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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. La tortue échouée dans la baie du Mont Saint-Michel est morte AP | 19.11.2009 | 23:39 La tortue géante qui s'était échouée mardi à Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine), dans la baie du Mont Saint-Michel, a été retrouvée morte le lendemain sur une plage de Roz-sur-Couenon, à quelques kilomètres de là, a-t-on appris jeudi auprès de l'experte qui avait suivi le dossier à l'Aquarium de La Rochelle (Charente-Maritime). "L'autoposie a révélé la présence de sacs plastiques dans son estomac", a précisé Florence Dell'Amico, chargée du développement du centre d'études et de soins pour les tortues marines. La tortue luth d'1,50m de long pour près de 400 kilos, selon des témoins, avait pu être remise à l'eau mardi soir après son échouage par les services techniques de Saint-Broladre. Avec les hélices de bateau et les filets de pêche, les sacs plastiques dérivant en mer sont le fléau de la faune marine. AP Source
  2. Le Conseil de bande d’Odanak veut préserver la faune et la flore de la région Le Conseil de bande d’Odanak, dans le Centre-du-Québec, veut préserver et protéger la faune et la flore de la région. Pour ce faire, il a reçu 45 000$ du programme des fonds autochtones pour les espèces en péril du gouvernement d’Ottawa. La somme servira à réaliser des activités d’inventaire et de valorisation des tortues, moules d’eau douce et de l’aubépine. C’est grâce à des activités du genre que le conseil de bande d’Odanak a pu découvrir la présence sur son territoire d’espèces menacées : «C’est ainsi que nous avons confirmé la présence de deux espèces de tortue, de la salamandre à quatre orteils et d’une dizaine de plantes vasculaires sur la liste des espèces en péril», a déclaré Michel Durand Nolett, gestionnaire de projets pour la communauté d’Odanak, au journal Le Courrier du sud. Pour ceux, comme moi, qui ignoraient ce que sont les Fonds autochtones pour les espèces en péril, apprenons qu’ils forment deux composantes : 1- Le fonds autochtones pour la protection de l’habitat essentiel; 2- Le fonds pour le renforcement des capacités autochtones. Les fonds favorisent la participation actives des Premières Nations et leurs communautés dans l’application de la Loi sur les espèces en péril. Source
  3. Un champignon décime les grenouilles en Suisse Une mycose tue les batraciens en se fixant sur leur peau. Elle a envahi la moitié des étangs. Un champignon mortel pour les grenouilles, crapauds ou salamandres, se répand dans le monde entier. Des scientifiques ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Repérée pour la première fois en 1998 dans l’hémisphère Sud, la mycose a récemment débarqué en Suisse et dans toute l’Europe. «Nos premiers cas ont été enregistrés en 2005», déclare Benedict Schmidt, du Centre pour la protection des amphibiens et des reptiles (KARCH). La mycose se fixe sur la peau du batracien. Cette présence perturbe l’organisme de l’animal et provoque une défaillance cardiaque, puis la mort. Dans le monde, les scientifiques estiment que 120 espèces d’amphibiens ont disparu. L’étendue de l’hécatombe est encore difficilement quantifiable en Suisse, déclare le KARCH. Toutefois, une chose est sûre: le chytride est présent dans 40 à 50% des étangs. Mais d’où est-il issu? «Pour l’heure on l’ignore toujours, reconnaît Benedict Schmidt. Certains parlent de l’Afrique du Sud. Une grenouille utilisée pour des tests en laboratoire aurait été infectée. Elle a ensuite été transportée dans d’autres pays, où a débuté la contamination.» (nes) Source
  4. Quand l’hippopotame dévore le crocodile Un photographe spécialisé a réussi à immortaliser un crocodile se faisant agresser par un troupeau d’hippopotames En plaçant son appareil photo sur les berges de la rivière Grumeti dans le Parc National de Serengeti en Tanzanie, le photographe tchèque Silha Vaclac, 45 ans, ne s’attendait pas à immortaliser une scène aussi rare. Alors qu’il prenait en photo une cinquantaine d’hippopotames se baignant dans la rivière, un crocodile s’est approché de trop prêt d’une femelle et des petits du groupe. Mal lui en a pris. Les hippopotames ont encerclé le grand reptile, qui, pris de panique, a essayé de fuir en leur passant par-dessus. Mais s’est finalement fait prendre à parti et dévorer. «Un respect mutuel règne entre ces animaux, et des combats se produisent très rarement», a expliqué Silha au Sun. «Une des raisons pourrait être que les hippopotames ont craint pour leurs petits. C’est ce qui a dû se passer ici.» Décrit comme étant l’une des créatures les plus agressives du règne animal, l'hippopotame adulte peut appliquer une pression de plusieurs tonnes avec sa mâchoire. «Tout ce que j’ai réussi à voir, c’était que le crocodile qui se débattait et essayait de s’enfuir. Mais il n’a eu aucune chance et quelques secondes après son corps a disparu dans l’eau et je ne l’ai plus vu.» (atk) Source
  5. Une tortue luth s’échoue en baie du Mont Saint-Michel Ce matin, vers 9 h, à marée haute, un cavalier a découvert une tortue luth sur la grève, à Saint-Broladre, en baie du Mont Saint-Michel. L’animal mesure 1,50 m et pèse près de 400 kg. La tortue luth est considérée comme la plus grande et la plus grosse des tortues marines. Plus familière des côtes africaines, elle a fait un long voyage jusqu’aux eaux froides de la Manche. La tortue est vivante mais elle est épuisée et présente des blessures sur sa carapace. Des spécialistes en faune marine du Grand aquarium de Saint-Malo sont sur place, ils pourraient la prendre en charge pour la soigner. Source
  6. Le crocodile de l'Outback Lors d'une nuit d'automne, une aventure australienne prend une tournure terrifiante. Suite à une baignade au clair de lune, six touristes sont à la recherche de l'un des leurs qui a disparu. Serait-ce l'oeuvre du crocodile de l'Outback? Des experts mènent l'enquête. Prochaines diffusions de cet épisode Mercredi 18 novembre à 13h00 Dimanche 22 novembre à 7h00 Canal D
  7. C'est sur les lieux du cinézoo à Ste-Anne de la Rochelle. Pour le quand, rien n'est encore décidé sur une date butoire. La vitesse des travaux vont nous le dire un peu plus tard. Je mets l'étendu des travaux ici puisque j'avais parlé du projet et ça semblait intriguer certaines personnes donc c'est un peu une façon de leur permettre de suivre l'évolution.
