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Brachypelma smithi
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Fiches sur les invertébrés
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Brachypelma smithi La Brachypelma smithi est la plus populaire de la famille des Theraphosidae. Elle a été décrite pour la première fois en 1897 par Frederick Octuvius Pickard-Cambridge. L'espèce a été capturée en grand nombre pour la vente d'animaux de compagnie dans les années 1980. Dût à ce fait et à la destruction de son habitat naturel, la Brachypelma a disparu dans un grand nombre de régions autrement commune. En 1985, elle a été nommée à l'annexe II de la CITES. Il s'agit de la première espèce de cette famille à y entrer. C'est l'une des mygales aux dessins les plus beaux. C'est une espèce docile, mais étant un animal sauvage reste toujours imprévisible. Chez la Brachypelma smithi, la partie avant, le prosoma, et la partie du corps arrière, l'opistosoma, sont nettement séparées l'une de l'autre. Le prosoma comprend quatres paires de pattes, des pédipalpes, des chélicères avec leur glandes è venin et huit yeux. Cette partie du corps est de couleur noire bordée de beige ou de marron clair. Sur l'opistosoma, on y trouve quatre fillières, l'orifice du sexe et quatre entrées de poumons se trouvent sur le dessous. La partie arrière du corps est noire et porte des poils plus longs orangé ou rougeatre. C'est là que se trouvent les poils urticans. Ces poils ont le même effet que le poil à gratter sur la peau de ses victimes mais reste beaucoup plus longtemps accroché. Les chélicères et les pattes sont noires. La quatrième partie des pattes en partant du corps, le genou, est rouge-orangé. Les cinquième et sixième partie des pattes en partant du corps, le rail et le métatarse, ont au bord inférieur un anneau beige ou marron clair. À cause de cette coloration, elle peut être facilement confondus avec la Brachypelma annitha. Contrairement à celle-ci, les genoux et les anneaux des pattes sont complètement colorés. Chez la Brachypelma annitha, les anneaux de couleur n'entourent pas complètement la patte. Elles restent quand même toutes les deux des mygales vraiment magnifiques. La Brachypelma smithi est d'aspect trapu et de taille respectable. Les mâles dont 4,5 à 5,5 cm et les femelles font quand à eux 7 à 8 cm sans les pattes. Ils atteignent pratiquement le double d'envergure si on compte les pattes. Cette mygale n'est pas une tisserande experte. Son venin est son principale moyen de défense, mais il est sans danger pour l'homme. Cette araignée est d'un naturel très calme, par contre, il y a des exceptions qui contestent cette règle. Comme est est connue pour son bon caractère, on l'a employé dans différents films où elle devait jouer les araignées agressives et assoiffées de sang. On l'a utilisé beaucoup aussi pour lutter contre l'arachnophobie. Dans divers reportages, on les voit parfois courrir sur les mains ou d'autres parties du corps. Il faut absolument rappeller qu'il ne s'agit pas d'un animal en peluche. Malgré sa docilité, il reste que c'est un animal sauvage et imprévisible. La mygale peut nous démontrer son mécontentement si elle se sent menacée. En telle situation, elle détache avec ses pattes arrière les poils urticans fixés sur son abdomen et les lance contre son agresseur. Ces soies urticans sont assez efficaces. Ces poils ressemblent à des petits aiguillons en forme d'harpons. Celà peut causer des irritations cutanées. S'ils sont respirés, ces poils peuvent aussi provoquer des irritations des muqueuses chez l'humain. La mygale en dépose également autour de son cocon pour le protéger. Les poils perdus sont renouvelés à chaque mue. Les spécimens nerveux sont reconnaissables à leur calvitie sur l'abdomen. Ces mygales sont munies aussi de longues soies appellées trichobathries qui font office de système tactile et olfactif. Ces soies permettent de se repérer dans leur milieu naturel et de détecter un adversaire ou reconnaître un congénère. Celà vient compenser pour sa mauvaise vue. La Brachypelma smithi est aussi capable de mordre si elle se sent en danger. Cette morsure peut être très douloureuse mais elle n'a aucun effet important sur l'homme. L'effet ressenti est comparable à celui d'une piqûre de guêpe. L'endroit affecté peut devenir rouge et connaitre une inflammation locale. Par contre, avant de mordre, elle bombarde toujours de poils urticans. Les jeunes aussi possèdent aussi des poils urticans. La Brachypelma smithi est une mygale mexicaine. Elle s'y trouve concentrée en deux populations. En premier lieu, on la voit au sud ouest du Mexique au pied de la Sierra Modre Del Sur (état fédéral de Guerrero). La deuxième population se trouve dans l'état fédéral de Colima, situé un peu plus au nord. Elle vit uniquement dans les régions arides du Mexique. On la voit parfois en forêt tropicale durant la saison sèche et dans les savanes. Cette mgale trouve refuge dans des terriers profonds ouverts situé dans des talus ou des coteaux rocheux. Terricole de nature, elle creuse des galeries mais accepte volontier cette déjà existante creusées par d'autres animaux. Il est aussi possible de la trouver dans les orifices naturels. Elle reste camoufflé toute la journée pour sortir chasser durant la nuit. Sortant que la nuit, elle est à l'abri toute la journée de nombreux prédateurs tels que certains reptiles, mammifères ou oiseaux. On y compte aussi une guêpe qui fait partie de la famille des pompiles du nom de la guêpe solitaire. Les pompiles paralysent les araignées d'un coup de dart. Ils les enferment ensuite dans de petites loges où ils ont pondus un oeuf. À l'éclosion, la larve de guêpe trouve une araignée paralysée mais prête à consommer. La larve y puisse la nourriture nécessaire à son développement. Ces guêpes solitaires sont particulièrement douées pour localiser la mygale dans son terrier. On les croit peut-être guidées