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Fly the snipe

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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe

  1. Désolé "Etienne", Mais il ne faut pas perdre de vue l'essentiel: la pratique. J'étais à la chasse (à tir). Et devinez de quoi? * Le plaisir que nous avons à pratiquer est d'ailleurs notre "faiblesse". Notre motivation repose d'abord sur le plaisir (de sortir, de maîtriser le dressage d'un chien, d'un faucon ou la capture de gibier...), et nous ne sommes pas mus exclusivement par la défense d'un principe unilattéral. Ce qui ne veux pas dire que je ne sois pas fier de cette faiblesse, suffisamment pour la défendre, en tout cas. Amicalement, NB: j'ai relu certains de mes "post", et j'y ai trouvé quelques fautes d'orthographe assez sympa. Merci de ne pas les remarquer. * Indice: snipe.
  2. Même si je disposais d'un territoire assez vaste pour mettre un fauconneau au taquet, j'hésiterais toute de même à le faire. J'aurais peur de le perdre et je n'ai pas les moyens de prendre le risque. Amicalement,
  3. Glass Breizh, Breizh, c'est corse non? (désolé, j'ai pas pu m'empêcher)
  4. C'est une belle erreur. Point de "bonnes grâces" chez des théoriciens de l'écologie, finalement très minoritaires, qui continuent la guerre sur les autres fronts, fort d'une victoire supplémentaire et de la garantie qu'elle ne sera pas remise en cause de sitôt. Lutter pied à pied, c'est la seule solution. Certains le font violemment, d'autres avec diplômatie, mais il ne faut jamais reculer. Et je pense que nous pouvons nous-aussi utiliser la mauvaise fois. Je suis persuadé que la défense de nos pratiques de chasse passe par l'information de la population, de manière simplifiée, générale mais permanente. L'opinion publique a un poids politique. Un peu seulet, je tente de défendre la chasse en Guyane et je suis au coeur de ces comportements (c'est très formateur par ailleurs). Point d'ami dans le camp adverse dès que le sujet qui nous oppose foncièrement intellectuellement est abordé, même si chacun a intérêt à amadouer l'autre en favorisant des relations privilégiées, à le manipuler. Sans alimenter une polémique stérile, je pense que l'IAF a choisi la diplomatie (après tout, ce sont des gens civilisés). La revendication fait plus de bruit, mais les résultats ne sont pas forcément meilleurs. Amicalement,
  5. Pour quelques échantillons de gibier, RV sur le site: http://www.photos-chasse.com Essentiellement sur chasse au gibier d'eau et voyages de chasse; chiens; espèces protégées. Cherchez la signature Fly the snipe. Amicalement,
  6. On peut s'exprimer sans danger? Les hybrides sont regardés de travers à cause des risques de pollution génétique qu'ils entraineraient chez les oiseaux naturels. Je ne pense pas que ces risques soient significatifs avec des hybrides "francs". Connaît-on un seul cas d'animal hybride qui se serait développé dans la nature? Les faucons "purs" nés en captivité ne sont-ils pas des hybrides dans leur genre? Quand un faucon provient d'une 3ème génération captive et qu'il y a un anatum et un peale parmis les ancêtres? Bien sûr, pour défendre les hybrides, nous ne pourrons arguer de notre propre turpitude, si turpitude il y a. Enfin, allons-nous nous orienter avec les faucons vers un élevage d'oiseaux de chasse qui s'écartera des oiseaux sauvages, comme c'est le cas avec les poissons exotiques, les reptiles et les oiseaux de volière? Amicalement, NB: Content de vous lire, Voiron.
