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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Oui plusieurs articles sur le net parlent de cette problématique. J'avais déjà débuté le sujet vendredi, mais je n'ai pas ajouté tous les autres articles que j'ai reçu sur le sujet. /nouvelle-f35/plus-de-160-nouvelles-especes-decouvertes-dans-mekong-t3641.htm
  2. Mais elle n'a pas terminé sa croissance à cette taille
  3. En fait, il s'est sûrement basé sur une légende qui dit que si on met une grenouille dans l'eau bouillante, elle en resort aussitôt. Quoi que l'idée reste ridicule tout de même.
  4. Bah comment on vole ça, je crois bien que ça se fait facilement honnêtement. Ce sont des tortues!
  5. C'est la réalité... Malheureusement, plusieurs n'ont pas la conscience aisé sur ce point là. Leur conscience concerne que l'argent!
  6. Max|mum-leterrarium

    AHVR

    Oui ça tient toujours, on en parle où c'est le bienvenue. Ayant été supprimé de reptilic et comme les administrateurs refusent de me redonner mon accès et encore plus de me donner une raison, j'en parle où c'est le bienvenue seulement.
  7. La performance aérienne du petit lézard africain dévoile tous ses secrets Une équipe de scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle1, de l'Université d'Anvers (Belgique) et l'ESRF (European Synchrotron Radiation Facility) vient de percer les secrets du comportement de « vol » du petit lézard africain Holaspis guentheri, jusqu'alors une énigme pour la science. Les résultats de cette étude ont été publiés en août dans le Journal of Experimental Biology. De nombreux animaux ont développé des capacités de contrôle de leur saut soit en planant soit en freinant leur vitesse verticale comme un parachute. Le contrôle du saut est rendu possible le plus souvent par des spécialisations morphologiques telles que des écailles en forme de volets ou de larges membranes. Or, bien que dépourvu de spécialisation morphologique, le contrôle du saut a été observé chez le lacertidé africain tropical (Holaspis guentheri, proche parent du lézard des murailles). Des scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, de l'ESRF (synchrotron européen) et de l'Université d'Anvers (Belgique) ont cherché à vérifier si ces reptiles maîtrisent leur saut lorsqu'ils se déplacent d'arbre en arbre. L'étude a consisté, dans un premier temps, à mesurer et comparer les performances des sauts (vélocité verticale et horizontale, distance horizontale couverte et durée de la descente) de 3 espèces de lézards : l'Holaspis, le gecko volant (Ptychozoon kuhli) et le lézard des murailles de nos régions (Podarcis muralis). Dans un second temps, les scientifiques ont examiné en détail l'anatomie de ces animaux par le biais de la microtomographie3 en contraste de phase par rayon X à l'ESRF (Grenoble). Les mesures montrent que : - d'une part, le lézard africain contrôle mieux sa descente que le lézard des murailles en réduisant davantage sa vitesse de descente - d'autre part, à dimensions identiques, donc à surfaces portantes identiques, Holaspis présente un poids plus faible que le lézard des murailles. L'analyse des images synchrotron a mis en évidence un squelette plus léger, faiblement ossifié et occupé par de nombreuses foramen (ou trous). Les prochains travaux consisteront à étudier la morphologie fonctionnelle chez d'autres lézards et chez les grenouilles volantes. Reference : Ecomorphological analysis of aerial performance in a non-specialized lacertid lizard, Holaspis guentheri. Bieke Vanhooydonck, Greet Meulepas, Anthony Herrel, Renaud Boistel, Paul Tafforeau, Vincent Fernandez, Peter Aerts. (2009), The Journal of Experimental Biology. 212, 2475-2482. 1 UMR7179 MNHN/CNRS « Mécanismes adaptatifs : des organismes aux communautés » 2 Les Lacertidés sont une famille de petits sauriens à laquelle beaucoup de lézards appartiennent. On compte environ 280 espèces actuelles de Lacertidés dans une grande partie de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Les trois quarts des lézards européens sont des Lacertidés. 3 La microtomographie aux rayons X permet de caractériser la structure et de réaliser des simulations en 3D. Source
