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Les lézards des mortiguettes
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Interessengruppe Phelsumen
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Chelidés et pelomedusidés
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Famille des Chelidés: Espèces sud-américaines. Platemys platycephala. (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Phrynops tuberosus (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) [b]Phrynops hilarii[/b] (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Batrachemys raniceps (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Acantochelys spixii (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Acantochelys macrocephala (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Espèces australiennes et néo-guinéenes. Macrochelodina rugosa (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com) Elseya novaeguinae (Photos: Kinosternum. http://tortueforum.com)
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Magazines terrariophiles.
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SAURIA - Revue herpétologique allemande très complete, très dense (plus de 60 pages)! Encore uen fois, les allemands montrent la voie et le dynamisme de la terrariophilie germanique. Bien sur il faut savoir parler allemand... Seulement 28€ pour 4 numéros par an (sans frais d'envoi pour l'étranger) http://www.sauria.de/ -
Magazines terrariophiles.
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Magazines terrariophiles.
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CHELONIENS - Revue consacrée aux tortues éditée par la FFEPT (Fédération francophone pour l'élevage e la protection des Tortues). Même format que Manouria, plus de pages en revanche, abonnement 25€ pour 4 numéros. Revue là aussi de qualité montrant que le milieu cheloniophile est très actif (un bon exemple pour les autres truibus terrariophiles!) Infos sur http://www.ffept.org/ -
Magazines terrariophiles.
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Magazines terrariophiles.
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INSECTES - revue de l'OPIE (Office pour les insectes et leur environnement). Une revue entomolgique qu consacre souvent des article à l'élevage en captivité mais aussi à l'observation et la protection des insectes locaux ou exotique. 4 numéros par an, 30€ abonnement (sans cotisation OPIE). http://www.inra.fr/opie-insectes/pa.htm -
Magazines terrariophiles.
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REPTIL'MAG: Le magazine terrariophile "officiel" français, il peut néanmoins laisser les éleveurs aguérris sur leur faim... C'est néanmoins un incontournable, dommage que l'équivalent plus pointu n'existe pas (comme reptilia par exemple)... Animalia éditions est d'ailleurs la principale société d'éditions terrariophile francophone... A voir sur http://www.animalia-editions.fr -
Magazines terrariophiles.
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Bulletin de la société herpétologique de France Vous trouverez rarement des articles terrariophiles, mais pour ceux qi s'intéressent aux reptiles et amphibiens aussi ailleurs qu'en terrarium et à la science en général, c'est la référence française. Abonnement inclu avec l'adhésion à la SHF. http://www.societeherpetologiquedefrance.asso.fr/ -
Magazines terrariophiles.
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REPTILIA le magazine terrariophile européen... Existe en anglais, allemand, espagnol et italien... Pas en français, pas encore et pourtant ce sera génial car pour 40€ vous avez 6 numéros par an et des articles d'une qualité très nettement supérieure à ce qu'on est habitué en France... A suivre! Peut-être lancer une pétition de ceux qui seraoiet près à s'abonner our décider la rédaction à se lancer dans l'édition d'une version française.. Enfin, en attendant rendez-vous sur http://www.reptilia.net Vous pouvez vous abonner sur le site avec votre CB ou renvoyer un coupon inséré dans un numéro déjà paru (la ferme tropicale en vend). -
Pogona vitticeps - l'Agame barbu. Par Rémy K. (Alias pogona57) et Vincent Noël avec la participation des utilisateurs du forum. Photos Rémy K. Juvénile (Chico): Sub-adulte sand-fire x redgold (Mumble) Présentation de l’espèce (Rémy K.) Classification : - classe : reptilia - sous-classe : lepidosauria - ordre : squamata - sous-ordre : sauria - infra-ordre : iguania - famille : agamidae - nom commun : agame barbu - nom scientifique : Pogona vitticeps Répartition : Australie, aux abords du grand désert central (Outback) mais population découverte au centre de celui-ci, sont de plus petite taille. Zones arides et semi-arides. Maintenance en terrarium (Vincent N., Rémy K.) Type de terrarium : Un spécimen peut vivre dans un