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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe
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emerillons..l'apprentissage
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
Pour ceux qui sont intéressés, j'ai une réponse d'Eric Edwards (l'autre maniaque des bécassines, qui a écrit l'article sus conseillé) sur le forum "International falconry", rubrique "Longwings", sujet "Fly the snipe with a tiercel". Et il y a un photo... c'est de la bombe! Je m'emporte. Amicalement, -
Eh bien je dois avoir un pointer sans le savoir, car il fait aussi des arrêts retournés, quand il capte une émanation lors d'une quête par vent défavorable. Ce qui ne l'empêche pas de faire une remontée interminable contre le vent sur la bécassine suivante. C'est fou ce qu'ils sont complets ces chiens de ferme. Moi, je peux filmer une action de chasse et pas seulement prendre une photo de l'arrêt du chien. Forcément, sur la photo, le chien tient l'arrêt. Ouah! ça défoule après une longue journée de travail. Amicalement,
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Etienne, Tu décris la chasse de mon breton avec tant de justesse (une vrai quête, une vrai galop suivi d'un arrêt de plomb...) que j'en finis par me demander si tu ne l'as pas déjà vu chasser. C'est vrai que j'ai fait un joli film de 20 minutes en continue qui montre la qualité du travail et l'efficacité de mon breton en savane au cours d'une action de chasse, mais je ne pensais pas que cette séquence cinématographique avait eu tant de succès en Métropole. Il suffit de ne pas limiter l'expérience de son chien aux carrés de betteraves. Je reconnais que la description du pointer un peu benoît qui sent le sol se dérober sous ses pattes est excellente. Ce pointer-là s'appelait sûrement Rantamplan. Amicalement,
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Mais non, Etienne, tu n'as pas bien compris: je souhaite seulement que les gens que j'apprécie ne restent pas dans l'ignorance, c'est tout . Je remarque que tu n'oses pas nous donner ton analyse sur les avantages et inconvénients des chiens Brittaniques. C'en devient presque suspect. Il est des bretonniers non sectaires qui pourraient trouver que ces chiens leur conviendraient, mais qui ne veulent pas se coltiner un chien inadapté pendant 12 ans. En effet, pour qui veut préposer un chien à la fauconnerie, inutile de rechercher un chien complet . Il faut un bon quêteur qui sache arrêter. Je te donne mon avis sur le Breton: c'est un chien d'exception, mais je le trouve un peu petit pour certains biotopes. Je pose une question dans la foulée: est-il préférable d'avoir un chien affecté exclusivement à la fauconnerie plutôt qu'un chien bi (chasse au vol et à tir)? Amicalement,
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emerillons..l'apprentissage
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
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emerillons..l'apprentissage
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
Le chasseur à tir a environ 1 seconde et demi pour tirer entre le moment où la bécassine part à 4-5 mètres en moyenne devant le chien et où elle est à 25-30 mètres. Si elle n'est pas tuée immédiatement à l'envol, elle commence à crocheter en prenant de la hauteur (rarement plus de 30 mètres quand elle n'est pas poursuivie). Un épervier lancé pourrait peut-être avoir une chance si le chasseur a déjà lancé quand la bécassine décolle: en s'agitant et criant lors de son geste, le chasseur provoquera sûrement l'envol de l'oiselle. C'est une idée; il faut essayer. Je pense qu'un petit pèlerin serait l'oiseau idéal. J'en ai un qui pèse 500 gr plein poids, que j'ai pris spécialement pour la bécassine. Il est tombé malade quasi immédiatement (pneumonie) et n'a pas récupéré son souffle. Je crois que je quitterai la Guyane avant d'avoir pu le faire voler, ce qui est dramatique pour sa carrière de chasseur. D'après ce qu'en disent ceux qui prennent régulièrement, la bécassine se remise facilement à la vue du faucon; il est inutile de faire monter le faucon trop haut. Amicalement, -
hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
Je crois que l'analyse de Voiron est celle d'un naturaliste fauconnier. Certains sont plus des chasseurs fauconniers, tandis que d'autres sont des selectionneurs fauconnier. Chacune de ces conceptions se défend car elle se fonde sur des convictions personnelles. La richesse provient de la diversité. En revanche, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de se sentir agressé par une telle image de couloirs de la science, car je ne pense pas que ce soit la règle. Amicalement, -
