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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. La couleuvre de Montpellier retrouve le chemin des dalles La chaleur de cette fin de semaine a fait sortir d'hibernation un très beau serpent : la couleuvre de Montpellier. Cette dernière se réchauffait sur les dalles de la piscine d'un habitant de Lirac. Surprise, elle s'est laissée photographier et elle s'est enfuie rapidement pour se cacher dans les hautes herbes. Ce serpent est inoffensif pour l'homme. La couleuvre de Montpellier est protégée de capture et de destruction. L'éclosion des oeufs se produisant l'été, l'animal est peut-être âgé d'un an et aura hiberné non loin de la maison. Source
  2. L’invasion des serpents géants en Floride ? Le python des montagnes africain bien parti pour coloniser des espaces naturels en Floride [b]L’Etat de Floride s’attend au pire. Et non ce n’est pas de marée noire dont je vais vous parler aujourd’hui. Amoureux des marais de Floride, attention danger. Le python des montagnes africain est en passe d’envahir les parcs naturels de Floride selon Nature Conservancy. Un reptile " constrictor " jugé agressif qui n’est pas sans conséquences sur la faune locale et l’homme. [/b] [b]La Floride envahie par le python[/b] Le plus gros serpent d’Afrique prendrait-il ses quartiers aux Etats-Unis ? C’est en tout cas le résultat qui fait froid dans le dos de plusieurs découvertes par Nature Conservancy. Depuis 2002, cet organisme de protection de la nature en Floride a recensé 6 pythons, ainsi qu’une femelle portant des œufs. Après le python birman, le python des montagnes africain semble bien s’acclimater à l'environnement subtropical. Une nouvelle pas très rassurante pour l’équilibre de la faune des parcs naturels de Floride. En Afrique, ce reptile s'avère un fin gourmet des petits mammifères (souris, antilopes) et des hérons. Mais loin de son habitat naturel, l’alligator ou le cerf à queue blanche s’annoncent aussi comme de vraies proies. [b]Le serpent géant qui fait trembler les autorités[/b] Le python africain, vous connaissez ? Il mesure plus de 6 mètres de long, est aussi appelé python de Seba ; et tue ses victimes en les encerclant de toute sa force. La Floride est habituée si l’on peut dire à ce genre de serpents géants envahisseurs. Le Parc national des Everglades de Floride en fait régulièrement les frais. Et oui l’autre reptile, le python birman est déjà passé par là. Résultat : des milliers d’animaux indigènes ont été dévorés selon Kenneth Krysko, herpétologiste en chef au Musée d'Histoire Naturelle de Floride à Gainesville (Notre-planète.info). Un scientifique résume cette invasion à l’un des " pires cauchemars " pour les Etats-Unis. Cette fois c'est sûr, on n'est pas loin du scénario catastrophe hollywoodien ... Les scientifiques redoutent l’accouplement du python africain avec son cousin constrictor : le python birman. Outre les conséquences sur les animaux à sang chaud de la région, le reptile pourrait devenir un prédateur beaucoup plus redouté. C’est dans ce contexte anxiogène que l’Etat de Floride autorise ses administrés à chasser le python à l'arme à feu pour endiguer sa multiplication. Source
  3. La tortue géante de savane [b]C'est la plus grosse tortue terrestre juste derrière les tortues géantes des Galapagos et celles des Seychelles, c'est aussi un reptile dont la survie est mise en danger par le développement humain. Découvrez la Tortue Sulcata.[/b] C'est à l'extême nord du Togo que vit une petite population de Tortues Sulcata aussi appelées "Tortue de savane". Ce reptile qui mesure jusqu'à 90cm pour un poids dépassant allègrement les 100 kg vit dans les régions les plus arides du pays. Le Chef Antoine remarque mon regard sur la carapace qui orne l'entrée de sa case. Avec un grand sourire, il me demande si j'en veux une. Pour moi pas de carapace, mais j'apprécierai que son meilleur chasseur m'amène découvrir les animaux dans leur milieu naturel. Cela fait presque deux heures que nous arpentons la savane. L'après-midi touche à sa fin et la chaleur est mieux supportable. Nous avons fouillé d'innombrables galeries en vain. Pas de trace des tortues. Mon fils commence à rechigner, il est fatigué par la longue marche. Il s'assoit contre une termitière, tend son doigt droit devant lui et dit " Papa, il y a la pierre qui bouge". Nous venons de découvrir notre première tortue Sulcata. C'est un animal de petite taille, il doit peser une vingtaine de kilogrammes. Sa carapace porte les stigmates de brûlures certainement dûs à un feu de brousse. Je la retourne, le creux sous sa carapace indique qu'il s'agit d'un mâle. Les Sulcata sont diurnes, mais elles ne se déplacent que quand la température extérieure s'abaisse. Durant les moments chauds de la journées, elles restent au fond des gigantesques galeries qu'elles creusent dans le sol. Cette tortue vit environ 80 ans. La femelle est plus petite que le mâle. Elle peut pondre une vingtaine d'oeufs 1 à 4 fois l'an. Les Sulcata mangent de l'herbe, des fruits mais aussi des charognes et des insectes. Les mâles s'affrontent régulièrement pour la possession des femelles. Ils se battent violemment, utilisant les deux éperons qui ornent l'avant de leur carapace. Le plus souvent, le vaincu se retrouve sur le dos et, incapable de se retourner, il finira par mourir dans cette position. Il arrive également que la carapace soit brisée et que la malheureuse victime se retrouve embrochée par son adversaire. Les tortues arpentent la planète depuis plus de 200 millions d'années. Certaines mesuraient 2,5 m de long. Leurs descendants actuels vivent aussi bien sur terre que dans la mer ou les rivières. Elles ont sû s'adapter à presque tous les milieux. Aujourd'hui, nombreuses sont menacées par les activités humaines. Grâce à la petite fondation que j'ai créée dans les années 1990, j'essaie de réintroduire l'espèce au Togo. Avec 15 couples reproducteurs, sous le contrôle des autorités environnementales togolaises, nous relâchons dans les aires protégées plus de 600 juvéniles chaque année. Dûment marquées pour un meilleur suivi, les jeunes tortues sont libérées en milieu naturel à l'âge de 1 an. En amont, et notamment grâce à l'aide du Chef Antoine qui s'est converti à notre cause, nous sensibilisons les jeunes et les chasseurs afin qu'ils prennent conscience que l'animal vivant à plus de valeur que celui qui est mort. La tâche est difficile et longue, mais déjà nous constatons une augmentation des populations sur des sites où elles avaient pratiquement disparu. Source
