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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. A Sorède, le parc animalier de la Vallée des Tortues va peut-être vivre une grande première dans les prochaines semaines. Des oeufs de tortue géante des Seychelles ont été pondus. S'ils vont à terme, ce serait quasiment unique au monde. Des tortues des Seychelles, conçues et nées en captivité, ça n'est arrivé qu'une seule fois. C'était aux Etats-Unis. Aujourd'hui, l'équipe de la vallée des tortues bichonne les douze oeufs pondus par Caline, une femelle de 40 ans et 100 kilos. Le père, Bouffi, est âgé de 60 ans et affiche près de 200 kilos sur la balance. L'éclosion est prévue pour le mois de juin. "Ici les conditions sont idéales pour elles" explique la propriétaire François Malirach. "Il fait chaud, elles ont de la place, et la mer n'est pas loin... Comme aux Seychelles". La tortue des Seychelles est la plus grosse tortue terrestre au monde. Elle peut vivre jusqu'à deux cent ans. Source
  2. Le varan de l'île Komodo est le plus grand lézard du monde. Il atteint autour de 3 m de longueur et il est vénéreux. (San Diego) Le jardin zoologique de San Diego est un incontournable pour les visiteurs qui se rendent dans le sud de la Californie. Non sans raison. Visite. Situé à 2h30 de route de Los Angeles dans le magnifique parc Balboa qui regroupe des jardins, musées et salles de spectacle, le réputé zoo de San Diego est la principale attraction touristique de la ville avec ses 3 millions de visiteurs annuels. On y trouve plusieurs espèces-vedettes comme les pandas, les koalas et de nombreux primates, mais sa faune extrêmement diversifiée, souvent rare ou menacée d'extinction dans son milieu naturel, en fait un des jardins zoologiques parmi les plus intéressants du monde. Difficile de rester indifférent devant l'okapi et son rejeton né l'an dernier, un étrange herbivore africain moitié zèbre et moitié girafe, comme si on avait manqué de peinture pour terminer les raies blanches sur son corps. Et que dire du vénéneux varan de Komodo, le plus grand lézard sur la planète avec ses 3 m de longueur. Sans oublier le diable de Tasmanie, un carnivore d'Australie popularisé par un dessin animé, le seul de son espèce dans un zoo nord-américain. L'hippopotame pygmée, version miniature du gros cousin, fascinera aussi le visiteur le plus exigeant. Et pour ceux qui ont vu le film ou lu le roman Histoire de Pi, ils pourront rencontrer l'inoubliable hyène. Par ailleurs, la promenade dans l'impressionnante volière de 25 m de hauteur et 45 m de longueur vaut à elle seule le déplacement. Sur plusieurs étages, on y découvre une quarantaine d'espèces d'oiseaux évoluant dans divers habitats. Tout près, on peut admirer d'autres volatiles spectaculaires, dont le flamboyant coq de roche des Andes. Le zoo compte 3700 animaux représentant autour de 650 espèces réparties sur 40 hectares. Dès votre arrivée, vous êtes invités à faire une visite dans un autobus ouvert pour vous familiariser avec les lieux, une tournée d'une trentaine de minutes démontrant l'ampleur et la beauté de l'endroit. L'institution a été un précurseur en éliminant la cage traditionnelle pour héberger ses pensionnaires dans un milieu le plus naturel possible où l'espace abonde. Par exemple, le nouvel aménagement réalisé en 2009 au coût de 45 millions consacre un hectare uniquement aux éléphants, l'équivalent de deux champs de football. Des projets dans 35 pays Mais le jardin zoologique de San Diego est beaucoup plus qu'un zoo. S'impliquant dans sa communauté, il a créé une association d'amis du jardin comptant 250 000 familles qui participent aux nombreuses activités pédagogiques. Son rayonnement scientifique dans le monde est aussi exceptionnel. L'institution regroupe 150 chercheurs dans les domaines de la conservation, la reproduction et l'aménagement d'habitats qui pilotent des projets dans 35 pays. Plusieurs réalisations lui ont permis de se tailler une réputation internationale, notamment la réintroduction du condor de Californie dans son habitat naturel grâce à la reproduction en captivité. En 1982, la population sauvage ne dépassait pas 22 oiseaux. Elle atteint aujourd'hui 240 spécimens, sans compter ceux en captivité. La naissance de cinq bébés pandas en captivité, la reproduction de nombreux guépards ou encore la réintroduction de la corneille d'Hawaii font aussi partie de ses succès. L'institution gère aussi un immense parc safari de 730 hectares situé à une cinquantaine de kilomètres de San Diego, qui attire environ 2 millions de visiteurs par année. On y trouve aussi près de 3000 animaux. Fondé à l'origine pour accueillir des animaux exotiques abandonnés, le jardin zoologique fêtera son 100e anniversaire dans deux ans. Il a manifestement bien vieilli. On peut d'ailleurs en avoir une petite idée en y jetant un coup d'oeil grâce aux caméras installées en permanence dans plusieurs habitats, notamment celui des pandas, éléphants, koalas ou encore des orangs-outans. www.sandiegozoo.org D'autres zoos remarquables Quels sont les plus importants jardins zoologiques