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Reptoterraclub-reptoterraclub

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  1. Changeent de coloration d'un spécimen de Morelia viridis ARU - Photos "Daktary" (section Cotentin) Cliquez sur les images pour un plus grand affichage. la il avait deux mois , acheter a la bource d'houten en octobre 2007 deux mois plus tard il a 5 mois et sur la photo après ca dernière mue on voit bien les premières tache verte !! deux mois et demi après les premiers signes de changement de couleur il n'est pas encore tout vert ça continu a verdit mai douçement !! encore un peut plus vert !! il est prèsque tout vert maintenant il a 9 mois et demi et pèse 170g et aujourd'huit avec un superbe soleil c'est photo exterieur !! (ne pas prendre ce poids comme référence qui reste exeptionnel ; la normale est pluto la moitier pour cet age !)
  2. Voici une liste de magazines terrariophiles, toutes langues confondues avec les coordonnées et quelques infos pratiques si vous souhaitez vous abonner. Pour l'actualité de ces magazines et le contenu des derniers numéros, jetez un oeil dans la revue de presse.
  3. Physignathus lesueurii Par evilness Classification : Famille : Agamidae Genre : Physignathus Sous espèces : lesueurii (GRAY 1831) Physignathus lesueurii howittii MCCOY 1884 Description : Le Physignathus lesueurii est un « cousin » du si connu Physignathus coccicinus. Il existe 2 sous espèces de Physignathus lesueurii : le lesueurii lesueurii et le lesueurii howittii (ce dernier étant beaucoup moins répandu en captivité). La couleur de fond du Physignathus lesueurii lesueurii est marron/jaune pale avec des ombres marron/grisées. Des bandes noires (jusqu’a 7) sur le dos ainsi que des bandes noires de l’œil au cou contrastent fortement avec la couleur de fond. Le dimorphisme sexuel est bien marqué, le mâle étant plus massif que la femelle et disposant d’une très belle couleur rouge sur la face ventrale (notamment à l’age adulte) ainsi que d’une crête dorsale plus développée. Il est toutefois impossible de les différencier étant jeune. Ce sont des lézards qui atteignent environ 70 cm, voire 90 cm, les deux tiers de cette longueur pour la queue. Ils sont semi-arboricole et semi-aquatique. En effet, dans leur habitat naturel, ils vivent le plus souvent dans les branchages au bord des cours d’eau, ces derniers leur servant de retraite lors d’un éventuel danger (ce sont d’excellents nageur pouvant rester près de 2 heures sous l’eau) Cette espèce n’est pas mentionné par la convention de Washington (aucun numéro de CITES n’est donc nécessaire), mais tout les spécimens dans le commerce sont des spécimens nés en captivité, le gouvernement australien ayant une politique très stricte concernant sa faune et sa flore (aucune exportation n’est autorisée). Localisation : Physignathus lesueurii vivent dans les territoires de l’est australien (Queensland, New South Wales, Victoria). Longévité : Physignathus lesueurii peut vivre, en moyenne, de 10 à 15 ans en captivité. Terrarium : Physignathus étant un lézard plutôt actif et de bonne taille, un terrarium de 120 x 60 x 120 (L x l x H) disposant d’un grand bac d’eau et de nombreux perchoirs est un minimum pour un couple. Un terrarium de type tropical est nécessaire ici, une bonne aération est donc impérative. Pour ma part je possède un terrarium de 120 x 60 x 150 cm (L x l x H) avec un bac d’eau faisant environ 1/3 de la surface au sol. Aménagement : L’aération : Qui dit terrarium tropical, dit hygrométrie importante. L’aération ne devra donc pas être négligé. Pour une circulation de l’air optimale, le mieux est une aération haute d’un côté du terrarium et une aération basse à l’opposé. l’air chaud ayant tendance à « monter », l’aération haute sera placée du même côté que le point chaud alors que l’aération basse lui fera face. Cette disposition permet de créer un appel d’air important sans courant d’air. Le bac d’eau : Le bac d’eau doit être de taille importante. Il servira en effet de refuge en cas de « danger », de point d’eau « potable » et de récipient à excrément. Il est bien sur à garder le plus propre possible. La solution la plus pratique consiste à mettre en place un système de vidange du bac, car sortir une bassine remplie de plusieurs litres d’eau n’est pas des plus commode ! La décoration : Physignathus lesueurii étant semi-arboricole, un nombre importants de perchoirs devra être envisagé. Bien entendu, ces perchoirs devront être fixés solidement ! Un perchoir proche de la source de rayons UV est impératif. Le substrat : Un substrat retenant l’humidité est fortement conseillé. Les éclats de pin donnent de bon résultat. Evidemment le classique papier journal ou absorbant fera l’affaire. Les cachettes : Une cachette par individu est nécessaire. N’importe quoi peut faire l’affaire : écorces de chêne liège (pratique car imputrescible), rochers solidement fixé, etc… Température : La chose la plus importante est de créer un gradient thermique : une zone chaude à 32°C (avec un pic a 35°C sous ampoule) et une zone plus fraîche à 28°C. La nuit, la température devra baisser aux alentours de 23-25°C. Une exception toutefois, si la reproduction est au programme, il faut simuler une baisse de température pendant 2 à 3 mois afin de déclencher l’hibernation. la température a ce moment la sera alors de 18-20°C. Cette baisse de température stimulera l’accouplement. Compte tenu de la taille du terrarium, l’utilisation d’une lampe céramique et d’un tapis / câble chauffant est recommandé, le tout associé à un thermostat. Hygrométrie : L’hygrométrie est un facteur important. Elle doit avoisiner les 80% afin de maintenir le physignathus lesueurii dans les meilleures conditions. Comme il est difficile d’obtenir de telle valeur dans un terrarium vaste, il est recommandé de vaporiser de l’eau tiède une à deux fois par jour. Eclairage : Il faut recréer un cycle jour/nuit de 14h / 10h (14 heures d’éclairage / chauffage et 10 heures d’obscurité / température nocturne) et fournir une source de rayons UVB situé au dessus d’un perchoir où l’animal pourra s’y exposer. De même que pour les températures, si la reproduction est envisagée, le cycle jour/nuit sera raccourci. Deux types de sources existent : les tubes néons spécial reptile produisant des UVB (type reptisun 5.0 ou iguana light 5.0) ou alors des lampes de nouvelles génération produisant chaleur et UVB (type powersun). Note : il est conseillé d’obscurcir les bords du terrarium sur une vingtaine de centimètres car le physignathus a une tendance a vouloir explorer les alentours de son terrarium. Malheureusement il n’a aucune notion de transparence, ce qui provoque des problèmes sur la région rostrale de l’animal qui se frotte sur le s vitres du terrarium(le « museau » s’abîme). Une autre solution : le terrarium en bois qui ne présente qu’une seule face transparente. Maintenance : Nourriture : Attention gros appétit en vue!!! Physignathus lesueurii est avant tout insectivore, mais certains spécimens ne rechigneront pas à manger quelques végétaux et les petits rongeurs sont très appréciés. Les grillons sont alors souvent la base de son alimentation, mais il est judicieux de varier les menus. On peut proposer des criquets, des vers de farine (ils seront proposé comme friandise plus qu’en repas de base), des souriceaux roses ou commençant à avoir des poils (1 à 2 fois par semaine maximum). Il est nécessaire de supplémenter la nourriture avec du calcium et des vitamines une à deux fois par semaine. Pour les aliments d’origine végétale, il faut les choisir avec un bon rapport Calcium/Phosphore (orange épluchée, papaye, feuilles de chou, figue, luzerne, etc…) Les jeunes seront nourri tous les jours alors que les sub-adultes et adultes le seront 2 à 3 fois par semaine. Entretien : L’entretien quotidien consiste principalement à enlever les reste de nourriture et à changer l’eau. En effet, les physignathus font leurs besoins dans l’eau quasiment tout le temps. Un nettoyage de fond en comble du terrarium (changement complet du substrat, nettoyage accessoires, désinfection, etc…) aura lieu au mieux tous les mois, voir tous les deux mois.
  4. Python regius - Le Python royal. Vincent N. et Rachel. Voir le site de Rachel: http://absolut-regius.forumdediscussions.net Classification (Vincent N.) Sous-ordre des Ophidiens (Serpents) Famille des Boidés (78 espèces), sous-famille des Pythoninés (35 espèces). Genre Python (10 espèces). Nom scientifique: Python regius (SHAW 1802) – Espèces monotypique. D'abord nommé Boa regina par Shaw, il entre dans le genre Python sous Gray, mais nommé alors Python belii. Ce sont Duméril & Bibron en 1844 qui lui donnent son nom actuel. Hoser en 2004 le classe dans un nouveau genre, Shireenhoserus regius, mais cette description est très controversée (come beaucoup de descriptions de Hoser qui est de plsu en plus critiqué par les zoologistes d'autant plus qu'il met son nom comme genre ce qui n'est pas très bien vu et un peu nombriliste!). Noms communs: Python royal (Fr), Ball Python (Ang.), Königspython (All). Statut légal: Son élevage ne nécessite pas le CDC (dans les limites des quotats fixés par arrêté du 10/08/04), il est classé en annexe II de la CITES, un numéro de CITES (pour les importations) ou un certificat de cession prouvant sa naissance en Union Européene doit être délivré lors de son achat. Répartition et biotope Afrique de l'ouest et centale: Depuis le Sénégal à l'ouest jusqu'au nord du Congo (ancien Zaïre) en passant par la côt d'Ivoire, le Togo, le Bénin et tous les pays du Gofle de Guinée jusqu'au Cameroun. Il vit dans un climat tropical à deux saisons très marquées (saison humide et chaude et saison sècxhe plus douce) à artirvdu sud du sahel et jusqu'à la mer sachant qe la saisj des pluies et de plus en plus longue au fur et à mesur qu'on s'approche du litoral. Il est absent des zone sdésertiques et sablonneuse comme des forêts équatoriales constamment humides. Il ne s'agit pas d'un serpent de zones arides contraiement à ce qui est encore écrit! Il n'a rien à faire dans un terrarium désertique avec du sable!!! C'est un habitant des savanes sèches à humides (la brousse), de la forêt tropicale à deux saisons (saison sèche et humide) et des cultures. Python regius est souvent admis dans les habitations et certaines tribus du Sénégal le vénèrent (on y voit de véritable villages de Pythons qui cavalent dans tous les coins!). Ses talents de dératiseur et son côté innoffensif y sont pour beaucoup dans ces relations pacifiques avec Homo sapiens. Taille adulte: 120 à 150 cm. Logement des spécimens. Un specimen adulte peut-être logé dans un terrarium de 80x50x50 cm, 100x60x50 pour un couple, si possible en verre. Le cable ou la plaque chauffante sera répartie sur la moitié de la surface et sous le terrarium, une ampoule de couleur rouge peut être utlisée comme chauffage d'appoint.. Le sol peut-être constitué de gazon synthétique ou de substrat meuble type écorces ou éclats de hêtre, mais jamais de sable (bis). On placera obligatoirement une cachette dans laquelle l'animal peut se cacher entièrement. Cette cachette peut-être un bac de litière à chats renversé et percé, une plaque ou un tube de liège. Dans ce dernier cas on peut placer en diagonale et traversant tout le terrarium un gros tube de liège qui servira de cachette et de branche pour grimper... mais attention, doger un « regius » dans un espace étroit et cylindrique n'est quasiment impossible s'il a décidé d'y rester! On disposera une grosse branche car le Python royal aime se défouler sur les branches notamment la nuit.Le bac d'eau doit ête assez grand pour contenir tout l'animal sans qu'il soit trop à l'étroit ou fasse déborder toute l'eau dès qu'il y plonge! On pulvérise de temps en temsp de l'eau, surtou lorsque les animaux vont muer. Mais en général le bac d'eau suffit à maintenir une humidité convenable. Un bon signe pour savoir si l'humidité convient au Python c'est d'observer son comportement: S'il est tout le temps dans le bac d'eau c'est qu'il trouve l'air trop sec (surtout s'il sort après une pulvérisation), s'il se biagne de temps en temps ou jamais et se contente de boire enlokngeant la tête dans l'eau c'esrt que l'humidité lui congient. C'est trèsfluctuant d'un spécimen à l'autre et même selon les envies des animaux. Certains sujets aiment se baigner, d'autres non. Chacun son caractère! Enfin, des fausses plantes seront les bienvenues. Paramètres climatiques: Température diurne ambiante: 28-30°C. Dans la azeone chaude: 32-34°C. La nuit il faut éteindre le chauffage ou en tout cas le refler de manière à ce que la teméprature baissen entre 22 et 24°C. L'éclairage n'est pas nécessairre, au contraire il a tendance à faire se cacher les animaux.La lumière ambiante suffit. Si vous êtes dans une pièce sans lumière naturelle, un néon éclairant toute la pièce 14 heures par jour devra être ajouté pour créer un repère jour/nuit. Alimentation : La réputation de mauvais mangeur du « petit roi » est tenace. Elle est surtout vraie à l'époque où la plupart des sujets étaient importés ou issus de fermes locales. Les conditiosn d'hygiènebétant souvent douteuse, les animaux arrivaient en mauvais état. Au lieu de dire que Python regius est un animal difficile en captivité, il faudrait mieux dire que Python regius est un animal qui supporte très mal les grands transports et les importations de masse. Evitez soigneusement les animaux issus d'Afrique! Optez pour des sujets nés en Europe chez des éleveurs amateurs ou professionnel smais conscienceiyx! Certains amateurs ont possédé des regius « made in france » qui n'ont jamais posé le moindre problème pour manger. Je nourrissais les miens avec des rats sans problèmes. Néanmoins, il arrive assez souvent qu'un ou plusieurs spécimens s'arrêtent spontanément de manger. La patience est de mise. Il peut s'agir d'une mue iminente, dans ce cas le serpent remangera après la mue. Il peut s'agir d'un « auto-cyclage » (mot qui l'existe pas dans le dico! Cherchez pas!), en hiver surtout et lorsque la seule lumière est la lumière du jour (et qu'elle baisse naturellement), beaucoup de Python regius arrêtent alors spontanémentt de manger. La situation revient souvent au bout de quelques semaines, même si elle peut durer 3 ou 4 mois! Il est évident que Python regius peut mettre les nerfs de son élevur à l'épreuve! Surtout si on a acquis un sujet phasé de grande valeur! Python regius apprécie les petites proies telles que les souris ou les jeunes rats. On nourrit les jeunes de 6 mois totes les semaines de souriceaux « blanchons » ou de ratons nus, puis une fois toutes les deux semaines. Les sujets adultes (3-4 ans) peuvent être nourris tous les mois, sauf lors de la préparation en période d'acouplements où il faut abondamment nourrir les femelles (qui arrêtent de manger lors de la gestation). Habituez les jeunes le plus vite possible aux proies mortes, fraichement assomées ou congelées et bien réchauffées (Python regius utilise beaucoup la thermo-detection au point de confondre parfois un cable chaufant ou la main du soigneur avec la signatue thermique d'une souris!). Python regius a beau être un animal puissant et qui tue sa proie en très peu de temps, il reste parfois timoré et ratant une proie, l'agresivité de celle-ci (bien compréhensible) fini par effrayer le prédateur lui-même. Celui-ci va taper la souris pour la faire partir, cette dernière risque alors de le mordre. Le traumatisme par morsure d'un rongeur est aussi une cause de refus brutal de s'alimenter. Il faut donc toujours être présent lorsqu'on donne des proies vivantes! La plupart du temps Python regius garde le reflexe de constriction même avec des proies mortes, vous pouvez maintenir ses instincts de chasseur en jouant avec la proie et en faisant mine de résister. Reproduction (par Rachel) Le python regius n’est pas un serpent difficile à reproduire. Si l’on trouve encore peu de naissances en captivité (cela tend à évoluer), c’est parce qu’il a longtemps été considéré (à tort) comme serpent pour débutant et les éleveurs chevronnés s’en sont désintéressés. Il est vrai qu’avec l’arrivée de toutes ces phases sur le marché, le python regius « est à la mode » et l’on s’intéresse enfin à sa reproduction… Fred et moi avons reproduit pour la première fois ce python en 2001. Nos animaux n’avaient pas été cyclés, les choses ont été faites au hasard et on a eu de la chance. On avait obtenu une ponte de 6 œufs, 1 seul était stérile, 2 étaient morts dans l’œuf et 3 bébés sortirent en pleine santé. Le démarrage des jeunes n’avait pas posé de problèmes particuliers. Les années suivantes, les pythons ont été cyclés. Mais on essaye de faire les choses un peu au « filling ». Ils sont nourris abondamment toute l’année, surtout les femelles afin qu’elles constituent des réserves de graisse suffisantes. Lorsque les mâles commencent à refuser des repas, (en général vers les mois d’octobre/novembre) il est temps de les mettre au repos. C’est à ce moment là qu’on commence à abaisser les températures de manière progressive afin d’atteindre 28°C au point chaud (il est à 32°C toute l’année). Durant les mois de décembre et janvier, on met en présence les couples par période de 2 semaines : 2 semaines ensemble, 2 semaines séparés etc. Si les reproducteurs sont réceptifs, ils s’accoupleront quasi-immédiatement. Fin janvier, la température au point chaud est remontée progressivement jusqu’à obtenir 32°C. Si les accouplements ont été productifs, les femelles redoublent d’appétit. Elles sont alors nourries abondamment. En général aux mois de mars/avril, elles ovulent, puis elles refusent de se nourrir. Une trentaine de jours avant la ponte, les femelles effectuent leur mue de pré ponte. Nous avons eu des pontes de 4 à 8 œufs. Nous surveillons le poids des femelles avant et après la période de reproduction. On a pu constater que les femelles fécondées prennent 200 à 300 grammes en l’espace de 2 mois, leur poids continuera à augmenter au fur et mesure de la maturation des œufs. Nous on procède de cette manière, mais il y a plusieurs "techniques", certains ne cyclent pas leur regius et ça fonctionne quand même... (c) Repto terra club – reproduction interdite sans autorisation. Spécimen ligné :