  4. Ethologie : Les animaux se suicident-ils ? Les scientifiques considèrent que seuls les êtres humains mettent fin à leurs jours, sans toujours convaincre. Il existe de nombreux exemples d’animaux chez les insectes sociaux qui se sacrifient pour leur groupe. Pour les baleines qui s’échouent en groupe, il s’agit vraisemblablement d’«erreurs de GPS». Le suicide chez les animaux a une mythologie, peuplée de lemmings et de baleines échouées. Le scorpion entouré par les flammes qui tente de se piquer avec son propre dard y tient le rôle du héros tragique. Pour les scientifiques, cet acte autodestructeur n’existe toutefois pas chez d’autres espèces que l’Homme. Mais leurs arguments ne convainquent pas tout le monde, comme l’illustre le débat suscité par une étude parue il y a peu dans la revue d’histoire et de philosophie de la science Endeavour. Sans se prononcer sur le fond, deux historiens britanniques y décrivent comment le sujet a évolué avec les époques et les jugements moraux. «Il est communément admis que le suicide est un acte distinctivement humain, relèvent les chercheurs. On considère que les animaux sont dépourvus de la capacité de visualiser et de provoquer leur propre mort et qu’ils sont donc guidés par un instinct d’auto-préservation. Toutefois, la discussion sur l’existence de l’animal autodestructeur a longtemps été centrale dans le débat sur la nature du suicide». Au XIIIe siècle, par exemple, saint Thomas d’Aquin s’appuie sur l’argument que toutes les espèces «s’aiment naturellement et persistent donc à être» pour conclure que le suicide est un péché mortel qui va «contre l’inclination de la nature». L’Angleterre victorienne, en revanche, romantise l’acte au point de «renverser des siècles de condamnation morale». En 1845, le «Illustrated London News» rapporte le cas d’un chien qui, après plusieurs tentatives, serait parvenu à se noyer délibérément. Au fil du XIXe siècle, l’opinion évolue et les exemples se multiplient : des chats, des chevaux, des canards… Et encore des chiens qui se laissent mourir sur la tombe de leur maître . «Vers 1870-1880, le suicide était considéré comme un acte rationnel, qui impliquait forcément une intention et une planification», explique un des chercheurs, Duncan Wilson, du Centre pour l’histoire de la science, de la technologie et de la médecine de l’Université de Manchester. Mais il ajoute qu’à cette époque, notamment grâce aux écrits de Charles Darwin, on attribuait une grande intelligence aux animaux. Probablement plus qu’aujourd’hui. L’historien relève un changement de perspective au début du XXe siècle, avec l’émergence de l’idée que le suicide peut être instinctif : le résultat de la surpopulation ou de la pression sociale. Croire que nos animaux de compagnie se suicident après notre mort en dit plus sur la vanité humaine que sur le comportement des animaux. Qu’en pensent aujourd’hui les scientifiques ? Laurent Keller, du Département d’écologie et évolution de l’Université de Lausanne, écarte une base génétique de l’autodestruction chez les animaux. Du point de vue de la sélection naturelle, le suicide est un cul-de-sac : une telle prédisposition ne pourrait pas se propager de génération en génération. «Les humains, eux, vivent dans un environnement très différent de celu i dans lequel ils ont été sélectionnés il y a 200 .000 ans, relève-t-il. Celui-ci dépend aujourd’hui beaucoup des interactions sociales. Le suicide est un dysfonctionnement de ces interactions». «Il n’y a absolument aucune observation de suicide délibéré d’animaux», souligne pour sa part James Anderson, psychologue à l’Université de Stirling, en Ecosse, qui travaille avec des chimpanzés. Pour lui, les espèces non humaines n’ont pas les capacités de planification nécessaires. La conscience que les animaux ont d’eux-mêmes et de la mort (LT du 29.04.2010 ) est au cœur du débat. «Si l’on considère que le suicide implique une intention et une planification, j’imagine que la plupart des gens pensent que les animaux en sont incapables, commente Duncan Wilson. Nous ne leur attribuons pas des capacités intellectuelles suffisantes». Il ajoute toutefois que beaucoup «d’amoureux des bêtes» ne sont pas d’accord. En effet, les divers articles parus sur la question suite à l’étude anglaise ont suscité de vives réactions. Beaucoup d’internautes accusent les scientifiques de sous-estimer les capacités intellectuelles des autres espèces en tirant des conclusions beaucoup trop anthropomorphiques. Plusieurs d’entre eux disent en outre avoir été témoins du suicide d’un compagnon à poil, à plume ou même à écailles. «Peut-être que les humains qui sont émotionnellement liés à un animal font des interprétations», observe l’éthologue bâlois Jörg Hess. «Notre empressement à croire que nos animaux de compagnie pourraient se noyer dans le chagrin après notre mort en dit plus sur la vanité humaine que sur le comportement des animaux», raille Rowan Hooper, du New Scientist, sur un blog du journal. Reste le scorpion et ses mythiques tentatives de suicide. Elles sont en fait le résultat de réflexes désordonnés provoqués par la chaleur, explique Laurent Keller. En outre, s’il se pique, l’animal survit en général, même à plusieurs doses de son venin. Pour les baleines qui s’échouent en groupe, il s’agit vraisemblablement d’«erreurs de GPS», poursuit le biologiste. Celles-ci peuvent s’expliquer par des parasites, des perturbations dues à la pollution sonore (sonar, vibration des bateaux, etc.) ou encore par des modifications ponctuelles du champ magnétique terrestre. Or, comme c’est souvent un animal qui dirige la troupe, s’il se trompe, tous les autres le suivent. Quant aux fameux suicides collectifs de lemmings, ce sont des accidents inhérents à leurs migrations de masse. «Le mythe a été alimenté par un documentaire de Walt Disney, pour lequel des lemmings ont été jetés en bas de falaises», ajoute Laurent Keller. Il existe par contre de nombreux exemples d’animaux, notamment chez les insectes sociaux, qui se sacrifient pour leur groupe. Difficile toutefois de parler de suicide, d’autant que ce comportement n’apparaît que lorsque les individus sont fortement apparentés entre eux et qu’en aidant leurs congénères ils favorisent la transmission de leurs propres gènes aux générations suivantes. «En fait, tout dépend de ce que l’on entend par suicide», conclut Duncan Wilson. Et l’on voit qu’il y a beaucoup de marge d’interprétation. Source
  5. Même pour ici, on a très peu de publicités. Sauf que Sophie et moi, on fouille pour trouver plein d'activités à faire.
