, il n’est pourtant pas sans risque pour la santé. Selon les spécialistes, on compterait un nombre croissant d’empoisonnements liés à la consommation de ces animaux. J-B. C. Source
  12. La salle des fêtes accueille des serpents Les serpents font peur et en même temps ils fascinent, ils ne laissent personne indifférent. Ce soir à 17 h, le Reptiles Show donne une séance de présentation et manipulation de reptiles vivants, agrémentée d'explications sur leur physiologie, à la salle des fêtes de la commune. Aider le public à surmonter les peurs infondées que les serpents inspirent et expliquer les dangers réels que ces reptiles présentent, tel est le but du Reptiles Show. M. Dieter, herpétologue qualifié, présente ses animaux l'un après l'autre, montre leurs particularités et caractéristiques pendant que la présentatrice fournit tous les enseignements. Apprendre les serpents à l'appui d'animaux vivants, rien de mieux pour se faire une opinion plus judicieuse. De la petite couleuvre aux pythons de 6 m de long, puis autres mal-aimés au programme tel que Bongo, le crocodile, scorpion et mygale. À la fois fascinant et éducatif, ce spectacle inhabituel séduit un public de tous âges.CORBERE-LES-CABANES Source
  13. Serpents, crocodile et araignées ont envahi la salle des fêtes Petits et grands ont eu tout le loisir de tester leur montée d'adrénaline en touchant couleuvres, boas ou pythons. Uschi et Dieter, un couple d'Allemands parcourt l'Europe depuis trente ans pour contrer la mauvaise réputation des serpents au travers d'un spectacle captivant. « Aider le public à vaincre ses peurs et phobies et lui apprendre à reconnaître les dangers réels qu'ils présentent, tel est notre but, confient-ils. Peur, fasciation, dégoût, curiosité, c'est sûr les serpents ne laissent personne indifférent ». Enfants, adultes et grands-parents, se OAS_AD('Position1'); cachePubVide('pubCarreEdit'); sont donc rendus à la salle Jean-Jaurès pour une présentation de reptiles. Une assistance quelque peu réservée au début mais vite mis en confiance par la dextérité et la maîtrise des manipulations de Dieter, faisant découvrir le scorpion géant et la mygale, puis tour à tour des serpents de toutes tailles. Les explications d'Uschi donnaient de précieux renseignements et le public fasciné a appris à reconnaître la couleuvre et la vipère et se familiariser avec d'autres serpents inoffensifs. Quand Dieter a sorti le python réticulé les spectateurs en retenaient leur souffle, un reptile de 6 m pour 45 kg, mais sans aucune agressivité. La présentation de maman python (environ 5 m et 80 kg) fut accueillie par des applaudissements et quelques adultes, encouragés par leurs enfants, ont su surmonter leur crainte et se sont portés volontaires pour porter cette énorme bête dans les bras, une expérience qu'ils n'oublieront pas. Ce spectacle peu ordinaire se terminait avec la présentation de Bongo, le caïman qui a fait quelques pas de promenade au milieu de l'assistance sous la vigilance du présentateur. Le Reptiles show a su conquérir son public qui, à la sortie du spectacle, avait perdu une bonne part de réticences. PIA Source
  14. Opération fossés dans la tourbière de Vred ou comment préserver la grenouille des champs La tourbière de Vred a été classée en réserve naturelle régionale il y a un peu plus de deux ans, en avril 2008. ... Le site de 41 hectares appartient à la commune mais est géré par le parc naturel régional Scarpe-Escaut. « Plus de trois cents espèces végétales y sont répertoriées et une centaine d'espèces d'oiseaux différentes. » Yann Dulondel travaille au parc naturel. Il est gestionnaire de la tourbière de Vred. « C'est une tourbière alcaline, explique-t-il, un haut lieu de la biodiversité. » Hier matin, les bottes en caoutchouc étaient de rigueur pour ce technicien. Avec l'aide d'une douzaine de bénévoles de l'association lilloise Les Blongios, la nature en chantier, il s'apprêtait à terminer un chantier-nature débuté la veille : l'entretien de fossés au coeur du site. « Il y a de l'eau partout, mais elle ne se voit pas. Là, il s'agit de remettre des zones d'eau libre, c'est-à-dire apparente, pour les libellules, les grenouilles, les plantes aquatiques. » Un travail précieux, destiné à maintenir sur place des espèces rares comme la grenouille des champs. La rana arvalis de son nom latin n'est répertoriée en France qu'ici, à Vred, ainsi qu'à Marchiennes. Cette opération « fossés » menée au cours du week-end devrait lui « offrir une zone supplémentaire de reproduction », explique Yann Dulondel. La grenouille des champs a été découverte ici en 1999. Depuis, elle est suivie de près. Le parc naturel Scarpe-Escaut surveillera notamment sa période de reproduction. « Entre mars et avril, on passe nos nuits dans la tourbière. » Objectif : écouter le chant très spécifique du mâle, qui permet de distinguer cette espèce de la grenouille rousse, qui lui ressemble beaucoup. Et de voir si les travaux d'entretien des fossés ont porté leurs fruits. « C'est une des espèces animales les plus menacées de France, reprend Yann Dulondel. Il y a donc de très gros enjeux sur la réserve ! OAS_AD('Position1'); » Mais l'investissement du parc naturel, et des bénévoles lors des chantiers-nature, est payant. Dans la tourbière de Vred, on trouve des espèces végétales rares, protégées dans le Nord - Pas-de-Calais et parfois même au niveau national. C'est le cas de la grande douve ou renoncule des marais, qui peut atteindre 1,20 m de hauteur, et de l'ache rampante, une mini-ombellifère qui pousse au ras du sol. S'y nichent aussi le busard des roseaux, des passereaux paludicoles (oiseaux des marais) comme le gorge-bleue, les rousseroles... Le site de la tourbière est interdit au public. Pour protéger la faune et la flore et surtout parce la zone est dangereuse. « C'est une zone de terrain instable, ce qu'on appelle "les tremblants". » Des chantiers-nature comme celui-ci sont donc l'occasion pour les particuliers souhaitant faire du bénévolat d'y pénétrer. La journée d'hier s'est en effet terminée par une visite guidée. Et le Parc naturel invite environ une fois par an les habitants à (re) découvrir ce lieu si particulier situé tout près de chez eux. • STÉPHANIE LABDANT Source