  5. Date de première parution 13 novembre 2005. Lampropeltis pyromelana pyromelana (COPE 1866) Famille des Colubridés – sous famille des colubrinés. Genre Lampropeltis. Espèce pyromelana. Trois sous-espèces: L. p. infralabialis, L. p. pyromelana et L. p. knoblochi. Les deux dernières sont les plus fréquentes en captivité. Aux dernières nouvelles, la sous-espèce woodonii est un synonyme de la sous-espèce pyromelana elles sont aussi les plus faciles à distinguer. L. p. infralabialis est très proche de L. p. pyromelana, la distinction ne peut se faire que par le décompte des écailles, néanmoins cette dernière sous-espèce est très rare car sa zone de répartition est très restreinte. Description : Les jeunes mesurent 20 à 22 cm, les adultes atteignent 45 à 100 cm (en général 60-80 cm), les mâles étant plus petits. C’est un serpent annelé de rouge, noir et blanc comme beaucoup d’autres sous-espèces ou espèces de Lampropeltis. L. p. pyromelana: Anneaux rouges et blancs de tailles similaires, les bandes noires sont très minces, se rétrécissant aux flancs et qui parfois ne font pas le tour du corps. La tête est blanche, une bande noire macule la tête autour des yeux et s’élargissant au sommet du crane. On compte 28 à 80 bandes selon l’origine du spécimen. Photo.Nombre d’écailles ventrales: Plus de 210. Sous-caudales : 59 à 79. Infralabiales : 10. Supralabiales : 7-8. Ecaille anale unique. Répartition et biotope : Centre et sud-est de l’Arizona, jusqu’au nord du Mexique (régions du Chihuahua et du Sonora). On le trouve dans les zones d’altitude entre 800 et 2500 mètres. C’est un continental, les hivers sont froids. Malgré la répartition, il ne vit pas dans le désert mais dans les forêts de pins. Actif d’avril à novembre. Dans la nature ils se nourrissent principalement de lézards et de petits rongeurs mais aussi de serpents. Comportement : Terrestre et fouisseur. Il aime les substrats meubles, néanmoins il aime aussi grimper, une petite branche est la bienvenue. Peu agressif il est néanmoins assez nerveux. Attention, c’est le roi de l’évasion ! Terrarium : Un terrarium de 60x40x40 à 80x40x40 cm suffit pour un spécimen. Les individus sont logés séparément à cause des risques de cannibalisme. Le sol ; est épais et meuble (copeaux ou éclats de hêtre). Une cachette peut-être placée mais ces serpents préfèrent s’enterrer. Un petit bol d’eau stable servira d’abreuvoir. Les plantes seront artificielles. Le chauffage est réparti sur la moitié du terrarium. Pas d’éclairage d’appoint. Paramètres climatiques :· Température ambiante : 25 à 28°C.· Température nocturne :20-22°C.· Humidité : Peu importante mais de bonnes aérations permettent d’éviter une trop forte humidité. Alimentation : Les Lampropeltis ne peuvent pas avaler de grosses proies vu leur petite tête. On offre des souris de taille moyenne à normales selon la taille du serpent. Une à deux souris tous les quinze jours suffit. Chez les jeunes le démarrage peut –être très difficile, mais une fois lancés, rien ne les arrête ! Le gavage est néanmoins souvent nécessaire pour les premiers repas. Reproduction : La maturité est atteinte à deux ans. On pratique une hibernation totale de 2 mois à 10-12°C et dans l’obscurité complète. Logés dans des boites remplies d’une grosse couche de substrat meuble. Bien entendu cette hibernation demande une préparation. Si elle est pratiquée en décembre-janvier, la préparation se fait dès le mois de septembre. En septembre et octobre, les animaux sont nourris abondamment. Les deux premières semaines de novembre ils sont mis au jeun, les deux dernières seront consacrées à la baise de la température. Après le retour à une activité normale, il est absolument nécessaire de nourrir les animaux avant de tenter tout accouplement. On attendra la mue des reproducteurs avant de les mettre ensemble et si possible entre 2 et 5 jours après un repas car la mise en couple des Lampropeltis est toujours un risque à cause de leur mœurs volontiers cannibales. La gestation dure 40 jours environ, à mi-parcours la femelle va muer mais c’est très fluctuant. Il faut bien veiller à retirer le bol d’eau et de mettre u pondoir humide. Les œufs sont incubés à 28-29°C, ils écloront au bout d’environ 60 jours. Les pontes sont faibles : 3 à 10 œufs seulement (records dépassant les 12 œufs). Deux pontes dans l’année sont possibles mais elles sont souvent stérile ; la plupart du temps, si la femelle pond en dehors du pondoir c’est que les œufs sont stériles. (c) repto terra club - Vincent Noël - Reproduction interdite sans autorisation.
  6. Maintenance et reproduction de la beauté bleue du Vietnam : Elaphe taenuira ssp. Par Frédéric Millier Aire de répartition : Malheureusement , nous n'avons que très peu de données sur cette sous-espèce , qui à l'heure actuelle n'est pas encore reconnue scientifiquement d'où son nom : Elaphe Taeniura ssp. C'est une espèce indo-malaisienne que l'on trouve jusqu'au Vietnam : pays de sa découverte il y a quelques années. Habitat C'est une espèce plutôt semi-arboricole à l’inverse de ses cousines chinoises ( Elaphe Taeniura taeniura , yunnannensis , friesei , mocquardi ... ) Dans son pays d'origine , il n'y a pratiquement pas de baisse de température aussi bien nocturne que diurne ; par contre l'hygrométrie est plus élevée .On là trouve aussi bien dans des régions agricoles , en forêt , dans les rizières et parfois même près des habitations regorgeant de divers rongeurs . Caractéristiques : Elaphe taeniura ssp. ; ( mais on l'appellera plutôt Taeniura Bleue ) est un serpent caractériel qui peut même se montrer agressif lorsqu'il est surpris . C' est un colubridé dont la taille varie entre 180 cm et 250cm .On peut même trouver des individus allant jusqu'à 300 cm : à cette taille ce sont des animaux sauvages que l' on peut trouver en animalerie . Taeniura bleue est constricteur et très rapide , sa posture d'attaque le positionne en S , sa morsure est inoffensive puisqu'il est aglyphe ( sans venin ) mais est très douloureuse !Comme la plus part des colubridés, il secoue la queue lorsqu’il est menacé. La taille et le diamètre entre les deux sexes est pratiquement identique comme la majorité des serpents Asiatiques . Sa couleur est dominée par le bleu très foncé ou bleu-gris acier voire même bleu ciel . Sur sa colonne vertébrale , il y a une bande jaune qui part du milieu du corps et s’étend jusqu’à la queue. Sa tête est plus ou moins allongé . Au niveau de ses yeux , il y a une bande horizontale noire de quelques centimètres . Biologie et comportement : Taeniura bleue est aussi bien nocturne que diurne , c 'est un serpent qui a une activité assez intense dans la journée et un peu plus calme la nuit . Cette BEAUTE BLEUE passe beaucoup de temps dans les branches à l’inverse de sa cousine chinoise , la Taeniura friesei , qui est plus terrestre (on rencontre très fréquemment cette sous - espèce en captivité ). Elle a toujours la tête plus ou moins dirigée vers le sol en attente d’une proie , lors de ses descentes nocturnes ou diurnes , elle ira soit boire , se nourrir , s'accoupler ou se "promener " . Bien qu’agressive de nature la taeniura bleue devient inoffensive si elle est élevée jeune. Leur régime alimentaire en pleine nature et en captivité pour mon couple reproducteur , est constitué exclusivement de rongeurs et parfois des poussins . Lorsque les proies sont données , il faut être présent et attentif car étant très voraces , des bagarres peuvent éclater : donc la vigilance est de rigueur si tous les couples vivent ensemble , comme c’est le cas chez moi . Maintien en captivité : Terrarium : Elaphe Taeniura ssp. est un serpent Asiatique de grande taille , il faut donc un terrarium de circonstance , le système de tiroir est à proscrire pour de telles bêtes , à part pour les jeunes ... Espèce Asiatique : il n’est donc pas nécessaire de les séparer , ils s'accouplent de fin janvier à début avril naturellement. Cette espèce semi-arboricole a besoin d'espace , il faut donc favoriser la hauteur ; je conseille de construire un terrarium sur ces dimensions : 100cm x 70 x 120cm en bois mélaminé avec un système d'ouverture frontale par glissière auquel s' ajoute deux vitres coulissantes . Pour cette espèce qui demande une très bonne hygrométrie , l ' aération dans le terrarium doit bien se faire , aussi bien dans la partie aérienne qu'à la base du sol . Mon chauffage dans le terrarium se situe au sol avec le système de câble chauffant ( les tapis chauffants marchent aussi très bien ! ) posé en" faux-fond ", par dessus toujours de l'isorel , du " lino " et pour finir de la sciure "LITALABO ". Le décor est très important , mais doit rester sobre et facile de nettoyage ; donc l ' idéal pour moi , ce sont les ceps de vigne sablés : garantie sans parasites ! A ce propos , je voudrais signaler que toute installation de décors naturels doit être systématiquement désinfectée : tout d'abord il faut tremper les décors dans un bain d'eau bouillante puis dans un bain d' eau froide avec de la Javel : résultat tous parasites et bactéries seront détruits !Après , on peut installer les branches dans le terrarium , une fois sèches bien sûr ! On pourra rajouter d'autres branches au sol à la convenance de chacun ... Température , hygrométrie , éclairage : La température pour le point chaud sera de 30° C voir 32 ° C ( suivant la zone ! ) et pour le point froid de 25 °C environ : ces températures sont diurnes . Pour les températures nocturnes , on abaissera de 5° C dans les deux zones .La raison est , que cette espèce n'a besoin que de très peu de variation thermique la nuit par rapport à ses cousines indochinoises . La température ne baissant pratiquement pas la nuit , l' hygrométrie est de même que pendant la journée soit environ 70 % ; elle est obtenue avec un gros bassin qui sert également aux animaux à s'abreuver puisque les Beautés Bleues vont souvent boire et se baigner . L'éclairage en sortie d'hibernation est de 8hoo par jour .Il augmente au fur et à mesure jusqu'à 14hoo de lumière en été , à l'aide d'un tube néon de lumière blanche ( inférieur à 18 watts = sinon assèchement de l'air d'où mauvaise mue ! ) . Nourriture : Elaphe Taeniura spp. sont de bons mangeurs , leur appétit est féroce donc il faut bien le surveiller lors de la distribution des proies ( si possible mortes ) au risque de voir certaines bagarres . L'intérêt de donner des proies mortes ou assommées est de minimiser les risques de " combat " . Leurs proies seront constituées de rongeurs divers : souris , gerbilles , hamsters , petits lapins et cobayes , rats ...Mes reproducteurs se nourrissent de rongeurs allant jusqu'à 300 gr. une fois par semaine . Reproduction : Détermination : La beauté bleue est un grand serpent , même à l' état juvénile pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion , soit le sondage au fil de Nylon . On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable . Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus . Hibernation : L'hibernation ou éventuellement l'hivernation sont aussi efficaces l'un que l'autre ; la différence est dans la température : - Pour l 'hivernation , la température sera descendue à 10 ° C environ . - Pour l'hibernation , la température sera celle de ma pièce , c'est à dire 19°C ( température d'hiver ! ) Mais avant cela , il faut les faire jeûner . Le mois d'Octobre y sera consacré .Toute alimentation sera proscrite pour qu' aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. La température descendra progressivement ainsi que la lumière .Ce cycle terminé , mes reproducteurs seront installés dans la pièce froide qui de 19° C descendra jusqu'à 10°C petit à petit et dans le noir . Pour le mode d' hivernation à 19° C le principe est identique : dans le noir à l'aide d'un tissu noir qui recouvre le terrarium pendant deux mois minimum. Accouplement : La beauté bleue s 'accouplera de fin Janvier à début Avril .Ces accouplements se passent lorsque la femelle ovule , ce qui se caractérise par des spasmes et un gonflement du corps .Tout comme chez le mâle ( hormis le gonflement !! ) : il est alors en rut . Les accouplements peuvent avoir lieu dans les branches , ou sur le sol et durent en général plusieurs heures ( jusqu'à 9 h00 ! ) . A cette époque , l' éclairage n'est que de 8 heures par jour . Le réveil de mes reproducteurs commence début Janvier : le point de départ est de 20 ° C , cette température augmente durant les deux premier mois de l'année jusqu'à obtenir 30° C au point chaud . Pour cette année 2002 , les premiers accouplements ont commencé le 11 Janvier ce qui plutôt qu' en 2001 ... A suivre . Gestation : La période des accouplements terminée , ma femelle Elaphe Taeniura bleue rentre en cycle de gestation qui va durer une trentaine de jours voire plus .Après avoir refusé de s’alimenter , elle mue ce qui annonce la ponte . Dès le mois d'Avril , fin des accouplements , je mets en place le pondoir de taille conséquente ( remplie de sciure humide ) dans le terrarium ; celui-ci va accueillir les futurs œufs . Ces œufs seront au nombre de 5 jusqu'à 15 . Les œufs sont de taille impressionnante , on peut les comparer à ceux des Pituophis . Pour l'année 2001 , sur 11 œufs 9 étaient fécondés . A ma connaissance , il est rare qu'une deuxième ponte se fasse ; du moins pour cette sous-espèce. Remarque : Lorsque ma femelle a pondu dans son pondoir , elle a eu un comportement agressif lorsque je lui ai "enlevé "ses œufs .Par ailleurs , elle était en position de " couvaison " lorsque j’ai découvert la ponte : ce serpent couvrirait ses œufs . Ce qui est assez rare chez les Colubridés !! . Incubation et naissances : Chez la bleue du Vietnam les œufs ne sont pas en grappe comme les Colubridés Américain donc la mise en place dans mes incubateurs est plus facile ...Positionnés sur vermiculite ( sèche!) avec 100% d'hygrométrie et une température de 30 ° C , ceux-ci vont rester en incubation plus de 70 jours dans le noir ! ! Lorsque les œufs fécondés prennent leur taille définitive grâce à l' hygrométrie ; ils ont presque la taille d'un œuf de poule . Soins des nouveaux-nés : Les jeunes , dès leur naissance , ne mesurent pas loin de 25 cm et sont placés individuellement dans des tiroirs de 20 x 10 cm . Dès la première mue qui arrive 10 jours plus tard , on peut commencer à les nourrir . En 2001 j 'ai obtenu 9 bébés Taeniura : 5 femelles et 4 mâles qui étaient tous identiques à la femelle .En 2002 , 7 bébés sont nés . Pour les nourrir , étant donné leur taille , je commence directement par du "blanchon " qui sera vivant , mais en général ils acceptent les deux : vivant et mort . Cette espèce étant d’un caractère très " joueur " il faudra les manipuler souvent , en faisant attention aux changements de température et aux manipulations après un repas ; le résultat se fera vite sentir car l' animal sera plus calme et sans aucune agressivité . La beauté bleue du Vietnam est , d’après moi un serpent extraordinaire car il est curieux , vivace , résistant aux maladies les plus courantes et surtout très bon mangeur , l' inconvénient est qu' étant de grande taille , il lui faut un grand terrarium ... Observation : Il est possible d ' élever plusieurs sous-espèces de Taeniura ensemble , dans mon grand terrarium cohabitent un couple d' Elaphe Taeniura freisei plus mon trio d' Elaphe Taeniura spp.En période d 'accouplement , aucune de ces deux sous-espèces ne se " mélange " donc aucun risque de métissage entre elles! En 2002 , viendra se joindre un couple d 'Elaphe Taeniura ridleyi " blanche cavernicole ", ainsi qu’un couple de Yunnanensis . Pour l'heure , deux juvéniles de 2001 ( qui mesurent déjà 1,60 mètre ! ) viennent agrandir mon groupe ... * Autres Taeniura ... Voici d' autres sous- espèces d' Elaphe Taeniura ; il en existe 8 qui sont resencées : - Elaphe Taeniura taeniura ( Cope , 1861 ) friesei ( Werner , 1928 ) mocquardi ( Schulz , 1996 ) schmackeri ( Boettger , 1895 ) yunnanensis ou vaillanti ( Anderson , 1879 ) grabowsky ( Fischer ,1885 ) ridleyi ( Butler , 1899 ) & spp. ( ? ? ? ) Toutes ces sous - espèces se situent de l 'Inde à la Malaisie en passant par la Chine . On commence à trouver en captivité des mutations albinos et calico aux Etats-Unis pour le moment ... BIBLIOGRAPHIE * L'élevage des serpents rois , serpents des blés et autres colubridés ( Philippe GERARD ) * Rat snakes , a hobbyist's guide to Elaphe and Kin ( TFH edition ) * Atlas de la terrariophilie - les serpents -(Animalia Editions ) Tous droits réservés Frédéric Millet
