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Max|mum-leterrarium

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  1. Guerre totale au serpent à Guam : parachutage de souris piégées HAGÅTÑA, jeudi 28 février 2013 (Flash d’Océanie) – Les autorités du territoire américain de Guam ont annoncé en début de semaine une guerre totale afin de lutter contre la prolifération d’une espèce de serpent introduite pendant la guerre du Pacifique, avec comme dernier allié en date des souris empoisonnés, que les services prévoient de parachuter sur les zones les plus infestées. L’espèce visée est le serpent marron arboricole (Boiga irregularis), originaire des zones tropicales d’Australie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a été introduit involontairement à Guam à la fin de la seconde guerre mondiale (en même temps que du matériel militaire ramené du front de Papouasie-Nouvelle-Guinée). Par voie d’introduction, cette espèce de serpent venimeux a aussi débarqué sur d’autres îles de la Micronésie. Depuis, le reptile n’a cessé de proliférer dans des proportions dépassant tout contrôle, causant au passage d’énormes dégâts aux cultures, mais aussi aux réseaux électriques (sur lesquels ils provoquent régulièrement des courts-circuits). Du fait d’une grande concentration de ces serpents aux alentours de l’aéroport militaire d’Andersen, base stratégique et avancée de l’US Air Force, en regard direct avec la Chine et la Corée du Nord, les incidents sur le tarmac et parfois en vol se multiplient. En raison des rotations fréquentes, militaires et civiles, entre Guam et Hawaii, les autorités américaines redoutent aussi, tôt ou tard, une introduction involontaire de cette espèce à Honolulu. Les associations de défense de l'environnement à Guam leurs reprochent aussi d'être la cause de la disparition de plusieurs espèces d'oiseaux rares et endémiques, dont les reptiles sont friands. Les serpents sont aussi des vecteurs potentiels de maladies comme la leptospirose. Chaque année, des dizaines de milliers d’individus sont capturés, sans réussir à faire chuter la population, estimée à près de deux millions d’individus. Afin de lutter contre ce fléau, la dernière idée en date vient du département de l’agriculture et de la nature pour les territoires insulaires du Pacifique américain, basé à Honolulu. Il s’agit de préparer de grandes quantités de souris mortes, mais truffées d’un poison fatal aux serpents, et ensuite de les lâcher sur les zones infestées, par hélicoptère. Cette stratégie de parachutage de souris mortes se base sur deux failles de cette espèce de serpent : tout d’abord, il ne répugne pas à ingurgiter des proies non vivantes, mais il est aussi particulièrement vulnérable à certaines substances, comme l’acétaminophène (qui entre dans la composition de médicaments analgésiques à base de paracétamol). Pour éviter l’écrasement de ces cadavres de rongeurs, il a aussi été prévu de doter chacun de ces appâts d’un petit parachute, en tissu tendu de carton, a expliqué à la radio internationale australienne le directeur adjoint de ce service américain, Daniel Vice. Objectif : faire en sorte que les souris gorgées d’acétaminophène (dosé à 80 milligrammes par appât, une dose mortelle pour les serpents, mais inoffensive pour l’homme) et ainsi équipées, ne tombent pas au sol, mais se retrouvent prises en hauteur, dans la canopée, à portée la plus directe possible des serpents, qui y vivent. Une fois l’opération lancée (en avril ou mai 2013), les parachutages pourraient s’étaler sur une première année et observer une pause afin d’évaluer l’efficacité de cette nouvelle technique. Source
  2. Côte d'Ivoire : Un crocodile s'introduit dans une école d'Abidjan ABIDJAN (Xinhua) - Un crocodile s'est introduit dans une école à Marcory Zone 4 (sud d'Abidjan), créant la panique parmi les élèves et enseignants, ont rapporté jeudi des témoins à Xinhua. A en croire ceux-ci, l'animal sorti de la lagune qui ceinture la ville d'Abidjan s'est montré agressif et a manqué d'attaquer les premiers élèves qui se trouvaient sur son chemin. L'école a été finalement été évacuée, et sapeurs pompiers ont été alertés. Mais le saurien qui n'a pu être capturé a regagné la lagune. Après l'incident, des parents d'élèves ont recommandé la prise de dispositions sécuritaires autour de l'établissement afin de créer un cadre de travail serein, à l'abri de telles surprises. Des crocodiles sortent de manière sporadique de la lagune à certains endroits de la ville d'Abidjan durant la saison des pluies, provoquant des frayeurs chez des passants. Dans la ville de Yamoussoukro (centre) ceinturé par des lacs, des attaques de crocodiles ont fait ces derniers mois au moins trois morts au sein de la population. Source