terrarium de 80x50x50 cm, néanmoins il sera plus heureux dans un terrarium de 100x50x60 cm. La hauteur a son importance et doit au minimum faire 50 cm car se sont des lézards qui aiment se déplacer sur les branches, souvent qualifiés d’ailleurs de semi-arboricoles. Le terrarium sera pourvu de bonnes aérations capables d’évacuer la chaleur la nuit mais également le jour pour éviter une homogénéisation de la chaleur souvent rencontrée dans des terrariums trop confinés. Préférer les terrariums en bois car les mâles ont tendance à s'énerver contre ceux en verre, dû au reflet, croyant voir un autre mâle ils vont foncer dessus, et risquent de se blesser Le substrat : Sable fin éventuellement (attention au poids ! le sable est très lourd !) sinon copeaux non poussiéreux, éclats de hêtre ou de chêne et éventuellement pour les sujets malades en quarantaine, du journal. Les Agames barbus aiment fouiller le substrat, ne les privez pas de ce plaisir ! Personnellement j’ai une préférence pour les éclats de hêtres, ils résistent bien à l’eau, ne sont pas très chers (10-15€ le grand sac) et sont légers. Il existe des sables dits « calciques »… Je ne suis pas convaincu de leur prétendue digestibilité (il y a eu des cas d’occlusions même avec ces sables). Ils doivent normalement être à base de calcium… Une méthode facile pour savoir si c’est du calcium ou de la silice comme n’importe quel sable : Versez quelques gouttes de vinaigre, si ça mousse et que le sable se dissout, c’est du calcium, sinon c’est du sable ! On place au moins une cachette par animal, au mieux deux : tubes de lièges, tuiles faîtières, cachettes en résine, tuyaux en terre cuite ou même en plastique (pas très esthétique !) ou une maisonnette en bois « fabrication maison »… Attention aux empilements de pierres, vérifiez leur stabilité (et celle de l’étagère !), au besoin fixez les entre eux avec de la colle epoxy. Placez une grosse source, racine de mangrove ou branche de liège. De préférence, le diamètre des branches doit être aussi large que le lézard, c’est plus confortable pour grimper ! Disposez cette branche en diagonale, la partie haute servira de « solarium » et de point chaud. Ne mettez pas de vraies plantes dans votre terrarium pour pogonas, elles seront mangées rapidement, de plus il n'y a pas vraiment de plantes dans leur biotope naturel. Ne mettez surtout pas de Cactée, on aurait tendance à en mettre en raison du type désertique mais non, c'est trop dangereux. Pour ceux qui voudraient mettre des plantes en plastique, préférez celles des jardineries, et pas celles spécialisées pour reptiles, elle sont vraiment moches à mon goût. Chauffage : Pour un terrarium de 100x50x60, un câble chauffant de 50W et une ampoule chauffante de 60 à 100W seront nécessaires. Selon le réglage et l’emplacement de la sonde, le thermostat doit permettre d’obtenir une zone chaude entre 35-40°C et une zone non chauffée autour de 30°C. Le chauffage au sol donne la chaleur ambiante. Le spot offre le point chaud. Dirigé vers une branche ou le sommet d’une pierre sombre, les lézards doivent profiter d’un gradient thermique allant de 35 à 40°C, ils pourront choisir la température idéale. On peut utiliser des ampoules à infra-rouges ou blanches classiques. Les spots classiques ont l’avantage de fournir en plus de la lumière blanche (même s’il existe des ampoules IR pour poussins qui sont blanches ! Rappel : les IR sont invisibles !), Pogona vitticeps aiment les fortes luminosités. On place un tube UV à 5 ou 8% d’UVB à moins de 30 cm des animaux. Pour un terrarium d’un mètre optez pour un tube de 90 cm (30W). On peut utiliser des ampoules à vapeur de mercure (ou de sodium), elles sont très puissantes et chauffent beaucoup (trop même parfois !), mais restent chères. Attention, pas de verre sur le trajet des UV, sinon ils seront stoppés. Le tube UV est à changer tous les ans. Chauffage et éclairage sont branchés 12 à 14 heures par jour, la nuit la température DOIT baisser, dans la mesure du possible elle doit arriver à 18-20°C (même moins, dans son biotope, les nuits sont froides, parfois les températures sont négatives. Alimentation (Rémy K.) Le régime du Pogona vitticeps varie en fonction de son âge. En effet lorsqu'il est juvénile il devra consommer 90% d'insectes (grillons, blattes ==> de tailles adéquates, c'est à dire ne dépassant pas la largeur de sa tête, au nombre d'une dizaine par jour, ainsi que des vers de farines ==> avec modération, une dizaine par semaine) et 10% de légumes et fruits (légumes conseillés pour leur bon rapport Calcium/Phosphore : luzerne ; chou (feuilles vertes) ; feuilles de navet ; endive ; mâche ; persil !! Attention !! Ne jamais donner de laitue, car en plus de posséder un mauvais rapport Calc/Phos elle risque de se coller au palet de l'animal, ce qui lui