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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Après les épisodes tempétueux de ces dernières semaines, le centre de soins d’Océanopolis a recueilli deux tortues de mer échouées le week-end des 8 et 9 février, l’une dans le sud du département et l’autre dans la presqu’île de Crozon. Elles ont été soignées, alimentées, et réchauffées par l’équipe de soigneurs. Malheureusement, la tortue verte de 40 cm, habituée à un climat tropical, n’a pas survécu aux eaux bretonnes. La deuxième, une tortue Caovanne, d’environ 25 cm de long, a eu plus de chance. Elle barbotte en ce moment dans l’un des bassins du centre de soins, et fait l’objet d’une attention toute particulière. « Si elle survit, nous la transmettrons à l’Aquarium de La Rochelle qui assurera le relais. Si tout va bien, elle pourrait être relâchée au printemps prochain », indique Dominique Barthélémy, responsable aquariologie d’Océanopolis. En revanche pour le moment, difficile de savoir si elle est bien portante. « Elle a une petite blessure sur la nageoire gauche, peut-être due à une hélice de bateau. Mais elle a cicatrisé. J’ai remarqué qu’il y a quelques petites tâches blanches sur ses yeux, elle a peut-être des problèmes de vue. » Des tortues qui s’échouent sur la pointe finistérienne, « ce n’est pas courant, à en croire Dominique Barthélémy. D’habitude on les retrouve plutôt sur les côtes de La Rochelle. » Depuis le mois de décembre, une trentaine de phoques ont aussi été recueillis par Océanopolis. « L’échouage des phoques est un fait plutôt habituel, explique-t-il, mais c’est rare qu’il y en ait autant d’un coup. Nos locaux ont été saturés ». Franck Martin Source
  2. Cent-deux animaux protégés ont été saisis dimanche et sept personnes ont été verbalisées lors d'une opération de police sur le marché aux puces de Marseille, a-t-on appris mardi auprès du parquet. Lors de cette opération, les fonctionnaires ont saisi 77 chardonnerets, 24 tortues dont 23 tortues grecques et une tortue de Hermann, un ara bleu, a précisé le parquet de Marseille dans un communiqué. Ces espèces protégées ont été placées "dans l'attente du jugement chez des personnes agréées ayant le certificat de capacité" pour les détenir, a-t-on précisé. Dimanche, sous la direction du vice-procureur chargé du dossier, 7 policiers, 7 agents des douanes, 2 agents de la Direction départementale de la protection des personnes (ex-DDCCRF et services vétérinaires), 7 agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, appuyés par une trentaine de CRS, ont participé à ce coup de filet auprès de vendeurs à la sauvette et d'établissements commercialisant des animaux protégés dans le 15e arrondissement de la ville. Cette procédure a permis de dresser 24 délits concernant les espèces protégées, plus 28 contraventions et 2 délits contre des animaleries pour mauvais traitements. 200 euros d'amende douanière ont été également infligées à un détenteur de tortue. Les animaleries concernées ont reçu une mise en demeure administrative afin de régulariser leur situation, faute de quoi elles pourront faire l'objet d'un arrêté préfectoral de fermeture. Dans son communiqué, la justice précise que "laisser perdurer cette situation peut fragiliser la faune sauvage locale" et que ces ventes d'espèces protégées procurent "une source non négligeable de revenus et peuvent induire le développement de réseaux illégaux". AFP Source
  3. Les petites tortues sont tellement attachantes… Pourquoi ne pas les accrocher à son porte-clefs ? Vivantes, dans un sachet plastique, privées d'oxygène ? Et ne vous inquiétez pas ! Si vous n'aimez pas les tortues, vous pouvez acheter une salamandre, une grenouille ou un poisson ! En Chine, cette nouvelle mode fait des ravages... Les porte-clefs vendus dans les stations de métro et de train chinois font environ 7 centimètres de long et coûtent approximativement 1,2 euro. A ce prix, vous pouvez choisir, selon votre préférence, une adorable petite tortue, une salamandre ou un poisson, présentés dans un sachet plastique avec du liquide coloré oxygéné qui contient des nutriments. L‘animal gardera vos clefs pendant plusieurs semaines, prétendent les vendeurs à la sauvette à l'entrée des stations de métro de Beijing, la capitale chinoise... Cette nouvelle tendance fait rage en chine et les porte-clefs sont vendus en quelques minutes... Les tortues vendues sont des bébés Trionyx de Chine (trionychidae). Ces tortues à carapaces molle sont un met de choix, une fois adultes, dans la plupart des pays où elles sont présentes, en particulier en Asie de l'Est. Dès qu'on s'approche un peu du sachet, on voit un animal qui se débat, asphyxié, dans de l'eau colorée. Certains vendeurs conseillent même de relâcher l'animal avant qu'ils n'ait consommé tout l'air disponible dans le sachet, sans quoi il mourrait quelques jours plus tard, d'épuisement et d'asphyxie. C'est notamment le cas des tortues qui ont besoin d'air pour respirer, contrairement aux poissons dont les branchies filtrent l'oxygène présent dans l'eau. David Neale, le directeur de l'association de protection des animaux, Animaux d'Asie, explique que les clients devraient être avertis du danger que l'achat peut présenter pour la santé humaine, en plus de contribuer à la souffrance animale. En effet, les tortues peuvent être porteuses de la salmonelle, une bactérie qui peut rendre un adulte très malade. La vente de porte-clefs vivants : une pratique légale ? Neale ajoute que « de tels actes de cruauté pourraient être évités si une loi existait, et ceux qui persistent à faire souffrir les animaux pourraient être poursuivis en justice ». En effet, vous serez étonné – ou pas – de savoir qu'en chine, aucune loi n'empêche cette pratique même si les vendeurs à la sauvette sont poursuivis comme en France. Les groupes de protection des droits des animaux ont lancé une pétition[1] et demandent au gouvernement chinois de bannir ces accessoires pour le moins glauques, les désignant comme des « exemples purs de maltraitance des animaux ». Ils mettent ainsi en évidence l'absence de lois de protection des animaux en Chine. Notes Close mais qui a déjà recueilli près de 120 000 signatures. Cela n'a toutefois eu aucun effet... Source
  4. Jamie Coots, un pasteur du Kentucky persuadé que les croyants ne pouvaient pas être mordus par les serpents, est décédé dimanche passé. "Même après avoir perdu la moitié de son doigt suite à une morsure, après avoir vu plusieurs ecclésiastiques mourir pour la même raison, Jamie Coots pensait toujours qu'il devait accepter les morsures et suivre sa Sainte destinée" Saint-Marc avait écrit que les vrais croyants pourraient prendre des serpents dans leurs mains et même boire un poison mortel sans problème. C'est l'un des commandements de l'Evangile selon le culte pentecôtiste. Jamie Coots, un pasteur du Kentucky, est décédé à la suite d'une morsure de serpent en plein tournage de l'émission "Snake Salvation" ce dimanche. Elle suivait Jamie Coots et ses proches afin de comprendre pourquoi cette pratique illégale existe toujours dans les zones rurales de la "Church Belt" dans le sud-est des Etats-Unis d'Amérique. Un an de liberté surveillée en 2013 "Même après avoir perdu la moitié de son doigt suite à une morsure, après avoir vu plusieurs ecclésiastiques mourir pour la même raison, Jamie Coots pensait toujours qu'il devait accepter les morsures et suivre sa Sainte destinée", indique le site de la chaîne "National Geographic". En 2013, Jamie Coots avait été condamné à un an de liberté surveillée pour avoir transporté des serpents venimeux dans le Tennessee. 125 églises pratiquent encore la manipulation de ces animaux dangereux. En mai 2012, Marc Wolford, un autre pentecôtiste, avait été mortellement mordu par un serpent. Source