  8. Comment expliquer la peur des reptiles ? La peur des reptiles est l'une des phobies les plus répandues à cause du caractère mortel de leurs morsures. Ils déclenchent une réaction de panique et d'aversion. Mais cette peur est-elle naturelle ? Essayons de comprendre. Même si elles ne sont pas toutes mortelles, les morsures de serpent nécessitent des soins médicaux de première urgence. Cette peur reste très naturelle, indispensable car elle fait partie d'un instinct de survie... Mais certains développent plus que d'autres la phobie des reptiles en étant incapables de les regarder, que ce soit en photo ou à la télévision. Leur simple vue déclenche une panique souvent excessive et incontrôlable. Ses caractéristiques : prédateur, invertébré, avec des écailles, rampant qui peut grimper et nager, mâchoire à crochets pointus... Une espèce qu'il vaut mieux éviter de croiser dans la nature ! Selon une étude américaine, la peur des serpents serait inscrite dans notre ADN ! En soumettant divers symboles à un échantillon d'enfants et d'adultes qui n'ont jamais été en contact avec des reptiles, une chercheuse en psychologie a démontré que l'image du serpent était très vite identifiée parmi d'autres éléments... L'autre exercice qui consiste à repérer un objet parmi les serpents prenait plus de temps... Conclusion : la simple vision d'un serpent évoque la menace et suscite une réaction instinctive de défense même chez les enfants. La peur des serpents pourrait donc se transmettre depuis des temps immémoriaux... D'autres interprétations son possibles : en psychanalyse, la forme phallique du serpent évoquerait une peur refoulée de la pénétration sexuelle. Par exemple, rêver d'un serpent évoquerait la sexualité... Notre conseil La thérapie comportementale cognitive peut vous aider à maîtriser cette peur irrationnelle. Vous serez directement confrontée à un objet factice de votre peur (image, serpent en peluche...) et progressivement, vous n'aurez plus peur... Emilie RABOTTIN avec agence - le 13/11/2009 - 18h24 Source
  9. Macro déchets : indigestion en mer A 8 jours de la semaine européenne pour la réduction des déchets, les surfeurs lancent une pétition contre la présence des macros déchets dans les océans : "pas de ça sur nos plages !". La mer est obligée d’avaler 123 000 tonnes de macro déchets chaque année. Au point de donner naissance à un septième continent : une île composée de déchets flottants dérive dans l’océan Pacifique. Elle est aussi grande que le tiers de la surface de l’Europe. Certains de ces déchets ont été baptisés "larmes de sirènes », ce sont de petites billes en plastique. Elles sont issues de la matière première pour la fabrication d’objet en plastique ou de la dégradation des déchets qui se sont fragmentés en mer. Au point que ces confettis de plastique risquent d’entrer dans la chaine alimentaire au bout de laquelle il y a l’homme consommateur de poissons. Qui est responsable, vous et moi si vous abandonnez un objet devenu indésirable, que vous le jetiez en mer ou sur terre... exemple : le coton tige. Si vous le jetez dans les toilettes, il passe par les égouts direction la station d’épuration dont il arrive à s’échapper pour naviguer sur les cours d’eau et finir sa vie en mer. Le coton tige doit être jeté dans une poubelle. En disséquant l’estomac d’une tortue, les chercheurs ont trouvé des restes de méduses, son plat préféré mais aussi : des restes de semelle, de lunette de natation, de plastique, des morceaux d’éponge synthétique. Cet inventaire à la Prévert beaucoup moins poétique est mortel pour les tortues. Le problème c’est que ces déchets ne sont pas soumis à la législation européenne sur la qualité des eaux de baignade. Ils sont considérés comme de simples nuisances visuelles. Pas comme une pollution comme le souhaitent les militants de Surfrider Fondation. L’association a décidé de relancer sa pétition. Elle a rassemblé près de 19 000 personnes, l’association espère 100 000 signatures. Source
  10. C'est juste une preuve qui démontre que c'est elle qui porte les culottes
  11. Nom scientifique : Epicrates cenchria polypelis Nom français : Boa arc-en-ciel du Vénézuela Nom anglais : Venezuelan rainbow boa Origine : Amérique du Sud Biotope : Humide Température : 26 à 32°C Hygrométrie : 70 à 80% Moeurs : Terrestre à tendance semi-fouisseur et nocturne Taille adulte : 100 à 150 cm Longévité : 25 ans Nourriture : Rongeurs, petits mammifères Photo prise sur http://boaconstrictor.free.fr/ Voici un des boas arc-en-ciel les moins connus. Il est difficile de le trouver sur le marché. Il resterait sans doute moins populaire que d'autres probablement puisque sa coloration reste moins attrayante que bien d'autre sous-espèce. Il garde quand même le caractère typique de rainbow boa.
