Alice1111

Bonsoir, Quand tu écris bleu/doré, tu veux dire coq bleu "orange" (argenté porteur de doré") ? On reste bien sur une base "saumon doré", et pas froment par exemple ? Si ce sont bien des saumon doré bleus ou noirs et des saumon argenté bleus ou noirs, je partage l'avis de Topaze sur le résultat. Mais certains coqs "orange" peuvent ressembler très fort à des argentés suivant la race, dans ce cas les résultats doivent être un peu plus rock'n'roll ! Alors, alors, comment sont les petits ?... Il ne faut pas nous faire languir comme ça...

Tu as déjà fait le croisement noir x mille-fleurs (phénotype noir à camail doré), là tu as en principe la même chose avec le gris perle en plus. Si tu obtiens vraiment un cailloutage dès la première année, c'est peut-être qu'en fait, ton géniteur gris perle supposé uni est porteur de caillouté.

Un article sur ce sujet, très bien documenté, est paru dans la Bantam Revue en 2007 ou 2008. Le gène argenté S est dominant incomplet (par rapport au doré s+) et lié au sexe. Il est génétiquement possible d'obtenir des sujets mâles et femelles dorés et argentés dans le même parquet en accouplant un coq hétérozygote "orange" (= argenté porteur de doré S/s+) avec des poules argentées et des poules dorées. Ces accouplements donneront aussi des coqs intermédiaires semblables au père. Toutefois, au niveau de la qualité des couleurs obtenues, il semble y avoir des problèmes avec certaines races ou variétés, telles que la bantam de Pékin froment, comme l'indique M. Gasc ci-dessus. Ce n'est pas parce qu'un animal a "les gènes qu'il faut" que sa couleur va être en tout point conforme à ce qu'exige le standard. Mais avec d'autres races comme la naine hollandaise, il semble que ces accouplements ne posent pas autant de problèmes, comme l'indique Ludo3084. Et comme je me suis posé les mêmes questions que toi il y a quelque temps, je t'indique la conclusion à laquelle je suis arrivée : pour en avoir le coeur net, il faut essayer de faire ces accouplements et voir ce qui en ressort !

C'est un jeu ou quoi ?... Pourquoi ne fais-tu pas les calculs toi-même sur le calculateur génétique de Henk Meijers par exemple ? http://home.hetnet.nl/~h.meijers69/overzicht.htm#kipcalculator

Il existe 4 couleurs de peau différentes chez la figue (et mille nuances !). Les noires ou violettes comprennent certaines variétés à chair très ferme, mieux adaptée à l'expédition, ce sont celles que l'on trouve en supermarché (ex : la bourjassotte, vendue sous l'appellation "violette de Solliès", cultivée à Solliès-Pont dans le Var). Les vertes ou blanches sont souvent les plus sucrées, elles servent à la préparation des fruits confits par exemple, et sont beaucoup plus savoureuses pour la dégustation en fruit frais. Elles ne supportent pas bien le transport et se trouvent rarement dans le commerce hors de leur région de production. Les grises et les bicolores ou rouges ont des qualités diverses selon la variété. Ce sont plutôt des variétés d'amateur elles aussi. J'ai planté plusieurs variétés au jardin, nous avons dégusté les toutes premières cet été... D'une manière générale, la figue (qui en Provence fait partie des "mendiants" parmi les 13 desserts de Noël) est mûre lorsqu'elle réunit les caractéristiques suivantes : "la tête penchée, la robe déchirée et la larme à l'oeil" ! Après cueillette à maturité, elle se conserve environ 48 heures. Dans notre région, les seules personnes qui épluchent les figues sont les "gens du Nord"... (= au dessus de Montélimar !), mais chacun ses goûts, l'essentiel est de se régaler ! Tu trouveras toutes les infos utiles sur le figuier sur le site Internet du grand spécialiste français du figuier, la pépinière Baud à Vaison-la-Romaine : http://www.fig-baud.com (oops, je n'avais pas vu que Topaze avait déjà donné le lien, désolée ! Mais j'aime tellement ce que fait ce pépiniériste que deux fois valent mieux qu'une...)

Y a-t-il quelque part en Europe de bonnes Sebright à liseré bleu pouvant servir de modèle ? Les gènes "accumulés" chez la Sebright pour obtenir le liseré ne peuvent-ils pas empêcher une bonne expression du bleu (souhaité ni trop clair, ni trop foncé) ? Les Wyandotte à liseré bleu ne me semblent pas avoir ce problème, mais leur génotype est assez différent...

Je dis "liseré noir" moi aussi. La couleur bleue n'est jamais parfaitement uniforme sur la plume et/ou sur le corps de la volaille, et n'a pas les reflets verts brillants de la couleur noire. Voici la photo d'une poulette dorée à liseré bleu de l'élevage de ludo3084 photographiée hier à l'expo d'Avignon :

Il y avait un championnat des pigeons de races italiennes, ainsi que des lapins, tourterelles et cobayes, sans oublier les oiseaux de parc et les palmipèdes, mais j'ai juste photographié les poules naines, désolée !

