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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Les trafics de coraux et de tortues perdurent Après les armes et les drogues, les espèces protégées ou menacées d’extinction représentent le troisième trafic illégal le plus juteux. A La Réunion, les affaires portent le plus souvent sur les coraux et les tortues radiata. C’est souvent plus fort que lui. Le touriste ne peut s’empêcher de rapporter dans ses valises un souvenir de vacances piqué à Dame nature. Un petit trophée qui atterrira dans le salon. Conques des Comores, tortues de Madagascar et ou coraux des lagons… 1 260 coquillages et coraux ont été saisis par les douanes françaises en 2009. Tout a un prix. Les trafics transfrontaliers d’espèces menacées ou protégées sont une préoccupation majeure pour les douaniers de La Réunion. Aux frontières de notre île, les coups de filet sont réguliers. Selon Vincent Hec, directeur adjoint des Douanes à La Réunion, le trafic serait en baisse d’un point de vue statistique. Preuve selon lui que “les campagnes d’infirmation et de sensibilisation commenceraient à porter leurs fruits”. Alors qu’en 2008, 31 affaires (soit 242 spécimens saisis) avaient été mises au jour, essentiellement dans les deux aéroports de l’île et “surtout côté passagers”, en 2009 le nombre d’affaires est tombé à 13 (soit 80 spécimens). Un chiffre à relativiser puisque depuis le début de l’année 2010, dix infractions (soit 32 spécimens) ont été constatées. Dans le détail, en 2008, le palmarès des espèces protégées et prisées avait placé les coraux de La Réunion et de Madagascar en tête : 12 affaires sur 31 les concernaient, soit l’équivalent de 131 unités saisies. Ensuite, les douaniers avaient déniché deux tentatives de trafic de tortues. En 2009, on a retrouvé les mêmes. Même si le nombre d’affaires de prises de coraux est tombé à huit, le nombre d’unités a augmenté, avec 237 unités saisies. Deux autres affaires de trafic de tortues avaient été révélées. Depuis le début de l’année la bébête à carapace attise toujours les convoitises. Il y a trois semaines, un individu a tenté d’exporter 13 spécimens du genre “radiata”, des tortues terrestres appréciant la forêt semi-sèche de Tuléar, au Sud-Ouest de Madagascar. En ce qui concerne les coraux, déjà 35 pièces ont été saisies. Une tortue radiata adulte vaut 5 000 euros Et pour le reste ? “En ce qui concerne les coquillages, aucune grosse affaire n’est sortie depuis deux ans”, indique Vincent Hec. Et les douanes surveillent attentivement les colis postaux transitant par le centre de tri du Chaudron. En revanche, les douaniers tombent parfois sur des perles. Cette année, 678 grammes de caviar de Russie non assortis de la convection Cites* ne finiront pas dans les assiettes des importateurs. Les deux années précédentes, des ceintures en peau de crocodile et de l’huile de caïman en provenance de Madagascar avaient alimenté la rubrique saisie insolite. Selon le WWF, le Fonds mondial pour la nature, le trafic d’espèces protégées et menacées d’extinction représenterait la troisième source illicite de revenus, après le trafic d’armes évalué à près de 900 milliards d’euros par an et le trafic de drogue (près de 300 milliards d’euros). Si la valeur marchande de coraux reste difficile à évaluer, une tortue radiata jeune se négocie autour de 800 euros en métropole. Une fois adulte, un spécimen de l’ordre des Chéloniens peut s’arracher pour 5 000 euros. Mieux, un couple de tortues Yniphora de Madagascar pèse 90 000 euros. Sur internet, on trouve aussi des endormis cédés pour 1000 euros. Les cas de conscience écologique n’arrêtent pas les trafiquants. Ni l’arsenal répressif. Le plus souvent les douanes optent pour une transaction. Elles peuvent appliquer des amendes correspondant au double de la valeur de la marchandise Yoann Guilloux * Cites : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) réglementant le commerce de 5 000 espèces animales et de 28 000 espèces végétales. Selon le cas, celles-ci sont inscrites à l’annexe I (commerce totalement interdit, notamment pour les grands singes, les éléphants, la plupart des félins et des cétacés), à l’annexe II (commerce strictement réglementé et soumis à autorisation) ou à l’annexe III (mesures de sauvegarde particulières dans un ou plusieurs pays). Source
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Promenade dans le marais, à la rencontre des grenouilles
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Promenade dans le marais, à la rencontre des grenouilles Dans le cadre de seizième édition de l'opération Fréquence grenouille, le conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais, ... en partenariat avec Beaurainville, a organisé, samedi, une sortie nocturne dans les marais de Beaurain-Château. Après la diffusion d'un diaporama, à la salle des étangs du Muscardin, les curieux, munis de lampes torches, sont allés à la rencontre les grenouilles, crapauds et autres tritons. Ils ont également rencontré des insectes comme les araignées d'eau et les libellules afin de mieux les connaître.OAS_AD('Position1'); Ils ont aussi découvert différents écosystèmes fragiles. L'une des espèces présente dans cette zone humide de 51 hectares est la rainette verte aussi appelée arboricole. Elle est d'ailleurs classée commue peu commune et vulnérable dans la région et bénéficie donc d'un statut d'espèce patrimoniale. Cette animation a permis de sensibiliser la population sur la nécessité de préserver les zones humides et leurs habitats. Ce sont des lieux de vie souvent délaissés qui présentent une biodiversité exceptionnelle. Se faisant de plus en plus rares, avec la disparition des zones humides, de nombreuses plantes et animaux sauvages dont les emblématiques amphibiens, sont souvent rayés de la carte. Le marais de Beaurain-Château, zone humide alluviale du bassin versant de la Canche, a un rôle majeur pour la ressource en eau. Il absorbe les trop-pleins d'eau et permet à la rivière de garder son niveau. Il a également un rôle d'épurateur des matières minérales. Pour la préservation et la restauration de la faune et de la flore de ce remarquable site des marais de Beaurain Château, une convention de gestion a été signée en 2009 entre la municipalité et le conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais en concertation avec tous les usagers, que ce soit les pêcheurs, les chasseurs et les amoureux de la nature. • Source -
