Alice1111

Catherine, tu n'as besoin du certificat de capacité que pour certaines espèces (menacées, protégées ou dangereuses) ou si tu dépasses le quota maximal autorisé pour les adultes. Ceci ne concerne que les espèces ou phénotypes non domestiques (les mutations et races développées par l'homme ne sont pas concernées). Pour les Ansériformes non protégés, le quota est de 80 adultes, et pour les Phasianidés tels que les paons bleus et faisans exotiques non protégés, 60 adultes. Si tu as des animaux des deux catégories, le total des adultes toutes espèces confondues ne soit pas excéder 60 individus. Les "vendeurs de volailles" professionnels sont titulaires du certificat de capacité pour les espèces qu'ils commercialisent, ils ont le droit de te vendre des animaux "interdits" mais ensuite c'est à toi de te débrouiller avec l'ONCFS si tu subis une dénonciation... L'oie néné (Branta sandvicensis) à laquelle tu fais allusion dans ton message est une espèce qui a failli disparaître il y a quelques décennies. Son commerce international est régi par la Convention de Washington (annexe I), qui se traduit en Europe par une législation équivalente (annexe A). Voir le site http://cites.ecologie.gouv.fr/v1/pages/recherche.asp?idtax=1968&imprim=0&selection=0 Tu devrais te renseigner auprès de la direction départementale des services vétérinaires de ton département, pour savoir si tu peux détenir quelques spécimens de cette espèce sans certificat de capacité mais avec, par exemple, une simple autorisation préfectorale de détention... Je demanderai à mon ami juriste si j'ai l'occasion.

Non, je n'ai pas voulu prendre de coq mille-fleurs bleu chez Gerrit Hooge (pourtant il m'en avait choisi un !), juste un mille-fleurs classique que je trouve superbe (et son éleveur aussi après avoir vu des photos !!!). Je me suis dit qu'il valait mieux avoir les bonnes bases avec la couleur la plus classique pour démarrer.

Il nous faudra un peu de temps pour développer nos souches, mais je pense qu'il y a du potentiel ! Dès le mois de janvier, je vais commencer à mettre à couver leurs oeufs, en ne laissant que les poules mille-fleurs bleu avec mon coq mille-fleurs.

Si la chance nous sourit avec beaucoup de superbes poussins en 2009 et au delà, nous pourrions essayer peut-être de faire homologuer la variété, qu'en dis-tu Sabel ?

C'est mon véto qui m'a commandé tout ça. Pour être en règle, il faut avoir l'ordonnance d'un véto quand on utilise un médicament (pas les vitamines bien sûr), même s'il vient d'une pharmacie.

Je ne suis pas certaine que tu puisses vacciner une fois que la maladie est déclarée dans ton élevage ! Cette vaccination se fait surtout en préventif chez les sujets de 4-5 mois pour éviter l'apparition de la maladie. Il faut traiter les symptômes et espérer que l'animal va s'en sortir (personnellement je n'en ai perdu qu'un qui avait contracté la forme diphtérique avec nodules dans la gorge). Les pustules vont progressivement noircir et sécher, dans un mois il n'aura plus rien.

Il s'agit de la variole aviaire sous forme cutanée, c'est très clair sur la photo. J'ai eu cette maladie sur quelques sujets depuis la fin de l'été (elle est transmise par les moustiques donc plus fréquente en fin d'été et à l'automne). Le traitement habituel consiste en un antibiotique pour éviter les infections bactériennes secondaires ("couverture antibiotique", par exemple Terramycine pendant 5 à 8 jours), plus un supplément de vitamine A (perso j'ai donné Vitavia des laboratoires Virbac : multivitaminé fortement dosé en vit A), et quelques applications de bétadine sur les lésions cutanées. La mortalité est faible, les animaux qui en guérissent sont réputés avoir une bonne immunité contre la variole. Il existe également un vaccin. Tu peux lire une discussion sur ce sujet sur le forum Gallinette : http://www.gallinette.net/forum/showthread.php?t=20726 et aussi cette page : http://poulesnaines.free.fr/Documents/elevage_les_maladies_01.htm#variole

Peux-tu préciser ? Il me semblait que tous les nagasaki fauve/blanc à queue noire/bleue étaient des herminés basés sur froment.