  7. L’anthropomorphisme et ses contradictions 1 : L’anthropomorphisme est un anthropocentrisme. Qu’est-ce que l’anthropomorphisme ? C’est prétendre que les animaux pensent et ressentent les choses comme les humains. L’anthropocentrisme en revanche, décrié par les anthropomorphistes, consiste à prétendre que l’homme est le seul animal doté de raison et par conséquent qu’il a tous les droits sur les autres animaux et sur la nature. Bien entendu l’anthropocentrisme est une hérésie. Mais l’anthropomorphisme entre tout à fait dans l’anthropocentrisme : L’anthropomorphisme considère par exemple que les animaux ont les même droits que les humains et cherche à mettre les animaux et les hommes sur le même plan des droits à savoir appliquer au monde animal les droits de l’Homme. Or, cela veut dire que les droits de l’Homme sont les meilleurs droits sur terre, que l’homme a crée une morale universelle, au-delà de sa seule espèce, applicables aux animaux. L’homme s’autoproclame grand protecteur des animaux et seul à même de savoir ce qui est bon pour eux, à savoir sa morale : les deux pieds en plein dans l’anthropocentrisme : l’Homme se prend pour le nombril du monde, pour un Dieu tout puissant. C’est un peu comme lorsqu’on considère que telle peuplade du fin-fond de la forêt africain doit rester protégée du monde moderne et conserver son mode de vie. Et si ça leur fait plaisir d’avoir un réfrigérateur et un portable qui fait briquet les pygmées du N’doki ? De quel droit leur refuse-t-on le progrès ? Parce que nous occidentaux trouvons cela folklorique de les voir tailler le silex comme au bon vieux temps et nous transférons notre peur du progrès sur ceux qui ne sont pas encore dedans ? Parce que nous ressentons la culpabilité d’avoir occidentalisé le monde anarchiquement pour faire du pognon nous devons laisser les peuplades des îles Andaman ignorer que la Terre est ronde et les laisser à leur espérance de vie de 35 ans en moyenne ? Ca s’appelle le « relativisme culturel », c’est accepter des particularités locales aussi cruelles soient-elles (genre maltraitance des femmes en Afghanistan) au nom de la tradition séculaire et du « après tout ils ne vivent pas si mal que ça… ». Vu de chez nous et de notre poste de télévision pourquoi pas ! Au nom de la liberté de chaque peuple de disposer de lui-même, de la liberté de croyances et autres libertés, on accepte des pratiques barbares et anti-démocratiques. Or la vraie liberté n’est-ce pas justement de choisir d’adhérer ou non à des traditions, à une religion, à un idéal et de pouvoir échapper à une condition que ne nous convient pas. Avant de vouloir appliquer les droits de l’Homme aux animaux, il faudrait d’abord qu’ils soient appliqués dans tout le genre humain ! Malheureusement, les gens qui prônent les droits de l’homme pour les animaux sont les mêmes qui prônent le maintien, quasiment de force, de certaines catégories d’humains de rester à l’age de pierre…. Parce que vous êtes né amérindien, vous devez rester dans votre forêt et tailler du silex. Belle vision de la liberté ! Bien sûr, la voie occidentale est loin d’être la meilleure ! Au contraire ! Mais ce n’est pas une raison pour rejeter ou interdire le progrès. Il faut surtout que chaque pays, chaque peuple en fonction de ses aspirations au bonheur sache utilise à sa manière le progrès pour s’épanouir ! 2 : Chaque espèce possède sa propre « morale ». Les arguments classiques de nos détracteurs sont : Les animaux en captivité ne sont pas heureux car ils ne sont pas libres. Liberté et bonheur sont des notions abstraites et concernent la philosophie. On ne peut pas considérer ces arguments comme scientifiques. Chaque humain possède sa propre notion de la liberté et du bonheur, il est impossible d’universaliser ces notions, même si c’es à la mode de donner des « recettes du bonheur » à grand coup de pubs et de pseudo-psychologie (la psychologie c’est comprendre les gens, npas leur donner des conseils). Alors comment peut-on dire qu’un animal n’est pas heureux si on ne peut même pas définir ce qu’est « être heureux » chez un humain ? De plus, voilà encore un phénomène « nombril du monde » : l’Homme, par nature, a tendance à ressentir la souffrance de l’autre : c’est la compassion, l’empathie. Un sentiment noble et nécessaire chez un animal social comme l’humain, sentiment que l’on retrouve chez d’autres animaux comme les primates, les éléphants ou les cétacés. Mais dire qu’un Serpent n’est pas heureux dans son terrarium c’est faire un transfert de son empathie, de sentiments humains à un animal, or chaque espèce possède sa propre morale, son propre schéma psychologique initial. C’est un acquis de son évolution. Par exemple le chien : traité comme un humain (les maîtres qui le font manger avec eux, avec son bavoir, qui le laissent tout faire) développe des troubles du comportements : Agressivité, domination et même problèmes de santé : obésité, problèmes digestifs… On le sait bien, humaniser un chien et le traiter comme son enfant ne lui rend pas service ! Il en va de même pour tous les animaux de terrarium. Exemple vécu : « Mon Physignatus se promène dans l’appartement. Il y fait 22°C, moi j’ai pas froid, pourquoi aurait-il froid lui ? » Réponse : Il n’est pas toi. Tes besoins ne sont pas les siens. Chaque animal possède sa raison, son mode de pensée, sa psychologie et son rythme biologique propre à son espèce. Un Python regius est naturellement docile et un Morelia amethystina naturellement agressif. Sans oublier que chaque individu est différent. Enfin, et même si ça fait hurler les anthropomorphistes de base genre « libération animale », les animaux ne sont pas égaux devant « l’intelligence ». Même si il est hors de question de considérer l’homme comme le SEUL animal doté de raison, chaque animal est doté d’une raison (la sienne), de moyens intellectuels d’adaptation à une situation qui varient selon ses capacités cérébrales. Tout bêtement : Un cerveau plus il est grand, plus il a de neurones, plus il peut traiter d‘informations, les combiner, faire des déductions, et plus il est à même des les exploiter. Le cerveau, selon sa taille, permet un certain nombre d’opérations mentales. Dans un petit cerveau pourront être faits des raisonnements minimaux, de survie : man,ger, fuir, reconnaître un partenaire sexuel… Dans un cerveau plus grand, il y aura de la place pour des opérations plus évoluées (la conscience primaire selon Edelmann) : Apprendre, combiner deux faits pour aboutir à un résultat, créer un langage. Enfin, plus il y a de place « vacante », plus les possibilités sont étendues, jusqu’à la conscience d’ordre supérieur (toujours selon Edelmann) : capacité d’abstraction, langage évolué, maîtrise des symboles, pensée métaphysique… Au fil de l’Evolution, (même si ce n’est pas son but car l’Evolution n’a aucun but, elle est soumise au hasard) les capacités intellectuelles se sont accrues durant des millions d’années et plus les animaux sont évolués plus ils ont de capacités. L’homme est celui qui en a le plus (quantitativement, mais pas toujours qualitativement !). Les Reptiles, Amphibiens ou arachnides en ont aussi, mais le développement de leur cerveau ne leur permet pas d’être aussi évolués que les mammifères ou les oiseaux, ils restent « primitifs ». Ce qui ne veut pas dire qu’ils fonctionnent comme des machines et sont stupides (là encore conception occidentale typique et minable: T’as pas ton bac, t’es un crétin) ! La preuve : Dans une même espèce ou une même portée de serpents on peut trouver de caractères différents. Deux Python molurus bivittatus nés d’une même portée peuvent évoluer différemment côté caractère, l’un pourra être calme et l’autre agressif, ce qui veut bien dire qu’ils se forgent une expérience de la vie et élaborent une psychologie propre héritée de leur expériences. D’ailleurs, s’ils n’étaient que des machines, comme se fait-il que des espèces en captivité mais issues du milieu naturel sont agressives alors que leur descendants nés en captivité seront dociles ? Comment expliquer qu’un Reptile puisse s’habituer à l’homme si il était incapable de « raisonner », de faire des déductions ? Comment dire qu’un reptile n’apprend pas lorsque, au début de sa captivité il vous fuit alors qu’après s’être habitué à vous il vient manger dans votre main ? Cependant les capacités d’adaptation au stress des reptiles sont limitées. Si un tigre dans sa cage fera les cent pas et développera des troubles du comportement, aussi horrible soit ses conditions de captivité il survivra. Un Reptile stressé est un reptile mort. Comment peut-on alors dire qu’ils sont malheureux dans nos terrariums s’ils sont si sensibles au stress ? Comment expliquer qu’ils se reproduisent si la liberté leur manque tant ? Les problèmes liés à la captivité augmentent avec des animaux comme les mammifères ou les oiseaux, surtout les animaux sauvages capturés et enfermés dans des zoos. On peut affirmer par l’observation clinique de leurs troubles qu’ils supportent mal l’enfermement. Mais en ce qui concerne les reptiles, aucune observation clinique, surtout vu leur sensibilité, ne permet d’affirmer qu’un Reptile est « malheureux en captivité ». Les anti-captivité fanatiques, qui estiment même qu’un corail est malheureux dans son aquarium (un animal incapable de bouger, comment pourrait-il se plaindre de ne plus être libre ? c’est grotesque !) sont comme tous les fanatiques : Ils n’ont aucun argument tangible et s’appuient sur la mauvaise foi et les arguments d’autorité. Il ne faut pas non plus faire du « captivitisme » fanatique en disant que TOUS les animaux sont enfermables, car c’est faux : Il faut savoir faire la part des choses et nous terrariophiles n’avons pas à culpabiliser. Sans dire que nos animaux sont faits pour être captifs, la nature n’a pas été crée pour nous, elle n’est pas à notre service, on ne peut toutefois pas dire qu’ils en souffrent. Sans oublier que les « écolos-fachos » qui brandissent la protection des espèces mais ferment les yeux sur les sociétés occidentales qui financent la destruction massive des biotopes oublient qu’au rythme où cette destruction se produit, de nombreuses espèces ne vivront plus que dans les terrariums car l’espèce n’aura plus de milieu naturel où vivre! Ils ont bon dos les donneurs de leçon qui nous traitent de « pilleurs de la nature » et qui encouragent indirectement sa destruction. Sans oublier que beaucoup d’espèces dans le commerce terrariophile sont aujourd’hui nées en captivité, mais que les pouvoirs publics ne font rien pour encourager la pratique de l’élevage en captivité. L’idéal terrariophile est que plus aucune espèce ne soit prélevée dans la nature et provienne d’élevage européens ou indigènes (ce qui permet aux populations locales de vivre sans piller leurs ressources), mais encore faut-il l’encourager et retirer le bandeau qu’on a sur les yeux ! Aucun de nous n’a l’intention de vider les forêts tropicales de leurs occupants, nous ne sommes pas des pervers ni tous des trafiquants que nous condamnons, mais actuellement aucun moyen n’est développé pour que la terrariophilie devienne un passe-temps responsable et s’autogérant. (c) Vincent Noël - Repto Terra Club.
  8. Ce site est une mine d'information avec des articles très complets au format PDF de Jacques PRESTREAU sur l'élevage et l'histoire naturelle des tortues terrestres principalement mais aussi quelques articles sur les tortues aquatiques. A voir absolument! http://pagesperso-orange.fr/jacques.prestreau/tortues/pdf/
  9. Date de première parution: 25 mars 2005. Lampropeltis getula californiae (BLAINVILLE 1835) Classification : Sous-ordre des ophidiens – famille des Colubridés, sous famille des Colubrinés – Genre Lampropeltis (8 espèces) – espèces : Lampropeltis getula (L. 1766) comportant 9 (10 avec catalinensis ?) sous-espèces. Noms communs : Serpent roi de Californie ; anglais : Californian king snake. Le nom de Getula prévaut aujourd’hui sur celui de getulus (CROTTER 2000). Description : Corps cylindrique et homogène, la tête est peu distincte du cou et étroite. La gueule a une assez faible capacité d’ouverture. Les adultes atteignent 150 à160 cm avec un maximum de 180 cm. Il existe de très nombreuses phases. Les motifs typiques sont des anneaux blancs (phase désertique) à jaune plus ou moins larges sur un fond noir. Il existe une forme lignée, les anneaux verticaux sont remplacés par une seule ligne courant le long du dos. D’autres phases de motifs intermédiaires comme la forme zigzag (ligne discontinue et en zigzag). Il existe aussi une forme albinos, lavande (le noir est remplacé par un violet pâle) etc… Répartition et biotope : Zones sèches de l’est des Etats Unis : Californie, Névada, Utah… Terrestre, son activité dépend de la chaleur. En période de canicule il est plutôt nocturne. C’est un prédateur de crotales d’où son nom de Serpent roi. L‘ophiophagie chez les Lampropeltis est de notoriété publique même si L. g. californiae est un des plus « modéré » dans cette pratique. Bien qu’il vive dans les déserts très chauds en été, L. g. californiae fréquente un milieu continental et les hivers sont froids. Comportement en captivité : C’est un serpent actif, qui aime se promener dans le sol. Il n’est pas foncièrement agressif mais reste nerveux, il a une sale habitude de déféquer sur la main de celui qui le saisi, habitude qui se perd parfois chez les adultes souvent manipulés. Il peut avoir la morsure facile si on ne prend pas garde, mais elle est parfaitement inoffensive quoique jamais agréable ! Terrarium : En vue de la reproduction et pour éviter les incidents cannibales, on maintient les spécimens séparés toute l’année. Personnellement je loge mes « lampros » dans des terrariums en verre de 80x40x50 (LxlxH) ce qui est suffisant. Le fond est garni de copeaux de bois dépoussiérés sur une bonne épaisseur. Un demi-tube de liège sert de cachette, mais ils préfèrent s’enfouir. Un récipient d’eau dans lequel le serpent peut entièrement se baigner est disponible. Une branche complète la décoration ainsi qu’une fausse plante purement esthétique. Les câbles chauffants (25W) allumés 12 heures par jour sont disposés sur la moitié du terrarium. La température ambiante est de 27-28°C. Elle atteint 30-32°C au-dessus du chauffage au sol. C’est un serpent très robuste et peu exigent qui puis est actif et agréable à voir. Sa reproduction est très simple et il est conseillé aux débutants. Alimentation : On n’offre pas de grosses proies, les souris adultes conviennent. Ce sont des gloutons, je mes nourris tous les 15 jours, chacun avalant 3 à 5 souris adultes mortes. Les mâles sont un peu moins gourmands surtout au printemps… Ils ont autre chose en tête ! Reproduction : On peut les faire hiberner dans des températures allant de 5 à 15 °C avec un optimum de 10°C. Pour ma part ils hibernent un mois à 14-15°C. Plus la température est haute plus l’hibernation sera courte pour éviter un gaspillage des réserves de l’animal. Quinze jours de descente des paramètres, un mois d’hibernation puis quinze jours de remontée. Les animaux sont mis au jeûne quinze jours avant le début de la baisse et nourrit une semaine après la remontée. On met les couples ensemble après une mue et 4 ou 5 jours après un repas, les cas de cannibalismes entre partenaires sont souvent dus à des spécimens affamés ! même si L. g. californiae est moins agressif de ce côté là que son cousin L. g. holbrooki. La femelle pondra en général 6 semaines après l’accouplement, quelques jours après une mue. Dès que cette mue se manifeste on place un pondoir : J’utilise des seaux à crème fraîche dans laquelle je perce un trou. Elles sont remplies de vermiculite humide et de laine de perlon pour aquarium au-dessus. L’abreuvoir est à retirer pour ne pas que la femelle y ponde. Les œufs sont collants, il est parfois délicat de sortir un bloc entier ! Autre problème : Si l’un des œufs pourri, les autres suivent car il est impossible de les séparer. Néanmoins on peut vider l’œufs et le découper en laissant la partie jointe aux voisins entière, il faut alors bien nettoyer le bout de coquille qui reste. Les œufs incube dans un incubateur à 29-30°C et suffisamment humide. Il faut attendre environ 60 jours. Les jeunes ne posent aucun problème pour manger une fois leur première mue effectuée. On leur donne des souriceaux d’un ou deux jours. D’abord vivant mais ils s’habituent très vite au mort. On les maintient séparés, et dans les même conditions que les adultes. Attention ! Se sont les rois de l’évasion ! Mes premiers jeunes s’étaient échappés des boites type Geo de ferplast, je renforça donc le couvercle par un grillage moustiquaire coincé entre le bac et le couvercle. Vincent Noël (Membre du RTC).