  6. Il y a plusieurs activités du genre dans le coin ici mais très peu de publicités sont faites.
  7. Les reptiles de Normandie à la Maison du littoral - Cherbourg Le Centre permanent d'initiative pour l'environnement (CPIE) du Cotentin propose Les reptiles de Normandie... des serpents au pays des pommiers, une exposition itinérante visible à la Maison du littoral jusqu'au 6 juin. « Les objectifs sont de présenter les espèces régionales souvent méconnues, et de réhabiliter les mal aimées tels les serpents tout en sensibilisant le grand public sur les dangers réels existants », annonce Mickaël Barrioz, créateur du projet. Le travail présenté s'articule autour de onze panneaux tels les origines des reptiles, les lézards, les tortues, dénoncer les légendes et rumeurs tenaces ou bien distinguer un serpent dangereux. Un éclairage instructif puisque le contenu rédactionnel allie rigueur scientifique et accessibilité au grand public. « Concernant l'aspect attractif, un accent particulier a également été mis sur l'esthétisme grâce à la contribution de Céline Lecoq, illustratrice-infographiste du Centre ». Le CPIE du Cotentin est une association de développement territorial, intégrant des objectifs de protection patrimoniale, de valorisation économique durable et d'éducation de tous les publics à l'environnement et au développement durable. Jusqu'au dimanche 6 juin, du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 14 h à 17 h 30 et le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée libre. Maison du littoral, rue des Algues. Tél. 02 33 22 22 16 Source
  8. http://hapatchan.blogspot.com/2010/05/prothese-pour-une-tortue.html Allez voir ce lien, ça en vaut la peine.
  9. Journée de la biodiversité : les tortues trottent à La Bernarde Dimanche 6 juin, le domaine de Marie France et René Gallet sera le cadre de la Journée de la biodiversité. La Journée de la biodiversité organisée en collaboration avec l'association « Colibri 33 », le club « Connaître et protéger la nature », les Choucas d'Abzac, et la Direction régionale des affaires culturelles en Aquitaine, propose l'opération « Rendez-vous au jardin 2010 », le dimanche 6 juin. Le thème de cette journée sera « le jardinier et ses outils » et présentera une exposition d'outils anciens. Un chêne de trois siècles OAS_AD('Position1'); Le domaine de la Bernarde, rue Théodore-Monod à Marsas est bien connu des amateurs de parcs paysagers, de réserves naturelles, d'endroits où la nature est protégée, où les pesticides et les désherbants n'ont pas droit de cité, où les arbres, arbustes, haies et boisements divers sont des espèces de la région ou adaptés à la région. René Gallet et son épouse ont acquis cette ancienne ferme en 1973, ils l'ont restaurée de la façon la plus écologique qui soit: le chauffage est au bois, et l'eau chaude est fournie grâce à des panneaux solaires installés bien avant que le Grenelle en ait parlé… Le parc de dix hectares comporte près de trois kilomètres de sentiers pédagogiques forestiers, une zone humide avec étang, les moutons paissent paisiblement sur deux hectares de prairies et le potager verger fournit les légumes et fruits bio pour toute la famille. Mais ce parc de verdure recèle également des trésors animaliers, avec en particulier la tortue cistude, la genette, le martin-pêcheur ou l'écureuil en abondance. Des nymphéas recouvrent l'étang- aire de pique-nique, les jachères fleuries mellifères regorgent d'abeilles, et un chêne pédonculé vieux de trois siècles de 30 mètres de haut et 3,40 m de circonférence mérite le détour. Le dimanche 6 juin, la visite guidée commencera vers 10 h 30 et sera commentée par le maître des lieux. Vers 12 h 30, pique-nique près de l'étang aux Nymphéas, et à 15 h 30, reconnaissance botanique et ornithologique avec les animateurs du club les Choucas. Source
  10. Un python au vide-greniers Le Comité des fêtes a organisé dimanche un concours de belote, en même temps qu'avait lieu un grand vide-greniers à la salle des sports. Mais quelle surprise pour le public en entrant dans la salle en découvrant une pancarte : « Faites-vous photographier avec un python royal. » Il était bien là et vivant, semblant endormi. Passant de main en main, il a fait la fierté de son maître. Source
  11. Des serpents sur les Plaines (Québec) Il y avait une faune plutôt inusitée dimanche après-midi sur les plaines d'Abraham. Boa, python, tortue et autres reptiles profitaient du soleil pour se laisser approcher et toucher par les curieux, dans le cadre de la Grande fête de la nature. Eliot Brown a saisi l'occasion pour se faire un nouvel ami, le boa constrictor Samaël. Anick Caisse, de l'Association herpétologique de Québec, soulignait avoir baptisé son boa du même nom que le serpent qui aurait incité Ève à commettre le péché dans le jardin d'Éden. «C'est un petit clin d'oeil, parce que le serpent de la Bible a beaucoup contribué à la mauvaise réputation des reptiles. Mon Samaël, lui, nous aide à démystifier ces animaux auprès du public lors d'événement de ce genre!» Source
  12. Papillons et crapauds perturbent les travaux de la RN 124 dans le Gers Alors que le sénateur de Montesquiou déplore un « retard des travaux » à cause du papillon bombyx à cul noir, les responsables du chantier s'intéressent à un crapaud. [b]Les travaux de la mise à 2x2 voies doivent respecter la faune, en l'occurrence les crapauds lors de la création des ponts au-dessus des ruisseaux. photo archives philippe bataille[/b] [b] [/b] [b] Après le bombyx à cul noir, voilà que le crapaud calamite impressionne les engins de travaux de la RN 124. Comme la loi le prévoit, le chantier de la Nationale 124 qui bat son plein entre Auch et Aubiet doit se dérouler sans pour autant mettre en cause la survie d'espèces animales. Le 4 mai dernier, le sénateur Aymeri de Montesquiou intervenait au Sénat pour déplorer « le retard des travaux ». « Régulièrement les financements font défaut, clamait le sénateur. Cette fois, le prétexte d'un retard sur les 8 kilomètres séparant Auch d'Aubiet serait la survie du bombyx à cul noir ! » La secrétaire d'État chargée de l'écologie, Chantal Jouanno, lui répondait : « L'achèvement en 2012 est conforme à la norme vu