  5. Ok, pratiquement un mois plus tard, voici les photos de l'exposition : Ma partenaire pour la journée
  6. Un fossile d'ichtyosaure montre une mère et trois petits à trois stades différents de la naissance. Découvert en Chine, ce spécimen de chaohusaurus semble indiquer que les reptiles marins du Trias revenaient sur la terre ferme pour mettre bas. Cela changerait considérablement nos connaissances sur la viviparité des dinosaures. Un reptile marin préhistorique fossilisé en plein "accouchement" par Gentside Découverte C’est une photo de naissance immortalisée dans la pierre. Un fossile de reptile marin montre ce qui ressemble bel et bien à une naissance en direct. La mère est accompagnée par trois très jeunes individus : un encore dans son ventre, un au niveau de son bassin et un déjà à l’extérieur. L’article scientifique a été publié le 12 février dans la revue en ligne PLoS ONE. Le reptile marin en question est un chaohusaurus. Il s’agit de la plus ancienne espèce d’ichtyosaure connue du Mésozoïque, l’ère géologique étendue entre il y a 252 et 66 millions d’années et qui comprend le Trias, le Jurassique et le Crétacé. Les chaohusaurus vivaient au début du Trias, il y a environ 248 millions d’années. Contrairement aux ichtyosaures qui ressemblaient un peu à des dauphins ou des poissons, ces reptiles ne possédaient pas d'aileron dorsal, ni de nageoire caudale bien développé. Les chaohusaurus déplaçaient donc en ondulant un peu comme des anguilles. D'après les observations des paléontologues, le spécimen adulte retrouvé devait mesurer un peu plus d’un mètre de long. Le fossile en question a été découvert en Chine par une équipe de l’université de Californie. Il recule de 10 millions d’années le plus ancien cas connu de fossile avec des embryons d’ichtyosaures. Si l’aspect "cliché instantané" fascine, ces restes préhistoriques apportent également de précieuses informations scientifiques. L’œuf ou le dinosaure Il était déjà connu que ces reptiles marins ne pondaient pas d’œufs, mais le fait que le petit en train de naître sorte la tête la première étaye une hypothèse importante : les ichtyosaures donneraient naissance sur la terre ferme. Le passage de l’oviparité, le fait de pondre des œufs, à la viviparité, où les petits se développent dans le ventre de leur mère, était généralement considéré comme une adaptation à la vie aquatique. Pendant ce temps, les dinosaures terrestres continuaient de pondre des œufs. Si effectivement les reptiles marins revenaient sur la terre ferme pour donner naissances à des petits déjà formés, cela montrerait que la viviparité est un trait que les dinosaures avaient développé hors de l’eau et bien plus tôt que prévu. La plus vieille trace fossilisée de viviparité chez un dinosaure terrestre a en effet "seulement" 125 millions d’années. Le phénomène serait alors deux fois plus ancien. Source
  7. Le restaurant offre déjà la possibilité de déguster un plat à base d’insectes à partir de 17,80€… VERVIERS - Le restaurant verviétois «Au Clair Obscur» a décidé d’incorporer quelques insectes à son menu. Une nouvelle croustillante! Fermez les yeux. Puis, rouvrez-les. Vous êtes au «Clair Obscur», confortablement installé. Devant vous, quelques grillons grillés au profil des plus croustillants sont allongés sur un lit de salade délicate. Premier réflexe: une moue consternée. Il y a un problème dans l’équation… Qu’est-ce que ces petites bestioles font là, dans mon assiette, alors que j’ai l’habitude de les entendre gambader dans les prés les soirs d’été? Mais les plus curieux ne se laisseront pas impressionnés par cette image champêtre. Et c’est avec les papilles dubitatives, mais le regard franc, qu’ils plongeront leur fourchette pour aller cueillir solennellement ces insectes. Et soudain, la surprise sera de mise! Pas de désagréable coulis gluant une fois l’insecte passé sous la dent, mais plutôt une sensation des plus croustillantes qu’accompagne un petit fumet de noisette. C’est que le chef, François Billet, sait comment séduire les papilles de ses clients, même avec les ingrédients les plus rebutants. «Je ne suis pas de recette particulière… Je les cuisine au feeling. En ce qui concerne les sauterelles, je les fais frire dans de l’huile de noisette… » Autres insectes qui figureront notamment au menu «découverte»: des petits vers de farine, eux aussi passés à la friture et déposés sur les autres ingrédients au gré de l’inspiration. «L’objectif est de mettre à la carte un plat à base d’insectes mais aussi de proposer quelques insectes en amuse-bouches, pour ceux qui le souhaitent, dans le menu “ découverte ”. » Mais ne croyez pas que le chef en restera là… Vers de farine et grillons ne sont normalement que l’entrée d’une série de plats où l’insecte sera roi. Mais mieux vaut y aller pas à pas… «Je vais d’abord proposer ces deux types d’insectes avant d’en introduire d’autres. J’attends de voir un peu comment ma clientèle va réagir… Mes enfants en ont déjà goûté et ont apprécié. Ils en ont même amené avec eux à l’école… Le tout, c’est de ne pas imaginer l’insecte vivant. Mais finalement, c’est un peu la même chose que pour n’importe quelle viande…» Cette idée quelque peu saugrenue d’ajouter ces ingrédients farfelus, il la traîne avec lui depuis quelque temps… «J’aime suivre la gastronomie de haut niveau. Et on en a pas mal parlé… Alors, je me suis dit: “ pourquoi pas? ” Ceux qui le souhaitent peuvent goûter, les autres ne sont pas obligés évidemment… Les insectes seront mis à la carte dans une quinzaine de jours.» Le rendez-vous est pris… Il ne vous reste plus qu’à ravaler vos a priori! Source
  8. Les requins et les araignées en terrorisent plus d’un ; ils sont pourtant loin d’être les animaux les plus dangereux pour l’Homme. Certains insectes sont vecteurs de maladies qui tuent des milliers de personnes chaque année, d’autres animaux ont un venin si mortel qu’ils constituent une menace importante dans certaines régions. Voici un top 10 des animaux les plus dangereux au monde. 1. Le moustique : vecteur de maladies mortelles Ce petit insecte que l’on côtoie régulièrement est de très loin l’animal responsable du plus grand nombre de décès humains. Chaque année, il fait plus d’un million de victimes, essentiellement en Afrique et en Asie. Les moustiques sont le vecteur d’agents pathogènes, transmettant à l’Homme des maladies telles que le paludisme, la fièvre jaune, le chikungunya ou la dengue. D’après l’Organisation mondiale de la santé, le paludisme tue en moyenne, à lui seul, 660.000 personnes par an. Dans le même temps, la fièvre jaune fait 52.000 victimes et la dengue 22.000. 