par des récepteurs chimiques. Elles sont même capable de forcer l'opercule qui bouche l'entrée du terrier. Quand la guêpe pénètre le terrier, la mygale semble paralyser par la peur et son prédateur en profite pour lui injecter sa dose de venin paralysant. La Brachypelma smithi se nourrit principalement d'insectes ; grillons, sauterelles, blattes et autres araignées, voire ses congénères. Elle peut manger aussi des petits lézards et mammifères allant jusqu'à une certaine taille mais surtout des rongeurs. Lorsqu'elle capture ses proies, elle tisse souvent un tapis de repas. Elle retient son prisonnier avec ses chélicères et partiellement avec ses capteurs. Elle tourne ensuite en décrivant un cercle assez régulier. Elle frappe aussi le sol avec les filières présentes sur son abdomen fixant ainsi la soie au sol. Les proies sont partiellement déposées sur ce tapis et se retrouvent en quelque sorte dans un cocon. Ensuite, la proie est une nouvelle fois saisie, liquifiée par les sucs digestifs que l'araignée régurgite sur elle, puis absorbée par succion. La fonction et le but de ce tapis de repas ne sont pas encore complètement éclaircit. Les mygales ne sont pas des animaux réclamant de grands espaces en captivité. Les terrariums 30 cm X 30 cm X 30 cm sont parfait pour eux. Comme la Brachypelma smithi provient de zones désertiques à semi-désertiques, nous lui ferons donc un terrarium ressemblant à leur milieu naturel. Le terreau sans tourbe, le sable ou le substrat de noix concassé sont des substrats pouvant être utilisé pour cette espèce. Nous pouvons lui offrir un abri en écorce de chêne-liège ou un pot de fleurs retourné avec une ouverture découpée. On peut décorer le terrarium de plantes grasses ou de lierres. Il est important d'offrir un bol d'eau fraîche en permanence à la mygale. Il est conseillé de préférer le chauffage par cordon chauffage ou plaque chauffante. Si possible, il est préférable de créer un gradient thermique. On maintient le terrarium à des températures entre 26 et 30°C le jour et la nuit entre 22 et 24°C. Côté lumière, l'éclairage naturel est suffisant. Il faut éviter la cohabitation dût à ses tendances cannibales. La maturité sexuelle de la Brachypelma smithi est atteinte vers l'âge de 4 à 5 ans. Après la mue d'adulte ou la mue de maturité, le mâle part à la recherche d'une partenaire. Durant leur quête, ils sont souvent victimes de la circulation routière. La mue de maturité est la dernière de la vie du mâle. Les femelles quant à elles, continuent de muer environ une fois par année. Après cette mue de maturité, il restera de un à deux ans à vivre au mâle. Durant la recherche du mâle, cupidon lui montrera l'entrée du terrier d'une femelle où il tambourinera avec ses capteurs pour attirer l'attention sur lui. Si la femelle est disposée à s'accoupler, elle répond en tambourinant aussi et au bout d'un moment, elle sort de son terrier. Avant de s'accoupler, le mâle et la femelle combattent. Il n'est pas rare que la femelle dévore son partenaire. C'est alors que le mâle s'approche, toujours en tambourinant le sol. La femelle dresse le céphalothorax pour permettre au mâle de fixer les crochets de ses tibias dans ses chélicère, ce qui bloque et empêche la femelle de mordre et permet au mâle de soulever un peu plus la femelle . Le mâle, un peu plus petit voir beaucoup plus petit, tapote la femelle par dessous avec un capteur, tandis qu'avec l'autre capteur, il la pénètre et la féconde. Les deux capteurs sont introduits à tour de rôle. Au bout des capteurs, les mâles possèdent ses organes d'accouplement qui sont repliés en dehors à ce moment. Avant de pouvoir féconder une femelle avec succès, il doit remplir ses capteurs. Pour celà, il tisse entre deux supports une toile épaisse. Ensuite, le mâle rampe par derrière sous le filet et laisse échapper une goutte de sperme de son orifice sexuel situé dessous son abdomen. L'orifice sexuel se situe entre les quatres orifices pulmonaires. Ensuite, le mâle grimpe sur le filet et dépose la semence avec un mouvement de pompe des organes d'accouplement. Après l'accouplement, le mâle tapote encore un peu par-dessous le céphalothorax féminin et s'enfuit le plus rapidement possible afin de ne pas servir de repas. À mesure que la mue de maturité s'éloigne, sa capacité à tambouriner de manière spécifique diminue. Celà le conduit généralement à la mort puisque la femelle ne le reconnait plus comme un partenaire, mais comme un repas. Durant les quatre à douze semaines suivant l'accouplement, la femelle construit, dans son terrier, un cocon qu'elle surveille. Si elle mue entre-temps, les oeufs ne seront pas fécondés dût au fait que le réservoir de semence dans lequel le mâle a déposé son sperme tombe à chaque mue. La femelle dépose à l'intérieur du cocon entre 300 et 1000 oeufs. Il est possible qu'elle déplace son cocon en fonction du niveau d'humidité. En bonne mère, elle protège son cocon jusqu'à l'éclosion. Dans le cocon, les petits parcourent deux stades de développement, depuis l'oeuf à la larve et ensuite jusqu'à la larve II. L'ouverture du cocon se fait entre huit et onze semaines plus tard. Les petits muent à l'intérieur du cocon et deviennent des nymphes. Elles sont livrées à elles-mêmes dès l'abandon du cocon et quittent la demeure maternelle. Lorsqu'ils quittent le cocon sous forme d'araignée minuscule, le cépholothorax, les pattes, les capteurs et les chélicères sont bruns clairs, tandis que l'abdomen est de brun foncé à noir. Dès la troisième mue, les petits commencent de mue en mue à atteindre la coloration adulte. L'espérance de vie de la mygale varie de beaucoup selon le sexe de l'animal. La durée de vie du mâle s'arrête avec la maturité sexuelle. D'ici ce stade, une dizaine de mue se succèderont. Ce stade de vie s'atteint vers 4 à 5 ans. La femelle vit une vingtaine d'années, voire même atteindre 30 ans. La Brachypelma smithi est une mygale excellente pour débuter.