du monde? La réponse est plus complexe qu'il n'y paraît. Tout dépend des critères qui servent à établir la classification: le nombre d'animaux et d'espèces, la superficie, l'aménagement, l'animation, le confort des animaux, le rayonnement scientifique, etc. En puisant à diverses sources, voici quelques jardins zoologiques qui figurent au palmarès. Les parcs-safaris comme celui de Walt Disney ou de San Diego, par exemple, ont été exclus de la liste. > Toronto: le plus grand au Canada, 287 ha, 16 000 animaux, 500 espèces. > New York: Bronx Zoo. Considéré comme le plus grand jardin zoologique en milieu urbain au monde, 107 ha, 4000 animaux, 600 espèces. > Berlin: fondé en 1844, l'un des plus anciens d'Europe, 34 ha, 13 000 animaux. Collections exceptionnelles: 1400 espèces. > Pékin: zoo et aquarium, 89 ha, 14 000 animaux, 450 espèces (excluant l'aquarium). Le plus grand de Chine. Source
  3. Les chercheurs de l'Institut technologique de Karlsruhe (KIT, Bade-Wurtemberg) ont étudié le mécanisme permettant un auto-nettoyage des pattes du gecko. En effet, malgré des contacts répétés avec la poussière et la saleté, les pattes du gecko conservent toutes leurs capacités. L'animal peut escalader des surfaces verticales et lisses en toute sécurité. En coopération avec des chercheurs américains de l'Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, les chercheurs allemands ont développé des bandes collantes tout aussi performantes que les pattes de l'animal. Ils ont publié leurs résultats dans la revue "Interface" [1]. Chez le gecko, deux mécanismes participent au phénomène d'auto-nettoyage. Les plus grosses saletés sont enlevées par un mouvement laissant traîner la patte sur le sol, les plus petites sont stockées entre les cils présents sur la plante des pattes et dans les plis de peau des pattes. Ces deux mécanismes ont une efficacité d'auto-nettoyage de 95%. Le vrai défi, cependant, selon Hendrik Hölscher de l'Institut de technique des microstructures (IMT) du KIT, réside dans : "le comportement des particules de la taille des cils." Les chercheurs ont développé des bandes collantes imitant les pattes de l'animal. Ils ont testé leur solution sur une surface complètement lisse, recouverte de sphères en verre de diamètre micrométrique. Puis ils ont, à de nombreuses reprises, appliqué la bande sur la surface, l'ont faite glisser, puis l'ont décollée afin de simuler le mouvement naturel. Après le premier passage, la qualité de la surface collante chute. Cependant, après plusieurs cycles, entre huit et dix, la bande récupére entre 80 et 100% de son efficacité. Néanmoins si les sphères plus petites que la taille des cils, la bande ne récupère qu'un tiers de son efficacité. Michael Röhrig de l'IMT explique : "Pour une qualité parfaite, nous avons besoin de cils dans le domaine nanométrique, qui seront donc plus petits que la très grande majorité des impuretés." Pour simuler les plis de peau, les chercheurs ont installé des espaces entre les domaines de cils. La place est suffisante pour stocker de fines particules. La prochaine étape sera, pour les chercheurs, de pratiquer des essais avec des impuretés de différentes formes et de différents matériaux. Source
  4. Un charmeur de serpent de la place Jamaa El Fna, à Marrakech, a été tué à la suite de la morsure de son cobra. Les spectacles de charmeurs de serpents sont les plus prisés de la célèbre place Jamaa El Fna. Mais vendredi dernier, en plein spectacle, un charmeur de serpents à été surpris par son propre cobra. Alors qu’il se produisait devant une dizaine de touristes, Abdelati, 60 ans, a été attaqué par son cobra alors qu’il pensait l’avoir définitivement dompté. L’homme a tenté d’extraire le venin avec à l’aide de sa bouche, mais son état s’est rapidement détérioré. Transporté d’urgence à l’hôpital Ibn Zohr, l’homme est décédé quelques heures plus tard, après que le venin se soit répandu dans son corps.. Source
  5. Un bébé de Matoon, Illinois, a frôlé la mort après avoir été attaqué par deux pieds de long python d'un voisin qui se glissa dans son lit. William Winans, qui a fêté son premier anniversaire cette semaine, a été traité pour des morsures et des marques de contusion et se porte bien, son père, Devin Winans, a déclaré à ABC Nouvelles . «Si le serpent avait enroulé autour de son cou, honnêtement, nous ne pourrions probablement pas fêter son anniversaire aujourd'hui, dit Winans. Aux environs de 23 heures le lundi, Winans dit qu'il a entendu son fils pleurer et est allé vérifier sur lui. Quand le papa a vérifié dans le lit de bébé, il a dit qu'il a senti quelque chose 'gluant. «J'ai tout de suite allumé la lumière et j'ai vu le serpent, un python royal enroulé autour de son pied, la constriction et essayer de manger son pied, M. Winans rappelé. Le père a utilisé une couverture pour tirer sur le serpent hors du pied de son fils et l'animal est envoyé vers le refuge pour animaux du comté de Coles. Julie Deters dit qu'il n'est pas clair pourquoi le serpent a attaqué le bébé, mais a dit que dans les mois chauds de l'été, les animaux deviennent plus irritables. William a été prise à centre de santé Sarah Bush Lincoln pour traiter une morsure, une ecchymose et les rayures. La mère de l'enfant, Sara Lacey, dit que son fils est resté calme, jamais de pleurer jusqu'à ce que ses blessures soient nettoyés. La police a déterminé le reptile s'est en quelque sorte échappé de sa maison et a émis une citation contre son propriétaire, 23 ans Shelby Guyette. Sous-chef Jason Taylor a déclaré au Herald & avis qu'il a été déterminé que Guyette n'a pas un terrarium sécurisé, permettant au serpent de faire son chemin dans l'appartement d'à côté. Guyette est maintenant prévu de comparaître en cour. Pendant ce temps, la course en terrifiant avec le python a causé la Winans de sortir de l'immeuble de la rue du Nord 22. Source