  10. Date de première parution: 04 juin 2006 Xenochrophis vittatus (ex. Natrix vittata) Un “Thamnophis” made in Indonesia Taxonomie : Famille des Colubridés, sous famille des Natricinés. Genre Xenochrophis (10 espèce dont une parfois disponible : X. piscator, ex Natrix piscator) Décrite par Linnée en 1758 sous Coluber vittatus. Entre dans le genre Xenochrophis en 1965 avec MAKLNATE & MILTON, pourtant elle restera longtemps plus connue sous Natrix vittata. Noms communs : Confus : Serpent jarretière d’Indonésie, couleuvre à bandes, couleuvre piscivore à bandes, « xeno » à bandes. C’est un petit serpent très facile à élever et à nourrir, conseillé aux débutants. Taille : 50 à 70 cm, les femelles sont plus grandes. Description : Coloration de fond noire, le ventre est blanc parsemé de marques noires. Deux larges bandes ocre ç brun clair parcourent le dos depuis la nuque à la queue de part et d’autre de la colonne vertébrale, ne lassant entre elles qu’une fine bande noire. Elle ressemble beaucoup à une Thamnophis, sa tête ovale est bien distincte du cou, le corps est svelte, l’œil grand et à pupille ronde. Origine : Indonésie : Iles de Java, ,Sumatra, archipel des Sulawesi ainsi que Singapour où elle a été introduite par l’Homme. Zones de marécages, cultures (rizières), abords d’étangs et de rivières. Climat tropical humide à mousson. Saison sèche et moins chaude en hiver. C’est un serpen,t diurne et terrestre. Très agile elle mord facilement au début, mais vu sa taille la morsure est inoffensive. C’est également un serpent très actif. Alimentation : S’adapte vite au poisson mort : des éperlans ou joëls (que l’on fait bien tremper avant pour les dessaler au maximum), des vairons (que l’on peut acheter vivants comme vif pour la pêche puis qu’on peut congeler) ou des filets coupés en lanières (peu nutritifs). Sinon, on peut lui donner des poisson d’eau douce comme des vairons ou de très petits poissons rouges que l’on met dans le bassin. Les jeunes sont nourris aux guppys ou aux Danios. Elle dévore aussi les lombrics et même les souriceaux nouveaux nés (morts si possible). Dans la nature elle mange surtout des amphibiens, des vers de terre et des poissons. Terrarium : Très sociable, peut-être élevée en communauté de sujets de même age et/ou taille. Néanmoins, il faut les séparer quelques semaines avant la reproduction pendant le cyclage et les surveiller lors des repas (mettez plus de proies que d’animaux pour éviter les bagarres !). Un terrarium de 60x35x40 suffit pour un spécimen ou un couple. Les boites type Geo der ferplast sont utilisables mais attention aux évasions ! Le sol devra supporter l’humidité et être meuble. On dispose des cachettes, une par spécimen. On place également des branches qui surplombe l’eau pour permettre un accès facile. Le bac à eau sera assez grand (1/3 de la surface du terrarium) pour fournir un espace de nage et de l’humidité, une hauteur d’eau de 5 à 10 cm suffit. On chauffe via un chauffage au sol de 25 W réparti sur la moitié du terrarium (ne pas chauffer sous le bac à eau). La température sera de 26-28°C, un point chaud à 30-32°C est le bienvenu mais il doit être restreint. On peut planter le terrarium, son faible poids ne représente pas un danger pour les plantes. Il faudra alors un éclairage supplémentaire pour les plantes, étant diurnes, cela ne dérangera pas les serpents. On peut créer un bel aquaterrarium avec des plantes aquatiques, mais il faudra se passer de poissons ! Reproduction : La femelle pond deux fois par an 4 à 8 œufs par ponte. Il y a très peu d’informations, mais vu sa zone de répartition, les conditions de période de repos classiques des colubridés de cette région (Coelognathus radiatus par exemple) valent aussi pour cette espèce. Disponibilité : Principalement issus de captures, 20-30€ pièce. Repto terra club - Vincent Noël.
  11. Date de première parution: 05 juillet 2006 Généralités sur P. obsoletus. Famille des Colubridés Sous-famille des Colubrinés. Genre Pantherophis. Ce genre regroupe d’anciennes espèces du genre Elaphe notamment P. guttata. Espèce : Panterophis obsoletus (SAY, 1823) – ex : Elaphe obsoleta. Sous-espèces : Pantherophis obsoletus lindheimerii (BAIRD & GIRARD, 1853) Pantherophis obsoletus obsoletus (SAY, 1823) Pantherophis obsoletus quadrivittatus (HOLBROOK, 1836) Pantherophis obsoletus rossalleni (NEILL 1949) Pantherophis obsoletus spiloides (DUMERIL, BIBRON & DUMERIL 1854) L’histoire taxonomique fut très tumultueuse et le nombre de synonymes est important. Le statut de certaines sous-espèces n’est pas encore tout à fait clair, certaines d’entre elles sont considérées comme des espèces à part entière. Répartition et biotope : Vaste répartition dans la moitié Est et le centre des Etats-Unis. On la trouve depuis le sud du Canada à la Floride en passant par la côte Est ainsi que dans le bassin du Mississipi jusqu’au pied des Rocheuses. L’espèce se rencontre dans les Etats suivants : Sud-Est du Nebraska, Est du Kansas, Oklahoma, Est du Texas, Sud-Est du Minnesota, Sud-Est de l’Iowa, Missouri, Arkansas, Louisiane, Sud-Ouest du Wisconsin, Mississippi, Illinois, Floride, Georgie, Alabama, Caroline du sud et du nord, Kentucky, Virginie et Virginie occidentale, Indiana, Ohio, Maryland, Delaware, New Jersey, New York, Connecticut, Massachusetts, Sud du Michigan, ouest du Vermont, Pennsylvanie. Néanmoins, chaque sous-espèce possède sa propre zone de répartition : P. o. obsoletus : Nommé en anglais « Black Ratsnake » (Serpent ratier noir). On la trouve depuis le sud du Canada (région des grands lacs) jusqu’à la Géorgie et la Louisiane longeant la côte est jusqu’au Mississipi, absente sur la péninsule de Floride. C’est la plus répandue des sous-espèces, du moins dans la nature car peu recherchée en terrariophilie hormis les mutations. P. o. lindheimeri. Nommée en anglais « Texas ratsnake », on trouve cette sous-espèce de la Louisiane à l’est du Texas, le sud du Kansas et du Mississipi. Sa zone de répartition est assez restreinte, elle côtoie P. o. obsoletus. Elle vit dans les prairies, les cultures, près des zones humides et les habitations humaine même en plein milieu de Dallas ou de Houston ! Le climat est tempéré chaud assez humide proche du climat sub-tropical. P. o. quadrivittatus : « Yellow ratsnake » en anglais, à savoir Serpent ratier jaune. Elle vit à l’est de la zone de répartition de l’espèce dans les états du sud-est des USA comme la Caroline du sud, la Georgie et la Floride. Elle côtoie également P. o. obsoletus. Elle vit également dans les prairies, sous-bois et près des zones humides. P. o. rossalleni : « Everglade ratsnake », du nom d’une région du sud de la Floride : les Everglades. En effet cette sous-espèce vit dans les zones humides et marécageuses mais également d’autres habitats comme les sous-bois du sud de la Floride. P. o. spiloides : Gray ratsnake – Serpent ratier gris. Côte du sud-est des USA, de la Géorgie à la Floride (y compris la péninsule de Floride), climat tempéré chaud à sub-tropical. Description et différenciation des sous-espèces : Elles sont aisément discernables les unes des autres. (Nous cherchons photos pour compléter l'article) P. o. obsoletus : 120 à 200 cm (en général 150-160 cm), exceptionnellement 200 à 250 cm. Très reconnaissable à sa coloration sombre. Le fond est brun sombre ; presque noir, de grandes taches brunes plus claires parcourent le dos, mais ces taches peuvent disparaître, le serpent est presque entièrement noir avec de légères nuances. C’est un serpent peu attractif car peu coloré dans sa forme sauvage. P. o. quadrivittata : 120 à 180 cm, en général 150-160 cm, records de 230 cm. La coloration de fond est orange à jaune, elle est reconnaissable à ses 4 fines lignes brunes qui longent tout le corps, deux de part et d’autre de la colonne vertébrale et une sur chaque flanc. Chez certains spécimens néanmoins, les lignes sont discontinues. P. o. lindheimeri : 150-170 cm, max 200 cm. Ressemble à P. o. obsoletus mais les colorations sont inversées : le fond est brun clair à orange, les taches (une ligne de taches sur le dos, et une ligne de tache sur les flancs) sont brun foncées à noires. La tête’ est brun foncé à noir, chez les jeunes des bandes brunes sont visibles sur une tête plus claire la faisant beaucoup ressembler à une P. guttatus (mais sombre). L’extrémité des écailles jaunes ou oranges ont des nuances sombres sur une grande partie du corps. P. o. rossallenii : 120-160 cm, max 180 cm. Les jeunes sont gris clair, le corps parsemé de taches brunes ressemblant à celle de P. guttatus. Puis en grandissant le corps devient jaune-orange, certains spécimens tendent vers le rouge. Les taches sont plus tenues mais toujours visible sous une nuance sombre de la coloration de fond, parfois elles ne forment plus que deux faibles lignes de part et d’autre de la colonne vertébrale. Elle peut être parfois confondue avec P. o. quadrivittata , néanmoins, l’absence de ligne sur les flancs comme chez P. o. quadrivittatta ne laisse plus planer le doute. C’est un serpent très attractif par sa coloration. P. o. spiloides : 90 à 160 cm, rarement plus de 180 cm. Ce pourrait être une « rossallenii » ou une « lindheimeri » qui n’a pas grandit ! En fait, la coloration de fond est gris clair, le corps est parsemé de taches brunes foncées à noires le long de la colonne vertébrale et sur les flancs ressemblant assez à P. o. lindheimeri, mais la coloration de fond est grise et non jaunâtre. Par ailleurs les taches son,t moins rapprochées que chez P. o. lindheimeri et la tête garde les bandes juvéniles. Photo. Comportement dans la nature : Sensiblement le même pour toutes les sous-espèces. C’est un serpent opportuniste, principalement terrestre, il devient volontiers arboricole si la chasse lui semblera plus fructueuse dans les arbres que sur terre. Il fréquente les sous-bois, les prairies, les abords des points d’eau mais aussi les granges et les zones habitées des campagnes et parfois des villes. Son nom de serpent ratier lui vient de son goût prononcé pour les rongeurs, mais il s’attaque aussi aux oiseaux et les jeunes ont surtout une alimentation composée de lézards. Diurne, il devient nocturne lors des mois les plus chauds. En fait il suit tout simplement les mœurs de ses proies. Les accouplement se passent au printemps, entre mars et mai, les pontes entre mai et juillet. C’est un serpent très commun et bien vu des paysans car un bon dératiseur. Elle est très proche de notre couleuvre d’Esculape (Zanemis longissima). Disponibilité : P. o. quadrivittatus et P. o. lindheimeri sont les plus répandues. On peut facilement trouver P. o. rossallenni, mais le prix est plus élevé, quant à P. o. obsoletus elle est peu recherchée sauf les mutations qui la rendent à nouveau populaire. Il existe de très nombreuses mutations de motifs comme de colorations, ainsi que des croisements. Il existe des formes leucistiques, albinos, « isabelle », hypomelanistiques, lignées et j’en passe ! Cette espèce est un peu plus chère que P. guttata, selon la sous-espèce et la variété les prix peuvent être multipliés par 10. La plupart des sujets vendus sont nés en captivité, il existe malheureusement encore des sujets presque adultes issus de captures ! Surtout vendus en animalerie, ils sont à bannir d’office. Comportement en captivité : Il y a une disparité entre les sous-espèces, mais également entre les spécimens. Classiquement les spécimens nés en captivité sont plus dociles que leur homologues sauvages qui peuvent être très agressifs. P. o. lindheimeri est réputée la plus agressive des sous-espèces, P. o. quadrivittatus la plus docile avec un comportement comparable à P. guttatus selon les spécimens. Les jeunes sont souvent nerveux mais se cament assez vite, néanmoins il y a des disparités d’évolution du comportement selon les sujets, même frères et sœurs ! Terrarium : Les jeunes sont logés dans des boites ferplast ou de petits terrariums, gare aux évasions ! Selon les sous-espèces et la taille du spécimen, on loge les adultes dans des terrarium allant de 80x50x50 cm (sujets de 100 à 150 cm) à 120x50x50 (sujets de plus de 180 cm) par spécimen. Un logement en couple est possible, ils sont sociables, mais il faut que les animaux soient de même taille, bien surveiller lors des repas (au mieux nourrir à part) et si vous souhaitez les reproduire il faudra les séparer durant l’hibernation. Pour un couple de grands spécimens (plus de 160 cm), un terrarium de 120x60x60 est un minimum. Le sol sera meuble car ils aiment s’enfouir de temps en temps. Copeaux non poussiéreux ou éclats de hêtre restent la meilleure solution. Ce substrat sera changé tous les 3 mois au moins, les excréments retirés dès qu’il en a. Une à deux cachettes sont nécessaire. On peut opter pur une grande jardinière longeant tout l’arrière du terrarium et donc couvrant à la fois la zone chauffé de et non chauffée. On pratique deux trous dans cette jardinière, posée à l’envers elle fera office de cachette « 2 en 1 ». Sinon, pots de fleur renversés, demi-tubes de liège, litières pour chat renversés et troués feront l’affaire. Un récipient d’eau assez grand pour que l’animal puisse s’y lover totalement est impératif. On place une branche solide sur laquelle les serpent aimeront se dégourdir les muscles et se frotter lors de la mue. Seules les plantes artificielles sont appropriées. Vous pouvez opter pour des terrariums plus haut (mais toujours plus long que haut), 60 à 80 cm voire plus car ils grimpent très bien et utiliseront les branches si elles sont solides et s’il faut assez chaud en hauteur. Chauffage : Chauffage au sol type câble ou plaque chauffante sur la moitié du terrarium, voire une ampoule à infra-rouge de faible puissance (60W max) si vous optez pour un terrarium d’au moins 80 cm de haut. Température dans la zone chauffée : 27-30°C contre 25°C dans la zone non chauffée. 18-20°C la nuit. Chauffage allumé 12 heures par jour, pas d’éclairage direct sur le terrarium. L’hygrométrie d’une habitation classique suffit ( 50-60%). En revanche des pulvérisations d’eau à 27-30°C seront utiles lors de la mue. Nourriture : Souriceaux d’un jour puis souris ou jeunes rats pour les grands spécimens. Les jeunes sont nourris toutes les semaines durant les 6 premiers mois puis toutes les deux semaines jusqu’à leur maturité. Un repas mensuel suffit par après, selon l’agressivité de l’animal, parfois deux repas par semaines sont nécessaires. Un adulte de 150-180 cm mangera 4 à 5 souris (ou 2 jeunes rats) par repas, ils s’adaptent en général vite aux proies inertes. Reproduction : Pour se reproduire il faut trois conditions : Des sujets matures (3 ans minimum), vivant séparément et étant passés par une période de repos hivernal. Les reproducteurs seront bien nourris durant l’été. La période de repos est une période léthargie quasi complète, pour toutes les sous-espèces de P. obsoletus, la température après la baisse graduelle sera stabilisée entre 10 et 15°C. Un mois de repos hivernal suffit. Le processus est classique et commun à leurs cousines comme P. guttatus, il n’y a aucun piège de ce côté là. Un mois de repos suffit, néanmoins, certains affirment que plus long est le repos plus nombreux sont les œufs… Néanmoins, plus longue est le repos plus basse sera la température d’hibernation (10°C pour deux mois de repos). Mais de très bons résultats ont été obtenu avec 1 mois de repos à 10-12°C. Bien nourries en sortie d’hibernation on placera les couples ensemble après la mue. En général les accouplements ne se font pas attendre. On peut les laisser quelques jours ensemble, puis les séparer et les remettre à nouveau ensemble quelques temps après (on les aura nourris entre temps). Le meilleur moment est juste après la mue de la femelle, on place alors le mâle. Le mieux est d’avoir plusieurs couples et de changer de partenaire. Certains les laissent un mois ensemble, d’autres seulement trois ou quatre jours après une mue, puis à nouveau trois ou quatre jours à la prochaine mue. Chacun sa méthode ! 30 à 50 jours plus tard (selon la sous-espèce) la femelle prend des attitudes annonçant la ponte : Elle s’incline sur les flancs, cherche à creuser partout et surtout la mue signifie que la ponte n’est qu’une question de jours (5 à 10 jours parfois moins). Il faut alors remplacer le bac à eau par un pondoir humide. La femelle ne s’arrête pas systématiquement de manger, mais il faudra lui donner de petites proies et en petit nombre. Le mâle lui, lors de la période d’accouplement et avant d’avoir pu assouvir ses pulsions mange peu ou pas du tout. Une fois l’accouplement fait tout rentre dans l’ordre. Une fois pondus, on place les œufs dans un incubateur à 28-30°C et 90% d’humidité environ. L’incubation dure 50 à 65 jours. Les jeunes sont en général faciles à démarrer sauf les jeunes de P. o. spiloides ou P. o. lindheimeri pour lesquels il faut parfois recourir au gavage dans les premiers temps. Ces deux dernières sous-espèces demandent une certain expérience et sont déconseillées aux débutants. Les trois autres sous-espèces posent moins de problèmes et sont plus dociles. (c) repto terra club - Vincent Noël.