  7. Bonjour, Voici quelques informations relatives à la Guyane, à ses gibiers et à ses chasses. La Guyane est un département français situé en Amérique du Sud, d’une superficie de 86000 km², bénéficiant d’un climat équatorial humide. Il y aurait 200000 habitants, mais je ne sais pas si les 40000 clandestins sont comptés ou non. Une forêt dense couvre l’essentiel du territoire. Elle est pénétrable par les fleuves et quelques pistes. Mais il n’y a pas que la forêt. La bande littorale offre des milieux et des biotopes différents : des savanes humides font la transition entre la forêt et les mangroves et vasières. La population humaine se concentre sur ce littoral dans 3 agglomérations principales reliées entre elles par une longue route ennuyeuse. Des animaux adaptés aux différents milieux : - En forêt, on trouve de gros mammifères (tapirs, pécaris et autres cochons bois, jaguars, singes hurleurs, biches, caïmans de forêt…), des animaux exotiques variés (tatous, toucans, aras…) voire inconnus en Europe (pians, pacs et agoutis…). - Dans les savanes, qui sont inondées la moitié de l’année et archi sèches le reste du temps, il n’y a pas grand-chose d’autre que des animaux de passage, tels que les bécassines et quelques tortues, des ramiers et parfois un fauconnier/chasseur avec son fidèle épagneul. Quand la savane se transforme en marécage, la faune se diversifie (canards de barbarie, anhingas, cormorans, psyttacidés et quelques beaux caïmans et anacondas). Il y a aussi les capibaras, des rongeurs végétariens de 60 kg au moins. Et quand il y a des dendrocygnes (sarcelles) par centaines, le même fauconnier/chasseur qui courait la bécassine en savane n’est pas loin, avec son épagneul. - Dans la mangrove, il y a d’abord des moustiques, puis des limicoles du genre ibis ou spatule, quelques groupes de singes, et même le fameux cerf de virginie. J’oubliais les crabes. - Sur le fond de mer, toutes sortes de limicoles attendent que la marée découvre la vasière (courlis, ibis, chevaliers…) pour manger. Chasser en Guyane ? Le territoire étant public, il est permis de chasser partout où ce n’est pas… interdit (Centre Spatial Guyanais, réserves et parcs en cours de multiplication amputent désormais de vastes zones). Sans compter que des constructions plus ou moins légales viennent de plus en plus perturber le milieu. La chasse peut être pratiquée n’importe quand car la réglementation chasse que vous connaissez ne s’applique pas dans ce Département. Il existe par ailleurs quelques espèces intégralement protégées (ce qui est utile pour entraver le commerce des animaux, pas leur chasse). Et la fauconnerie ? Avant de s’intéresser à la chasse au vol, faisons le point sur les rapaces présents en Guyane et leurs proies et vous comprendrez qu’on part avec un handicap. - Les aigles harpie, les spizaëtes (S. noir et blanc, orné, tyran) chassent les singes, les paresseux et les gros oiseaux (souvent coureurs) en forêt. - Les buses se gavent de crabes, de serpents et de lézards. Les plus grosses pêchent surtout des poissons morts. Il y a bien le barbuzard… - Les éperviers bruns restent invisibles en forêt. - Il paraît qu’il existe une espèce d’autour en forêt mais je doute que quelqu’un l’ai déjà vue. - Ah ! Si ! Il y a le faucon orangé. Mouais, il vit sur les inselbergs au milieu de la forêt primaire. - Que reste-t-il à part une jolie brochette de vautours ? Le faucon des chauve-souris (tout petit) et le faucon pèlerin qui vient… en pèlerinage. Alors ? - Point de gibier à poil ou à plume de taille intermédiaire qui soit disponible quotidiennement en savane (le seul milieu volable), donc pas de possibilité de voler une buse. J’ai tenté une B. Jamaïcensis qui a pris quelques iguanes verts et quelques pians (oppossums). - Point de possibilité de voler une buse locale (capture interdite), et si c’est pour prendre des lézards… - Voler un spizaëte sur les petites espèces de singes ? Pourquoi pas, mais il faut tomber sur un groupe régulièrement et donc ne pas travailler la journée. - Voler un aigle harpie sur les Capibaras dans les marais ? Effectivement, ils sont bien présents dans certains endroits et ils sont faciles à localiser quand ils sifflent. Ils ont toutefois la mauvaise habitude de plonger et de disparaître sous