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Les tortues boîtes bientôt menacées d’extinction en Indonési
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les tortues boîtes bientôt menacées d’extinction en Indonésie Les tortues boîtes d’Asie du sud-est, une espèce autrefois très commune en Indonésie, sont victimes de la croissance du commerce illégal dans cette région d’Asie et seront bientôt menacées d’extinction si rien n’est fait pour réguler le marché de l’exportation. Un commerce non réglementé –qui est 10 à 100 fois supérieur aux niveaux légaux- est à l’origine de la quasi-disparition des tortues boîtes d’Asie du sud-est dans certaines régions de l’Indonésie, où elles étaient autrefois abondamment représentées, d’après un nouveau rapport publié par TRAFFIC, réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore. Les tortues boîtes sont utilisées pour leur viande et dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, les principaux marchés étant ceux de Hong Kong, de la Chine, de Singapour, et de Malaisie, principalement fournis par l’Indonésie. Les tortues boîtes sont également exportées pour servir d’animaux domestiques principalement pour les Etats-Unis, l’Europe et le Japon. L’étude de TRAFFIC a montré qu’au moins 18 commerçants de Java, Sulawesi, Sumatra et Kalimantan faisaient des échanges illégaux de tortues boîtes d’Asie du sud-est. Le niveau actuel d’exploitation illégale entraînera la disparition systématique des tortues boîtes d’Indonésie Chaque commerçant gère une moyenne de 2230 tortues par semaine, ce qui correspond à un total de 2,1 millions de tortues boîtes par an. La grande majorité de ces animaux est destinée à l’exportation, même si les quotas officiels d’exportation de l’Indonésie pour cette espèce culminent à 18 000 individus –un chiffre fixé sans aucun fondement scientifique. « Le nombre de tortues boîtes du sud-est échangées actuellement est certainement dix fois supérieur au quota officiel d’exportation, et même plus probablement 100 fois supérieur » indique le Dr. Sabine Schoppe, auteur du nouveau rapport intitulé « Statut, dynamiques et gestion du commerce de la Tortue boîte d’Asie du sud-est en Indonésie ». Treize des 18 commerçants sur lesquels le groupe a enquêté avaient l’autorisation auprès du Directorat Général de la Protection de la Forêt et de la Conservation de la Nature du Gouvernement, d’échanger certains reptiles, mais pas de tortues boîtes. Les capteurs scientifiques de Riau et de Sulawesi indiquent une baisse considérable du nombre de tortues boîtes d’Asie du sud-est dans la nature, et les animaleries légales affirment avoir des difficultés à obtenir des tortues comparé à dix ans auparavant. « Le niveau actuel d’exploitation illégale entraînera la disparition systématique des tortues boîtes d’Indonésie, ce qui semble déjà évident dans les centres de commerce et de recensement » précise le Dr Schoppe. « La tortue boîte d’Asie du sud-est a souvent été considérée comme commune, mais est actuellement inscrite au nombre des espèces Vulnérables à la Liste Rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) des Espèces Menacées » explique le Dr. Anders Rhodin, Président du Groupe d’Experts en tortues d’eau douce et terrestre. « Si les tendances actuelles continuent, cette espèce autrefois très commune pourrait bientôt être gravement menacée et pourrait être un nouvel échec de la conservation de la nature. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un autre animal. Nous devons mettre fin au commerce illégal de toutes les espèces surexploitées avant qu’il ne soit trop tard ». En 2000, la tortue boîte a été ajoutée à l’Appendice II de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces Menacées de la Faune et de la Flore), une mesure qui avait pour objectif de réguler le commerce international de cette espèce. Cependant, le rapport de TRAFFIC montre qu’à la suite de cette mesure, le commerce des tortues boîtes a paradoxalement augmenté. L’application peu stricte des lois existantes est un problème clé, lié à une combinaison de facteurs comprenant le fait que les livraisons ne sont pas inspectées, la circulation de faux permis d’exportation. Le rapport recommande une meilleure formation et une meilleure coopération entre les autorités chargées de faire respecter la loi en Indonésie et celles qui agissent dans les pays importateurs, pour mettre fin au commerce illégal de la faune et de la flore. Source -
rendez-vous régional pour la préservation des tortues marine
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Guyane : 9eme édition du rendez-vous régional pour la préservation des tortues marines Depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, la conservation de la biodiversité est devenue une priorité mondiale. Cet objectif s'est notamment décliné en France par la mise en place de plans de restauration émanant du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT). A l'heure actuelle, une vingtaine d'espèces considérées comme menacées au niveau national ou international font l'objet d'un plan de restauration à l'échelle du territoire français, dont les tortues marines en guyane. En effet, trois espèces nidifiant régulièrement dans ce département d'outre-mer sont concernées, à savoir : la tortue luth (Dermochelys coriacea), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) et la tortue verte (Chelonia mydas). Et ces programmes de sauvegarde sont loin