  15. C'est vrai que du plexiglass grafigné, ça ne fait pas très joli.
  16. L'idéal reste le décongelé. Sinon, plusieurs trucs peuvent être utilisé pour tuer la proie. Il y a l'écartellement cervicale, tu peux l'assomer sur le bord d'un comptoire, il y a le CO2, etc...
  17. Le plexiglass s'abime facilement. Personnellement, je préfère la vitre. Ce n'est pas trop dispendieux, côté prix c'est presque le même prix que le plexiglass.
  18. Le Colloque national des aires marines protégées à La Rochelle Le 2e Colloque national des aires marines protégées se tient lundi 15 et mardi 16 à La Rochelle. Avec ou sans le guide du Grenelle Jean-Louis Borloo. Les caprices du calendrier politique font que le protocole des discours introductifs du Colloque national des aires marines protégées (1) pourrait se trouver quelque peu bouleversé, lundi matin à l'espace Encan de La Rochelle. On y annonce en effet des interventions de Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, Marie-Luce Penchard, ministre chargée de l'Outre-Mer, et Jean-Louis Borloo, numéro deux du gouvernement, ministre de l'Écologie. Or il se pourrait bien qu'au même moment Nicolas Sarkozy redistribue les cartes de son gouvernement. Qu'en sera-t-il alors de Jean-Louis Borloo, maître d'œuvre du Grenelle de la mer ? « À vrai dire, je n'en sais rien. Sera-t-il à La Rochelle, n'y sera-t-il pas ? Sera-t-il encore ministre ? C'est le grand mystère de ce début de semaine. Mais qu'il soit là ou pas, les travaux auront lieu », commente Jérôme Bignon, député de la Somme et président de l'Agence des aires marines protégées. L'exemple de la mer d'Iroise L'histoire des aires marines protégées est toute récente. Elle ne remonte qu'à 2007, année du premier colloque à Boulogne et de la création du Parc naturel marin de la mer d'Iroise au large de Brest. Parc étalon, l'espace protégé de la pointe bretonne est géré par un « parlement de la mer » constitué d'élus, usagers, pêcheurs, associations de protection de la nature et représentants de l'État. À partir de l'exemple de la mer d'Iroise, bien d'autres projets sont nés en France métropolitaine et en outre-mer. L'objectif reste de couvrir 10 % des eaux de juridiction française d'ici à 2012, 20 % d'ici à 2020, dont la moitié en réserves de pêche. Dans notre région sont concernés l'estuaire de la Gironde, les pertuis charentais et le bassin d'Arcachon. À quelle échéance ? « Pour la Gironde et les pertuis, si tout se passe bien, on devrait déboucher sur un dossier de création à la fin du printemps 2011, pour le bassin d'Arcachon, un an plus tard », poursuit Jérôme Bignon. Concernant l'estuaire, dont les deux rives ont été traumatisées par le projet de terminal méthanier, l'enjeu est de préserver la biodiversité de cet espace unique en Europe et dont l'animal emblématique reste l'esturgeon. Concernant les pertuis charentais, dont la douceur des eaux attire nombre d'espèces erratiques (méduses, tortues, dauphins, globicéphales, etc.), l'enjeu est de faire cohabiter les activités humaines (conchyliculture, pêche) et la protection du milieu. (1) Il existe six catégories d'aires marines protégées : les zones Natura 2000, les réserves naturelles nationales, les parcs nationaux, les zones soumises à un arrêté de protection de biotope, les parcs naturels marins et la partie du domaine public maritime mise en gestion au Conservatoire du littoral. Source
  19. Cette fillette est dresseuse de crocodiles ! À 9 ans, Samantha a hérité de la passion familiale pour les reptiles. Ses préférés ? Les alligators. Car ses parents élèvent des crocodiles dans un parc américain depuis de nombreuses années et ils ont décidé de former leurs enfants dès leur plus jeune âge. La petite fille n’a rien contre. "J’avoue que j’ai eu un peu peur la première fois, a-t-elle confié au magazine C'est Dit, mais je savais que mon père me protègerait." Aujourd'hui, la dresseuse en herbe a pris de l’assurance et a intégré les bases du dressage. Sans faire couler de larmes ni de sang : à part une petite morsure bénigne, aucun drame à signaler. Parfois, le week-end ou pendant les vacances scolaires,les visiteurs du parc sont stupéfaits de voir Samantha se prêter