  12. Lorsque les gens voient un lézard, la première question qui leur vient en tête est souvent "est-ce un iguane?". C'est la preuve que l'iguane est probablement le lézard le plus connu. Par contre, l'iguanidae (la famille des iguanes) le plus connu est sans aucun doute l'iguane vert. On parle ici du lézard vert foudroyant regardant toujours devant lui fièrement la tête haute. Il avance sans peur. C'est probablement le lézard le plus majestueux que cette terre a pu voir. Les couleurs vives, l'aspect intéressant, la taille adulte et le caractère plus ou moins docile de cet animal, font de lui une bête fort intrigante pour les passionnés de terrariophilie. Par contre, dans son pays d'origine, il est apprécié pour sa chair et pour l'exportation des spécimens les plus vifs destinés au marché animalier. C'est un lézard grand et magnifique. Chacun doit donc savoir, en particulier les acheteurs potentiels, que cet animal devient très grand et qu'il n'est pas toujours docile (c'est le moins que l'on puisse dire!). C'est un lézard qui ne faut absolument pas prendre à la légère. L'iguane est un saurien (sous-ordre des squamates où l'on trouve les lézards) dont les ancêtres vivaient déjà au Carbonifère (il y a plus de 300 millions d'années) même si ce n'est qu'au Jurassique (il y a 180 millions d'années) qu'ils ont prit l'aspect d'un lézard. Les premiers fossiles qui rappellent morphologiquement un iguane moderne remontent au Crétacé (il y a 120 millions d'années). Le squelette des sauriens n'est pas très différent de celui des mammifères, excepté l'absence d'omoplates et la présence d'une ceinture scapulaire complète. La ceinture scapulaire ou ceinture pectorale est le dispositif osseux qui permet, chez les vertébrés, de rattacher les membres antérieurs à la colonne vertébrale. Sauf exception et contrairement à la ceinture pelvienne, la ceinture scapulaire est libre, c'est-à-dire qu'elle n'est reliée au squelette axial que par l'intermédiaire des muscles. L'iguane est un animal de très grande taille. Si vous faîtes de la recherche, vous trouverez des informations disant que c'est un animal de 2,5 mètres de long pouvant atteindre près de 10 kilos. Ce n'est pas faux, mais il s'agit quand même de record et un record reste un record. Les adultes atteignent en moyenne 1,5 mètre pour un poids variant entre 3 et 5 kilos. Il ne faut pas oublier que la queue constitue environ 60% de la grandeur totale de l'animal. La tête est grande et arrondie antérieurement avec deux membranes tympaniques bien évidentes (une de chaque côté), au-dessous, une grande écaille auriculaire, appelée aussi subtympanique, blanchâtre est entourée d'un bord noir. Les yeux sont petits, vifs et présentent un iris marron ou bronze. Au-dessus de la membrane tympanique, vers le dos, on trouve des deux côtés une série d'écailles sous forme de petites bosses. Sous le menton se trouve un gros fanon, appelé également fanon gulaire. On trouve aussi une crête sur le fanon. Adulte, le fanon gulaire est très développé chez les mâles qui s'en servent pour la parade nuptiale. Au niveau dorsal, le corps de l'iguane est munie d'une autre crête qui change de nom suivant la région dans laquelle elle se trouve et s'appelle crête nucale, dorsale ou caudale. L'iguane vert est muni d'une longue queue qui lui sert de balancier lorsqu'il est en hauteur et il s'en sert également lorsqu'il nage. Il n'est pas rare d'observer cet animal nager d'une île à l'autre dans les caraïbes. Les doigts de l'iguane vert sont structurés de façon à s'adapter parfaitement à son environnement originel. Pour chaque patte robuste, nous retrouvons cinq doigts dotés d'ongles forts. Les doigts antérieurs sont quasiment de la même longueur et sont utilisés pour creuser la terre souple de la forêt équatoriale, alors que le quatrième doigt postérieur est très long pour donner à l'animal de la stabilité et de la puissance quand il se déplace sur les plantes. Les griffes sont très accérées, elles lui servent à s'accrocher à tout ce qu'il peut dont l'écorce, les branches et le feuillage. C'est un excellent grimpeur. Lors des manipulations, quand il a atteint plus d'un mètre, s'il veut s'accrocher à vous, il vous lacère les bras et les épaules en deux secondes. C'est pourquoi les gants et les chandails à manches longues sont de rigueurs. Vous pouvez aussi tailler les griffes de l'animal si vous avez suffisamment d'expérience pour ne pas blesser l’animal. L'iguane vert est un lézard avec une merveilleuse coloration vert émeraude avec des reflets et des striures de différentes couleurs (turquoise, orange, ocre, gris ou noir selon le provenance). La coloration la plus commune sur le marché présente des bandes verticales gris-brun sur tout le corps, mais surtout derrière