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Marine-perruche

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Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. C'est tout à fait une possibilité l'ennui peut causer le picage, et le manque d'espace. Ceci parmi tant d'autres causes. Tu ne peux pas essayer de les sortir chaque jour ? Dans un coin à elle pour ne pas mouvementer toute la pièce.
  2. Merci Christiane je vais rajouter l'information Merci Aschan pour ces détails sur l'utilisation de la plante directement.
  3. Attends confirmation de quelqu'un qui a l'habitude de l'utiliser mais je pense que oui.
  4. Oui c'est tout à fait ça Certains l'utilisent même en le diluant dans l'eau du bain et quand l'oiseau se baigne (ou par vaporisation) cela apaise les rougeurs et irritations de la peau. Ca peut toujours servir
  5. Picage au nid : Ne jamais utiliser de crème "nivéa", "mixa" Favoriser le gel l'aloès vera ou la crème biologique peau sensible aux huiles essentielles Lors de la couvaison des petits par la mère, la mère peut parfois faire du picage sur ses petits. cela se voit parce qu'il manque du duvet ou des plumes sur la tête des petits, ou sur leur dos, leur poitrail, etc. Cela peut survenir alors que les oisillons sont très jeunes, ou plus tard, quand ils ne sont pas loin de sortir du nid. Les raisons du picage au nid sont multiples : manque de maturité sexuelles ou psychologique pour la reproduction des parents, facteurs anxiogènes environnementaux qui angoissent les parents et donc la mère, qui tente de s'apaiser en piquant les petits, manque d'espace dans le nid et/ou dans la cage, manquement sur l'alimentation (incomplète ou carencée), seconde couvée qui ne va pas tarder et les parents forcent les petits à quitter le nid et/ou les piquent, la présence d'un couple concurrent qui les stress, la présence d'autres congénères ou d'intrus, etc... C'est pourquoi il est important d'apporter à vos oiseaux en reproduction un environnement adapté à leurs besoins de reproducteurs : La reproduction - Tout savoir en résumé Il est également important de bien observer chaque jour l'état des petits au nid. Si vous constatez du picage au nid il y a plusieurs options possibles. la meilleure étant de rapidement prendre conscience de ce qui peut perturber la femelle (ou le mâle si c'est lui le fautif du picage) afin d'y remédier. Dans bien des cas il est difficile de remédier au picage au nid, et la solution radicale étant de retirer les petits des parents s'ils sont trop attaqués et atteint (ainsi il faudra pratiquer de l'élevage à la main de sauvetage). L'aloès vera pour soulager les démangeaisons Quoi qu'il en soit, que vous laissiez les petits ou non, il va falloir soulager les petits des démangeaisons et irritations causées par le picage des parents. Pour cela, le mieux est d'appliquer du gel buvable biologique d'aloès vera sur les parties atteintes. Cela va réellement apaiser les démangeaisons de la peau, et cette dernière va retrouver une couleur plus naturelle (moins rouge). Pour son utilisation, on la dilue pour le vaporiser sur le plumage, pour la douche ou dans l'eau du bain, 2 ou trois fois par semaine. Pour ce qui est de l'application directe, elle est sans danger, même chose pour les légères coupures, c'est un excellent cicatrisant. On doit conserver l'aloès au frigo, une fois le contenant ouvert. Pensez à bien tester le produit au préalable sur la patte de l'oiseau sur 24H, afin de vérifier qu'il ne fasse pas de réaction allergique. Prenez le gel pure, non parfumée à la menthe ou autre. Exemple de composition idéale : jus d’Aloe Vera Bio 99,60 %, vitamine C, huile essentielle Bio d’orange douce, xanthane (épaississant naturel). Le répulsif pour empêcher la mère de continuer le picage Parfois, il existe la technique d'utiliser un répulsif en appliquant de la crème sur les petits, là où ils sont piqués, afin que le responsable soit freiné dans ses tentatives de picage. Cela peut fonctionner ou non, surveillez bien le résultat (parfois quand un parent a