les contraintes environnementales et la nécessité de ne pas interrompre la circulation. » OAS_AD('Position1'); [b]Pas de retard et des crapauds En fait, ce ne sont pas des papillons bombyx auxquels le chantier doit prendre garde, mais des crapauds calamites. « Peu importe, renchérit le sénateur, je ne comprends pas pourquoi ces études ne sont pas faites avant. La meilleure saison pour les travaux c'est encore l'été. Or, ils vont être retardés jusqu'en octobre. » Ce n'est pas la version de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) de Midi-Pyrénées. Jean-Claude Espérou, responsable d'opérations, affirme que le chantier « n'a pas de retard ». Selon lui, « toutes les mesures sont prises pour respecter l'environnement et le milieu aquatique mais il n'y a pas de problème particulier. » Un écologue suit le chantier afin de s'assurer la conservation de la faune. « Nous avons trouvé, effectivement, quelques crapauds calamites, précise Jean-Claude Espérou, mais pas de quoi retarder les travaux. Les entreprises qui interviennent sur le chantier doivent prendre leurs précautions pour ne pas blesser la nature. » Le crapaud calamite est un amphibien européen. Il se distingue du crapaud commun par une ligne jaune en bas du milieu du dos. En service en 2012 Bref, la mise à 2 x 2 voies de la RN 124 entre Auch et Aubiet poursuit sa transformation sur les 8,5 km de long. Sur la première moitié, une nouvelle route est carrément créée. Sur la seconde partie, entre Aubiet et le lieu-dit Les Esmandes, on élargit simplement la voie déjà existante, pour pouvoir faire passer l'A380. « Tous les ponts sont déjà construits » poursuit-il. Actuellement, les travaux qui se déroulent sont financés par les 4 millions d'euros du plan de relance. Ce n'est pas une nouvelle enveloppe, mais une avance sur le financement total. « Cet argent permet d'accélérer l'avancement du chantier, poursuit le responsable de la DREAL. Sur la zone d'Auch, il faudra faire les terrassements, les dessertes des propriétés et les ouvrages hydrauliques, ces ponts qui passent au-dessus des ruisseaux. C'est là, particulièrement, que la préservation de la faune aquatique, comme avec le crapaud, est délicate. » Avant la fin du mois, un appel d'offres va être lancé pour des travaux de terrassement, d'assainissement et la création des chaussées sur les 8,5 km entre Auch et Aubiet. Les entreprises retenues devraient être connues en septembre et les travaux commenceront à l'automne 2010. » Il restera le mur antibruit et tout le chantier de la signalisation. « La section sera mise en service en 2012, comme prévu. Nous espérons avant l'été », prophétise Jean-Claude Espérou. Source[/b][/b]
  13. Les lézards victimes du réchauffement climatique Ce n’est pas parce qu’une espèce aime la chaleur du soleil qu’elle se réjouit du réchauffement climatique. Des scientifiques viennent de publier une étude alarmante sur les menaces qui planent sur les populations de lézards. Coup dur pour les lézards en cette année de la biodiversité. Publiée dans la revue Science de cette semaine, l’étude sur l’érosion de la biodiversité des lézards nous rappelle que même les espèces recherchant des environnements chauds ne sont pas épargnées par le réchauffement climatique. La célébration du lézard Les travaux dirigés par Barry Sinervo, du Département d’écologie et de biologie évolutive de l’université de Californie, ont consisté en l’étude de la biodiversité des léards mexicains à travers 48 espèces réparties sur 200 sites. Au programme, l’inventaire des espèces mais aussi leurs caractéristiques physiologiques, etc. Les données recueillies ont ensuite été comparées aux résultats d’une précédente étude datant de 1975. Le verdict est sans appel : 12 % des espèces ont disparu depuis. Comment expliquer ce déclin ? Pour les scientifiques, quand le mercure grimpe, les lézards restent moins longtemps au soleil pour se réchauffer et se retirent dans les trous ombragés, ce qui diminue le temps consacré à la chasse. Par effet boule de neige sur le long terme, les animaux ont disparu. La chaîne alimentaire perturbée ? Pour le moment les chercheurs ne savent pas si cela affectera d’autres espèces : les oiseaux se nourrissent en effet des lézards, et les insectes sont leur plat préféré. Il n’est pas impossible qu’on assiste au déclin des premiers et à la prolifération des seconds. Cette étude souligne que les extinctions d’espèces liées au climat ne sont pas de la science-fiction mais ont bel et bien déjà débuté. En extrapolant leurs résultats, Barry Sinervo estime que depuis 1975 près de 4 % des espèces mondiales de lézard se sont éteintes, une proportion qui atteindra 20 % en 2080. Source
  14. De nouvelles espèces découvertes en Indonésie Alors que la disparition rapide de la biodiversité alarme de plus en plus les scientifiques, une équipe de chercheurs a publié les résultats d’une expédition réalisée en Indonésie au cours de laquelle ils ont découvert de nouvelles espèces de la faune et de la flore. Des scientifiques explorant une forêt isolée en Indonésie ont déclaré qu’ils avaient découvert plusieurs nouvelles espèces florales et animales, dont une espèce de grenouille ayant un nez similaire à celui de Pinocchio, la plus petite espèce connue de wallaby et un gecko aux yeux jaunes. Un groupe international de scientifiques a ainsi découvert ces espèces dans la région isolée des Montagnes Foja sur l’île de Nouvelle Guinée à la fin de l’année 2008, et a publié les détails de ses découvertes lundi, en perspective de la Journée Internationale pour la Diversité Biologique qui aura lieu le 22 mai. Une grande partie des espèces découvertes pendant leur étude étaient considérées comme étant inconnues de la science jusqu’à ce jour, d’après les déclarations des groupes Conservation International et National Geographic Society. Les scientifiques s’inquiètent de plus en plus du taux sans précédent de disparition des espèces de la biodiversité sur la planète Parmi les espèces découvertes, on trouve plusieurs mammifères, un reptile, un amphibien et une douzaine d’insectes, d'après un communiqué du groupe Conservation International. Cette publication intervient alors même que les scientifiques