  8. Une grenouille ébouillanté vivante sur la fox L'éditorialiste conservateur Glenn Beck, connu pour ses prises de positions polémiques, a démontré l'état d'esprit de la droite américaine par une expérience qui a mal tourné. Un éditorialiste de la chaîne américaine Fox a ébouillanté une grenouille vivante en direct lors de son émission du mercredi 23 septembre. Glenn Beck est une personnalité connue aux Etats-Unis pour ses prises positions controversées. Editorialiste conservateur, officiant sur la Fox mais également à la radio, il a, ces dernières semaines, déclenché plusieurs polémiques après des propos particulièrement violents contre Barack Obama et les démocrates qu’ils qualifient régulièrement de "gauchistes". Dans son émission du 23 septembre sur la Fox, Glenn Beck a voulu illustrer l’état d’esprit actuel de la droite américaine face à la réforme du système de santé américain proposé par Barack Obama. Pour ce faire, l’éditorialiste s’est livré à une expérience : selon lui, une grenouille plongée dans le l’eau bouillante sautera immédiatement pour sortir de la casserole. Malheureusement pour l’animal, il semblerait que cela ne soit pas le cas. Source
  9. Quatre tortues relâchées et suivies par satellite Ce matin, vers 10 h 30, profitant de la marée descendante, quatre jeunes tortues caouannes (Caretta caretta) retrouveront leur élément. Depuis la plage de la conche des Baleines, au nord de l'île de Ré, où elles seront relâchées, les membres de l'équipe du Centre d'études et de soins pour tortues marines de l'Aquarium de La Rochelle les regarderont s'éloigner avec émotion. Antioche, Socoa, Bambi et Pitchoune, des juvéniles, âgées de 1 à 3 ans, resteront sans doute quelque temps près de la côte, avant de prendre le large, suivant leur sens inné de l'orientation. Elles n'en seront pas moins suivies à la trace par les chercheurs rochelais, voire par les internautes du monde entier. Antioche et Bambi portent en effet sur leur carapace un émetteur satellitaire dont les données seront affichées sur le site de l'Aquarium de La Rochelle, comme c'est déjà le cas pour Beline et Bouton d'or (http://www.aquarium-larochelle.com), deux tortues relâchées cet été. Suivies à la trace par satellite La balise d'Antioche a été financée par l'Agence des aires marines protégées, celle de Bambi par le Centre national d'études spatiales (Cnes). Cette dernière sera suivie tout au long de l'année par des élèves des écoles de Saint-Clément-des-Baleines, des Portes-en-Ré et de La Rochelle (Descartes). Les balises se détacheront après six mois à un an dans l'océan. « Visualiser le parcours des tortues permet d'apporter des réponses à nos questions : "Quel est leur devenir durant l'hiver ? Combien de temps restent-elles dans le golfe de Gascogne ? Qu'est-ce qu'elles y font ?" On ne sait pas non plus combien vivent près de nos côtes. On ne connaît en fait que les tortues qui s'échouent. D'ailleurs, on ne sait même pas pourquoi elles s'échouent », remarque Pierre Morinière, responsable du Centre d'études et de soins pour tortues marines (CESTM) de La Rochelle. C'est le cas des quatre tortues caouannes remises à l'eau ce matin, récupérées à Biarritz, San Sebastián, Arcachon et Concarneau, avant d'être confiées à l'Aquarium de La Rochelle. Antioche est une récidiviste. En juillet 2008, elle avait déjà été relâchée en pleine mer, au large de La Rochelle, avant d'entamer un long voyage, de la Bretagne au golfe de Gascogne. Sa balise avait cessé d'émettre après seulement quatre mois. La tortue fut retrouvée vivante, le 19 mars dernier, près des côtes basques, fatiguée et déshydratée. Recueillie à San Sebastián, elle est arrivée à La Rochelle en juin. Grâce à un régime alimentaire à base de sardines et de gambas, elle a repris des forces. Cette fois, il lui faudra regagner la mer par ses propres moyens. « Nous avons déjà fait l'expérience de lâcher des tortues depuis la plage. Nous avons étudié la courantologie, les marées, ça ne devrait pas poser de problème », estime Florence Dell'Amico, du CESTM. Source
  10. Un boa constrictor dans les rues de Vouël (Aisne) Il ne fait pas bon se promener dans les rues des localités de l'Aisne. On y fait de bien étranges rencontres ces derniers jours. Lundi, des passants avaient signalé la présence d'un iguane à Château-Thierry. > Un iguane dans les rues de Château-Thierry Un peu plus tard dans la soirée, c'est un boa constrictor qui a été retrouvé. Il errait dans les rues de Vouël, près de Tergnier (Aisne). Ce sont des promeneurs qui ont découvert l'animal vers 22 h 30. Le serpent mesurait environ 1,50 mètre de long pour un diamètre de 10 centimètres lundi. Les pompiers et un vétérinaire de la région a été appelés pour prendre en charge l'animal. Le propriétaire du serpent n'a pas encore été identifié. En théorie, le boa constrictor peut mesurer jusqu'à 4 mètres de long. Il apparaît surtout à la nuit tombée, pour se mettre en quête de proies, essentiellement des petits mammifères, qu'il tue en les étouffant au moyen de ses anneaux puissants. Source