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Louga : Un mystérieux serpent sème la panique chez des ouvriers de Thiokhna [b]Louga, 7 mai (APS) - Un serpent blanc enveloppé dans du tissu rouge et du kaolin avec des écritures arabes a été retrouvé, vendredi matin vers 9 heures, par des menuisiers métalliques qui regagnaient leur atelier sis au quartier Thiokhna, à Louga, a appris le correspondant de l’APS. Les menuisiers métalliques officiant chez Abou Guèye ont eu la surprise de leur vie en découvrant sur leur lieu de travail, sous une plaque en taule, ce serpent mesurant au moins un mètre, partiellement enveloppé dans des morceaux de tissus rouges, du kaolin et du papier contenant des écritures arabes. Les connaisseurs ont déchiffré sur le papier le nom du prophète "Muhamed" mais les autres signes arabes n’ont pu être décortiqués. Chose bizarre, l’animal qui jonchait en face du cimetière "Toll Perron" avait tout autour de lui des noix de cola et personne n’osait s’en approcher. Ne pouvant plus tenir sur ses jambes, le patron de l’atelier regardait et écoutait les commentaires entretenus par ses voisins et les passants sur la découverte du reptile que les mouches survolaient. Le féticheur invité par les ouvriers a, après incantations, saisi la queue de l’animal, l’a enroulé avant de l’enterrer dans un profond trou auparavant creusé sur sa demande. "Si je ne l’avais pas enterré de la sorte, les effets recherchés par les auteurs d’un tel acte seraient réalisés", a assuré le féticheur. PON/BK Source[/b]
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Dépecer les tortues vivantes pour garder la viande fraiche...
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Dépecer les tortues vivantes pour garder la viande fraiche... Dimanche soir, trois hommes ont été surpris en flagrant délit de braconnage de tortues marines sur la plage de M'liha Chanfi. Cette magnifique plage située dans la commune de M'tzamboro est réputée pour être un lieu de ponte privilégié des tortues. Les trois hommes ont été retrouvés en train de dépecer quatre tortues vertes, deux jours après ils sont passés devant le juge. L a pauvreté et la coutume villageoise peuvent-elles justifier des massacres sur des animaux protégés ? C'est l'épineuse question à laquelle a dû répondre la justice. Mardi après-midi, deux individus interpellés pour avoir tué quatre tortues vertes, sont passés en comparution immédiate. Une procédure qui montre bien la gravité des faits aux yeux de la loi. Classée parmi les espèces en voie de disparition de la surface de la Terre, la tortue dont il est question est en effet hautement protégée, aussi bien à Mayotte que dans le monde entier. Le troisième braconnier étant toujours en fuite, aujourd'hui ils ne sont que deux à se tenir face au juge. Deux frères, accompagnés de leurs femmes et de leur vieille mère. Dès l'ouverture de la séance, cette dernière entame une longue litanie de prières afin d'attirer la miséricorde divine sur ses deux fils. Au cours de leurs rondes de ces dernières semaines, les agents de la Brigade nature ont trouvé des cadavres de tortues à plusieurs reprises. Des têtes et des pattes coupées qui jonchaient les plages de Chanfi et de Moutsoumbatsou. "On se doutait qu'il y avait des braconniers sur ces plages du nord, autour d'Acoua et de M'tsangamouji", explique Jean Mehn, le responsable de la Brigade nature de Mayotte. En tout, une quinzaine de carapaces ont été récupérées sur ces différents sites. Grâce à des renforts venus spécialement de la Réunion, une opération de surveillance en pleine nuit a pu être montée. Debout face à la juge, M. Mehn raconte le déroulement des évènements. ″Nous avons trouvé une tortue retournée sur la plage de M'liha Chanfi. Elle était encore vivante et avait les pattes coupées. Nous nous sommes cachés jusqu'à l'arrivée des trois hommes." Ces derniers avaient déjà tué et vidé trois autres tortues selon des méthodes bien connues des braconniers. Après les avoir retournées, ils leur coupent les pattes afin d'éviter de dangereux coups de griffes. Ils se mettent ensuite à dépecer les bêtes vivantes !... Une méthode qui choque par sa barbarie, mais qui selon les spécialistes serait un moyen de conserver la viande fraiche, l'opération pouvant durer plusieurs heures. Sur le dos, les pattes coupées, dépecées vivantes... Cent kilos de viande par tortue, revendue entre cinq et sept euros le kilo. Avec de tels chiffes, difficile pour la juge de croire que le butin n'était destiné qu'à la consommation personnelle des prévenus. Ce soir-là, trois tortues ont été dépecées, soit 300 kilos de viande. La dernière, dont les pattes avaient été coupées, a été euthanasiée. Un seul individu été attrapé ce jour là : Madi, le plus jeune des deux frères. Grâce à ses révélations, les enquêteurs ne vont pas tarder à retrouver Bina, le second. Sentant l'épée de la justice au-dessus de sa tête, l'homme est parti vider son compte bancaire dès le lendemain. Une somme de 1.400 euros qui, selon le prévenu proviennent d'arriérés d'allocations