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Faucon pèlerin (Falco peregrinus). Photographie : Stefan Berndtsson / Wikimedia Commons Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est cosmopolite, opportuniste et vit dans des habitats variés. Ses techniques de chasse sont la poursuite, le piqué (lire La technique de chasse du Faucon pèlerin) et l'affût. Il capture principalement des oiseaux, mais les petits mammifères, les insectes et les reptiles peuvent aussi (plus rarement) figurer à son menu. Par contre, les poissons sont des proies exceptionnelles. Dans un article publié en 2013 dans la Revista Brasileira de Ornitologia, on apprend que deux biologistes ont observé au Brésil deux Faucons pèlerins arctiques (F. p. tundrius) (cette sous-espèce nordique hiverne jusqu'en Amérique tropicale) pêchant de deux façons différentes : - le 21 novembre 2007, Julio Amarao Betto Monsalvo a vu un mâle adulte tentant de capturer un poisson nageant près de la surface d’un lac du parc d'Ibirapuera (municipalité de São Paulo) (voir schéma 1 ci-dessous). Après l’avoir attrapé, il l’a laissé tomber à deux reprises puis l’a finalement abandonné. Il s’est ensuite "rabattu" sur une Hirondelle bleu et blanc (Pygochelidon cyanoleuca) qui volait dans le secteur; - le 27 janvier 2012, Bianca Pinto Vieira a observé une femelle adulte plongeant à grande vitesse dans les eaux de la lagune de Ponta das Canas (municipalité de Florianopolis) (voir schéma 2 ci-dessous). L'impact a fait un bruit sourd. Une seconde plus tard, elle est remontée à la surface avec un poisson dans les serres. Elle a ensuite rejoint un immeuble où était probablement situé son dortoir. Il s'agit a priori de la première observation d'un Faucon pèlerin plongeant intentionnellement dans l'eau. Ces deux adultes avaient semble-t-il délibérément décidé de pêcher, les proies classiques (passereaux et oiseaux aquatiques) étant pourtant nombreuses dans les deux endroits. Ils pourraient avoir appris à attraper des poissons en observant des Balbuzards pêcheurs (Pandion haliaetus) ou des Pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) dans l'hémisphère nord. On pensait que les Faucons pèlerins consommaient très occasionnellement des poissons en les volant à d’autres rapaces, notamment aux Balbuzards pêcheurs, ou bien en les récupérant dans des filets, mais ces données brésiliennes montrent que ce n'est pas le cas. Cade (1960) et Hardy (1992) avaient déjà observé des Faucons pèlerins attrapant des poissons à la surface de l'eau à la manière des balbuzards et des pygargues. D'autre part, cette espèce fréquente d’autre part régulièrement les zones humides en hiver et durant les périodes de migration pour chasser des limicoles et des canards. Il n'est donc finalement pas si étonnant que des individus aient décidé de se lancer (parfois avec succès) dans la pêche.

je n'ai pas d'expérience personnelle mais je suis tombé sur une réponse d'un péruvien qui a afaité plus de 50 aplomado de toute les façons possibles, imprégnation,ou pas nourri à la main ou pas , taquet etc.. je le traduirait , mais son avis est qu'il préfère les imprégnés. quand au poids je vais essayer de trouver d'autres confirmations.

je pense qu'il faudra un peu plus de rats... si ils doivent attendre 2 mois pour atteindre les 100gr requis. tu sembles t'y connaître très bien en rats , ce sera bien utile dans ce forum. mon inculture dans le domaine est assez grande peux tu me dire qui est rené bastian? mille merci .

en effet , cela m'a aussi frappé mais cela ne semble pas étonné les spécialistes locaux ( j'entends par là les sudaméricains)

autre façon de voir ce que ces oiseaux ont dans les tripes.

petit aperçu du vol en argentine sur vanneaux

mm à pointilleux , pointilleux et demi , il ne me semble pas que lou ou tout autre ait affirmé chassé en france, ni même en europe d'après sa description je le situait plutôt en afrique du nord, peut être la lybie? en tt cas un endroit à législation souple et compréhensive( je n'ai pas dit laxiste) c'est vrai que darwin est irrévérencieux, on doit dire qu'il est tout le temps à selle.

très instructif : 70km avec une voiture , à titre de comparaison mon meilleur temps avec forme de gerfaut sacre 117 km/h sur 1900m émérillon sauvage , parallèle à la voiture 105 km/h à moins de 2m de haut pèlerin derrière voiture: il y a un video sur youtube je pense à plus de 100km/h par contre si on devait combiner ces vitesse au rayon de virage je pense que l'aplomado remporte la palme même proportionellement , quoique , l'émérillon.... commentaire intéressant glané sur un forum espagnol: forte descente de poids au départ sinon ils sont très jouettes, une forme du être baissée à 290gr pour qu'elle prenne le premier faisan d'escape à 400m ,ensuite elle a été progressivement remontée jusqu'à 430gr, la vitesse avec laquelle elle tuait des faisans était si grande qu'il n'a jamais été possible d'arriver avant que le faisan soit tué .