  6. Selon une nouvelle étude, les fourmis seraient capable de résister à des forces bien plus élevées que ce que l’on pensait jusqu’à présent. Les fourmis, des insectes encore plus forts qu'on ne pense ? par Gentside Découverte Alors que le monde est tourné vers les exploits des athlètes olympiques, une équipe de chercheurs vient de dévoiler une nouvelle fois les performances hors du commun d’une championne certes plus modeste mais tout aussi impressionnante : la fourmi. Ce remarquable insecte est connu depuis des années pour ses prouesses en matière de transport de charges lourdes. Des études précédentes affirment que l’insecte est capable de porter jusqu’à 1.000 fois son propre poids, soit l’équivalent d’un oisillon tombé du nid. Toutefois, ce chiffre, déjà sensationnel, pourrait être encore plus élevé, selon les récentes conclusions de travaux menés par des ingénieurs en mécanique et aérospatiale de l'Ohio State University. Ces derniers affirment que la fourmi serait capable de porter jusqu'à 5.000 fois son poids ! Une articulation très résistante C’est l’articulation du cou des fourmis qui serait capable d’une telle résistance. Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont du mettre au point un protocole extrême et destructeur. Celui-ci a consisté à coller la tête des insectes sur une centrifugeuse de la taille d'un disque compact. Le dispositif a ensuite été mis en marche de manière à ce que les forces appliquées sur le cou des fourmis augmentent petit à petit jusqu’au point de déformation et rupture de l’articulation. Les résultats, publiés dans le Journal de biomécanique, indiquent que la tête des fourmis se sépare de leur corps lorsqu’on leur applique des forces équivalentes entre 3.400 et 5.000 fois leur propres poids corporel moyen. Selon les chercheurs, cette résistance vient du fait que la surface de l’articulation du cou est dotée de microstructures en forme de bosses et de plis qui permettent d’assumer des charges importantes. Entre résistance et force Karin Moll, entomologiste allemande à l’University College de Fribourg a suivi de près cette étude sans être pour autant impliquée. Interrogée par LiveScience, elle explique que ces conclusions sont certes très impressionnantes mais qu’elles ne signifient pas nécessairement qu’une fourmi peut soulever une charge de 5.000 fois son poids. Elle explique : "Les auteurs de cette étude ont montré que les fourmis sont capables de supporter cette force, mais cette situation est différente de celle de porter une charge. Les charges transportées par les fourmis sont généralement bien moins lourdes". Reste que des séquences vidéos capturées au hasard à travers le monde et postées sur le net donnent un aperçu impressionnante de ce dont les fourmis sont capables. Sur la vidéo ci-dessus, on voit un groupe de fourmis transporter sur plusieurs mètres, un lézard mort. Les résultats de la nouvelle étude pourront inspirer la robotique et permettre la mise au point de dispositifs capable de soulever et transporter des charges de manière beaucoup plus efficace, ont estimé les chercheurs. (crédits photo : Luisifer) Source
  7. THETFORD MINES — Le Réseau des Appalaches a appris que des clients du marché d’alimentation Super C de Thetford Mines ont découvert, hier après-midi (jeudi), un scorpion au fond d’une caisse contenant des mûres provenant du Mexique. La porte-parole de l’entreprise, Geneviève Grégoire, a confirmé cette information en précisant que le fournisseur a rapidement été avisé de la situation. Mme Grégoire a fait savoir que ce n’est pas la première fois qu’une telle situation survient dans un supermarché de la chaîne, mais que c’est très rare. (extrait sonore ci-dessous) On ignore si le scorpion était toujours vivant au moment de sa découverte. Source
  8. Sinon il y a élevage Lizard qui est à St-Bruno qui font la livraison http://www.elevageslisard.com/
  9. Max|mum-leterrarium

    Nettoyage

    Personnellement, je fais du spot cleaning qui veut dire que j'enlève les excréments quand j'en vois. Sinon je change environ aux 3 mois.
  10. Il existe différents types de vers sur le marché aussi. Tu peux toujours regarder selon ses préférences. J'en ai certains ici qui mangent que certains types de vers, d'autres que des grillons, d'autres tant que ça rentre dans sa bouche. Ils sont leur préférence aussi.