décidé de piquer le petit, ce n'est pas une crème qui va l'arrêter, surtout si la cause n'est pas trouvé et solutionnée). Cependant je lis régulièrement le conseil d'appliquer de la crème Nivéa (ou mixa, ou toute autre crème issue de la pétrochimie) et je le déconseille fortement. La composition est déplorable, elle comporte des dizaines d'ingrédients altérés issus par la chimie et la pétrochimie, qui n'ont rien de sain pour l'oiseau. Dans les produits nivéa nous trouvons en partie : Methylpropanediol, Alcohol Denat., Sodium Carbomer, Methylisothiazolinone, Butylphenyl Methylpropional, Steareth, Octenidine HCI, Trisodium EDTA, etc. Qu'est-ce ? ce sont des Solvants chimiques, procédés chimiques dangereux, nettoyants chimiques, origines synthétiques, conservateur chloré, et produits allergisants. Inutile de vous expliquer la nocivité de ces ingrédients pour des oisillons. En outre, ces crèmes sont testés sur les animaux et ne sont donc absolument pas éthiques. Ainsi je vous préconise, en tant que "répulsif", de favoriser une crème biologique hydratante et apaisante (il faut aussi penser au bien être de l'oiseau) à base d'aloès pour le coté irritant, et à base d'huiles essentielles (d'agrumes) comme répulsifs. Utilisez bien une crème spéciale visage, voir si possible spécial peau sensible, car elles sont extrêmement douces et protectrices. Composition : Aloé Vera Natif* certifié biologique 98.1 %, huile essentielle BIO de Citron. Plus de détails sur les vertus multiples de l'aloès vera : - Il facilite la digestion - Il est un excellent complément alimentaire très riche en enzymes - Il protège la flore intestinale - Il nettoie en profondeur les intestins et élimine déchets et bactéries - Il a une action laxative et antiparasitaire - Il active l'irrigation sanguine et agit favorablement sur les plaquettes - Il agit sur la circulation lymphatique, les fonctions rénales, hépatiques et biliaires - Il apaise les douleurs dues aux rhumatismes - Il active la cicatrisation de manière spectaculaire - Il est un fabuleux régénérateur cellulaire - Il possède une action anti-inflammatoire - Il élimine les toxines de l'organisme - Il est immunostimulant - Il combat le reflux gastrique - Il est antiallergique - Il est antistress - Il possède une action calmante - Il possède une action sur la moelle osseuse - Il régule les graisses dans le sang - Il réduit considérablement la nocivité des radiations pour l'organisme humain - Il inhibe la douleur car il contient de puissants analgésiques - Il détruit les staphylocoques, les streptocoques et les salmonelles - Son action intervient également dans les cas de diabète, d'hépatite, de problèmes cardiaques, d'asthme ou d'allergie
  6. Le mieux c'est le gel d'aloès buvable biologique (en biocop ou sur internet). Comme ça c'est buvable donc s'il en ingurgite il n'y a que des bienfaits, aucun risque de produits nocifs, et je te le conseille bio parce que l'aloès y est en meilleur qualité et les produits assimilés pour la conservation ne seront pas issus de la pétrochimie (méga berk). En plus, bio, tu as la garantie que ce n'est pas testé sur les animaux. Après c'est tout nouveau pour moi aussi l'aloès donc je n'aurai pas de marqué spécifique à te conseiller mais certains t'en donneront surement en tout cas ce sont les bons conseils de la fondation st-Marseille.
  7. EN branches tu peux leur mettre pommier, noisetier, pin, hêtre, etc : Les bois non toxiques pour perroquets
  8. C'est vraiment bien que tu leur apporte un nouveau cadre de vie à ses belles, avec tout ce dont elles ont besoin. je pense que l'ancien propriétaire n'a pas su respecter leur intégrité et leurs besoins. Quand tu auras la possibilité, penses à emmener tes trois déplumés chez le vétérinaire pour écarter tout risque de tumeur, giardia, dermatite, infection quelconque. Ensuite, penses à bien leur mettre de l'aloès (en solution buvable, en gel) dans leur eau de bain comme le préconise Ash, afin d'apaiser les démangeaisons liées au picage. C'est important et ça fonctionne vraiment bien.