[ Pour le rat c'est presque faisable, avec une maturité sexuelle à 7 semaines et une gestation de 21 jours. Un bébé pèse 100 g en 8 semaines. Nourriture seulement 20g pour un adulte par jour sachant que c'est omnivore et que ça se régale aussi des restes Je sais pas si ça peut suffire comme base et c'est certes pas adapté aux faucons mais ce serait déjà ça et à moindre coût. Je crois qu'il y a un fauconnier en Belgique ou aux pays bas, René Bastian, qui le fait . Il vent les plus beaux specimen pour des particuliers et "rateries"... [/quote] je l'ai vu pratiquer en allemagne, pour rats, poulets et pigeons mais le nombre de faucons ( gerfauts principalement était de plus d'une centaine. 2 mois pour atteindre une taille consommable ...cela demande d'avoir un stock très important , je n'ai pas fait le calcul mais c'est un problème type enseignement secondaire ...avis aux amateurs..." étant donné que je possède un faucon(sacre) , que celui ci doit manger 100g par jour de combien de rats doit se composer mon élevage si je le nourrit exclusivement avec eux"

lou , mille merci pour tes infos sur les colins, ce n'est pas une espèce que l'on rencontre par ici( sauf en animalerie ). il semble en effet présenter beaucoup de qualités. si tu pouvais partager qq exemples de leur usage avec harris, genre, territoire, distance de lacher etc... il me semble que tu habites au paradis, rolliers, pélerins, circa, milans etc... encore merci

3 minutes! c'est remaquable. une attaque moyenne d'autour sur lapin dure moins de 10sec en moyenne, cela donne une idée de sa qualité alors qu'ils sprinte du début à la fin . qu'est ce qui manque pour qu'il prenne régulièrement ? quelle défense permet à la pie sauvage d'esquiver?

exact le volume est souvent trompeur exemple chez les nocturnes avec les différentes chouettes lapones ou de l'oural. donc comme tu le soulignes le volume est souvent un trompe l'oeil chez les faucons :le taita a la plus grande charge alaire suivi du pèlerin puis du gerfaut.

voilà deux réponses passionnantes: si on s'attardait un peu sue le vanneau difficultés: l'approche , quelle distance vous paraît jouable? je pense que l'aplo doit arriver à se trouver à moins de 5 ou 6 m du vanneau pour que la pression sur celui ci lui fasse perdre une partie de ses défenses ( montée par exemple). je tablerais sur moins de 50 ou 60m vitesse: celle ci est légèrement inférieure à l'aplomado. endurance:celle ci est bien supérieure chez le vanneau. en effet sa charge alaire est plus faible et répartie différemment la maniabilité est déterminée par les ailes plus larges et proches du centre de gravité, l'aplo compte sur l'utilisation de sa queue pour manœuvrer cela est plus coûteux en énergie me semble t il plus éloigné du centre mais permettant un meilleur décrochage un peu comme un effet de levier. maniabilité: équivalente ou légèrement supérieure de l'aplo? montée : clairement le vanneau . je pense que si je devais voler un aplo je lui ferai effectuer des jumps par série de 200 min ayant pour effet d’améliorer , souffle, musculation et volonté, de plus les muscles travailleront de la même façon que dans ce type de vol. ce n'est qu'un avis théorique et le dernier mot vous revient et je suis impatient de le lire

salut Pascal , quel est son poids de chasse? comment les sers tu? distance, type de terrain, etc...?

très intéressant: sans avoir d'expérience avec cet oiseau, je penserai la même chose sur la tourterelle ce qui confirme ma vision des choses: voler tel ou tel gibier ne veut pas dire grand chose si on ne le met pas dans son contexte , c'est à dire son territoire. d'où sans doute vos résultats différents. le geai me paraît particulièrement ambitieux mais l'ambition est des plus respectables en fauconnerie , je ne connais qu'un seul oiseau qui aie pris des geais(2) :il s(agissait d'une forme de harris, mais je ne l'ai vu que sur prise , cela me paraît extrêmement difficile le milieu est plus fermé, la vitesse plus grande que la pie,la maniabilité au moins aussi bonne que le faucon ( faible charge alaire qui compense une queue plus courte mais des ailes plus larges) la pie est un grand classique pour l'aplo donc du plaisir même si en bocage c'est sans doute loin d'être simple. si je devais voler un aplomado mon fantasme suprème serait le vanneau, vitesse: à la portée de l'oieau , maniabilité:remarquable des deux probablement combats tournoyants à couper le soufle endurance:inépuisable du coté vanneau, exigerait sans doute un faucon au sommet de sa forme et de son adresse.. visibilité du vol excellente. ( une très pâle idée est donnée par les vidéos argentins mais leur vanneaux n'ont pas les qualités des notres. la perdrix m'exiterait moins si prise à la remise et en premier vol je vois la tâche difficile. as tu songer aux mouettes rieuses?, je ne sais pas si elles sont ou pas protégées chez vous ( c'est le cas en belgique) mais voilà un fort beau défi et sans doute abondant.