les épaules, sur les côtés et sur la queue. Ces marques sont à peine visibles chez les spécimens en bas âge et deviennent de plus en plus prononcées chez l'adulte en même temps que la couleur de fond devient de plus en plus foudroyante, vert lumineux. La coloration peut, par contre, être influencée par les conditions d'élevage, le type d'alimentation et le sexe de l'animal. Les mâles adultes ont une coloration vert-gris qui se transforme parfois en orange-bronze durant la période de reproduction. Les femelles quant à elles restent toujours plutôt vertes. Dans la nature, les sujets dominants présentent une livrée plus claire. Malgré son nom vernaculaire, l'Iguane vert peut arborer différentes couleurs. Dans les pays du sud de l'aire de répartition de l'espèce comme le Pérou, les Iguanes verts sont de couleur bleuâtre mouchetée de noir. Sur les îles comme Bonaire, Curaçao, Aruba et la Grenade, ils peuvent aussi bien être verts que noirs, de couleur lavande ou même rose. Les Iguanes verts vivant dans l'Ouest du Costa Rica sont rouges tandis que les animaux issus du nord de l'aire de répartition, comme le Mexique, sont orange. Les individus juvéniles du Salvador sont souvent d'un bleu vif avant de perdre cette couleur en vieillissant. On voit souvent l'iguane donner des coups de langue dans l'air comme le fait un serpent, par contre, l'iguane n'a pas la langue fourchue comme un serpent. Elle est charnue, rosée et sort largement et facilement de la cavité buccale car elle est attachée antérieurement. Ce que l'on appelle coup de langue, le mouvement rapide de la langue allant à l'extérieur et l'intérieur, permet à l'animal de capter et retenir les particules de l'environnement, en particulier les particules odorantes. Ces mêmes particules sont analysées par un petit organe, l'organe de Jacobson, situé sous le palais. En effet, l'iguane a tendance à donner beaucoup de coups de langue dès qu'il est transporté dans un nouvel environnement pour recevoir les informations de ce qui l'entoure. L'oreille est dépourvue de pavillon auriculaire contrairement à la majorité des mammifères, mais est doté d'une membrane tympanique extérieure qui permet à l'animal de capter les sons. La membrane ne change pas de dimension avec la croissance et par conséquent, elle est beaucoup plus visible chez les jeunes spécimens. L'iguane possède aussi un "troisième oeil" aussi appelé oeil pinéal qui se trouve sur la tête au niveau du dos et prend l'aspect d'un petit oeil grisâtre sans paupière autour. Le troisième oeil ne donne pas une vision normale à l'iguane, il lui donne plutôt la possibilité d'avoir des informations sur la présence du soleil ou des nuages et sur la puissance des rayons du soleil sans même avoir à lever le cou. Il lui est aussi possible de voir venir les éventuelles attaques de prédateurs par cet organe. Il est évident que l'oeil pinéal est une structure délicate donc il ne faut pas lui toucher lorsqu'on manipule l'iguane. Le côté alimentaire de cet animal est beaucoup discuté. Certains le mentionnent comme étant omnivore tandis que d'autre le disent entièrement végétarien. Les études les plus récentes le disent complètement végétarien. Tout chez cet animal est constitué de façon à souligner cette caractéristique (corps élancé, ongles, couleur mimétique, dents, système digestif, etc.). Les dents de l'iguane sont petites, nombreuses et, si elles tombent, peuvent repousser. Elles n'ont pas d'alvéoles et son implantées dans un sillon interne. Ce type de dents, appelées pleurodontes, sont disposées en palissade afin de faciliter la trituration des feuilles et des fleurs chez les reptiles végétariens. Voici l'une des preuves que c'est un animal entièrement végétarien. Des expériences récentes ont pu nous démontrer que la consommation de protéines animales chez l'iguane vert, a pour conséquence d'accroître son métabolisme. C'est pour cette raison que les fermes d'élevage destinées à la consommation l'utilisent. La protéine animal a des conséquences à long terme sur nos animaux de compagnie, en plus de problèmes digestif qui reviennent sans cesse, ça raccourci la durée de vie de notre animal bien-aimé. D'où vient l'idée que les juvéniles sont des consommateurs d'insectes alors... Tout simplement d'observations rapides manquant d'informations. Dans la nature les seuls cas observés d'iguanes se nourrissant d'insectes corresponds à des périodes d'extrême pénurie de leurs aliments végétaux. Ainsi, pour éviter de mourir de faim, ils mangent des insectes. Dès que cette pénurie disparaît ils retournent à un régime alimentaire entièrement végétarien. De plus, il a été démontré que les iguanes ayant eu souvent recours à la nourriture animale ont eu une durée de vie beaucoup plus courte que les