  11. Le caïd possédait un caïman de compagnie Jeudi 24 septembre 2009, 16h46 Tous les films de gangsters nous enseignent au moins une chose. Le plus important pour un caïd de la Mafia est d'être craint. Et tous les moyens sont bons pour y arriver… comme posséder un crocodile par exemple. C'est en perquisitionnant la demeure d'un caïd de la Mafia que la police anti-criminalité de Naples a découvert, non sans stupeur, un crocodile adulte d'1,80 m qui déambulait sur la terrasse. L'animal de 40 kilos était visiblement traité comme un véritable animal de compagnie et suivait un régime strict à base de lapin et de souris en pleine forme. Selon la police, le mafieux en question utilisait le reptile comme argument de persuasion pour "inciter" ses débiteurs, facilement intimidés par la bête, à rembourser plus vite leurs dettes. Selon le Blitz Quotidiano, le journal italien qui a raporté l'affaire, le caïman en provenance de la jungle équatoriale sud-américaine a été confié aux soins des services forestiers italiens qui prendront certainement bien soin de lui. Quant à son maître, il est poursuivi, entre autre, pour détention illégale d'animal dangereux. Source
  12. Plus de 160 nouvelles espèces découvertes dans la région du Mékong BANGKOK — Un gecko tacheté comme un léopard, une grenouille à crocs qui mange les oiseaux... figurent parmi les 163 espèces nouvelles découvertes l'année dernière dans la région du Mékong, en Asie du Sud-est, et rapportées vendredi par l'organisation écologiste WWF International. Ces nouvelles espèces se répartissent entre 100 plantes, 28 poissons, 18 reptiles, 14 amphibiens, deux mammifères et une espèce d'oiseau. Le Programme du grand Mékong du WWF avait déjà permis de cataloguer un millier de nouvelles espèces dans la région entre 1997 et 2007. Mais les chercheurs ont mis en garde contre les conséquences menaçantes du changement climatique sur les habitats de ces espèces, sans compter la pollution, le braconnage et les autres destructions. Un des stars nouvellement découvertes est la grenouille à crocs de l'est thaïlandais: cette Limnonectes megastomias attend ses proies -oiseaux et insectes-cachée dans la boue des bords de l'eau. Autre découverte étonnante, le "gecko léopard" de Cat Ba, sur l'île de même nom dans le nord du Vietnam: ce reptile a des grands yeux comme ceux d'un chat et des taches de léopard... De nombreux facteurs expliquent cette flopée de nouvelles espèces, y compris un meilleur accès à des régions frappées par les conflits pendant des décennies, ainsi que plus d'investissements de la part des gouvernements pour la recherche en matière environnementale. Source
  13. Le bruit de la ville nuit à la vie sexuelle des grenouilles Un grand coassement d'amour qui porte loin constitue le meilleur atout de séduction de la grenouille mâle. Mais à Melbourne ces amphibiens ont bien du mal à dominer le bruit de la circulation, et leur vie sexuelle en pâtit, selon une chercheuse australienne. Voilà qui pourrait expliquer au moins en partie le déclin de la population de grenouilles dans la deuxième ville d'Australie, estime Kirsten Parris, de l'Université de Melbourne, qui surveille une centaine d'étangs depuis 2000. Selon ses observations, le bruit de la ville réduit considérablement la portée du cri du mâle en chaleur, "et les grenouilles ont beaucoup plus de mal à attirer des partenaires, ce qui pourrait se traduire par une réduction de leurs accouplements", explique-t-elle à l'Associated Press. Car le coassement est vraiment crucial à la saison des amours. "S'il y a un certain nombre de mâles qui appellent, c'est souvent celui qui sonne le mieux qui séduit la femelle", ajoute-t-elle. "Vous devez mettre vos atouts clairement en avant si vous êtes une grenouille mâle. En général, si (le mâle) met beaucoup d'énergie à appeler, s'il appelle très fort, ou pendant longtemps ou les deux à la fois, cela montre qu'il est fort et en bonne santé, et c'est ce que la femelle a tendance à choisir". Les espèces qui coassent en basse fréquence sont les plus pénalisées par la vie urbaine car elles doivent affronter dans leur couloir sonore la concurrence