Cher Voiron, vous n'êtes pas seul à connaître la supériorité du breton. Ce qui laisse les (autres) fauconniers dans leur ignorance, c'est qu'ils n'ont pas besoin d'un chien pluridisciplinaire. Mon très cher Utah est un chien très expérimenté qui chasse au moins une fois par semaine, toute l'année, uniquement la plume. Non, il ne quête pas à 50 mètres comme un affreux a oser écrire plus haut, mais bien plus loin: il n'est pas rare que je doive suivre un point blanc à plusieurs centaines de mètres. C'est un chien tout terrain qui n'a peur ni des vastes étendues de savane, ni des marais les plus inhospitaliers. Par ailleurs, il sait passer d'une chasse à l'autre sans difficulté. Point de bécassines à arrêter? Tentons le ramier à l'affût. La fois suivante, nous irons chasser les sarcelles dans la pleine lune. Il les entendra arriver et vérifiera d'un coût d'oeil que je suis aussi intéressé. Et quand elles tomberons dans les étangs de rizières, il les suivra des yeux pour aller les chercher. Bon, bon, d'accord, tout ceci n'est pas ce qu'on demande à un chien d'arrêt qui laisse le faucon prendre le relais. Pour donc en revenir à la recherche du gibier et à son arrêt, je pense que ce n'est pas autre chose que l'expérience qui fait un bon chien. Amis amateurs de chien brittaniques, ne soyez pas tristes, on vous aime quand même, vous et vos malheureux chiens! Cependant, j'aimerais voir chasser ces chiens-là pour voir où sont leurs limites. Et je ne parle pas seulement de la longueur de leur quête (il y aurait eu une blague à faire à ce niveau, mais je m'abstiens). Amicalement,
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emerillons..l'apprentissage
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
Cher Voiron, Pensez-vous qu'un émerillon (une forme?) serait capable de prendre la bécassine? C'est un faucon extrêmenent souple de caractère, apprivoisable, dans le sens où son affaîtage peut être très très rapide, mais est-il suffisament lourd et rapide pour ce gibier? Faudrait-il à votre avis le voler d'amont ou du poing? Quel tableau de rêve en effet vous nous brossez sans le savoir. La bruyère, les moors (?) et sa tourbe. Voilà qui ferait rêver plus d'un fauconnier si vous y ajoutez des grouses. Personellement, j'ai des souvenirs de phaisans en Ecosse, et de perdrix rouges. Veinard. Amicalement, -
hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
ETUDE DE LA FAUCONNERIE DANS L’UNION EUROPEENNE DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE OISEAUX SAUVAGES Des inquiétudes ont récemment surgi dans certains pays à propos de la perte dans la nature de faucons hybrides, particulièrement issus de croisements de pèlerins, de gerfauts et de sacres. Les conséquences nuisibles de ces hybrides sur le stock de rapaces sauvages ne sont pas clairement définies. La génétique montre que ces espèces se sont hybridées naturellement dans la nature et que ça continue; les faibles progénitures engendrées sont probablement éliminées par la sélection naturelle. Cependant, en l’absence de certitudes sur les incidences de l’hybridation sur les populations sauvages de rapaces, la question de la production et de l’utilisation des hybrides a été posée en vertu du principe de précaution, lequel participe à la préservation de la diversité génétique. C’est dans les prérogatives de chaque Etat de décider si les mesures favorables à la fauconnerie, aux hybrides et aux espèces exogènes, sont coûteuses pour la préservation et sont acceptables dans la société. Cette étude a été conduite pour que le comité ORNIS puisse analyser les statuts variés de la fauconnerie en Europe, les systèmes de régulation qui l’affectent, les inquiétudes qu’elle provoque et les avantages perçus par les autorités de régulation. Résultats Le nombre de rapaces nés en captivité en 2005, seulement connu que pour 10 pays, s’est élévé à 6889. Un peu moins de la moitié (46%) furent des hybrides de faucons nobles, nés à hauteur de 89% d’entre eux dans deux pays de l’UE. La seconde grande catégorie est composée de pèlerins purs (1241), de buses de harris (965), de sacres (687), d’autours des palombes (622) et de laniers (185). Ces naissances doivent représenter 70% de l’ensemble des