iguanes qui n'ont eu recours qu’à une alimentation végétale. L'alimentation, dans la nature, de l'iguane vert est constituée de feuilles, de pousses, de racines, de fruits et de fleurs. Ils se nourrissent en particulier de feuilles vertes de Lonchocarpus pentaphyllus constituant 80% de la nourriture totale ingérée par des groupes d'iguanes observés dans de petites îles de l'Amérique centrale. Cette plante grimpante, appelée par la population locale "sangre de toro", appartient à la famille des papilionacées, comme les haricots, les pois chiches, les lentilles, la luzerne et le genêt, et pousse spontanément dans les forêts équatoriales humides pour atteindre quelques mètres de hauteur. Cette plante est assez connue puisqu'on extrait la rotène de ses racines pour faire un insecticide puissant. En captivité, pour garder en bonne santé un iguane vert, il est important de varier son alimentation avec divers végétaux, surtout des végétaux feuillus. Pour trouver les aliments parfaits pour votre animal, il faudra regarder le rapport phosphocalcique de vos végétaux. Il s'agit du rapport entre le calcium et le phosphore dans l'aliment. La valeur idéale pour l'iguane est de 2/1, c'est-à-dire que la quantité optimale de calcium doit être double par rapport à celle du phosphore. Les végétaux qui présentent un rapport Ca/P particulièrement proche du rapport idéal peuvent constituer la base de l'alimentation de l'iguane vert durant toute sa vie. Si votre régime type pour votre iguane est constitué d'aliments qui ne respectent pas le rapport Ca/P d'au moins 2/1, vous devrez ajouter une certaine quantité de calcium afin de rétablir le rapport optimal. Voici quelques végétaux que vous pouvez donner sans problème à votre iguane ; dent-de-lion, pissenlit, salade romaine, scarole, endives, salade rouge, roquette, cresson, épinard, choux de bruxelles. brocolis, chou-fleur, papaye, mangue, pastèque, mandarine, orange, abricot, ananas, asperge, banane, carotte, céleri, cerise, choux, concombre, courgette, haricot vert, kiwi, luzerne, melon, pêche, persil, poire, poireau, pomme, prune... Il existe beaucoup d'autres aliments, mais c’est une petite liste qui peut vous être utile. L'iguane vert est un lézard arboricole et diurne vivant en Amérique centrale et du Sud. On le trouve dans les régions tropicales humides et équatoriales. Il vit dans les forêts à proximité des rivières et des bassins d'eau douce. L'iguane vert vit presque toujours en groupe. Les zones de distribution se répartissent comme suit : la partie méridionale du Mexique, l'Amérique centrale, la zone septentrionale de l'Amérique du Sud jusqu'au Pérou, au Brésil méridional et au Paraguay) et les petites Antilles. Les iguanes verts ont été introduits en Floride, en particulier dans les zones forestière à proximité de Palm Beach, Fort Lauderdale, Miami, et dans les îles Hawaii où ils se sont bien adaptés. Ils causent de grands ravages sur les végétaux puisqu'ils sont affamés. Le hic, c'est le manque de prédateurs naturels qui fait en sorte que l'animal se reproduit abondamment sans faire diminuer les populations existantes. Les populations sont toujours en croissance. Avant de parler de la maison de votre iguane en captivité, il faudrait vous rappeler certains points. L'iguane vert • est fondamentalement herbivore • a tendance à grimper aux arbres • vit dans un climat chaud et humide lorsqu'il est en liberté, notamment dans les forêts pluviales • est un animal territorial à tendance agressive • en captivité, peut atteindre 1,5 mètre de long avec un poids de 3 à 5 kilos. Il faut réfléchir à tous ces points avant de songer à héberger un iguane vert. Comme tous les reptiles, l'iguane a besoin d'une maison bien à lui puisqu'il a besoin de son microclimat pour survivre. Personne ne vit en appartement avec des températures diurnes avoisinant les 30°C et 70-80% d'humidité relative dans l'air. Le bon terrariophile tentera de reproduire les conditions parfaites pour que son animal se porte bien et puisse vivre 10 à 15 ans facilement. La grandeur idéale du terrarium pour un spécimen adulte sera d'environ 100 cm de long, pour 50 cm de large et pratiquement 200 cm de haut. Ce sont les grandeurs idéales. On peut doubler la longueur et la largeur si nous faisons cohabiter un couple. On peut mettre comme substrat une bonne couche de copeaux de bois résistant à l'humidité. Le substrat à base de fibre de noix de coco est très bien pour ce type de terrarium. On peut décorer le terrarium avec des branches, des morceaux d'écorce et des plantes artificielles sur lesquelles l'animal peut grimper autant qu'il le désire. On maintien une température d'environ 35°C dans le coin chaud et environ 26°C dans le coin froid. On peut abaisser la température