familiales... ″J'ai eu peur que ma famille reste sans argent si je vais en prison″, explique-t-il à la juge, tout à fait conscient de son infraction. Ce chômeur d'une cinquantaine d'années a en effet une nombreuse famille à sa charge : deux femmes et quinze enfants. Sans moyen financier, il va chercher sa pitance directement chez la mère nature. En ce qui concerne la viande de tortue, il dit ne l'avoir vendue qu'une seule fois à l'un de ses frères. Aucun des deux ne nie les autres accusations. Madi, le petit frère, avoue même chasser la tortue depuis qu'il a 17 ans. Mais l'enquête a révélé l'existence d'une mini filière de vente de viande de tortue dans le nord de l'île. Pour M. Mehn, c'est la même bande qui faisait toutes les plages de la zone. Ils allaient ensuite revendre la viande dans le village de Longoni, où ils résident. Depuis plusieurs semaines, plusieurs témoignages circulaient sur la vente de cette viande. Durant l'interrogatoire des prévenus, Me Aly, leur avocat, n'intervient qu'à une seule reprise pour les interroger sur leur village d'origine. ″M'tsahara″, répondent les deux frères. 4 mois de prison ferme et 3.000 euros d'amende Dans son réquisitoire, la condamnation du procureur Dupas est sans appel. ″Ces monsieur s'en prennent au symbole même de Mayotte. La justice doit aussi prendre en compte le préjudice écologique que subit la Collectivité." Il explique à l'assemblée pourquoi la tortue verte est en voie de disparition dans le monde. Sur une centaine d'œufs pondus, une seule tortue arrive à l'âge adulte. Pour l'homme de loi, les agissements des prévenus sont encore plus graves parce qu'ils s'en sont pris à des tortues qui allaient pondre. Il termine son intervention en regrettant que les peines liées à des délits environnementaux ne soient pas assez lourdes. Selon lui, si les mandats de dépôt étaient plus fréquents, elles seraient plus de dissuasives. Il demande six mois de prison et une peine de1.500 euros d'amende pour chacun des accusés. Au cours d'une plaidoirie fortement inspirée, Me Aly choisi de mettre l'accent sur le mode de vie de ces deux hommes. ″J'ai tenu à avoir des précisions sur leur village d'origine, car il est bien connu que les gens de M'tsahara sont des consommateurs de tortue depuis la nuit des temps. Tout le monde dans ce village sait comment on attrape une tortue. Ils savent tous qu'une seule espèce est consommable et que les autres tortues vous donnent la lèpre. Que si on les consomme, on a la peau qui part et on finit par perdre ses doigts." Après avoir longuement disserté sur les coutumes du village en matière de consommation de tortue, il explique que l'arrêté préfectoral sur ces animaux ne date que de 2000. Une législation trop récente pour avoir été intégrée par la population, d'autant plus qu'il n'existe aucun panneau précisant que leur capture est interdite. Selon lui, sans profession, ces hommes n'ont fait que perpétuer la traditionnelle chasse aux tortues pour nourrir leurs familles. Et pour mieux mettre l'accent sur l'indigence des prévenus, il désigne le T-shirt de l'un d'entre eux. Sur celui-ci est inscrit : ″Comores toujours unis″, avec les quatre îles réunies. ″Une véritable provocation pour tout Mahorais digne de ce nom″, précise l'avocat. ″Un Mahorais fier ne porterait jamais ce vêtement, mais lui n'a pas le choix. De même, il va attraper les tortues en cachette pour nourrir sa famille″. Il estime enfin que l'expérience de la garde à vue et de l'interpellation a nettement suffi à leur faire peur. En dépit de la pertinence des arguments de l'avocat, la juge reste inébranlable face à l'ampleur des massacres. "Vous êtes sur une île magnifique. Il y a des îles où on n'a même pas le droit de cueillir des fleurs sans prendre une amende. Vous devez protéger les tortues, pas en faire le commerce. Le tribunal a l'obligation de vous empêcher d'exercer définitivement cette activité. Même si elle est habituelle, il faut la faire cesser", assène-t-elle gravement. Les deux hommes ont été condamnés à quatre mois de prison ferme et à 3.000 euros d'amende chacun, dont la moitié avec sursis. Ils sont partis en prison dès la fin du procès. Source -
Une espèce protégée de grenouille empêche les Australiens de tondre leur pelouse Worrigee, Australie – Des grenouilles s’étant massivement développées sur un terrain communal, la ville ne peut plus tondre les pelouses au risque de perturber l'espèce protégée. La Litoria aurea est l’une des plus grandes grenouilles d’Australie et également une espèce protégée. Bien que vulnérable, il arrive que l’espèce se développe parfois massivement. Ce sont ainsi des centaines de petites grenouilles qui ont vu le jour dans les marais australiens et qui ont envahi un terrain communal en quête de nourriture. Cet espace vert, habituellement utilisé par des vacanciers et pour entraîner les chevaux, s’est rapidement transformé en une nurserie géante pour grenouilles. Les habitants doivent faire preuve de prudence afin de ne pas piétiner l’espèce en danger et la ville a également dû renoncer à faire tondre la pelouse. Les habitants sont également encouragés à ne tondre leur pelouse que dans l’après-midi, lorsqu’elle n’est plus humide, et à vérifier qu’aucune grenouille ne s’y trouve avant de commencer l'activité. Source
