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Merci à tous et toutes
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Ursula M. dans Informations pratiques concernant la bourse
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A lire : Conditions de parution des annonces
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptoterraclub-reptoterraclub dans Achat/vente matériel
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L'Iguane bleu de Grand Cayman sauvé de l'extinction
Reptoterraclub-reptoterraclub a posté un sujet dans Herpéto news
L'Iguane bleu de Grand Cayman (Cyclura lewisi) est une des espèces les plus menacée du monde. En 2002, seuls 10 à 25 spécimens survivaient dans le monde... Gràce à un programme coopératif de reproduction en captivité sans précédent avec des zoos (surtout d'Amérique du nord) et les autorités de Grand Cayman, les effectifs sont passés à 500 spécimens. Dans quelques années, une fois le millier de spécimens atteint, les zoologistes pensent que la population sauvage sera suffisante pour être "hors de danger" à condition bien entendu que l'espèce et son habitat restent protégés. -
Manuel Leal et Brian Powell de l'université de Duke ont mené une expérience sur Anolis evermanni, un petit anole de Puerto Rico. Cette expériece est d'habitude utilisée chez les oiseaux avec pour but de tester les capacités "intellectuelles" d'un animal devant un problème simple: comment atteindre une belle larve bien juteuse (miam!) fraichement tuée (tiens.. il mange du mort!). La larve est placée dans un des deux receptacles présent au lézard, le bon, celui où il y a la larve est cfermé par un petit capuchon bleu. L'idée est de voir si le lézard comprend que c'est sous ce capuchon qu'il y a à manger et d'observer comment il va se débarrasser de cet obstacle. Eh bien non seulement le lézard a parfaitement compris qu'il y a quelque chose sous le capuchon mais en plus, soit en mordant le capuchon soit en le frappant avec le museau, il le retire pour accéder à son repas. C'est la première fois qu'une expérience cognitive de ce type fonctionne chez les reptiles qui montrent des capacités similaires à aux oiseaux ou à certains mammifères.
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En Floride, un couple a été reconnu coupable d'homicide involontaire après que leur petite fille ait été étranglée par leur Python molure. Les enquêteurs ont démontré qu'il était retenu dans un aquarium trop exigu, mal fermé, s'étant déjà échappé 10 fois avant le drame. Le procureur a déclaré que le serpent n'est absolument pas coupable, c'est un animal sauvage. Ce sont ses propriétaires et parents de la victime qui doivent être condamné. Un éleveur de serpents a montré que le python mesurant environ 2.50 m était sous-alimenté, pesant moins de 7 kg (15 pounds) et qu'il a en effet tenté d'avaler la fillette ! Les parents ont été reconnu responsables de cet accident. Toutefois, il s'agit de seul cas d'attaque mortelle par un serpent non venimeux recensé en Floride.
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L'herpétologue français Xavier Bonnet, spécialiste des serpents, s'appuyant sur des recherches internationales tire la sonnette d'alarme sur le déclin des populations de serpents comme la vipère. On croit trop souvent que les reptiles français, parce que protégés, sont hors de danger, or il s'avère que l'état de la biodiversité en Eureope est bien plus critique que dans les pays tropicaux! "Avec nos collègues australien, britannique, italiens, nigérians et nous même (France), nous avons comparé nos jeux de données sur les suivis à long terme que nous menons depuis plusieurs décennies sur différents continents. Sur 17 populations (8 espèces de serpents incluant vipéridés, élapidés, colubridés, pythonidés), 11 ont connu un déclin catastrophique et ne montrent aucun signe de rétablissement." explique Xavier Bonnet pour conclure: "Nos résultats sont inquiétants et nous encourageons nos collègues à confronter leurs données avec les notres. Si nos conclusions s’affirment, les conséquences pourraient être dramatiques." Evidemment, les captures à grande échelle pour le commerce animalier font partie de ces causes, la seule issue est l'élevage en captivité et sensibiliser les gens à ne pas acheter d'animaux issus de captures... Mais de nombreuses espèces en déclin sont des espèces protégées, jamais prélevées et absentes du commerce (sauf nés en captivité depuis plusieurs générations). Cela montre que le principal danger reste la destruction des habitats qui en Europe devient vraiment catastrophique avec l'agriculture extensive et l'urbanisation. A voir sur : http://shfconservation.blogspot.com/search/label/d%C3%A9clin
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39ème congrès de la SHF 8-10 septembre 2011 Le 39ème congrès de la SHF sera l'occasion de fêter les 40 ans de la société ! Le congrès se déroulera du 8 au 10 septembre 2011 dans le cadre des 8ème rencontres de Bourgogne Nature à Saint-Brisson, dans le Parc naturel régional du Morvan (58). Le thème principal du congrès sera "Les Plans nationaux d'action Reptiles et Amphibiens", et le thème secondaire sera "Prise en compte des Reptiles et Amphibiens dans les espaces préservés". Plus d'informations seront fournies plus tard. Plus d'infos sur http://lashf.fr/
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Affiches bourse 2011
Reptoterraclub-reptoterraclub a posté un sujet dans Informations pratiques concernant la bourse
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AFFICHE BOURSE 2009
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de meyer christian dans Informations pratiques concernant la bourse
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Agalychnis callidryas COPE 1862
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptoterraclub-reptoterraclub dans Amphibiens
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Agalychnis callidryas COPE 1862
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptoterraclub-reptoterraclub dans Amphibiens
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Agalychnis callidryas COPE 1862
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptoterraclub-reptoterraclub dans Amphibiens