2. Le schistosome, le ver le plus dangereux Ces petits vers plats sont des parasites de l’Homme très dangereux, car vecteurs de la bilharziose. C’est une maladie parasitaire présente dans les régions tropicales et subtropicales, considérée comme la seconde endémie parasitaire mondiale. Elle provoque 280.000 décès par an dans le monde, majoritairement en Afrique. Les schistosomes adultes chez l'Homme résident dans les veinules mésentériques dans divers endroits, qui semblent parfois être spécifiques à chaque espèce. Schistosoma mansoni, par exemple, s’installe le plus souvent dans les veines qui drainent le gros intestin. CDC, Wikipédia, DP 3. Le redoutable venin du serpent Les morsures de serpent sont encore aujourd’hui l’une des pires attaques animales que l’Homme doit redouter. D’après l’Organisation mondiale de la santé, on compterait entre 94.000 et 125.000 décès chaque année. Ajoutons à cela quelque 400.000 personnes qui ont dû être amputées ou qui souffrent de conséquences graves, le tétanos ou une infection par exemple. 4. Le scorpion et sa queue mortelle Les araignées terrorisent beaucoup d’êtres humains. Pourtant, l’arachnide le plus à craindre est le scorpion. Une étude parue dans la revue Acta Tropica estime qu’en moyenne, le scorpion tue 3.250 personnes par an. Mais on s’attend à ce que ce nombre soit beaucoup plus important en réalité, toutes les attaques n’étant pas référencées. 5. Les crocodiles, de véritables mangeurs d’Hommes « Crocodile » est un nom vernaculaire. Il existe 13 espèces de crocodiliens, dont deux sérieusement dangereuses pour l’Homme. Le crocodile du Nil et le crocodile marin sont les plus grands reptiles au monde, et disposent de mâchoires redoutables. La force de morsure est d’environ 22.000 newtons. On ne connaît pas exactement le nombre de décès liés aux attaques de crocodiles, mais on l’estime à plus de 400 par an. 6. La rébellion des éléphants Que ce soit en Asie ou en Afrique, les éléphants subissent de plus en plus de pressions humaines. La relation entre l’Homme et l’éléphant est difficile, car ils ont un habitat commun et peuvent combattre pour en augmenter la surface. En Inde seulement, on compte 200 décès par an, résultats d’une rencontre imprévue entre les deux individus. 7. L’hippopotame défend son territoire L’hippopotame est l’un des mammifères terrestres les plus massifs au monde. Il n’attaquerait que rarement l’Homme, mais en Afrique, on dit que c’est l’animal le plus dangereux. Néanmoins, cet animal est très territorial. Ainsi, si l’Homme s’aventure un peu trop près, l’hippopotame charge. La majorité des attaques, une centaine par an, se produit dans l’eau. L'hippopotame amphibie est herbivore, mais peut s’attaquer à l’Homme s’il s’approche trop près. L’animal est semi-aquatique et peut peser jusqu'à quatre tonnes. Larry D. Moore, Wikipédia, cc by sa 3.0 8. Animaux dangereux : les abeilles Les butineuses sont des insectes essentiels à la conservation de la biodiversité. Les abeilles ne sont pas particulièrement offensives, elles ne chassent pas pour se nourrir. En revanche, elles sont chargées de protéger la ruche. Ainsi, lorsqu’un Homme s’approche du nid, elles peuvent piquer. La mortalité humaine concerne majoritairement les personnes allergiques. On relèverait encore aujourd’hui plus d’une centaine de morts par an à cause de piqûres. 9. Les fauves, pas si offensifs ! Le lion et le tigre seraient responsables de 40 à 200 attaques meurtrières par an. Ces fauves n’ont pas pour habitude d’attaquer l’Homme. Néanmoins, comme pour les éléphants, à mesure que l’Homme empiète sur leur territoire, les fauves se défendent. 10. Gare aux méduses Le cubozoaire, ou méduse-boîte, est une méduse connue comme l’une des espèces les plus venimeuses au monde. Les plus dangereuses se trouvent en Australie et en Floride. La méduse irukandji, endémique d’Australie, ne mesure que 2 à 3 cm, mais elle peut rapidement paralyser un Homme. Source
  9. L'Etat de Floride est à nouveau victime d'une invasion de pythons birmans qui menacent l'écosystème fragile des Everglades. Il y a quelques années déjà, la Floride avait dû faire face à l'invasion du python birman géant, l'un des plus gros serpents au monde. Les scientifiques étaient déjà à l'époque sur le pied de guerre pour les neutraliser. Le python birman est menaçant pour des espèces d'oiseaux, de coyotes ou encore de panthères de Floride. Le serpent peut atteindre à l'âge adulte près de 6m pour environ 60 kg. C'est un excellent nageur et grimpeur. Il y a environ 3 ans, il y avait eu une invasion soudaine de serpents d'origine africaine, certainement relâchés dans la nature par des propriétaires peu conscients des conséquences sur l'écosystème. Aujourd'hui, les scientifiques s'activent pour tenter de neutraliser la nouvelle invasion de pythons birmans. (Newsnet) Source
  10. Les animaux sont nombreux à avoir une vie nocturne très agitée. Beaucoup d’entre eux vivent la nuit. Ils préfèrent se cacher, dormir pendant la journée et choisissent l’obscurité pour chasser ou se reproduire. La nuit est au cœur d’une grande exposition qui a démarré cette semaine au Muséum National d’Histoire naturelle. C'est l’occasion d’en savoir plus sur les hiboux, les chauves souris, les marsupiaux, et aussi sur les amphibiens, car la plupart des amphibiens se cache pendant la journée. Une spécialiste des amphibiens est notre invitée ce matin, herpétologue au muséum d’histoire naturelle, Françoise Serre Collet. Elle a participé à l’élaboration de cette exposition pour la partie reptiles et amphibiens. On va parler ce matin d’un amphibien nocturne en particulier, la salamandre. Animal qu’on peut découvrir en soulevant une souche en bordure de ruisseau. L'exposition "Nuit" est au Museum national d'Histoire naturelle jusqu'au 3 novembre 2014 Source
  11. Depuis début janvier, les crocodiles de la Ferme de Pierrelatte, dans le Sud Drôme, sont en pleine période des amours. Et pour draguer, le croco, il fait claquer sa mâchoire. Le crocodile est bien plus tendre et romantique que la tortue. Avant de passer à l'acte, les crocos se tournent autour plusieurs jours. La femelle initie la danse. Elles se frottent les unes sur les autres pour dégager des phéromones et attirer l'attention des mâles. Le mâle lui marque son territoire, montre qu'il est dominant et dissuade les autres mâles de s'approcher en faisant un claquement de mâchoire. Un bruit assez impressionnant qui résonne dans toute la serre. Il y a 30 mâles pour 300 femelles à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte. Elles peuvent s'accoupler plusieurs fois, avec des mâles différents, entre janvier et juin. La Ferme aux Crocodiles propose des animations autour des amours de ses pensionnaires. Un atelier est organisé ce vendredi à 15h par exemple pour tout savoir sur la reproduction des crocos. Source
