Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Marine-perruche

Membres
  • Compteur de contenus

    1
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. J'ai rentré ma volière pour que les perruches passent l'hiver au chaud à l'intérieur, et j'ai recouvert le sol de linoleum, et bien c'est tout bonnement GÉNIAL !! Je n'ai jamais mis si peu de temps au nettoyage de la cage, un coup de balaie, un coup d'éponge au désinfectant (avisafe de birdcare compagny), un coup pour rincer et c'est propre ! Pas d'efforts pour gratter et décoller les fientes, c'est dingue comme elles n'accrochent pas sur le lino, c'est très propre :
  2. Elle peut s'attaquer à absolument tout y compris les murs. S'il n'y à rien à faire et qu'elle cherche partout, il ne sert à rien de tout retirer car elle trouvera toujours. Tu n'as que des ruses de divertissement et surtout du temps pour voir ce que ça donnera. Et il faudra surement la laisser faire si elle persiste, pour éviter des risques, tant qu'elle ne passe pas sa période hormonale.
  3. Elle semble bien partie pour chercher un nid coute que coute et n'importe où ! (La perruche d'une amie avait bien fini par trouver un nid dans une maigre cavité, assez insolite, le trou d'oreille de son humaine....) Peut-être essayer la technique de Margaux qui consiste à occuper toute son attention sur autre chose, un nouveau jouet, ou des branches fraiches à décortiquer et détruire. Il y a aussi le fait de changer l'alimentation de place et sa forme, quand je fais cela elles sont intriguées et vont canaliser leur énergie dans la recherche et le travail pour accéder à l'alimentation. Bon courage avec la belle Gaïa
  4. C'est tout à fait cela, sinon en lisant, c'est comme si on passait à travers l'argumentation, on comprend les mots mais pas le sens profond finalement. Quoi qu'il en soit, je me suis mise au défit de le lire, peut-être que je finirai par abandonner, ou peut-être pas, mais je vous tiens au courant des découvertes et de la suite. C'est tellement dommage qu'il n'ait pas été traduit. Au moins après ça, je ne pourrai être que meilleur en Anglais
  5. J'ai fais relire des passages dont j'avais des difficultés à interpréter à des collègues bilingues, qui eux-même m'ont avouer que c'était quand même compliqué de traduire. Il faut vraiment comprendre le contexte.
  6. Discussions autour de la lecture : « The Alex Studies : Cognitive and Communicative Abilities of Grey Parrots » De Irene Maxine Pepperberg, 1999 Vous pouvez retrouver le livre en vente (Anglais uniquement) sur Amazon.fr Irène Maxine Pepperberg (née le 1er avril 1949 à Brooklyn, New York) est une neurochimiste américaine de l’université de Brandeis à Waltham, connue pour ses travaux sur l'intelligence animale. Elle conclut ses études de chimie au Massachusetts Institute of Technology par un Bachelor of Science (1969), puis passa un Master of Arts (M.A., 1971) et un doctorat en chimie physique (1976) à l’université Harvard. Ses recherches portent sur les principes du langage et de la communication animale ; en particulier, elle s'est intéressée aux différences de fonctions cérébrales entre les mammifères et les oiseaux. Les expériences d’Irène Pepperberg avec un perroquet "gris du Gabon" nommé Alex constituent à ce jour l'une des principales sources de connaissances sur le langage animal. Le vocabulaire d’Alex et l'utilisation que cet animal était capable d'en faire ont conduit à réévaluer les capacités cognitives des oiseaux. La capacité de ce perroquet econnaître le sens des mots, et à les réemployer a été comparée par Pepperberg à celle d'un enfant de 4 ans. Le perroquet sait également reconnaître la forme , la couleur , et la matière des objets . J'ai donc acheté le livre, qui est en magnifique Anglais scientifique (compliqué pour quelqu'un de mon niveau ). Mais je relève le défis avec un dictionnaire Anglais-Français scientifique et un dictionnaire du langage courant, et j'en suis déjà à la page... Tadada....... 7 ! Je dois avouer que c'est pas de la tarte, mais ça promet une mine d'informations que je finirai par décrypter !! Rien que l'intro est géniale. Alors pour ce qui sont plus (ou moins) doués que moi en Anglais et qui ont lu ou attaqué le livre "The Alex Studies", n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et ce qu'il a pu vous apprendre !!