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AGALYCHNIS CALLIDRYAS, COPE 1862 L'ELEVAGE DES RAINETTES AUX YEUX ROUGES Par "Terraka" - http://dragonsdasgard.actifforum.com Pour reproduire avec succès les Agalychnis Callidryas, vous devez préparer les grenouilles ainsi que le terrarium. Les Agalychnis Callidryas sont des espèces nocturnes et crépusculaires qui se reproduisent pendant la Saison des Pluies (en hivers). Vous devez donc essayer d'imiter ce cycle dans votre terrarium arboricole afin de les stimuler. :gren1: Le Cycle Biologique des Agalychnis Callidryas. Les saisons de l’Amérique Centrale Nicaragua Costa Rica Honduras L’Hivers se déroule de Mai à Octobre (en Amérique Centrale), nommé également Saison des Pluies ; on y observe une température variant de 20° à 27°C selon les pays ; c’est la période propice pour la reproduction. L’Eté se déroule de Novembre à Avril (tjs en Amérique Centrale) c’est la saison “sèche” (ou plutôt moins humide) avec une température variant de 23 à 29°C selon les pays et c’est la période de repos. Synthèse : Il faut de ce fait reproduire dans votre terrarium : 6 mois de forte humidité et 6 mois d’humidité plus modérée. D’après ce que vous pouvez observer leurs saisons sont inversées :alenver: avec les nôtres !! J’ai donc aussi interverti afin d'être en corrélation avec nos saisons pour faciliter le réglage des températures dans le terrarium ; nous aurons l’Eté de Mai à Octobre et l’Hivers de Novembre à Avril !!! :mokeur: La saison “sèche” ou humidité plus modérée Commencez par baissez progressivement l'humidité dans le terrarium jusqu’à 50% environ pendant trois ou quatre semaines. En même temps, maintenez la température à 28°/29° pendant le jour et 20° la nuit. Si vous le souhaitez, vous pouvez également réduire le jour, mais ce n'est pas essentiel ; assurez-vous juste que le terrarium ai assez de lumière pour la survie de vos plantes. Les grenouilles continueront à s’alimenter cependant à un rythme plus lent mais ne devraient pas devenir complètement inactives. Maintenez les grenouilles dans ces conditions pendant environ quatre mois puis commencez à humidifier le terrarium chaque jour ainsi que baisser peu à peu la température afin d’obtenir environ 25°/26°C et 80% d’hygrométrie (en fait la température baisse toute seule à cause de la forte humidité de l’air ambiant). La saison des pluies A l’entrée de l’hivers les grenouilles doivent être en activité et manger en abondance. Les femelles sont plus grosses que les mâles et doivent “gonfler” ce qui indique qu’elles ont des masses ovariennes bien développées et matures. Chez les mâles, on peut remarquer l’apparition des caractères sexuels secondaires comme la formation de callosités placées sur la face interne des avant bras et sur les doigts des pattes antérieures. Ces excroissances servent à maintenir fermement la femelle pendant l’accouplement. En outre, les mâles se distinguent par leur chant, produit par des sacs vocaux. Les mâles coassent du coucher du soleil jusqu’au crépuscule. En revanche la femelle possède elle aussi un chant mais minime. Chant de mes Agalychnis Callidryas : fileden.com Chants%20Agalychnis.mp3 Je les entends même au travers des murs !! Un de mes 3 mâles avec son sac vocal bien développé (c'est la "boule" sous sa gorge) Le même mais de face Synthèse : Il est important de respecter un rythme repos/activité, si l’on veut, d’une part maintenir les grenouilles en bonne santé et d’autre part viser un jour peut être une reproduction car elles ont quand même une durée de vie limitée (3 à 4 ans) mais aussi pour sa propre expérience. De plus ces cycles sont indispensables pour diminuer les problèmes lors de la reproduction, par exemple, le mâle est prêt à se reproduire mais la femelle ne réagit pas aux chants, ce qui implique qu’elle est soit trop jeune soit son cycle est décalé on obtient alors une reproduction ratée (ou vis et versa) !! La Chambre de Pluies La chambre de pluies indique la fin de l’été aux grenouilles. En effet la reproduction se fera dans un autre terrarium, sous peine de noyer votre substrat et vos plantes !! Il s’agit en pratique d’un terrarium ou plutôt d’un aquarium (plus pratique), avec une partie aérienne de 50 cm de hauteur ainsi qu’une partie aquatique très importante ; dans lequel seront organisées 3 pluies abondantes minimum, de 15 ou 20 mn réparties dans la journée et chaque jour. Je fais 5 pluies de 15 mn : 5h, 9h, 14h, 20h, 00h. Le stress du transfert ne semble pas empêcher la reproduction. Lien sur la construction de ma chambre de pluies : http://dragonsdasgard.actifforum.com/Les-especes-c6/Amphibiens-c13/RainettesGrenouilles-et-Crapauds-f52/-p34816.htm#34816 La partie pluies Pour faire tomber la pluie, on peut imaginer bien des bricolages ; j’ai choisi de fixer un tuyau en plastique sur le couvercle grillagé de mon aquarium puis de faire des trous à la perceuse avec une petite mèche, il sera relié à une petite pompe d’aquarium 50l ou pompe à fontaine (Rena flow 300). Sinon on peut aussi faire de la pluie avec une pomme de douche, avec un système d'arrosage automatique !on en trouve en jardinerie), avec un récipient percé au dessus de l’aquarium, en bref des tonnes de manières différentes, c’est à vous de choisir celles qui vous plaira. Attention : des trous trop gros, et c'est un filet d'eau qui s'échappe. Un trou trop petit et ce sont de rares gouttes qui perleront. Faites des tests avant, sur de petits récipients ou sur des bouteilles d’eau. Si le trou est à la bonne taille, les gouttes auront alors une force normale avec peu de pression. Cependant plus l’aquarium à de la hauteur, plus l'eau et sa pression augmentent. La partie décors Pour la partie aquatique, j’utilise une branche et du liège comme plate-forme car ce matériau est imputrescible et il flotte, ainsi que des pots de fleurs retournés pour les stabiliser. Pour la partie plante, les Agalychnis Callidryas pondent le plus souvent sur des larges feuilles à l’aplomb de l’eau donc j’ai mis 3 Asplénium, sinon elles pondent sur les vitres. Pour ne pas noyer mes plantes, j’ai mis le pied dans une boite à grillons puis fait un petit trou dans le couvercle pour passer les feuilles. La boite sera disposée verticalement pour évacuer l’eau par le bas de la boite qui se serait quand même infiltrée (trous en dessous de la boite). Ca marche très bien, les Asplénium poussent très rapidement comme ça !! La partie maintenance Du point de vue chauffage maintenant, j’ai mis une lampe chauffante en céramique classique de 75W, on dit qu’il vaut mieux mettre un tapis chauffant mais moi je n’en avais pas. La lampe n’assèche pas non plus l’air ambiant car j’ai assez d’évaporation d’eau et de pluies. Après