Hello ben, Tu as tout à fait raison. Je n'ai pas photographié toutes les races et notamment les nègre-soie, grosse série mais quasiment toutes disqualifiées/non jugées. Sujets trop jeunes (expo trop tôt mais pas le choix, c'est un gros salon animalier fixé sur les dates d'expo des chiens), et/ou en mue, une vraie hécatombe. Mais malgré tout, de magnifiques orloff naines tricolores en parfaite condition, et une autre rareté pour notre région, 3 coqs et 3 poules alsacienne naine d'un éleveur des Pyrénées-Orientales.

Certains pays européens ont interdit l'écrêtage, notamment l'Allemagne sous la pression des écologistes extrêmes, mais en France et dans d'autres pays, cette pratique est encore autorisée de nos jours. Extrait du standard français de la race : "CRÊTE : Simple, petite, droite, de texture fine. Généralement, l'oiseau est présenté écrêté au ras du crâne."

Bonsoir à tous, Nous avons pris des photos de l'exposition-concours de volailles qui se déroule dans le cadre du salon Animo et Nature ce week-end à Avignon. Tout d'abord, quelques photos des animaux de la ferme, puis une sélection de poules naines. Les poules fermières Les porcs "pie noir du pays basque" Les vaches Les ânes... (j'aime bien les ânes !!!) Les chèvres naines Un beau cheval fougueux Une volière de pigeons d'ornement Un élevage d'ânes de Provence Coquelet ardennaise naine saumon argenté à épaules rouges Coq bantam de Pékin noir caillouté blanc à plumage lisse Coq bantam de Pékin noir à plumage frisé Coq bantam de Pékin bleu à plumage frisé Poule bantam de Pékin bleue à plumage lisse Trio d'orloff naine tricolore Coq hollandskriel saumon argenté Poule hollandskriel saumon argenté Coq hollandskriel saumon argenté à épaules rouges Poule hollandskriel saumon doré Poule hollandaise huppée naine noir à huppe blanche Poule padoue naine bleue Coq combattant anglais nain brown red Coq java noir Coqs barbu de Watermael caille doré à dessins noirs Coq barbu de Watermael caille doré à dessins bleus Coq sebright argenté à liseré noir Couple de sebright argenté à liseré noir Poule sebright argenté à liseré noir Poule sebright chamois Poule sebright doré à liseré bleu Coq sebright citronné à liseré noir Coq alsacienne naine noire

Je viens de trouver l'info suivante sur le site de JC Périquet : Dimanche 5 octobre 2008 à 12 heures 50 sur France 3 Dans l'émission "30 millions d'amis" Un reportage dans un élevage amateur de coqs et poules de races Je retransmets à toutes fins utiles...

Moi j'y vais ce matin

Tu as raison Romath, les labos qui fabriquent les vaccins pour volailles n'ont pas l'intention de diminuer les doses. Mais début août, pourtant, les AMM pour de nombreux vaccins ont été renouvelées, avec des conditionnements minimums de 100 à 250 doses suivant les vaccins les plus courants. J'ai appelé le labo Mérial et leur vétérinaire m'a indiqué qu'ils ne comptaient pas fabriquer de tels conditionnements malgré cette AMM. La raison : les vaccins lyophilisés coûteraient beaucoup plus cher à produire en petit conditionnement qu'en gros. Et comme ils ne coûtent déjà pas très cher pour 1000 doses, ils n'ont pas envie de changer leurs habitudes. Concernant le vaccin Marek, Lyomarex du labo Mérial n'est plus fabriqué mais un autre vaccin lyophilisé (et non pas congelé) continue à être commercialisé : Nobilis Marek THV Lyo, de chez Intervet. Mais mon pharmacien a appelé Intervet et ils sont en rupture de stock jusqu'en décembre 2008 au moins...

Regarde dans la bibliographie du Coquerelle, les publications correspondantes (vraisemblablement en anglais) doivent être citées. Il est évident que dans un livre de génétique sérieux, aucune information n'est avancée s'il n'y a pas soit une solide base scientifique derrière, soit des observations pertinentes au niveau de l'élevage proprement dit. Il y a peut-être eu d'autres articles depuis la publication du Coquerelle, j'essaierai de me renseigner à l'occasion.

Le protocole complet, c'est les 3 vaccinations "en bas âge" avec vaccin vivant (pas forcément 1 jour, surtout si tu vaccines contre Marek : il faut attendre 5 jours au moins entre les deux vaccins) ET l'injectable avec vaccin inactivé un peu plus tard. Donc ce n'est pas "ou" mais "et", donc le coût final est 15 + 26. Ensuite, chacun fait ce qu'il veut. Personnellement je fais au minimum l'injectable pour les sujets de plus de 4 mois, et j'ai repris les vaccinations oculo-nasales au stade poussin sur les dernières nichées de l'année. Avant, je me suis un peu laissé déborder.