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Un serpent dans la caisse Le marché de Madagascar, à Douala, a baigné, hier, dans l'euphorie et l'hilarité. Un serpent a été trouvé dans la caisse à sous d’une commerçante reputée pour ses pratiques "bizarres". Cette commerçante tient une parfumerie. La parfumerie est, selon une idée largement répandue dans le monde du commerce, réputée pour être un domaine où règnent les pratiques de sorcellerie de tous genres. Quand Geneviève F., employée dans cette boutique, arrive le matin, elle ouvre la boutique et trouve un serpent dans la caisse. Ses cris alertent les autres commerçants qui accourent, nombreux. Mais le serpent a disparu. La présumée propriétaire de l'animal est aussitôt mise au courant et arrive à son tour. Elle déclare : « je ne connaîs pas d'où sortait le serpent, ceci serait une simple imagination de mon employée ». Son entourage, un brin jaloux, soutient le contraire et affirme qu'elle est bien la propriétaire de ce reptile. Arnaud Ndi Source
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La tortue caouanne, le lamantin et le pélican brun sont très menacés par la marée noire
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
Les premières îles touchées par le pétrole Alors qu'un bloc d’acier a été descendu vendredi par 1.500 mètres de fond, afin de colmater la principale fuite de pétrole, les premières îles, et leur réserve naturelle, sont touchées par la marée noire. D’abord, ce ne sont que des tâches d’huile qui flottent à la surface de l’eau, "comme si l’on avait déchiré des millions de pages de journaux en tout petits morceaux", dit un pêcheur. Puis, au fur et à mesure que progresse le bateau, les tâches se font plus nombreuses, plus compactes pour finalement s’agripper les unes aux autres et former des lignes parallèles, de quelques centimètres de largeur. Puis les lignes s’élargissent tant qu’elles s’unissent, qu’elles disparaissent et laissent place à un lac au milieu de l’océan. Un lac marron ici, orange vif là-bas, à chaque fois immense et répugnant. L’air du large s’est évaporé. A la place, une puanteur faite d’odeurs de poisson pourri, d’eau croupie et d’essence. L’odeur de la marée noire. D’ordinaire, ce sont des familles de touristes ou des pêcheurs que Melvin Raymond emmène avec lui dans les îles Chandeleur. Ils partent à cinq ou six pour la journée du port de Biloxi (Mississippi), l’ancienne capitale de la Louisiane française, naviguent une heure et demie et atteignent ce paradis que sont les Chandeleur, classées parc national en 1904 par Theodore Roosevelt. Un tableau resté célèbre montre le président écologiste assis sur le sable, contemplant la mer. Trente-trois espèces d’oiseaux migrateurs fréquentent aujourd’hui ce sanctuaire inhabité, treize y nidifient. Le ciel grouille de mouettes rieuses, goélands, sternes, faucons pèlerins, fous de Bassan et pélicans bruns, réintroduits avec succès après leur disparition complète due à l’usage de DDT. A l’arrivée, pour impressionner ses clients, Melvin jette souvent des poissons dans l’eau et les requins affluent. Mais à la suite de l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, la pêche est interdite dans le golfe du Mexique et les requins ont disparu. Les seuls passagers que transporte désormais Melvin sont des journalistes qui payent cher le prix du voyage vers l’avant-poste de la marée noire. Mardi, l’équipe de CNN n’a rien vu puisque la nappe n’était pas encore arrivée jusque-là. La chaîne d’information la plus célèbre du monde a quand même diffusé son reportage en direct de l’archipel. Deux jours plus tard, c’est au tour du JDD d’embarquer et de découvrir que, par le jeu capricieux des courants marins, le pétrole est en train de souiller les premières plages de la région, celles de l’île de Freemason, dans l’archipel des Chandeleur. Après deux semaines d’errance en haute mer, la nappe de 200 km sur 110 a fini par toucher la terre ferme. "Des équipes ont confirmé la présence de pétrole sur la plage, à l’extrémité sud des îles Chandeleur, sur l’île de Freemason, déclare Connie Terrell, officier des garde-côtes. C’est la première confirmation de la présence de pétrole sur la côte reçue par le commandement unifié de la lutte antipollution." Les flotteurs blancs servent d’éponges à pétrole Jeudi après-midi, tandis que 800.000 litres de pétrole continuent de s’écouler chaque jour du puits fracassé, quatre bateaux approchent de Freemason. Six hommes en sont descendus et progressent vers la plage. Ils y découvrent une flaque de pétrole. A quelques dizaines de mètres de là, les équipages déploient de longs barrages flottants qui bientôt encerclent l’îlot. Les flotteurs orange servent de remparts, les blancs, d’éponges à pétrole. Si la mer reste calme, ils empêcheront la nappe de progresser. "Mais si les vagues arrivent, ils ne serviront à rien", se désole Melvin Raymond. Même le bureau du shérif a reconnu que "dans 90% des cas", les barrages flottants ne servent à rien. De là à imaginer que British Petroleum (BP) n’agit que pour apaiser les esprits et prétendre qu’il fait pour le mieux, il y a un pas que de nombreux habitants n’hésitent plus à franchir. Les barrages flottants n’empêcheront pas non plus les animaux de mourir. Sur l’île d’à-côté gît au milieu des coquillages déposés par la marée le cadavre d’un petit dauphin, en partie dépecé par les oiseaux. Sur une des plages de Biloxi, rien que jeudi matin, se décomposaient deux oiseaux morts, un raton laveur, plusieurs limures (que les Américains appellent "crabes à fer à cheval"), quelques poissons ainsi qu’une tortue. Trente-quatre autres tortues de mer, dites tortues de Kemp’s Ridley (une espèce menacée) sont mortes depuis le 30 avril le long de la côte, sans que l’on connaisse avec certitude la raison de leur mort. Quatre biologistes se reposent quelques instants sur un ponton. Ils viennent de passer plusieurs heures à observer la pollution qui frappe désormais les îles Chandeleur. "Il faut admettre que nous ne savons pas grand-chose pour le moment, reconnaît Ioannis Georgiou, de l’université de La Nouvelle-Orléans. Nous ne connaissons pas la direction que va prendre la nappe. Nous ne savons pas si le pétrole est la cause de