chacun est libre de son installation. Le couvercle de mon aquarium qui est grillagé est en partie couvert pour garder l’humidité. Quant à l’eau, elle est chauffée à 24/25°C avec un chauffage d’aquarium et changée totalement tous les 2 jours (car il n’y a pas de filtre). Comme niveau d’eau je mets 6 cm environ de profondeur. La partie nourriture Je mets les criquets directement dans l’aquarium sur le liège, et ceux qui n’ont pas été mangé finissent noyé la plus par du temps. Info, dans le cas où les grenouilles tombent à l’eau, il n’y a pas de problèmes car elles savent nager pour rejoindre la berge mais pas plus. C'est arrivé à plusieurs de mes grenouilles, de faire de la natation par erreur et tout s'est bien passé. Attention tout de même à ne pas mettre trop de profondeur et de décor "piège". La Reproduction Etape n°1 : Le nombre d'Agalychnis dans la chambre de pluies. Ce qui est tout à fait possible, c’est d’essayer de maintenir une colonie d’Agalychnis Callidryas afin de les faire se reproduire. Il y a eu beaucoup d'observation sur leur reproduction comme étant obtenue plus facilement si plusieurs mâles sont présents pour appeler et attirer les femelles. Au moins quatre grenouilles devraient être présentes dans le terrarium de reproduction. Plus vous avez de grenouilles, plus vous avez de chances d’obtenir des têtards. Problème n°1 : 1 mâle pour 2 femelles N’ayant qu’un mâle, la concurrence masculine était donc absente. Je décide de mettre quand même mon mâle avec la plus grosse des 2 femelles. Ils sont restés environ 3 semaines ensembles et rien de rien, pas un bruits ou plutôt chant, pas de parade !!! Cela confirme donc que la présence d’un groupe d’Agalychnis est plus que souhaitable pour entreprendre une reproduction. “Anecdote : Je me mets alors en quête d’autres mâles ; je trouve un particulier qui vends ses 3 Agalychnis mais non séparés (1 mâle et 2 femelles), les femelles ne m’intéressaient pas trop mais bon il avait un mâle tout de même !! Après acquisition, je me suis rendue compte qu’il ne savait pas sexer ses Agalychnis car en fait il avait 2 mâles et 1 femelle, ce qui fit mon bonheur !! (Bon je ne vais pas vous raconter ma vie non plus).” La concurrence est alors rétablie, je mets 3 mâles pour 1 femelle. Etape n°2 : Le chant lors de la saison des amours Les mâles attirent les femelles par leurs vocalises, et se battent entre eux en émettant de fortes vibrations et en s’affrontant aux corps à corps si besoin. La femelle, attirée par le chant du mâle le plus puissant, se dirige vers lui. Après un court face à face, le mâle grimpe sur la femelle et l'étreint avec ses pattes antérieures au niveau de la racine des bras et non sous les aisselles. C’est l’amplexus axilliaire. On peut voir que le mâle est abimé au pourtour de l'oeil (mais l'oeil lui même est intact j'ai regardé) Problème n°2 : Elle veut pas ! Le soir même après l’introduction des 2 nouveaux mâles, on a eu le droit à un concert de chants !! Super expérience, je les regarde à la lumière de mon écran d’ordinateur (car le terra est juste à coté de mon ordi ce qui est plus facile pour les surveiller et les admirer). Puis l’amplexus arrive !! Tout dans le même soir c’était trop beau pour être vrai. Le lendemain soir, il étaient toujours en amplexus mais le mâle était amoché de partout ! je me suis dit qu’il s’était battu avec les autres mâles. Mais après observation durant une partie de la nuit, je me suis rendue compte que c’était la femelle qui lui avait fait ça. Elle essaie de l’enlever de son dos en se frottant aux décors et en lui donnant des coups de pattes arrières. Après plusieurs tentative le mâle finit par lâcher prise. Afin d’éviter au mâle plus de dommage car il s’obstine sur elle, je décide alors de refaire ma chambre de pluies (avec un autre aqua plus grand) car celle-ci est trop petite pour accueillir d’autres grenouilles. Ancienne chambre de pluies La nouvelle chambre de pluies avec les 6 Agalychnis, et oui j'ai mis tout le monde !! Sur la phto on peut observer 5 des 6 Agalychnis. Coin aménagé afin que les feuilles soit à l'aplomb de l'eau. Sur les 3 mâles, d'après leur comportement j'ai pu déduire que 2 mâles sont près pour la reproduction, car ils chantent et cherchent les femelles. Le 3e s'en moque, lui il cherche les criquets ! Pour le comportement des 3 femelles, 1 s'en moque et les 2 autres, je ne sais pas encore.
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! ! ! Arrêt Terrario : Grande Vente Matériel ! ! !
Reptoterraclub-reptoterraclub a posté un sujet dans Archives
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! ! ! Arrêt Terrario : Grande Vente Animaux ! ! !
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptyx59 dans Archives
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Bonjour à tous! Un nouveau concours photos est lancé pour ce mois de décembre où nous éliront le plus beau terrarium! Postez une (ou plusieurs) photos de votre plus beau terrarium!!! Pour les animaux, voir "photos de vos animaux" pour l'autre concours. Postez vos photos en réponse de ce message, une seule photo par utilisateur, on procèdera au vote en janvier... Pas de flood ni de commentaires, merci!!! N'oubliez pas le nom scientifique de l'animal surtout si il est peu connu, enfin vous ouvez mentionner le type d'apareil photo et les reglages utilisés ça peut toujours servir... Ca va de soi vous devez être l'auteur des photos. Merci de ne pas dépasser 700 pixels de côté sinon ça déborde... C'est parti...
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Vous pouvez poster des commentaires en réponse aux articles. Attention, ne sont acceptés que les messages qui apportent des informations supplémentaires utiles, des références sur le sujet (sites, articles, livres…), des photos, des questions sur certains points de l’article (pas de questions générales sur l’espèce ! Il y a les autres forums pour ça)… Les modérateurs se réservent le droit de supprimer tout message qui « pollue » le sujet. Un sondage est placé avec les articles pour recueillir votre avis. Les votes "négatifs" peuvent être justifiés par une réponse (c'est toujours mieux de savoir pourquoi ça ne plait pas).
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Classification des Pituophis
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de summerrain dans Colubridés et autres
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La famille des Corytophanidés (Basiliscus, Corytophanes...)