  9. Ca va être la fête quand ils vont ouvrir les yeux
  10. En effet c'est une forme accrue de picage, sur une perruche ondulée je n'avais jamais vu cela à un stade aussi avancée. J'ai cru voir une jaune qui est piquée au visage, une autre piquée à l'arrière et la troisième piquée au poitrail. Celle qui est piquée au visage me fait dire que c'est forcément l'acte d'une de ses congénère, car un oiseau ne peut atteindre les plumes de son propre visage. Dans ce cas là il y aura picage et allopicage (le fait qu'un oiseau arrache les plumes des autres oiseaux). Celle qui n'en a plus aucune plume sur le poitrail pourrait celle qui dirige le picage. Je te conseille tout de même, au vu de l'importance du picage, d'aller consulter un vétérinaire compétent avec les oiseaux exotiques, afin qu'il vérifie s'il n'y a aucune pathologie sous-jacente. Il y a des possibilités comme les giardia, les dermatites ou les infections parasitaires qui engendre une gène importante chez l'oiseau qui s'arrache les plumes pour soulager les conséquences de l'infection. C'est très bien que tu ai enrichie son alimentation. Elles devaient peut-être également manger d'espace et de jouets. Bon courage avec tes belles
  11. Ooooh les p'tits culs ils sont trop choux !!!!!!!
  12. Bonjour FranceMo, Le mieux serait de nous faire une photo de l'état des oiseaux. Si l'état est critique, qu'ils ne mangent pas, bougent peu ou semblent être mal à l'aise, n'hésites pas à consulter un vétérinaire pour être certain qu'il n'y a aune cause pathologique sous-jaccente. Leur fournir une alimentation complète et équilibrée va leur permettre de reprendre des forces et d'améliorer le plumage à la longue. Quoi qu'il arrive un oiseau déplumé, ce n'est pas normal. je vous conseil de vous inscrire sur le forum pour pouvoir écrire dans toutes nos sessions. Bonne journée.
  13. LE POINT SUR LES PUNITIONS Dr Susan Friedman, Utah, et Bobbi Brinker, Ohio Publié in Original Flying Machine, numéro 4 : Janvier/février 2001 Traduction de Dominique Le-Weller sur http://www.behaviorworks.org De nos jours, les punitions sont devenues le théâtre de malentendus, de bonnes intentions et de confusions généralisées. Et ça, c'est une bonne nouvelle. Nous ne voudrions pas revenir à une époque où l'utilisation de la punition n'était pas remise en question et était très commune, si ce n'est la seule stratégie pour changer les comportements indésirables. Une large part de la présente confusion résulte de l'éternelle lacune entre la recherche scientifique et la pratique. Toutefois les effets négatifs de certaines punitions ont été étudiés de manière scientifique et parfaitement documentés. Ces études révèlent la nécessité d'informations concernant le préjudice occasionné par les punitions que ne devrait ignorer aucun propriétaire de perroquets. Un autre problème est que punir est ce que la majorité d'entre nous faisons le mieux... Ou tout du moins ce que nous faisons en premier lieu. C'est notre héritage culturel qui se lègue de génération en génération. Nous sommes tous entourés de méthodes punitives pour influencer nos comportements : de la taxe appliquée à chaque livre rendu en retard à la bibliothèque, en passant par une amende pour mauvais stationnement; contraventions, pénalités, réprimandes font partie de notre quotidien. Pour beaucoup d'entre nous, abandonner les méthodes punitives comme notre seule arme pour corriger les comportements négatifs nous laisse désemparé. Par cet article nous essaierons de combler les lacunes entre recherche scientifique et pratiques punitives telles quelles s'appliquent aux perroquets de compagnie, et nous proposerons des informations utiles pour que vous puissiez faire votre propre choix et baser vos méthodes éducatives sur des faits éprouvés plutôt que sur un héritage culturel. Une Définition Fonctionnelle On répète souvent que les perroquets ne sont pas sensibles aux punitions. Cette erreur relève de l'utilisation approximative du terme