colin de virginie..quel intérêt par rapport à la perdrix?

le pigeon permet d’affûter la condition physique le lapin de compagnie ne sert à rien , ce n'est pas prendre un lapin qui compte c'est apprendre à le prendre. le lapin domestique n'a pas le comportement approprié.

ce n'est pas une bonne idée: la nourriture: si poussins pour un faucon =4 /jour =1460 /an= installations = nourriture+/-40gr / jour je te lesse calculer cela vaut pour tous les types choisis. escapes: hors pigeons qui sont faciles à conserver , il n'est pas très intéressant d'en élever soi même , les soins sont importants ( jeunes perdrix) il faut des installations où pouvoir voler ou courir , bref bien plus simple de commender chez des professionels

ces exemples montrent l'importance de bien maîtriser le poids par la balance.

l'instrument clé est la balance : cas n°1 un ami autoursier hollandais: sa technique : l'oiseau en saison de chasse reste en permanence à l'intérieur( chez lui) température constante quelque soit la météo avantage: n'est pas tributaire de variations( importantes en hollande , il adapte sa ration en fonction des vols qu'il va effectuer. la perte d'énergie ou de poids ne ce fait pas de nuit , comme cela ce passerait s'il était dehors mais pendant la chasse. la gestion du poids porte sur cette période uniquement. autre exemple: haut vol un ami anglais. lui suit les courbes de T° en fonction des plafonds, il est évident que la T° varie sensiblement entre 0 et 400m par exemple et qu'il faudrait les prendre en compte lorsque l'on calcule la ration. s'il fait moins 5° au niveau du sol , 400m plus haut on se retrouve facilement à moins10 ,moins 15°.( et plus encore si on intègre l'effet du vent )

pour ceux qui lisent les aplomados ont une ssespèce mexicaine( +usa) et une sud américaine un peu plus petite. les tourterelles que j'imagine être turque ont un plumage au moins aussi "détachable" que le ramier mais la différence réside sans dute dans la taille de l'oiseau , la tourterelle peut être tenue vu sa taille et son poids et le ramier moins les canards eux n'utilisent pas ce dispositif de défense( en fait pratiquement tous les oiseaux en disposent) c'est ce qui arrive quand les faucons piquent, et perdent leur émetteur attaché à la queue. pour les alouettes , pourrais tu m'indiquer comment ce déroule un vol typique , j'aimerai le comparer avec celui de l’émerillon; l’émerillon a en vol classique un déroulement comme ceci , avec les nombreuses variations de rigueur, décollage de l'alouette à quelque dizaines de mètres et montée de l'alouette verticalement , si elle est forte en chantant,l'émerillon cercle autour d'elle essayant de la dépasser en hauteur , chaque fois qu'il s'approche c'est à dire qu'il se déplace horizontalement l’alouette gagne de la hauteur et on repart pour des tours jusqu'à ce que l'un des deux abandonne si c'est l'alouette, piqué vers le sol ou piqué et remontée .

chiens :sauf avec un chiot je n'utilise pas les chiens avant l'ouverture . escape: ça dépend du vol en haut vol: pigeon :défaut principal au départ , sa capacité à esquiver le faucon, cela pousse de nombreux faucons à baisser plafond et vitesse pour essayer de s'adapter à cela. escape de gibiers: chez nous c'est légalement interdit ( remise et transport de gibier hors saison prévue) mais dans l'absolu la perdrix volante est un excellent choix, rectiligne et rapide. en bas vol :pour l'autour ( Pascal est à mon avis bien mieux placé) mais le pigeon me parît un excellent choix. la qualité de l'escape est essentielle!!!!!!! sinon il n'y a rien de pire.

si le ramier lache des plumes, j'aurai imaginé la tourterelle en lacher plus et être bien plus agile as tu un ou l'autre exemple de vol à la tourterelle? approche, distances, conditions générales et déroulement? merci . je ne pensais pas qu'un aplomado arriverait à dominer une alouette, ou dit autrement , monterait mieux qu'un émérillon passionant . je te cède rapidement la parole...

un très beau challenge si tu en as , c'est les vanneaux et les bécasses, pas aussi impossible qu'il n'y paraît et surtout dans le cas des vanneaux, une approche tactique du fauconnier à mon avis passionante et ...exigeante.

merci lecoch un peu plus de détail sur vols à l'alouette et vol sur tourterelle les deux me paraissent d'excellents gibiers à la portée de très peu d'oiseaux. la perdrix me paraît également remarquable du poing surtout si c'est des rouges qui se remisent et prennent leur jambes à leur cou. à quelle distance se trouvent 'ils derrière j'ai bien dans l'oeil ce type de vol avec un autour et j'aimerais visualiser ce que cela donne avec un aplomado , à propos un des administrateurs est également l'heureux propriétaire de ce genre d'oiseaux et j'espère qu'il lira tes commentaires. est ce que le vent de face est très handicapant? encore merci.