des voitures et de machines comme les climatiseurs. L'appel de la grenouille banjo, par exemple, est perçu par la femelle à 800 mètres de distance dans un environnement calme, portée qui se réduit à 14 mètres environ près d'une route bruyante. Kirsten Parris a découvert que la rainette marron qu'on trouve au centre de Melbourne s'était quant à elle adaptée en montant dans les aigus dans les zones où la circulation est la plus bruyante. Dans ces secteurs, le coassement ne peut être normalement être entendu à une distance de 19 mètres. Or, quand il le faut, cette rainette gagne 5 mètres supplémentaires en criant plus aigu. Les conclusions de la chercheuse semblent "hautement plausibles", estime Ken Thompson, spécialiste d'écologie à l'Université de Sheffield, qui dirige la revue britannique "Functional Ecology". "Les indices montrant que le bruit des habitats urbains a un effet sur le comportement des animaux s'accumulent", souligne-t-il. Ses propres recherches indiquent que des oiseaux en Grande-Bretagne se sont mis à chanter la nuit car leur habitat était devenu trop bruyant le jour. AP Source
  14. Un iguane d'un mètre de long découvert dans les rues Drôle de surprise hier après-midi pour des passants de Château-Thierry (Aisne). Certains badauds se sont retrouvés nez à nez avec un iguane d'un mètre dix de long. Le reptile errait dans les rues de la ville, après s'être échappé du jardin d'un particulier. L'animal a été vu par plusieurs personnes qui marchaient sur la rue des Ecoles à Château-Thierry. D'abord effrayés par la taille de l'iguane, les passants ont ensuite appelé une animalerie spécialisée dans la vente de ces espèces. Le propriétaire du commerce a alors identifié l'animal qu'il avait vendu quelque temps auparavant à un habitant de Château-Thierry. L'iguane, qui n'en était pas à sa première "fugue", a ensuite été ramené au domicile de son propriétaire, où il a pu regagner le cerisier du jardin où il séjourne habituellement. Source
  15. Serpent à deux têtes? Pour tromper ses prédateurs, le serpent de mer Laticauda colubrina a une queue semblable à sa tête. C’est l’astuce du serpent marin pour éviter toute attaque. Mêmes couleurs, même forme et mêmes mouvements, l’illusion est parfaite! Cette technique a pour but de décourager tout prédateur de l’attaquer. Lorsqu’il fouille tête première dans les crevasses et les coraux pour repérer de la nourriture, ce serpent de mer est très vulnérable. Comme il ne voit pas ce qui se passe derrière lui, il peut se faire attaquer facilement. Devant la fausse tête du serpent, l’agresseur se croit repéré. Il ne donne donc pas l’assaut, pour éviter la morsure venimeuse de ce reptile astucieux. Source
  16. Eh oui, c'est la fête à Philipp! Bonne fête le jeune!
  17. Les douaniers de Roissy saisissent 193 lézards vivants protégés Les douaniers de Roissy ont procédé à la saisie, le 10 septembre dernier, de 188 lézards du type Uromastyx Geyri, inscrits à l'annexe II de la Convention de Washington, relative à la protection des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. Ces lézards sauvages d'apparence préhistorique, en provenance de Niamey, au Niger, étaient destinés à repartir à Miami aux Etats-Unis. C'est dans la station animalière sous douane, que les agents des douanes ont contrôlé un chargement de neuf caisses d'animaux en provenance du Niger, pour un poids total de 155 kg. Parmi ces neuf caisses, deux portaient la dénomination Uromastyx Geyri et renfermaient 193 lézards dont cinq morts. Au Niger, cette espèce de lézard est interdite à l'exportation lorsqu'elle se trouve à l'état sauvage. Les documents (CITES) présentés lors du contrôle étaient donc irrecevables pour couvrir cette exportation. Le propriétaire du chargement possédait les autorisations nécessaires pour les sept autres caisses de reptiles. Dans l'attente de leur réintroduction en milieu naturel ou dans une réserve animale, les lézards ont été placés dans une ferme d'acclimatation, dans le 13ème arrondissement de Paris, afin de recevoir les soins appropriés. Le trafic illégal des espèces animales et végétales menacées d'extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel. En 2008, la douane française a procédé à la saisie de près de 690 animaux vivants dont 28 lézards. Source
  18. Héhé tu le sais que je te pardonne toujours. Va falloir qu'on se voit bientôt. Il y a tellement de changements dans ma vie actuellement que j'ai plein de choses à te raconter!