reproductions d’oiseaux en Europe. Sans tenir compte des informations partielles provenant du Royaume Uni, un peu moins de la moitié des 3774 rapaces ont été des hybrides de faucons nobles. La seconde catégorie de par son importance était composée de pèlerins purs (883) puis de sacres (523), d’autours (292), de buses de Harris nord américaines (254) et de lanier (56). Cinq pays restreignent la détention d’oiseaux de fauconnerie aux seules espèces européennes, deux pays ne permettent qu’un nombre restreint de ces espèces (et même seulement deux espèces sont autorisées dans un cas) et six interdisent les hybrides. Des restrictions s’appliquent aux fauconniers des pays de l’UE. Sept des 16 pays interdisent les prélèvements d’oiseaux dans la nature par les fauconniers. Deux autres n’ont pas accordé de licences en 2005 pour des oiseaux sauvages. Sur 89 prélèvements autorisés, 62 l’ont été pour des autours, 8 pour des pèlerins et 19 pour des espèces diverses (surtout des éperviers d’Europe). Le niveau d’inquiétude des délégués ORNIS concerne les risques sur les populations de rapaces sauvages induits par l’introduction dans les 19 pays de l’UE d’espèces importées et d’animaux hybrides. Les délégués ORNIS rapportent que les hybrides ont posé problème dans 4 pays. Dans un pays, sur 6 rapports, au moins un cas a été prouvé par une analyse génétique. Dans un autre, il y eut 2 cas prouvés. Dans un troisième, 7 cas ont été suspectés à partir de l’observation des caractéristiques des adultes et des juvéniles, et une hybridation d’un hybride pèlerin sacre de 4 ans a été mise en évidence par l’analyse. D’autres cas ont concerné des hybrides appariés avec des pèlerins ou des sacres. Le cinquième pays cite le rapport d’un groupe de l’Université de Vienne qui relate des hybridations récentes de faucons sacre en Autriche. Discussion Il y a 50 ans, le déclin du nombre de rapaces (celui des pèlerins par exemple) était général dans le monde. La crainte que les fauconniers en soit la cause ou qu’ils l’accélèrent (c’est en fait dû aux pesticides organochlorés) a entraîné le resserrement du contrôle de la fauconnerie, lauelle a été mise au ban dans certains pays. Les fauconniers ont répondu en développant les projets de reproduction en captivité, ce qui a eu pour effet de permettre l’expansion de la pratique de la fauconnerie. Il y avait probablement moins de 500 fauconniers dans les pays de l’actuelle UE en 1957. Par conséquent, avec au moins 5000 à 10000 fauconniers en 2005, il y a eu une multiplication par 10 à 20 de leur nombre en 50 ans. Orienté par ces restrictions, le développement de la fauconnerie a été associé à une évolution corrélative des oiseaux volés. En 2005, 99% des rapaces disponibles pour la fauconnerie dans l’UE proviennent d’une reproduction en captivité. En 1970, tous les oiseaux volés en Europe venaient de la nature, et les autours comptaient pour 70% des grands rapaces obtenus dans la dernière décade. Pour comparer, Les autours représentent environ 10% des grands rapaces reproduits dans l’UE en 2005. Les hybrides comptent pour 46% des reproductions, même si la plupart est destinée à être exportée hors d’Europe. Sur les deux états produisant 89% des hybrides (plus de 1400 hybrides sur 3189 naissances dans les 2 cas), l’un ne permet plus de voler les nouveaux hybrides produits, et le second compte seulement 12% d’hybrides parmi les oiseaux volés chez lui en 2000. La rapide reconquête du faucon pèlerin dans les pays où les fauconniers sont nombreux montre que ces derniers ne portent pas tort au stock de pèlerins sauvages, certains ayant même aidé au rétablissement du faucon dans certaines parties de l’Europe. Les conséquences de la reproduction en captivité des faucons permettent : - de s’orienter vers les faucons de chasse au vol, lesquels ont relativement facile à multiplier, à l’exception près des très populaires autours, - une tendance croissante dans les territoires trop pauvres pour le faucon de remplacer les autours par des buses de Harris exogènes mais relativement aisées à faire se reproduire, - de favoriser la mode des gros hybrides de faucons. Il n’est pas sûr que les hybrides artificiels du pèlerin, du sacre ou du gerfaut ont des conséquences néfastes sur le stock de rapaces sauvages. L’évidence en matière de génétique, c’est que ces espèces se sont hybridées naturellement dans la nature et qu’elles continuent toujours à le faire ; que leur faible progéniture