  12. Le complexe Pantherophis guttatus Date: 22 octobre 2006 Jadis inclues dans l’espèce Elaphe guttata puis P. guttatus, elles sont actuellement distinctes. Voici comment (en partie) les différencier. Mais, avant propos, n’oublions pas qu’aujourd’hui les espèces en sont plus séparées ou rassemblées selon les seuls critères anatomiques, mais selon des critères principalement génétiques tout comme dans l’étude de BURBRINK ou d’UTIGER. Là où des différences visuelles semblent nettes comme entre E. guttata guttata et E. guttata rosacea, elles n’ont aucune légitimité d’un point de vue génétique or c’est la barrière génétique qui différencie les espèces ou sous-espèces. De même, les critères évoqués pour différencier à l‘œil une espèce varient selon les individus car ce sont des moyennes. Avec l’avènement de la génétique il arrive que des espèces ou plus souvent des sous-espèces soient tout simplement impossible à discerner avec certitude selon leur aspect extérieur. A l’inverse, certaines populations différentes des autres vue de l’extérieur se sont avérées trop semblables génétiquement pour être séparées en sous-espèces ou en espèces différentes. Pantherophis guttatus (L. 1748) Avant il y avait 4 sous-espèces de E. guttatus, hormis E. emoryi. : Elaphe guttata rosacea, E. g. meahllmorum, E. g. intermontana et E. guttata guttata. Seule cette dernière a survécue. E. g. meahllmorum et E. g. intermontana ne sont plus des sous-espèces mais appartiennent à P. emoryi sans autre distinction, quand à la sous-espèce rosacea elle est considérée comme synonyme de P. guttatus qui devient monotypique. Mais cette classification ne fait pas l’unanimité ! Cette espèce vit à l’est du Mississipi, dans des régions de forêts, prairies, marais et cultures relativement humides dans un climat tempéré à tempéré chaud (sub-tropical au sud). Sa coloration typique est bien connue. Le fond est jaune pâle à orange, des taches rouges brique à ocre parcourent le dos, entourées d’une fine bande noire. P. emoryii (BAIRD & GIRARD, 1853) Déjà BAIRD & GIRARD en 1853 firent de cet animal une espèce à part entière sous le nom de Scotophis emoryi. Elle passa sous différents noms, tantôt espèce, tantôt sous espèce passant aussi dans différents genre : Coluber, Elaphe, Scotophis… C’est STEBBINS en 1985 qui en fit une sous-espèce d’Elaphe guttata et fit réapparaître le nom d’emoryi disparu depuis 1859 (KENNICOTT). VAUGHAN & al. en 1996 propose de l’élever au rang d’espèce, BURBINK conforme ce statut, puis en 2005 POTTS & COLLINS la nomme Pantherophis emoryi qui est la nomination officielle à l’heure actuelle. Pour l’instant monotypique, des sou-espèces pourraient apparaître comme meahllmorum ou la variété de Brazos Island… Mais aucune étude n’a encore tranché le débat. On la retrouve depuis le sud-ouest de l’Illinois jusqu'à l’extrême nord-est du Mexique, en passant par les régions de plaine du Colorado, du Nouveau-Mexique et du sud-est du Texas ainsi que le Kansas. Elle fréquente les zones de prairies et de cultures relativement sèches de m’ouest du Mississipi. La particularité de cette espèce réside d’une par dans sa corpulence, plus robuste et surtout la tête plus large et plus distincte du cou que les autres espèces du complexe « P. guttatus ». Néanmoins, pour l’amateur cette distinction ne sert pas à grand chose ! Cette espèce mesure 80 à 150 cm. Pour les formes sauvages, il est très facile de différencier P. emoryi de P. guttatus. La coloration de fond est plutôt gris plus ou moins clair. Elle possède des taches identiques à celles de P. guttatus, bordées de noir mais de couleur brunes voire ocre. Les taches sur le ventre sont moins marquées que chez P. guttatus. P. slowinsky BURBRINK, 2002. Cette espèce, nommée en hommage à Joseph Slowinsky (un herpétologiste américain qui mourut d’une morsure de Bungarus à 38 ans le 11 septembre 2001 ( Si si !) et qui a participé à la nomination des espèces du genre Pantherophis) a été décrite pour la première fois par BRUBRINK dans son « analyse phylogénique du complexe du serpent des blés – Elaphe guttata ». On la retrouve dans une zone géopghraphqiue très restreinte à la jonction enter la répartition de P. guttatus et de P. emoryi à l’est de la Louisiane, l’est du Texas et le sud de l’Arkansas. Le Mississipi la sépare de P. guttatus. A l’ouest, ce serait la différence d’habitat qui sépare P. emoryi (vivant dans les prairies) de P. slowinskyi qui est forestière. Beaucoup d’herpétologiques ont tendance à dire que P. slowinskyi est un serpent aux motifs de P. guttatus et aux couleurs de P. emoryii. BURBRINK cite un plus grand nombre de taches comparativement à P. guttatus. La coloration de fond est gris clair, les taches sont brunes à ocre, la bordure noire qui cerne les taches est très fine. Selon Burbrink elle représente en moyenne 25 à 50% de la surface de chaque écaille colorée de noir, alors que c’est 100% chez P. guttatus. Mais au niveau amateur, il est difficile de la distinguer des autres sou-espèces hormis en connaissant avec précision sa provenance dans le cas de sujets sauvages ce qui est très rare. Les multiples naissances en captivité, croisements, mutations et même la grande variété de populations au sein des trois espèces de serpent des blés rendent encore plus ardue, voire impossible au niveau amateur de distinguer P. slowinskyi des autres espèces. Certaines formes de P. guttatus ou de P. emoryi nommées « chocolate form » et originaires de Louisiane pourraient être des spécimens de P. slowinskyi. Vu que la zone de répartition de P. emoryi et P. slowinskyi se touchent, des spécimens de P. slowinskyi ont du être confondus avec P. emoryi dans le passé et mélangés. L’un des plus sur moyen, surtout avec les différentes phases et mutations de P. guttatus, reste le décompte des écailles et/ou des taches sur le dos : Les données ci-dessus sont rattachées respctivement ( de haut en bas ) à :P. guttatus, P. emoryi & P. slowinsky Ecailles ventrales 203-245 197-236 ? Sous caudales 47-84 58-83 ? Taches dorsales 25-38 27-73 42-56 Bibliographie: Burbrink, F. T. (2002): Phylogeographic analysis of the cornsnake (Elaphe guttata) complex as inferred from maximum likelihood and Bayesian analyses. - Molecular Phylogenetics and Evolution 25(3): 465-476. (c) repto terra club - Vincent Noël - Reproduction interdite sans autorisation. Pour en savoir plus, les membres du RTC peuvent se référer au REPTO TERRA numéro 24.
  13. Date de première parution: 07 juin 2005 Gonyosoma oxycephala. Par Paolo Sessini (Vice-président du RTC) Noms vernaculaires : Serpent à poulets à queue rouge, Serpent ratier des mangroves, Serpent ratier vert à queue rouge. Classification : Famille des Colubridés, sous famille des Colubridés, Genre Gonyosoma (5 espèces, toutes anciennement classées dans le genre Elaphe). Espèce : Gonyosoma oxycephala (BOIE 1827), pas de sous espèces. Récemment encore classée sous Elaphe oxycephala. Description : Couleuvre aglyphe, le dos et la tête sont entièrement verts, le ventre et la gorge sont jaunes. La langue est bleue. Des lignes vert foncé partent des narines et passent par l’oeil vers l’arrière de la tête. La queue est grise parfois rouge. Certains spécimen sont entièrement gris sauf le bout de la queue qui est rouge. L’espace ente les écailles est souvent noir, formant de fines lignes noires sur le dos. Le caractère typiquement arboricole de cette couleuvre explique sa forme très élancée, fine et musclée. Taille : Les nouveaux nés mesurent environ 30 cm pour 10 grammes. La croissance est rapide, à un an ils atteignent déjà 100 à 120 cm. Les adultes mesurent autour de 160-180 cm, mais peuvent atteindre 200 cm avec des records de 240 cm. Répartition: Très vaste : Comprend presque toutes les îles indonésiennes, malaises, ainsi que les Philippines, les îles Andaman (Inde), et le sud-est de l’Asie tropicale : Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Birmanie, Laos. Climat tropical à courte saison sèche en hiver à équatorial constamment humide. Biotope : Serpent arboricole vif vivant dans des zones arborées : mangroves, plantations, forêt dense, toujours dans des endroits humides et proches de l’eau. S’adapte très bien aux changements de son environnement du moment qu’il est composé d’arbres et reste humide. Arboricole et très bon nageur. Comportement : Diurne et active elle est également irascible. Sauvages ou nés en captivité les sujets sont presque toujours nerveux, très rapides et frappant facilement. Elle adopte une position de défense aplatissent horizontalement l‘avant du corps et en le gonflant, elle peut ainsi doubler la hauteur des flancs. N’achetez pas de sujet issu du milieu naturel ! Le taux de mortalité est élevé et il vaut mieux attendre et acquérir un sujet né en captivité bien plus résistants car un peu moins agressifs et stressés et surtout non parasités. La plupart des sujets importés sont infestés de parasites internes, déshydratés et restent stressés presque tout leur vie… Enfin ceux qui survivent à l’acclimatation. Aucun conseil ne sera donné pour l’acclimatation de sujets sauvages car ces acquisitions ne sont pas cautionnables ! Le premier spécimen que j’ai maintenu en 1991 était un spécimen sauvage hyper stressé, celui-ci n’a jamais pu être approché sans qu’une morsure ne me soit affligée. Nourri exclusivement avec des petits oiseaux vivants qu’il n’attrapait qu’au vol, cette jolie couleuvre est morte environ 18 mois après son acquisition … Je suppose à cause du stress. Terrarium : On loge chaque spécimen adulte dans un terrarium haut, une dimension de 80 cm de long sur 100 cm de haut et 60 cm de large est adéquat. Bien sûr on peut voir plus grand et un spécimen adulte s’épanouira encore mieux si on ajoute 20 cm à chacune de ces dimensions voire plus. On disposes de grosses branches en diagonales et à l’horizontale, de nombreuses plantes artificielles pour que le serpent se camoufle et un tube de liège en hauteur pour qu’il se mette à l’abri. Le substrat peut-être composé de gazon synthétique, de journal, d’essuie-tout sur une bonne épaisseur ou d’écorces pour reptiles. Un bac d’eau d’au moins 60 cm sur 40 cm de base et 5 à 10 cm de niveau d’eau est impératif. Une petite pompe d’aquarium brassera l’eau et augmentera son évaporation donc l’humidité. Les câbles chauffants circuleront en partie sous ce bac d’eau. Pour sécuriser et éviter que les « Gonyos » ne se frappent constamment le museau contre les vitres, il est conseillé de rendre opaque toutes les parois inutiles, il ne reste donc que les vitres coulissantes et la vitre supérieure. Placer le terrarium en hauteur est aussi judicieux. On peut les loger dans de grands terrariums dans lesquels elles seront épanouies et dont elle occuperont tout le volume. Des aqua-terrariums équipés de fontaine et de belle décoration (voire des vraies plantes) sont du plus bel effet mais demandant une plus longue maintenance. Voici les caractéristiques du terrarium où je logeais mes premières Gonyo:Dimensions : largeur : 113cm x profondeur : 50cm x hauteur : à gauche 74cm à droite 54 cm.Aérations : gauche haute, droite basse.Type de fermeture : Face oblique supérieure en verre sur glissière horizontale, face gauche 1 porte en bois sur charnière avec loquet métallique, face droite en verre sur glissière type guillotine. Température et humidité : La Température Moyenne Préférée est de 26,5 à 29 C° (selon différents auteurs) Température jour : 26 à 28° Température nuit : 22 à 24° Bac d’eau : 2L Substrat : éclats de hêtre et copeaux de cèdre rougeDécor : plante plastique, écorce de liège, racine de bois exotique Un câble chauffant que l’on peut coupler avec une ampoule chauffante placée hors de portée de l’animal chaufferont l’air à 26-28°C. Une zone chaude à 30-32°C est aménagée de manière locale, elle n’aime pas les trop fortes chaleurs (plus de 30°C de manière uniforme dans le terrarium). L’humidité sera entretenue par le grand bac d’eau, une cascade ou un diffuseur d’air pour aquarium augmentera encore ce taux d’humidité qui devra atteindre 80% et jusqu’à 100%. La nuit la température baissera à 24°C.Il est nécessaire de recréer un choc thermique; abaissement de la température à 20 ou 22 °C sauf si l'animal suit un traitement vétérinaire. Il est aussi préférable de reproduire une photopériode hebdomadaire (de 10 à 12 heures tout au long de l'année, ou de respecter la durée d'ensoleillement de chacune des saisons) ainsi qu'une pseudo hibernation, au cours des trois mois hivernaux, en diminuant la température de 3 à 5 °C. Alimentation : Dans la nature elle se nourrit surtout de lézards, petits oiseaux voir de rongeurs. Les jeunes ne se nourrissent que de lézards. On nourrit les adultes de souris, elles n’aiment pas les grosses proies. Les serpents nés en captivité peuvent s’habituer plus ou moins facilement aux proies mortes que l’on agite au bout d’une pince. Ne jamais nourrir deux animaux dans un même terrarium, le risque que les deux serpents attrapent la même proie est importante. On nourrit un adulte de trois à quatre souris deux fois par mois, la faim excite encore plus l’animal, il vaut mieux le nourrir toutes les deux semaines plutôt que chaque mois. Les jeunes sont nourris de sauteuses mortes de préférence.Si celles-ci n’ont pas suffisamment d’attrait pour vos bébés, le sautillement d’un jeune sauteuse ne manquera pas d’exciter suffisamment la jeune Gonyo pour qu’elle se jette dessus. Reproduction : Classiquement, elle atteint sa pleine maturité à deux ans. Une femelle pond 8 à 20 œufs (en moyenne 5 à 12 œufs, parfois deux pontes par an) et l’incubation à 29-30°C dure 90 à 100 jours. Le problème se situe au moment de l’éclosion. Pour des raisons qui nous échappent, beaucoup de jeunes restent prisonniers de leurs œufs et meurent. En laissant faire la nature, en général seule la moitié des jeunes sortent de l’œuf. Il peut être nécessaire des les aide à sortir en incisant très délicatement la membrane de l’œuf sur un centimètre deux ou trois jours après les premières éclosions spontanées. La méthode d’accouplement varie : Certains préconisent une période de repos à 22-24°C durant un mois (et sans nourriture) avec lors du retour aux paramètres classique une poussée de l’hygrométrie à 100%. D’autres estiment que la simple mise en couple suffit à déclencher un accouplement. Je n’ai pour ma part jamais eu la chance de reproduire cette espèce par manque de temps et de chance puisque j’ai malheureusement perdu mon couple reproducteur lors de mon dernier déménagement entre Rochefort et Cherbourg. J’avais pourtant profité de cette occasion pour les installer dans un terrarium beaucoup plus grand et je suppose que la taille et la configuration de ce nouveau terrarium n’a pas permis une hygrométrie suffisante . J’ai perdu mes deux sujets en l’espace de 15 jours ! Ce qui confirme l’absolue nécessité d’une très forte hygrométrie. Conclusion : Ce serpent est de loin le plus beau que je connaisse, il regroupe à lui seul tout ce que j’aime chez les reptiles, couleur, brillance, toujours aux aguets , sa vivacité et son caractère irascible font de lui un bijou que l’on observe et que l’on admire, mais qu’on ne porte pas. La difficulté de sa reproduction en captivité est un challenge que je ne désespère pas de relever à nouveau, dés cela me sera possible.