Reptoterraclub-reptoterraclub a répondu à un(e) sujet de Reptoterraclub-reptoterraclub dans Iguanidés et assimilés
Laemanctus sp., les lézards casqués. La principale distinction entre L. serratus et L. longipes se fait avec la présence ou non d’une crête sur le dos et sur le casque. Absente chez L. longipes, une fine crête longe le dos de L. serratus ainsi que sur la partie arrière du casque qui par ailleurs est souvent plus arrondi que chez son cousin. Ces lézards sont tout en longueur, ils mesurent 50 à 70 cm, la queue représente plus des 3/4 de cette longueur, le corps (Museau-cloaque) ne mesure qu’une quinzaine de centimètres. De coloration verte, leur tête est ornée d’une protubérance triangulaire, aplatie vers l’arrière et large. Le corps est également vert parsemé de lignes brunes ou jaunes, des marques sont également visibles sur la tête. Mâles et femelles ont une taille différente, en faveur du mâle dont les hémipénis sont par ailleurs facilement visibles même de l’extérieur (renflements à la base de la queue). Les deux espèces possèdent des sous-espèces qui ne sont pas forcément facile à identifier, les hybridations en captivité doivent être fréquentes. Ce sont aussi des animaux peu actifs et délicats comme les Corytophanes. Un terrarium de 80 cm de long sur 50 cm de profondeur et 100 cm de hauteur est un strict minium pour un couple, Hribal et Holanova maintiennent un groupe de six individus (L. serratus) dans un terrarium de 120x80x80 cm et un couple dans un terrarium de 80x80x80 cm. La décoration sera bien pourvue en branches et en plantes. L’humidité atteindra 80 à 90% et la température entre 26 et 30°C (34-35°C au point chaud, ils apprécient une forte température locale selon Hribal & Holanova). La nuit elle ne descendra pas en dessous de 22-24°C. La sociabilité de cette espèce est importante, les mâles ne semblent pas agressifs entre eux, du moins chez L. serratus, (Hribal & Honalova) et un groupe peut être maintenu dans un grand terrarium. Néanmoins, par précaution, il reste préférable de ne mettre qu’un mâle par groupe. En revanche placer deux à trois femelles est une bonne initiative notamment pour stimuler la reproduction. Les pontes comptent jusqu’à 9 oeufs, les femelles pondent souvent deux fois dans l’année, 30 à 40 jours après la première ponte. Comme pour les autres espèces, il est impératif de retirer le bac d’eau car ces lézards ont souvent tendance à pondre dan l’eau ce qui est fatal pour les oeufs. Les jeunes sont très petits, 13 cm dont 9.5 cm de queue ! Conclusion : Mis à part les Basilics, je dirais que Corytophanes sp et Laemanctus sp. ne doivent être réservés qu’à des éleveurs expérimentés et disposants de moyens importants (notamment pour des examens médicaux et de déparasitage). Malheureusement ils sont vendus comme n’importe quel autre reptile, leur vente devrait être restreinte et réservée à certains terrariophiles. En revanche, les représentants du genre Basilscus sont des animaux aujourd’hui bien reproduits en captivité. Il est plus que conseillé d’opter pour des sujets d’élevage, B. vittatus reste le plus abordable en terme de moyens techniques, mais un grand terrarium avec de superbes B. plumifrons ou B. basiliscus est du plus bel effet ! Et même si la coloration de B. basiliscus n’est pas comparable à celle de son cousin vert, il n’en est pas moins un animal impressionnant et qui mérite bien plus d’intérêt. Statut légal : Aucune restriction à la vente et à l’élevage de ces espèces en France. L’interdiction d’importation de Corytophanes sp. et Laemanctus sp. serait souhaitable, dans une certain mesure celle de toute la famille car on peut se procurer des spécimens issus d’élevage dans le cas de Basiliscus sp. Sources et Bibliographie : · Le livre de référence pour les Corytophanidés (en allemand) : Köhler, Gunther: « Basilisken - Helmleguane – Kronenbasilisken » - Herpeton Verlag – 1999. · Daniel Trombetta – « Basiliscus plumifrons, notes sur son maintien et sa reproduction en captivité » - Aquarama numéros 101 et 102 – 1988. ISSN 0151-6981. · Hribal J. & Holanova V. – “Laemanctus serratus – The casquehead Iguana” Reptilia N°32 – fevrier 2004 (version anglaise). · Matz & Vanderhage – Le guide du terrarium – éditions Delachaux et Niestlé. · Philipe Gérard – L’élevage des agames aquatiques et les basilics – Editions Philippe Gérard 1998. · www.wikipédia.org. · Alfonso Delgadillo www.vivanatura.org · www.reptiledatabase.org. · www.lezards.net · www.plumifrons.nl (site consacré aux Basilics) · Julian C-Lee. “A Field Guide to the Amphibians and Reptiles of the Maya World: The Lowlands of Mexico, Northern Guatemala and Belize” – Cornell University Press – 416 p. – 2000. · Savage, J.M. 2002 The Amphibians and Reptiles of Costa Rica University of Chicago Press. 934 pp. · Kober, Ingo „Der Stirnlappenbasilisk (Basiliscus plumifrons)“ Natur und Tier - Verlag 2004, 64 p, 14,8 x 21 cm. · Gunther KOHLER – “Reptiles of central america” – Editions Herpeton. · Frost,D.E. & Etheridge,R.E. (1989) A Phylogenetic Analysis and Taxonomy of Iguanian Lizards (Reptilia: Squamata) Univ. Kansas Mus. Nat. Hist. Misc. Publ. 81 Remerciements : Carl L. Franklin, Arnaud Collin, Alfonso Delgadillo, jim Hopkins. Texte en licence libre sous condition de le publier dans son intégralité (avec le nom de l'auteur et la source). Vous pouvez poster vos commentaires ci-dessous ou répondre au sondage sur la qualité de cet article. Ne pas polluer le post avec du flood et autres messages qui n'apportent rien au sujet. -
Les corytophanidés – Basilics et lézards casqués. Texte : Vincent NOËL Paru dans BASILISCUS Magazine numéro 1 (mars 2008) - http://basiliscusmagazine.wifeo.com Les Corytophanidés ne vous évoquent peut-être rien, mais il était impossible de commencer une aventure nommée « BASILISCUS » sans parler de la famille du célèbre Basilic ! Cette toute petite famille ne passe pourtant pas inaperçu quand on voit l’impressionnante allure de ses représentants ! « Iguanes » à casque... Longtemps, les Basilics et lézards à casques furent classés dans la famille des Iguanidés et dans la sous-famille des Corytophaninés, parfois nommée aussi basiliscinés (Trombetta). Mais depuis, la vaste famille qui comprenait autrefois plus de 800 espèces a été éclatée en 9 familles dont la famille des iguanidés qui ne comporte plus qu’une vingtaine d’espèces. On doit ce travaille à FROST & ETHERGIDGE principalement, suivit par d’autres chercheurs (Lazell, 1992; Schwenk, 1994, Macey et al., 1997). La famille des Corytophanidae tient son nom du genre Corytophanes. Cette famille est restreinte, seulement 3 genres et 9 espèces, dont 3 possèdent des sous-espèces. C’est une des plus petite famille de Sauriens, elle appartient à l’infra ordre des Iguanomorphes ou Iguania. Cet infra-ordre regroupe toutes les familles autrefois affiliées aux Iguanidés (Polychrotidés, Phrynosomidés, opluridés...) mais également les Agamidés et les Chamaeleonidés. Comme nous le verrons plus tard, leur