est éliminée naturellement. Cependant, 8 des 22 délégués ORNIS ont des craintes plus ou moins prononcées au sujet des hybrides. L’utilisation d’un petit nombre d’hybrides ne doit pas avoir de conséquences néfastes pour la conservation des espèces à long terme, grâce à la sévérité de la sélection naturelle qui s’applique aux hybrides naturels, mais une grosse production réduit le rôle de la fauconnerie en matière de conservation et de réhabilitation. La fauconnerie, à la fois dans l’Europe ou en dehors, est toujours considérée comme une menace pour le faucon sacre, dont la conservation entraîne des inquiétudes en Europe ; le plan d’action européen pour cette espèce décourage la production de ses hybrides (Birdlife International 2006). L’application des principes de l’IAF Position Statement sur l’utilisation des hybrides de faucons est elle aussi particulièrement pertinente dans ce contexte. Les rares rapports de reproductions sauvages d’hybrides artificiels datent de 1998 à 2002 et ne devraient pas baisser d’importance. Une étude de l’IAF en 2000, dans 10 pays dont deux étaient en dehors de l’UE, a mis en évidence que la proportion d’hybrides utilisés par les fauconniers était significativement plus basse dans les pays où l’accès aux rapaces sauvages est autorisée, en comparant avec les pays où cet accès est nul ou négligeable. Cette situation se confirme dans les états de l’Union pour la reproduction en captivité. Ainsi, bien que 6 états de l’UE ont choisi d’interdire l’utilisation des hybrides, le retour à l’utilisation des rapaces sauvages devrait être une solution de conservation indispensable pour encourager une auto restriction, telle qu’elle est requise dans le plan d’action pour les sacres. Les USA donnent l’exemple avec leur Service Fish and Wildlife qui a recommandé une moisson de capture limite, compatible avec la conservation, de 5% de jeunes rapaces pour la fauconnerie et 800 à 900 oiseaux sauvages sont entraînés chaque année ; Seulement ç% des oiseaus de fauconnerie US ont été des hybrides en 2000. Les 55000 couples d’autours présents en Europe, avec une productivité de 1,5 jeunes par an par couple, donneraient 104500 jeunes chaque année, soit 5225 oiseaux de bas vol (5%). Des autorisations au niveau national facilitant l’accès aux rapaces sauvages pourraient avoir plus de valeur en matière de protection, pour les grandes espèces qui coûtent environ 750 euros au fauconnier lorsqu’elles sont isues de reproduction en captivité ; Conclusions - En 2005, au moins 6889 rapaces ont été reproduits en captivité et 89 ont été captures légalement dans la nature. - Les faucons hybrides représentent la moitié des oiseaux reproduits en captivité, mais ils prévalent moins dans les pays où il est possible de capturer des oiseaux sauvages. - 8 des 19 délégués ORNIS estiment que les hybrides font encourir des risques aux populations sauvages ; 3 que ce sont les espèces exogènes. La crainte était plus forte dans les pays où la fauconnerie n’est pas pratiquée. - 6 états de l’UE ont banni les hybrides. Faciliter l’accès aux rapaces sauvages décourage l’utilisation des hybrides et présente de un intérêt pour la conservation via une utilisation maintenue. - Les états devraient continuer à tenir compte de l’existence de la reproduction d’hybrides dans la nature et les fauconniers devraient adopter les principes de l’IAF au jujet des hybrides. - Un meilleur recours aux rapaces sauvages doit décourager l’utilisation des hybrides, et a de l’intérêt en matière de conservation. -
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Une carabistouille, quoi. Je pense qu'il doit exister les deux pratiques de chasse décrits. Tout dépend ce qu'on cherche: le style ou le résultat. Il faut juste éviter que les antis se servent de comportements défavorables qu'ils ne manqueront pas d'amplifier et de généraliser. Je n'ai pas bien compris la méthode anglaise en territoire dégagé. Si les corneilles sont montées, c'est qu'elles n'ont pas vu le faucon? Amicalement,