s’inquiètent de l’accélération significative de la disparition des espèces liée au réchauffement de la planète et à la destruction des forêts et autres habitats naturels pour nourrir une population humaine en pleine croissance. « Alors que les animaux et les plantes sont en train d’être balayés de la surface du globe à un rythme jamais enregistré depuis des millions d’années, la découverte de ces formes absolument incroyables de vie est une bonne nouvelle essentielle » a déclaré Bruce Beehler, de Conservation International, qui a participé à l’expédition. « Des endroits comme celui-ci représentent un avenir plus sain pour nous tous, et montre qu’il n’est pas trop tard pour faire cesser la crise actuelle d’extinction des espèces ». Les Montagnes Foja sont situées dans la province Indonésienne de Papouasie sur l’île de Nouvelle-Guinée et sont recouvertes sur une grande proportion d’une forêt tropicale protégée. Le groupe Conservation International a indiqué dans un communiqué que la protubérance sur le nez de la nouvelle espèce de grenouille ressemblant à Pinocchio, pointait vers le haut lorsque le mâle appelait et redescendait vers le bas lorsqu’il était moins actif. L’équipe a également trouvé un rat laineux et apprivoisé, un gecko aux yeux jaunes, un nouveau pigeon impérial, et un petit wallaby des forêts, considéré comme le plus petit membre de la famille des kangourous jamais recensé dans le monde. Une nouvelle espèce de chauve-souris, qui se nourrit du nectar de la forêt tropicale, un papillon blanc et noir parent du monarque commun, et une petite souris forestière ont également été découverts. Les membres de l’expédition ont pu prendre des photos de ces nouveaux spécimens. Les scientifiques s’inquiètent de plus en plus du taux sans précédent de disparition des espèces de la biodiversité sur la planète, et pointent du doigt les bénéfices considérables que tirent les individus des forêts, des cours d’eau, des zones humides et des océans du monde. Des rapports récents montrent que les gouvernements du monde n’ont pas réussi à tenir leurs promesses faites en 2002 consistant à réduire le taux de disparition de la biodiversité d’ici 2010. Les négociateurs du monde entier se réuniront au Japon en octobre prochain pour discuter de nouveaux objectifs visant à ralentir la disparition de la biodiversité pur les 40 prochaines années. Source
  15. [b]Nicolas Cage: il ne mange que des animaux qui font "bien" l'amour ! [/b] Les stars ont parfois de curieuses lubies. Prenez Nicolas Cage, par exemple. La star de Kick-Ass adore les animaux. Et pour se nourrir, ils en mangent certains, mais il a une étrange façon de les choisir... "J'éprouve de la fascination pour les poissons, les oiseaux, les baleines, les insectes, les reptiles, vient-il d'expliquer au quotidien The Sun. Je choisis les animaux que je mange en fonction de leur façon de faire l'amour. Je trouve que les poissons sont très dignes en matière de sexe. Les oiseaux aussi. Mais les cochons, pas vraiment. Alors, je ne mange pas de porc. Je me nourris de poisson et de volaille." Bizarre... Plus bizarre encore, Nicolas Cage s'est offert un serpent à deux têtes lorsqu'il tournait Bad Lieutenant à la Nouvelle-Orléans. "J'ai vu le serpent et je me suis dit: 'Ce sera peut-être lui, mon garde du corps à la Nouvelle-Orléans'." Manque de pot, il a dû se séparer du reptile, très venimeux, après une plainte, déposée par ses voisins. Source
  16. Le crocodile de l'Orénoque, espèce en danger sauvée par le marketing ? Michel Lacoste tient fièrement dans sa main vingt centimètres de vie témoignant de l'histoire de la Terre il y a des millions d'années: ce bébé crocodile de l'Orénoque (Colombie), en danger d'extinction, devra peut-être sa survie en liberté à une belle opération de marketing. Début mai, l'entrepreneur textile et fils du fondateur de la marque au croco, est venu à la rencontre de ce reptile, élevé en captivité en Colombie, l'un des dix pays au monde comptant la plus grande biodiversité, dont la journée mondiale se célèbre samedi. Le crocodile de l'Orénoque - bassin du fleuve du même nom traversant le Venezuela et la Colombie - est une espèce symbolique de ce pays, peuplant encore les chansons traditionnelle des "llanos" (plaines, ndlr) à l'est de la cordillère des Andes. L'impressionnante taille de ce carnivore aux 68 dents, à la peu grise ou jaunâtre - il peut mesurer jusqu'à sept mètres - ses rugissements et son caractère agressif effrayent les villageois, mais sa survie est indispensable. "Il est au sommet de la chaîne" de l'écosystème du fleuve de l'Orénoque et de ses affluents explique Willington Martinez, spécialiste du reptile: "c'est le plus grand prédateur" et il régule ainsi l'abondance de beaucoup d'espèces, notamment d'amphibiens et de plus petits caïmans. "Lorsqu'il est présent les rivières ont plus de poissons". Au début des années 1960 ils étaient encore nombreux et appréciés par les maroquiniers pour leur peau douce. "On vendait en Colombie un millier de peaux par jour", témoigne ce scientifique de la Station de biologie tropicale Roberto Franco de Villavicencio, s'occupant de la préservation de cette espèce. Mais rares sont désormais les spécimens en liberté, après des années de chasse intensive, interdite en 1968, et de déforestation. Selon une étude remontant à l'an 2000, seule une centaine de ces crocodiles ont pu être observés, explique Antonio Castro, coordinateur en Colombie de Chelonia, ONG espagnole qui tente de recenser cette population, classée dans la liste rouge des espèces gravement en danger d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Depuis le début des années 1990 dix couples ont donné naissance, en captivité, à environ 500 spécimen que la station Roberto Franco tentera de réintroduire dans leur habitat naturel. Une occasion parfaite saisie par "Save your logo", fonds de dotation pour la biodiversité créé en France proposant aux grandes marques de s'engager pour l'animal de leur logo. Lacoste a été le premier à se laisser séduire par Save your Logo, finançant Chelonia à hauteur de 150.000 euros sur trois ans notamment pour recenser les crocodiles de l'Orénoque. "Le crocodile (...) a été le surnom