  3. Un venin de serpent, entre coagulant et anticoagulant Le venin du serpent Echis carinatus contient à la fois une substance coagulante et un anticoagulant. Les chercheurs basés en Iran (où ce serpent sévit entre autres régions) et qui ont isolé ces composés estiment que ce venin pourrait être riche d’un potentiel thérapeutique. Echis carinatus est de la famille des vipiridae. On l’entend venir car il émet un bruit de frottement d’écailles. Son venin est à l’origine d’une coagulopathie qui peut produire des symptômes variés, de la difficulté de coagulation à l’hémorragie, en passant par l’insuffisance rénale ou l’AVC. Hossein Zolfagharian et coll. publient leurs observations. In vitro, on constate que le plasma de souris traité avec ce venin coagule. Ils estiment que la recherche pourrait être poussée pour le traitement des maladies thrombo-emboliques. BioMed Central, bouquet de ressources en accès libre, tire parti de l’année du serpent pour proposer des publications sur les produits délivrés par les animaux toxiques. On se souvent que les IEC ont été initialement identifiés à partir d’un venin de serpent (1970). Source
  4. Animaux exotiques : saisie record en 2012 INFO E1 - Les douaniers ont multiplié par quatre les saisies d'animaux importés illégalement. Le chiffre. Iguanes, boas, tortues... L'an dernier, les douaniers français ont intercepté aux frontières plus d'un millier d'animaux exotiques vivants et importés illégalement. Un chiffre qui a quadruplé en un an, selon le bilan annuel des douanes françaises rendu public vendredi et qu'Europe 1 a pu consulter. La plupart de ces animaux sont confiés à la Ferme tropicale de Paris, un magasin d'animaux exotiques, en attendant que la justice décide de leur sort. Une meilleure détection. Les douaniers français n'avaient jamais saisi autant d'animaux exotiques que l'an dernier. Pour Karim, le directeur de l'enseigne, cette tendance s'explique par la meilleure détection de ces fraudes. "Le marché n'a pas évolué. Cette augmentation tient un peu au hasard, mais aussi à une plus grande rigueur. Les douaniers sont mieux formés qu'avant et les compagnies aériennes sont plus rigoureuses", explique le directeur de la Ferme tropicale. L'arche de Noé à Paris. En 2012, ce sont donc pas moins de 300 reptiles qui ont par exemple été confiés à ce magasin spécialisé. Karim a ainsi vu arriver "un arrivage de 56 caméléons du Cameroun, qui étaient cachés dans un double fond, maquillés par des animaux tout à fait légaux et courants". Des animaux qui commencent même à se reproduire : des bébés caméléons sont nés récemment à la Ferme tropicale. Parmi les animaux saisis, les tortues représentent plus de 50% des espèces. La Ferme tropicale en a accueilli plusieurs, dont des spécimens en provenance de Madagascar valant, chacun, plus de 1.300 euros. Source
  5. Crocodile baie lagunaire : L’Etat arrête des mesures urgentes pour les capturer Des informations feraient de plus en plus état de l’apparition sporadique de crocodiles dans la lagune Ebrié, notamment à la baie de Cocody (Café de Rome), du côté de l’Hôtel du Golf (Cocody) et à la Rue du canal (Marcory). L’article de le Nouveau Réveil du jeudi 28 février dernier, relatif à l’intrusion d’un énorme amphibien dans l’enceinte du collège Notre Dame de Biétry, est un signe avant coureur devant lequel les autorités ivoiriennes doivent prendre leur responsabilité. Pour qu’une telle nouvelle arrête de prospérer, les différentes structures à charge de la gestion de ces animaux se sont retrouvées pour une séance de travail à la salle de conférence du Groupement des sapeurs pompier militaires (GSPM). Objectifs, prendre des dispositions pratiques pour parer à toutes éventualités. Au terme de cette séance de travail, qui a réuni le District d’Abidjan, représenté par Bertrand Hervé Akéko, Directeur de la Prévention et de la Protection Civile, la Direction du zoo d’Abidjan, le Ministère des Eaux et Forêts, et le GSPM, un certain nombre de mesures urgentes ont été arrêtés pour capturer et protéger les crocodiles errants de la lagune Ebrié. Premièrement, une investigation lagunaire est en cours pour identifier, localiser et dénombrer les crocodiles. Deuxième, des numéros tels : le 03 45 05 54, 01 80 13 28 et 44 64 49 69 sont disponibles au GSPM, à la Direction Générale du zoo d’Abidjan et de la Direction de la Prévention et de la Protection civile du District autonome d’Abidjan, aux fins de signaler toute nouvelle apparition de crocodiles. Troisièmement, un bassin aménagé est en chantier au zoo d’Abidjan pour accueillir et alimenter les crocodiles capturés. Une opération d’envergure qui sera portée à bout de bras par le District autonome d’Abidjan dans les jours à venir. Source
  6. Une araignée pourrait réellement arrêter un train avec sa soie Cette scène en a fait rêver plus d’un. Alors que Superman se posterait devant le train pour l’arrêter à la seule force de ses bras, Spider-man, lui utilise une toute autre technique. Dans le second film consacré au superhéros et sorti en 2004, on voit en effet Spider-man user de ses poignets pour accrocher des fils de soie sur les immeubles alentours. Le but de la manœuvre : stopper un train lancé à pleine vitesse par le vilain Docteur Octopus. Si cette scène qui suit déjà un combat mémorable, a de quoi impressionner, une question vient tout naturellement : la soie d’araignée serait-elle vraiment assez résistante pour réaliser une telle prouesse? Ou part-on du principe que Spider-man est juste un super-héros? Selon des étudiants britanniques qui se sont penchés sur la question, ceci n’a rien de fictif : la soie pourrait réellement arrêter ce train ! “Il est souvent mentionné que les toiles d’araignées sont plus fortes que l’acier, donc nous avons pensé qu’il serait intéressant de voir si c’était valable pour la version de Spider-man”, a expliqué Alex Stone, étudiant en physique de 21 ans à l’Université de Leicester. Pour répondre à la question, cet étudiant et ses collègues ont donc calculé la force nécessaire pour arrêter un train de la ville de New York chargé d’environ 1.000 personnes, en prenant en compte l’élan du train à pleine vitesse, le délai entre le moment où les fils de soie sont tirés et celui où ils exercent une réelle force sur le train et enfin la force motrice de ce dernier. Ils ont tiré de tout cela que la force nécessaire était de 300.000 newtons. De là, les étudiants sont passés à une autre étape en considérant la force de la toile. Dans leur étude publiée dans la revue Journal of Physics Special Topics de l’université, ils expliquent ainsi avoir estimé que la solidité de la soie de Spider-man était d’environ 500 mégajoules par mètre cube. Elle serait ainsi comparable à la soie fabriquée par l’araignée Darwin. Un spécimen connu pour tisser la soie la plus résistante aujourd’hui connue, avec une solidité 10 fois supérieure à celle du kevlar. Puis les étudiants se sont intéressés à la rigidité de la toile de Spider-man et l’ont évaluée à 3,12 gigapascals, sachant que chez les araignées tisseuses, le bas de gamme de la rigidité de la soie est compris entre 1,5 et 12 gigapascals. “En considérant le problème du sujet, nous avons été surpris de découvrir que le tissage de la toile avait été décrit avec précision”, a indiqué Alex Stone cité par LiveScience. “En déterminant tous ces paramètres, il peut être affirmé que la toile de Spider-man est un équivalent proportionnel à celui d’une réelle araignée, à savoir une araignée appartenant à la famille des Araneidae, mais curieusement, avec une solidité plus semblable à celle de certaines des soies d’araignée les plus résistantes”, écrivent les étudiants dans leur étude avant de conclure que la soie d’araignée pourrait donc techniquement bien arrêter un train. Chaque année, les étudiants de l’université de Leicester sont en fait incités à trouver des sujets de recherche originaux sur lesquels travailler. C’est ainsi qu’un groupe s’était récemment intéressé au voyage dans l’hyperespace et au Faucon Millenium de Star Wars. “Bien que notre travail peut ne pas paraître très sérieux, cela nous a appris à appliquer la physique à des situations variées et nous a aidés à connaître le procédé de révision par des scientifiques avec lequel toutes les revues scientifiques fonctionnent”, a ajouté de son côté James Forster, 22 ans et co-auteur de l’étude. “Cela fait de ça une expérience inestimable pour quiconque veut faire de la recherche plus tard dans sa vie”, a t-il conclu. Source
  7. Un boa s'échappe dans le TGV Paris-Marseille L'histoire ne dit pas encore combien de temps la panique a duré. Et même si les passagers du train Paris-Marseille étaient conscients de voyager avec un boa au dessus de leurs têtes. Samedi soir, vers 19 h, les marins pompiers ont dû intervenir dans l'une des rames du train, arrivé en gare Saint-Charles, afin de se saisir de l'animal, qui avait échappé à la vigilance de son maître lors du trajet. Après avoir alerté le contrôleur, expliqué comment le reptile s'était enfui et une fois que les autres voyageurs ont quitté le train, le propriétaire a pu détailler aux secours comment le boa, un serpent de près de deux mètres avait quitté le sac dans lequel il le transportait. Une équipe spécialisée du bataillon des marins pompiers et formée à ce type d'intervention est donc partie à la recherche du reptile, qui s'était réfugié dans une gaine d'aération. Après avoir démonté une partie des cloisons du wagon, les pompier ont trouvé le boa. Il a enfin pu rejoindre l'autre spécimen que l'homme transportait également et qui était resté sagement dans le sac. Entendu quelques minutes par la police, le voyageur imprudent a été laissé libre. Source
  8. La tortue luth pourrait s'éteindre d'ici 20 ans Les tortues luth sont en danger critique. Une nouvelle étude montre qu’en 27 ans, la population de ces reptiles a chuté de 78 % dans l'un des plus importants sites de nidification du Pacifique. Dermochelys coriacea, la tortue luth, est la plus grande tortue marine. Elle mesure en moyenne 1,8 m et pèse une demi-tonne. Si c’est un animal d’envergure, la tortue luth est pourtant une espèce gravement menacée. Elle figure sur la liste de l’UICN avec un statut d’espèce en danger critique d’extinction. La survie du reptile est principalement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Grande voyageuse, la tortue luth est capable de migrer sur plus de 11.000 km. On peut la trouver dans tous les océans, mais il n’existe que quelques lieux principaux de ponte. L’un des derniers du Pacifique se situe en Indonésie, sur la plage de Jamursba Medi dans la province de Papua Barat (Papouasie occidentale). Une étude internationale, conduite par des chercheurs de l’University of Alabama at Birmingham (UAB), rapporte que le nombre de tortues luths a chuté de 78 % sur ce site par rapport à l’année 1984. Le nombre de nids de tortues est quant à lui passé de 14.455 en 1984 à 1.532 en 2011. D’après l’équipe, la plus grande tortue marine du monde pourrait bien disparaître prochainement. Si la vitesse du déclin ne change pas, il ne sera plus possible d’éviter l’extinction de l’espèce d’ici 20 ans. Dans l’étude, publiée dans la revue Ecosphere, les biologistes estiment que le nombre de nids chute de 5,9 % par an. L’étude est basée sur la surveillance annuelle des nids depuis 2005 et représente le suivi le plus complet sur ces espèces. Deux plages sont particulièrement étudiées : il s’agit de Jamursba Medi et de Wermon. Réponse aux difficultés de survie des tortues luths Les biologistes ont identifié quatre problèmes majeurs auxquels sont confrontées les tortues luth sur ces plages. Les prédateurs scrutent les plages de nidification, comme les porcs et les chiens qui ont été introduits sur l'île, et mangent les œufs de tortue. En outre, la température du sable des plages serait en hausse, ce qui tuerait les œufs et empêcherait la production de nouveau-nés de sexe masculin. Une fois en mer, ces grandes migratrices peuvent se prendre dans les filets de pêche. Enfin, les adultes et les œufs sont souvent récupérés par les insulaires pour leur nourriture. Un œuf sur mille deviendra une tortue adulte. Capturer une adulte revient donc à détruire un millier d'œufs ! Les scientifiques impliqués dans l’étude sont principalement de l’UAB, de la NOAA et de la WWF. Ils travaillent conjointement à une meilleure gestion des plages et une couvaison plus sûre des œufs. Ils envisagent notamment de relocaliser les nids des sables chauds vers des zones plus fraîches. Une sensibilisation permanente des insulaires est aussi mise en place. Avec ces mesures, ils espèrent augmenter le taux d’éclosions de 80 %. Toutefois, la seule gestion des plages augmentera le taux d’adultes, mais ne sauvera pas nécessairement l’espèce. Quand elles migrent, les tortues luth peuvent traverser les territoires d’une vingtaine de pays dans le Pacifique, il s’agit donc d’un problème international. « Il est extrêmement difficile de faire respecter les règlements de pêche globale dans tout le Pacifique », explique Ricardo Tapilatu, principal investigateur de l’étude. Source
  9. Bassenge. Attention sur nos routes : migration de batraciens ! Avec le début du mois de mars, nous allons vers des journées plus longues et un temps plus clément. Dans quelques jours, si la température le permet, les grenouilles, crapauds, salamandres et autres batraciens commenceront à migrer vers les mares et étangs pour aller se reproduire. Ce n’est pas sans danger, car ils peuvent parfois faire plusieurs kilomètres pour trouver l’endroit adéquat et, par centaines, traverser de nombreuses voiries. Chaque année, un certain nombre d’entre eux y trouvent la mort. Certains de ces petits animaux sont en voie de disparition, c’est le cas de la salamandre terrestre par exemple. La commune de Bassenge a placé un certain nombre de panneaux de signalisation aux endroits stratégiques habituels et connus. Chemin des écoliers entre la Bas-Slins et Boirs, la rue des bannes à Boirs… Respectez-les et redoublez de vigilance. Source
  10. Les passeurs de crapauds de Rosel sur le qui-vive - Rosel Quatre questions à... Marc Fontaine, adjoint au maire de Rosel et Gabrielle Turgis, habitante et passionnée d'écologie. La migration nuptiale des crapauds, c'est quoi ? Les crapauds de Rosel vivent dans des bosquets, les haies, les jardins où ils chassent limaces, vers de terre et araignées. Mais l'oeuf de crapaud n'a pas de coquille. Pour éviter que ses oeufs ne se dessèchent, il doit se rendre chaque année dans une pièce d'eau, pour y déposer ses oeufs et permettre aux têtards d'atteindre le stade adulte, adapté à la vie terrestre. Il effectue donc chaque année au premier redoux une migration de quelques centaines de mètres à deux kilomètres pour pondre. Des centaines de crapauds se déplacent et traversant les routes au péril de leur vie. Nous avons décidé de les aider à passer la route pour éviter ce massacre. Quand êtes-vous devenus passeur de crapauds ? De longue date, les habitués du chemin du Ricaras ont remarqué la présence de cadavres de crapauds sur la chaussée à la sortie de l'hiver. Fin 2009, la direction de l'Environnement a dépêché deux techniciens pour aider à la sauvegarde de ces espèces. En 2010, nous avons installé des bâches pour bloquer le passage des migrants. Des bénévoles déposent le matin les crapauds communs du côté de la « mare de Monsieur Noisette ». Bilan de l'opération : 320 crapauds communs sont « passés », une centaine de cadavres comptés. Comment cette opération a t-elle évolué ? En 2011, il n'a pas été possible de bâcher. Les passeurs ont recensé les cadavres : 132 sans compter ceux prélevés par les corneilles. Loïc Chéreau, du conservatoire fédératif d'espaces naturels de Basse-Normandie a procédé à l'inventaire des mares de Rosel. Une nouvelle mare « pédagogique » a été créée. En 2012, aucune campagne de protection n'a été organisée. Qu'allez-vous faire cette année ? Nous avons changé de méthode : le conseil municipal de Rosel a choisi de neutraliser le passage des voitures sur le chemin du Ricaras, de 20 h à 7 h. Les riverains emprunteront un autre itinéraire pour les trajets vers Rots, les nuits de migration. Une signalisation sera placée au niveau du chemin de la Messe au début du mois de mars. Il est fait appel aux habitants pour mener à bien cette campagne de protection, en signalant les premières sorties ou le « rush » au 02 31 80 33 17 ou au 06 28 58 22 72. Cette décision de la municipalité s'inscrit dans le cadre de la préservation de l'environnement avec la signature de la charte Fredon de bonnes pratiques de désherbage et de l'utilisation modérée de produits phytosanitaires. Source
  11. Maurice: des tortues indigènes de l'île Rodrigues massacrées Des tortues indigènes de l'île Rodrigues, située à 600 km au nord-est de Port-Louis, ont été massacrées, révèle l'association Comité d'action rodriguais d' étude et de protection des tortues marines (CARET). Onze carapaces de tortues ont été découvertes récemment à Baladirou, dans le nord de l'île, en pleine saison de ponte. Selon Aurèle André, fondateur de CARET, les jeunes tortues avaient été tuées en mer alors que les plus grandes auraient été massacrées sur la plage alors qu'elles venaient y déposer leurs oeufs. Certaines de ces reptiles mesuraient plus d'un mètre de long, ce qui implique qu'elles avaient entre 40 et 50 ans. La pêche de la tortue est interdite à Maurice mais des braconniers continuent de défier les autorités car la chair de ce reptile est savoureuse et très recherchée. Ce massacre survient un mois après la découverte d'une tortue imbriquée venue pondre sur la plage de Jeanmac et qui avait pu être photographiée pour la première fois depuis les années 1950. Les photos de la tortue envoyées à des experts en France devaient confirmer qu'il s'agissait d'une espèce que l'on croyait disparue, la tortue imbriquée (Hawksbillturtle), une espèce indigène qui débarque ses oeufs en solitaire. Pendantl a saison de la ponte, elle revient à terre trois fois sur une période de 45 jours, à 15 jours d'intervalle. Aurèle André, qui est également officier à la réserve François Leguat, a approché le ministre mauricien de la Pêche pour mettre en place un plan d'action pour sauver les tortues. "Le jeu en vaut la chandelle, autant d'un point touristique que scientifique. En particulier, le potentiel écotouristique d'un programme de protection de tortues est immense", affirme Aurèle André. Source
  12. Max|mum-leterrarium

    boa ou python royal?

    C'est possible que ça soit la bonne espèce mais comme je ne sais pas tu es qui ni de quel serpent tu parles, je ne peux pas répondre affirmativement que c'était bel et bien cette espèce. Si c'est comme celui de ta photo d'avator, c'est bel et bien ça. Les boas constrictor imperator sont des serpents pouvant atteindre entre 8 et 12 pieds à l'âge adulte. C'est quand même une bonne taille. Ils sont rarement agressif mais ça reste quand même un serpent à manipuler en prenant des précautions pour éviter des accidents. Tu me parles d'un serpent qui ne devient pas trop gros, ça veut dire quelle longueur pour toi?
  13. BIODIVERSITÉ MARINE: Massacre de tortues de mer à Rodrigues Jeudi dernier, 11 carapaces de tortues ont été découvertes à Baladirou, dans le Nord de l’île. Une association a décidé de dire stop au massacre de ces majestueuses bêtes aquatiques. Ceci est l’histoire d’un massacre, un massacre de tortues marines. Mais c’est aussi celle de l’espoir, l’espoir qu’un jour Rodrigues redeviendra un site privilégié de ponte pour ces mêmes tortues. Commençons notre récit par la fin ou plutôt par son dénouement dramatique. Pas besoin d’aller bien loin pour cela, il suffit de remonter cinq jours dans le passé. Nous sommes le jeudi 21 février à Rodrigues. Le ciel est mi-couvert en ce début d’après-midi. Un visiteur se rend à la réserve de tortues François Leguat pour informer Aurèle André, fondateur du Comité d’action rodriguais d’étude et de protection des tortues marines (CARET), d’une sombre découverte : il a trouvé trois carapaces de tortues de mer sur la plage de Baladirou, dans le Nord du pays. Aussitôt, Aurèle André se rend sur place avec d’autres membres de CARET pour constater l’ampleur de la tuerie. Il va tomber sur un véritable charnier. «Au début, nous avons trouvé sept carapaces fraîchement mutilées. Ensuite est arrivé un petit garçon qui gardait des vaches. Il nous a demandé si on voulait en voir d’autres et nous a guidés un peu plus loin où nous avons découvert quatre autres carapaces déchiquetées. C’était terrible. Statistiquement, cela veut dire qu’il y a onze tortues mortes pour chacune qui est vivante», se lamente Aurèle André. Certaines mesuraient un mètre de long, ce qui signifie qu’elles avaient entre 40 et 50 ans. Selon lui, les petites auraient été tuées en mer avec des «fouines», alors que les grandes auraient été massacrées sur la plage (c’est actuellement la saison des pontes). Cette journée fut d’autant plus douloureuse que CARET avait, pas plus tard que le 30 janvier, eu le privilège de constater de visu une tortue imbriquée venue pondre sur la plage de Jeanmac. Fait significatif, c’est la première preuve photographique depuis les années 1950 que les tortues viennent encore déposer leurs oeufs à Rodrigues. L’espoir renaît, d’autant plusqu’une tortue massacrée avait été découverte à Grenade, en novembre dernier. Là encore, c’est grâce à un gardien de vaches que l’ONG a pu constater cette merveille de la nature à l’oeuvre. «Ses vaches, qui étaient sur la plage, agissaient de façon bizarre. Lorsqu’il est allé voir de plus près, il a vu une tortue venue pondre ses oeufs sous les plantes à la lisière de la plage», raconte Aurèle André. SENSIBILISER LE PUBLIC Arrivés sur place, les membres de CARET pensent qu’il s’agit d’une tortue verte. Mais après inspection, ils découvrent deux trous fouillés dans le sable. Cela leur met la puce à l’oreille, car les tortues vertes creusent plutôt une cuvette dans laquelle elles déposent leurs oeufs. Des photos de la bête sont donc envoyées à «des amis experts» en France. Leur verdict est sans appel : il s’agit, en fait, d’une tortue imbriquée(Hawksbillturtle), uneespèce indigène qui débarqueses oeufs en solitaire.Pendantla saison de la ponte, elle revientà terre trois fois sur une période de 45 jours, à 15 jours d’intervalle. «Il se peut qu’elle soit déjà venue ou qu’elle reviendra», estime Aurèle André.Pour cela, CARET s’affaire à obtenir la permission des autorités pour sécuriser cette petite plage. Et, à peine trois semaines après cette découverte on ne peut plus positive, ils tombent sur le charnier de Baladirou. L’ONG alerte immédiatement les autorités et la presse. «Cela ne peut pas continuer. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités », lâche notre interlocuteur. Et, de rappeler que le Fisheries Act réserve des peines très lourdes à ceux qui braconnent les tortues de mer, qui sont toutes protégées par la loi en raison de leur rareté. Il estime qu’il faut agir à deux niveaux : la formation d’officiers pour assurer le respect du Fisheries Act et la sensibilisation de la population. «Nous envisageons d’exposer ces carapaces au marché de samedi», dit le fondateur de CARET, ONG qui oeuvre depuis trois ans pour protéger les tortues marines et comprendre la raison pour laquelle elles ne venaient plus pondre à Rodrigues. ÉLABORER UN PLAN D’ACTION La bonne nouvelle c’est que le dernier budget contient une enveloppe de Rs 600 000 à Rs700 000 pour la sauvegarde des tortues. Cette allocation fait suite à la soumission d’un projet par la réserve François Leguat en ce sens. Aurèle André a d’ailleurs rencontré des officiers du ministre de la Pêche lasemaine dernière pour décider de la marche à suivre. Un plan d’action devra maintenant être élaboré. Parmi les mesures qu’il devra préconiser : la délimitation et réhabilitation de certaines plages (quatre sites ont été identifiés, Baladirou, Grenade, St. François et Ilot Crabe) et le recensement des populations de tortues à l’aide de drones et d’ULM notamment. CARET a déjà sollicité l’aide de l’association réunionnaise Kelonia dans cette tâche. Et, si la route est encore très longue, le jeu en vaut la chandelle, autant d’un point touristique que scientifique. En particulier, le potentiel écotouristique d’un programme de protection de tortues est immense. Puis, il y a naturellement la nécessité de rendre à Rodrigues ses anciennes gloires. «Rodrigues peut redevenir ce qu’elle était aux temps de François Leguat», conclut Aurèle André. Et surtout, empêcher le massacre de tortues, pour que le charnier de Baladirou ne devienne éventuellement qu’un triste et lointain souvenir. Source
  14. La 19ème édition de Fréquence Grenouille en pleins préparatifs La 19ème édition de Fréquence Grenouille se déroulera du 1e mars au 31 mai 2013. A cet effet, les six agences de l’eau sont partenaires du réseau des Conservatoires d’espaces naturels et des Réserves naturelles de France dans l’opération. La 19ème édition de Fréquence Grenouille se déroulera du 1e mars au 31 mai 2013. A cet effet, les six agences de l’eau sont partenaires du réseau des Conservatoires d’espaces naturels et des Réserves naturelles de France dans l’opération. Cette année, Fréquence Grenouille sera une fois de plus l’occasion de sensibiliser les habitants à la nécessité de préserver les zones humides, milieux de vie indispensables à l’équilibre de notre planète. La 19ème édition de Fréquence Grenouille en pleins préparatifs Fréquence Grenouille est une opération annuelle organisée par les Conservatoires d’espaces naturels et les Réserves naturelles pour sensibiliser à la préservation des zones humides. De mars à mai, près de 500 animations dans toute la France invitent le grand public et les scolaires à découvrir les zones humides, leur richesse, leur fonctionnement et leur vulnérabilité. Aujourd’hui, la préservation des zones humides est inscrite parmi les objectifs stratégiques des agences de l’eau. Elle suppose notamment l’information du public sur les services rendus par ces espaces de transition entre terre et eau. C’est pourquoi les agences de l’eau ont décidé d’apporter leur concours à Fréquence Grenouille 2013, peut on lire dans un communiqué de presse. Rappelons que l’édition 2012 a rencontré un franc succès. Forte de sa réputation, l’opération « Fréquence grenouille 2012 » a organisé pas moins de 420 animations. Soyez au Rendez-vous. Source
  15. Une espèce de grenouille devient nécrophile pour se reproduire La concurrence est rude lors des périodes de reproduction mais une petite grenouille d'Amazonie a trouvé l'astuce ! En effet, des chercheurs de l’Universidade Federal do Amazonas (Brésil) ont observé la grenouille d'Amazonie Rhinella proboscidea en plein acte de nécrophilie ! Imaginez, des centaines de grenouilles dans un seul étang, et des femelles ne sachant pas à qui s'offrir tellement le choix est grand. La lutte est dure et il arrive des accidents où la femelle se retrouve écrasée, noyée, tuée par ses prétendants. "Pas de problèmes", vous diront ces grenouilles, elles s'adonneront à des pratiques nécrophile afin de faire perdurer leur espèce ! Petit rappel des cours de science naturelle sur les grenouilles : la femelle choisi son mâle, puis via des mouvements va expulser des ovocytes que celui-ci va pouvoir féconder et le miracle de la vie va pouvoir commencer ! Dans notre cas, la femelle ne choisit pas son mâle, le nécrophile va appuyer sur le ventre de la morte afin de pouvoir se donner une descendance. Sur l'image, la grenouille appuie sur le ventre pour faire sortir les ovocytes : Il s'agit de la seule espèce connue à pratiquer la nécrophilie SANS que cela soit un trouble du comportement ! L’étude publiée à ce sujet est librement consultable sur Journal of Natural History : Functional necrophilia: a profitable anuran reproductive strategy ? Source
  16. Expo : se réconcilier avec les vipères Le Musée d’histoire naturelle de Fribourg propose une exposition qui tord le cou aux fausses croyances circulant sur les vipères. Non, la langue fourchue des vipères ne pique pas! La Vipère de la mort, qui vient d’Australie, n’est pas une vipère. Ou encore: le serpent-minute ne tue pas en une minute. Le musée propose une exposition qui montre onze espèces vivantes dans de grands terrariums. La famille des vipéridés comprend les vipères et les crotales, dont les fameux serpents à sonnette. Conçue par le spécialiste des reptiles Jean-Claude Monney (malheureusement décédé en décembre dernier), cette expo explique également le fonctionnement du venin et son système d’injection très élaboré. Une ribambelle d’informations y sont dévoilées pour essayer d’adoucir la réputation de ces serpents tant redoutés. On y apprend également quel comportement adopter pour éviter les morsures. sb «Vipères», Musée d’histoire naturelle de Fribourg, à voir jusqu’au 5 janvier 2014, entrée libre. Source
  17. Nom scientifique : Rhacodactylus ciliatus Nom français : Gecko à crête Nom anglais : Crested gecko Origine : Nouvelle-Calédonie Biotope : Humide Température : 22° à 25°°C Hygrométrie : 70 à 80 % Moeurs : Arboricole et nocturne Taille adulte : 20 à 25 cm Longévité : 6 à 10 ans Nourriture : Frugivore, insectivore Pour cette semaine, je vais y aller sur une demande spéciale concernant le sujet. Je vais vous parler d'un lézard dont les cils sur l'animal font jalouser même Lise Watier. Ce lézard est connu sous le nom commun de gecko à cils, ou encore, sous le nom de gecko à crête (Rhacodactylus ciliatus). L'espèce a été décrite pour la première fois en 1866 sous le nom de Carrelophus ciliatus par le zoologiste français Alphonse Guichenot. Depuis, elle a été reclassée en tant que Rhacodactylus ciliatus. Le nom du genre lui vient du grec : Rhakos signifie "épine" et Dactylus "doigt". Ciliatus vient du latin et désigne une "frange" ou des 'cils" Cette espèce que l'on a cru éteinte pendant longtemps a été redécouverte en 1994 à la suite d'une tempête tropicale. Ce lézard est protégé par la CITES et classé comme "en danger' par L'UICN. La menace la plus sérieuse pour les populations sauvages serait l'introduction de Wasmannia auropunctata, la petite fourmis de feu, en Nouvelle-Calédonie. Ces fourmis sont des prédatrices des geckos. Elles piquent et attaquent en grand nombre. De plus, elles entrent en compétition avec ces lézards, car elles s'attaquent également aux arthropodes dont ils se nourrissent. Le gecko à crête est une espèce endémique de Province Sud en Nouvelle-Calédonie. Il existe trois populations distinctes, une sur l'Île des Pins et deux sur l'Île principale de Grande Terre. L'une de ces deux dernières populations se rencontre dans le parc de la Rivière Bleue, qui est une réserve naturelle protégée. L'autre se situe plus au nord, près du Mont Dzumac.
  18. C'est un site européen mais ça vous donne des noms de plantes alors ça peut vous être utile. http://lafermeauxcoleos.free.fr/crbst_45.html
  19. La tortue Cistude réintègre progressivement le lac La cistude est une espèce de tortue originaire d'Europe centrale qui a quasiment disparu du lac du Bourget à cause de sa pêche massive depuis le XVIIIe siècle. Souvent consommé en soupe par les anciens Aixois, ce reptile est désormais protégé par les associations de protection de la nature . Aujourd'hui réintroduite dans le lac du Bourget par le conservatoire du patrimoine naturel de Savoie (CPNS), la cistude commence doucement à repeupler les eaux savoyardes. « C'est une espèce qui vit essentiellement dans les roselières et sur les bords peu profonds des étangs » explique Frédéric Biamino, chargé de communication au CPNS. Un problème s'est posé dans le lac, avec l'apparition de la tortue de Floride, plus vorace, qui s'est multipliée sur Aix-les-Bains depuis les années 1970. Les 7 et 8 février, le palais des congrès accueillait les journées techniques de la Cistude dans le but d'informer les professionnels de l'environnement sur les risques qu'encourait le reptile ainsi que sur la manière de le réintroduire dans les milieux aquatiques de Savoie. « Nous avons la chance d'accueillir parmi nous le scientifique et spécialiste André Miquet, qui participe aux recherches sur la Cistude ». Ainsi ce sont près de 70 professionnels, venant de toute l'Europe, qui ont assisté à ces journées techniques. « Actuellement on dénombre une quarantaine de tortues adultes dans le lac du Bourget, ce qui pourrait suffire à la pérennité de l'espèce, mais le but est d'atteindre une centaine d'individus l'année prochaine ». Cependant, certains risques demeures quant à la survie de la Cistude sur le bassin aixois. « Le problème majeur c'est la route qui longe le lac, car certains individus, je pense surtout aux femelles, peuvent tenter de traverser la route pour se reproduire ailleurs. Mais nous mettons tout en place pour que les tortues restent dans les roselières » explique André Miquet.Aujourd'hui /> Un recensement particulier Il est possible aujourd'hui de suivre l'évolution de l'espèce uniquement an prélevant de l'eau du lac. « Cette technique consiste à prélever de l'eau à un endroit puis d'analyser l'ADN laissé par les reptiles. Cela nous aide à déterminer le nombre d'individus qui sont présents dans le lac » détaille Frédéric Biamino. André Miquet insiste sur le fait qu'il ne faut pas relâcher les tortues d'aquarium dans les eaux du lac car ce sont bien souvent des tortues de Floride qui empêchent le développement des Cistudes. Bien souvent les individus vivent jusqu'à 60 ans à l'état sauvage, passé les cinq premières années de leur vie, les Cistudes ne sont plus des proies pour les oiseaux et peuvent ainsi vivre et se reproduire sans entraves. « Pour le moment, nous avons un petit enclos leur permettant de grandir sans être menacées, nous tenterons la réintroduction d'ici le mois de mai ». Il est fort déconseillé aux pêcheurs et aux populations de ramasser les reptiles sous peine de réduire à néant les efforts fournis par le CPNS, depuis 2005. Avec ces informations et sa réintroduction progressive, la tortue Cistude devrait, de nouveau, couler des jours heureux dans le lac du Bourget. Source
  20. Grenouille au Buffalo Grill : les clients reverseront d'éventuels dommages et intérêts aux Restos du Coeur Après avoir découvert une grenouille samedi dans une salade servie au Buffalo Grill de Lomme, Nadège et Philippe Vercamer ont porté plainte contre l'enseigne. Pour dissiper tout malentendu, ils promettent de tout donner aux Restos du Coeur, s'ils touchent des dommages et intérêts. Nadège et Philippe Vercamer ont formellement porté plainte contre Buffalo Grill ce jeudi matin auprès du procureur de la République de Lille, par lettre recommandée avec accusé de réception. Ils accusent l'enseigne de "malveillance, négligence sanitaire et tromperie" après avoir découvert une grenouille morte dans une salade servie samedi dernier au restaurant de Lomme. Si leur plainte est reçue et si elle donne lieu à un versement de dommages et intérêts, le couple s'engage à tout reverser aux Restos du Coeur. "Centime par centime", nous a assuré Philippe Vercamer par téléphone."Beaucoup d’amis nous ont contacté pour nous dire que sur internet, des gens nous traitaient de voleurs et nous accusaient de vouloir nous faire de l’argent", explique-t-il. "Nous, on ne veut que des excuses, pas un voyage chez Walt Disney. Il y a eu une faute, elle doit être expliquée, ça ne doit pas arriver à d’autres personnes." Hier, Philippe disait n'avoir toujours pas été contacté par Buffalo Grill, malgré un mail envoyé dès samedi. La direction de la chaîne de restaurants s'est juste fendue mardi dernier d'un communiqué presse dans lequel elle exprime ses "sincères regrets" et annonce une enquête interne ainsi qu'auprès du fournisseur. La famille Vercamer n'a pas apprécié non plus que le personnel du Buffalo Grill de Lomme se soit contenté le jour même, en guise d'excuse, de lui offrir des coupons apéritifs, "valables qu'à condition de payer le prochain repas". Ce jeudi, en fin d'après-midi, Philippe Vercamer nous a fait parvenir ce communiqué adressé aux internautes qui l'accusent, lui et sa femme, de mentir. "Ma mésaventure vous semble inédite, alors tant mieux, c ‘est que les articles des médias vous ont interpellé, voire dégoûter de celle-ci", a-t-il écrit. "J’essaye simplement d'alerter des personnes comme vous, fidèles clients de ce genre de cantine ou non, et non de me faire mousser. Je préfère de loin être au calme qu’être agité. Porter plainte n ‘est pas simple ou amusant, mais nécessaire quand des gens se permettent de vous dénigrer à ce point en vous servant n’importe quoi et cela sans vous adresser d’ excuses directes. C'est juste ce que réclame ma famille, excuses." Il ajoute en post-scriptum : "Je tiens à disposition pour ceux qui le désireraient, 4 bons de "cocktail gratuit " pour cette chaîne de restaurants". Source
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