répartition est également peu étendue, se confinent dans les forêts tropicales du sud du Mexique à l’extrême nord-ouest de l’Amérique du sud, autrement dit, l’Amérique centrale. Liste des espèces (Reptiledatabase.org). Basiliscus o Basiliscus basiliscus (L. 1758) Basiliscus basiliscus basiliscus (L. 1758) Basiliscus basiliscus barbouri RUTHVEN 1914 o Basiliscus plumifrons COPE 1876 o Basiliscus vittatus WIEGMANN 1828 o Basiliscus galeritus DUMERIL 1851 Corytophanes o Corytophanes cristatus (MERREM 1821) o Corytophanes hernandesii WIEGMANN 1831 o Corytophanes percarinatus DUMERIL 1856 Laemanctus o Laemanctus longipes WIEGMANN 1834 Laemanctus longipes longipes WIEGMANN 1834 Laemanctus longipes deborrei BOULENGER 1877 Laemanctus longipes waltersi SCHMIDT 1933 o Laemanctus serratus COPE 1864 Laemanctus serratus alticoronatus COPE 1866 Laemanctus serratus mccoyi PEREZ-HIGAREDA & VOGT 1985 Laemanctus serratus serratus COPE 1864 Répartitions et biotopes : Basiliscus vittatus a été introduit en Floride, néanmoins c’est une exception, artificielle qui plus est, car les membres de cette famille vivent tous au sud du Mexique, en Amérique centrale et au nord de l’Amérique du sud. Ce sont toutes des espèces de milieux tropicaux humides. Arboricoles elles vivent dans des zones de forêt dense, jusqu’à une altitude de 2200 m maximum (Corytophanes pericarinatus). Le camouflage de ces lézards est parfaitement adapté à la végétation très dense. Ils vivent souvent près de l’eau qui leur procure une échappatoire efficace en cas de danger. C’est notamment le cas bien connu des Basilics qui peuvent « courir sur l’eau ». La forêt tropicale humide propice à la vie de nos lézards à casques commence au sud du Mexique, à partir de Veracruz, recouvre une grande partie de l’Amérique centrale et le nord-est de l’Amérique du sud. On ne les trouve pas sur le versant du bassin amazonien, mais sur le versant pacifique des Andes et le bassin de l’Orénoque. L’Amérique centrale est constituée de petits pays à savoir le Bélize, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua, le Costa-Rica et Panama. Une chaîne de montagnes traverse tous ces pays du nord au sud et scinde l’Amérique centrale en trois régions climatiques majeures : La façade orientale baignée par l’humidité du Golfe du Mexique, les zones de hautes montagnes et la façade occidentale bordant le Pacifique. La zone orientale est beaucoup, plus humide, le climat y est quasiment équatorial, la saison sèche de courte durée, les précipitations intenses. Vu que nous sommes sous les tropiques, nos repères d’altitude sont faussés. A 1500-2000 m nous nous trouvons encore dans une forêt humide et tropicale. L’humidité venant du golfe du Mexique rencontre le versant est des montagnes centrales et la pluie s’y écoule abondamment, privant l’autre versant d’arrosage. Ce qui fait de la façade ouest une zone tropicale à deux saisons plus marquées : une saison sèche et une saison humide. Les biotopes de forêt tropicales alternent avec des zones de savane arborées et de brousse. En partant du nord, nous abordons la partie occidentale du sud du Mexique et la vaste péninsule du Yucatan. Cette zone de plaine est recouverte de forêts, cultures, marais et savanes humides, hormis l’extrême nord ouest plus sec. Plus bas le Bélize, pays humide couvert de vastes marais au nord et de moyennes montagnes au sud. Le nord du Guatemala est également une zone de plaine forestière, au sud, les montagnes de la Sierra Madre dont les plus hauts sommet dépassent 4000 m. Le Honduras est montagneux mais n’en est pas moins tropical et très humide. Les montagnes s’interrompent au Nicaragua, les côtés pacifiques et occidentales ne sont plus séparées par une montagne à la frontière sud du Nicaragua, mais la montagne réapparaît au Costa-Rica et au nord de Panama. Enfin, le nord-ouest de l’Amérique du sud est marqué par le bassin de l’Orénoque et de vastes forêts tropicales peuplées de guérilleros. Les zones occupées par les Corytophanidés sont des zones tropicales humides, la saison sèche est souvent assez courte et les variations de température faibles entre les saisons. Le fameux « Basilic ». Le terme Basilic est souvent employé. En cuisine c’est la plante aromatique bien connue. Ce fut aussi un empereur romain, Flavius Basiliscus, qui fit une courte carrière puisqu’il ne régna sur l’empire romain d’orient qu’un an (475-476) ! Dans la Grèce antique, selon Nicandre De Colophon (IIème siècle après JC), il s’agit d’un petit serpent venimeux... Mais plus tard il fut transformé en monstre. Le Basilicoq du moyen-age est une chimère mi-reptile, mi-oiseau à l’halène nauséabonde, au regard mortel et dont la peau suinte du venin. Il proviendrait de l'œuf d'un coq de 7 à 14 ans pondu dans du fumier et couvé par un crapaud ou un serpent (c’est très précis !)... Le bestiaire moyenâgeux est plein de ces montres et le terme basilic fut accolé à nombre de lézards monstrueux à tête de coq ou autres oiseaux coiffés. Nombre d’auteurs ont utilisé le terme Basilisc, Voltaire dans « Zadig » et plus proche de nous, on le retrouve dans « Harry Potter » de J. K. Rowling. Il est également abondamment utilisé dans les jeux de rôle. La crête ornant les lézards du genre Basiliscus leur ont valu ce nom. Au sein de cette petite famille, les Basilics sont les plus répandus en captivité. B. basilicus et B. galleritus sont rares, concurrencés par B. plumifrons et B. vittatus. Basiliscus plumifrons atteint 80 voire 90 cm, les femelles restent plus petites et n’excédent pas 70 cm. Il doit son succès à sa magnifique coloration vert uni, la gorge est jaune ou blanche et les lèvres souvent bleutées... Certains spécimens adoptent même cette teinte bleutée sur tout le corps, selon P. Gérard, à cause d’une carence en végétaux verts. Basiliscus basiliscus lui ressemble, même taille, même apparence exubérante, mais la coloration est souvent jugée terne : le corps est brun, une ligne blanche part derrière l’œil vers l’arrière du corps et continue le long des côtes, les lèvres sont marquées de blanc ou jaune. La coloration de B. vittatus ressemble à B. basiliscus, la gorge de B. vittatus est néanmoins toute blanche, et surtout il ne mesure que 50 cm maximum en faisant une espèce accessible à bon nombre de terrariophiles. Enfin B. galeritus fait également partie des grands puisque atteignant 70 à 80 cm. Mais ce dernier est moins impressionnant si on s’attache aux voilures, les trois autres espèces restent les champions en la matière! La tête coiffée de deux triangles (un petit devant, un grand derrière), une crête le long du dos et même a queue, qui grandissent encore avec l’age. Chez les femelles et les juvéniles, les crêtes sont très réduites et le « casque » est absent. Le casque de B. vittatus est triangulaire alors que celui de B. galeritus est très arrondi. Si on opte pour des sujets nés en captivité, on peut qualifier les Basilics d’animaux robustes et faciles à élever. Néanmoins, ils demandent plus d’espace