punition dans le sens où il décrit l'aspect émotionnel de la personne qui délivre la punition, plutôt que l'effet produit sur le comportement de l'oiseau. Il est exact que les perroquets ne répondent pas à la fureur, au châtiment ou à la vengeance. Quoique les conséquences négatives de telles méthodes en punirait plus d'un parmi nous, nos animaux ne comprennent pas la complexité toute humaine de notre personnalité. Une définition claire et fonctionnelle de la punition est nécessaire pour corriger la méprise et nous donner les moyens de mesurer efficacement la portée de nos méthodes éducatives. Dans cette optique la science nous donne une définition bien plus utile que ne le fait le Webster ( ou le Larousse ) : simplement et précisément, la punition est la conséquence délivrée après un comportement et sert à réduire la fréquence ou l'intensité de ce comportement. Il y a deux remarques très importantes à faire concernant cette définition. Premièrement l'efficacité de toute punition est très individuelle. La preuve de cette efficacité est dans le résultat comportemental. Une conséquence qui, pour un individu donné agit comme une punition ( c'est à dire qui réduit un comportement ) peut très bien renforcer ce comportement (c'est à dire maintenir ou renforcer la fréquence du comportement ) chez un autre individu. Partant de là, nous ne pouvons que supposer de l'efficacité de la punition; ce n'est qu'un voyant l'effet qu'elle produira sur la fréquence du comportement qui suit la punition que nous saurons si elle est réellement efficace. Crier pour faire taire un oiseau est un bon exemple : la conséquence de cette soit-disant punition serait que l'oiseau se tait, or, à l'évidence cela ne fait qu'accroître les cris chez beaucoup d'oiseaux. Dans ce cas il s'agit d'une « attention » (ou une récompense ) portée à l'oiseau. Cela nous amène au second point de clarification : la punition n'est pas l'unique méthode existante dans le large répertoire d'approches aversives, de la plus légère à la plus sévère. Une définition de la punition en tant que technique qui réduit un comportement est importante pour comprendre la nature de ce répertoire parce qu'il existe des stratégies douces qui peuvent être conditionnées chez certains oiseaux et pour certains comportements. Méthode pour Réduire un Comportement Une de ces méthodes douces est de retirer ou de déplacer ce que l'oiseau convoite, telle notre main ou notre épaule pour s'y percher. De nombreuses personnes ont réussi avec succès à réduire le comportement « grignoteur » ( beaky ) avec cette stratégie, y compris éviter le mâchouillage de bracelets de montre, l'arrachage de boucles d'oreilles et la destruction de boutons de vêtements. Chaque fois que l'oiseau fait mine de s'intéresser à un objet défendu, immédiatement, mais gentiment, poser l'oiseau pour quelques secondes, puis offrez-lui une nouvelle opportunité de se percher à nouveau sur votre main. Après seulement quelques essais, la plupart des oiseaux font le lien entre leur comportement offensif et le fait d'être remis sur le perchoir et ils choisissent bien vite de rester avec vous. Aucune colère, aucune frustration, aucun geste brusque n'ont été nécessaires, seulement de l'immédiateté, le déplacement et l'opportunité de se racheter. Retirer de sa main un oiseau trop « grignoteur » est aussi un bon exemple pour monter que l'efficacité d'une stratégie donnée varie d'un individu à un autre. Certains oiseaux ne veulent pas être manipulés. Pour eux, être déplacé serait un renforcement et aurait pour conséquence le maintien ou l'accroissement du comportement « destructeur ». Un autre exemple de punition douce est d'ignorer un comportement, ce qui signifie ne plus accorder notre attention pour un comportement donné alors que nous le faisions auparavant. Ignorer n'est pas aussi facile qu'il y paraît, c'est pourtant très efficace quand ça vise le comportement approprié et quand c'est bien mis en place. Voici le point