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En ce qui me concerne, j'ai commencé à chasser avec un tiercelet de crécerelle. Si les oies et autres hérons n'ont jamais été au tableau, je n'ai pris avec lui que du gibier sauvage: Bourdons, sauterelles, lézards et même quelques souris. Le tout étant consommé en général avant que j'arrive. J'ai tenté de lui faire prendre des petits oiseaux. Il a attaqué plusieurs fois de petits limicoles qui n'avaient pas de mal à le distancer. Quand il attaquait les sturnelles posées au milieu des prés, celles-ci s'arrangeaient toujours pour décoller à angle droit quand il touchait le sol. Résultat: de nombreuses poignées de végétation capturées avec brio, mais un manque flagrant de protéines dans l'assiette au final (car je n'ai jamais tenté de cuisiner les souris). Il aimait voler et un jour où il devait être un peu haut et qu'il y avait du vent, il m'a fait un vol de ... 3 heures. Je l'ai vu passer et repasser. Il volait avec tant d'aisance qu'au départ, comme il était loin et haut, je l'ai pris pour un Falco Rufigularis sauvage. Le plaisir de le voir voler ainsi a largement compensé le petit désagrément de devoir rester assis tout ce temps dans la savane ... inondée. Amicalement,
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hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
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Il me semble que le sujet de ce post pourrait peut-être aider les débutants à faire le choix d'un oiseau. Bien sûr que celui-ci dépend des gibiers et territoires disponibles, mais il y a bien des différences entre les oiseaux. Un crécerelle n'est pas un pèlerin. Sans dire "c'est oiseau est le meilleur", peut-être pourrait-on préciser à quoi il est mieux adapté... en faisant appel à la pratique. Bien sûr, il reste les bouquins (les livres, pas les lièvres). Quand on est un débutant passionné (et pas seulement débutant d'ailleurs), on n'a jamais assez d'informations. Par exemple, qu'est ce que je chasserais avec un aplomado? Les canards? Amicalement,
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hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
Merci gerfaut, Pouvez-vous simplement préciser ce qu'est le DFO? Effectivement, le risque de voir prise comme référence la réglementation des pays voisins est bien réel... du moins dans ses aspects les plus contraignants. L'argument se suffit à lui-même: si c'est interdit à côté, c'est qu'il y a une bonne raison. Nos voisins connaissent le risque encouru, eux ne sont pas inconscients. Je suppose que le voisin sera à son tour rassuré quand nous prononcerons la même interdiction. La seule solution serait en effet d'apporter un fondement scientifique contradictoire. Problème: s'il est européennement normal d'accorder des fonds à des études "qui vont dans le sens de la protection de l'environnement", les études liées à la chasse doivent être financées d'abord par les chasseurs. Le rapport de force nous est donc très défavorable et je pense que ce n'est pas un hasard si nous sommes maintenus dans cette situation. Sans possibilité d'études contradictoires, nous n'avons pas la possibilité d'infirmer des conclusions orientées qui nous sont présentées comme preuve et nous sommes poussés sans ménagement dans nos retranchements: "vous parlerez quand vous saurez". Faut-il que les risques d'interdiction pesant sur la fauconnerie soient graves pour les fauconniers eux-mêmes en arrivent à former une majorité contre les hybrides. On ne se tire pas une balle dans le pied pour rien. Je suppose que la rumeur de fraude qui touche les fauconniers allemands ne doit pas faciliter la défense de la cause. Demandons-nous qui a profite cette rumeur. Dans le même ordre d'idée, quel dommage de devoir conditionner le droit de capture des oiseaux sauvages à l'abandon des hybrides. Celà signifie sûrement, rapport de force obligeant, que nous ne sommes pas près de capturer nos faucons dans la nature... du moins tant qu'il y aura des hybrides. Le système américain n'est pas le même qu'en Europe. Il semble que tout est simplifié dès lors que vous avez obtenu la reconnaissance officielle. En France, vous restez suspect. Comme si la fraude provenait decelui qui veut être en règle. Je n'ai pas encore réussi à replacer le terme "Carabistouille" dans son contexte, mais je ne désespère pas. Amicalement, -
hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