  7. Marine-perruche

    Mes aboyeuses

    Elles sont vraiment magnifiques
  8. La cohabitation a toujours existé, depuis le jeune âge des perruches et l'arrivée des catherines, elles ont été intégré ensemble dans leur parc de jeux (même s'il y a toujours deux parties de parc pour que chacun s'isole au besoin, un élevé, l'autre plus "terrestre"). Et puis elles ont chacun leur coin de repos, et de jeux, et ne dorment jamais ensemble. Mais en journée elles s'entrecroisent et parfois ont des échanges (toujours pacifiques). Mais j'ai peu d'individus et beaucoup d'espace. Et de l'expérience avec. Je ne le conseillerai à personne.
  9. Coucou Mélanie, Cela me semble également une interaction sociale, n'hésites pas à filmer si tu en as la possibilité Bonsoir Jean-Pierre, en effet, Johanne aborde régulièrement une forme de territorialité (plus que de "dominance") entre les partenaires d'un couple, surtout chez les cacatoès par exemple, qui sont très caractériels dans leur couple. Cependant, elle met bien l'accent sur le fait que la "domination" est une interprétation anthropomorphique et que bien souvent c'est un trouble du comportement (confondu ou lié avec la territorialité) liée à la captivité et à un espace trop restreint. Les articles t'aideront à comprendre
  10. Bonjour Jérome, Elles sont mignonnes !! Malheureusement c'est Hors Concours, parce que le thème est "Nos perruches acrobates". Quant au tube de cigarette je te déconseille de leur en donner. Ce n'est pas dans le tabac propre qu'il y a le plus de matières toxiques et d'additifs mais bien dans le papier. Qui lui a été manipulé pour être fin et hautement volatil. Additifs au papier de cigarette : Carbonate de calcium Fibre de cellulose Gomme de guar (additif alimentaire E412) Citrate de potassium (additif alimentaire E332) Carboxymethylcellulose sodique (additif alimentaire E466) Citrate de Sodium (additif alimentaire E331) Gomme de Guar dépolymérisée Phosphate mono de Potassium Hercon 70 A ces additifs s’ajoutent les colles (SIDE SEAM ADHESIVES), qui, pour les cigarettes manufacturées sont des colles synthétiques. Un bon plat de toxicité rien que dans le papier !
  11. Je suis rassurée pour toi alors, et tu en sauras plus demain sur le comportement de Gaïa en journée. Et surtout ne culpabilise pas, tu ne peux être responsable des besoins instinctifs de nos belles, car que ce soit environnemental et/ou biologique quand ça arrive on y est tous confronté. Comme dit Margaux, lui changer radicalement les idées en jouant sur l’environnement peut fonctionner; En fait on expérimente (on essaye) sans pouvoir être jamais sûr du résultat. Ces temps-ci les miennes profitent de la verdure fraiche, le millet et l'alpiste qui a poussé en grande jardinière, c'est un régal pour la troupe, même les catherines sortent plus et jouent plus.
  12. Il est clair que même si l'environnement les stimulent et favorisent les comportements producteurs, il y à aussi des facteurs intrinsèques et biologiques propre aux individus auxquels tu seras impuissante. L'effet de groupe joue énormément lors de la repro et les uns stimulent les autres. Et c'est une fois que tout le monde est lancée dansent frénésie hormonal qu'il ne sert à rien de freiner. Mieux vaut canaliser (autoriser la couvaison). De toute façon quand une femelle est décidé à trouver un nid Ya peut à faire. Elle se satisfera d rien. Mais quand c'est encore au stade de recherche de nid et au coit tu peux moins difficilement agir sur leur environnement. Le changement radical avait bien fonctionné avec mes catherine, et margaux .avec ses gris il me semble. Parce que ça les déconcentre et elles passent plus facilement à faire autre chose. Comment vas tu Marie ce midi? Et tes belles? Tu sais on est tous à manquer de constance et à trouver ça difficile d'être face aux besoins de ses belles et ne pas savoir comment y répondre au mieux pour chacun.