scientifique critique qu'il faut connaître : à votre première non-réaction face à un comportement, de nombreux oiseaux vont accroitre la fréquence et l'intensité de ce mauvais comportement. Si vos nerfs ne le supportent pas et que vous cessez d'ignorer le comportement pendant cette phase critique, vous allez le renforcer et augmenter la fréquence et l'intensité du comportement ! Si vous savez rester fort et ne cédez pas, le comportement pourra décroître. Ignorer un problème comportemental est efficace seulement pour ces comportements qui ont été maintenus du fait de l'attention que nous leur portons et pour ces comportements qui peuvent être entièrement et totalement ignorés. Certains comportements ne doivent ou ne devraient pas être ignorés. Mordre fait partie de cette catégorie de comportements qu'il ne faut pas ignorer. Bien qu'il soit souvent conseillé, pour réduire les morsures, de simplement laisser faire et ignorer, cette stratégie n'est pas pratique. Minimiser une réaction est certainement une bonne idée, mais il est drôlement compliqué de rester de marbre lorsqu'un perroquet de bonne taille vous mord ! De même, c'est en ne présentant aucune réaction à l'oiseau qui mord que ce comportement, associé à la sensation tactile, se renforce. Bien sûr, le meilleur moyen d'apprendre à l'oiseau à ne pas mordre, est de ne pas lui laisser l'opportunité de le faire la première fois. Bien sûr les attaques et autres comportements dangereux doivent être appréhendés par d'autres méthodes que l'ignorance. Lorsqu'on a recourt aux punitions douces il faut s'assurer que le ratio interactions positives/interactions négatives est élevé. Dans un environnement riche, élogieux et attentif, les méthodes douces, telles ignorer un comportement, peuvent être efficaces sans porter préjudice à l'oiseau. Néanmoins, tout le monde n'a pas les ressources suffisantes pour ignorer tous les types de comportements. Et certains trouvent trop compliquée d'appliquer la méthode du déplacer/retirer avec constance. Il faut connaître ses propres limites pour choisir des méthodes d'apprentissages qui assureront leur succès. A l'autre extrémité du continuum punitif se trouve la présentation ou la délivrance de conséquences aversives. Malheureusement, la liste des exemples de ces formes de punition est longue et trop familière. Les punitions aversives incluent le secouement de la main pour déséquilibrer l'oiseau, asperger d'eau un oiseau, jeter des objets contre la cage ou en direction de l'oiseau, déposer l'oiseau sur le sol, l'enfermer dans un réduit, recouvrir la cage pour des périodes indéterminées et en-dehors des heures de sommeil, le faire tomber de son perchoir, forcer l'oiseau à le faire passer d'une main à une autre très rapidement et de façon répétitive, lui souffler sur la face, crier, lui donner des coups, lui tirer les plumes. Certaines personnes plaident pour le recours aux punitions aversives en se basant sur leur efficacité; pourtant des problèmes sérieux peuvent naître de l'utilisation abusive des techniques aversives, même dans le cas de résultats à court terme ou de succès très limité. Pour les raisons expliquées ci-dessous, jamais aucune forme de punition incluant les conséquences aversives ne devraient être utilisée sur les perroquets de compagnie... Jamais. Ce n'est pas seulement inutile, c'est également nocif. Si vous ne devez retenir qu'un point sur les apprentissages par les punitions ne retenez que le point suivant. Le Problème des Punitions Douces Même l'utilisation de formes douces de punitions requiert une réflexion attentive et un planning mûrement réfléchi. Premièrement vous devez considérer la nature du comportement de votre oiseau dont vous souhaitez diminuer la fréquence. Il n'est pas raisonnable d'essayer de diminuer un comportement naturel tel l'horrible cérémonial du Cacatoès qui salue la venue de l'aube, ou le marathon du lancer de nourriture ou le gentil oiseau qui se transforme en requin dès que vous