la mort de tous ces animaux, même si nous pouvons penser que oui. Nous ignorons enfin comment la mer va digérer cette pollution." Certains experts avaient prédit que l’océan jouerait le rôle d’une machine à laver géante et dissoudrait les particules de pétrole. Quand l’eau se fait plus claire et moins profonde, il suffit de se pencher pour voir qu’il n’en est rien. Le pétrole ne se dissout pas. Il se disperse en miettes qui tapissent peu à peu le fond de l’eau, menaçant de tuer la végétation et les poissons à naître ou déjà nés. "Voilà à quoi nous conduit la cupidité des hommes" Melvin Raymond enrage. "La Terre se vide de son sang. Bientôt il n’y aura plus rien, plus de ressources naturelles, plus de nature, plus de vie. Voilà à quoi nous conduit la cupidité des hommes." Comme tant d’autres habitants de Biloxi, il ignore de quoi demain sera fait. Sa femme et lui ont tout perdu il y a cinq ans, lorsque l’ouragan Katrina a frappé la côte et tué 53 habitants de cette ville qui en compte 50.000. "On avait emmené ce qui comptait le plus pour nous, mais une vague de 8 mètres de haut a tout emporté." Avec ses maisons et ses hôtels du bord de mer flambant neufs, Biloxi donne l’impression d’un patient à peine remis d’une longue convalescence. Considérée comme le Las Vegas du Sud, la ville s’est relevée avec peine des vents de 280 km/h qui l’ont pulvérisée. Echappera-t-elle à la ruine en cas de marée noire? Sur le port déserté, Nick Suraem, pêcheur retraité, fils, petit-fils et père de pêcheur, redoute l’avenir: "Biloxi était le paradis sur Terre pour la pêche. Qu’allons-nous devenir? Que va faire mon fils? Ici il n’y a que deux possibilités, soit tu travailles dans les casinos, soit tu vis de la mer. Que vont faire les pêcheurs? Ouvrir un bar, reprendre une station-service? Ce qui nous arrive est une honte!" Sur la plage, un loueur de scooters des mers prétend qu’il gagnait 800 dollars (630 €) par jour avant la catastrophe. "Depuis la marée noire, c’est zéro." "BP will pay", "BP paiera", a clamé la semaine dernière Barack Obama. Décidés à profiter de l’occasion pour s’enrichir, les avocats d’affaires ratissent la côte pour proposer aux habitants d’attaquer British Petroleum. Un cabinet s’est offert des publicités à la télévision. Les Davis & Crump, Giddens Law Firm, James Clayton Gardner Law Firm ont acheté des parutions dans le journal local, le Sun Herald: "Un entretien gratuit vous est offert si vous ou votre famille êtes impliqués dans la culture des huîtres, la pêche, si vous êtes propriétaire d’un bateau dans la marina, commerçant ou restaurateur du bord de mer, promet sur une page entière James Clayton Gardner. Sachez que vous êtes susceptibles de toucher des dommages et intérêts substantiels!" Dans le même temps, le pétrolier britannique multiplie les réunions publiques pour tenter d’enrôler des marins volontaires et calmer le jeu. Mercredi, jeudi, hier encore : à chaque jour son rendez-vous entre la population et BP. Selon la taille du bateau, BP peut proposer jusqu’à 2.000 dollars (1.580 euros) par jour à un équipage pour aider à installer et surveiller les barrages flottants. Les habitants se déchirent. La mort dans l’âme, la plupart d’entre eux acceptent. A Biloxi, Manuel Lumpkin a dit oui: "ça nous fera du bien de travailler en équipe." Randy Lesson a dit non: "Ce n’est pas ça qui va nous redonner du travail à long terme." Le jargon juridique du document que BP lui a demandé de signer a rebuté le pêcheur, qui s’en est remis à son avocat. Histoire de vérifier si le texte contient, comme le dit la rumeur, des clauses excluant toute poursuite contre BP… Melvin Raymond n’a pas eu le temps d’assister à ces réunions. Il n’a pas non plus été démarché par British Petroleum. S’il l’est, acceptera-t-il l’argent du pétrolier pollueur? "Ce n’est pas de cette façon que j’aime gagner ma vie. Mais voilà, cet argent, même s’il vient de BP, vaut mieux que pas d’argent du tout." L’argent n’a pas d’odeur, dit-on. Sur le sable pas encore souillé de la plage de Biloxi, un passant a pourtant écrit ces deux mots: "BP stinks", "BP pue". Source -
César a été enlevé, Séraphine pleure… César l'intrépide qu'il faut constamment surveiller ; César le vorace qui adore autant le pissenlit que la banane ou le kiwi ; César l'infatigable qui vadrouille sans cesse, a échappé quelques instants à la surveillance de ses propriétaires, pour se retrouver sur le trottoir au 21 avenue Julien Bailly. Vendredi 9 avril, aux alentours de 17 h 30, il a été enlevé. Comme le héros de Jean de La Fontaine, César est une tortue terrestre mâle. M. et Mme Bouguerra ont immédiatement donné l'alerte. Les commerçants du foirail ont apposé une affichette et en ont parlé à leurs nombreux contacts. De grands panneaux ont été disposés sur le trottoir, tout le quartier était en alerte. « C'est ainsi que mardi 20 avril, des témoins ont permis d'identifier le ravisseur, puisqu'il a reconnu les faits », explique M. Bouguerra. « Son ravisseur avait, dans un premier temps, accepté de le restituer en nous demandant de patienter jusqu'à la fin de la semaine, pour le récupérer auprès de la personne à qui il l'aurait confié et qui posséderait un élevage de tortues à Capdenac. Ensuite, il s'est ravisé pour une obscure raison et nous a annoncé qu'il l'avait abandonné sur un terrain, du côté de La Capelette pour le rendre à la nature », raconte M. Bouguerra. César laisse une compagne, Séraphine, dans une grande tristesse et des maîtres inconsolables. Cette séparation qui brise 25 ans de vie commune est aussi cruelle qu'inacceptable. Ses propriétaires demandent de l'aide pour retrouver la personne qui élèverait des tortues à Capdenac. D'avance, ils remercient toutes les personnes qui les aideraient à retrouver César. Contact : 05.65.34.71.92 ou http :/recherchonscesar.blogspot.com. Source