Le gène gris perle est récessif autosomal (non lié au sexe). Il est donc tout à fait possible, comme d'autres participants l'ont dit plus haut, que les deux reproducteurs coucou soient porteurs de gris perle.

Bonjour à tous, Il me semble que les deux types de vaccins ont une finalité différente. J'ai déjà posté ceci suite à la même question sur un autre forum : Le protocole complet de vaccination contre la maladie de Newcastle comprend deux types de vaccins : 1) des vaccins vivants que l'on utilise en primo-vaccination chez les poussins âgés de 1 jours minimum, en premier rappel un mois plus tard et 2e rappel encore un mois plus tard ; ces vaccins se présentent sous la forme d'une pastille lyophilisée correspondant à 1000 doses que l'on mélange à de l'eau (eau pure, pas du robinet) ou à un solvant aqueux coloré en bleu. La vaccination se fait alors soit par nébulisation (plutôt chez les pros), soit dans l'eau (suivant certaines conditions précisées dans la posologie), soit par voie oculo-nasale : c'est-à-dire que l'on dépose, avec un compte-gouttes fourni avec le solvant, une goutte de vaccin reconstitué dans l'oeil ou la narine de chaque poussin. Ainsi on est certain que chacun a bien eu "sa dose", puisque dans l'eau de boisson, même en assoiffant les poussins deux heures avant, il y a toujours le risque que les plus faibles ne boivent pas leur dose. Les 1000 doses de vaccin coûtent environ 5 euros. Le vaccin reconstitué ne se conserve pas plus de 2 heures. L'immunité est acquise au bout de 8 jours et ne dure qu'un mois environ (d'où les rappels). Sur le mode d'emploi de ceux que j'ai utilisés, la possibilité de vacciner des adultes avec ces vaccins vivants n'est pas mentionnée, je réserve donc ces vaccins aux poussins. 2) des vaccins inactivés, que l'on inocule par injection intra-musculaire dans la poitrine ("le blanc") des sujets âgés de plus d'un mois. Pour une meilleure immunisation, les sujets doivent avoir été primo-vaccinés avec un vaccin vivant décrit ci-dessus, mais cela n'a rien d'obligatoire. Les vaccins injectables sont des vaccins huileux qui se vendent par flacons de 1000 doses, généralement on injecte 0,5 ml de vaccin à chaque animal. Le flacon de 1000 doses coûte environ 26 euros. L'immunité est acquise au bout d'un mois (s'il n'y a pas eu primo-vaccination avant) et pour une période de ponte (en principe 6 mois). La plupart des éleveurs ne vaccinent qu'une fois par an, avant les expos.

Le "froment récessif" et le "froment dominant" sont considérés par la plupart des généticiens actuels comme le même gène ("froment" e^Wh), qui se comporte comme un dominant ou un récessif suivant les autres gènes présents. Cette théorie est citée par Coquerelle dans son livre "Les poules, diversité génétique visible" mais il a préféré suivre d'autres auteurs. A l'étranger, actuellement, on n'entend plus guère parler de e^y. Pour l'anecdote, j'ai croisé cette année une poule supposée être "froment récessif" suivant la littérature, avec un coq sur base "perdrix". J'ai eu la moitié des poussins avec un duvet type "saumon doré" et l'autre moitié avec un duvet type "froment". J'en conclus que ma poule est hétérozygote e+/e^Wh (saumon doré porteur de froment) ; les poussins sont soit e+/e^b (saumon doré porteur de perdrix), soit e^Wh/e^b (froment porteur de perdrix). Ainsi le gène froment de la mère se comporte comme un récessif avec le saumon doré et comme un dominant par rapport au gène perdrix.

Intéressant... très intéressant... Ca mériterait bien des petites photos, ça ! Si aucune n'est disponible pour l'instant, on attendra que les poussins de Sabelpoot grandissent

Bonjour Julien, Ce que je retiens de tes infos, c'est que cette variété est basée soit sur perdrix, soit sur froment, et que tous les individus ne sont pas homozygotes pour le gène dominant "columbia". Ainsi, en accouplant deux herminés hétérozygotes pour le gène "columbia", on peut ressortir des sujets non herminés. Par contre, pourquoi sont-ils mauvais en tant que perdrix ou froment doré, c'est une bonne question ! Un autre gène entre en jeu, ou alors la sélection de la souche d'herminé irait-elle à l'encontre de celle de la couleur sous-jacente ? Possible ! Encore merci, Julien !

Peux-tu expliquer sur quel allèle du gène E est basé le fauve herminé noir chez la bantam de Pékin ? Froment, perdrix ou autre ? Je te remercie d'avance !

Ca, ça va pas être facile à obtenir avec un coq fauve herminé noir...

Tant qu'il y aura du bleu, il y aura potentiellement du blanc sale... Attirant pour certains, pas pour d'autres, et non reconnu en France dans les expos !

Merci beaucoup !