osez passer votre main dans sa cage. Avec un peu de créativité, la responsabilité pour s’accommoder aux comportements frustrants et ennuyeux et pourtant naturels, dépend de notre volonté. Pourquoi ne pas prendre sa douche pendant que votre perroquet se livre à ses vocalises matinaux; aménager des mangeoires spéciales et une protection autour de la cage peuvent s'avérer utile pour réduire le désordre causé par la projection naturelle de nourriture et les requins à plumes peuvent devenir de pacifiques anges à plumes si vous les sortez de la cage au moyen d'un petit bâton. Deuxièmement, il faut considérer attentivement la cause du problème comportemental : très souvent, le comportement qui nous rend fou est l'expression légitime de besoins non-satisfaits. Lorsque cela se produit, la méthode appropriée reste la satisfaction des besoins de l'oiseau plutôt que le traiter en problème comportemental. Par exemple, les oiseaux ne crient pas inlassablement lorsqu'ils sont convenablement nourris, entretenus et avec un aménagement du temps des sorties de cage, qu'ils savent s'occuper seuls avec leurs jouets et que les différents membres de la famille leur consacrent un peu de leur temps. Enfin, il faut considérer comment changer le comportement. S'il existe une stratégie alternative et positive aux punitions douces ( et d'après notre expérience il en existe dans la plupart des cas ) utilisez-là. Les méthodes positives n'ont que des avantages et n'ont aucun des inconvénients de la punition. Les retombées positives pour votre oiseau incluent l'opportunité d'apprendre à faire quelque chose de mieux ou de moins, d'apprendre de nouveaux comportements plutôt que désapprendre les anciens comportements, de vivre dans un environnement chaleureux, élogieux et d'accroître l'assurance qu'il n'arrivera que de bonnes choses en compagnie des humains –un réquisitoire pour la confiance. Il existe beaucoup d'aternatives aux punitions, toutes très efficaces. Enseigner des comportements acceptables ou enseigner des comportements qui sont incompatibles avec le comportement déplaisant sont deux exemples qui valent la peine d'être appris. En résumé nous suggérons que vous répondiez aux trois questions suivantes avant de recourir aux punitions douces. 1. Est-il raisonnable ou approprié d'espérer que l'oiseau cesse de se comporter tel qu'il le fait ? 2. Le comportement négatif est-il le résultat d'un besoin insatisfait ? 3. Existe-t-il une stratégie positive qui peut être mise en place en remplacement de la punition ? Si la réponse à l'une de ces trois questions est oui, alors essayez de trouver un moyen de modifier votre expectative, donnez satisfactions aux besoins de l'oiseau et/ou utilisez une méthode positive d'apprentissage pour vous aider, et votre oiseau deviendra votre meilleur compagnon sur le long terme. Les Effets Inacceptables des Punitions Aversives. La recherche scientifique sur les effets des punitions aversives n'est pas nouvelle, bien que ces effets n'aient été que peu étudiés.Au contraire cette recherche s'étend sur plusieurs décennies et a été reproduite sur plusieurs espèces animales et sur les humains. Pourtant il existe des variables dans la manière dont les chercheurs décrivent leurs résultats, le fait étant qu'il existe un modèle de réactions négatives ou « d'effets secondaires » qui sont observés de façon constante sur de nombreux sujets punis avec des conséquences aversives. Le premier effet secondaire prévisible est l'effort constant qui est maintenu pour échapper à la punition. Si l'échappatoire est bloqué, comme c'est le cas pour nos oiseaux de compagnie en cage ou aux plumes de vol tronquées, l'animal pourra : 1.Se soustraire à des interactions ultérieures 2. Ne plus répondre 3. Chercher la confrontation et/ou 4. être pris d'un sentiment de peur généralisé pouvant conduire à la phobie. Pour beaucoup d'entre nous, ces effets secondaires sont difficiles à décrypter et rarement observés chez nos chers