  11. L’ONG Action communautaire pour le développement et l’encadrement social (Acodev) a remis environ 4100 tortues à la mer, en l’espace de six mois, à Moanda, cité côtière située à 200 km à l’Ouest de Matadi (Bas-Congo). Le coordonnateur de cette organisation citoyenne, Samuel Mbungu Ndamba, a indiqué que cette opération a été réalisée sur financement du PNUD et de l’ONG américaine USSWS au littoral des cités de Banana, Tonde et Nsiafumu. Il a indiqué que son organisation a battu le record jamais réalisé en RDC en ce qui concerne la sauvegarde de cette espèce en voie de disparition. Pour Samuel Mbungu, ce record a été rendu possible avec l’augmentation du nombre d’environnementalistes (éco-gardes) qui est passé de 8 à 18. Ces derniers mènent des patrouilles nocturnes sur le littoral. «La majorité d’entre ces éco-gardes sont des anciens braconniers des tortues marines reconvertis en acteurs de conservateurs de la nature et qui sont maintenant salariés», s’est réjoui le coordonateur de l’ONG Acodev. De septembre à mars, ces tortues marines femelles sortent de l’océan vers la terre ferme afin d’y déposer leurs œufs. C’est en ce moment qu’elles sont capturées par les filets dormants de pêche artisanale, et par des braconniers à Moanda. L’Acodev cherche d’autres partenaires et sollicite l’implication du gouvernement congolais pour étendre les activités de protection des tortues marines sur tout le littoral qui s’étend sur une distance de 40 km. Il y a quatre ans, l’Acodev avait demandé au ministère de l’Environnement d’organiser une table ronde afin d’élaborer un plan national de conservation des tortues maritimes, comme c’est le cas dans tous les pays de la côté atlantique. Source
  12. Sur le terrain, Walter Auffenberg a décrit des dragons curieux qui entraient dans son affût. Une langue a tâté son magnétophone, son couteau, son pied. Pour que l’animal déguerpisse, Auffenberg lui a tapoté la tête avec un stylo. Apparemment, ça a marché. Un autre « s’est étiré dans l’ombre et, à moitié endormi, a enroulé sa patte avant autour de ma jambe ». Auffenberg est parvenu à le faire partir sans incident. Dans les années 1970, la survie des varans de Komodo n’inquiétait pas vraiment Auffenberg. Aujourd’hui, les scientifiques se demandent : ces sauriens peuvent-ils subsister ? Leur sauvegarde dépend en particulier de la gestion des terres. À Florès, malgré les réserves naturelles, les habitants pratiquent le brûlis afin de libérer des terrains pour le jardinage et les pâturages. Ce qui fragmente l’habitat du dragon. Prisés des varans, le cerf et le cochon sont encore chassés par certains insulaires – et aussi par les chiens sauvages. Les scientifiques soupçonnent ces derniers de chasser, voire de tuer les jeunes dragons qui, ayant passé leur première année dans les arbres, en hauteur, descendent ensuite à terre. Les mois de pluie, de décembre à mars, suffisent à entretenir les forêts où vivent les proies du dragon. Ce vieux varan, sur l’île de Rinca, devient sans doute trop faible pour chasser. Un dragon de Komodo peut atteindre 50 ans. Stefano Unterthiner Les dragons de Florès sont ainsi coincés entre les villages, les cultures, la mer et les chiens. De là une réduction de l’espace vital et du nombre de proies. Et donc, à terme, moins de dragons. Si un changement climatique affectait le paysage, les dragons seraient mal armés pour y faire face. Avec moins de 5 000 individus épar- pillés dans un petit nombre d’îles, la diversité génétique se réduit, ce qui limite leur capacité d’adaptation, expliquent Claudio Ciofi et Tim Jessop, écologue à l’université de Melbourne, qui étudie les dragons depuis dix ans. Ciofi, Jessop et leurs collègues indonésiens ont attrapé et marqué un millier de dragons, pré- levant des échantillons d’ADN sur près de 800. Ils ont ainsi beaucoup appris sur les effectifs, les ratios mâles/femelles, les taux de survie et les réussites de reproduction. Et constaté à quel point les populations sont consanguines. Les différences génétiques qu’ils ont relevées ne sont pas de celles qui se remarquent à l’œil nu, comme des dents plus grandes ou des queues plus épaisses. Ce sont plutôt des variations de code a priori insignifiantes, mais cruciales pour savoir qui va mourir et qui va survivre. C’est là que le jeu des appariements intervient : il faut comprendre comment déplacer des animaux d’un groupe à l’autre en s’assurant que les nouveaux venus ne sont pas liés aux autres sur le plan génétique. En cas de baisse significative des effectifs, une approche plus radicale serait d’expédier des animaux dans des zoos pour renforcer le réservoir génétique. En Indonésie, la première reproduction de dragons en captivité remonte à 1965. Depuis, les efforts en ce sens ont été couronnés de succès. Aujourd’hui, environ 400 dragons vivent dans des zoos du monde entier. Cependant, avertit Jessop, « nous pourrions être en train de rompre les principes de l’évolution, en perturbant le chemin naturel sur lequel se trouvent les animaux. Certaines personnes y sont réticentes. » De plus, les programmes de transplantation d’animaux « ne marchent que la moitié du temps ». La transition du zoo vers la vie sauvage est également loin d’être facile. Et rien ne garantit que mettre ensemble des adultes donnera une descendance, ou même que les dragons pourront survivre à long terme dans des habitats protégés de façon aussi imparfaite. Jennifer S. Holland Source