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Les missions de Moidjio Le Projet Ce projet est très important et doit voir le jour. Les Comores et plus spécialement Mohéli sont considérés come un des sites de pontes les plus important pour les tortues vertes dans l’océan Indien et un sanctuaire pour la très rare tortue imbriquée. Moidjio CRCAD essais de s’impliquer au maximum pour la protection et conservation de ces superbes créatures. Sans parler du fait qu’elles sont contemporaines des dinosaures, faisant d’elles une des plus anciennes espèces évoluant sur terre, sans dire que leur comportement reproducteur supporte un écosystème terrestre et marin, sans dire que leur comportement alimentaire dynamise la production des herbiers a phanérogames (crèche pour des milliers de poissons, lieux de nourriture pour des multitudes d’oiseaux, filtre des apports terrigènes, fixateur des plages….), sans dire qu’elles sont des exemples de courage et de bravoure pour nous humains fainéant (migrations de quelques milliers de kilomètres), disons seulement qu’elles sont juste belles et tellement attendrissante. Que pourrait être une plongée sans une tortue, Qu’est ce que Nemo aurait pu faire sans son ami la tortue. Les Tortues marines sont représentées et respectées dans beaucoup de cultures et religions, c’est un symbole pour beaucoup et une Icône pour d’autre. Les Tortues Marines méritent qu’on les sauve. Notre programme est a double facettes, Nous les étudions et mettons en place un effort de conservation et voici comment nous nous y prenons, simplement et avec cœur : Problème: Mohéli et les Comores en général sont vraiment pauvres et manger de la viande tout les jours est un luxe qui n’est pas accessible par tout le monde. C’est tres cher, environs 3 euros le kilo and c’est déjà plus que ce qu’une personne gagne en un jour. Les tortues sont des proies tres faciles lorsqu’elles viennent sur la plage pour pondre. Une tortue c’est 30 a 60 kilos de viande fraiche. En plus et pour son pus grand malheur, la tortue a la réputation d’être tres bonne et de procurer un pouvoir aphrodisiaque qui tient de la légende… Une tortue morte c’est 80 a 150 euros ce qui représente peut être 2 a 3 mois de salaire. [size=12]En plus de manger la chair de tortues, les braconniers prennent les œufs de leurs proies et des nids environnent…Laissant tres peut de chance pour les populations de tortues de rester en bonne sante. Il est estimé que plus de 1000 tortues sont massacrées chaque année, nous pensons que les chiffres peuvent être x3 supérieurs. Les tortues sont protégées par des lois nationales et internationales et le Parc Marin de Mohéli est suppose être un sanctuaire pour elles. Mais l’argent faisant défaut, les patrouilles anti-braconnages sont tres peut nombreuses. Evaluation de l’impacte humaine. Evaluation de la pression exercée par le braconnage, sondage au niveau de la population locale et comptage de carcasse de tortues et autres signes de malveillance. Etude de l’activité touristique et de son impact sur le succès des pontes. [/size] [size=21]Que proposons nous de faire? Nous planifions différentes campagnes et expéditions de recherche et de conservation [b]Activités de pontes des tortues:[/b] 1) Localisation des plages de pontes sur les 4 iles, évaluations des études précédentes, délimitation des aires de ponte avec GPS et cartes géo-référencées. a) Les plages ou les pontes auront lieu seront pointees chaque jour pendant les periodes de pointes et de faible frequentation. b) Chaque plage sera geo-referencee par GPS et decrite (taille, plantes, dispositions des arbres, couleur du sable, texture…) 2) Indentification des espèces de tortues marines. a) Pour toute trace de tortue, indiquant une montée ou descente de tortue, nous identifierons l’espèce avec le protocole suivant: marques parallèles (tt verte) marques alternées (imbriquées). b) Il est tres important de pouvoir identifier les tortues imbriquées en particuliers car leur population est en tres grand danger dans le monde entier et est tres mal connue. Aux Comores, il n’existe plus beaucoup de site de ponte pour les tortues imbriquées, il est tres important de les connaitre et de savoir leur potentiel au plus vite pour pouvoir les protéger. [b]3) Estimation du taux de pontes par jour pour les 2 périodes (de pointe et calme). a) Etude des résultats obtenus lors de missions précédentes and collection de nouvelles données. b) Chaque plage sera examinée tous les matins, pour des périodes consécutives de 3 mois pour chaque saison. Les relevés journaliers incluront le nombre de montées de tortues, nombre de succès à la ponte, et le nombre d’émergences.[/b] 4) Evaluation de l’impacte humaine. a) Evaluation de la pression exercée par le braconnage, sondage au niveau de la population locale et comptage de carcasse de tortues et autres signes de malveillance. b) Etude de l’activité touristique et de son impact sur le succès des pontes. [b]5) Marquage et photo-identification. Comme nous serons sur le terrain chaque nuit, nous pourrons marquer les tortues. [/b] [size=12]6) Conseils auprès des autorités locales pour les plans d’actions de conservation.[/size] [size=25]Herbiers a phanérogames marins, un lieu de nourriture. 1) Localisation des herbiers marins autour de l’ile de Moheli et de ces ilots, delimitations des zones a herbiers par GPS et creations de cartes referencees. 2) Analyse de la composition florale des herbiers, identification des especes et de leurs implantations, evaluation de la densite du couvert vegetale , determination su substrat. 3) Etat de santé des herbiers, rescensement des especes d’algues, eutrophisation. 4) Identification de la faune habitant les herbiers et platiers, essayer de trouver des liens entre faune et flore ainsi que les bio-indicateurs de l’état d’un système. 5) Photo-identification des tortues présentes sur l’herbier. Source[/size] [/size]