d'être superflus car de nombreuses menaces pèsent sur ces espèces emblématiques, mettant en péril leur faculté de régénération. Ainsi, les bois morts en travers de la plage sont des pièges mortels pour les tortues. Quant à leurs nids, ils peuvent être ouverts par l'érosion des plages, par les vagues. Or, les oeufs à l'air pourrissent rapidement ou peuvent être dévorés par des animaux. Les nouveaux-nés au cours de leur trajet vers la mer devront échapper aux rapaces et autres prédateurs. Mais au delà de ces risques naturels, les tortues sont exposées à de nombreux dangers générés par l'activité humaine. Ainsi, elles risquent à tout moment d'être capturées de façon accidentelle par des engins de pêche peu sélectifs, d'être blessées par les hélices de bateau, les balles ou les harpons, d'ingérer des sacs plastiques flottant dans l'eau et provoquant leur asphyxie. Enfin, il n'est pas rare que les chiens errant s'en prennent à leurs oeufs, lorsqu'ils ne les attaquent pas elles, directement. Résultat : dès les années 80, une réduction très nette des populations de tortues marines a été observée. Il aura fallu attendre 1999 pour qu'une prise de conscience locale émerge et 2008 pour qu'elle aboutisse à la volonté nationale de mise en oeuvre en Guyane d'un plan de restauration des tortues marines. Comme nous l'annoncions il y a quelques jours sur ce même site Internet, le projet CARET 2, abréviation de Co-ordinated Approach to Restore our Endangered Turtles 2, a été accepté, redonnant un nouvel élan aux actions de conservation du patrimoine naturel guyanais. Et c'est dans une même optique de conservation que le WWF et de nombreux partenaires institutionnels (Région Guyane, Mairie d'Awala Yalimapo, Direction Régionale de l'Environnement) et locaux (réserve naturelle de l'Amana, Parc Naturel Régional de Guyane, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, Kulalasi) ont organisé la 9ème rencontre régionale pour la préservation des tortues marines des Guyanes, soutenus par le PO Amazonie. Convaincu que seule une coopération transfrontalière permettra de garantir la survie des ces espèces migratrices, le Suriname avait pris l'initiative de lancer la première réunion en 1998. Dix ans plus tard, le Rendez-Vous se perpétue... Ainsi, pendant deux jours, les participants ont fait le point sur les tendances des populations de tortues marines confirmant l'attrait scientifique et touristique des plages de Guyane qui constituent des sites de ponte exceptionnels. Certes, la facilité d'accès est un facteur de fragilité pour ces espèces vulnérables, mais un bon encadrement du flux des visiteurs peut être pour la région un formidable atout susceptible de valoriser cette richesse naturelle et de favoriser le développement local. Des échanges spécifiques ont également eu lieu autour de la capture accidentelle des tortues marines, domaine dans lequel les pêcheurs guyanais jouent un rôle moteur au niveau national et régional. Enfin, cette rencontre a permis de promouvoir le plan de restauration auprès des partenaires régionaux.Fruit d'un important travail de documentation et de concertation entre acteurs du développement durable, cette stratégie de conservation est basée sur un diagnostic précis de l'état de conservation des tortues marines en Guyane et des menaces pesant sur ces espèces. Elle a également permis de décliner en actions concrètes, hiérarchisées et chiffrées, des objectifs sur 5 ans, définis en accord avec les partenaires locaux. Et il semblerait que ce doux syndrome soit contagieux puisque actuellement, la Guadeloupe et la Martinique mettent également en oeuvre des plans de restauration spécifiques pour les tortues marines. En raison de leur proximité dans l'espace, mais aussi au niveau des problématiques liées à ces espèces, ces deux régions travaillent de concert, et mutualisent leurs compétences et leurs expériences. Et nous espérons fortement qu'à l'instar du PRTM (Plan de Restauration des Tortues Marines) en Guyane, ces deux nouveaux programmes constitueront un outil régional efficace pour la protection d'un des grands symboles du patrimoine naturel de l'Outre-Mer français. News Press 2009 Source -
Une tortue caouanne rejetée par la mer à Jijel Une tortue caouanne a été rejetée par la mer lundi soir sur la plage de Marigha, près d'El-Aouana (est de Jijel), a-t-on appris mardi des responsables du parc national de Taza. D'un poids de 9,935 kg et d'une longueur de 64 cm, cette espèce rarissime de tortues marines figure sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les circonstances de son échouage n'ont pas été expliquées par les responsables du parc. La tortue caouanne, également appelée Caretta caretta, peut peser jusqu'à 160 kg, mesurer 1,20 m et vivre jusqu'à 100 ans, selon des spécialistes. Source
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Salut tous le monde Voici mon Crested Stellar
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de centrmtl1 dans Gekkonidés
J'ai déplacé le message dans la bonne section et redimensionné les photos de taille adapté pour le forum Bienvenue sur le forum par le fait même. Pour ce qui est de la phase, je dirais que c'est simplement un yellow. Il ne semble pas avoir de tiger ou quoi que ce soit donc. Très beau en passant, j'aime bien les crested. -
Pris le «serpent» dans le sac
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Pris le «serpent» dans le sac