  13. Puis les choses ont changé. Il n’existe pas de chiffres fiables, mais la population de dragons a semble-t-il décliné lors du dernier demi-siècle. Sous la pression des défenseurs de l’environnement et en raison de la valeur économique du tourisme lié au dragon, le gouvernement a placé l’espèce sous protection. En 1980, la plus grande partie de l’habitat du dragon est devenue le parc national de Komodo (PNK), incluant l’ensemble des îles de Komodo et de Rinca, et des îles plus petites. Trois autres réserves ont été ajoutées par la suite, dont deux sur l’île de Florès. Au sein du PNK, les dragons sont protégés de toute agression humaine. Mais aussi leurs proies : il est interdit de tuer des cerfs. Les villageois ne peuvent donc plus en offrir la viande. Ce qui, pour certains, a rendu la cause des dragons quelque peu irritante. L’odeur de nourriture a attiré un petit dragon dans les cuisines des bureaux du parc national de Komodo. La peur du bâton l’en fera sortir. Les agresseurs récidivistes sont déplacés d’autorité mais reviennent souvent sur leur territoire. Stefano Unterthiner Les attaques contre des hommes sont rares. Mais la presse s’est récemment fait l’écho de certaines. L’an passé, un dragon de 2 m s’est aventuré dans un bureau, dans le PNK, et a mordu deux gardes forestiers à la jambe (évacués par avion à Bali pour un traitement anti-infectieux, les gardes s’en sont sortis). Et une femme de 83 ans s’est battue avec un dragon de plus de 2 m, lui assénant des coups de pied bien placés et de son balai maison. L’animal l’a mordue à la main : trente-cinq points de suture. D’autres incidents ont connu une fin tragique. En 2007, dans un village, un dragon a attaqué un enfant qui avait quitté un match de football pour aller se soulager dans les bois. Le petit Mansur est mort, saigné à blanc. Désormais, si un dragon s’approche ou tourne autour du bétail, les villageois lui crient dessus et lui lancent des cailloux. « Ceux qui côtoient les dragons sont habitués à vivre avec eux, résume Claudio Ciofi. Vous pouvez bien chasser un écureuil qui vient voler votre repas. Ils font pareil avec les dragons. » Quant aux varans qui ont commis des agressions, le gouvernement les a déplacés. Mais, souvent, les animaux reviennent chez eux. Le premier homme à avoir vraiment observé les dragons de près est Walter Auffenberg, un conservateur du muséum de Floride. En 1969- 1970, il a campé sur Komodo pendant treize mois avec sa famille. Laquelle était étonnamment détendue à l’idée de vivre aussi loin et à la dure au milieu d’animaux mortels. Tout en emballant lait en poudre et chocolat, sa femme Eleanor racontait à un journaliste local que sa meilleure amie la croyait folle. « Folle, peut-être. Mais inquiète, non. » Et d’ajouter que la vie dans une grande ville pouvait être plus terrifiante. Source
  14. Les varans (du nom de la famille des dragons) ont déjà survécu à bien des bouleversements. Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis) serait apparu il y a 5 millions d’années, mais son genre remonte à 40 millions d’années. Et ses ancêtres dinosauriens vivaient voilà 200 millions d’années. Il est le lézard dans toute sa splendeur : il se prélasse au soleil, chasse, mange des charognes, pond, veille sur ses œufs et ne se soucie plus de parentalité après l’éclosion. Il vit en général 30 à 50 ans, le plus souvent en solo, sur un bout de terre étonnamment restreint : quelques îles de l’archipel indonésien, en Asie du Sud-Est. Des terres volcaniques accidentées avec des savanes de palmiers, des prairies et, en altitude, des couronnes de forêts. Même si un parc national et trois réserves protègent les dragons, l’espèce est en déclin, pensent les scientifiques. Des changements environnementaux et l’empiétement des populations humaines réduisent aussi son habitat. Jerome N. Cokson, équipe du NGM La plupart du temps, cet habitat est aussi marron que la peau du dragon. La mousson n’offre qu’une brève parenthèse verte. Chasseur vorace, le dragon de Komodo peut faire des pointes à 19 km/h. Il piège sa proie, souvent lui déchire les tissus les plus tendres (au ventre, en général) ou la blesse à une patte. Le dragon, à sa façon, crache aussi le feu. Sa gueule dégouline d’une bave venimeuse anticoagulante : une fois mordue, sa victime saigne vite à mort. La bête blessée qui parvient à fuir attrapera sans doute des microbes dans des trous d’eau, provoquant des infections. D’une façon ou d’une autre, la mort est quasi certaine. Et le dragon peut se montrer très patient. Les varans sont aussi des charognards, des opportunistes sans cesse en quête de nourriture – morte ou vive. Manger un cadavre réclame moins d’efforts que chasser et les dragons détectent l’odeur d’une carcasse pourrissante à des kilomètres de distance. Étant peu difficiles sur le choix des morceaux, ils ne laissent pas beaucoup de restes. Malgré ses habitudes un rien rebutantes, le dragon ne suscite pas forcément peur et dégoût chez les insulaires. Au village de Komodo, je grimpe sur l’échelle en bois tordue d’une maison sur pilotis pour rendre visite à Caco. Ce petit vieillard à lunettes, qui pense avoir 85 ans, est un gourou des dragons, m’a dit mon guide. Un titre que l’ancien ne récuse pas. Je lui demande comment les villageois perçoivent les dragons et les dangers que ceux-ci représentent. « Ici, les gens considèrent que cet animal est notre ancêtre, me répond Caco. Il est sacré. » Il ajoute que, jadis, quand des habitants de l’île tuaient un cerf, ils laissaient la moitié de la viande en offrande à leur parent écailleux. Source