  12. Certains sauriens sont capables de grimper avec une remarquable facilité dans la végétation, note une revue scientifique, qui tente d’expliquer cette faculté méconnue. Un alligator du Mississippi lézarde au soleil, à 3m du sol. (photo: DR) Non, la photo ci-dessus n'est pas truquée: il s'agit bien d'un alligator. Le saurien est perché à près de 3 mètres au-dessus du sol, contemplant la Pearl, un affluent du Mississippi. De fait, malgré leur morphologie peu gracieuse, certains crocodiliens sont de redoutables grimpeurs, note un article de la revue scientifique «Herpetology Notes» repéré par le blog Passeur de Sciences, sur le site du «Monde». Cette faculté a été observée sur les trois continents où l’espèce est présente: l’Océanie, l’Amérique et l’Afrique. Elle est plus courante chez les individus jeunes ou nains, mais des bêtes atteignant deux mètres de long ont déjà été observées en train de grimper dans la végétation. Au zoo de Bristol (Royaume-Uni), un spécimen a même réussi à se faire la belle de son enclos en escaladant un arbre pour franchir la clôture, notent les chercheurs. A la verticale Les auteurs de l’étude expliquent que, relativement à leur poids, les crocodiliens jouissent d’une grande force dans leurs courtes pattes. A condition que la branche résiste, ils réussissent même à se hisser sur des sections presque verticales. Mais que vont-ils donc faire dans les hauteurs? Manger des fruits? Chasser les oiseaux? Les scientifiques ont deux explications un peu plus sérieuses. Premièrement, ces animaux à sang froid chercheraient à réguler leur température corporelle en cherchant des lieux secs exposés aux rayons du soleil. Dans les mangroves denses, ceux-ci ne sont pas faciles à trouver sans prendre un peu de hauteur. La deuxième raison est plus prosaïque, il s’agirait de surveiller son environnement… pour éventuellement «tomber sur ses proies». Source
  13. Depuis le 12 février, l'Aquarium tropical de la Porte Dorée à Paris présente deux nouveaux pensionnaires : deux jeunes alligators albinos. Des spécimens rares que Gentside Découvertes est parti rencontrer. De rarissimes alligators albinos débarquent à l'Aquarium tropical de Paris par Gentside Découverte A peine 70 centimètres de long, une peau d'un blanc immaculé, des petits yeux globuleux immobiles... Ce sont des spécimens exceptionnellement rares que présente depuis le 12 février l'Aquarium tropical de la Porte Dorée à Paris. Pour la toute première fois, ce dernier accueille parmi sa collection deux jeunes alligators très particuliers puisqu'ils sont albinos. Cette caractéristique est due à une mutation génétique et se manifeste par l'absence de mélanine, le pigment qui colore normalement la peau, les cheveux et l'iris de l'oeil. Aussi, contrairement à leurs congénères, les deux nouveaux pensionnaires de l'Aquarium sont entièrement blancs du museau au bout de la queue. De même, leurs yeux ne sont pas colorés comme les autres reptiles, ils sont très clairs et présentent des teintes jaunâtres. Des reptiles venus de Floride "Nous sommes très contents d'accueillir ces deux alligators. Nous avons déjà eu des spécimens particuliers mais jamais des spécimens albinos", nous confie Michel Hignette, directeur de l'Aquarium tropical. "Ils sont nés en Floride mais ils viennent d'un éleveur privé qui est tombé amoureux de ces deux alligators". Cet éleveur, c'est Karim Daoues, spécialiste des reptiles et directeur de la Ferme Tropicale située dans le XIIIe arrondissement de Paris. Plusieurs mois après avoir acquis les reptiles, il s'est finalement laissé convaincre qu'il était dommage de garder pour lui des spécimens aussi exceptionnels. C'est ainsi, après quelques discussions, que les deux jeunes alligators ont atterri à l'Aquarium tropical. Ils sont arrivés il y a 3 mois "mais nous avons tenu à réaliser une phase d'essai avant de les présenter, une phase d'acclimatation", explique le directeur. Le but était de pouvoir développer la relation entre soigneurs et animaux, de voir si les alligators s'acclimataient bien et ne montraient pas de signes ou de comportements anormaux. "Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Tout va bien", rassure Michel Hignette. Les deux spécimens dont le sexe reste inconnu sont âgés de un an et ont déjà pas mal grandi au cours des trois derniers mois. "Ils sont passés de 50 à 70 centimètres". Si l'Aquarium possède une belle fosse aux crocodiles, les deux jeunes sont eux gardés dans une bulle qui permet de maintenir des conditions adéquates notamment de température. De plus, du fait de leur albinisme, ils doivent être protégés de la lumière du soleil. Pour le reste, soins comme nourriture, les alligators sont semblables à tous leurs congénères. L'albinisme, une particularité génétique rare Il n'existe que 20 à 30 individus albinos dans le monde. Leur rareté provient du fait qu'ils sont, dans la nature, très rapidement repérés par les prédateurs. Leur espérance de vie est donc très courte. Mais leur rareté vient aussi du hasard du brassage génétique. Les parents de ces jeunes, issus de la même portée, étaient normaux mais possédaient tous les deux un gène muté responsable de l'albinisme. Certains de leurs petits ont ainsi reçu les deux gènes, perturbant la production de mélanine et aboutissant à des individus albinos. "Ces deux pensionnaires permettent de parler génétique à nos visiteurs", souligne le directeur. "D'évoquer les questions d'évolution et de spéciation. D'expliquer par exemple que deux animaux très ressemblants peuvent être différents génétiquement et appartenir à des espèces distinctes, ceci parce qu'ils ont développé des mutations", poursuit Michel Hignette. "Nous n'accueillons pas ces deux alligators pour leur rareté, pour faire venir du public. Nous sommes une petite structure". Si l'Aquarium est si fier d'accueillir ces spécimens, c'est surtout pour faire passer un message. "Ces alligators sont des ambassadeurs de leur espèce et de leur milieu. Ils sont jeunes, ils sont blancs, les visiteurs ressentent de l'empathie en les voyant, ils ont un capital de sympathie naturel", ajoute encore le directeur. Quel meilleur ambassadeur pour évoquer la cause des alligators ? Des animaux qui ont bien failli disparaitre au milieu du XXe siècle. Des animaux sauvés de l'extinction Aux Etats-Unis, les alligators ont pendant été longtemps chassés, au point de les pousser au bord de l'extinction. En 1960, le pays a décidé de réagir en ajoutant les reptiles à la liste des espèces menacées et en adoptant des mesures de protection. Des efforts qui ont payé : les alligators ont connu un beau regain de population et ont été retirés de la liste en 1986. Aujourd'hui, ils sont sortis d'affaire, bien que certaines menaces perdurent. "Cet exemple montre que les bêtises de l'homme ne sont pas irréversibles, que des efforts concrets peuvent permettre d'inverser la tendance", précise Michel Hignette. "Avec le capital sympathie de nos deux pensionnaires, il est plus facile de parler de ce sujet, de faire passer le message". Désormais bien installés, les deux alligators ne repartiront pas avant longtemps... s'ils repartent un jour. Au cours des prochains mois, ils resteront dans leur bulle, jusqu'à devenir trop grand (ils peuvent atteindre plus de 2 mètres adulte). A ce moment-là, ils seront transférés dans la fosse verdoyante où ils feront progressivement (de loin d'abord) connaissance avec les alligators du Mississippi qui y vivent déjà. "Nous avons de bonnes conditions d'élevage, nous sommes très confiants pour leur avenir", assure le directeur. Pour tout savoir sur l'Aquarium tropical de la Porte Dorée, rendez-vous sur le site officiel. 