que d’autres lézards de même taille car ils restent des animaux nerveux. Pour B. basilicus, B. plumifrons et B. galeritus, un terrarium de 120 x 60 x 100 cm (toutes les mesure sont LxlxH) est un minimum pour un spécimen, un couple ou un trio seront logés dans un terrarium de 120 x 80 x 160 cm voire plus évidemment. Les avis divergent beaucoup, certains élèvent sans problème des animaux dans des terrariums relativement « petits », d’autres préconisent de grands espaces. Le fait d’acquérir des sujets nés en captivités ou capturés est déterminant, les sujets capturés ont besoin de beaucoup de place. Daniel Trombetta logeait ses spécimens individuellement dans des terrariums de 70 x 60 x 110 cm. Un couple de B. vittatus peuvent être logés dans un terrarium de 100 x 60 x 80 cm. Sur le site internet www.lezards.net, l’auteur loge ses B. vittatus dans un terrarium de 125x70x125 cm, de même pour les couples de B. plumifrons, mais seulement en période de reproduction (un couple par terrarium). Une grande largeur est importante car elle procure un sentiment de sécurité à l’animal, surtout si on achète des animaux capturés dans la nature. Les parois latérales et le bas du terrarium doivent être rendus opaques par des plaques de liège ou autre car les lézards, effrayés, se jettent furieusement contre les vitres (croyant avoir le champ libre) et se blessent très vite, au fil des mois, le museau est abîmé, gonflé, sanguinolent laissant parfois apparaître les dents. L’alimentation des basilics est principalement composée d’insectes et de petits vertébrés. Les insectes doivent néanmoins constituer la majorité de la ration des spécimens captifs, hors de question de nourrir un sujet principalement aux souriceaux même s’il les accepte volontiers car des désordres métaboliques apparaissent à moyen terme. Ce sont en général de gros mangeurs et subvenir à l’alimentation d’un couple ou d’un trio de B. basiliscus ou de B. plumifrons n’est pas une mince affaire. Dans la nature les Basilics s’attaquent non seulement aux insectes mais aussi aux autres lézards (attention au cannibalisme !), aux oisillons et petits rongeurs... Il ne faut surtout JAMAIS mettre deux lézards de taille trop différente, j’ai vu un Basiliscus plumifrons avaler tout cru un adulte Anolis equestris de 40 cm. On les nourrit de blattes, criquets, grillons pour les jeunes ou les petites espèces, souriceaux, ratons, oisillons, cétoines, larves de Zophobas morio, lombrics, vers à soie... L’apport en fruits et végétaux est souvent préconisé, mais il s’avère que beaucoup de terrariophiles se retrouvent en échec devant le peu d’intérêt que le lézard porte aux fruits et légumes. Ils revêtent néanmoins une grande utilité. L’apport de vitamines, fibres, minéraux est apporté par l’alimentation des proies qui doit aussi être de qualité, mais ce n’est pas toujours suffisant. Il faut jouer alors de ruses pour que les basilics acceptent quelques fruits et feuillages. Comme tous les Corytophanidés, les Basilics sont ovipares. Il y a plusieurs pontes dans l’année, jusqu’à 12 oeufs par ponte. L’incubation, selon les espèces, dure 50 à 70 jours. Les sujets ont une croissance rapide et peuvent se reproduire dès 10 mois pour B. plumifrons, mais il est préférable d’attendre la deuxième année, surtout dans le cas des femelles car il y a des risques de rétention d’oeufs. Les Corytophanes, des lézards délicats. Ces lézards sont vraiment impressionnants et très beaux. Même si la coloration n’est pas haute en couleurs, c’est cette énorme crête qu’il arbore qui le rend si particulier. Les différentes espèces du genre mesure au maximum 35 cm. La coloration est brune, presque unie chez les femelles, elle est mouchetée de noir, vert, brun foncé, de manière anarchique chez les mâles, ressemblant à une branche couverte de lichens. La coloration change très vite, selon la température, l’humidité, l’état de santé, l’excitation sexuelle ou l’intimidation. Les côtés de la tête peuvent se parer de bandes sombres sur un fond plus clair, ces bandes partent de l’œil et forent une étoile autour des yeux. La crête des mâles est aussi grande que la tête, elle part de l’arrière du nez, en deux parties, pour se rejoindre en une partie au-dessus de la nuque, puis elle descend vers le début du dos formant un grand triangle rigide. Le dos est parsemé de petites écailles en pointe formant des créneaux qui parcourent aussi une partie de la queue. Outre la coloration plus fade des femelles, elles sont plus petites et la crête est moins haute, souvent pliée. Les écailles de la queue et du ventre ont des bords triangulaires et sont imbriquées. La différentiation entre les espèces est difficile. Les marques sur le visage de C. hernandesii sont très marquées, les lèvres sont gris clair à blanches ainsi que le cou, alors que le contour des yeux est brun très foncé à noir. Chez C. cristatus la coloration est répartie de manière plus diffuse sur tout le corps. C’est principalement la forme du casque qui permet, extérieurement, de les distinguer. J’ai possédé durant deux ans un couple de Corytophanes cristatus que j’acquis en 1998. La femelle ne vécu que quelques semaines, le mâle vécu deux ans. La principale difficulté est l’alimentation. Déjà à l’époque, c’était un fait reconnu pour cette espèce, certains éleveurs durent recouvrir au gavage systématique (Ringwald comm. perso). Pour ma part je fis quelques observations : Il s’agit d’une espèce peu active, qui reste longtemps sur la même branche à observer son entourage. Elle est plus à l’aise si le terrarium est placé en hauteur. L’humidité élevée et la présence d‘eau sont importantes, le mâle que j’avais se baignait tous les matins. Enfin, ils n’acceptaient que de grosses proies : principalement des criquets migrateurs, parfois des blattes et des vers, jamais de grillons. J’écrivis au Zoo de Stuttgart qui possédait cette espèce, ils me firent part de problèmes similaires (refus de nourriture) mais les femelles s’avéraient plus résistantes et ils n’arrivaient pas à acclimater les mâles. Corytophanes sp. restent des animaux difficiles à nourrir et à acclimater, seuls les terrariophiles les plus chevronnés devraient acquérir ces espèces. Dans la nature c’est aussi un lézard peu actif, collé à une branche verticale et attendant que quelque chose passe près de lui, il se nourrit d’insectes mais il chasserait aussi des lézards notamment de petits lézards du genre Norops, un genre proche des Anolis - (SAVAGE 2002). Un terrarium de 80 cm de long sur 80 cm de haut et 50 cm de large est un minimum pour un couple ou un trio. Un bac d’eau permettra aux animaux de se baigner entièrement, des branches larges (plus larges que le diamètre du corps du lézard) seront disposées ainsi que de la végétation (naturelle ou artificielle). La température diurne sera de 26-30°C, au point chaud 32-33°C. On obtient une hygrométrie de 70-80% par pulvérisations quotidiennes (manuelles ou automatiques). Les femelles pondent entre 5 et 11 oeufs.