  15. Il a beau mesurer 3 m et peser 90 kg, le fameux lézard indonésien joue aujourd’hui sa peau. Comment capturer un dragon ? Égorgez une chèvre. Puis recrutez quelques amis assez costauds pour porter trois pièges en acier longs de 3 m et crapahuter sur quelques kilomètres avec des sacs de viande de chèvre sur le dos, à travers des collines qui vous scient les jambes. Oubliez les 30 °C et l’humidité où vous baignez telle une boulette de viande à la vapeur. Installez le premier piège, placez­y des morceaux de viande et accrochez quelques sacs en l’air pour parfumer l’atmosphère. Marchez encore quelques kilomètres. Posez un autre piège. Refaites 5 ou 6 km. Même topo. Rentrez au camp. Renversez­vous un seau d’eau froide sur la tête. Dormez. Les deux jours suivants, rendez visite aux pièges matin et après­midi. Ils seront sans doute vides mais, avec de la chance, en vous approchant, vous l’apercevrez enfin : le plus grand lézard du monde, un géant à la face grimaçante. Le dragon de Komodo. Cette tactique a été conçue par Claudio Ciofi, biologiste à l’université de Florence, un homme doux et mince, proche de la cinquantaine. Il est arrivé en Indonésie en 1994 pour finir sa thèse sur la génétique des dragons. Voir de près ces antiquités vivantes l’a mis en transe. Les autres scientifiques n’y portaient guère attention. « Je m’attendais à trouver un organisme dédié à l’étude des dragons, se souvient Ciofi. Ceux­ci sont aussi charismatiques et intéressants que les tigres et les orangs­outans. Mais là : personne. Les dragons de Komodo étaient tout seuls. » Ciofi a alors élargi ses recherches pour comprendre tous les aspects de la vie du dragon. Avec une tranquille obstination et l’aide de collaborateurs indonésiens et australiens de premier ordre, il nous a fourni l’essentiel de nos connaissances sur l’espèce. Il travaille désormais à en améliorer les chances de survie face aux périls du XXIe siècle. Le dragon a beau atteindre 3 m de long et 90 kg, il n’en est pas moins vulnérable aux problèmes modernes qui affligent tant d’animaux – de la perte d’habitat au changement climatique. Source
  16. Grosse frayeur pour une habitante de la rue Abbé-Jean-Porquet à Vire. Elle est tombée nez à nez chez elle avec un serpent des blés, ce jeudi. Long de 40 cm, le reptile originaire des États-Unis est inoffensif. Les pompiers se sont emparés de l'animal et l'ont remis à une clinique vétérinaire. Source
  17. 2 varans crocodiles, des reptiles rarement vus dans les parcs zoologiques européens, emménagent à partir du 5 mars dans un terrarium de Pierrelatte. "CROCODILE DES ARBRES". C'est le plus grand des lézards. Varanus salvadorii - ou varan crocodile - se caractérise notamment par son immense queue, deux fois plus longue que le reste de son corps. L'imposant appendice l'aide à grimper aux arbres, et lui sert de balancier quand l'animal saute de branche en branche. Un "coup de main" qui vaut au varan d'être surnommé le crocodile des arbres (même si les lecteurs de Sciences et Avenir se souviendront qu'il n'est pas, loin s'en faut, le seul crocodilien à grimper aux arbres). Cet animal est rarement présenté dans les parcs zoologiques européens. Mais à partir du 5 mars 2014, un couple va prendre possession de son nouveau terrarium à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte (Drôme). TROIS MÈTRES. Ce mâle et cette femelle ont trois ans. Ils proviennent tous deux d’un élevage espagnol. À ce jour, le mâle mesure presque deux mètres, et la femelle, plus petite, mesure un mètre vingt. Comme tous les crocodiles, ils grandiront toute leur vie ; le mâle pourrait atteindre plus de trois mètres de long. Source
  18. L’entomophagie (consommation d’insectes), pourrait être le futur de notre alimentation. C’est ce que croit MicroNutris, producteur d’insectes, dont les produits pourront être trouvés dans les rayons de Carrefour Labège dès le 27 février. Lancée en 2011 à Saint-Orens, l’entreprise MicroNutris va bientôt passer un cap important dans son développement. Alors qu’elle était déjà la première entreprise européenne à disposer de sa propre ferme à insecte, MicroNutris va devenir la première entreprise à proposer des insectes en vente en grande distribution. Jusque-là, Cédric Auriol, fondateur de MicroNutris, vendait presque uniquement sa production via un site Internet mais dès le 27 février, ses produits seront disponibles dans l’hypermarché de Carrefour Labège, qui servira de pilote à la commercialisation d’insectes. «Dès la création de l’entreprise nous avions comme volonté de toucher le grand public, donc lorsque nous avons été contactés par Carrefour, nous avons tout de suite accepté. Après avoir visité notre élevage afin de s’assurer de notre sérieux, nous avons convenu d’une opération en partenariat», explique Cédric Auriol. Les clients du Carrefour Labège pourront déguster les produits de MicroNutris et découvrir en tête de gondoles différents «insectes apéritifs», des biscuits salés et sucrés à base de poudre d’insecte, ainsi que des insectes bruts. «Les insectes bruts peuvent être utilisés dans toute sorte de recette, en substitut de lardons dans une salade ou dans des quiches par exemple. Ou encore pour remplacer noix et amandes dans la confection d’une pâtisserie. La seule limite à l’utilisation des insectes dans votre cuisine est votre imagination», confie Cédric Auriol. Pour confectionner vos