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Il faut sauver les lézards endémiques… Ils sont uniques et sont pourtant menacés par l’homme. Eux, ce sont des reptiles endémiques : le lézard vert et le Telfair – deux espèces qui se trouvent sur l’île-aux-Aigrettes –, le Bojer et le Nactus que l’on retrouve sur l’île – au – Phare et l’île-aux-Vacoas. La Mauritius Wildlife Foundation (MWF) a décidé d’agir pour les protéger à travers la campagne Anou sap nou lezar réalisée conjointement avec le National Parks and Conservation Service et les organisations internationales Rare Pride et Darwin Initiative. Cette opération, qui cible principalement les skippers, les écoliers, les habitants du Sud-Est ainsi que les touristes, s’échelonnera jusqu’en avril. La MWF souhaite les sensibiliser à travers une journée porte ouverte, une page sur le site communautaire Facebook, une compétition de dessins et des causeries, entre autres, Une chanson est aussi en préparation avec la collaboration d’Alain Auriant, Nancy Derougère et Mario Justin. «Quand on parle d’espèces endémiques, les gens pensent d’abord au dodo alors qu’il y en a d’autres qui sont toujours là et qui doivent être protégés. Les reptiles représentent un héritage national à Maurice et les gens doivent contribuer à la préservation de ce qu’il en reste», souligne Cathleen Cybèle, Conservation Educator au sein de la MWF. La jeune femme lance un appel afin que ceux qui visitent les îles du Sud-Est ne détruisent pas l’habitat de ces reptiles en organisant des barbecues sur l’île ou en y jetant des bouteilles d’eau, entre autres. «Dans le passé, nous avons découvert des lézards morts dans des bouteilles. Aussitôt qu’ils y entrent, ils sont pris au piège», précise l’écologiste. Tout ce qu’elle souhaite, c’est que le message de son ONG soit entendu. Source
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Pris le «serpent» dans le sac Les douaniers de l’aéroport de Sydney n’en croyaient pas leurs yeux quand ils ont vu aux rayons X ce qui se cachait dans la valise d’un voyageur. Un jeune contrebandier a été arrêté vendredi à l’aéroport de Sydney alors qu’il essayait de transporter 44 serpents et lézards dans son bagage. Parmi tous ces animaux, se trouvait également un dangereux python albinos. De la marchandise très chère Les fonctionnaires des douanes ont confisqué les reptiles lors d’un contrôle de sécurité. D’après ces derniers, la vente du python rapporterait à elle seule 20'000 dollars australiens (15'000 francs), alors que la totalité de la marchandise représenterait une vente de 160'000 à 200'000 dollars australiens, (120'000 à 150'000 francs) au le marché noir. Les reptiles ont été placés dans des chaussettes et des sacs en toile avant d’être pris en charge par une association de défense des animaux. Un crime grave Le contrebandier, un homme de 24 ans, originaire du sud de l'Australie, mais dont l’identité n’a pas été révélée s’était enregistré pour un vol à destination de Bangkok (Thaïlande). Il a été mis en liberté conditionnelle et inculpé pour tentative d’exportation d’espèce animale sans permis. Il sera jugé le mois prochain à Sydney. Il risque une amende de 110'000 dollars (110'000 francs) et /ou 10 ans de prison. «La contrebande d'animaux est un crime grave», a expliqué le porte-parole des douanes australiennes au quotidien Sun Source
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Découvrir nos animaux à l’Ecomuseum Hiver comme été, j’aime bien aller faire un tour à l’Ecomuseum, ce petit zoo dans l’ouest de l’île de Montréal abritant exclusivement des animaux de chez nous. Moins spectaculaires que les lions et les girafes, ces bêtes n’en sont pas moins fascinantes si on prend le temps de bien regarder. Dès le début de la visite, nous nous sommes attardés à observer un pékan, un prédateur du porc-épic. On en voit rarement en nature. Plutôt agile, l’animal nommé Tzatziki, gambadait sur le sol, dans un milieu imitant une forêt de conifères. Dehors Après avoir longé le parc des cerfs de Virginie, nous nous sommes arrêtés pour regarder les deux corbeaux, Phoenix et Olive. Dans les arbres, deux corbeaux en liberté étaient haut perchés. Leur présence est rare dans le sud du Québec. David Rodrigue, le directeur général de l’Écomuseum, me racontait que les deux corbeaux en captivité donnaient de la nourriture à leurs semblables au travers le grillage. Cela n’a rien de surprenant car ces oiseaux sont parmi les plus intelligents au monde. À quelques pas, dans une volière, souchets, pilets et autres espèces de canards se partageaient un étang à demi-gelé avec deux oies des neiges. Après la sortie, le chemin longe l’enclos des loups. Juchés sur une butte, Farley et Fiona, le frère et la soeur, nous ont regardé passer avec nonchalance. Après l’enclos des caribous, j’ai revu avec plaisir le couple de loutres, Happy et Iamvik. La femelle nageait sous l’eau avec agilité, sous le regard du mâle, qui a visiblement pris du poids. Le long d’une passerelle, dans le secteur des rapaces, Sheriff, la chouette épervière et Jweep, le grand duc d’Amérique, nous ont vu sans broncher. Par contre, Bartok, la chouette rayée et Orbite, l’effraie des clochers nous ont fixé du regard. Était-ce leurs yeux noirs qui rendaient leur regard plus insistant que les autres rapaces? Dedans Au rez-de-chaussée du pavillon d’accueil, s’alignent aquariums et terrariums, encastrés dans les murs. On y retrouve plusieurs nouveaux pensionnaires : un petit