etienne a écrit:On s'éloigne un peu du sujet et je ne comprends pas bien le sens général de ton intervention au sujet des lignées "domestiques" ... quote] Je complète: L'élevage en général a tendance à créer, à partir des espèces d'origine sauvage, des "lignées" dont les caractéristiques sont tellement éloignées de celles des espèces de départ, qu'elles peuvent être "déclassée" des espèces non domestiques. Bien sûr, nous n'en sommes pas arrivés à ce niveau avec les faucons, mais nous pouvons observer la rapide sélection de certaines espèces ces dernières années encore: systématisation des sélections albinos chez les élaphes (serpents des blés à la mode), modification des couleurs et de la taille de certaines espèces de poissons d'ornement (le discus cobalt n'a plus rien à voir avec l'une des 3 espèces sauvage)... Est-ce effectivement dans le sujet de l'hybridation? Sans doute que non en effet. C'est une sélection qui a lieu en général à l'intérieur même d'une espèce donnée. Le risque est toutefois le même à mon avis, car on peut dénoncer un risque de pollution génétique de la même manière. J'élève des canards sauvages. L'espèce est intégralement protégée chez nous. Quand j'ai proposé aux instances de l'environnement locale de leur fournir des jeunes pour soutenir les populations locales, j'ai été regardé de travers: je risquais de polluer le patrimoine génétique des oiseaux sauvages. Mais si je suis hors sujet, embrayons sur autre chose. Amicalement, -
On dit que: - le lanier est malin, - le sacre est balladeur, - le laggar manque de puissance, - le pélerin est tenace, ... Ces réputations sont-elles usurpées? Quelle espèce pour limiter les déconvenues? Ce n'est pas spécialement pour moi, mais pour donner des informations aux débutants. Faisons l'hypothèse que le gibier disponible est celui qui est disponible en Europe. Amicalement, Amicalement,
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Voici la réponse qui m'a été faite par Mark Collins, à qui j'ai demandé de faire la différence entre le barbarie pur et ses hybrides. " Hi Vincent , the pure barbary has a much quicker wing beat , same as the peregrine barbary, but the prairie, or prairie hybred has a much longer tail so is possibly more manouvrable , [ some people may beg to differ] but from my recent observations i would think this is possibly the case , they both do the job but in differant styles, its a bit like flying gulls with a peregrine hybred , opposed to a saker hybred , they will both catch gulls , but in differant styles, hope this helpes, mark. " I suppose I have to translate for you: Salut Vincent. Le barbarie pur et son hybride pélerin ont un batrement d'aile plus vif. Le faucon des prairies ou le barbarie/prairie dispose d'un balai plus long, ce qui doit le rendre plus manoeuvrable. Si certains ne sont pas d'accord avec ce point, mes observations récentes me laissent penser que c'est la réalité. Chacun fait son job mais dans un style différent. C'est un peu comme chasser la mouette ou le goéland avec un hybride de pélerin, ou avec un hybride de sacre: ils attrapent tous les deux mais dans leur propre style. J'espère que ceci peut t'aider. Mark. Alors? Barbarie pur ou pas? Amicalement,
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Lorsqu'on se dit qu'on pourrait soi-même chasser au vol avec un faucon, sans avoir connaissance des aptitudes, des capacités ou des comportements propres à chaque espèce, nous avons tendance à porter notre choix sur celle qui nous semble la plus fière, la plus belle, à moins que ce soit celle qui paraît la plus facile à maîtriser car elle est plus petite. Pourtant, certains faucons sont plus chasseurs (dans le sens où le gibier proposé leur est mieux adapté) que d'autres; certains sont plus francs dans leur comportement que d'autres qui sont des petits malins portés sur la carabistouille (amis Belges, le terme est-il utilisé à bon escient?). Si ce n'est pas la seule condition à la réussite d'une carrière durable de chasseur au vol, le choix du premier faucon est primordial pour la suite. Il me semble préférable d'entrer dans le vif du sujet et chasser le plus tôt possible (comme pour nos oiseaux d'ailleurs) plutôt que de procéder par essai/erreur. Quel faucon conseiller pour favoriser le succès de l'entreprise et réduire les risques de découragement? Quels sont les caractéristiques "techniques" et mentales des faucons disponibles? Amicalement,
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hybrides ou races pures
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de gerfaut dans Le coin des fauconniers
C'était aussi une partie de la question que j'avais posée précédemment. N'en sommes-nous pas au départ d'une sélection qui aura pour conséquence de développer des lignées de faucons domestiques, en parallèle des lignées sauvages (animaux conservant le statut "non domestique" dans la Loi)? Amicalement,