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Le retour inattendu d'une tortue birmane Une tortue considérée comme quasi disparue a été observée au Myanmar (Birmanie) pour la première fois depuis le début du 20ème siècle. Cette petite tortue (Heosemys depressa) vit dans des forêts de l’Etat de l’Akaran, dans l’ouest du pays. Une équipe de la Société pour la protection de la nature (Wildlife Conservation Society, New York, E-U) a repéré cinq de ces rares tortues au milieu d’une dense forêt de bambous, dans un sanctuaire créé pour protéger les éléphants. Selon les informations de la WCS, cette tortue à la carapace marron claire était considérée comme disparue jusqu’à ce qu’en 1994 des spécimens soient vus sur un marché alimentaire chinois. Cependant, depuis la capture d’une tortue de l’Akaran par un officier britannique en 1908, aucun animal vivant n’avait été observé. En Birmanie, le nom commun de l’Heosemys depressa signifie ‘la tortue qui mange des excréments de rhinocéros’, souvenir d’une époque, il y a plus de 50 ans, où l’on rencontrait le rhinocéros de Sumatra dans cette région. Recherchées pour la consommation de leur chaire ou pour les besoins de la médecine chinoise, les espèces protégées de tortues sont souvent victimes de la contrebande. Des études de terrain vont se poursuivre pour mieux connaître la population actuelle de tortues de l’Akaran tandis qu’un plan de protection, avec une surveillance permanente des routes du sanctuaire, est mis en place par la WCS. C.D. Sciences-et-Avenir.com 07/09/09 Source
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Frecq - Fraternisation des reptiles en captivité du Québec
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Général
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Les morsures de serpent auraient tué 100 000 personnes en 2009
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les morsures de serpent auraient tué 100 000 personnes en 2009 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié mardi de nouvelles directives sur le traitement des morsures de serpents, qui tuent chaque année au moins 100.000 personnes, insistant sur le besoin d’anti-venins sûrs et efficaces. 5 millions de personnes sont mordues chaque année L’OMS a également lancé un site web avec des détails sur les endroits où les serpents venimeux se trouvent, à quoi ils ressemblent et quels sont les anti-venins appropriés et où on peut les obtenir. « Beaucoup de pays n’ont pas accès aux anti-venins dont ils ont besoin. D’autres utilisent des anti-venins qui n’ont jamais été testés. Aussi souvent quand les gens sont mordus, ils ne peuvent pas obtenir le traitement dont ils ont besoin », a dit la Sous-directrice générale de l’OMS, Carissa Etienne. « Ces nouveaux outils aideront à y mettre fin. » On estime que 5 millions de personnes sont mordues chaque année, entraînant 2,5 millions d’infections, au moins 100.000 morts et environ trois fois plus d’amputations et d’infirmités permanentes. Les morsures par des serpents venimeux peuvent causer une paralysie entraînant des problèmes respiratoires, des hémorragies, et des défaillances rénales. La plupart des victimes sont des femmes, des enfants et des agriculteurs vivant dans des communautés rurales pauvres, où les systèmes de santé ne sont pas bien équipés et les ressources médicales limitées. Selon l’OMS, les pays aujourd’hui sont confrontés à une pénurie mondiale d’anti-venins sûrs et efficaces. Cela est dû à une série de facteurs : un manque de données sur le nombre et le type de morsures de serpents, des difficultés à estimer les besoins, et des politiques de distribution déficientes. Cela a contribué au fait que les fabricants ont arrêté la production ou augmenté les prix des anti-venins. Une faible réglementation et la mise en vente d’anti-venins inadéquats ont entraîné une perte de confiance chez les praticiens, les responsables de santé publique et les patients. C’est pourquoi, l’OMS estime qu’une collaboration internationale est nécessaire. Elle appelle les régulateurs, les producteurs, les chercheurs, les praticiens, les autorités nationales et régionales de santé, les organisations internationales et les organisations communautaires à travailler ensemble pour améliorer l’existence de données épidémiologiques fiables sur les morsures de serpents, la règlementation sur les anti-venins et les politiques de distribution. Source -
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Un bond en avant dans la génétique de la grenouille
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un bond en avant dans la génétique de la grenouille Aux côtés de leurs cousins mammifères, à poils et à plumes (les hommes, les poules, les rats et les souris), les grenouilles viennent désormais s'ajouter à la longue liste des animaux dont le génome a été séquencé. Le premier génome d'amphibien séquencé du premier dactylèthre à griffes Xenopus tropicalis (X. tropicalis) offre aux scientifiques une image complète des gènes de vertébrés ancestraux, ce qui comble une lacune importante parmi les vertébrés séquencés à l'heure actuelle. Les résultats d'une étude réalisée par 48 chercheurs internationaux sont publiés dans la revue Science. Au début du XXe siècle, des biologistes ont découvert que X. tropicalis (une espèce originaire d'Afrique subsaharienne) était extrêmement sensible à l'HCG (hormone chorionique gonadotrope), une hormone sécrétée pendant la grossesse. Dans les années 1940 et 1950, cette espèce était largement utilisée comme test de