à de petites démonstrations. Un jour, elle a même aidé son père à former un bataillon de soldats qui souhaitaient acquérir les bons réflexes en cas de mauvaise rencontre avec un alligator. "En fait, ce n’est pas tellement compliqué, résume-t-elle. Il faut juste s’asseoir sur leur dos, leur serrer le cou et tirer leur tête vers soi pour les paralyser." Plus facile à dire qu’à faire ! "Mais moi, je ne m’approche que des bébés", tempère la fillette qui garde encore ses distances avec Elvis, le plus dodu de la bande – une nouvelle rassurante quand on sait que le reptile de 3 mètres de long pèse plus de 360 kilos ! Cette petite Crocodile Dundee n’a pas volé son surnom ! Retrouvez l'histoire intégrale de Samantha (et bien d'autres témoignes passionnants) dans le nouveau numéro du magazine féminin C'est Dit, le premier magazine 100 % Vécu. Source
  20. Un iguane est territorial. Généralement, tu le laisses sortir du terrarium par lui même et ça va très bien. Sinon, tu l'attrappes avec une serviette. Il va se sentir plus en sécurité étant caché puis tu le sors. C'est vrai qu'avec les tortues, ça prend un filtreur puissant!
  21. casting de grenouilles Concerto de grenouilles en La majeur. Imaginez que vous deviez élire le meilleur interprète parmi 300 candidats de la Nouvelle Star. Pas facile. Et si je vous dis que les 300 candidats chantent tous ensemble, vous me répondrez que c’est mission impossible. Pourtant la petite grenouille Hyla arborea y arriverait très bien, elle. Au laboratoire d’écologie des hydrosystèmes fluviaux du département d’écologie comportementale à Lyon, les chercheurs ont lancé un vaste projet d’étude sur le comportement de reproduction d’Hyla arborea. Sur l’île Crémieux, en Isère, base de travail des chercheurs, la rainette arboricole femelle doit choisir l’élu parmi un chœur de 200 à 300 « chanteurs », dont le volume sonore peut atteindre 80 décibels. Il faut dire que l’enjeu est important : à la clef, les meilleurs chanteurs auront les faveurs des femelles. découvrez cette semaine le comportement de ces mélomanes hors pair !
  22. Il y a plusieurs trucs pour ça. Le but de l'assomer c'est que le rongeur ne soit pas apte à mordre le serpent.
  23. Le père et le fils consignaient dans un carnet toutes leurs ventes Les gendarmes de Bora Bora ont arrêté deux trafiquants de viande de tortues hier. Un père et son fils se livraient au commerce de viande de tortues conditionnées par sacs de 5 kilos. Les sacs étaient stockés dans un congélateur et revendus 10 000 Fcfp. Lors de cette arrestation, les gendarmes ont trouvé un carnet de compte tenu au jour le jour. Depuis trois mois, ce n’est pas moins de 700 kilos de viande qui ont été revendu sur l’île. Le bateau a été saisi, ainsi que 150 000 Fcfp en espèces. Le père et le fils vivaient de ce trafic. Ils seront convoqués devant la justice, qui ne manquera pas de leur rappeler les règles en vigueur sur le territoire. Les gendarmes menaient l’enquête depuis quelques jours, suite à la découverte de nombreux restes et carapaces trouvés sur les bords de mer. Devant lamairie, les restes d’une grosse tortue empestait l’air et les employés municipaux avaient dû sortir les morceaux de l’eau et les enterrer. Une famille vivant à coté du restaurant Yacht-Club nous avait aussi signalé l’arrivée de restes de cadavres de tortues dépecées. Les gendarmes ont trouvé eux également des carapaces, preuve d’un trafic. Force est de constater que les mangeurs de viande de tortues trouvent encore des trafiquants prêts à braver les interdits et à risquer de perdre leur outil de travail pour satisfaire des consommateurs prêts à payer et à entretenir ce massacre. La population des îles n’a pas encore intégré le fait que la tortue fait partie des espèces menacées d’extinction. Source
  24. Ouais les jeunes d'aujourd'hui et l'argent
  25. Oui, tortue comprises ou non puisque l'iguane est un animal arboricole qui a besoin de cette hauteur. Tu verras rarement l'iguane au sol donc il faut lui donner un habitat convenable pour lui. Idéalement, il vaut mieux donner plus grand dans le cas de cohabitation d'espèce effectivement.
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