  19. Max|mum-leterrarium

    A adopter

    Elle est entre bonnes mains tu crois?
  20. Pendant la fin de semaine, j'étais encore là-bas. Une dame a apporté des petits bébés écureuils qu'il faut nourrir à la main, n'ayant plus de maman. Ce n'est pas toujours évident parce que ça bouge ces affaires là! Au moins, ils sont entre bonnes mains. Ils ont une bonne maman pour prendre soin d'eux les chanceux!
  21. Personnellement, je préfère le mâle à la femelle.
  22. Les serpents venimeux : morsures et prix qui flambent Chaque mode a ses travers et les NAC, ou Nouveaux Animaux de Compagnie, ne font pas exception. En effet, si les furets ou autre gerbilles sont inoffensifs ou presque, il n'en est pas de même pour les serpents venimeux exotiques qui envahissent peu à peu les foyers des particuliers. Rappelons que la possession de ces animaux est encadrée par une loi depuis 2004. En outre, la détention de serpents, scorpions et araignées nécessite l'obtention d'un certificat de capacité délivré par les services vétérinaires. Cependant, il est désormais très facile de se procurer une espèce interdite grâce à internet ou via les nombreux élevages amateurs qui se sont développés par centaines depuis quelques années. Un simple passage sur un forum, et pour 15€, vous recevez votre bébé crotale par la poste. Il y a dix ans, ce type d'animal valait cent fois plus cher. De même, les marchés de serpents exotiques sont devenus monnaie courante en Europe, au Pays-Bas ou en Allemagne par exemple. Ainsi, un particulier peut devenir propriétaire d'une espèce inconnue des spécialistes en passant simplement la frontière. Si la tentation peut être grande pour les passionnés et autres avides de sensations fortes, les conséquences n'en sont pas moindres. Au centre antipoison de Marseille, on recense une envenimation par morsure de serpent toutes les deux à trois semaines, contre une seule par an à la fin des années 80. Pire encore, avec l'afflux de serpents exotiques sur le territoire et les nombreuses hybridations réalisées par les amateurs eux-mêmes, les hôpitaux se trouvent démunis face à ces morsures. En effet, la plupart du temps, il n'existe aucun anti-venin en France, ou aucune possibilité d'estimer la toxicité du venin dans le cas des hybridations. Si la banque d'anti-venins d'Angers couvre actuellement les besoins pour une quarantaine d'espèces de serpents, elle ne peut malheureusement pas faire face aux trop nombreuses dérives. Par ailleurs, on chiffre le coût total d'une intervention en cas d'envenimation à plusieurs dizaine de milliers d'euros. Le prix de revient d'une dose d'anti-poison, pour la vipère et la plupart des espèces exotiques, s'élève à 1 000 €. Si cela s'avère le seul moyen de traiter le patient en toute sécurité, il faut souvent compter sur l'administration de deux, voir trois doses, pour un traitement efficace. S'ajoutent à cela les coûts d'acheminement en urgence du produit, puisqu'il n'existe aujourd'hui en France qu'une unique banque de sérums antivenimeux, et les journées en réanimation. Si la qualité des soins en France a permis d'éviter jusqu'à ce jour un décès consécutif à une envenimation, il n'en est rien sur le plan mondial. Selon une étude récente, les morsures de serpents venimeux tuent chaque année dans le monde entre 20 000 et 94 000 personnes pour plus de 420 000 envenimations. Alors, avant de partir à l'assaut des NAC, assurez-vous de bien connaître les risques, conséquences et législations en vigueur qui n'ont pas été mises en place uniquement pour freiner les passionnés. Source
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