jusqu'à 23°C la nuit. Pour les juvéniles, ils sont constamment en mue donc il est important de maintenir une humidité élevé qui tourne autour du 70 à 80%. Les adultes ont besoin d'un peu moins et peuvent très bien survivre avec une humidité tournant autour du 60%. Il est très important d'avoir un bassin d'eau permettant au lézard d'aller se baigner. Ça lui sera très utile en période de mue. On peut aussi vaporiser de façon fréquente afin de maintenir un taux hygrométrique parfait dans le terrarium. Les rayons UV sont très importants pour tous les reptiles diurnes donc il faudra fournir des rayons UV de type tropical (5,0) pour l'iguane vert. On peut lui donner cette source d'éclairage durant environ 12 heures au printemps, 13 à 14 heures en été et abaisser le tout à environ 10 heures en automne. L'hiver, durant les deux mois d'hibernation, on ne donne aucun éclairage à l'animal. Je n'ai aucune expérience en reproduction de cette espèce donc je préfère ne pas aborder le sujet. C'est un animal dont on devrait contrôler la garde en captivité puisqu'il est trop souvent abandonné donc je ne veux pas faire de recherche pour vous donner des trucs pour continuer à amplifier la problématique. Tout ce que j'accepte de vous dire, c'est sur la reproduction dans leur milieu naturel. La femelle peut faire plusieurs pontes durant la saison des amours. Chaque ponte comporte de 20 à 40 oeufs et peut totaliser dans toutes les pontes jusqu'à 80 oeufs en une saison. La femelle ira donc déposer les oeufs dans un nid souterrain qu'elle creusera elle-même avec ses pattes puissantes et ses longues griffes acérées. Malheureusement, les oeufs sont souvent victimes de petits mammifères qui sont en quête de nourriture. Les oeufs écloront environ 2 mois et demi plus tard. Les petits sont indépendants dès le premier jour de leur vie. Leur destin est déjà entre leurs pattes. Les iguanes verts sont protégés par la convention de Washington sous la CITES II.
  13. Personnellement, je possède beaucoup de terrarium Exo-Terra, pas moins d'une quizaine. J'adore les terrariums de Exo-Terra personnellement. C'est vrai que ça peut paraitre dispendieux pour quelqu'un qui n'en a pas les moyens mais moi je considère que c'est un bon invertissement. Le hic des terrariums "home-made", c'est que les gens ont tendance souvent à mal fermé ceci et il y a des fuites. Dans le cas d'un lézard, c'est moins fréquent je dois l'avouer. Je sens que la question quel type de bois utiliser va venir. Je te dirais que n'importe quel type de bois peut faire. Si tu veux le peindre ou le teindre, prends toi bien d'avance pour que ça sèche bien. Pour te faciliter le nettoyage et aussi éviter de faire souffrir le bois par l'humidité causé par ton bol d'eau, tu peux couvrir le fond et le tour de ton terrarium avec du Coro-plast. C'est très pratique tu verras. Il restera juste à faire les joints de tout ça avec un peu de silicone.
  14. En Inde, une tortue d'une espèce rare est prise pour un dieu Bhubaneswar, Inde - Des villageois refusent de remettre aux autorités une tortue de mer appartenant à une espèce rare, arguant qu'il s'agit d'une incarnation de Dieu. Les policiers ont finalement renoncé à essayer de raisonner la foule qui afflue de tous les villages des environs pour se rendre au temple de Kendrapara. Les villageois apportent avec eux bols de riz et fruits, offrandes qu'ils destinent à "l'incarnation de Jagannath", une divinité populaire hindoue. Les villageois invoquent le caractère sacré de l'animal et refusent de rendre le reptile aux autorités compétentes. Ramesh Mishra, un des prêtre du temple a déclaré par ailleurs: "Jagannath nous a fait l'honneur de venir dans notre village. Nous ne permettrons à personne d'emmener la tortue". Il faut savoir que la tortue est une espèce protégée en Inde, et que quiconque en détient illégalement s'expose à des poursuites pouvant aller jusqu'à un an de réclusion. Nul doute que l'engouement de la communauté risque de donner du fil à retordre aux autorités. Source
  15. Oui la plaque chauffante est un tapis chauffant. Dans le cas d'un barbu, il est mieux de mettre l'eau du côté froid pour éviter une humidité trop élevé dût à l'évaporation. Oui il existe des câbles chauffant mais c'est plus dispendieux que le tapis chauffant. Je n'aime pas utiliser le câble personnellement. C'est une question de choix. Pour les roches, il faut bien les désinfecter pour éviter que des parasites soient introduit dans le terrarium. Je te suggère de les faire bouillir et de bien les brosser. L'idéal est vraiment un terrarium de taille adapté selon sa taille. Une fois adulte, je te conseille un minimum de 33 gallons. Une chose à savoir, c'est que les agames ont besoin de beaucoup d'espace pour se sentir à l'aise.