Je crois que tous ses efforts vont vers la hollandskriel à liseré, car c'est un énorme travail (au moins 5 gènes à transférer d'une race sur l'autre, et au moins 3 à faire disparaître !).

Louis est en train de créer la hollandskriel à liseré noir à partir de croisements avec la sebright, tu peux découvrir ses résultats provisoires dans une des dernières revues du BCF

Et en plus, la transmission n'est pas mathématique à partir de la 2e génération, si je me souviens bien ? (phénomènes de crossing-over...)

Il faut espérer !!!

Un éleveur sur le forum Gallinette a eu des cas de variole avec abcès plantaires chez des orpington GR en fin d'été. C'est comme cela que j'en ai entendu parler, je ne connaissais pas cette forme de la variole. Je regarde aussi de temps en temps sous les pattes des poules, surtout celles qui semblent avoir un peu de mal à se déplacer subitement...

Les durillons n'existent pas chez les oiseaux. Ce que vous décrivez, ce sont des abcès plantaires. Les abcès chez les oiseaux ne contiennent pas de liquide comme chez les mammifères, ils sont caséeux (remplis d'une matière dure) et quand il est nécessaire de les cureter, ce n'est pas une partie de plaisir. La variole aviaire peut être à l'origine d'abcès sous les pattes, entre autres symptômes. Mais bien sûr, ces abcès peuvent être dus à d'autres causes.

Ben si, c'est ça une crête frisée chez une poulette de moins d'un an ! J'élève une race à crête frisée, tu peux me faire confiance.

Elles ont bien une crête, mais pas une crête simple comme la Pékin, c'est une crête frisée ou rosacée comme le barbu d'Anvers. A l'âge d'un mois, si la crête reste assez plate et de couleur claire, c'est sans doute une femelle. La crête des coqs est plus rouge et plus volumineuse.

Tu as aussi la crête frisée en première génération, c'est rigolo...

La couleur me semble bien homogène, sans plume de couleur unie. Un beau petit coq !

J'ai peut-être eu une info erronée alors, on m'a dit qu'ils avaient passé l'après-midi entière chez un éleveur pour ne pas choisir n'importe quoi justement. Ou bien cela dépend des races et de la demande ?

Je ne veux pas faire de pub car je ne connais pas cet autre revendeur, mais un ami m'a dit que "La Ferme des Pins" sélectionne des animaux de bonne qualité chez des éleveurs sérieux pour s'approvisionner dans les races ou variétés qu'elle n'élève pas.

On m'avait conseillé un producteur de céréales pas très loin, qui a des silos de stockage, ensache, etc. Résultat, 9 euros les 25 kg de blé et plein de balle, 10 euros les 25 kg de mélange poule plein de gros maïs et de tournesol noir. Bref je vais chercher ailleurs, et au pire je retournerai chez le grainetier qui, au moins, me vend un produit propre pour 10 euros les 25 kg. Dommage que la vigne rapporte plus que le blé dans la région, on en trouverait plus facilement chez les paysans du coin.

Na = Naked, c'est de l'anglais...

Super ! (en effet, Na est très à la mode en ce moment, même sur ce forum ! )

Je ne sais pas grand chose sur le mécanisme d'application de Co, j'ai juste lu dans mes bouquins des phrases très succinctes qui m'ont laissé croire que le gène Co restreignait le noir au lieu d'étendre le rouge. Mais je ne demande pas mieux que d'en savoir plus.

Concernant le calculateur, étant donné qu'il tient compte de données scientifiques plus récentes et complètes que le livre de Coquerelle, il faut ajouter le gène Db (un autre "réducteur de noir") pour visualiser le liseré de la Sebright sur base E^R. Le tableau de cette page indique les combinaisons de gènes impliquées dans certaines variétés : http://home.hetnet.nl/~h.meijers69/overzicht2.htm Je ne vois pas de contradiction entre ce qu'affirme Coquerelle dans son livre (puisqu'il n'y décrit pas le mécanisme d'action du gène Co sur les pigments noir et doré) et dans ce que j'ai écrit ci-dessus... Par contre, si tu peux me conseiller un livre ou autre document pour en savoir plus sur l'action de Co et d'autres gènes, je suis intéressée !