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  14. Les bénévoles interviendront, dès 10 heures, demain, pour installer leur crapaudrome.? - Photo d’archives Demain et samedi prochain, à l’entrée d’Ormoy-la-Rivière, les bénévoles sont attendus pour aider les batraciens. Traverser une route très fréquentée relève de l'ultime défi pour un crapaud. Ce constat, les riverains de la route des Carnaux, à Ormoy-la-Rivière, l'ont fait il y a quelques années en voyant le nombre de batraciens écrasés augmenter. Avertie, l'association Connaître et protéger la nature du Val de Juine a décidé d'organiser un chantier nature pour mettre en place des installations et permettre la migration de ces crapauds. « Les bénévoles passent chaque jour pour faire traverser les crapauds et les compter » « Au moment de leur migration, ils descendent des bois pour retourner vers les mares et entre les deux, il y a cette route », explique Daniel Czarnecki, chargé de la coordination des bénévoles de l'opération « SOS Crapauds 2014 ». Alors l'objectif de ce chantier est de favoriser la migration de ces batraciens à la fin de l'hiver. « Nous installons un crapaudrome, un filet sur 1.000 mètres, le long de chaque côté de la route, pour les empêcher de passer. Quand ils arrivent dessus, ils le longent. Tous les dix mètres environ, un saut est enterré et ils tombent dedans. » Une fois parvenu en lieu sûr - les migrations se font la nuit -, le crapaud attend donc l'arrivée du binôme de bénévoles le matin. « Jusqu'à fin avril, début mai, les bénévoles passent chaque jour pour faire traverser les crapauds et les compter », raconte Daniel. Et cette étape du comptage est très importante. « Au début, nous ne savions pas s'ils étaient nombreux donc cela nous a permis de recenser la population. Aujourd'hui, avec cette opération, nous savons comment dimensionner les installations, où ils vont lors de la migration, nous possédons des statistiques sur le nombre de mâles et de femelles. Et puis, sur la durée, cela nous permet de savoir si notre action favorise la population. » Des gelées tardives En comparant les chiffres des 2 e et 3 e éditions, les membres du collectif ont été déçus de constater que le nombre de crapauds avait baissé. « En échangeant avec d'autres groupes en France, on constate que c'est partout pareil. C'est dû aux gelées tardives qui arrivent au moment de la ponte. Potentiellement, cela peut être la même chose cette année », analyse le membre du collectif. Mais pas question de se décourager, « on continue dans la même direction ». L'an dernier, il y avait 25 bénévoles sur chaque chantier et selon les premières inscriptions, le nombre sera plus important cette année. « Nous voulons faire mieux pour avancer plus vite et palier les intempéries. Cela nous permettra aussi de finaliser et d'analyser l'installation. » En tout cas, le « SOS des crapauds en détresse » semble avoir été entendu. Pratique. Blog du collectif : http:\\soscrapauds.eklablog.com. Chantier « SOS Crapauds » demain et samedi 22 février. Route des Carnaux, à l'entrée de la commune d'Ormoy-la-Rivière (en venant d'Étampes). Prévoir un vêtement de pluie, des gants et un gilet jaune. Renseignements et inscriptions : sos.crapauds@gmail.com Marine Vallée essonne.larep@centrefrance.com Source
  15. Ces petits animaux vont se remettre à traverser les routes pour aller pondre. Le Parc de l'estuaire lance un appel aux bénévoles pour les aider Ceci est un Crapaud commun des Pyrénées PHOTO ARCHIVES GUILLAUME BONNAUD Parce ce qu'il n'y a pas que les oiseaux dans la vie, parlons des crapauds. Le Parc de l'estuaire renouvelle son opération de sauvetage du bufo bufo, qui n'est autre que le Crapeau commun. Loin de l'avenir rose des contes de fée, cet amphibien risque sa vie chaque année lorsque vient la période de ponte en traversant les routes de nuit. Il migre depuis les bois (forêt de Suzac) jusqu'à ses sites de ponte, privilégiant les étangs. Cette migration du Crapaud commun a été fortement constatée à Saint-Georges-de-Didonne. Pour cette raison, l'équipe du Parc de l'estuaire recherche des bénévoles adultes qui souhaiteraient donner un coup de main aux crapauds. De mi-février à fin mars, ils se relaient en début et fin de journée pour faire traverser cette espèce protégée d'un côté à l'autre de la route départementale sans danger. En 2013, 2 583 crapauds ont été sauvés. Pour participer à cette action de conservation, idéalement durant plusieurs soirées ou matinées, contacter Estelle Gironnet avant ce vendredi 14 février au 05 46 23 77 77. Par ailleurs, le Parc de l'estuaire de Saint-Georges-de-Didonne propose de mieux connaître cette espèce animale lors des rendez-vous « La nuit du crapaud », mardi 25 février et mardi 4 mars, à 20 heures. Source
  16. Hier matin, la police d’Albi a interpellé un homme pour le vol… d’un python. Les faits se sont déroulés jeudi dernier à l’Amazonie animalerie, un magasin de la zone commerciale des Portes d’Albi. Le voleur a tout simplement profité d’un moment où les employés de l’animalerie étaient occupés pour se servir. Il est reparti avec le serpent caché sous son manteau. L’homme a aussi dérobé des accessoires de décoration pour les reptiles. Il est tout de même passé à la caisse pour acheter quelques articles. La capture de l’animal, (cinquante centimètres de long !) est passée inaperçue mais très vite grâce aux caméras de vidéosurveillance, l’établissement a repéré un suspect de ce vol plutôt insolite. Un Albigeois de 30 ans a été interpellé hier puis placé en garde à vue. Le serpent a priori «en bonne santé» Le python a lui été placé en quarantaine pour une semaine par l’animalerie. «Le python a l’air en bonne santé mais nous l’avons placé en observation sous une lampe pour regarder comment il réagit à la lumière», explique le responsable du magasin. Pendant 72 heures, le reptile a été privé de son milieu habituel. Plus que le manque de nourriture, l’animal pourrait être perturbé par le changement d’éclairage. Pour cette animalerie, c’est en tout cas, «une grande première». Les motifs de ce vol restent un mystère puisque le marché des reptiles n’est pas particulièrement juteux. Le python regius était à vendre pour 70 euros environ. Source
  17. En début d’après-midi, un serpent de type python a été retrouvé près de la voie ferrée à Thonon. Les pompiers de la commune sont intervenus, avec le renfort d’un pompier spécialiste animal d’Evian. Le reptile a été transporté à la clinique vétérinaire de la Versoie. Un article à lire dans les éditions de Haute-Savoie du Dauphiné Libéré de mercredi. Source