mets salés, MicroNutris recommande l’utilisation de grillons, riches en protéines, vendus en sachets de 40 grammes au prix de 12 euros. Si vous préférez les gâteaux, vous vous tournerez plutôt vers le sachet de 160 vers de farine, vendu au même prix. Découvrez tous les produits MicroNutris avant le 27 février sur leur site : http ://www. micronutris.com/ Marie Larroque, Diplômée de l'école de Purpan, spécialiste en entomologie Le grillon goût bacon Des millions de personnes consomment quotidiennement des insectes, pourquoi cette pratique n’est pas répandue en Europe ? Nous avons tendance à considérer que les populations asiatiques et africaines, principales consommatrices, mangent des insectes pour lutter contre la faim et qu’ils n’ont pas d’autres choix alors que ces plats sont considérés comme savoureux et judicieux d’un point de vue nutritionnel. Justement, quelles sont les valeurs nutritionnelles d’un insecte ? Pour vous donner un exemple, 20 grammes de criquets offrent la même valeur énergétique que 110 grammes de bifteck. Les insectes sont aussi une excellente source de vitamines et de minéraux. Il y a dix fois plus de fer et de calcium dans un termite que dans du bœuf. Comment convaincre les consommateurs français ? Il faut dépasser les préjugés culturels qui nous inspirent méfiance et dégoût vis-à-vis des insectes. D’autant plus que, à moyen terme, nous pourrions être contraints de baser notre alimentation sur les insectes pour cause de surpopulation. Pour les plus récalcitrants, le goût d’un grillon cuit au beurre peut se rapprocher de celui du bacon. Source
  19. C'est vrai que c'est grand pour chasser par contre. C'est la raison pourquoi plusieurs vont nourrir dans un bac. L'espace est restreint et permet d'être plus facile pour nourrir l'animal
  20. Max|mum-leterrarium

    Allo

    Bienvenue Chantou! Au plaisir d'échanger avec toi
  21. K L’hôtel Méridien Bora Bora abrite un sanctuaire des tortues et un centre écologique où sont recueillies de nombreuses tortues marines. K Ce centre, véritable outil de sensibilisation à la sauvegarde de l’environnement, ouvert depuis 2012, est le point d’orgue du projet ambitieux de protection des tortues marines initié en 2000. K Après avoir recueilli des tortues blessées, l’hôtel a ouvert un centre d’accueil et de soins, et développé une nurserie que touristes et locaux peuvent découvrir, ainsi que le nourrissage des tortues. Dans sa volonté de promouvoir la préservation de l’environnement, l’hôtel a ouvert une pépinière où les coraux sont élevés dans un environnement naturel, dans l’optique de repeupler des zones affectées du lagon. Sur terre, un jardin botanique a également vu le jour. Il recèle des espèces endémiques recensées par un botaniste. Près du centre des tortues, le centre écologique construit en forme de carapace de tortue, abrite un bassin tactile permettant d’observer et de toucher coquillages, coraux, concombres de mer, oursins crayons et une étoile de mer. Il propose des aquariums pédagogiques et un musée dans lequel trône une maquette géante de tortue dévoilant ses organes et son squelette. Depuis plus de dix ans, l’hôtel, qui s’est vu attribuer le certificat d'excellence 2013 par TripAdvisor, a constamment investi dans ce programme unique et plus généralement sur l'enseignement de la protection de la faune et de la flore aux générations futures. Un concours de dessins a été lancé, dernièrement, auprès des scolaires pour sensibiliser les enfants, acteurs de demain. Rendre leur liberté aux tortues Régulièrement, outre les touristes, des classes des écoles de l’île et même de Tahiti visitent les infrastructures. Julien Manzano, responsable de la partie aquariophilie, est un des guides : “Les tortues intéressent les gens ainsi que la faune marine. C’est une prestation privilégiée dans un moment de détente. Ils viennent en vacances ou en lune de miel et nous les sensibilisons au problème de la sauvegarde des tortues.” Les animaux ont été déplacés pendant deux mois pour réaliser des travaux dans la lagune creusée à une profondeur de 2,4 m, car les tortues aiment aller au fond de l’eau pour dormir. Onze vivent dans la lagune et quatorze ont été mises en quarantaine car porteuses d’un parasite qui peut se révéler mortel s’il n’est pas traité. Une fois que leurs protecteurs sont sûrs, par l’étude de leur comportement, qu’elles vont bien, elles sont parrainées et relâchées, la volonté étant de leur rendre leur liberté. Un des projets du directeur est de créer des patrouilles pour surveiller les prochaines pontes (août à novembre), les étudier, les observer et communiquer les informations à la Direction régionale de l'environnement (Diren). K “Le changement de mentalité s’opère” Boumediene Ouadjeddirecteur général du Méridien Bora Bora “Nous recevons régulièrement des tortues blessées, gardées en captivité et maltraitées. Un long chemin reste à faire. Les enfants sont les acteurs de demain. En juillet dernier, deux jeunes de 20 ans, originaires de l’île, ont trouvé 54 petites tortues, près de l’aéroport, sorties de leur coquille, allant vers la mer et guettées par des chiens errants qui allaient les manger. Ils ont tout mis dans un bac et nous les ont apportées. On leur a proposé de payer l’essence, ils ont refusé disant qu’ils étaient contents de ce que nous faisions. Le changement de mentalité s’opère, le message passe. Une tradition ancestrale, dans les Tuamotu, réside à faire passer le cap de la plage aux bébés tortues en les déplaçant pour arriver directement dans l’eau. Il faut partager ce style de méthode et travailler avec les autres îles.” Des tortues suivies par GPS En novembre 2006, les membres du PROE (programme régional océanien de l’environnement) avec une équipe du ministère de l’Environnement ont effectué une première sur le territoire, baguer et équiper de balise GPS Argos, cinq tortues marines adultes. Après deux semaines de route, le système a localisé les tortues grâce au positionnement satellite. L’objectif est de connaître les mouvements migratoires et les aires d’alimentation où elles résident après les saisons de ponte. Le programme a impliqué les populations avec une collaboration entre la Polynésie française, Samoa, Fidji et Tonga. Source