  13. Rassures toi, je n'ai aucune expérience en reproduction non plus. Et je suis comme toi face aux comportements et troubles de la reproduction. Comme Margaux avec ses belles, comme Christiane avec sa Calou, comme moi avec ma fifi le jour où il y a eu, finalement, chacune d'entre nous, le jour où cela arrive, on ne sait jamais comment trop se débrouiller avec ça, on patauge, on hésite, on questionne, on prend conseil, et puis on se lance et on fini bien par démêler tout ça. Alors si mon expérience et celle de nous toute peut t'aider, c'est tant mieux, et on prendra le temps de te conseiller. Je te ferai la liste demain des objets et situations à éviter pas de souci. La recherche de matière (cheveux, tissus, etc) c'est la recherche pour de quoi agrémenter le nid ou travailler le nid. Bonne soirée
  14. Je pense qu'il est possible que tu es une nichée car bon nombre d'oiseaux élevés à la main, avec un travail sur la qualité de leur environnement, l'apprentissage et de la patiente ont réussis à mener un jour une voir plusieurs couvées. Après, il existe également des risques d'abandon ou de maltraitance des petits, de part les mêmes lacunes subites par la méthode d'élevage. Peut-être pourras tu nous mettre leur environnement (en photos par exemple) dans lequel tu les a installé pour envisager la reproduction, afin que nous te conseillons. N'hésites pas à nous présenter tes mandarins dans la session oiseaux exotiques
  15. Marine-perruche

    Berlioz

    Il est trop choux (PS : un bocal rond pour deux poissons c'est aussi mauvais qu'une cage ronde pour deux perruches, et c'est 50L litre par poisson ou sinon ils font du nanisme, atrophie des organes et réduction de l'espérance de vie)
  16. Bonjour et bienvenue Jérome. tes Gris du Gabon sont tous les deux EAm et ne savent visiblement pas mener la parades et le coït, probablement parce que justement ils ont été élevés à la main, et quand l'éleveur qui a retiré les petits de leurs parents, ils les a par la même occasion privée de toute socialisation primaire et de tout apprentissage de la part des parents, apprentissage qui perdure jusqu'à 10 mois et un an parfois à l'état sauvage. C'est à travers le nourrissage et l'élevage qu'elle leur apprend les comportements sociaux. Tes gris ont visiblement des troubles du comportement sexuel causé par ses carences éducatives. Je te suggère à la lecture certains de nos articles pour mieux comprendre le comportement de tes gris : Mieux comprendre le comportement : La socialisation et l’esprit de groupe chez la perruche et le perroquet Les gestes de pacification du perroquet Le comportement du perroquet : valeur adaptative et expérience subjective Les oiseaux ont leur personnalitéLes troubles du comportement des perroquets en captivité Les besoins environnementaux et sociaux du Gris du Gabon, le vrai! Les contraintes de la captivité et la pression sociale L’apprentissage du perroquet : définition et caractéristiques La socialisation du perroquet Imprégnation ou empreinte chez le perroquet Dysfonctionnement de communication et trouble du comportement Les problématiques liées à l'élevage à la main (EAM) Le perroquet EAM et le trouble de l’imprégnation par Johanne Vaillancourt Les limites et souffrances du nourrissage à la mainTémoignages de perruches et perroquets EAM – les conséquences
  17. Bonjour, tout est dans cet article : http://www.perruches.org/t320-la-cohabitation-avec-la-perruche-ondulee-perruches-perroquets-chats-chiens-rongeurs La perruche ondulée fait partie des espèces de perroquets dites "monospécifiques". C'est-à-dire qu'elles vivent en grands groupes d'individus de leur même espèce, sans cohabiter ou se confondre avec des calopsittes, les intrus sont chassés, blessé, persécutés. On ne peut donc pas envisager de telle cohabitation. La perruche ondulée est grégaire, joueuse et énergique avec ses congénères. Si elle cohabite avec d'autres espèces, ses instincts de territorialité sont déjà très forts, mais sont renforcés par la situation de cohabitation. de plus, si la perruche est avec plusieurs congénères, elles risquent de former entre elles une solidarité dangereuse en cas de conflits. Elles peuvent s'acharner rapidement à coups de becs et de griffes sur un individu d'une autre espèce, jusqu'à le tuer. Et cela pour un simple conflit à la base (lors du repas aux mangeoires, lors d'une dispute sur un perchoir, ou juste un individu qui a eu le malheur d'être trop prêt d'elle). Malheureusement les accidents de blessures graves et de morts engendrées par les ondulées lors de mauvaises cohabitations sont très courantes. Il ne faut surtout pas mettre de perruches ondulées avec des espèces à fort caractère, territoriaux, joueurs, curieux, envahissants. Toute cohabitation avec d'autres espèces est exclus, sous peine de blessures graves ou mortelles.