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Underwoodisaurus milii (Bory De Saint Vincent 1825)
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Description : Spécimen en captivité : Geckonidé à la tête massive ,au museau arrondi ,Underwoodisaurus milii a de grands yeux globuleux sans paupières à pupille verticale et iris sombre ,généralement gros- noir .La langue est charnue ,les mâchoires puissantes ,les pattes sont terminées par cinq doigts à minuscules griffes ,qui ne sont pas pourvues de setae ,interdisant à ce gecko la locomotion sur des supports verticaux lisses comme les murs ou les vitres .La queue ,qui donne son nom vernaculaire à l’espèce ,est charnue et lancéolée ,très élargie vers son premier tiers pour finir ensuite en pointe ,et compte pour environ 40% de la longueur corporelle totale .Le corps est de section arrondie .L’écaillure est très fine ,la peau donne une sensation veloutée au toucher ,et est parsemée sur la face dorsale de petites « verrues » ou tubercules sébacés jouant un rôle lors de l’exuviation .Ces tubercules sont de couleur claire ,généralement crème ou beige clair ou encore blancs ,disposés en bandes de plusieurs rangées sur la queue ,le corps ,au niveau du cou qui est bien distinct et à l’arrière de la tête .La coloration est extrêmement variable d’un individu à l’autre ,même si on a pu retrouver des constantes géographiques au sein des diverses populations de l’aire de répartition ,passant par tous les tons du brun très foncé à l’orangé avec parfois des nuances de rose et de beige .La face ventrale est uniformément blanche . Terrarium : Les juvéniles seront élevés individuellement dans un petit terrarium ou une Fauna Box de L 25xl 20x h 20 cm. Un couple ou un trio d’adultes sera parfaitement à l’aise dans un terrarium de L60 xl 40 xh 40 cm .Les mâles en captivité ne se tolèrent pas entre eux ,même s’ils cohabitent pacifiquement sur un même espace relativement réduit dans la nature ,donc on gardera toujours un seul mâle avec une ou plusieurs femelles .Une bonne ventilation du terrarium est impérative . Substrat : Pour les juvéniles ,il est préférable jusqu’à une taille de 70-80 mm de les élever sur du Sopalin ou du papier journal .Tous les types de copeaux sont à proscrire pour les adultes .Le fond de substrat ,de 3 -4 cm d’épaisseur ,est constitué de ¾ de sable très fin ,mélangé avec ¼ de tourbe pour éviter le développement de champignons et maintenir un peu plus d’humidité qu’avec du sable seul .Il faut prendre garde à choisir un sable à granulométrie la plus faible possible ,tout en évitant qu’il soit poussiéreux pour prévenir les irritations des voies respiratoires des geckos .Un coin de terrarium est garni de sphaigne ou de mousse de forêt débarrassée des impuretés et des brindilles piquantes sur environ 20x10 cm de surface .C’est là qu’on prévoira le point frais du gradient thermique .A l’exception de ce carré de mousse ,qu’il est préférable de bien aplatir pour ne pas laisser trop de cachettes aux proies ,tout le reste du substrat sera maintenu sec et ne sera jamais arrosé . Décor : Il est important de recréer un fond rocheux avec des crevasses ,soit artificiellement à l’aide de résine ,de polystyrène ,le tout peint et vernis avec des matériaux non toxiques (vernis alimentaire ,peintures sans solvants ) soit de disposer quelques pierres sur le fond du terrarium pourvues de crevasses qu’on orientera vers le point chaud .Les pierres ne seront jamais laissées avec du substrat en- dessous ,sinon les geckos creuseraient et se feraient écraser .Quelques morceaux d’ardoise non coupants sont également un bon ajout .On évitera par contre absolument pierres et grottes chauffantes du commerce .Une soucoupe d’eau propre est laissée à disposition en permanence .Les branches et les écorces ne sont pas indispensables ,on peut cependant en ajouter si on recherche un effet esthétique .Il est également possible de faire pousser quelques plantes robustes dans le terrarium ,soit en pots ,soit directement plantées dans le substrat .On choisira des succulentes sans épines (Lithops sp. ,petites euphorbiacées ,Atriplex sp. natif d’ Australie ) ,ou on pourra ,si on veut recréer un environnement avec des plantes natives d’ Australie ,se référer à ce lien : http://www.alicesprings.nt.gov.au/council/services/vergeDB.asp Au premier plan ,Atriplex cinerea ,cliché pris en Australie Occidentale : Chauffage : Ces geckos craignent les fortes chaleurs en –dessus de 32°C mais tolèrent très bien des valeurs relativement basses ,jusqu’à 14°C ,pendant des périodes assez longues .Il est préférable de couper toute source artificielle de chauffage pendant les mois d’hiver ,de Décembre à février ,et de les laisser à la température ambiante de la pièce ,pourvu qu’elle soit aux alentours de 20°C le jour et quelques degrés de moins la nuit .Le reste de l’année ,on fournit aux geckos un point chaud localisé :il peut s’agir d’un câble ou d’un tapis chauffant passant sous le terrarium ou contre la paroi du fond ,là où on aura disposé les rochers naturels ou artificiels servant d’abris ,d’une puissance de 25 W ou moins ,ou d’un spot placé dans le coin opposé à la partie du substrat recouverte de mousse et orienté vers ces rochers pour en chauffer une partie .Le point chaud sera aux alentours de 27-29°C et le reste du terrarium de 20 à 25°C en journée ,contre 18 à 22°C la nuit .L’été ,si la température de la pièce dépasse 25°C ,toute source de chauffage sera coupée . Eclairage : Un éclairage artificiel est souhaitable ,surtout si le terrarium comporte des plantes .Il sera allumé 10 heures par jour en hiver contre 13 à 14 heures en été et réglé en même temps que le chauffage pour assurer une bonne