  22. Les animaux réagissent tous différemment aux drogues. Si on prend l'exemple du cannabis et des cerfs, ils s'avèrent que ces derniers sont beaucoup plus vifs s'ils ingèrent du cannabis. Certains mammifères se sont révélés être positifs au cannabis suite à certains tests toxicologiques comme certains poissons, oiseaux, reptiles, et même des invertébrés. Le cannabis est ingéré par ces animaux dans la nature ou chez des particuliers qui cultivent cette plante. Attention à ne pas vous amuser à en donner à des animaux. Le cannabis est très toxique voir mortel, notamment pour les chiens et les chats. Mais quand est-il pour les araignées ? En 1948, un zoologiste allemand du nom de H.M Peters étudiait les araignées et leur comportement. Un jour, l'idée lui vint de stimuler ces arachnides afin de les observer lors de la réalisation de leur toile. Avec l'aide d'un ami pharmacologue, P.N Witt, ils essayèrent plusieurs substances comme le LSD, la caféine, la mescaline, la marijuana et autres produits. Faute de moyen technique, cette étude fut abandonnée puis reprise par la NASA en 1995. En s'appuyant sur les recherches de H.M Peters et à l'aide d'outils statistiques modernes, les résultats obtenus sont étonnants. Voici une toile d'araignée normale. La toile d'une araignée ayant consommé un produit à base de caféine. La toile d'une araignée ayant consommé de l'hydrate de chloral. Une toile d'araignée ayant consommé du LSD. Une toile d'araignée ayant consommée du cannabis. Ces produits ont affecté la taille et la forme des toiles d'araignées, le nombre de rayons, de spirales, ainsi que la régularité de placement des fils. Pour la NASA, ces résultats ont permis de confirmer que les araignées étaient elles aussi réactives à divers produits chimiques. En utilisant des araignées, les chercheurs disent économiser du temps et de l'argent, les animaux comme les souris étant plus coûteux et complexes. Source
  23. chant d’amour des grenouilles tungara mâles, chez elles en Amérique Centrale et du Sud, peut leur être fatal car il attire aussi les prédateurs, à l’instar des chauves-souris, selon une recherche publiée jeudi. Même si ces batraciens de 3 à 4 centimètres de long s’arrêtent de chanter à la vue d’une chauve-souris, ils ne pourront pas échapper à la mort si les ultrasons émis par leur cri produisent des ondulations sur l’eau de la mare où ils se trouvent. Les ronds dans l’eau sont détectés par les chauves-souris qui s’en servent pour localiser les grenouilles, expliquent les chercheurs du Smithsonian Tropical Research Institute dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science. Les chercheurs ont constaté que les chauves-souris mangeuses de grenouilles, appelées “Trachops cirrhosus”, attaquaient beaucoup plus souvent leurs proies si les vibrations des cris d’amour de ces dernières produisaient des ondulations sur l’eau. Cela prouverait que les chauves-souris peuvent détecter les ondulations grâce à leurs capacités d’écholocation, une forme de sonar naturel. Toutefois, les chauves-souris paraissent perdre cet avantage si la surface de l’eau est recouverte de feuilles qui arrêtent la propagation des ondulations. “Au cours de leur évolution, les grenouilles ont développé une stratégie pour échapper à leurs prédateurs”, relève Wouter Halfwerk de l’Université du Texas, un des auteurs de l’étude. “Quand elles détectent l’ombre d’une chauve-souris volant au-dessus d’elles, leur premier réflexe est d’arrêter immédiatement leur chant d’amour”, explique-t-il. “Malheureusement pour elles, les ronds dans l’eau ne disparaissent pas instantanément. Ils subsistent plusieurs secondes qui suffisent pour que la chauve-souris les repère”, ajoute le chercheur. Ces ondulations paraissent également amplifier la réponse des autres mâles rivaux qui répondent avec une plus grande intensité pour tenter d’attirer à eux les femelles. Par ailleurs, une autre étude faite en laboratoire par des chercheurs américains et allemands publiée en 2012 dans la revue allemande Naturwissenschaften, a révélé que les ultrasons émis par la chauve-souris et renvoyés à ses oreilles comme un radar, lui permettent non seulement de localiser ses proies mais l’informent aussi de leur taille. Si la taille ne correspond pas à ce qu’elle attendait —les chercheurs avaient diffusé le son d’une petite grenouille et mis à la place un gros crapaud— la chauve-souris ignore la proie et s’éloigne. Les signaux chimiques jouent aussi un rôle important. Si la grenouille est vénimeuse, la chauve-souris s’en rend compte seulement en la saisissant et la relâche alors aussitôt, a également montré cette recherche. Source
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