entraînera des complications) Sachant qu'un Pogona adulte doit consommer 90% de légumes et 10% d'insectes (Gryllus bimaculatus (gros noir), criquets, vers morios (2 tous les 2 jours), blattes) il faudra changer l'alimentation au fur et a mesure de sa croissance pour pouvoir arriver à ce taux. Mes bébés pogos reçoivent en proportion pour leur âge 80% de légumes et 20% d'insectes, ils ont : - mâche - persil - luzerne - feuilles de choux - endive - carotte Bien sûr les aliments sont donnés selon leur rapport Calcium/Phosphore, donc la carotte n'est pas donnée très souvent. Après, il y a d'autres fruits selon les saisons, comme les fraises ou d'autres fleurs comme le pissenlit. Reproduction (Rémy K.) Sexage : Pour le sexage, il est possible chez les juvéniles mais très tôt, car ensuite pendant une longue période c'est indéterminable, du moins si l'on se fie au cloaque. Pour sexer il faut regarder au niveau de la base de la queue, chez un mâle on verra deux bosses ovales à la base et des pores fémoraux le long des cuisses une fois adulte. Chez la femelle il n'y a pas de pores et une seule petite bosse au milieu. Pour le sexage il y a aussi un autre moyen, c'est étudier son comportement ; un mâle aura tendance à faire de gros hochements de tête de bas en haut, brutaux. Sa barbe deviendra noire, ses couleurs deviendront également plus flashantes. La femelle fera également des hochements, mais beaucoup plus lents, et fera des moulinets avec les pattes si elle est en présence d'un mâle qui essaye de l'intimider. Mais cette méthode n'est pas sûre à 100% car certaines femelles, si plusieurs cohabitent entre elles, peuvent également "se prendre" pour un mâle. Accouplements et pontes : Alors tout d'abord je trouve que la période de repos (hivernation) n'est pas du tout indispensable aux Pogona vitticeps pour se reproduire, d'autant plus qu'il faut savoir comment faire, les accouplements étant possibles tout au long de l'année je trouve cette période inutile dans le cas où l'on maintient ses mâles et femelles séparés. Ensuite l'accouplement est souvent brutal et rude pour la femelle ; par contre j'ai remarqué qu'un Pogona mâle qui s'est déjà accouplé sait mieux s'y prendre (un peu normal...) dans le sens où il fera moins mal à la femelle. Je dis cela pour la simple raison que je viens de faire s'accoupler deux de mes « pogos » et que le mâle qui s'était déjà accouplé mais qui avait provoqué la mort de ma première femelle, a attrapé cette deuxième femelle d'une autre façon au cou : résultat, ma femelle n'a aucune trace de morsure. A bien noter qu'il faut que la femelle soit déjà âgée pour supporter l'accouplement, la gestation et la ponte. Entre 3 semaines et 1 mois plus tard, la femelle va s'activer, elle va chercher un endroit pour pondre, et va creuser un peu partout, c'est dans ce cas qu'il faut faire extrêmement attention du fait que les éléments du décor soient bien accrochés, sous peine d'écraser la femelle ou les oeufs. La ponte compte en général une quinzaine d'oeufs qu'il faudra transférer dans un incubateur. 2 mois environ après incubation, les premiers jeunes casseront leur coquille à l'aide de leur dent qui tombera par la suite. Si au bout de quelques heures le bébé n'est toujours pas sorti, il faudra l'aider en faisant extrêmement attention. Le nouveau né ne bougera pas tout de suite, il faudra le stimuler et le réchauffer légèrement, ensuite c'est parti !! Si au bout de 2 ou trois jours tous les oeufs n'ont pas éclos il faudra les ouvrir avec une grande précaution à l'aide de ciseaux. Les jeunes seront nourris exclusivement d'insectes, et de quelques légumes qu'il faudra saupoudrer de calcium le plus souvent possible et de vitamines 2 fois par semaines, la mortalité infantile est presque nulle, sauf dans le cas où la mère était parasitée durant la gestation. Il faudra placer les juvéniles dans un terrarium reproduisant les conditions des adultes, mais en choisissant un substrat adapté et en ne mettant pas de support trop haut, ce qui pourrait faire naître des hiérarchies dès leur plus jeune âge.... En cas de rétention d’œufs, c'est-à-dire si la femelle ne pond pas 1 mois maximum après l’accouplement, il faudra lui faire prendre des bains d’une demi-heure, plusieurs fois par jour à 28°C, lui faire de petits massages du ventre et surtout la faire boire. Si jamais cela n’est pas efficace au bout d’un certains temps, consulter un vétérinaire, qui réalisera une opération chirurgicale pour extraire les œufs. Cette opération est de plus en plus fréquente, donc il y a de grandes chances qu’elle réussisse ! Ce texte est la propriété de Rémy K. & Vincent N. Reproduction interdite sans autorisation. Quelques spécimens de l'auteur (Rémy K.) Gunther: Melman: Schwimmy Flash Godaki Sirga A voir aussi la galerie spéciale Pogona...