grossesse peu coûteux dans les hôpitaux. On injectait un échantillon d'urine de la femme dans la grenouille; si la femme était enceinte, le HCG dans l'échantillon d'urine entraînait l'ovulation de la grenouille, laquelle produisait des oeufs en moins de 10 heures. Grâce au séquençage de grande qualité présenté dans l'étude, nous savons désormais que le génome de X. tropicalis contient plus de 20 000 gènes, soit un peu moins que le génome des humains (lequel contient approximativement 23 000 gènes). Au moins 1700 des gènes de l'amphibien sont semblables aux gènes associés à la maladie chez les hommes. Aussi est-il indispensable d'en apprendre davantage sur ces étranges similitudes afin de mieux comprendre divers aspects de l'être humain. D'après l'auteur principal de l'étude Uffe Hellsten de l'institut conjoint du génome au ministère américain de l'énergie aux États-Unis, il existe d'incroyables ressemblances entre des régions de certains gènes du génome des grenouilles, des poules et des humains, ce qui laisse supposer qu'une grande partie de la structure ou de l'organisation des chromosomes est restée intacte au fil du temps. «Les segments du génome de Xenopus sont littéralement des structures vieilles de 360 millions d'années du dernier ancêtre commun à tous les mammifères, oiseaux, amphibiens et dinosaures ayant existé sur la Terre», expliquait le Dr Hellsten. «L'archéologie des chromosomes nous aide à comprendre l'histoire de l'évolution et nous montre comment le matériel génétique s'est réorganisé afin de créer le génome actuel des mammifères et celui des amphibiens.» Le séquençage du génome de X. tropicalis devrait aider les chercheurs à en apprendre davantage sur le cousin le plus populaire de l'amphibien, Xenopus laevis (X. laevis), qui est utilisé dans des études sur le développement embryonnaire et la biologie cellulaire. Le co-auteur Dr Richard Harland de l'université de Californie à Berkeley aux États-Unis, expliquait que X. tropicalis faisait partie des derniers organismes modèles à être découvert. «Il serait extraordinaire de pouvoir réaliser la séquence du génome de X. laevis à partir d'une séquence de grande qualité du génome de X. tropicalis.» Le Dr Hellsten fait remarquer que la nouvelle séquence du génome pourrait même aider les chercheurs à mieux comprendre les effets des perturbateurs endocriniens (des substances chimiques qui imitent les hormones des grenouilles) aux niveaux moléculaire et génomique. On trouve ces substances dans les lacs et cours d'eau du monde entier, et elles pourraient expliquer en partie le déclin impressionnant des populations de grenouilles. «Reste à souhaiter que la compréhension des effets de ces perturbateurs hormonaux nous aidera à préserver la diversité des grenouilles et, étant donné l'impact de ces substances sur les humains, qu'elle ait un effet positif sur la santé humaine», ajoutait le Dr Hellsten. Pour de plus amples informations, consulter: Revue Science: http://www.sciencemag.org/ Institut conjoint du génome au ministère américain de l'énergie: http://www.jgi.doe.gov/ University of California, Berkeley: http://berkeley.edu/ Source -
Un scorpion gigantesque découvert à Fife, Ecosse Un moulage est en cours de réalisation : des traces laissées par un scorpion de mer gigantesque long de deux mètres dans le Nord-Est de Fife. Les traces ont été faites par un scorpion géant à six pattes appelé Hibbertopterus, alors qu’il se déplaçait sur du sable mouillé il y a environ 330 millions d’années. C’est la plus grande trace de déplacement connue d’un Euryptéridé, et même de n’importe quel animal invertébré. Les traces ont été découvertes par le docteur Martin Whyte de l’Université de Sheffield pendant qu’il était parti en promenade. Le Patrimoine Naturel Ecossais, qui finance le projet, a décrit la trouvaille comme unique et importante à un niveau international vu la dimension de la créature. Ils disent que le fossile sera moulé en silicone afin que plus de personnes puissent le voir et l’étudier. Richard Batchelor de Geoheritage Fife, a déclaré : « La piste de déplacement est dans une situation précaire, ayant été exposée durant des années à l’érosion météorique. » « La roche dans laquelle elle se trouve est en danger de se briser en morceaux. » « La prélever et la stocker dans un Muséum serait extrêmement onéreux, mais la mouler dans du caoutchouc silicone et en faire des copies à des fins éducatives et de recherches signifie que l’on pourra toujours observer et étudier les traces de cette créature énorme pour les années à venir. » L’animal, proche parent des scorpions et limules modernes, mesurait environ deux mètres de longueur pour un mètre de largeur. « Trésors géologiques » La piste, préservée dans du grès, consiste en trois rangées d’empreintes de pattes en forme de croissant de chaque côté d’une encoche centrale. Cette encoche a été faite par la queue de l’animal traînant sur le sable. Ceci contraste avec les preuves fossiles précédentes qui suggéraient que ces créatures vivaient essentiellement, si pas exclusivement, dans l’eau. Le géologue Colin Mac Fadyen du SNH a dit : « Aider à préserver cette trouvaille importante est vital pour notre compréhension de cette période dans l’Evolution. » « Ce type de découverte illustre à merveille que sur tout le territoire écossais se trouvent sans nul doute d’autres trésors géologiques attendant d’être mis au jour. » Pour l’article original en Anglais et les illustrations : http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/scotland/edinburgh_and_east/8632427.stm Merci à Eric Cordemans ! Phil « Fossil » Source
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Un crocodile près du lac Ontario
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle