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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Australie: un tueur en série fonce sur le Kimberley A raison de 50 kilomètres par an, le crapaud-buffle a mis 76 ans à arriver aux portes de cette région du nord-ouest de l'Australie, un véritable réservoir de biodiversité. Petit mais costaud, et vénimeux, le crapaud-buffle va faire des dégâts dans le Kimberley. Ce crapaud-buffle, venu d'Amérique, a été introduit en 1935 dans les plantations de canne à sucre du Queensland, à l'est du pays. Sa mission : éradiquer les colonies de coléoptères qui s'attaquaient à la canne. Problème, ce crapaud est un dangereux glouton opportuniste, qui se nourrit d'animaux vivants et morts. L'adulte sécrète du poison, le têtard est lui aussi très toxique. Et pour ne rien arranger, il se reproduit à vitesse V. La femelle crapaud-buffle pond des centaines d'œufs à la fois. Le profil de ce tueur en série crée la panique dans la communauté scientifique. La semaine prochaine un groupe de chercheurs partira en mission dans l'est du Kimberley. Le biologue américain Sean Doddy, de l'Université du Tennessee, se joindra à cette mission. «Le Kimberley est surnommé la dernière frontière biologique d'Australie. L'an dernier nous avons redécouvert une espèce d'opossum à la queue couverte d'écailles, que personne n'avait aperçu depuis un siècle dans le Kimberley. C'est une découverte importante, parce que cette nature sauvage vierge est désormais menacée par ce crapaud-buffle, un véritable petit éco-terroriste toxique. Donc il y a urgence, car nous ne savons pas encore tout de la biodiversité du Kimberley, mais nous manquons de temps, le crapaud-buffle approche de l'est de la région.» Le crapaud-buffle va faire des ravages dans le Kimberley. Quelques espèces sont déjà en tête de liste de cet éco-terroriste. Simon Clulow, de l'Université australienne de Newcastle, fait lui aussi partie de la mission scientifique: «Nos recherches sur les quatre dernières années montrent que trois des neuf espèces d'iguanes qui vivent dans le Kimberley seront très affectées par l'arrivée des crapauds-buffles. Nous sommes aussi inquiets pour l'avenir de deux espèces de tortues, une espèce de grenouille qui est unique au Kimberley, une magnifique grenouille arboricole. Elle aussi est très menacée.» Mais il y a plein d'autres espèces sur la liste du crapaud-buffle, entre autres le quoll du nord, un marsupial carnivore. Une seule solution, selon Simon Clulow : faire des réserves pour l'hiver : «Idéalement, il faudrait s'attaquer à la cause mais nous savons que c'est déjà trop tard, nous ne pouvons plus intervenir. Donc ce que nous proposons, c'est de créer l'Arche du Kimberley, une banque de gènes des espèces qui risquent d'être éradiquées par le crapaud-buffle, en clair on conserve le matériel génétique des animaux, on congèle le sperme et les œufs. Ce qui nous permettra de réintroduire des espèces le cas échéant.» Simon Clulow au micro de Sarah Clark sur l'ABC. Source
  2. C’est le printemps, gare au crapaud-planing Cela ne se voit pas forcément, mais le printemps est arrivé. Et les amphibiens, au printemps, cessent d'hiberner pour rejoindre leur lieu de reproduction. Ecrabouillage garanti sur les routes. A l'attention des bénévoles qui souhaitent contribuer à réduire cette hécatombe, l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) diffuse gratuitement un guide de conseils. Aux automobilistes, elle demande de faire preuve d'un peu plus de prudence, dans l'intérêt de ces pauvres bêtes comme dans le leur, car le "crapaud-planing" menace même par temps sec. Vous avez repéré un lieu de passage des amphibiens qui les met particulièrement en danger, et vous ne savez que faire ? Selon votre ferveur, l'ASPAS vous propose différents degrés d’action. • Le plus simple et le plus immédiat : ramassez ceux que vous trouvez, et s'ils ne sont pas morts, faites-les traverser. Leur venin n'est pas toxique pour l'homme, il faut juste éviter de vous frotter les yeux. Et si possible mouiller vos mains avant de les prendre, leur peau très fragile appréciera cette délicate attention. • Plus élaboré : rassemblez des volontaires et organisez des roulements au bord de la route. Collez des affiches chez les commerçants pour sensibiliser les gens. Prévenez les gendarmes, afin qu'ils veillent au respect des limites de vitesse... Pas sûr que cette dernière initiative soit efficace, mais cela ne coûte rien d'essayer. • Réservé aux plus motivés : pour une action à plus fort impact ou un projet de crapauduc, contactez une association locale de protection de la nature. Écrivez au conseil général et à la mairie, demandez-leur les autorisations nécessaires. Et croisez les doigts ! A noter : l'ASPAS propose aux particuliers, aux mairies et aux associations des panneaux de signalisation réfléchissants comme celui-ci, en PVC, semblables aux panneaux routiers. Leur pose sur la voie publique est soumise à autorisation accordée par les conseils généraux ou les mairies. Selon la dernière liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une espèce d’amphibiens sur cinq risque de disparaître en France métropolitaine. Sans une prise de conscience et des actions efficaces, ce chiffre pourrait doubler dans les années à venir. Pour en savoir plus, c'est ici. Catherine Vincent Source
  3. Yamoussoukro: Un crocodile franchit les grilles et se retrouve sur le trottoir Yamoussoukro – Un jeune crocodile a été retrouvé mercredi matin à Yamoussoukro hors de l’eau, sur un trottoir, la gueule grandement ouverte, a appris, jeudi, l’AIP auprès d’un nouveau maître des sauriens. Ce jeune crocodile d’au moins 1,50 m de long se réchauffait sur le trottoir de la seconde entrée du palais présidentiel, entrée empruntée récemment par le chef de l’Etat et son homologue Nigérian pour accéder au palais de Yamoussoukro. Les badauds accourus pour contempler le jeune saurien ont alerté le commissariat du 1er arrondissement voisin des lacs, qui a dépêché sur le lieu des éléments pour sécuriser l’endroit et tenir les curieux à bonne distance de la bête. « Ces crocodiles et caïmans, lorsqu’ils sortent de l’eau, ont du mal à retourner sur leurs pas. Il faut alors les y aider », a expliqué le remplaçant de feu le vieux Dicko Toké, éleveur de ces bêtes qu’elles ont elles-mêmes dévoré le 20 août. C’est avec son bâton, a-t-il dit, qu’il a reconduit l’animal dans le lac par un trou sous les barrières de protection, probablement creusé par l’animal lui-même, au grand soulagement des hommes du commissaire Kouassi Yao commis à la sécurisation du lieu. « Ces sorties des crocodiles et caïmans sont courantes. Il est arrivait même qu’on en trouvait perdus sur le gazon dans la cour au palais. Maintenant, les grilles ont été refaites et ces sorties dans la cour du palais sont devenues rares », témoigne un jardinier du palais présidentiel. « Des panneaux d’interdiction demandent aux visiteurs de se tenir loin du gazon et des grille de protection autour des lacs. Mais que vaut cette interdiction quand des ouvertures dissimulées dans le gazon sous ces grilles offrent des passages béants aux crocodiles et caïmans », s’interrogent des visiteurs. Ils ont interpelé les autorités qui ont pris cet arrêté commun d’interdiction (le préfet, le gouverneur et le maire) à faire faire une visite minutieuse des grilles et faire procéder aux réparations nécessaires afin de mieux protéger la population de ces voisins aquatiques de plus en plus menaçants. Source
  4. Brésil : découverte d'un squelette de reptile préhistorique géant Brésil : découverte d'un squelette de reptile... par lemondefr Avec son envergure de 8,2 mètres, c'est le squelette du plus grand reptile volant préhistorique jamais trouvé au Brésil. Présenté mercredi 20 mars au Musée national de Rio, où se tiendra en mai un congrès international sur les ptérosaures, c'est également "le plus complet jamais trouvé", indiquent les paléontologues. Source
  5. Probablement qu'ils ne connaissent rien en reptiles alors l'inquiétude reste normal
  6. En images : les araignées, de redoutables prédatrices pour les chauves-souris Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université Aarhus au Danemark suggère que les cas d’attaque d'araignées sur des chauves-souris seraient bien plus courants que ce qui était imaginé jusqu’à présent. Il n'y a qu'un seul endroit au monde où vous pourrez échapper aux redoutables araignées mangeuses de chauves-souris : l'Antarctique. Telle est la conclusion d’une étude récemment menée par des chercheurs de l’Université Aarhus au Danemark. Jusqu’à présent, ces cas de prédation avaient été répertoriés de manière occasionnelle et éparse. Cependant, il semblerait que les arachnides puissent être dorénavant considérés comme des prédateurs menaçant ces mammifères volants, à l’instar des hiboux, des faucons ou des serpents. Pour en arriver à une telle évidence, les auteurs de l’étude ont réalisé des entretiens auprès de nombreux experts et ont analysé un panel de rapports et publications scientifiques parus au cours des 100 dernières années. Par ailleurs, leurs recherches ont été alimentées par des faits et des photos rapportés sur la blogosphère et sur Flickr. Les résultats, publiés le 13 mars dans la revue PLoS ONE, révèlent 52 nouveaux cas d’araignées mangeuses de chauves-souris. Parmi ces espèces d’arachnides, 90% vivent dans les zones les plus chaudes du globe, principalement autour de l’équateur. Parmi les régions répertoriées, on retrouve : l’ensemble de l’Amérique du Sud, les régions tropicales de l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Australie, et la Papouasie Nouvelle-Guinée. Les cas observés indiquent qu’il s’agit d’araignées particulièrement imposantes avec des pattes pouvant atteindre entre 10 et 15 centimètres de long. Des chauves-souris capturées vivantes Ces invertébrés sont capables de tisser d’immenses toiles d’environ un mètre de diamètre pour piéger les chiroptères. Leurs victimes sont généralement de petite taille, de préférence juvéniles. Enchevêtrées dans les soies, elles meurent bien souvent d’épuisement, de faim, ou de déshydratation. Toutefois, des cas d’araignées s’attaquant directement aux chauves-souris piégées encore vivantes ont déjà été observés. Parmi les espèces d’araignées les plus redoutables on compte les Nephilidae, présentes exclusivement dans l’hémisphère sud, les Parawixia en Amérique et les Dolomedes répertoriés sur tous les continents exceptés les pôles. Certains spécimens comme les mygales ou les sparassidae ont même été observés en train de chasser leurs proies sans utiliser de toiles et manger des chauves-souris à même le sol. Photo Source
  7. Naissance de dragons de Komodo en captivité Un petit dragon de Komodo, né en captivité dans un zoo de l'île de Java. Il a six frères et soeurs, tous nés d'une incubation artificielle. Photo : AFP/JUNI KRISWANTO Sept petits dragons de Komodo ont vu le jour le 10 mars dernier, au terme d'une incubation artificielle. Vingt et un oeufs avaient été placés sous incubateurs en septembre et octobre dernier au zoo de Surabaya, sur l'île de Java, en Indonésie. Le zoo a signalé que d'autres petits pourraient naître en avril ou en mai. Le dragon de Komodo est le plus gros varan au monde. L'espèce est sévèrement menacée. On estime qu'il en reste seulement 5000 à l'état sauvage, principalement sur l'île de Komodo, dont elle est issue. Les chercheurs souhaitent donc parvenir à faire reproduire l'animal en captivité, afin de sauver l'espèce de l'extinction. Le programme d'incubation artificielle vise cet objectif, mais permet aussi de protéger les oeufs et les petits des adultes, qui les mangent parfois. De plus, une puce électronique sera installée sur chaque varan pour mieux connaître leurs habitudes de vies. Le dragon de Komodo est une des rares espèces animales rescapées de l'ère préhistorique. Il est le plus grand reptile saurien carnivore du monde. Il peut mesurer jusqu'à trois mètres de long. Très puissant, il peut assommer des mammifères, comme le cerf, d'un simple coup de queue. Deux employés d'une réserve animalière où il se retrouve ont d'ailleurs récemment été blessés lors d'une attaque. Source
  8. Un crocodile qui en mange un autre Il arrive parfois chez les crocodiles que quand la nourriture se fait rare, on s’attaque les uns les autres, c’est un pas ça que l’on voit dans cette vidéo, un crocodile adulte attaque et mange un autre crocodile qui n’a pas encore atteint la maturité. Je ne sais s’ils sont parentés. Source
  9. Humidité trop élevé, descend autour de 50 à 60%, température trop basse, monte entre 28 et 30.
  10. Des reptiles réagissent aux cris de certains oiseaux Des études récentes ont montré que des espèces d'iguanes et de geckos réagissaient aux cris d'alarme de certains oiseaux. Le Gecko diurne de Koch (Phelsuma kochi) change de couleur quand il entend les cris d'alarme du Tchitrec malgache (Terpsiphone mutata). Photographies : Tom Junek et Franck Wouters / Commons Wikipedia On a déjà évoqué sur Ornithomedia.com l'existence d'une forme de communication sonore entre les reptiles et les oiseaux (lire Quand les mammifères et les oiseaux communiquent pour se protéger). Il existe aussi une transmission (unilatérale) d'informations entre les oiseaux et les reptiles. Malgré l'existence d'oreilles bien développées, la plupart des lézards ne communiquent pas entre eux de façon sonore. Un article publié en 2007 dans la revue Biology Letters avait permis de découvrir que l'Iguane marin des Galápagos (Amblyrhynchus cristatus) réagissait aux cris d'alarme du Moqueur des Galápagos (Nesomimus parvulus) en adoptant un comportement anti-prédateur. Une étude japonaise publiée en 2009 a montré que l'Oplurus de Cuvier (Oplurus cuvieri cuvieri) réagissait aux cris d'alarme du Tchitrec malgache (Terpsiphone mutata) dans les forêts caduques sèches de Madagascar. Ces deux animaux n'ont pas de relation prédateur-proie et ils ne sont pas en compétition pour les ressources alimentaires, mais ils ont des prédateurs communs comme les rapaces et les serpents. L'oplurus reconnaît les cris d'alarme de cet oiseau parmi les autres bruits de la forêt et il devient plus vigilant suite à leur diffusion. Une autre étude japonaise publiée en 2013 dans la revue Herpetology décrit le cas d'un autre reptile malgache, le Gecko diurne de Koch (Phelsuma kochi), qui change de couleur quand il entend les cris d'alarme du Tchitrec malgache. Ce gecko, qui est normalement vert vif, devient alors plus sombre pour se fondre plus facilement dans son environnement. Il réagit plus vite, de façon plus intense et il conserve plus longtemps sa teinte sombre quand il entend des cris d'alarme du tchitrec que lorsqu'il s'agit de simples chants. Source
  11. Découvrez les magnifiques images d’un gecko capturées dans le désert de Namibie Des images surprenantes capturées par le photographe animalier Martin Harvey dévoilent un spécimen insolite de gecko endémique du désert de Namibie. Un petit animal qui a la fascinante habitude de récolter de l'eau à partir de ses yeux. Il aura fallu deux jours entiers pour permettre au photographe animalier Martin Harvey de capturer ces images inédites de Pachydactylus rangei une espèce de gecko endémique du désert de Namibie. Ce spécimen, qui se distingue des autres geckos par sa peau claire, presque transparente, parsemée de tâches brunes aux reflets irisées, s’avère particulièrement discret. Aussi est-il très rare de tomber nez à nez avec lui et de nombreuses heures d’observations sont nécessaires avant de le voir surgir de nulle part au milieu des étendues de sables. Habitué aux climats arides, ce reptile cousin du lézard a adopté au fil de l’évolution des stratégies pour survivre aux réalités de son environnement. Ses pieds palmés lui permettent non seulement de rester au sommet de monticules de sable mais également de s’enterrer le jour sous les dunes du désert pour survivre aux hautes températures. P. rangei est un animal nocturne qui attend patiemment le crépuscule pour partir en chasse de ses proies. Le gecko se nourrit de criquets, sauterelles, ou petites araignées qu’il repère grâce à ses yeux surdimensionnées. Afin de garder toujours ces extrémités opérationnelles, l'animal utilise sa longue langue pour ôter les éventuelles poussières qui s'y sont accumulées. Mais pas seulement, il recueille aussi l'eau issue de la rosée qui s'est déposée sur ses yeux. La nature photographiée sous toutes ses formes Les images réalisées par Martin Harvey sont remarquables. Le photographe sud-africain est particulièrement réputé pour ses photos naturalistes qui lui ont valu notamment de remporter le prix prestigieux délivré par la BBC. L’artiste passionné de vie sauvage a travaillé pendant un certain temps pour les Parcs nationaux du Zimbabwe et pour l'Office des parcs du Natal en Afrique du Sud. Depuis de nombreuses années, son objectif immortalise la nature sous toutes ses formes aux quatre coins du globe. Gecko Pachydactylus rangei : il aura fallu deux jours entiers pour permettre au photographe animalier Martin Harvey de capturer des images inédites de cette espèce endémique du désert de Namibie Ce gecko Pachydactylus rangei, qui se distingue des autres geckos par sa peau claire, presque transparente, parsemée de taches brunes aux reflets irisées, est particulièrement discret Les pieds palmés du gecko Pachydactylus rangei lui permettent non seulement de rester au sommet de monticules de sable mais aussi de s'enterrer le jour sous les dunes du désert pour survivre aux hautes températures Le gecko Pachydactylus rangei utilise sa longue langue pour ôter de ses yeux les éventuelles poussières qui s'y sont accumulées et pour récolter l'eau de la rosée qui s'y est déposée Le gecko Pachydactylus rangei se nourrit de criquets, sauterelles, ou petites araignées qu'il repère grâce à ses yeux surdimensionnées Outre ce gecko Pachydactylus rangei, Martin Harvey est particulièrement réputé pour ses photos naturalistes qui lui ont valu notamment de remporter le prix prestigieux délivré par la BBC Source
  12. Le boa «lausannois» a enchanté Alice Cooper Le serpent est monté en station jeudi soir pour accompagner la rock star sur la scène du Caprices Festival de Crans-Montana. Jeudi soir à minuit et demi, le boa constrictor a fait une apparition sur les épaules d’Alice Cooper au Caprices Festival. Un quart d’heure de gloire que le serpent, posté sur les épaules du chanteur, semble moyennement apprécier. D’autant plus qu’il est sourd comme le sont tous ses congénères. En revanche, la star de Phoenix Arizona, s’est dit «ravi» de la prestation du reptile. Cinq heures plutôt, l’animal faisait trempette dans la gouille de son terrarium, au cinquième étage d’un locatif situé proche du crématoire de Montoie, à Lausanne. Son propriétaire, Stephan Nobile, président des Amis du Vivarium a directement proposé son protégé de 3  mètres 10 lorsqu’il a su que son idole cherchait un boa pour son show valaisan. Monté en voiture à Crans-Montana, le serpent a droit à la loge du chanteur. «Nous avons demandé qu’Alice Cooper rencontre le boa avant le concert pour qu’il puisse s’imprégner un peu de son odeur», explique Pierre Krizan, responsable des expositions au Vivarium. Le rockeur ne cache pas son admiration lorsqu’il découvre son compagnon d’un soir. «Really, really nice», lâche-t-il en caressant tendrement le reptile. Peu après le concert, le chanteur confirme. Il est conquis par le comportement placide de la bête. Redescendu de la montagne aux petites heures du matin, Mister Slim, se remet, gentiment de ses émotions dans une cage du Vivarium de Lausanne. Source
  13. Température? Humidité? Substrat? Cachette? Bol d'eau?
  14. Les poisons dans l'histoire Les animaux peuvent eux aussi servir de poisons. Les venins sont utilisés par les animaux pour se protéger de prédateurs ou pour tuer leurs proies. Selon la légende, Cléopâtre se serait donné la mort au moyen d’une morsure de serpent. Roy Miles, Wikimedia Commons, DP Araignées et scorpions les plus venimeux La veuve noire est la seule araignée présente en France et pouvant présenter un danger, mais ses morsures restent rares. Dans d'autres pays on trouve d’autres espèces d'araignées venimeuses, telles que la tarentule et la mygale. De même, les scorpions, répandus dans le sud du pays, sont peu agressifs. Mais, quand ils se sentent menacés, les scorpions venimeux déplient leur queue, dotée d’une glande à poison à son extrémité. Le venin de serpent : un puissant poison Contrairement aux couleuvres, les vipères disposent de crochets situés en avant de la mâchoire supérieure, ce qui rend leurs morsures venimeuses. Le venin de vipère contient des composés qui agissent sur l'hémostase sanguine (la coagulation) et l'inflammation, la diffusion du venin dans l'organisme étant plutôt lente. Le traitement contre l'envenimation fait appel à une sérothérapie à base d'anticorps dirigés contre les venins vipérins. Ces sérums anti-venins sont souvent produits grâce au cheval : après injection d'un venin à un cheval, du sang de ce dernier contenant donc des anticorps est prélevé pour fabriquer le sérum antivenimeux. Le professeur Albert Calmette, aussi connu pour son rôle joué dans l'élaboration du BCG, a été l'un des premiers à utiliser la technique des sérums anti-venin, pour guérir un homme mordu par un cobra en Indochine en 1895. Il fut souvent rapporté que dans l’Antiquité, Cléopâtre se serait suicidée grâce à une morsure de serpent, en compagnie de ses deux servantes. Cependant, cette thèse est parfois remise en question en raison de la rapidité à laquelle la reine aurait succombé, alors que le venin de serpent est plutôt lent à agir. Des grenouilles à la peau toxique Certains batraciens sécrètent des molécules toxiques. La peau des crapauds fabrique ainsi un alcaloïde, la bufotéine (terme provenant du nom latin du crapaud commun Bufo bufo). Cette molécule, proche de la sérotonine, s'apparente au LSD. Les Amérindiens ont pour habitude d’enduire leurs flèches d'un poison récupéré sur la peau d'une grenouille, la Phyllobates terribilis, particulièrement toxique. Des animaux marins toxiques : poisson-pierre, pieuvre à anneaux et fugu Certains animaux marins sont toxiques. Le dos du poisson-pierre est recouvert d'épines reliées à une glande à venin, qui contiennent des neurotoxines capables de tuer un homme en deux heures ! Le poisson-pierre reste toxique pendant les deux jours qui suivent sa mort. Un sérum antidote existe et doit être administré rapidement. La pieuvre à anneaux bleus est certes magnifique de par ses couleurs, mais sa morsure peut paralyser le système respiratoire et entraîner la mort. D’autres poissons, pourtant prisés des gastronomes, se révèlent très dangereux pour l’Homme. Il en va ainsi de la saupe, une espèce de daurade pêchée en Méditerranée, et du fugu, dont le foie fabrique la tétrodotoxine, et qui exige un sérieux apprentissage dans sa préparation en cuisine japonaise. Source
  15. Exposition L’araignée tisse sa toile et ses surprises au Pavillon des sciences Des araignées bien vivantes à l’abri des regards que seuls découvrent les plus téméraires… La nouvelle exposition du Pavillon des sciences intitulée « Au fil de l’araignée » permet une approche à la fois scientifique, ludique et poétique de cet animal qui gagne à être connu. Il est temps de se réconcilier avec cet animal de la famille des arachnides qui n’est pas un insecte. La plupart des araignées sont inoffensives. Certes, la mygale noire et velue cristallise nos peurs mais toutes les araignées ne sont pas des mygales. Le venin des araignées est très toxique… pour les insectes avant qu’ils ne s’échappent. En revanche, les composants de ce venin sont rarement actifs sur l’homme. Un dispositif multimédia permet de relativiser la dangerosité de ce poison qui fait beaucoup moins de victimes que les guêpes ou les serpents. « Sur toute la planète, les araignées sont responsables de la mort de dix personnes », précise Aurélien Taillard du Pavillon des sciences. Mieux, elles sont bénéfiques à notre environnement intérieur puisqu’elles mangent moustiques et autres mouches dans la maison. Pour les arachnophobes irrécupérables, une signalétique spéciale prévient des modules à éviter. Les autres pourront découvrir en toute quiétude derrière une vitre les dessous de la toile d’araignée. Fil plus résistant que l’acier Plusieurs espèces sont présentées dans des terrariums : une mygale, une néphile (grande araignée tropicale aux “fils d’or”), un ensemble d’araignées locales que les visiteurs peuvent retrouver dans leur jardin ou leur maison. Ces dernières, au cycle souvent annuel, varieront au cours de l’exposition. L’araignée a fait son apparition sur terre bien avant les dinosaures. Les premiers fossiles connus d’araignées ont quelque 390 millions d’années. Des reproductions de fossiles témoignent de cette longue histoire, ainsi celle d’une petite araignée de 6 mm. Découverte dans le nord des Vosges, Rosamygale grauvogeli est la plus ancienne représentante connue du groupe