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Chamaeleo gracilis Date de première parution: 17 mai 2005 ATTENTION: Classé dans l'annexe 2 de l'arrêté du 10/08/04 - Interdit de détention en France sauf détenteurs du Certificat de capacité. Classification : Chamaeleo gracilis HALLOWELL 1844 ressemble en de nombreux points avec Ch. Senegaliensis. La sous espèce Chamaeleo gracilis etiennei n’existe plus, elle a été érigée au rang d’espèce sous le nom Chamaeleo etiennei. Du coup : C. Gracilis ne possède aucune sous-espèce, il est donc monotypique. Répartition et biotope : Sa zone de répartition est très vaste et englobe les pays d’Afrique de l’ouest, du Sénégal au Cameroun, au sud jusqu’en Angola, ainsi que l‘Afrique centrale, et les pays de l’est africain de la Tanzanie à l’Ethiopie. Son biotope est celui de la forêt tropicale humide et des savanes boisées et relativement humides n’hésitant pas toutefois à s’aventurer dans des milieux plus secs. Description : Une taille de 40 cm a été reportée mais elle semble exagérée, la taille la plus rencontrée est de 30 cm, queue comprise (qui représente plus de la moitié du corps), le mâle est légèrement plus grand, en moyenne « officielle » : 33 cm pour lui et 31 cm pour elle. Une taille avantageuse, entre la fragilité des petites espèces et la gloutonnerie des plus grandes (C. Calyptratus, C. oustaleti…). Le dos monte haut, la tête est triangulaire et ne comporte qu’un petit casque pointant vers l’arrière et aucune crête. La coloration du mâle est vert clair ornée de lignes verticales plus sombres et quelques taches bleutées chez le mâle. La femelle est plus terne et vire vers le brun. Comportement : Arboricole et diurne, la plupart des spécimens sont calmes et se laissent manipuler sans pour autant apprécier cela ! Toutefois, les animaux fraîchement importés peuvent se montrer peureux voire agressifs et stressent très vite. En revanche, de nombreux auteurs s’accordent sur son associabilité, même entre mâles et femelles et conseillent la séparation. Toutefois, même si ce conseil est en général valable pour tous les grands caméléons, de nombreux terrariophiles ont reproduit ces espèces avec un couple hébergé dans un seul terrarium toute l’année. La séparation reste la méthode la plus sage. Terrarium : Un terrarium de 50 sur 50 cm de base et 80 cm de haut reste la taille idéale bien qu’on puisse les héberger dans un terrarium de 50 cm de long sur 60 cm de haut et 40 cm de profondeur, mais c’est un strict minimum. Etant très actifs, un grand terrarium superbement décoré de, disons 60 cm de base et 100 cm de haut ne sera pas une perte de place ! Les Caméléons sont tout indiqués pour un « terrarium de salon » et pour épater les amis ! Le substrat est peu important, les Caméléons sont mal à l’aise au sol, un faux gazon (pas de moquette !) ou le sol laissé nu suffira. Une plaque de liège peut également servir. L’avantage de ce type de substrat est qu’il suffira donc de sortir ce substrat et de le nettoyer de plus les proies en particulier les grillons et les blattes ne peuvent s’enfouir dans le sol au nez et à la barbe du Lézard. Pour pouvoir sortir ce substrat sans déménager toute la décoration on peut siliconer es branches sur les parois latérales du terrarium, rien ne sera posé sur le sol. Les fausses plantes restent plus hygiéniques et nettoyables. Toutefois, les Caméléons ne maltraitent pas les plantes robustes. Un grillage moustiquaire posé sur le terreau de la plante empêchera les Insectes de s’y dissimuler ou que la femelle y ponde. Le chauffage peut être constitué d’une plaque ou câble chauffant en plus d’une ampoule chauffant la partie supérieure, mais il est préférable d'utiliser une ampule chauffante et lumineuse car les caméléons sont héliophiles. L’ampoule sera puissante, chauffante et éclairant à la fois. Elle fournira un bon