  18. Cet incident peu ordinaire s’est déroulé au parc La-Vanille à Rivière-des-Anguilles, où une tortue géante a été malmenée par une « visiteuse ». La scène a été filmée, la vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux, et elle fait un buzz sur internet. Sous les coups portés par une jeune femme, la tortue géante a essayé tant bien que mal de se protéger. Le parc La Vanille n’a pas tardé à réagir en condamnant cette « agression ». « C’est malheureux que cela s’est produit », a déclaré le manager Gilbert Mootia sur Radio Plus mardi 11 février. Voici la note postée par des responsables sur la page Facebook du parc La Vanille : « We at La Vanille are equally appalled by the mistreatment of the tortoise featured in the video posted on Facebook. Such treatment of the animals is totally unacceptable. Acceptable visitor behaviour is described on our signs and by our staff. The Tortoise Savannah is manned by a dedicated employee whose responsibilities include the care, welfare and security of our tortoises. A key part of this role covers the prevention of inappropriate behaviour towards the animals in our care. We are disappointed that this event went undetected by the guard. As a result of this event we will be retraining our staff to increase their vigilance and reviewing our signs. The Aldabran giant tortoises which we have at La Vanille are unique and fascinating animals. Exhibiting them on our Tortoise Savannah not only allows us to reproduce an example of what their natural habitat may resemble but also allows visitors to get close to the animals and interact with them which is a valuable educational experience. Inevitably we place a degree of trust in our visitors and expect them to behave in a civil, humane and respectful way towards the tortoises; an expectation reinforced by the presence and, if necessary, intervention of our staff. « We will be contacting the young woman in the video to offer her the opportunity to return to La Vanille to allow us to explain to her in detail not only why this behaviour is so unacceptable but also how it has negative consequences, including for the welfare of the tortoise. Animal welfare is our priority, unfortunately not all in society share our values and La Vanille aims to educate its visitors to be respectful to animals and value their place in our world. » Source
  19. En novembre dernier, près de 200.000 petites tortues sont nées sur les rives sableuses du rio Purus, au Brésil. Les chercheurs ont profité de cette éclosion massive pour marquer la plupart d’entre elles et suivre l’évolution des populations. L'incroyable éclosion de milliers de tortues au Brésil par Gentside Découverte La tortue géante sud-américaine (Podocnemis expansa) est l’une des plus grosses tortues aquatique d’Amérique du Sud. Chaque année, de nombreux spécimens viennent pondre leurs œufs sur les berges de sable du rio Purus, une rivière du bassin amazonien qui traverse notamment le Brésil. Généralement, les femelles viennent de nuit pour pondre entre 90 et 100 oeufs à coquille plutôt molle. Lorsqu'ils ont atteint le terme de leur développement, des milliers de nouveaux nés émergent ensemble de leur coquille formant ainsi la plus importante éclosion connue à ce jour chez cette espèce. L’énorme masse de bébés tortues mesurant à peine 5 centimètres rejoint ensuite les eaux de la rivière. Un événement particulièrement impressionnant dont le dernier en date remonte à novembre 2013. Pour l’occasion, des scientifiques de la Wildlife Conservation Society (WCS) et de l'Institut Chico Mendes pour la conservation de la biodiversité se sont rendus à la réserve biologique d'Abufari dans l'Etat d'Amazonas, au nord du Brésil. L’équipe a recensé sur place près de 210.000 petites tortues à peine écloses et en a marqué 15.000 d’entre elles. Une espèce à protéger En suivant de près ces dernières, les chercheurs espèrent pouvoir estimer l’état des populations et suivre le taux de survie d’année en année. "Nous espérons que les tortues marquées pourront fournir des données importantes qui contribueront à informer les plans de conservation pour protéger cette espèce contre l'exploitation" a indiqué dans un communiqué Camila Ferrara, herpétologue à la WCS, spécialiste de la tortue aquatique. Les spécimens sont actuellement chassés pour leur viande et leurs œufs et pourraient être menacés par la surconsommation. 

Seul un faible pourcentage des bébés tortues nés sur les rives du rio Purus atteignent l’âge adulte. La majorité d’entre eux se font généralement attaqués et mangés par les prédateurs sur le chemin. Néanmoins, ceux qui survivent atteignent jusqu’à 80 centimètres de long et peuvent peser jusqu’à 45 kilogrammes. Les mâles sont généralement plus petits que les femelles. La tortue géante sud-américaine n'est pas la seule à connaitre des éclosions aussi massives. La plupart des tortues marines font de même, offrant un spectacle extraordinaire de milliers de bébés se ruant vers l'océan (vidéo ci-dessus). Source
  20. Clément et Bastien ont créé leur start-up spécialisée dans la préparation et la commercialisation d'insectes pour l'apéro. Ils sont installés à Miserey dans l'Eure. Consommer des insectes est une recommandation de la FAO, l'agence des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation. Criquets, larves, fourmis sont déjà consommés quotidiennement en Afrique, en Asie ou même en Amérique Centrale. Ces insectes sont loués pour leurs valeurs nutritives et leurs faibles coûts de production. L'élevage d'insectes demande peu de place et n'est pas énergivore. Cinq parfums Dans l'Eure, la société Jimini's a décidé d'exploiter ce filon. Les deux fondateurs font parvenir les animaux du Pays-Bas puis les assaisonnent avant de les passer au four. Parmi les parfums proposés, on trouve par exemple poivre et tomates séchées. Les insectes sont ensuite vendus par Internet ou directement dans des épiceries fines à Paris. Un succès La production euroise a été lancée en décembre et déjà la demande est supérieure à la production. Les deux fondateurs de Jimini's ont même été approchés par la grande distribution. Mais pour l'heure ils préfèrent développer leur entreprise à leur rythme et garantir un produit de qualité à leurs clients. Reportage de Julie Howlett et Jean-Luc Drouin avec les interviews de Bastien Rabastens-Roquet et Clément Scellier. Source
  21. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, certains crocodiles savent grimper dans les arbres. Ils le feraient pour réguler leur température interne et mieux repérer leurs proies et prédateurs. Faire le métier de Nicolas Hulot, tout le monde en rêve. Pourtant, parcourir le globe à la rencontre d’animaux sauvages n’est pas sans risque. La preuve : alors que vous pensiez sûrement qu’il suffisait de grimper en haut d’un arbre pour échapper aux crocodiles, des chercheurs américains ont remarqué que certains de ces reptiles en étaient aussi capables. Après avoir débusqué des crocodiles en train de se prélasser en haut des arbres le long du Mississipi, les scientifiques se sont lancés dans une vaste recherche bibliographique, avant de continuer leurs recherches en Amérique du Nord, en Australie et en Afrique. Les plus petits crocodiles sont des grimpeurs Au fil de leurs voyages, les universitaires ont constaté que quatre espèces de crocodiles aimaient se dorer la pilule dans les arbres : le crocodile de Johnston, l’alligator d’Amérique, le faux-gavial d’Afrique et le crocodile du Nil. Dans le journal Herpetology, les biologistes expliquent que la plupart de ces reptiles-grimpeurs montaient essentiellement sur des branches situées au-dessus de l’eau. Les chercheurs ont également remarqué que lorsqu’ils s’approchaient à moins de 10 mètres des crocodiles, ces derniers plongeaient aussitôt dans l’eau. Un point qui expliquerait pourquoi ce comportement arboricole n’avait presque jamais été repéré avant. Autre point rassurant : ces grimpeurs agiles sont relativement petits. « Les spécimens étendus dans les branches faisaient rarement plus d'un mètre et demi de long » précisent les chercheurs. Pourquoi certains crocodiles grimpent aux arbres ? D’après les biologistes, les petits crocodiles se réfugient dans les arbres pour deux raisons : la thermorégulation et la surveillance du territoire. En effet, les endroits dans