des mygales (elle date de 240 millions d’années). Dans une deuxième partie de l’exposition, on découvre l’intérêt que suscite l’araignée auprès des scientifiques. Résistant, léger et flexible, le fil de soie de l’araignée possède des propriétés incomparables. D’une complexité extrême, il est constitué d’un entrelacement de fibrilles élémentaires. À diamètre équivalent, ces fils sont plus solides que l’acier. Venin plus fort que le Viagra Sa forte résistance permettrait d’en faire des vêtements, des parachutes légers, des vêtements militaires, ou des fils de suture. Quant au venin, les études en cours laissent présager de nombreuses applications : insuffisances cardiaques, tumeurs au cerveau, maladies neurologiques… « Depuis peu, on a découvert que le venin d’une petite araignée, dite araignée banane, provoquerait l’érection et serait plus efficace que le Viagra ». Y ALLER Exposition, jusqu’au 17 novembre ; Tarifs : gratuit pour les moins de 6 ans. Enfants : 3 €. Adultes : 4,40 €. Renseignements au 03.81.97.18.21 Source
  16. Une grenouille qui "vomit" ses nouveaux nés bientôt ressuscitée ? Une université australienne tente de cloner une espèce de grenouille disparue, ayant la particularité d’incuber sa progéniture dans son estomac. Des recherches qui divisent déjà la communauté scientifique. la grenouille plate à incubation gastrique (Rheobatrachus silus fut décrite en 1973, et déclarée disparue en 1983. Des travaux de recherche visent à la cloner. Mike Tyler ESPÈCE ÉTEINTE. C’est au cours d'une série de conférences sur le thème de la « dé-extinction », que le professeur Mike Archer, de l’Université de New South Wales en Australie, a présenté son projet. L'objectif de ses travaux : faire revivre une espèce de grenouille plate à incubation gastrique (Rheobatrachus silus). Inféodé à la région du Queensland en Australie, ce petit batracien fut décrit en 1973, et déclaré disparu en 1983. Sa particularité : après avoir pondu ses œufs, la femelle les avale pour les incuber dans son estomac. Une adaptation qui n’a pas échappé au monde de la médecine, qui s’est empressé de rechercher la molécule responsable. La grenouille plate à incubation gastrique (Rheobatrachus silus) fut décrite en 1973, et déclarée disparue en 1983. Des travaux de recherche visent à la cloner. Crédit : Mike Tyler C’est l’action de la prostaglandine E2 (PGE2), hormone émise par la gangue des œufs (et qui est produite chez les humains également) qui permet de faire baisser l’acidité de l’estomac. Cette découverte a permis la mise au point d'un médicament (Dinoprostone) autrefois utilisé pour soigner les ulcères à l’estomac. Une technique similaire à celle utilisée pour cloner la brebis "Dolly". ÉCHANTILLONS. L’équipe Australienne s’est procurée des échantillons congelés de R. silus vieux de 40 ans, pour en extraire du matériel génétique encore utilisable. Ils ont utilisé une méthode de clonage dite de transfert de noyau de cellules somatiques (ou clonage thérapeutique). La même technique qui avait été utilisée pour la brebis Dolly, consistant à récupérer le noyau d’une cellule et son information génétique pour l’incorporer dans des cellules-oeufs d’un autre individu. Dans ce cas, les oeufs d’une espèce apparentée, la grenouille rayée du Queensland (Mixophyes fasciolatu). Durant 5 ans, les chercheurs ont tâtonné avant de finalement obtenir des divisions cellulaires, jusqu’à un stade embryonnaire. Le développement de leurs petits clones n’a pu dépasser ce stade, mais les chercheurs ont pu récupérer les noyaux des cellules, et déclarent désormais posséder du « matériel génétique frais ». POINT DE BLOCAGE. Selon eux, l’arrêt du développement de leurs clones est du à des contraintes techniques, et non biologiques, et gardent donc l’espoir de créer à terme de nouvelles grenouilles, revenues d’entre les morts. Ressusciter des espèces disparues est un débat qui n’a pas fini de faire couler de l’encre, ses implications scientifiques et éthiques étant nombreuses et complexes. Une méthode qui ne fait pas l'unanimité Le professeur Alain Dubois, du département Systématique et Evolution du Muséum national d’Histoire naturelle, connait bien ladite grenouille, il lui a consacré un chapitre de son livre Évolution, extinctions : le message des grenouilles, paru en 2010 aux éditions Le Pommier. Il se montre assez critique sur cette nouvelle. ÉPIGÉNÉTIQUE. « Les divisions des cellules-œufs jusqu’à ce stade sont quasi-mécaniques. Mais pour la suite du développement, quand les fonctionnalités complexes de l’ADN entrent en action, c’est tout autre chose. Les limitations sont belles et bien biologiques, contrairement à ce qu’ils affirment» a-t-il confié à Sciences et Avenir. Une autre critique porte sur la méthode clonage en elle-même. Au cours de la dernière décennie, l’épigénétique, discipline qui prend en compte l’influence de l’environnement sur le développement des individus et son génome, a pris beaucoup d’importance en biologie, et on la considère aujourd’hui aussi fondamentale que la génétique. "Ce qu’ils obtiendront sera un hybride des deux espèces, et pas un individu génétiquement pur !" Alain Dubois. Muséum national d’Histoire naturelle. « C’est une conception totalement mécaniste et barbare du développement de ne considérer que l’ADN ! Le génome n’est qu’une partie de ce qui donne un individu. » La grenouille choisit pour « héberger » le matériel génétique de la