de mon père quand il jouait au tennis, et si nous pouvons rendre un petit peu au crocodile tout ce qu'il nous a apporté cela serait dommage de ne pas saisir l'occasion", a déclaré Michel Lacoste à l'AFP. Lacoste promet qu'il ne s'agit pas d'user ainsi "d'un support de communication" pour sa marque, mais de faire preuve de "responsabilité citoyenne". "Nous n'allons pas mettre des crocodiles empaillés dans chaque vitrine", ironise-t-il. Une fois l'étude terminée les scientifiques devront encore convaincre les habitants de l'Orénoque d'accepter le retour de ces reptiles. "Les gens les voient toujours comme une menace. Ils racontent que les crocodiles poursuivent leurs embarcations", explique Willington Martinez. Il faudra les "éduquer", leur expliquer qu'il ne s'agit que de femelles qui protègent leurs territoires. Chelonia espère aussi que sa réintroduction créera des emplois de pêcheurs en enrichissant la faune marine de la région et attirera les fans de l'écotourisme. Source
  17. Lézard ocellé, un joyau menacé L'association Cistude nature a commencé une étude sur le lézard ocellé dans notre région, avec des jeunes de Surf insertion. Après cinq ans de recherches sur la tortue cistude et la grenouille taureau en Aquitaine, l'association "Cistude nature" a commencé une étude sur le lézard ocellé, une espèce méditerranéenne beaucoup plus rare. On la trouve en France, en Espagne et en Italie. Quatre stations seulement sont connues sur le littoral girondin. L'objectif de l'étude est d'inventorier sa population, du Verdon jusqu'à l'Adour, de mieux connaître le fonctionnement de l'espèce pour la protéger. Comment et où se déplace le lézard ocellé ? Où passe-t-il l'hiver ? Le comportement du mâle est-il différent de celui de la femelle ? « Pour bien le protéger, il faut savoir comment il vit », commente Matthieu Berroneau, responsable de l'étude. Sur le littoral, dans les Landes et en Gironde, le lézard ocellé se rencontre essentiellement en milieu arrière-dunaire. Plusieurs sites, représentatifs de son milieu de vie, sont suivis pendant plusieurs années, dont un sur le Nord-Bassin. La recherche commence. Équipé d'un émetteur, chaque lézard a sa fréquence Comment procèdent les naturalistes ? Ils capturent des individus et les équipent d'émetteurs. L'objectif est d'arriver à en marquer une quinzaine d'ici le début de la période de reproduction. Chaque lézard capturé a une fréquence qui permet de le retrouver et de noter ses coordonnées GPS ; les données sont renvoyées sur ordinateur pour établir des cartographies très précises. Ces localisations se font quotidiennement quand il fait beau, entre la sortie d'hibernation, généralement en février, jusqu'à fin octobre, époque à laquelle ils seront débarrassés de leur émetteur. Des études sont également prévues la nuit. Fin mars, neuf avaient déjà été capturés, mais parmi eux une seule femelle, celles-ci étant plus craintives. Surf insertion, avec des jeunes du centre social de Bordeaux Nord, participe à l'opération. Guidé par Thomas Roussel, de Cistude nature, chacun à son tour a essayé de repérer un des lézards, grâce à l'appareillage. L'équipe venait sur le site pour la seconde fois. En février, elle a aidé à installer des abris artificiels, simples et peu onéreux, sur certains secteurs. La présence du lézard étant directement liée aux abris qu'il peut trouver pour se réfugier, l'objectif est de pallier au manque d'abris. Ceux-ci sont suivis tous les trois mois, pour tester leur efficacité en termes d'attraction et d'accueil. À suivre... Cistude nature oeuvre depuis 1998 Spécialisée en reptiles et zones humides. Missions : protection de l'environnement, programmes de conservation de différentes espèces, plans de gestion et éducation à l'environnement. En cours : réalisation d'un atlas des amphibiens et reptiles d'Aquitaine. Partenaires : Europe, État, Conseils régional et départementaux. Le Guide des amphibiens et reptiles d'Aquitaine et celui des cistudes est disponible sur demande sur http://www.cistude.org Source
  18. [b]Miley Cyrus a failli se faire piquer par un scorpion ![/b] Elle a eu très peur ! Il y a quelques jours, Miley Cyrus donnait une interview à la radio américaine depuis sa chambre d'hôtel, à Nashville, quand elle s'est mise à hurler dans le combiné. Les auditeurs et les deux animateurs se sont demandés ce qui arrivait à la chanteuse, qui s'est empressée d'expliquer les raisons de ses cris. "Il y a un scorpion dans ma chambre, révèle-t-elle un peu secouée à l'antenne. Je ne savais même pas qu'il y avait des scorpions à Nashville !" L'actrice d'Hannah Montana a pourtant grandi dans la capitale du Tennessee, mais elle n'avait jamais croisé cet arachnide terrifiant auparavant. Heureusement, Miley Cyrus n'était pas seule dans sa chambre et son assistant s'est occupé de neutraliser le dangereux animal pour que la star puisse terminer tranquillement son interview. Car si la jeune femme adore les animaux, et particulièrement les chiens, elle a la phobie des scorpions ! Attention toutefois, il paraît que les scorpions se déplacent toujours en couple. En resterait-il un sournoisement caché dans la chambre de Miley? Source
  19. Année de la biodiversité : comment sauver notre (pauvre) vie sauvage ? L'ONU a lancé samedi l'année 2010 de la biodiversité, cette somme du vivant animal et végétal qui nous entoure. Espèces raréfiées, en particulier dans notre région à la nature étouffée par le développement urbain, l'agriculture intensive et l'industrie plus lourde qu'ailleurs. Inverser la tendance ? C'est possible. Au travail ! La publication samedi dans notre rubrique « On vous en dit plus » des résultats d'un sondage TNS - SOFRES sur la biodiversité en France laisse pantois. Son principal enseignement est le suivant : notre région est celle qui - de loin - cumule le plus de handicaps environnementaux : écosystèmes dégradés, peau de chagrin forestière, territoires morcelés, zones humides aux abonnés absents, pollutions historiques, et friches industrielles innombrables. Ce sont pourtant les habitants de cette région à la nature globalement « flinguée » qui avouent le plus ne pas avoir entendu parler, ou alors si peu, de la biodiversité (66 %, contre 