lesquels l'équipe a surpris le plus fréquemment des crocodiliens étendus sur des branches correspondaient souvent à des zones dans lesquelles les berges des fleuves, envahies de racines d'arbres ou fortement boisées, n'offraient aucun site propice à s'étendre tranquillement au soleil. L'alternative pour se réchauffer (et réguler leur température interne) tout en restant à proximité immédiate du cours d'eau consistait donc à se hisser sur un perchoir, en prenant appui sur des racines ou des troncs inclinés. En compensation de l'effort fourni, les grimpeurs bénéficieraient alors un bien meilleur point de vue pour surveiller l'approche de proies ou de prédateurs. Pour les chercheurs de l’Université du Tennessee, cette découverte « démontre que les capacités 'arboricoles' des crocodiliens disparus, ainsi que des représentants du taxon des archosauriens (ancêtre des ptérodactyles, des dinosaures et des crocodiliens) ne peut pas toujours être établi à partir des fossiles » avancent les chercheurs. « Le fait qu'au moins certains crocodiliens aujourd'hui éteints aient été eux aussi capables de grimper sur la végétation doit donc être pris en compte par les paléontologues qui s'efforcent d'imaginer le comportement de ces animaux du passé en se basant sur les indices morphologiques des fossiles », précisent-ils. Par Mathilde Bourge Source
  22. Les chenilles du sphynx du tabac se nourissent de feuilles de tabac sauvage, dont elles se servent comme bouclier biologique MPI f. Chemical Ecology/ P. Kumar Si les Hommes aiment le tabac mais en meurent massivement, les larves du sphynx du tabac (Manduca sexta) l'utilisent avec parcimonie et efficacité pour éloigner certains prédateurs. Pour ce faire, les chenilles rejettent une petite fraction de la nicotine présente dans les feuilles de tabac qu'elles consomment. Explications. Les chenilles emploient différentes stratégies pour se protéger de leurs ennemis ; certaines se camouflent, d'autres ont recours à des couleurs vives pour éloigner leurs prédateurs, se hérissent de poils piquants voire urticants, secrètent des substances toxiques ou adoptent des postures menaçantes. Des scientifiques du Max Planck Institute for Chemical Ecology viennent de découvrir un mécanisme de protection encore insoupçonné : les larves du sphynx du tabac exhalent une petite fraction de la nicotine qu'elles ingèrent en mangeant les feuilles de tabac. Elles transfèrent une partie de la nicotine qu'elles ingèrent dans leur hémolymphe (le sang des insectes) et à partir de cette substance, génèrent une haleine fétide capable de repousser la majorité de leurs prédateurs. Ces découvertes résultent de la combinaison de techniques moléculaires et d'une approche d'histoire naturelle dans des expériences dans l'habitat natif des organismes étudiés. Pour les besoins de leur expérience sur le terrain, les chercheurs ont sélectionné des plants de tabac pauvres en nicotine et il ont employé un procédé de bio-ingénierie d'interférence ARN pour neutraliser une enzyme cytochrome P450 présente dans l'intestin des larves du sphynx du tabac, enzyme qui est habituellement activée par la nicotine issue de l'ingestion des feuilles de tabac. Ce procédé a permis aux scientifiques de voir ce qui arrivait aux chenilles qui se nourrissent de plantes pauvres en nicotine par rapport à des chenilles ayant bien consommé de la nicotine mais sont dépourvues du catalyseur actif de la toxine dans leur intestin. La fonction de la cytochrome P450 a été difficile à montrer dans les expériences en laboratoire, mais les chercheurs ont reçu une aide providentielle de l'araignée-loup Camptocosa parallela. En effet, ce prédateur nocturne choisissait de préférence les larves nourries aux feuilles pauvres en nicotine, mais également celles dépourvues de cytochrome P450 active, celles-là mêmes qui présentaient un déficit de réaction à la nicotine de leur alimentation. Ceci a mis en évidence le rôle important du gène dans le mécanisme de défense contre cette araignée, qui ne figure habituellement pas dans la liste des prédateurs de la Manduca sexta. L'araignée loup Camptocosa parallela chasse activement sa proie, contrairement à d'autres prédateurs MPI f. Chemical Ecology/ P. Kumar Une analyse approfondie montre que l'enzyme joue un rôle dans le transport de la nicotine ingérée depuis l'intestin jusque dans l'hémolymphe qui permet d'exhaler la nicotine par les spiracles, qui correspondent à l'organe nasal des chenilles. Les chenilles exhalent une petite fraction de cette nicotine. Et cette odeur fonctionne comme un signal anti-araignée. Par contre, d'autres prédateurs de la Manduca sexta, tels que les punaises ou les fourmi-lions, semblent parfaitement indifférents à cette halitose défensive. La nicotine, substance défensive dans leur plante hôte, est trop toxique pour que les larves puissent la stocker. Le gros est excrété. Le fait que les larves recyclent une quantité minuscule de toxine pour leurs propres besoins défensifs pour écarter les araignées en produisant une halitose toxique a surpris les scientifiques : "Cette stratégie d'haleine toxique comme moyen de défense est sans précédent," rapporte Ian Baldwin. L'exemple de l'araignée loup illustre l'efficacité d'une combinaison de l'approche biologie moléculaire et de l'histoire naturelle pour comprendre la fonction des gènes au niveau de l'organisme. Les scientifiques du Service d'Ecologie Moléculaire que dirige Baldwin, un pionnier de cette approche, y voient une approche objective : il "ne faut donc pas hésiter à interroger l'écosystème. La Nature est notre meilleur professeur," résume le Pr Baldwin. "Elle est l'arbitre dans la lutte pour la survie. La mise en lumière des onctions du gène passe par l'étude des organismes dans leur environnement d'origine, ce qui est vrai aussi de tout ce que nous ignorons de la vie sauvage." Source
  23. Le scientifique américain Justin O Schmidt a établi une échelle pour évaluer la douleur engendrée par les piqûres des hyménopètres, c'est-à-dire les fourmis, les guêpes et les abeilles. Pour cela, il a décidé de tester les piqûres de tous les principaux insectes de la planète. Il s'est alors fait piquer par plus de 150 insectes différents et a établit une échelle de douleur allant de 0 à 4. Et pour informer encore plus sur les douleurs ressenties, Schmidt a également donné quelques comparaisons pour mieux imager les choses. SOLENOPSIS INVITA Appelée aussi la fourmi de feu, la douleur engendrée par une piqure de cette fourmi n'a été évalué par Schmidt que de niveau 1, mais il n'empêche qu'elle fait tout de même partie des plus dérangeante car ce type de fourmi a tendance à attaquer en groupe, et ce n'est donc pas une piqûre à laquelle les imprudents auront droit, mais bien 100 piqûres de niveau 1. PSEUDOMYRMEX FERRUGINEA Appelée communément la fourmi de l'acacia, cette dernière vit en parfaite harmonie avec l'arbre en question dont les épines creuses lui font un habitat adapté. Un symbiose dans laquelle la fourmi tient le rôle de défenderesse de l'arbre à coup de piqûres de niveau 2, décrite par le scientifique comparable à un coup d'agrafeuse. L'ABEILLE Un grand classique que l'on retrouve facilement en France, mais dont la piqûre est pour le moins pas très agréable. Schmidt a évalué la piqûre d'appareil d'un niveau 