corrélation température /rythme nycthéméral .Il n’est pas indispensable d’apporter des UVB à ces geckos nocturnes ,mais cela ne peut pas nuire .J’utilise des tubes néons diffusant 5% d’UVB avec cette espèce qui de toute manière recevra les ultra- violets solaires en quantités difficiles à mesurer mais non nulle sur une période significative pendant la journée .A défaut ,un éclairage par des néons « lumière du jour » conviendra aussi .Il ne faut pas opter pour un éclairage trop violent ni avec un taux d’UVB trop élevé (10% et plus ),les yeux et l’épiderme de ce geckonidé étant sensibles . Hygrométrie : Ce gecko est assez tolérant des variations hygrométriques .Il ne doit cependant pas être maintenu de manière prolongée dans une atmosphère très humide ou excessivement sèche .L’évaporation de l’eau de leur abreuvoir et deux légères pulvérisations hebdomadaires sur la partie « mousse » du substrat ,faites le soir ,suffira largement à couvrir leurs besoins .Il est par contre sage de prévoir un abri humide ,fait par exemple d’une noix de coco évidée ,contenant un substrat plus humide que la partie « mousse » du terrarium mais non détrempé ,comme de la fibre de coco ,le même mélange sable et tourbe que le substrat du terrarium ,de la vermiculite ou de la mousse naturelle .Cela aidera les geckos lors des mues à se débarrasser plus facilement de leur exuvie et cela fera également un excellent site de ponte . Alimentation : Comme vu plus haut ,U. milii consomme dans la nature des insectes variés ,mais aussi des arachnides ,mille-pattes ,et des lézards plus petits que lui ,y compris les jeunes de sa propre espèce .Un système de marquage par "groupe" ou "clan" semble limiter dans les populations sauvages,qui se regroupent surtout l'hiver pour trouver des terriers communautaires,et au moment de la ponte pour des sites de ponte collectifs ,semble limiter une prédation intra-clanique mais non l'éviter totalement ,surtout en cas de pénurie d'autres proies .On a également retrouvé des oeufs dans des estomacs de U. milii disséqués (oeufs de geckos et de petites espèces d'oiseaux ,principalement ) .En captivité ,les jeunes seront nourris tous les jours ,contre 3 fois par semaine pour les adultes ,d'insectes vivants couramment donnés aux sauriens insectivores (grillons,criquets,blattes,vers de farine ,teignes de taille adaptée ) en variant au maximum les menus,et en présentant les proies le soir ,après l'extinction des feux .Les vitamines ne sont pas utiles et même dangereuses si les proies sont variées et surtout nourries correctement en amont .Vu leur métabolisme élevé et la cadence rapide des pontes chez les femelles , on saupoudrera les insectes de Miner-All I,Nekton Rep ou T-Rex 2:0 à chaque repas pour les jeunes en croissance et les femelles gravides ,une fois sur deux pour les mâles adultes et les femelles hors période de reproduction .Au besoin on leur laissera une petite coupelle remplie d’os de seiche broyé dans le terrarium .L'idéal est de donner autant de proies que les geckos peuvent en consommer en 30 minutes,et de retirer l'excédent de proies vivantes qui les stresseraient inutilement et pourraient inhiber ensuite leurs réflexes de prédation .En moyenne,il faut compter 3 à 5 grillons de taille adaptée par repas .L'alimentation d' U. milii en captivité ne pose généralement aucun problème . Reproduction : Ci –dessus :accouplement . Une période de repos hivernal favorisera les accouplements qui ont lieu sous nos latitudes en Mars- Avril .On pourra descendre sans dommages à 14°C voire 10°C la nuit pendant cette période ,mais elle n’est pas absolument indispensable ,surtout avec des valeurs aussi basses ,pour obtenir la reproduction qui est aisée .Tout au plus un arrêt du chauffage artificiel et des nuits en- dessous de 20°C pourront suffire . L’accouplement est assez violent mais ne dure que quelques minutes ,après une poursuite menée par le mâle qui fera alors rapidement vibrer sa queue et saisira la femelle en la mordant à la nuque .Les premières pontes se déroulent 23 à 34 jours après l’accouplement . Les œufs sont parcheminés comme ceux d’ Eublepharis macularius et font environ 20x12 mm .Ils sont pondus par deux ,il peut y avoir de 4 à 8 pontes par an ,l’amphigonia retardata a été prouvé chez cette espèce ,c’est- à-dire que la femelle peut conserver le sperme d’un seul accouplement avec le mâle pour féconder les pontes de plusieurs mois .Il faut cependant prendre garde à ne pas dépasser 7 pontes annuelles ,au –delà ,la vie de la femelle et sa santé seraient gravement menacés . L’incubation sur de la perlite avec un ratio de 1/3 de poids de perlite pour 2/3 de poids d’eau en incubateur avec les œufs à –demi enfouis ne pose pas de problème particulier .Plusieurs éleveurs ont relevé un phénomène de TSD (Temperature-sex determination ) chez U. milii ,les températures inférieures à 27°C donnant des femelles en priorité ,à 27°C le sex ratio est équilibré ,et au-delà de 27°C jusqu’à 30°C (température critique à ne pas dépasser ,obs . pers. après la perte de plusieurs pontes en été ),on obtient une grande majorité de mâles .L’incubation à haute température dure selon certaines observations 48 jours au minimum ,contre 85 jours à l’opposé ,à 25°C .Dans tous les cas ,une baisse nocturne à 19-22°C de la température d’incubation est fortement indiquée pour avoir des petits viables . Juste sorti de l’œuf : Les jeunes sont élevés individuellement et séparément des parents ,dans de petits terrariums imitant ceux des adultes à tous points de vue en s’ adaptant aux dimensions de leur habitat plus petit .La croissance est rapide et ils ont généralement atteint leur taille adulte avant l’ âge d’un an . Juvénile âgé de 2 semaines :