  16. Max|mum-leterrarium

    Striped salmon

    Tu t'es payé du gros luxe
  17. La protection de la plus grosse tortue du monde menacée au Costa Rica SAN JOSE - Le gouvernement du Costa Rica envisage de réduire les dimensions d'un parc national consacré à la protection de la plus grande tortue du monde, une espèce marine en danger d'extinction, pour ne pas verser d'indemnisation aux propriétaires de la zone, rapporte lundi la presse locale. Selon le quotidien La Nacion, le ministère de l'Environnement, de l'Energie et des Télécommunications (MINAET) a élaboré un projet destiné à réduire de 125 à 50 mètres de large la zone classée "parc national" sur deux plages où ont l'habitude de pondre chaque année le plus grand nombre de tortues luth. Les 75 mètres ainsi libérés passeraient sous un statut moins contraignant autorisant notamment l'installation d'habitations et le développement d'activités économiques, selon le ministre du secteur, Jorge Rodriguez. D'après lui, le gouvernement devrait payer entre 300 et 500 millions de dollars d'indemnités aux dizaines d'habitants qui possèdent des terrains dans la zone, s'il veut maintenir intégralement le statut de parc national. Plusieurs organisations écologistes estiment cependant que le nouveau statut proposé - "refuge de la vie sauvage" - ne garantit pas la protection des tortues luth, espèce placée sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction, établie par l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN). Elles affirment notamment que le réchauffement climatique va entraîner une réduction de la taille des plages dans les prochaines années, ce qui diminuera progressivement l'aire de ponte des tortues. Les tortues luth peuvent atteindre jusqu'à 1,75 m de long et peser 500 kilos à l'âge adulte. Leur population a diminué de 97% ces vingt dernières années et il ne resterait plus que 1.700 femelles en âge de procréer à travers le monde, selon La Nacion. (AFP / 10 novembre 2009 01h43) Source
  18. J'oubliais, je ne mentionnerai jamais un wattage spécial que tu as besoin pour ton terrarium. Plusieurs facteur entre en ligne de compte pour le wattage, la température à la maison entre autre. Il faut faire des tests pour voir. L,important est seulement d'obtenir la bonne température.
  19. Ok tout d'abord, l'idéal est vraiment d'acheter le terrarium et de le monter, ajuster les paramètres avant d'acquérir l'animal. C'est dans un monde idéal non plus et je dois avouer que je n'applique pas toujours ceci moi-même. Je ne sais pas ce que tu veux savoir exactement ou plutôt qu'elles sont les informations qui te manque pour l'aménagement du terrarium, mais je vais tenter de donner des informations que les gens manquent souvent. Le positionnement de la lampe chauffante versus la plaque chauffante. Petit point, le dragon barbu est l'un des rares que l'on peut mettre une pierre chauffante au lieu d'une plaque chauffante puisqu'il peut supporter la température de cette dernière. Revenons au sujet de la lampe et de la plaque. La plaque est toujours collé en dessous du terrarium. Il est important de la mettre dans un coin. Cette plaque sert à chauffer le sol pour aider à la digestion de l'animal. Il chauffe le sol comme mentionné et non l'air ambiant. C'est certain que ça affecte l'air ambiant mais pas suffisamment. Avec la plaque chauffante, nous allons créé notre côté froid dans le terrarium puisqu'elle ne chauffera pas l'air ambiante et ne laissera pas un côté complètement froid non plus. C'est avec la lampe chauffante que l'on chauffe l'air ambiant. On place donc la lampe de l'autre côté du terrarium afin d'aller créer notre côté chaud. L'animal a donc besoin de cachette de taille adapté à lui des deux côtés du terrarium selon ses besoins en température. Quand je dis de taille adapté est qu'une cachette trop grande ne lui sert à rien puisqu'il va stresser quand même. Ils se sentent beaucoup plus en sécurité dans un endroit restreint. Il lui faudra un bol d'eau suffisamment grand pour qu'il puisse s'y baigner. Tu remarqueras que les barbus ont tendance à se coucher dans son bol d'eau de façon fréquente. Ils s'empêchent de déshydrater de cette façon. Je ne sais pas si ces informations te suffisent ou bien tu as encore du questionnement. N'hésites pas à poser d'avantages de questions si ça te chicote encore.
  20. Ok au pire, envois moi les photos par email et je les mettrai pour toi. maximumreptiles@hotmail.com Je suis assez occupé mais je vais trouver le temps de le faire.