  14. Portrait du creamcicle... Leiocehalus personatus femelle Une série d'Eublepharis... Un mâle: Un groupe de femelles Juvéniles Crotaphytus collaris Chondrodactylus angulifer Les boites d'élevage des juvéniles
  15. retour sur la Bogertophis... Ah Julien et ses Heterodon! Une vraie histoire d'amour! Un couple de C. helenus. P. guttatus Une P. guttatus que je lui avais vendu, c'était un de mes premier serpents, un mâle très vigoureux mais qui aprèsdes années d'abstinence n'aime que les plaisirs solitaires avec son bol d'eau... Et il est pas tout jeune, ça doit lui faire 10-12 ans... Un beau "stück" de P. guttatus creamcicle
  16. Date de première parution: 10 juillet 2005. Gongylophis (ex: Eryx) colubrinus loverdigei (L. 1758) Le Boa des sables d’Afrique de l’est Importé pour la première fis dans les années 70, ce représentant des Erycinés est le plus fréquent en captivité car le plus docile, l’un des plus colorés et surtout, l’alimentation des jeunes pose moins de problème que chez ses congénères. Classification : Le nom valide aujourd’hui est Gongylophis colubrinus loveridgei. Le genre Gongylophis comme le genre Eryx, Charina (incluant le genre Lichanura) et Calabaria, à savoir les Boas fouisseurs font partie de la famille des Boidés et de la sous-famille des Erycinés. Deux sous espèces sont reconnues aujourd’hui :· Gongyliophis colubrinus colubrinus (L. 1758)· Gongylophis colurbinus loverdgei (STULL 1923). Néanmoins, la controverse fait rage quant à la validité de ces deux sous-espèces, certains taxonomistes mettent ces deux sous-espèces dans une seul espèce monotypique. La sous espèce G. c. colubrinus (si elle est encore valide) a une répartition plus nordique : est et sud de la Lybie, Egypte, Soudan et jusqu’au Yémen. Répartition et biotope : G. c. loveridgei vit dans la partie est de l’Afrique, ce qu’on appelle « le grand rift africain ». Sa répartition s’étend du sud de la Somalie à la frontière ougandaise, et du sud du Kenya à la Tanzanie (province de Doloma). Il fréquente des zones semi-arides et arides, mais pas les dunes de sable comme on pourrait le croire, plutôt les savanes sèches et les zones arides rocailleuses. Bien que fouisseur, il préfère vivre dans des terriers inoccupés ou creuser des excavations sou des pierres ou des arbres. C’est un animal strictement terrestre et nocturne qui fréquente les zones habitées et se retrouve souvent sou les habitations humaines. Description et variations : Ce Serpent est cylindrique, court et trapu. La tête n’est pas distincte du cou, les yeux sont petits, les écailles rostrales proéminentes et dépassent le bout de la mâchoire inférieure formant une sorte de pointe au bout du museau. Les écailles du dos sont rugueuses, cette rugosité s’accroît au niveau de la queue. Cette dernière est très courte et arrondie. G. c. loveridgei est un petit Boa : Les mâles oscillent entre 45 et 60 cm pour un poids autour de 100 grammes. Les femelles atteignent 60 à 85 cm, très rarement 90 à 100 cm pour les vieilles femelles. Certaines d’entre elles peuvent atteindre 900 g. La coloration habituelle de G. c. loveridgei est jaune à orange, parfois s’estompant en beige, parsemée de taches brun foncés à noir. La coloration de fond peut varier d’un jaune pâle à orange-rouge vif. Le ventre et les bas des flancs sont blancs. D. et T. BAKKER distinguent deux variétés géographiques visibles en captivité, il en existe sûrement d’autres dans la nature. La première est la souche kenyane : Les taches noires ou brun foncé sont concentrées de part et d’autres de la colonne vertébrale et se rejoignent le long du corps, ce qui donne à la coloration orange une forme de zig-zag courant le long du dos. La souche tanzanienne : Issus du sud de la Tanzanie, les taches sont bien rondes et séparées, mais de tailles différentes et réparties de façon anarchique sur tout le dos et les côtés. Une variété « flame » (ou flamme), habitant la province de Doloma en Tanzanie et séparée de plusieurs centaine de kilomètres des autres populations. Chez cette variété, les taches sont très réduites et la coloration orange très brillante. Une autre variété, inconnue en captivité, venue de Somalie est entièrement dépourvue de taches et donc entièrement orange-rouge. Autrefois considérée comme Eryx rufescens, elle fut rattachée à G . colubrinus loveridgei comme une simple variété géographique. Il existe aussi une variété albinos, axanthique, ainsi que de rares spécimens hypomélaniques et, paraît-il, une phase lignée. Comportement en captivité : Nocturne, on le verra peu sortir de sa cachette ou du substrat en journée. Les spécimens nés en captivités et manipulés avec modération mais périodiquement s’habituent vite à l’homme et ne mordent généralement pas. Il est possible d’héberger plusieurs spécimens ensemble : plusieurs femelles ou un mâles et une ou plusieurs femelles. Le terrarium sera agrandi en conséquence et les cachettes multipliées. Néanmoins, même si aucun cas d’ophiophagie spontanée n’a été rapporté, il est plus que conseillé de séparer les individus lors des repas. Terrarium : Vu la petite taille de ces serpents, un mâle peut être logé dans une boite type Geo de Ferplast grand modèle peu haut (45x30 cm de base sur 15 cm de haut). Ces boites sont idéalement aérées. Les femelles, bien que pouvant vivre également dans ce type de boites, seront plus à l’aise dans une boite de 60 sur 30 sur 30 cm. On peut utiliser des bacs de rangement transparent, il faudra y perce de nombreux trous d’aération ; Si on opte pour le terrarium en verre, plus esthétique il est vrai, un terrarium de 50 sur 40 cm de base à 60 cm sur 40 cm de base suffit. Ne grimpant pas, c’est la surface au sol qui est la pus importante ; Une grande hauteur ne conduit qu’à une déperdition de chaleur. Ces serpent n’aiment pas l’humidité, d’où l’importance des aérations. Le sol est constitué de copeaux pour rongeurs, d’aspen ou d’éclats de hêtre ou de chêne. Le substrat sera déposé sur 10 à 15 cm d’épaisseur. Bien que fouisseur, beaucoup conseillent de lui mettre une cachette, une boite en plastique style tupperware renversée et percée d’un trou, une tuile faîtière ou une écorce de liège. Dans la nature, G. c. loverdgei n’est pas un animal vivant enfoui dans le sable des dunes, il vit dans des terriers creuses sous des souches ou des rochers, souvent par d’autres animaux. Il affectionne aussi les termitières. On peut placer une souche assez plate posée sur le substrat. Le serpent y creusera une excavation. Sinon, vu qu’on voit peu les animaux en journée, certains terrariophiles livrent comme astuce de placer une plaque de verre d’une vingtaine de centimètres de côté sur le substrat. L’important pour le serpent est de sentir qu’il a quelque chose de dur au-dessus de sa tête, on verra alors son dos appuyé contre le verre, ne s’apercevant pas qu’il est transparent et qu’on le voit. Chauffage : La moitié du terrarium est chauffée, les câbles ou plaques sont impérativement placées sous le terrarium et donc hors de portée du serpent. Inutile d’utiliser une ampoule à incandescence classique, car la luminosité l’incitera plus à se cacher qu’à sortir se chauffer. La température ambiante est de 28-30°C, un point chaud à 32°C localisé sur un tiers de la surface pet être aménagé, la température peut y monter à 35°C mais doit rester localisée. Alimentation : Il mange sans problèmes des rongeurs, depuis sa naissance à sa mort. Bien entendu ils devront être adaptés à sa taille modeste. Les jeunes se nourrissent de souriceaux nouveaux nés, les adultes de blanchons puis de « sauteuses », les grosses femelles mangeront des souris adultes pas trop grosses ou des rations. La capacité d’avaler des grosses proies est réduite chez cette espèce. Les jeunes, jusqu’à un an, sont nourris toutes les semaines puis toutes les deux semaines au delà d’un an. Les adultes se montrent gloutons, mais il est préférable de donner plusieurs petites proies qu’un grosse, ce qui peut même s’avérer dangereux. Reproduction : L’age conseillé pour une première reproduction est de trois ans. La seule technique réellement fiable pur sexer ces Boas reste le sondage. Quant à la nécessité d’une période de repos, cela varie selon les expériences. Une simple mise en couple suffirait, ce qui suppose une séparation permanente des sexes. Néanmoins, une période de repos d’un mois, auquel il faut ajouter dix à quinze jours d’entrée et de sortie de période de repos, à 24-25°C et sans alimentation stimulerait d’avantage les reproducteurs. La mise en concurrence de plusieurs mâles est là aussi, et fait courant chez les Boidés, un facteur de réussite. On procède alors soit par couple soit par harem. Néanmoins, G. colubrinus loverdigei est considéré comme très facile à reproduire et la mise en accouplements d’un seul couple marche également très bien, sans mise en concurrence avec un autre mâle. On nourrit copieusement les femelles après la sortie de période de repos, puis il faudra attendre leur mue pour les mettre en présence avec un mâle. L’accouplement est très discret et souvent nocturne, on, laisse le mâle avec la femelle plusieurs jours. Vu la corpulence de ce serpent et surtout des femelles, il est difficile, sauf à la fin, de déterminer si elle est gravide ou non. Néanmoins, son comportement peut traduire son état. Déjà, elle ne sera plus réceptive aux ardeurs d’un mâle et le repoussera. D’autre part, elle cherchera la chaleur plus qu’à son habitude. L’arrêt de s’alimenter est aléatoire, certains sujets jeunes lors de la gestation d’autres non. Les portées comptent une douzaine de petits, G. colubrinus colubrinus peut mettre bas jusqu’à 20 petits. Soins des jeunes : On place les jeunes dans de petites boites type Ferplast ou tupperware percées de nombreux trous. Les jeunes aiment creuser, le substrat sera donc meuble et léger (aspen ou copeaux pour rongeurs), mais le problème est qu’on ne les voit pas, et lorsqu’il faut les nourrir, on ne sait pas où mettre le souriceaux. Une technqiue (BAKKER) simple consiste à placer sur la moitié du substrat un carré de papier essuie-tout ou un carton sous lequel le serpent se lovera. Soulevez le carton et vous y trouverez presque toujours le serpenteau, vous n’aurez plus qu’à déposer le souriceaux près de lui. Un petit bol d’eau en terre cuite est également nécessaire. Après leur mue les jeunes acceptent sans difficulté des souriceaux nouveaux-nés. Les jeunes mordent très vite, mais vu leur taille, il n’y a pas de quoi avoir peur ! Classé en Annexe II de la Convention de Washington comme tous les Boidés. Article complet dans le Repto Terra numéro 22.
  17. Elaphe schrenki Date de première parution: 19 octobre 2005 Par Vincent N. et Philippe Mosbach (président du RTC) Aperçu taxonomique : Famille des colubridés, sous-famille des Colubrinés. Genre Elaphe. Elpahe schrenckii STRAUCH, 1873 comprend 2 sous espèces très facilement indentifiables : Elaphe schrenckii schrenckii STRAUCH 1873 et Elaphe schrenckii anomala BOULENGER, 1916. Description : Elaphe s. schrenckii a une coloration de fond noire mais brillante. La coloration noire est marquée de jaune, notamment au niveau de la gorge et des écailles labiales supérieures et inférieures elles même bordées de noir à l’arrière de chaque écaille. Les écailles entre les narines et l’œil sont souvent lmarquées de jaune, une ligne jaune ou blanchâtre part de l’arrière de l’œil et peut chez certains spécimens se réunir au niveau de la nuque pour former une ligne dorsale peu marquée. Derrière la mâchoire, la coloration jaune de la gorge remonte pour longer les dernières écailles labiales. Sur les flancs, on trouve des lignes verticales qui peuvent soit former des anneaux aux contours irréguliers et passant d’un flancs à l’autre comme chez L. g. californiae ou plus souvent : deux bandes jaunes ou blanches partant du ventre et se rejoignant au niveau du dos formant donc un triangle dont le centre reste noir mais peut-être aussi jaune selon l’épaisseur des bandes. La répartition et l’épaisseur des bandes sur un même spécimen sont variables et irrégulières. Enfin certaines populations d’E. s. schrencki sont beaucoup plus ternes, la coloration noire devient brune. Le fond de l’œil est jaune or, la pupille est ronde et noire Cette sous-espèce mesure en moyenne 130 à 160 cm. E. s. anomala est moins colorée. Elle présente les même motifs, les bandes sont toutefois plus épaisses et se réunissent au niveau du dos. Sa coloration de fond est brune plus ou moins clair. Les lignes sont beiges et leurs bords plus foncés jusqu’à ocre. L’irisation est tout aussi manifeste que chez sa consœur. Une bande sombre traverse le fond de l’œil. Elle mesure en moyenne 160 à 180 cm, des spécimens de plus de 2 m ont été recensés. Répartition et biotope : E. s. schrenckii occupe tout le bassin de l’Amour ainsi que le nord est de la Chine et jusqu’au nord de la Corée où le climat est plus doux en hiver. Son aire de répartition est comprise entre le 55° parallèle nord et le 40° parallèle nord, soit à la même latitude que l’Europe de l’ouest. E. s. anomala se rencontre plus au sud : De la Corée à Shangaï en passant par tout l’est de la Chine (Mandchourie) et jusqu’en Mongolie. Elle fréquente donc un climat continental aux hivers plus doux vers le sud frôlant le sub-tropical. On la retrouve dans les pairies, les sous bois et les marécages. Elle affectionne les abord des cours d’eau et toute sortes de biotopes jusqu’à une altitude de 2000 m. Comportement : Il s’agit d’un serpent actif le jours mais devenant crépusculaire en période de canicule. Terrestre il et farouche et nerveux, même pour les jeunes nés en captivité qui avec l’age toutefois gagneront en confiance. Ce n’est pas un serpent agressif qui cherche obstinément à mordre : L’intimidation et la fuite sont ses armes préférées. Elle nage très bien et grimpe également bien. Maintenance en terrarium : Un terrarium de 80x40x40 cm suffit pour un spécimen né en captivité, mais la relative nervosité des sujets sauvages adultes nécessite un terrarium de 100x 50 x 50 cm. La hauteur a peu d’importance, toutefois on disposera une branche ramifiée pour la mue et offrir de quoi évoluer. Les abris sont indispensables : tubes de liège, boite en plastique, tuile faîtière, pot de fleur cassé… On en disposera au moins deux. Les plantes sont superflues et dans tous les cas artificielles. Un abreuvoir lourd pourra contenir tout l’animal. Quant au substrat il pourra être meuble (éclats de hêtre, copeaux pour rongeurs, écorces pour Reptiles) ou composé de gazon synthétique. Enfin le chauffage sera réparti sur un tiers du terrarium seulement. Au-dessus du chauffage au sol, la température sera de 30°C, la température du terrarium oscillera entre 25 et 27°C. La nuit le chauffante est coupé, une bonne aération permettra une chute nocturne de la température à 20-22°C. L’hygrométrie ambiante d’une pièce d’habitation suffit, on peut pulvériser lors de la mue pour faciliter l’extraction de l’exuvie. Alimentation : Un sujet adulte mangera deux à trois souris adultes par quinzaine, une femelle reproductrice demandera trois à quatre souris en prévision de la période de repos et lors des accouplements en prévision de la ponte. Des rats juvéniles peuvent aussi être offerts mais de préférence morts. Les sujets importés ont du mal à se faire aux proies mortes, les sujets nés en captivité les acceptent sans sourciller dans la plupart des cas. Les jeunes sont nourris durant leur première année une fois par semaine. Reproduction. Le climat d’origine d’E. schrenkii lui fait subir une longue période d’inactivité hivernale. On pratique une période de repos identique aux Colubridés nord américains, à 10 – 12°C durant un à deux mois. Chez E. s. anomala, une simple période de repos à 16°C durant un mois suffit. Matures à deux ans, les accouplements ont lieu dans la nature en mai-juin. Les femelles sont bien nourries une fois la période de repos passée et lors de la période d’accouplement. Celui-ci se passe comme chez la majorité des Colubridés. 50 à 60 jours plus tard la femelle va pondre en moyenne 6 à 12 œufs. Lors d’autopsie de femelles gravides en milieu naturelle des pontes de 30 (Petzold 1976) à 50 œufs (Emeljanov 1916) ont été découvertes ! Après une incubation de 50 à 60 jours à 28-30°C, les jeunes mesurent 30 à 35 cm et son très vifs ! Il se peu qu’ils mettent du temps à accepter des proies congelées.