maskinongé, un crapet arlequin, des barbotes et même des barbues amélanistiques (appelées à tort albinos). J’ai également été étonné de voir une couleuvre mince, cette espèce étant inventoriée depuis seulement 2004 au Québec, dans une petite partie de l’Outaouais. Quel privilège aussi d’observer deux tortues des bois nées à l’Ecomuseum le 28 mars dernier, avec cinq autres individus. Cette naissance est d’autant plus importante que l’espèce est désignée vulnérable au Québec. Dans la section nocturne, on ne peut rester indifférent à Assiolo, un petit duc maculé devenu borgne après avoir été frappé par une auto. Récupéré et soigné par l’UQROP, le rapace ne pouvant plus survivre dans son habitat naturel a trouvé refuge à l’Ecomuseum. Relâche scolaire Pour la relâche scolaire, du 2 au 6 mars, l’Ecomuseum organise des journées spéciales pour les enfants de 7 à 12 ans. Une zoologiste permettra aux apprentis animaliers de faire connaissance avec Jimmy, l’aigle royal, Fiona, la louve ou Hercule, la tortue serpentine. Les enfants sont même invités à préparer les repas de certains animaux. Chaque journée permet de découvrir des animaux différents. Le lundi est consacré aux rapaces, par exemple, alors que le mardi et le jeudi, ce sont les mammifères. Tarif: 45$ par jour. Pour les enfants, voilà une expérience qui vaut bien un jour de classe… Source
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La grenouille qui fait la sourde oreille Une petite grenouille chinoise, prénommée Odorrana Tormata, pourrait bien inspirer les fabricants d'appareils auditifs. Pourquoi ? Parce qu'elle a la capacité de bloquer les bruits de fond qui la dérangent en fermant ses trompes d'eustache. Le batracien a développé cette particularité en vivant à proximité des chutes d'eau Hot Springs de Huangshan, un environnement extrêmement bruyant. Se couper des bruits extérieurs permettrait aux grenouilles mâles d'entendre les femelles et faciliterait ainsi la reproduction de l'espèce. L'intérêt des fabricants d'aides auditives pour le batracien est bien entendu tout autre : si certains appareils permettent d'ores et déjà de diminuer les bruits de fond, les scientifiques comptent bien étudier les spécificités d'Odorrana Tormata pour améliorer encore la technologie dans ce domaine. Source
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Malheureusement, on a très peu de ressources contre ce genre d'endroit. Il faut juste rendre ça publique. Je sais d'où tu parles, le forum a passé proche d'une poursuite parce que je m'étais plaint dans la section coup de masse contre eux sans nommé de nom. C'est ce qui a sauvé la face sinon... Tu sais, parfois en appellant dans les journaux locaux pour raconter ce que l'on a vu, ils font parfois une petite visite par la suite et rendent ça publique. L'impact qu'un journal peut avoir peut être beaucoup plus grand que le nôtre. Parce que malheureusement, ce n'est pas que les reptiles qui y sont négligés. P.S. pour St-Hyacinthe, il n'y a pas de SPCA. Il te faudra donc contacter l'organisme, le pavillon des animaux.
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Curieux hybride (sunglow x conda)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Ghost1111 dans Général
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Un projet immobilier veut offrir le gîte aux tortues
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un projet immobilier veut offrir le gîte aux tortues Signe que l'enjeu environnemental change les habitudes à Laval, siège de nombreuses batailles entre promoteurs immobiliers et écologistes, un nouveau projet immobilier tentera d'attirer à la fois des humains et des tortues. «Nous avons tout fait pour éviter des erreurs environnementales, dit John Garabedian, promoteur du projet, le Domaine des berges de Sainte-Dorothée. On savait au départ qu'il y avait des milieux humides sur le terrain. On les préserve et on crée un étang qui coûte à lui seul 1 million.» Même avec un ensemble de mesures coûteuses, le succès écologique complet du projet de résidences de luxe en bordure de la rivière des Prairies n'est pas garanti. La tortue géographique, l'espèce qui a le plus besoin de protection dans la région, risque fort d'éviter le coin. La présence de tortues géographiques est confirmée «aux environs du site» par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), qui a tout de même autorisé le projet, parce qu'il «respecte toutes les normes». Le MDDEP souligne que dans son état actuel, le terrain situé à l'ouest de l'autoroute 13 présente «un intérêt écologique faible» parce que «colonisé par une végétation commune, voire envahissante». Le projet protège le principal milieu humide du terrain et son aménagement permettra «d'augmenter la biodiversité». M. Garabedian ajoute qu'aucun remblai n'est prévu, contrairement aux deux projets voisins, dont les maisons perchées sur des talus artificiels de deux ou trois mètres ont soulevé la controverse. Des ponceaux permettront d'enjamber le ruisseau qui traverse le terrain. Toutes ces mesures font doubler le prix des infrastructures, dit M. Garabedian. Mais qu'en est-il des tortues? Avec ses 80 kilomètres de berges, l'île Jésus a de quoi plaire à l'humain... et à la tortue. Trois espèces de tortues vivent dans les eaux autour de Laval, y compris la tortue géographique, désignée comme vulnérable par le gouvernement du Québec. Les concepteurs du Domaine des Berges ont inclus une «île à la