2 de douleur, et que cette dernière est assez ressemblante à une brûlure par une tête d'allumette. LE FRELON Le frelon est la plus grosse guêpe présente sur le continent européen. Non seulement, il est plutôt très effrayant d'en croiser un mais il vaut mieux également éviter de se faire piquer. En effet, d'après l'échelle de Schmidt, la piqûre de frelon serait de niveau 2, non pas en raison de son venin, 10 fois moins nocif que celui de l'abeille, mais en raison de la taille de son dard. POGONOMYRMEX BARBATUS En grand nombre sur la côte ouest des Etats-unis, mieux vaut ne pas trop s'approcher de cette fourmi rouge. Classée de niveau 3, Schmidt a cherché une image particulièrement évocatrice pour décrire la douleur, et si son but était de nous effrayer, c'est fait : "comme si on utilisait une perceuse pour percer votre ongle incarné". SYNOECA SEPTENTRIONALIS Il s'agit d'une guêpe sociale d'un bleu métallique présente principalement en Amérique du Sud. Pour sa part, elle est classée en niveau 3 pour la douleur de ses piqûres, également comparables à "de l'acide chlorhydrique sur une coupure" selon Schmidt. POMPILUS FORMOSUS Appelée également la guêpe tarentule, juste la description de cet insecte donne envie de prendre ses jambes à son coup. En effet, elle tient son appellation du fait qu'elle pique des tarentules pour y pondre ses oeufs dedans, puis les larves se nourriront de l'araignée par l'intérieur. Evidemment la petite guêpe à le droit à son niveau 4, et Schmidt imagine que la douleur est comparable à une électrocution dans un bain. PARAPONERA Egalement surnommée la fourmi balle de fusil, il s'agit de l'insecte dont la piqûre est considérée à l'heure actuelle comme la plus douloureuse du monde. Le scientifique a décrit la piqûre de cette dernière de cette manière : "on hurle à l'agonie et on a juste envie de s'allonger et de mourir". Heureusement, que l'on ne trouve la petite bête que dans les forets tropicales d'Amérique du Sud. Source
  24. Python, gecko, alligator et autres animaux à sang froid se retrouveront au cégep de Maisonneuve, le 1er mars, dans le cadre du Salon des reptiles. Éleveurs, animaliers et collectionneurs présenteront plus d’une centaine d’espèces de partout sur la planète aux amateurs de ces créatures, mais aussi aux curieux. Cet événement, qui est né au début des années 2000, a été créé pour défaire les mythes qui entourent ces êtres vivants. « C’est pour éduquer les gens. On en ressort avec une meilleure compréhension des reptiles. On veut promouvoir cette belle passion, mais c’est important de s’informer. Aussi, vendre ces animaux au salon, ça serait se contredire », souligne un des organisateurs, Alexandre Gariépy. Les reptiles, notamment les serpents, seraient bien moins dangereux que d’autres animaux de compagnie, indique M. Gariépy. « Il y a plus de morts par morsures de chiens que de serpents et aux États-Unis, il y a plus de morts à cause des chevaux que des serpents. « Un serpent n’est pas Satan. Ce n’est pas plus dangereux qu’un écureuil qui marche sur un arbre. Dans son état naturel, le serpent ne veut pas attaquer, mais se sauver. Si vous le voyez, c’est parce qu’il ne vous a pas entendu avant », affirme-t-il. La mauvaise réputation de ces animaux serait la principale cause de la désinformation sur les reptiles. « Le négatif vend, que ce soit à la télévision, à la radio, au cinéma. C’est facile d’utiliser un reptile dans des films [d’horreur], car les gens en ont peur. Cette mauvaise représentation renforce leurs idées négatives. Une personne m’a déjà mentionné qu’elle tuerait tous les serpents de la planète si elle le pouvait. C’est une idée bornée, car sans serpents, il y aurait plus de rongeurs. Ça brise un cycle naturel. «Ce sont des idées préconçues. La morsure d’un serpent d’animalerie fait moins mal qu’une coupure avec du papier. La langue d’un serpent ne pique pas, non ce sont des muscles. Elle ne piquera pas plus que la mienne », explique M. Gariépy. Même après 10 ans, le salon a toujours sa raison d’être. Néanmoins, la situation s’améliore, laisse savoir l’éleveur de reptiles. « Au départ, nous avions des questions de base des visiteurs. Ils n’avaient aucune idée de ce dont ils parlaient. Ils prenaient pour du cash les propos de leur voisin. Nous sommes là pour montrer ce qu’est la réalité. « Nous sommes loin d’avoir rejoint la majorité de la population montréalaise. Nous sommes toujours utiles. C’est même devenu une tradition pour certains », fait-il valoir. Le Salon des reptiles se déroulera le 1er mars, au cégep de Maisonneuve (3800, rue Sherbrooke Est). Information : http://www.salondesreptiles.com/. Source
  25. C'EST LA JUNGLE - Plus de 11.000 espèces sont aujourd'hui menacées dans le monde. La faute, entre autres, à l'intensification du braconnage. LES DONNÉES. Qu'ont en commun le guépard, le grand requin-marteau et le python birman ? Tous figurent sur la liste des espèces menacées dans le monde, selon l'Union mondiale pour la nature. Et ce qui menace ces espèces, c'est notamment le braconnage, sujet d'une grande conférence organisée jeudi à Londres pour lutter contre le trafic des animaux. Le but : tenter de mettre fin à ce massacre. Car la situation est alarmante. La preuve en cinq chiffres. 11.212. C'est le nombre d'espèces animales actuellement menacées dans le monde, sur les 53.267 espèces de vertébrés et d'invertébrés recensés par l'UICN. Le braconnage augmente évidemment les risques pour certaines espèces, comme les éléphants, les rhinocéros ou encore le pangolin de Chine, recherchés à des fins médicinales. Un mammifère sur quatre. Tous les animaux ne sont pas égaux face au risque d'extinction : un oiseau sur huit est menacé, contre une espèce de mammifère sur quatre et plus d'un amphibien sur trois. 43%. Malgré les lois et les conventions internationales, le braconnage, très lucratif, atteint des sommets. Pour le rhinocéros en Afrique, il a ainsi augmenté de 43% entre 2011 et 2012. Le commerce de cet animal est pourtant interdit depuis 1977. En 2013, plus de mille rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud, soit 77 de plus qu'en 2007. Il faut dire qu'une corne de rhinocéros se négocie aujourd'hui plus cher que l'or, à des prix atteignant 40.000 euros le kilo. Moins de 500.000. Les éléphants ne sont pas épargnés. Il n'en reste aujourd'hui plus que 500.000 en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Ils subissent la destruction de leur environnement, mais eux aussi sont les victimes d'un braconnage accru, car la demande est forte en Asie et au Moyen-Orient. Le commerce mondial de l'ivoire a beau être prohibé depuis 1989, le trafic a malgré tout doublé depuis 2007, et même plus que triplé depuis 1998. 100 millions. Le braconnage se pratique aussi sur l'eau. Chaque année, environ 100 millions de requins sont ainsi tués, selon l'organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture, qui estime que 90% de la population a disparu en seulement un siècle. Résultat, en 2013, la Cites, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, a décidé de réguler le commerce planétaire de cinq espèces de requins. Les ailerons de requins sont un commerce lucratif, estimé par les associations à plus de 480 millions de dollars par an. Source
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