  18. Date de première parution: 12 mai 2005. Elaphe obsoleta lindheimeri (BAIRD & GIRARD 1853) Phase leucistique. Par Marc MOUNIER (Vice-président section Lorraine). Classification: Famille des Colubridés, sous famille des Colubrinés. Espèce : Elaphe obsoleta (SAY 1823). Sous-espèces : Elaphe obsoleta lindheimeri (BAIRD & GIRARD, 1853), Elaphe obsoleta obsoleta (SAY, 1823), Elaphe obsoleta quadrivittata (HOLBROOK, 1836), Elaphe obsoleta rossalleni NEILL 1949, Elaphe obsoleta spiloides (DUMÉRIL, BIBRON & DUMÉRIL 1854). Nom commun : serpent ratier du Texas, texas ratsnake. Répartition et biotope : Sud des USA : De l’est de la Louisiane au sud est- du Texas, sud du kansas. Elle vit dans un biotope humide (Bayous de Louisiane) et souvent riche en cours d’eau. Elle fréquente les marais, les forêts, les prairies, les zones cultivées et n’a pas peur de la proximité de l’Homme (on en trouve au coeur de Dallas et son univers impitoyable ou de Houston où elle n’a aucun problème). Description : Nous allons nous intéresser surtout à la phase Leucistique. L’anatomie ne change pas de la forme classique : C’est un serpent élancé, le cou est mince et la tête bien distincte du cou. La forme leucistique est entièrement blanche, aucun motifs. Elle est dépourvue de pigmentation, ses yeux sont bleus et à ne pas confonde donc avec l’albinos qui part ailleurs conserve ses pigments rouges et des motifs. Elle mesure à la naissance 30 à 45 cm, adultes ils mesurent 120 à 180 cm, 150-160 cm en moyenne. Le record est de 237 cm. Comportement : Réputée assez agressive, nous dirons plutôt nerveuse. Les jeunes mordent facilement mais perdent cette agressivité, néanmoins ils resteront nerveux et fuyants peu adeptes des câlins, même si chaque spécimens est différent. Terrestre, elle aime grimper pour chasser, diurne elle devient nocturne lors des fortes chaleurs. C’est un serpent assez actif. En ce qui me concerne la femelle est de nature plutôt calme et le mâle est très craintif et devient agressif si je le dérange. Terrarium : 80x50x50 cm pour un spécimen, les grands adultes se sentiront plus à l’aise dans un terrarium de 100x50x50 cm. une bonne hauteur est bienvenue pur qu’elle puisse se défouler. Le sol est composé de copeaux pour reptiles. On dispose une grosse branche bien ramifiée et solide, deux pots de fleurs cassés ou autre récipient bas et sombre servant de cachette. Des fausses plantes. Un bol d’eau lourd et assez grand pour contenir tout l’animal. Le chauffage au sol couvre la moitié du terrarium. Température ambiante : 25-27°C. Au-dessus des câbles : 30 à 32°C. La nuit la température baisse à 22°C. pas d’éclairage d’appoint nécessaire. Nourriture : Essentiellement composé de rongeurs. Les jeunes sont difficiles à démarrer. On les nourrit de souriceaux, parfois le gavage est nécessaire pour les premiers repas. Les adultes mangent des souris adultes ou de jeunes rats (si possible morts !). On nourrit les jeunes jusqu’à un an toutes les semaines, puis deux fois par mois. Reproduction : L’age idéal pour une première reproduction est de trois ans voir quatre. On sépare les sexes au moins trois mois avant la période de repos. Mes spécimens ne sont mis ensemble que pour la période des accouplements ce qui évitera dans la plupart des cas des pontes répétées qui ont tendance à affaiblir les femelles. Un jeun de trois à quatre semaines s’impose avant de baisser la température de 1 degré par jour jusqu'à atteindre une température constante de 12 degrés à laquelle on les laissera se reposer deux mois dans une semi obscurité avant de les remonter en température à raison de 1 degré par jour. Après le retour aux paramètres optimaux, je nourris abondamment les reproducteurs à raison d’un repas par semaine pendant quatre semaines. En règle générale la femelle vas faire une mue pendant cette période. A ce moment là je les place ensemble. L’accouplement ne pose pas de problème majeur et la méthode est classique. Je les laisse ensemble 30 jours avant de les séparer. La gestation dure environ 40 à 50 jours. Le jour ou je les sépare je place un pondoir dans le terrarium de la femelle et je remplace le bac d’eau par un petit récipient genre ramequin pour qu’elle puisse boire et éviter qu’elle ne ponde dans l’eau . La femelle pond en général peu après une mue. Cette sous-espèce pond 5 à 20 œufs. Je possède 1 mâle et 1 femelle. Elle pond depuis 3 ans. Les pontes comptaient 5 à 10 œufs. L’incubation dure environ 60 jours. On place les œufs dans un incubateur à 28°C et 90% d’humidité. Résultat des pontes : 2003 : 5 œufs 5 naissances 2004 : 9 œufs 3 naissances 2005 : 10 œufs ( en couveuse ) Conclusion : En ce qui me concerne cet animal est absolument superbe de part sa couleur blanche immaculée et ses yeux bleus que ce soit à la naissance comme à l’age adulte. De nature très craintive et de caractère plutôt nerveux, E. obsoleta lindheimeri leucistique n’est pas un animal à manipuler trop souvent, je dirais même le moins souvent possible.
  19. Takydromus sexlineatus ou lézard à longue queue. Par Antoine (alias coolsnake) Introduction : Petit lézard diurne de la famille des Lacertidae découvert en 1802 par Daudin, son habitat d’origine se situe vers l’Asie du Sud-est. Du rostre au cloaque cet animal mesure environ 5-6 cm, mais la queue atteint environ 20-25 cm. Il vit en moyenne de 3 à 5 ans. On peut également noter qu’ils possèdent une langue bifide. Classe : Reptilia Ordre : Squamata Sous-ordre : Sauria Super-famille : Scincomorpha Famille : Lacertidae Sous-famille : Lacertinae Genre : Takydromus Espèce : Takydromus sexlineatus Sous-espèce : Takydromus sexlineatus sexlineatus Takyromus sexlineatus ocellatus Le genus Takydromus contient 17 espèces: Takydromus amurensis Takydromus dorsalis Takydromus formosanus Takydromus hani Takydromus haughtonianus Takydromus hsuehshanensis Takydromus intermedius Takydromus khasiensis Takydromus kuehnei Takydromus sauteri Takydromus septentrionalis Takydromus sexlineatus Takydromus smaragdinus Takydromus stejnegeri Takydromus sylvaticus Takydromus tachydromoides Takydromus toyamai Description : Les Takydromus sexlineatus sont de petits lézards. Ils font environ 5-6cm du rostre au cloaque et possèdent une queue extrêmement longue atteignant 20-25 cm. Ainsi l’individu adulte atteint environ 25-30cm. Ils ont le ventre blanc et un dimorphisme sexuel peut être observé. Les femelles ont le dos brun clair et les flancs très légèrement plus foncé. Les mâles quand à eux on les flancs plus sombre, et des point blanc peuvent apparaitre sur leurs flanc. On peut également observer 2 lignes blanches parcourant le dos de l’animale. Toujours concernant le dimorphisme, le mâle à la base de la queue plus épaisse que la femelle. Maintient : Le Takydromus sexlineatus est facile d’entretien, il est d’ailleurs recommandé au débutant. Son coût se situe aux alentour de 10€. Le terrarium : Le terrarium devra être de type tropical, à tendance arboricole. J’élève les miens dans un exoterra de 60/45/45 (en cm, longueur/largeur/hauteur), et on peut y accueillir facilement un trio ou un quatro. Cependant cette espèce étant territoriale, ne pas mettre deux mâles ensemble. Le terrarium devrait avoir de nombreux feuillage afin d’avoir des cachettes, et plusieurs branches entremêlées afin de leurs permettre de se déplacer à leurs aise. En effet ils restent plutôt en hauteur, même si on peut les voir arpenter le sol du terrarium de temps à autre. Comme substrat j’utilise un mélange de reptibark et de terra coco. Esthétique et qui conserve bien l’humidité. Au passage dans le naturelle, j'utilise comme substrat du terreau. Ce substrat devras bien sur être à tendance tropical, éviter les copaux de hêtres qui ne résistent pas à l’humidité, et les copaux de cèdre qui dégagent des vapeurs toxiques. Un bac d'eau, voir un aquaterra est conseillé, les Takydromus apprécient l'eau. La température : Celle-ci devra être d’environ 30° au point chaud et environ 25° au point froid le jour. Prévoir des branches sous la source chauffante (personnellement j’avais un spot). Cette température pourras avoir un fort gradient thermique. Juste sous la lampe la température atteignait environ 40°, mais au sol du point chaud j’atteignais 29-30°. Les lézards se régulent eux même, ainsi ils ne s’exposent à cette haute température qu’après avoir mangé, et tôt le matin. La nuit la température devras atteindre environ 25°. L’hygrométrie : Elle devra être d’environ 70-80%. Attention, ne pas laisser à longueur de temps les sauriens exposé à cette hygrométrie. Pour un exoterra je recouvre les trois quart du toit par un film micro-onde, et je pulvérise 2 fois par jour. Le matin quand j’allume, et le soir que j’éteins. En refermant les portes je sais que l’hygrométrie est bonne lorsqu’il y a de la buée. La pulvérisation est également importante car ces lézards préfèrent boire sur les feuilles plutôt que dans la gamelle d’eau. Une bonne hygrométrie permet de faire passer le phénomène de mue sans problèmes. Les Takydromus sexlineatus perdent leur tégument par morceaux. La lumière : Le lézard étant diurne, il lui faut des UV. 0,5% est un bon choix. Une dizaine ou douzaine d'heures d'éclairage est idéale. Nourriture : La nourriture devra se composer de petits insectes, comme des grillons. Bien sur ne pas oublier les suppléments de vitamines et de calcium. Le calcium devra être ajouté aux proies une fois tous les 2 ou 3 jours, la vitamine devra être ajoutée 1 fois toutes les 2 semaines. Dans le cas de cohabitation de plusieurs individus, il faut bien s’assurer que chacun mange bien. Reproduction : Ce phénomène peut être très impressionnant au début. En effet le mâle mord la femelle afin de la maintenir et la serre violement. La pénétration dure environ 15 minutes. A peu près 2-3 semaines plus tard, la femelle est prête à pondre. Personnellement j’ai isolé la femelle dans une fauna box, à part. En effet j’avais peur qu’elle ponde hors de la boite à vermiculite, et comme mon terrarium est assez fourni retrouver les œufs été équivalent à la quête du Graal. J’ai donc placé la femelle ans une fauna avec comme substrat du terreau spécial reptiles (2/3 de la fauna) et de l’essuie-tout (1/3 de la fauna). J’y ai ajouté une boite de vermiculite. La femelle pond ainsi environ 3 œufs. Puis en pond encore 3 une vingtaine de jour après la première ponte. J’ai fabriqué un incubateur pour les accueillir. Cet incubateur été constitué d’un boite en polystyrène (pris à l’animalerie) d’une résistance aquarium, de la boite de ponte, et d’un dessous de pot rectangulaire, afin que la condensation ne retombe pas sur les œufs. Le tout à été porté à environ 28-29°. Les œufs éclosent après environ 30 jours. (les miens à 28 jours). Les petits devront être nourris de drosophiles, ou autre insecte minuscule. Comment choisir l’animal :Tout d’abord il est bien sur préférable de prendre chez un éleveur...et donc NC (Né en Captivité). Cela évitera les parasites internes, et permettras de prendre connaissance des conditions de maintiens de cet éleveur. Choisissez de préférence des spécimens bien portant, pas extrêmement maigre…et qui ne se laissent pas attraper ! Avant l’arrivée de l’animal, le terrarium devra bien sur être opérationnel ! Conclusion : Le Takydromus sexlineatus est un lézard très intéressant, conseillé aux débutants. En effet les conditions de maintiens sont simples à réunir, et ce lézard est très actif. Il faut cependant se méfier des spécimens pris en animaleries, ils sont souvent importé, et présentent des parasites internes. Une quarantaine est donc nécessaire.[/quote][i]
  20. Sauromalus ater et autres les Chuckwallas en général Vincent Noël Classification : Le genre Sauromalus fait partie de la famille des Iguanidés, qui après sa restructuration ne comprend plus que 23 espèces des genres Iguana, Amblyrhinchus (Iguanes marins des Galapagos), Conolophus (Iguane terrestre des Galápagos), Ctenosaura (Iguanes noirs), Cyclura (Iguanes cornus des caraïbes) Brachylophus (Iguane vert des Fidji), Sauromalus et Dipsosaurus. Toutes ces espèces sont végétariennes ou omnivores. Le genre Sauromalus comprend 5 espèces actuellement bien que d’autres espèces, des variétés insulaires, tendent à se rajouter. · Sauromalus ater DUMÉRIL 1856 · Sauromalus hispidus STEJNEGER 1891 · Sauromalus klauberi SHAW 1941 · Sauromalus slevini VAN DENBURGH 1922 · Sauromalus varius DICKERSON 1919 Sauromalus obesus (BAIRD 1859) est aujourd’hui synonyme de Sauromalus ater. Dans la littérature comme chez les vendeurs il y a souvent une grande confusion entre S. ater et S. obesus, parfois assimilés à la même espèce et souvent trouvés sous Sauromalus obesus. La description (HOLLINGSWORTH 1998) la plus récente de Sauromalus obesus la nomme Sauromalus ater. Sauromalus ater (incluant donc S. obesus) est le plus fréquemment rencontré en captivité, les autres espèces sont très rares. On distingue deux sous-espèce de Sauromalus ater : S. ater ater DUMERIL 1856 et S. ater shawi CLIFF 1958. Répartition et biotope : Les Sauromalus vivent dans les régions arides du sud-ouest des Etats-Unis, sur le côté ouest (pacifique) des rocheuses et le nord du Mexique. Aux Etats-Unis ont le trouve du sud-est de la Californie, le sud du Nevada, le sud-ouest de l’Utah, l’ouest de l’Arizona, Baja California et le nord-ouest du Mexique. Ils fréquentent les désert de Sonora, Mohave et du Grand bassin. Ce sont souvent des déserts de rocailles, parfois très escarpés, néanmoins la végétation est importante bien que très rustique vu les conditions climatiques. Dans la nature, les Chuckwallas mâles passent le plus clair de leur temps à surveiller leur territoire, les combats entre mâles sont très violents, néanmoins, dans les moments de grande sécheresse et de disette, la territorialité s’efface au profit de la survie et les mâles ne s’affrontent presque plus. D’ailleurs, ces années là on con,state une absence de reproduction, la survie des reproducteurs étant en jeu. On rencontre ces gros lézards sur les amas de rochers entre lesquels ils trouvent des abris contre les prédateurs dont les plus redoutés restent les rapaces mais aussi les serpents qui vont les dénicher dans leurs cachettes. Il est le troisième plus grand lézard des Etats Unis après Ctenosaura pectinata et Heloderma sp. Son nom commun « Chucwalla » ou « Chuckuwalla » vient de la langue des indiens Coahuila. Description : Les Sauromalus sont des lézards trapus, la queue représente la moitié de la longeur totale qui atteint pour toutes les espèce 40 à 45 cm. La queue est cylindrique et dépourvue, comme tout le corps, d’appendices ou d’épines. La tête est massive, aplatie horizontalement et triangulaire quand on la regarde du dessus. Comme tous les Sauromalus, S. ater est de forte corpulence et le tronc est large, l’abdomen bien tendu et gonflé. Les pattes sont courtes, mais larges et puissantes. Il y a une forte variation des colorations selon l’origine géographique et la saison chez S. ater. On le distingue des autres espèces par sa tête noire, sauf les mâchoires parfois mouchetées de brun clair. Les pattes avant et arrière sont noires de même que la nuque et les épaules. Les pattes arrières sont également noires. La queue est beige à orange vif, surtout en saison de reproduction. Le reste du corps et beige à brun, on distingue des mouchetures crème et chez les plus beaux spécimens, des marques oranges à rouges sur le bas des flancs. Les couleurs des mâles s’accentuent avec la température et changent au cours de la journée. Certains spécimens, sont entièrement noirs avec une queue jaune ou orange. Les femelles conservent en partie la coloration des juvéniles : Brun clair