80 % en moyenne nationale). Paradoxe ! OAS_AD('Position1'); Produits naturels L'acceptation sociale de la dégradation de l'environnement et la priorité accordée à l'exploitation des ressources pour le travail n'expliquent pas tout. « Comment rendre visible une nature invisible ?, s'interroge Bruno Villalba, enseignant à l'IEP de Lille, expert en questions environnementales. Il n'y a pas de lien entre la biodiversité en elle-même et le cadre de vie quotidien de la plupart des Nordistes. Où est la relation directe avec la nature, souvent considérée comme un espace de jeu, de chasse ou de pêche ? Moins d'un pour cent des Nordistes sont membres d'une association de protection de la nature, et nos élus ne font pas de cette protection une priorité. » Peu de sentinelles ou de médiateurs, guère plus de forces scientifiques, associations sans moyens... Alors quoi ? Le conseil régional met en place la trame verte et bleue la plus ambitieuse de France, encore faut-il que ces corridors écologiques permettant la circulation des espèces soient intouchables dans les documents d'urbanisme votés par des élus locaux qui affirment avoir tant de chats sociaux à fouetter. La région a perdu l'essentiel de la richesse d'un sol parmi les plus riches du monde. Quel gâchis (1) ! Un sol pauvre nourrit mal les plantes, donc les animaux - des insectes aux mammifères -, même si des plans de réintroduction font espérer le retour des loutres, castors, chats sauvages, renards ou écureuils roux. Chacun peut encourager la vie d'un hérisson le long d'un jardin ou nourrir sa terre sans pesticides pour ne plus désespérer le lombric qui fait respirer le sol. Les nichoirs à oiseaux ou à insectes, la préservation du bois mort, une petite mare, les engrais à compost ou les fleurs mellifères sont à la portée de tous. Nous avons déjà quasiment perdu la rainette verte, la salamandre, l'épinoche, la couleuvre, le blaireau ou la bécassine. Nous perdons trop vite les moineaux, la chauve-souris, les papillons, nos batraciens. Plus de 75 % de notre biodiversité envolée en moins de deux cents ans ! Record national presque absolu, s'il n'y avait nos voisins picards pour faire encore pire... • Source
  20. Lézards : la sélection naturelle en action Une expérience réalisée en grandeur nature sur des lézards, aux Bahamas, confirme que la compétition entre individus est un puissant facteur de sélection naturelle dans les populations animales. Jean-Jacques Perrier De multiples observations des naturalistes montrent que la forme des individus d'une même espèce varie selon le type d'habitat. Il existe en effet des forces naturelles qui tendent à sélectionner les « écomorphes » les mieux à même de vivre dans un habitat donné. Mais peut-on aller au-delà de l'observation et reproduire expérimentalement ce processus sélectif ? Ryan Calsbeek et Robert Cox, du Dartmouth College, à Hanover dans le New Hampshire, répondent par l'affirmative grâce à leurs résultats obtenus sur des populations de lézards des Caraïbes et d'Amérique, les anoles, ici l'anole brun (Anolis sagrei). En théorie, les populations d'anoles vivant sur le continent américain seraient soumises avant tout à une pression de prédation et peu à la concurrence entre individus. En effet, les lézards y sont relativement peu nombreux par unité de surface, car la nourriture est abondante et dispersée, tandis que les populations de prédateurs (serpents et oiseaux) y auraient la vie facile. Inversement, sur les îles, où l'espace est plus restreint et la nourriture limitée, les prédateurs seraient moins nombreux, mais c'est la compétition entre les anoles, plus nombreux par unité de surface, qui exercerait une pression de sélection. Est-ce bien le cas en réalité ? Pour le savoir, les deux chercheurs ont transformé des îlots des Bahamas, de 800 à 2 300 mètres carrés et présentant la même végétation, en sites expérimentaux. Au mois de mai, ils ont capturé les anoles d'une grande île, Great Exuma, les ont marqués individuellement puis en ont relâchés 1 329 sur les îlots expérimentaux. Chaque îlot a accueilli entre 40 et 80 mâles et 150 femelles, les populations ainsi établies variant entre 9 et 30 lézards pour 100 mètres carrés. Durant l'été, trois « traitements » de prédation ont été appliqués à six îlots aux densités différentes : deux îlots n'avaient aucun prédateur, grâce à un filet empêchant les oiseaux de se poser ; deux autres étaient accessibles aux oiseaux, et deux îlots comptaient à la fois des oiseaux et une espèce de serpent prédateur, la couleuvre Alsophis vudii, normalement absente de ces îlots mais ici introduite par les expérimentateurs. Un autre îlot, n'ayant reçu aucun lézard supplémentaire ni aucun traitement, servait de référence. Les chercheurs ont capturé et compté les anoles survivants en septembre, après la saison de reproduction, et ont mesuré la taille du corps et des pattes des mâles, et leur résistance à l'effort (sur un tapis roulant), comme ils l'avaient fait en mai. La survie des lézards mâles était moindre dans les îlots exposés à la double prédation, mais ne différait pas entre les autres îlots. Seul autre changement notable : les lézards s'étaient établis plus haut dans les arbustes. En revanche, quel que soit le régime de prédation subi, la résistance et la taille des lézards sont restées inchangées. La compétition intraspécifique liée à la densité de population a quant à elle entraîné un changement morphologique des lézards. La taille du corps et des pattes ainsi que la résistance à l'effort avaient notablement augmenté chez les lézards survivants des îles surpeuplées par rapport aux lézards qui y avaient été introduits, et en comparaison des anoles des îlots à faible densité. Cela suggère que la concurrence est un facteur sélectif qui sélectionne les morphologies les mieux à même d'y faire face. Un corps et des pattes de plus grande taille représentent en effet des avantages compétitifs chez les reptiles, qui sont de la sorte plus agiles pour se déplacer sur les arbustes, et plus résistants, ce qui leur permet plus facilement de capturer des proies et de défendre leur territoire. Ainsi, l'évolution des populations d'anoles sur les îles est sous l'influence prédominante de la concurrence entre les individus, comme le prévoyait la théorie. Source