défunte lui pose également problème. « Elle est au final assez éloignée de R. silus. En considérant les facteurs épigénétiques, ce qu’ils obtiendront sera un hybride des deux espèces, et pas un individu génétiquement pur ». Pierre-André Crochet, directeur du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier, n’a pas un avis aussi tranché. Pour lui, observer les résultats de cette expérience permettrait de justement tester le lien entre génétique et épigénétique, et de « voir ce qu’il en ressort ». Peut-on cloner un animal disparu ? ÉTHIQUE. C’est surtout l’aspect éthique et le message envoyé qui fait débat. « C’est un message redoutable envoyé à la société. On va finir par se dire qu’en pouvant réparer les extinctions, on peut continuer à détruire les milieux naturels. Cela risque de faire baisser la garde de l’opinion publique. Au-delà de ça, ces recherches ne portent que sur des animaux spectaculaires, principalement des grands vertébrés. Or la biodiversité concerne tous les êtres vivants», s’inquiète le professeur Dubois. Avis différent pour Pierre-André Crochet : « Cela serait dommage de ne pas essayer. Il ne faut pas se leurrer, quelques soient les efforts de conservation déployés, l’extinction des espèces va être terrible dans les années à venir. Si le clonage est un outil supplémentaire, pourquoi ne pas le développer ». Il se fait également moins alarmiste sur les répercutions de cette annonce. « Nous ne sommes encore qu’au début de ces travaux. Rien ne prouve que l’argent des politiques de conservation irait vers le clonage au dépend de la protection des réserves naturelles. » Un effet d'annonce ? MILIEU NATUREL. Le débat est donc loin d’être tranché. En admettant qu’on réussisse réellement à recréer des espèces disparues, il faut aussi se poser la question de leur réintroduction. Comment les réintroduire dans la nature si leur milieu naturel est déjà détruit ? Faudra-t-il les élever dans des zoos ? Se pose aussi le problème de la diversité génétique au sein de l’espèce. Quelques individus ressuscités ne suffiront pas pour maintenir et développer de nouvelles populations. Et ces questions concernent bien d'autres espèces. On a déjà vu des annonces concernant des clonages de mammouth, et sont en cours des expériences sur le Thylacine (Tigre de Tasmanie, plus vu depuis 1936, officiellement déclaré disparu par la Cites la semaine dernière), ou encore la Tourte voyageuse (ou pigeon migrateur, disparu depuis 1914). EXTINCTION MASSIVE. Alors, vrai progrès scientifique ou effet d’annonce ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais on peut toujours rappeler que l’activité humaine est responsable de la 6e extinction massive des espèces à une vitesse 100 à 1000 fois supérieure que le rythme naturel des précédentes extinctions. L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) évalue que 21% des mammifères, 30% des amphibiens, 12% des oiseaux et 70% des végétaux connus sont menacés de disparition. Lionel Huot, Sciences et Avenir, 19/03/13 Source
  17. Elle semble avoir de la misère la pauvre femelle. Vous la maintenez comment? Elle mange bien en temps normal?
  18. Montréal : un serpent de deux mètres en pleine rue MONTRÉAL – Des résidents du quartier de Côte-des-Neiges, à Montréal, ont eu toute une surprise lorsqu’ils ont découvert un serpent long de deux mètres qui gisait en pleine rue, tôt lundi. Vers 1 h, l’animal a été trouvé sur l’avenue Saint-Kevin, devant un immeuble à logements. Appelés sur les lieux, des policiers avaient pour tâche de récupérer le reptile immobile, qui semblait inanimé. Selon un témoin, les agents présents ont quelque peu hésité avant de finalement cueillir le serpent. En le prenant, ils ont cependant vite réalisé que celui-ci était mort. «Est-il mort de froid ou est-ce qu’il était déjà mort? C’est très dur de retracer d’où provenait le serpent», a dit Raphaël Bergeron, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Les policiers ont donc simplement placé le reptile dans une chaudière, avant de l’amener à la Société de pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA). Celle-ci devrait établir la cause du décès de l’animal et en disposer, a indiqué M. Bergeron. Il n'est pas interdit de posséder un serpent à Montréal, tant qu'il n'est pas venimeux. Comme à la télévision Étrange coïncidence, les personnages de la série «19-2», présentée à Radio-Canada, ont été confrontés aux mêmes circonstances dans l’épisode de la semaine dernière. Les «policiers» avaient alors dû procéder à la fouille d’un bâtiment afin de récupérer un long serpent. «Ce sont des situations auxquelles on a déjà été confronté», a dit Raphaël Bergeron, pour expliquer la ressemblance entre les deux scènes. Quoi qu’il en soit, réalité ou fiction, les réactions varient peu : recul et hésitations sont souvent le lot des personnes confrontées à un serpent. Source