perroquets. Malheureusement nous connaissons tous ou avons tous entendu parlé de ces oiseaux qui ont régressé en l'absence de sorties de cage. Ces pauvres âmes se tapissent lamentablement dans un coin de leur cage, des journées durant. D'autres oiseaux cesseront toute activité, ils refuseront d'approcher, voire même de se nourrir. Il n'est pas rare d'entendre des histoires d'oiseaux qui attaquent leur maître ou deviennent craintifs face à des gens ou objets qui auparavant ne leur causaient aucune frayeur. Si l'on se base sur ces conclusions scientifiques il n'y a aucune justification à l'utilisation des punitions aversives sur nos oiseaux. Il n'y a aucun bénéfice sur le long terme à en tirer, et les préjudices sont sérieux. Curieusement, c'est l'effet à court terme de la punition qui pousse nombre d'entre nous à y recourir.Chaque fois qu'un animal répond à la punition par la baisse de la fréquence du comportement, c'est la personne qui délivre la punition qui est récompensée. Par exemple, si votre perroquet cesse de mâchouiller le cadre de votre fenêtre lorsque vous jetez votre chaussure dans sa direction, vous augmentez la probabilité de jeter la chaussure de plus en plus souvent. Ceci représente un obstacle signifiant au décroissement de l'utilisation de la punition pour influencer le comportement et est digne de l'introspection. L’obligation de Changer Quelle que soit la manière dont nous nous qualifions, maître, responsable, parent, gardien, à l'égard de nos perroquets, nous sommes tous des enseignants au sens fondamental du terme. Chaque instant passé avec nos oiseaux est pour eux un moment riche d'apprentissages sur la façon de vivre avec les humains. Dans notre rôle perpétuel d'enseignant, nous devrions emprunter la ligne de conduite des physiciens : ne jamais blesser. Nous avons appris depuis des années d'études empiriques au travers de centaines d'études scientifiques expérimentales que finalement les punitions aversives ne font pas de mal. Mais nous avons également appris que même les punitions douces devraient être utilisées à bon escient et de façon réfléchie. La nature individuelle, l'âge, l'espèce et l'histoire personnelle de chaque oiseau ajoute un nouveau niveau de complexité dans le choix des meilleures pratiques pour nos perroquets. Certains oiseaux, ceux qui sont à l'aise, intrépides et confiants peuvent se montrer souples face à certaines méthodes punitives. En d'autres termes, nous serions plus laxistes avec des méthodes d'enseignement avec certains oiseaux, sous certaines conditions qui seraient préjudiciables à d'autres oiseaux. L'expérience a démontré que les oiseaux très jeunes, les oiseaux replacés et les oiseaux qui ont des problèmes d'ordre médical et/ou comportemental, sont particulièrement vulnérables quant aux réponses défavorables associées aux punitions. Il subsistera toujours une part d'inconnu à propos des comportements; il y aura toujours des variables importantes qui resteront en-dehors de notre contrôle. Les comportements sont trop complexes pour se résumer à une recette de cuisine pour guider nos oiseaux, et les problèmes comportementaux ne peuvent se résumer à une banale lecture de la recette pour les solutionner. Chaque situation est unique et demande une analyse minutieuse et informée du cas en présence. Faciliter le bon ajustement, l'indépendance, la confiance de nos perroquets de compagnie par l'utilisation d'apprentissages représente bien plus qu'un simple engagement à apprendre de nouvelles stratégies; c'est également notre responsabilité de changer notre héritage. Et le temps de ce changement est arrivé. Source : http://www.behaviorworks.org/files/translations/The%20Facts%20About%20Punishment%20-%20French%20Translation.pdf
  14. Bonjour, elle a son cercle oculaire de visible, sa cire est bien beige, comme une femelle ayant une belle montée hormonale, je lui donnerai un âge adulte, donc minimum six mois à un an, après un âge précis c'est difficile une fois adulte.