  21. Suisse Mygales bien de chez nous Bien que les plus gros spécimens vivent à proximité des tropiques, une espèce de mygale est également présente en Suisse. L’«Atypus affinis», de son petit nom, est large d’environ 2,5 cm et vit sur une zone répartie entre le bassin lémanique et le Jura. «Elle n’est pas dangereuse», rassure Sébastien Sachot, conservateur cantonal de la faune. Plus petite que les tégénaires, ces araignées noires qui peuplent nos caves, les affinis ont néanmoins un abdomen de près d’un centimètre de diamètre. Il est toutefois peu probable d’en croiser. «Elles ne tissent pas de toile et vivent cachées dans des petits terriers dont elles surgissent pour attraper leur proie», précise Sébastien Sachot. (nma) Source
  22. Un champignon parasite décime les amphibiens Responsable de la mort de nombreuses espèces de grenouilles et de crapauds, le chytride débarque en France. Un nouveau champignon pathogène s'attaque aux amphibiens, une classe de vertébrés qui comporte plus de 6 000 espèces avec notamment toutes les grenouilles, crapauds, salamandres et autres tritons. Le chytride (Batrachochytrium dendrobatidis) a été identifié pour la première fois en 1998 en Australie et en Amérique centrale. À l'origine d'une terrible maladie infectieuse chez les amphibiens - la chytridiomycose -, il est en train de coloniser rapidement toute la planète. On sait que ce champignon est présent depuis peu sur le continent européen. Arrivé d'abord en Espagne, on le trouve maintenant en France, en Suisse, en Grande-Bretagne… Des mortalités ont été constatées dans le Pyrénées chez des salamandres tachetées et une espèce de crapaud emblématique, l'alyte accoucheur. «La situation est très préoccupante», confirme Rémi Duguet, auteur en 2003 des Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (éd. Biotope). Le chytride constitue une menace redoutable pour la catégorie d'animaux déjà la plus fragilisée de notre planète. Les amphibiens sont en effet victimes de la destruction de leurs habitats (mares, étangs, rivières), de la pollution des sols et des eaux par les pesticides, de la surexploitation et, sans doute aussi, du changement climatique. En moins de trente ans, les scientifiques estiment que plus de 120 espèces ont disparu et 435 ont fortement régressé. Tout ce que la France compte d'herpétologistes amateurs, de professionnels de la conservation et de spécialistes des amphibiens se mobilise pour connaître l'extension du champignon. Le programme européen Race (1) a été lancé cette année pour un montant de 3,5 millions d'euros. Il rassemble plusieurs laboratoires français, allemands, anglais, espagnols et suisses. Des prélèvements sur différentes espèces ont déjà été réalisés dans plusieurs régions de France dans le cadre d'un programme d'étude et de surveillance lancé par le Parc naturel régional de Périgord-Limousin, le laboratoire CNRS d'écologie alpine (Grenoble) et l'université de Savoie. «Les résultats devraient bientôt être connus», estime Tony Dejean, un des responsables du programme. La sensibilité au champignon varie selon les espèces. Deux pistes vont donc être explorées afin d'essayer de limiter sa propagation. D'une part, les recherches vont se focaliser sur les amphibiens que le nouveau champignon colonise et décime. D'autre part, elles vont porter sur les espèces porteuses saines qui ne développent pas la maladie mais peuvent contribuer à la diffuser dans notre pays. C'est le cas notamment de la grenouille taureau, une espèce exotique présente dans plusieurs zones du Sud-Ouest, et du xénope lisse, une autre espèce exotique présente dans le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Le chytride appartient à un groupe de moisissures qui décomposent la matière organique morte. Il est présent dans la nature depuis longtemps. Les amphibiens se contaminent quand ils sont dans l'eau. Le champignon qui s'y trouve à l'état de spore s'incruste dans leur peau, s'y développe et forme alors des zoosporanges qui produisent à leur tour des zoospores. «Mystère total» Le cycle infernal de l'infection est aujourd'hui bien connu. «L'émergence de la chytridiomycose reste, en revanche, un mystère total», admet Claude Miaud, du laboratoire CNRS d'écologie alpine de Grenoble. Certains avancent l'hypothèse que le champignon a été diffusé dans le monde entier par un amphibien d'Afrique du Sud, le xénope lisse. Ce petit animal, qui est porteur sain du champignon, a fait l'objet d'un intense commerce à partir du milieu du XXe siècle. Il était en effet utilisé comme animal de laboratoire pour l'étude des processus embryonnaires et aussi pour les tests de grossesse. Les individus échappés auraient contaminé les espèces amphibiennes locales, naïves et sans défense contre la maladie. Selon une autre hypothèse, c'est l'utilisation massive de pesticides après la Seconde Guerre mondiale et la modification des milieux naturels qui seraient à l'origine de la chytridiomycose. L'inoffensive moisissure se serait transformée en redoutable pandémie chez des amphibiens soumis à un stress énorme. Quoi qu'il en soit, certains pays comme la Suisse ont déjà émis toute une série de recommandations pour éviter de propager la maladie. La première d'entre elles consiste à éviter tout transport d'un quelconque animal aquatique (escargot, têtard, grenouille, végétal) d'un milieu à un autre. Il est recommandé de laisser sécher ses bottes ou de les désinfecter avant de pénétrer dans l'eau, les spores ne résistant pas à la dessiccation. Enfin, si un amphibien est retrouvé mort, il faut le mettre au congélateur et le montrer à un naturaliste, les signes de la maladie étant facilement reconnaissables. (1) Risk Assessment of Chytridiomycosis to European Amphibians. Source
  23. Les prochains jours déterminants pour la tortue La tortue caouanne, recueillie mardi par les MNS du poste de secours de Boucan Canot, a été opérée avec succès, mardi après-midi. Deux vétérinaires du centre de soins de Kélonia, sont intervenus en même temps pour réduire la durée de l’anesthésie générale. La gravité de la blessure provoquée par le requin, a contraint les spécialistes à amputer la nageoire antérieure gauche. À noter que l’hameçon retiré de sa gorge est généralement utilisé pour la petite pêche. Si la tortue s’est réveillée rapidement suite à l’intervention, les prochains jours vont être déterminants : elle se montre affaiblie et déshydratée. Source
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