  18. Personne ne peu renier l'évidence du besoin instinctif et physiologique des oiseaux pour la reproduction. Cependant il y a plusieurs façons d'aborder la problématique et non pas qu'une ligne de conduite envisageable. Il y a ceux qui font régulièrement reproduire leurs oiseaux, en réponse à leurs besoins physiques et instinctifs et mènent leur reproduction (que ce soir en colonie ou en cage de reproduction, on n'abordera cette autre problématique dans un second point). On sait ce qu'il y a à faire là n'est pas le problème. La conséquence, ce sont des oiseaux qui ont pu satisfaire leurs besoins à des réponses chimiques, hormonales et donc tant physiques que psychologique. C'est parfait du point de vue du couple. Cependant ce sont des contraintes non négligeables à considérer selon ses propres convictions et priorités quant à la progéniture : - des petits qui ne peuvent être indéfiniment gardés (quelques cas isolé oui, mais après c'est le surpeuplement et la perte de qualité de vie) - des petits donc à placer, dans des foyers qui respecterons leurs besoins environnementaux alimentaires et sociaux. Vous comme moi savez très bien qu'il est extrêmement difficile de trouver ces familles. et quel déchirement, et quelles déceptions quand cela ne se passe pas bien. C'est le principe éthique. Des petits pour satisfaire les besoins de reproduction, mais quel avenir pour ces petits ? - des adultes qui ont réveillées et développés leur capacités reproductives et renforcé leur patrimoine génétique, ce qui va les inciter à régulièrement renouveler cela. Renouvellement de la problématique des petits. - Des troubles du comportement reproductif si nous les empêchons de réitérer leur reproduction, avec ce qui va avec, le picage, l'insistance de la femelle à chercher et creuser le nid, celui du mal au coït, les comportements destructeurs en réponse à la frustration... Il y a ceux qui laissent leur couple couver, mais mettent un terme en ébouillantant les oeufs (ou en mettant des oeufs factices) et laisse seulement au couple le simulacre de la reproduction : - comportements reproduction, parades, coït, découverte et préparation du nid, ponte, couvaison. On agit sur les oeufs, et on laisse la femelle couver, le mâle la nourrir et etc. L'avantage étant que le couple à pu bénéficier de la réponse à leurs besoins instinctifs de reproduction par la couvaison et tout ce qui va avec. Les problématiques se posent également dans cette pratique qui n'est pas parfaite. Certains choisissent de les laisser se "lasser" de la couvaison factice, certains retirent à un moment donné précis. Les problématiques éthiques : - soit on laisse le couple se lasser, qui bien souvent ne se lasse jamais, car comme l'explique Margaux, vient après une certaine durée (montée hormonale, puis prolactine et éducation des jeunes, puis remontée hormonale) un seconde période hormonale. C'est souvent ce qu'on observe après une première couvée menée à terme (ou une couvé factice non stoppée et donc prolongé), le couple remet le coït, la femelle détruit ou rejette les oeufs (factices ou stériles) et recommence. A ce stade ce n'est plus une réponse aux besoins physiologique mais une frustration entretenue, parce que la femelle perdure à pondre, à couver, à se déplumer le cloaque, et à se concentrer à la couvaison, sans satisfaction ne nourrissage et d'apprentissage (essentiel dans la réalisation d'une couvée, où les instincts de la mère la porte à un nourrissage et apprentissage, grace à la prolactine justement). - Sans compter les conséquences physiques sur la femelle qui s'épuise à pondre et couver, qui peut vider ses réserves en calcium jusqu'à plus de 30% pour cela). Et quant au mâle il s'épuise à nourrir sa femelle également. - Soit les oeufs factices ou stériles sont retirés à une certaine durée pour éviter la seconde période hormonale et la répétition infernale de la reproduction. dans ce cas précis, la problématique est à la suppression des oeufs, du nid, et donc de l'établissement physique de la reproduction. Des témoignages ont relevés les conséquences psychologiques et physiques sur les