la végétation aquatique. Mais c'est faisable. On va trouver, ne vous découragez pas. - Voler un épervier dans les savanes doit être envisageable, si c’est un oiseau qui supporte le climat. Par ailleurs, il ne faut pas s’émouvoir s’il disparaît en forêt. - Restent les faucons. Chasser sur le front de mer ne me semble pas raisonnable car toute poursuite finira dans la mangrove. Impeccable pour retrouver ses sensations versio parcours du combattant. Mais, nous pouvons proposer tout de même quelques sarcelles et de nombreux limicoles dans les rizières, car cette étendue immense et sans obstacles plus haut qu’une aigrette permet de suivre la chasse à vue. Et puis il y a les bécassines en savanes (la petite bécassine du Paraguay et la bécassine géante). Conclusion : La Guyane offre des territoires brutaux et du gibier naturel (si c’est utile de le préciser). Pour chasser au fusil, il ne faut pas avoir peur de s’investir physiquement (je mange, je mange, et je reste sec). Ca marche bien quand on a de l’expérience et un chien à toute épreuve. Les possibilités de chasse au vol sont en revanche réduites dans un tel environnement où le gibier n’est pas adapté à la taille de nos oiseaux, quand il n’est pas inaccessible. Deux possibilités toutefois : - Il y a toujours des limicoles dans les rizières et il n’y a pas grand risque à mettre le faucon sur l’aile pendant que le chien quête. - La bécassine serait un gibier roi pour un petit faucon (ou un épervier ?). Amicalement,
  8. Témoignage: On m'a cassé les pieds quand j'ai demandé l'importation d'une crécerelle en Guyane (pour tenter le challenge avec un oiseau facile à trouver) au motif officiel qu'elle allait polluer génétiquement les rapaces locaux (lesquels? nous n'avons pas de crécerelles). Mais ne soyons pas naïf, le véritable motif est ailleurs: entraver la pratique de la chasse et de la détention d'animaux "sauvages". Si le motif officiel était défendable, les perruches ondulées et autres callopsytes que nous achetons sans contrainte dans l'animalerie du coin auraient fait aussi l'objet d'un embargo. Amicalement,
  9. Sokol, voulez-vous être mon ami? Amicalement,
  10. Tout à fait d'accord. Je procède exactement de cette manière avec les pigeons. Mon premier pèlerin a d'ailleurs pris une voiture au cours d'une de ces longues poursuites d'un pigeon imprenable (pourtant, il y a 3 routes en Guyane pour un territoire de 90000 km², bref). Je répète donc la leçon pour vérifier qu'elle est bien acquise. Je fais en sorte: - de choisir un gibier qui tient bien l'arrêt, - de disposer d'un chien d'arrêt qui ne rompt l'arrêt qu'à l'ordre, - de pouvoir choisir le moment propice où le gibier doit partir, - d'attendre que le faucon ait atteint "un plafond respectable" pour le servir. J'ajouterais que je sers le faucon quand il est mal placé, ce qui aura le mérite de lui apprendre à se center. Dès que possible, je vais créer un "sujet" pour présenter la Guyane, ses gibiers et ses chasses. Vous avez été plusieurs à me poser des questions sur ma messagerie personnelle. Amicalement,
  11. Bonjour Foncine le Haut, ou Foncine le bas, Le principe général (qui a ses exceptions comme tout principe), est qu'un oiseau plus lourd aura moins besoin de monter pour acquérir la vitesse nécessaire pour rattraper le gibier. Sans doute la nature a-t-elle tenu compte de cet avantage, et certains faucons sont devenus d'abord des poursuiveurs (gerfaut et sacre). L'affaîtage fait le reste, bien sûr. Si vous utilisez un cerf volant pour faire monter un oiseau quel qu'il soit, il finira bien par monter. Comment se comportera-t-il ensuite à la chasse? Je laisse le soin à nos experts de nous faire part de leur expérience. Pour ma part, je tarderai à mettre le gibier à l'envol pour laisser à l'oiseau le temps de monter. Amicalement,