  19. Un serpent dans la nature Les sapeurs-pompiers de Saint-Sever ont été appelés, mercredi 6 mars, pour une intervention peu banale : capturer un serpent. Publication : 13/03/2013 à 14:46 Les sapeurs-pompiers de Saint-Sever ont été appelés, mercredi 6 mars, pour une intervention peu banale : capturer un serpent. En effet, le reptile, long d’une soixantaine de centimètres pour un diamètre de 3 centimètres, se faufilait dans les rues de Pont-Farcy, provoquant la surprise, mais aussi l’inquiétude, parmi la population. Fort heureusement, il s’agissait d’un serpent constrictor, donc non venimeux. La question qui se pose, c’est que faisait ce reptile dans le bourg ? S’est-il échappé ou son propriétaire s’en est-il débarrassé dans la nature ? Toujours est-il que le serpent a été confié au parc zoologique de Jurques, mais il est mort le lendemain. Pour le propriétaire du zoo, Claude Ourry, « s’agissant d’un serpent exotique, il n’a pas survécu au froid. Actuellement, nos installations où sont hébergés nos reptiles, sont chauffées à 25 degrés ». Le reptile, long d’une soixantaine de centimètres pour un diamètre de 3 centimètres, se faufilait dans les rues de Pont-Farcy, provoquant la surprise, mais aussi l’inquiétude, parmi la population. Fort heureusement, il s’agissait d’un serpent constrictor, donc non venimeux. La question qui se pose, c’est que faisait ce reptile dans le bourg ? S’est-il échappé ou son propriétaire s’en est-il débarrassé dans la nature ? Toujours est-il que le serpent a été confié au parc zoologique de Jurques, mais il est mort le lendemain. Pour le propriétaire du zoo, Claude Ourry, « s’agissant d’un serpent exotique, il n’a pas survécu au froid. Actuellement, nos installations où sont hébergés nos reptiles, sont chauffées à 25 degrés ». Source
  20. Une couleuvre dans les WC EPERNAY (Marne). Une couleuvre a été découverte par des ouvriers dans un immeuble en travaux de Bernon. Impressionnant, ce type de reptiles reste néanmoins inoffensif. DES ouvriers qui procédaient lundi, à des travaux de réhabilitation dans le quartier de Bernon ont sans aucun doute eu la frayeur de leur vie. Alors qu'ils effectuaient des tâches de peinture dans un immeuble situé avenue Beethoven, ils ont aperçu un serpent qui se faufilait entre les tuyaux de la salle de bains. L'animal, sans doute plus effrayé qu'eux, cherchait un moyen de s'enfuir. Les ouvriers ont alors alerté les secours. « Une intervention qui reste exceptionnelle pour les pompiers », explique le lieutenant Fabre, chef du centre de secours d'Epernay. « Il s'agit de faire preuve d'extrême vigilance car au départ, nous ne savons pas à quelle sorte de reptile nous sommes confrontés ». Confié à un animalier Ce jour-là, deux pompiers équipés de gants et munis d'une pince à chat ont pu récupérer le serpent au bout de la 2e tentative. « La première fois, il avait réussi à se faufiler dans une fissure », précise l'officier. L'animal qui mesure près d'un mètre a ensuite été placé dans un sac, avant d'être confié à David Seignier, un animalier spécialisé, installé à Epernay. « Pour les chats et les chiens, nous avons le refuge comme recours mais pour les reptiles c'est plus compliqué. L'animalier a accepté qu'on lui confie le serpent », conclut le lieutenant Fabre. De son côté, David Seignier apporte quelques précisions sur le reptile trouvé à Bernon. « Il s'agit d'une couleuvre d'Amérique, un Pantherophis emoryi qui mesure adulte entre 70 et 150 cm », avant d'ajouter catégoriquement : « Il s'agit d'un animal totalement inoffensif ! » Le serpent qui appartient à la catégorie des Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC), entendez par là reptiles ou lézards ont aujourd'hui leur place dans les foyers au même titre que chiens, chats et rongeurs. « Celui-ci est un mâle, âgé de 2 ou 3 ans, sans doute échappé de chez son propriétaire ». Parfaitement légal Et le spécialiste de rappeler que la vente et la détention de reptiles restent parfaitement légales en France. « Il y a d'ailleurs de plus en plus d'amateurs. Ce qui est interdit, c'est la vente de mygales ou des scorpions ». Installé dans un vivarium chauffé à 30°, le reptile se remet doucement de ses émotions. Arrivé à Epernay il y a un an, David Seignier dispense également, si ce n'est une formation, quelques informations auprès des pompiers d'Epernay. « Au moins pour qu'ils puissent se familiariser avec ce type d'animaux et réagir au mieux en cas d'intervention ». Corinne LANGE Source
  21. Nouvelle exposition au Centre Pro Natura de Champ-Pittet Grenouilles rousses, tritons alpestres, salamandes tachetées et crapauds accoucheurs: le centre Pro Natura de Champ-Pittet, près d'Yverdon-les-Bains (VD), consacre sa nouvelle exposition permanente aux amphibiens. La saison s'ouvre samedi. Des combles du château jusqu'au marais, ça coasse beaucoup cette année à Champ-Pittet. A l'entrée de l'exposition, les visiteurs décideront quels habits ils entendent revêtir pour découvrir le quotidien des amphibiens. Plutôt crapaud ou grenouille ? La vie d'un amphibien n'est pas facile, que ce soit pour trouver le cours d'eau idéal afin de déposer ses larves, échapper à l'appétit vorace des brochets ou traverser une route encombrée. En parallèle, un spectacle audiovisuel - "Rencontres à l'étang" - invite à découvrir la vie des batraciens dans les lacs jurassiens. Dessiner dans les marais Le centre expose aussi les aquarelles et les dessins de deux naturalistes, Jérôme Gremaud et Laurent Willenegger, qui arpentent régulièrement les sentiers de Champ-Pittet. Les deux artistes aiment capter les mouvements des oiseaux et restituent avec beaucoup de finesse les atmosphères du marais. Les deux passionnés proposent au grand public de se lancer, crayon ou pinceau à la main, à la découverte des habitants des roseaux. Trois ateliers d'une demi-journée sont organisés ce printemps. www.pronatura-champ-pittet.ch (ats) Source
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