femelles, qui pouvaient crier et rester prostrée durant des jours à la recherche de leur couvée, du nid, et à s'épuiser sur le plan physique à rechercher par la suite activement un nid pour réitérer. Le risque existe, que la suppression du nid et des oeufs incite le couple à une nouvelle recherche de lieu de nidification et les comportements reproducteurs (parades, coït) reprennent. Abordons donc dans cette seconde partie reproduction en colonie VS reproduction individuelle (se référencer à l'article) : http://www.perruches.org/t2482-reproduction-en-colonie-ou-reproduction-en-couple-isole?highlight=colonie Justement, ces conflits dans la nature existent (même chez les perruches ondulées pour le choix du mâle par la femelle, les mâles après l'intimidation peuvent parfois se battent). mais comme tu le dis Margaux, ces conflits ont lieux dans la nature, "dans de vastes espaces". La captivité n'offre justement pas ce qui permet dans le milieu naturel ne pas rendre un conflit en mise à mort. Les mises à mort entre congénères, la mise à mort de la couvée, les agressions territoriales sont des troubles du comportement liés à la captivité. C'est là en fait la différence fondamentale. Je ne critique pas la reproduction en captivité, je ne suis pas "contre" par principe. Je suis contre quand elle est pratiquée par des novices, par le manque d'expérience et/ou de connaissances, quand elle est pratiquée dans une volière ou cage d'ailleurs, et qu'elle ne respecte pas des conditions essentielles. Marie, tu as certainement de bonnes conditions pour une reproduction en colonie : - connaissances - espace (une pièce entière, combien de mètres carrés déjà?) - peu d'individus - un enrichissement environnemental et alimentaire et de nombreux points de subsistance et de fuite Cependant, cela comprend des risques de blessures et de morts, auxquels serais-tu prête à être confrontée ? c'est là la réelle question. Elles peuvent exister dans la nature, mais elles sont "naturelles" et inévitables. En captivité, elles sont "évitables" de manière optimale en isolant les couples. parce que la captivité à comme conséquences la souffrance psychologique et physique de nos oiseaux. Et la mort d'individus sous notre toit, sous notre responsabilité, es-tu prête pour cela ? Moi non, et c'est bien pour cela que je préconise la reproduction individuelle. parce qu'elle est plus sécuritaire sur le plan individuelle, et offre au couple la tranquillité de leur évolution (cela réduit leur sentiment de territorialité, de mise en danger de la couvée, cela les rassure et les concentre sur la couvée et évite les abandons, et mises à mort). Il est très dangereux pour moi que cet amalgame, de justifier la reproduction en colonie en captivité par le fait qu'elle est "naturelle" et que c'est ainsi que cela évoluer à l'état naturel. Parce que la problématique est bien là, c'est que nous sommes dans une situation de "captivité". et ça n'a rien de naturel. Les conséquences sont différentes. Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais qu'il y a des conditions indispensables et nécessaires requises, et qu'elles ne sont pas à portée de tous. Mon raisonnement n'est pas tel. Je ne dis pas qu'il faut inhiber des comportements naturels tels que ceux de la reproduction, pour preuve, des dizaines d'articles sur le forum qui insistent impérativement sur la nécessité de respecter les comportements innés. Là où je diffère sur mon point de vue, c'est que rien ne sert d'inciter, de favoriser et de déclencher des comportements de reproduction et des montées hormonales de part des erreurs environnementales. A l'état sauvage, quand ni le climat ni le terrain n'est propice (feu de brouillage, de forêt, pénurie alimentaire, sécheresse etc.) à la reproduction, il arrive aux groupes de perruches ondulées de ne pas se reproduire durant plusieurs saisons. Elles n'en demeurent pas moins comblées sur leurs besoins innés. Seulement, certains comportements instinctifs n'ont pas été déclenchés par l'environnement. En captivité, il est est de même. C'est en mettant un nid où ce qui ressemble à un nid (noirceur du