marqué de bandes sur le dos brun foncé, des ocelles discrètes et une queue rayée de brun sombre. Ces marques s’atténuent avec l’age pour devenir brun clair uniforme, les rayures devenant très discrètes, néanmoins la différenciation ave les mâles décrits plus haut est flagrante, de plus les mâles possèdent des pores fémoraux également visible vers deux ans. Comportement en captivité : Son classement en annexe II de la convention de Washington fait que de nombreux spécimens disponibles sont nés en captivité. Néanmoins, il y a parfois des animaux issus du milieu naturel ou élevés en « farming ». On préfèrera bien entendu ceux nés en terrarium, mais ils sont généralement vendus juvéniles et la distinction des sexes est quasi-impossible avant deux ans ce qui peut poser un problème. Il est alors préférable d’acheter un groupe de 5 à 6 individus juvéniles et de les faire grandir avant de choisir un couple ou un trio. Sauromaus ater, et tous les Chuckwallas, sont des animaux calmes et placides, mais néanmoins méfiants en début de captivité, il faudra du temps pour les mettre en confiance. Il n’aiment pas être top manipulés, mais ils perdront vite le réflexe de se cacher dès que vous vous approchez et viendront vite chercher la nourriture entre vos doigts, surtout les mâles d’ordinaires plus confiants. Dans la nature, il est quasiment impossible de sortir un Chuckwalla de son terrier à moins de défaire tout l’amas de roche au-dessus de lui ou de le tuer ! En fait, lorsqu’il entre dans sa cachette, il aplatie son corps en expirant, cette crevasse a juste la taille pour héberger ce lézard, une fois dedans, il se gonfle et occupe tout l’espace, s’agrippant avec ses puissantes griffes. Diurne, il passera toute la matinée à se chauffer, dans l’après-midi, après être parti en quête de nourriture, il alternera entre des sorties au chaud ou de siestes dans sa cachette. C’est un bon grimpeur du moment que les surfaces soient assez larges, il ne s’aventurera jamais sur une branche moins large que lui. La cohabitation entre mâles est vouée au massacre, mais le harem est possible, même s’il faut surveiller les femelles. Terrarium : Pour un couple, un terrarium de 120 cm de long sur 50 cm de base est nécessaire. La hauteur a peu d’importance, 40 cm suffisent. Pour un trio on prévoira des dimensions de 120x60 ou 150x50 cm de base. Le sol est composé d’éclats de hêtre ou de chêne, d’aspen ou de litière de copeaux non poussiéreux. On préfère un sol meuble dans lequel ils peuvent creuser à leur guise. En théorie, le sable ne devrait pas poser de problème, mais il reste assez peu conseillé, outre les éventuels problèmes d’hygiène, le sable alourdi considérablement le poids du terrarium et est difficile à changer. On placera de nombreuses cachettes comme des tubes de liège, des tuiles faîtières, des jardinières en terre cuite ou en plastique percées, ou une cachette construite en bois peint que l’on peut construire de manière à créer de nombreux accès, chambres différentes et niveaux. Elle doit pouvoir la retirer facilement pour son nettoyage. Bien que ne grimpant pas, les Sauromalus apprécient une grosse racine dont le diamètre est lus grand que la largeur de l’animal ou des roches sombres sur lesquelles ils grimpent pour se rapprocher de la source de chaleur. Les plantes seront artificielles vu le régime alimentaire de ces animaux. Le câble chauffant sera soit placé sous le terrarium soit protégé des animaux par une grille à grosses mailles (pour éviter que les griffes des animaux ne s’y accrochent) ou une plaque de verre. Ces animaux s’expose très longuement au soleil, un chauffage uniquement au sol n’a rien de naturel, les animaux passeront leur temps enfouis sous les roches pour s’approcher le plus possible des câbles avec le risque de brûlure que cela occasionne. Un spot Infra-rouge sera donc placé au-dessus d’un amas de roches sombres ou une grosse souche. Une puissance de 100 à 150W est nécessaire en fonction de la chaleur de la pièce. On peut aussi utiliser des spots pour Reptiles type Powersun, chez les Uromastyx, dont les conditions de maintenance sont proches des Sauromalus, ce type de lampes puissantes ont fait leur preuve. Température ambiante : 30-35°C. · Température dans la zone non chauffée : 28-30°C. · Température sous la lampe (selon que l’animal en s’approche ou s’en éloigne) : 40-45°C. · La nuit, tous les chauffages seront éteints et la température baissera à 22°C, en évitant de la faire descendre en-dessous de 20°C en période d’activité normale. La lumière sera fournie par un tube fluorescent pour reptiles à 5% ou à 8% d’UVB. Alimentation : Végétarien pur à l’age adulte, les jeunes se montrent plus opportunistes et nécessitent un apport carné plus fréquent, alors que les adultes ont tendance à refuser les insectes ou souriceaux. On nourrit les adultes tous les jours ou tous les deux jours. Chaque repas doit être composé des deux tiers de feuillages : Salades (frisée, scarole, feuille de chêne etc.. mais pas de laitue), choux (chou vert, choux rouge, chousx de milan, Choux de Bruxelle…), feuilles de pissenlit, de trèfle, d’hibiscus, épinards… Le tiers restant sera composé de fruts ou légumes tel que des carottes râpées, navet râpé, betteraves râpées, macédoine (sans mayonnaise !), fruits rouges, fruits de la passion (mangue, papaye), figues, pêches, tomates, pousses de soja… En fait chaque repas est composé d’au moins 3 végétaux différents, et à chaque repas on change un des composants pour assure une grande variété. La meilleure solution est d’acheter des sachets de salade composée et d’y ajouter un ou deux fruits ou légume. Quant aux aliments carnés, chez les adultes ils peuvent se composer de criquets migrateurs, Zophobas morio, vers de farine ou de teigne et souriceaux. Préparation des reproducteurs : Les reproducteurs ne sont matures qu’à trois ans, bien qu’on puise déterminer le sexe vers deux ans. Dans la nature les animaux subissent une hibernation en hiver. La reproduction a lieu d’avril à juin. On reconstitue la même période en abaissant sur 10 à quinze jours la température du terrarium, la faisant passer de ses paramètres optimaux à environ 16°C. Mâles et femelles sont conservés dans le même terrarium. La luminosité baisse également pour arriver à sa nullité, la lumière ambiante de la pièce suffit. Les animaux ne mangeront pas durant ces quatre semaines de semi-léthargie. Certains amateurs maintiennent ces conditions durant deux mois sans problèmes, d’autres pratiquent une hibernation froide à 12°C. Pontes et incubation : Vu l’embonpoint naturel de notre Iguane, il est parfois difficile de savoir si la femelle est gravide ou non ! Néanmoins, à l’approche de la ponte, on voit nettement que cet embonpoint se concentre à l’arrière d l’abdomen, vers le cloaque, la forme des oeufs peut même apparaître quand elle est allongée sur une pierre. Dans les jours qui précèdent la ponte, la femelle prête à pondre se démarque par une frénésie terrassière, elle gratte partout et se fiche cordialement de votre assiette de nourriture préparée avec amour. Ce qui’ l’intéresse c’est trouver un endroit pour pondre. Vous allez lui fournir sous forme de pondoir. Celui-ci sera assez haut (j’utilise pour ma part et pour tous mes reptiles des boites de crème fraiche de restauration). On perce en haut du récipient fermé un trou dans lequel le lézard pourra se glisser sans peine. Sur quinze centimètres d’épaisseur, on dispose de la vermiculite humide et du coton ou du perlon posé au-dessus. La femelle y pondra 5 à 16 œufs, avec une moyenne de 5 à 10. Le nombre d’œufs augmente avec l’age de la femelle. Dans la nature il est fréquent que les animaux ne se reproduisent que tous les deux ou trois ans. Statut et disponibilité : Sauromalus varius est une espèce en voie d’extinction et classée en annexe I de la CITES. Les autres espèces de Sauromalus, dont Sauromalus ater sont classées en annexe II. Il faut compter en magasin 150€ la pièce, chez les amateurs on peut en trouver pour 100 à 120€ la
  21. Shinisaurus crocodilurus Par Marc et Ursula MOUNIER (Vice président du RTC) Famille des Xénosauridés ;Genre : Shinisaurus ;Espèce : crocodilurus ;Nom scientifique : Shinisaurus crocodilurus AHL 1930. Anglais : Chinese Crocodile lizard. Allemand : Krokodil-schwanz-HöckerechseFrançais : Lézard crocodile de chine, Lézard à queue de crocodile, Shinisaure crocodilure. Shinisaurus crocodilurus dans la nature : On trouve Shinisaurus dans le sud-ouest de la Chine dans la région du Kwangsi cette espèce vit entre 200 et 700m d’altitude à une température de moins 2° l’hiver et plus 35° l’été avec une pluviométrie de 2000mm/an. Leur biotope se compose de petites mares d’un diamètre n’excédant pas les 2 mètresIls passent la plus grande partie de leur temps dans l’eau ou perchés sur une branche surplombant la mare ( maximum à 1 mètre au-dessus ). Ils chassent leurs proies dans l’eau essentiellement des poissons, têtards, vers, insectes et ont une prédilection pour les larves de libellules. On trouve en général un seul individu par trou d’eau. Les lézards mènent une vie diurne et ont un repos hivernal de novembre à mars-avril, sortant parfois en hiver par temps ensoleillé. Description : Mesurant entre 30 et 40 cm de longueur totale, c’est un lézard puissant aux membres bien développés dont la teinte générale est gris terreux ou brun plus ou moins foncé. Le dos et la queue sont zébrés de ligne transversales plus foncées à intervalles réguliers, les flancs sont piquetés de noir (dessins parfois en forme d’ocelles) et on distingue nettement une tache noire plus ou moins importante de chaque coté du cou. Les écailles sont protubérantes sur le dos et sur les flancs et ces protubérances se prolongent jusqu’au bout de la queue donnant à celle-ci l’aspect d’une queue de crocodile. Les mâles ont la tête plus forte et se parent d’une teinte étant généralement admise comme critère de différenciation sexuelle, mais cette particularité doit être à mon avis prise avec beaucoup de prudence car il s’avère que dans certains cas des éleveurs se sont retrouvés confrontés à des sujets très colorés et de sexe femelle. Conditions de détention : Les trois bébés on été placés dès leur arrivée dans un terrarium préparé pour les recevoir. Ce terrarium mesure 60x40x40cm et est équipé d’un tapis chauffant pour réchauffer une partie de l’eau, d’une lampe chauffante, et d’un néon à UV, des écorces pour leur permettre de grimper et se cacher et environ trois à cinq centimètres d’eau. C’est dans ce terrarium qu’ils ont grandit pendant un peu plus d’un an. Pour maintenir un groupe de trois sujets adultes dans des conditions qui se rapprochent le plus de celles qu’ils pourraient trouver à l’état sauvage il est nécessaire de recourir à la confection d’un aquaterrarium, celui dans lequel sont logés mes Shinisaurus mesure 140cm de long sur 60cm de large et 180cm de haut, la partie aquatique se compose d’une cuve de 450 litres remplie aux deux tiers d’eau ce qui permet aux animaux de plonger jusqu’à 40cm de profondeur, j’ai déjà observé que Shinisaurus peut rester jusqu’à 45 minutes sous l’eau sans remonter à la surface, la filtration se fait par une pompe de 1100 litres/heure, et la partie hors eau se compose de branches et d’écorces qui permettent aux animaux de grimper pour se placer sous la lampe à UV et la lampe chauffante s’ils le désirent. Photo du terrarium. Nourriture : La nourriture de base en captivité se compose de vers de terre, de divers insectes (sauterelles, grillons, papillons), de petits poissons (vairons, ablettes) qu’ils consomment morts car ils ne sont pas assez rapides pour les attraper, en ce qui me concerne et ce dès qu’ils ont atteint une taille correcte je leur ai proposé des souriceaux qu’ils n’ont jamais refusé. La fréquence des repas est tous les deux à trois jours et je leur propose des souriceaux une fois par semaine. La nourriture peut être consommée à terre, dans l’eau ou sous l’eau. A l’occasion de la distribution des aliments, le lézard s’approche toujours avec curiosité, la tête penchée sur le coté et touche parfois la nourriture avec la langue avant de mordre dedans. Naissances : C’est au courant du mois de décembre 2003 alors que les sujets avaient pratiquement deux ans que j’ai eu l’occasion d’observer une activité accrue dans le petit terrarium, ce que je pris au début pour des combats entre deux mâles se révéla être plus tard les premiers accouplements ce dont je fut complètement sûr le 20 juillet 2004 lorsque j’eu la chance d’assister à la naissance de mes premiers bébés Shinisaurus.Shinisaurus étant ovovivipare j’ai assisté ce jour là à la naissance de cinq bébés et à l’expulsion de trois poches non fécondées, n’ayant aucune information sur la reproduction de ces animaux j’ai préféré retirer les bébés du terrarium au fur et à mesure de leur naissance,l’un d’entre eux est mort pendant la journée et les quatre autres ont survécu. L’aquaterrarium prévu pour les adultes venant juste d’être terminé cela me permis d’y introduire les parents et de laisser les petits dans le terrarium de 60cm. Deux d’entre eux acceptèrent la nourriture (vers de terre) sans aucune difficulté alors que les deux autres ont été gavés pendant environ trois semaines une fois par jour avant de se nourrir d’eux même sans problèmes. Ce n’est que trois mois plus tard que j’assistais à la deuxième naissance, la seconde femelle mis au monde ce jour là un seul bébé et expulsa cinq poches non fécondées, malheureusement le petit est mort quelques jours plus tard. A l’heure actuelle les quatre petits se portent très bien, la gestation chez ces lézards étant extrêmement longue ( 10 mois et plus ) je suis très heureux de les avoir gardés en vie et de les voir grandir. Espèce classée en annexe II de la convention de Washington. Classées en annexe B de l’arrêté du 10 août 2004, nécessite le CDC et AOE dès le premier spécimen adulte. Article complet dans le Repto terra Numéro 23 (mars 2005)
  22. « herpeto-news » Cette rubrique permet de poster des nouvelles du monde terrariophile, herpétologique, entomologique… à savoir : La sortie d’un livre ou d’un périodique. Si vous publiez des infos sur un livre, n’oubliez pas le titre évidement l’auteur, la maison d’édition, l’année d’édition s’il y en a plusieurs et le numéro d’ISBN très utile pour les recherches (situé au-dessus du code barre) La sortie de nouveau matériel ou le test par vos soins de matériel terrariophile. La diffusion d’un « bon plan » ou d’une astuce. Des nouvelles insolites. Le résumé d’un article scientifique ou de la découverte d’une nouvelle espèce. La création ou les activités d’une association ou d’un organisme lié à notre passion. Un article d’opinion sur la terrariophilie, la législation ou l’herpétologie... etc... Attention aux « coups de gueule », soignez bien votre texte et n’oubliez pas que la loi ne s’arrête pas devant votre écran, attention à vos propos, vous pourriez être poursuivis si une personne porte plainte. De manière générale je rappelle le règlement du site, sont strictement interdits les propos diffamatoires, attentant à la vie privée, racistes, négationistes, homophobes, prônant la désobéissance à la loi ou l’atteinte à l’ordre public. Réfléchissez bien avant de publier un texte polémique ou un coup de gueule et évitez d’écrire sous le coup de la colère ou de la rancœur. Le site ne se transformera pas en défouloir, nous bloquerons les messages agressifs ou qui dégénèrent. Les règlements de comptes par forum interposé ne sont pas non plus les bienvenus, réglez vos litiges entre adultes courageux et responsables.
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