tortue» et des plages propices à la reproduction dans leur étang. Mais il y a peu de chances que la tortue géographique adopte ce nouvel environnement. «C'est une espèce très farouche et plutôt difficile à approcher», précise-t-on au ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Robert Bisson, biologiste au parc de la Rivière-des-Mille-Îles, à Laval, peut en témoigner. «À partir du moment où on construit des maisons, la tortue géographique va aller ailleurs, dit-il. En canot, quand on arrive à 30 mètres, elle saute à l'eau.» En revanche, ajoute M. Bisson, il se peut qu'une autre espèce, la tortue peinte, adopte l'étang du Domaine des Berges. Mais cette espèce est très commune. «Il y a un cas comme ça à Terrebonne, dit M. Bisson. Il y a des tortues peintes dans un étang en plein milieu d'un quartier résidentiel.» Le projet Domaine des Berges est soumis à une modification de zonage présentée ce soir au conseil municipal de Laval. Pour joindre notre journaliste: ccote@lapresse.ca Source -
Lancement du programme CARET2 visant à protéger et valoriser les tortues marines de Guyane Le WWF coordonne le programme CARET2 qui vise à renforcer la protection et la valorisation des tortues marines de Guyane à l'instar des tortues Luth, olivâtre et verte, qui sont des espèces menacées selon la Liste rouge de l'UICN. Les tortues marines, espèces menacées selon la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), font l'objet de programmes d'études et de conservation en Guyane. Trois espèces principales de tortues marines fréquentent annuellement les plages de Guyane : la tortue verte (Chelonia mydas), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) et la tortue Luth (Dermochelys coriacea). L'organisation environnementale WWF coordonne depuis 2005 le projet CARET (Co-ordinated Approach to Restore our Endangered Turtles), soutenu par les fonds Interreg IIIb, visant à étudier, protéger et valoriser la présence des tortues marines en Guyane mais aussi au Suriname. Depuis 2007, un plan de restauration des tortues marines (PRTM) de Guyane, établi sur 5 ans est également coordonné par le WWF et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sous le pilotage de la Direction régionale de l'environnement (DIREN). Ce PRTM est destiné à étudier les tortues marines pour mieux les protéger et valoriser leur présence sur le territoire du plateau des Guyanes (Guyane, Suriname, Guyana). Les tortues marines toujours autant menacées Aussi, selon l'association guyanaise de protection de la nature Kwata, les communes de Cayenne et Remire/Montjoly accueillent plus de 80% des pontes de tortues olivâtre pour l'ensemble du plateau des Guyanes, représentant le plus grand site de ponte pour l'espèce de toute l'Amérique du Sud. Chaque année, entre 1.500 et 2.500 pontes de tortues olivâtre sont ainsi recensées de mai à août sur les plages de l'Ile de Cayenne tandis que l'ouest du département peut accueillir jusqu'à 20.000 pontes de tortues Luth par an, précise l'association Kwata. Entre 30 et 50 % de la population mondiale de ces tortues – pouvant mesurer jusqu'à 2,40 m de longueur et peser jusqu'à 900kg - viennent pondre d'avril à juillet en Guyane française. Toutefois, malgré ''les efforts'' pour les protéger, les tortues marines de Guyane restent menacées : prédation sur les pontes, capture accidentelle croisée avec l'exploitation des pêcheries à l'échelle mondiale, modification des écosystèmes, en mer où elles se nourrissent, et à terre où elles se reproduisent…, rappelle l'organisation environnementale WWF. Les œufs et les nouveau-nés sont également exposés aux chiens errants et à la pollution lumineuse qui les presse dès l'éclosion à se rediriger vers les terres plutôt que vers la mer. Si la tortue olivâtre - espèce classée vulnérable par l'UICN - est bien représentée dans l'Océan Pacifique (plus d'un million d'individus estimé), celle-ci reste très rare dans l'Atlantique, où seuls quelques milliers d'adultes pourraient séjourner, ajoute l'organisation. Depuis 50 ans, la population mondiale de la tortue Luth a également diminué à cause de la pollution des mers mais aussi du tourisme : les sites de ponte sont en effet transformés en plages aménagées et subissent la pêche non sélective. On estime que sa population mondiale est passée de 115.000 femelles en 1980 à moins de 30.000 en 1996. En Guyane, le nombre de pontes est également passé de 40.000 en 1987 à 15.000 dix ans plus tard... Un programme pour renforcer la sauvegarde des espèces Si le statut des populations de tortues Luth en Atlantique va être révisé (l'UICN avait placé cette espèce en danger critique d'extinction en 2000), il ne faut surtout pas relâcher les efforts de conservation car c'est à une surveillance constante que les tortues marines doivent leur sursit, souligne le WWF. Le programme CARET2, initié dans le cadre du Plan de Restauration des tortues marines de Guyane, établi sur 4 ans, de janvier 2009 à décembre 2012, vise à associer protection et valorisation des tortues marines en Guyane française et au Suriname. Ce projet a été officiellement accepté le 20 janvier 2009 au titre du Programme Opérationnel de Coopération Transfrontalière Amazonie (fonds européens), indique le WWF. CARET2 continuera le suivi de la tortue olivâtre et se focalisera sur la tortue verte, espèce ''encore peu étudiée en Guyane'', ajoute l'association Kwata. La tortue verte nidifie principalement en Guyane sur les plages