  12. Mon témoignage: Après une dixaine d'année à oeuvrer dans un centre Uncs dont mon père est antenne locale chez les Burgondes, après avoir élevé de nombreux niais au taquet depuis ma chambre dans la demeure familiale (quelle bonne idée de m'avoir installé à l'étage), je me suis senti naturellement attiré vers la fauconnerie. Je fis donc ma demande de carte DUT. Comme il faut montrer sa compétence à maintenir un oiseau, j'ai mentionné mon expérience en centre Uncs: l'expert régional écolo m'a informé qu'il donnerait pour cette raison, par principe, un avis défavorable. J'avais sali la noble cause. N'étant pas de nature à me fâcher avec quiconque, même si je n'avais jamais eu de contacts avec le milieu de la chasse auparavant, je me suis tourné vers la fédération départementale dont le Président de l'époque était Monsieur DAILLANT. Grâce au soutien immédiat et sans conditions des chasseurs, je n'ai plus rencontré aucun problème pour mon autorisation. Je pratique la fauconnerie avec passion, je chasse la sauvagine au fusil avec rage, je braconne un peu mais pas trop, je suis passionné par le dressage des chiens d'arrêt, j'expérimente l'élevage du gibier, je mets mon épagneul breton à disposition des ornitho locaux pour la recherche des bécassines... bref, s'il me fallait choisir un camp, je n'aurais que des ennemis partout et ce n'est pas le cas. C'est vrai que ce sont les comportements les plus bêtes qu'on remarque le plus. Amicalement,
  13. Voici deux faucons que je "perds" pour cause de pneumonie. S'ils ne meurent pas, ils conservent des difficultés respiratoires après traitement, ce qui les rend bien sûr inaptes à la chasse. Sans doute les séquelles trouvent-elles leur origine dans l'épaississement des sacs aériens. Le climat guyanais est tropical humide, ce qui m'a appris au passage que le froid n'est pour rien dans cette pathologie. Je continue les nébulisations et les vitamines. Il ne s'agit pas d'aspergillose, qui aurait immédiatement tué les oiseaux, toutefois j'en profite pour me renseigner: il semblerait que les Saxons utilisent un produit nommé F10, qui serait le seul efficace contre l'asper. Connaissez-vous un produit équivalent en métropole? Amicalement,
  14. Etonnant en effet. Si c'est une nécrose, la situation aurait empiré depuis la diffusion de la photo début janvier. Les iguanes verts vendus pour être consommés en Guyane sont simplement attachés par un doigt de chaque patte, dans le dos. L'élastique coupe la circulation sanguine et provoque la mort immédiate des dernières phalanges. Celles-ci sèchent très rapidement et tombent en deux jours, même lorsque l'animal est libéré peu après sa capture. Amicalement,
  15. Le barbarie ressemble à un pélerin en miniature. Est-il vraiment et définitivement une sous-espèce de faucon pélerin? Amicalement, NB: c'est aussi un oiseau qui me plairait. Je pense qu'il a de l'avenir, pur ou hybridé.
  16. C'est la raison pour laquelle les Américains (les premiers à le faire, peut-être la technique s'est-elle répandue depuis) ne nourrissent pas sur la proie. Ca peut paraître impensable, mais c'est très efficace contre votre problème et la tendance des oiseaux à charrier... et ça marche très bien. Je l'ai pratiqué sur une crécerelle, une queue rousse et deux pélerins. La base de l'affaîtage repose sur le leurre, avant même le réclame au poing. La proie n'est qu'une étape supplémentaire avant le leurre. Je ne pense pas en revanche qu'un oiseau déjà affaîté puisse être repris selon cette technique, sauf peut-être après une période d'inactivité (la mue), surtout s'il s'agit d'une harris qui semble avoir une mémoire d'éléphant. Amicalement,
  17. Puis-je me permettre de poser une question technique, finalement directement liée à la reproduction des rapaces en captivité: Les oeufs perdent du poids au cours de l'incubation, cette perte impliquant l'ajustement du taux d'hygrométrie dans la couveuse (en cas d'incubation artificielle, bien sûr). Comment la nature fait-elle naturellement les choses lorsque les oeufs sont couvés par les parents? Ces derniers ne disposent pas de courbes de poids référencielles. Amicalement,
  18. J'imagine que le pélerin/émérillon est un hybride qui doit vraiment apporter quelque chose à la fauconnerie d'aujourd'hui: plus puissant que l'émérillon, plus petit que le pélerin et donc mieux adapté au gibier certes moins noble mais plus facile à trouver au quotidien (corneille, bécassine...). Je n'ai jamais vu voler un tel hybride. Peut-être même a-t-il le tempéremment de l'émérillon? Bien sûr, il existe des petits faucons (tel que Barbarie), mais ils ne sont pas faciles à trouver et ils sont très chers. Amicalement,
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