  15. Sylvie, je pense que tu n'as pas compris mon propos, car tu répètes ce que je viens de dire As tu compris la différence entre apprivoisement et imprégnation ? L'apprivoisement, c'est le fait de faire accepter votre présence auprès de votre oiseau, et qu'il puisse ainsi avoir des interactions avec vous. C'est le fait de réduire la distance de fuite entre votre oiseau est vous. C'est une distance minimal qui quand elle est atteinte, à votre approche, met l'oiseau dans une situation d'angoisse et le fait s'envoler plus loin afin de s'apaiser. Un oiseau "sauvage" aura une distance de fuite de quelques mètres, alors qu'un oiseau familiarisé en aura une de quelques centimètres, ou plus ou pas du tout selon les individus. Il s’ensuit un état de docilité, qui résulte de la neutralisation des tendances à la fuite et au réactions négatives pour parvenir à des réactions neutres voir positives : l'oiseau s'approche de lui même, semble pouvoir accorder ou recevoir de l'affection, et la prend pour ce qu'elle est. L'empreinte, c'est la capacité d'acquisition accélérée de manière permanente par un oiseau juvénile des caractéristiques lors des expériences vécu, qui orientera les conduites ultérieures (identification, liens affectifs, choix du partenaire sexuel, vie sociale...). L'oiseau concerné s'identifie de façon plus ou moins irréversible à l'individu animé qui va être présent (l'homme lors de l'EAM) et s'occuper de lui (contacts sociaux), comme un besoin instinctif de parenté. C'est pourquoi la reconnaissance de sa propre espèce n'est pas innée, elle résulte de l'expérience dès le plus jeune âge. Et par conséquent c'est pourquoi l'empreinte influe les comportements sexuels. C'est ça qui est condamnable et dommageable, l'EAM.
  16. As tu essayé de leur mettre une branche (5cm) de millet à l'entrée de la cage, de l'intérieur,ça, une fois par jours pendant une semaine, avec un bon gros perchoir de disponible. Juste à l'ouverture de la cage. Puis ajoute en un pas loin derrière un peu plus en hauteur, comme pour les guider à aller au dessus de la cage. Une fois que tu vois qu'elles se risquent à aller manger le millet tout juste à l'intérieur, positionne le au même endroit, à l'entrée (à l'ouverture) mais cette fois de l'extérieur. Elles finiront bien par se risquer à tendre le cou pour y goûter, et le perchoir les incitera à se poser dessus, ce qui les positionnera à l'entrée. Une fois qu'elles sont bien bien habituées à ce comportement, positionne les 5cm de millet au niveau du perchoir supérieur, toujours de l'extérieur, pas beaucoup plus haut mais un peu. Laisses les s'habituer au changement et à l'effort pour aller le manger. Une fois qu'elles sont bien accoutumées, cette fois ci positionne le encore au dessus, avec un support. Et ainsi de suite jusqu'au dessus de leur cage où tu aménageras un petit parc. Au dessus de la cage dans les débuts elles aiment car cela reste près de l'environnement qu'elles connaissent et elles savent l'accès facile.
  17. C'est pas un problème d'instincts naturels (ça quoi qu'il arrive ils le garderont) mais d'imprégnation, de choc de séparation, d'absence de socialisation primaire, d'apprentissage des codes sociaux, affectifs et sexuels. Lis l'article Bonne idée que de les mettre avec des individus élevés par les parents, ils pourront rattraper en partie leur retard dans l'apprentissage et la socialisation.
  18. Tout le post, c'est à dire une vidéo, on a rien retiré de plus. Et ne nous accuses pas de propos que nous n'avons pas eu, jamais nous n'avons dis que tu ne pouvais pas parler de tes perruches, au contraire
  19. Marine-perruche

    Nouvelles perruches

    On aura besoin des photos
  20. Alors on est du même avis Zlatko. Quant à moi je préfère les photos de leur bouille (parce qu'une vidéo de l'EAM ça n'est pas glorieux)
  21. Tiens nous informé de si leur parc leur plait, c'est sympa comme idée de leur aménager un petit coin à eux
  22. C'est pas tant le fait d'apprivoiser qui pose problème et qui lui cause du tord à l'oiseau, c'est bien plus l'imprégnation et l'élevage à la main...
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