de l'Ouest (réserve naturelle de l'Amana). Parmi les techniques de pêche pratiquées dans cette zone, les longs filets maillants dérivants des pêcheries illégales entraînent la destruction de tortues verte adultes, souligne le WWF Guyane qui a par ailleurs observé en février 2008 un braconnage des oeufs sur les sites de ponte. Une forte demande subsiste dans la région, et particulièrement au Suriname, où la consommation des oeufs de tortues marines n'a été totalement interdite que très récemment, en 2002, explique l'organisation. Rappelons que le braconnage est passible de 6 mois de prison ferme et 9.000 euros d'amende en Guyane. Enfin, le programme CARET2 entend valoriser la présence des tortues marines sur les plages à travers la création d'un produit touristique régional spécifique et la formation de guides. Avec un budget global de 2,8 millions d'euros sur 4 ans, le programme CARET2 reste le plus gros projet porté par le WWF-France sur financements européens. Ce programme est lancé en collaboration avec l'ONCFS, l'association Kwata, le Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG). D'autres partenaires sont également associés au projet tels que la DIREN ou le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui a équipé les femelles luth ou olivâtre de Guyane de balise Argos, afin de préciser notamment leur biologie en mer. Source
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Découverte d’un fossile de tortue asiatique en Arctique
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Découverte d’un fossile de tortue asiatique en Arctique Les scientifiques annonce dans le journal Geology la découverte d’un fossile de tortue asiatique en Arctique. Les diverses études menées par les scientifiques ont abouti à la conclusion qu’il existait une migration d’animaux de l’Asie vers l’Amérique du Nord, à travers l’Océan Arctique à la fin du Crétacé (fin de l’ère secondaire marqué par la formation de la craie). Et si auparavant il ne s’agissait que d’une hypothèse tirée de diverses observations, la découverte d’un fossile de tortue d’Asie datant de plusieurs millions d’années sur la terre canadienne vient de la confirmer. A l’époque, cette partie du globe connue pour son froid glacial avait un climat chaud permettant donc une migration directe des animaux aquatiques entre les deux continents. Une migration qui a également été possible et facilitée par de l’eau douce déversée par les rivières des continents contigus et qui restait en surface de l’eau de mer. La tortue fossilisée a été ensevelie dans les dernières couches de basalte qui se sont formées au travers d'une longue période d’activité volcanique intervenue sur l’ensemble du globe et dont la libération de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, serait à l’origine des hautes températures, si l’on se réfère aux explications d’un géophysicien de l'université de Rochester. Les chercheurs qui ont participé à cette découverte, entreprennent de réaliser une autre expédition pour découvrir d’autres espèces fossilisées. Source -
Curieux hybride (sunglow x conda)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Ghost1111 dans Général
Les hybrides ne sont pas nécessairement stérile mais ils ont plus de chances de l'être que la normal. Beaucoup le sont en fait, mais ce n'est pas 100% des hybrides qui le sont. Ce n'est pas que la stérilité que ça inclut, c'est plusieurs défauts génétiques. Une des preuves qu'ils ne sont pas tous stériles, on peut reproduire des corns snakes creamsicle. -
Les restes d’un enfant, retrouvés dans l’estomac d’un croco
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les restes d’un enfant, retrouvés dans l’estomac d’un crocodile Horrible histoire ! vécue en Australie ! par une famille. Les restes d’un enfant de 5 ans, du nom de Doble Jeremy, qui avait disparu en Australie, le 8 février dernier à Daintree River, dans le nord du Queensland, ont été retrouvés dans l'estomac d'un crocodile. Cette horrible histoire a été évoquée sur la chaîne de télévision ABC News. Le test ADN, pratiqué, sur les restes de l’enfant, aurait dissipé tous les doutes qui subsistés encore. Avant sa disparition, Jeremy jouait avec son frère Rayan, plus âgé, de deux ans, près de leur maison , qui est située autour d'une mangrove, qui avait été submergée par l'eau, durant les inondations des derniers jours, qui avaient frappé l'Australie. L'enfant, en fonction de la reconstitution de la police, a été attaqué et dévoré par un crocodile de 4,3 mètres, qui était resté coincé dans une rivière. Le frère avait dit qu'il a vu le crocodile, dans le marécage où avaient disparu l’enfant et leur chien. Quand Jeremy est mort, son frère avait donné, de suite l’alarme, le père était parti de suite pour le rechercher, mais « il était déjà trop tard », a dit un voisin. Hier, sont tombés les tests de confirmation. Le reptile sera maintenant confié à un zoo ou dans une ferme de crocodiles. Le crocodile d'Australie, est aussi appelé crocodile de Johnson, il se reconnait à son museau allongé mais assez court et à sa constitution plus frèle que les autres espèces de crocodiles. Il vit uniquement au bord des fleuves et lacs du nord de l'Australie, entre le Queensland, les territoires du nord et du nord-ouest australien. Source -
Curieux hybride (sunglow x conda)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Ghost1111 dans Général
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