  21. [tr][td]Préserver les tortues marines [/td][/tr][tr][td bgcolor="#f2f2f2"] L'association Kap Natirel et le Réseau Tortues Marines ont procédé ce matin à la remise à l'eau d'une jeune tortue verte. Agée de 4 à 5 ans, cette dernière avait été retrouvée blessée dans un filet il y a près de quatre mois au large du Gosier avant d'être prise en charge et soignée à l'Aquarium de la Guadeloupe. L'opération qui s'est déroulée sur la plage de Saint-Félix devant les yeux des élèves de l'école primaire de Mare-Gaillard (classes de CE1, CE2 et CM1) intervient dans un souci de préservation d'une espèce en voie de disparition. Sept espèces de tortues marines sont recensées dans le monde, six dans les Caraïbes et cinq en Guadeloupe : parmi ces cinq dernières espèces, seules trois d'entre elles viennent pondre dans l'archipel Guadeloupéen. En ce sens, Kap Natirel effectue des suivis scientifiques des tortues en ponte et des tortues en alimentation par le biais d'une bague métallique placée sous la nageoire qui permet de fournir des informations sur la migration, la fréquence des pontes et le dénombrement des tortues marines. Parallèlement à cette journée pédagogique, l'Association procède également à des actions de sensibilisation afin de lutter contre les menaces qui pèsent contre cette espèce (braconnage, chiens errants, capture accidentelle...). Trop petite pour être baguée et trop jeune pour que les spécialistes effectuent un suivi des pontes (ndlr : les tortues marines sont considérées comme adultes dès l'âge de 20 ans), le spécimen de 5 kilos et de 35.5 centimètres de longueur de carapace a donc retrouvé son univers aquatique après quatre mois passés aux soins. Et pour immortaliser ce temps de communion avec la nature, les élèves eux-mêmes ont l'occasion de trouver un nom à celle qui a repris ses quartiers dans les eaux de l'archipel. [b] Source [/b][/td][/tr]
  22. Tortues de Floride et poissons rouges indésirables dans les étangs genevois INVASIVES | Les espèces indigènes sont souvent menacées par les introductions sauvages. LAURENCE NAEF | 26.05.2010 | 00:00 On les appelle «invasives» ou «néophytes». Ce sont ces espèces animales ou végétales qui, introduites volontairement ou involontairement sur notre territoire, gagnent la plupart du temps la lutte concurrentielle avec les espèces indigènes. Le buddleia ou arbre à papillons, la renouée du Japon, le solidage ou l’ambroisie sont des plantes qui posent des problèmes insurmontables dans les milieux naturels, comme ce fut le cas dans la zone alluviale de l’Allondon, où elles sont capables de modifier considérablement le milieu. Les espèces animales ne sont pas en reste. Dernièrement, la Direction générale de la nature et du paysage a procédé à la première réintroduction de la cistude, seule espèce de tortue aquatique de Suisse, dans un étang renaturé des bois de Jussy. Or, il s’agit d’un plan d’eau dans lequel vit un grand nombre de poissons rouges! Ceux-ci ne sont pas venus là par eux-mêmes puisqu’il ne s’agit pas d’une espèce sauvage. Ils ont été jetés par des personnes qui n’en voulaient plus chez eux, qu’ils en aient eu marre de les voir tourner en rond dans un bocal ou que les enfants leur aient soudain préféré un hamster. Le problème est qu’il eût mieux valu les rendre au magasin. Et en aucun cas les relâcher dans la nature. C’est du reste interdit. Compétition alimentaire Les étangs genevois sont pleins de ces carassins ainsi introduits artificiellement et qui prolifèrent très vite. «Au début, les hérons les voient bien et les attrapent, explique l’inspecteur cantonal de la faune Gottlieb Dändliker. Mais dès la seconde génération, ils perdent leur robe rouge et deviennent gris, ce qui les protège mieux des prédateurs.» Ils ont alors tout loisir d’entrer en compétition alimentaire avec les amphibiens. Les plus gros se délectent même de leurs larves et de leurs œufs. Dans l’étang où ont été réintroduites les cistudes, des nasses tentent d’attraper ces poissons rouges. «Mais c’est impossible de les éliminer. Tout au mieux peut-on stabiliser ou légèrement diminuer la densité.» Un autre moyen de lutte consiste à assécher momentanément l’étang. «Cela ne pose pas de problème aux batraciens, détaille Gottlieb Dändliker, tandis que l’opération est fatale aux poissons.» La meilleure solution pour éradiquer les poissons rouges des étangs naturels genevois, c’est de renoncer à les y mettre. Certes, ils y sont heureux, mais la faune indigène a tout à perdre. En revanche, ils peuvent avoir leur place dans les bassins artificiels des parcs d’où ils ne peuvent pas s’échapper. Elles finissent à Chavornay Autre espèce invasive, qui est pourtant interdite à l’importation: la tortue de Floride ou tortue à tempes rouges. Produites en masse aux Etats-Unis, elles sont généralement vendues encore jeunes. Mais, même si elles grandissent lentement pour atteindre jusqu’à 2 kg, elles finissent par insupporter leurs propriétaires. Le nettoyage des aquariums devient vite une corvée. S’en débarrasser dans la nature pose à nouveau un problème. Ce sont des prédatrices d’autres espèces, en particulier la cistude d’Europe, pratiquement disparue de Suisse. Elles se nourrissent également de larves de libellules, de têtards. Elles peuvent transmettre des maladies et risquent d’engendrer des hybridations. Certes tolérées dans des étangs comme au parc des Eaux-Vives, elles sont systématiquement combattues dans la réserve du Moulin-de-Vert où l’on trouve des cistudes. Mais il est impossible de procéder de la sorte partout et le risque de domination n’est pas bénin. Le Centre de protection et de récupération des tortues de Chavornay (www.tortue.ch) est l’endroit où il faut rendre sa tortue de Floride, si le magasin ne la reprend pas. Sur 5000 tortues qui sont recueillies au centre, 80% sont des tortues aux tempes rouges! Source
  23. Si vous allez voir l'article, vous allez voir une photo du serpent en question. Vous pourrez donc voir qu'il y a une erreur dans l'article puisqu'il s'agit d'un serpent des blés et non un serpent des sables.
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