trou de ponte), en apportant une trop grande abondance alimentaire (qui n'est pas nécessaire puisqu'il est préférable que l'alimentation soit complète et équilibré en terme de santé et d'espérance de vie), et en exploitant d'autres paramètres, nous déclenchons et favorisons les montées hormonales des couples, et de ce qui s'ensuit. J'en conclue qu'à l'état de captivité avec les problématiques qui ont été énumérées ci-dessus (de l'adoption des couvées) il est plus pertinent et judicieux d'éviter un environnement appropriée à la reproduction. Ce qui n'en appauvrie par pour autant la richesse de leur environnement. Il y a juste certains paramètres à considérer pour éviter de les frustrer inutilement. Mes perruches ondulées ont depuis 5 ans un environnement enrichi qui respectent leurs besoins. Une seule fois Fifi s'est mise à me couver des oeufs, j'ai choisis de stériliser les oeufs et la laisser les couver quelques jours (temps réel qu'elles les auraient couvert si viables) et je les ai jetée. Ce n'était pas "LA" solution, s'en était une parmi plusieurs, qui j'ai considéré respectée au mieux mes convictions et son bien-être. Mais je n'aurai pas constaté la présence d’œufs, je n'aurai pas fait en sorte de lui offrir un environnement propice à les lui permettre. Parce qu'arracher les œufs, ça n'a pas été de gaité de cœur, ni pour elle, ni pour moi. Elle a criée et les a cherché. Elle s'en est finalement remise. mais l'impact psychologique, même si nous ne le connaissons pas, reste considérable au vu de son comportement. Est-il plus grave ou moins grave de lui offrir la couvaison de ses œufs et les lui arracher avec une vive réaction de sa part, ou que de ne pas lui avoir permis la ponte et la couvaison ? Je ne le saurais pas. Ce que l'on souhaite, c'est minimiser la frustration liée aux montées hormonales. la prolactine explique qu'après le coït la femelle est concentrée à l'élevage des petits et cela permet qu'elle n'ai plus de vague hormonale durant l'élevage. Mais qu'est-ce qui explique qu'après le retrait des œufs factices certains couples s'acharnent à reconduire la reproduction et la couvaison, alors que d'autres passent aisément à autre chose ? Et comment expliquer la femelle qui chasse une couvée à peine ou pas terminée pour poursuivre avec une seconde immédiatement ? Est-ce mieux de fournir un environnement enrichi mais qui évite les montées hormonales et les conséquences de frustrations et de choix qui en découlent ? C'est mon point de vue. j'évite ainsi des problématiques, des choix et des conséquences difficiles tant pour mes oiseaux que pour moi-même. J'évite de déclencher en eux une réaction liée au réveil de l’instinct face à des stimuli précis. Je ne considère pas qu'il faille inhiber (qui peut empêcher des perruches ou des oiseaux une fois qu'ils sont lancés dans la reproduction?), mais qu'il faille éviter de déclencher ce qui n'est pas encore présent. Une fois présents, ces comportements de reproduction, la problématique est différente, et elle se pose. Ce dont je suis sûr, c'est que chaque situation est particulière. Et il faut impérativement considérer l'espèce concernée, et ne pas faire l'amalgame entre les différents éthogrammes propre à chaque espèce. Pour conclure, à ta place, je ne sais pas vraiment ce que je ferai, je pense que surement je ne poserai pas de nid pour la laisser couver puis faire disparaitre le tout (car j'ai observé la frustration post-couvaison). Je pense que je les laisserai toujours ensemble, libres de leurs comportements, et s'il y a coït et ponte je laisserai les oeufs là où ils seront mis par eux-même, c'est-à-dire s'ils sont brisés je nettoierai, s'ils sont entreposés, je stériliserai et laisserai couver quelques jours pour les retirer. et au préalable j'aurai retiré à l'environnement le simulacre de point de nidification aux yeux de mes oiseaux. Quoi qu'il en soit et quel que soit ton choix Marie, il ne sera pas mauvais, il sera bon dans le sens de tes oiseaux et de toi-même dans la mesure du possible et nous serons avec toi pour suivre l'aventure avec plaisir et t'aider si besoin.
×
×
  • Créer...