gradient de température en fonction de la proximité de l’animal avec cette lampe. Température ambiante : 27-30°C, température au point chaud : 32-35°C. Température nocturne : 20-22°C. Cette baisse d’au moins 10°C est primordiale, les caméléons y sont très sensibles. Une aération efficace ets primordiale, celle fournie par des terrariums standards est trop faible, l'utilisation de "caches à caméléons" est possible. On peut utiliser des ampoules à spectre complet (Power sun, ampoules à vapeur de mercure etc...), ou des ampoules halogène neodyme ou HQI (mais là il faudra ajouter un tube fluorescent). Un puissant éclairage permet aux couleurs des caméléons de s'exprimer pleinement! Quant à l’humidité elle sera d’environ 70%, une pulvérisation quotidienne permettra ce taux hygrométrique et à l’animal de se désaltérer car il ne boit pas dans un récipient. L’éclairage en période d’activité normale durera 14 heures et sera fourmi par un tube pour Reptiles à 10% d’UVB situé à moins de 30 cm des animaux et DANS le terrarium. Alimentation : Insectivore on le nourrit de grillons (à jeter sur les branches), de criquets (très appréciés car arboricoles et diurnes eux aussi), de blattes de petite taille, de morio, de mouches, d’adultes de teignes de ruches parfois de souriceaux. Ils apprécient les proies bien remuantes. On peut, surtout avec les sujets NC (nés en captivité) habituer ces Caméléons à se nourrir dans une boite, située en hauteur et opaque en particulier pour les blattes. On nourrit les jeunes tous les jours, les adultes tous les deux voire trois jours. Les Caméléons sont gloutons et résistent mal au jeûne. Leurs besoins en calcium sont importants, le couple tube UVB + calcium est vital. Reproduction : Les mâles Caméléons sont très entreprenant et les femelles s’affaiblissent vite vu le nombre conséquent d’œufs qu’elles pondent. D’où l’utilité de la séparation. Une petite baisse de luminosité (6 à 8 heures par jour ) et de la température : 25°C de température ambiante et 27 à 30°C au point chaud, et ce durant un mois, créera les conditions pour « cycler » le couple. Toutefois cela ne semble pas toujours nécessaire car la séparation attise les désirs du mâle qui en général, dès que l’on place la femelle dans son terrarium s’empresse de s’accoupler. Les accouplements peuvent être violents, la femelle sera donc en parfait état de santé et il faudra surveiller le tout. Pour les accoupler il suffira donc de mettre la femelle dans le terrarium du mâle, en général la parade ne se fait pas attendre et l’on peut assister à l’accouplement. Si la femelle résiste trop longtemps c’est qu’elle n’est pas consentante, on réessayera plus tard. En théorie, Chamaeleo gracilis peut effectuer deux pontes dans l’année, toutefois certains amateurs déconseillent de surmener la femelle ou en tout cas de laisser un bon mois passer entre la ponte et l’accouplement suivant et de la nourrir abondamment. La femelle prend un embonpoint important avant la ponte et cherche un endroit pour creuser une cavité et y déposer ses 20 à 40 œufs. On placera donc un récipient d’environ 25 cm de côtés et 20 cm de profondeur remplie de tourbe humide où elle ira pondre. L’incubation est longue, 240 à 300 jours à 30°C et à 80 à 90% d’humidité. Les œufs seront placés dans un incubateur classique rempli de vermiculite. Elevage des jeunes : Là, tout se complique ! Les jeunes sont très petits, 2 à 3 cm. On les nourrira principalement de drosophiles et de petites mouches domestiques ainsi que de micro-grillons. Ils seront placés séparément dans de petites boites « ferplast » dont le fond sera laissé nu et pourvu d’un petit branchage et d’un morceau de plante en plastique. Une humidité de 60 à 80% est à maintenir par des pulvérisations dans les boites permettant aussi aux Caméléons de s’abreuver. La température sera de 28-30°C. Chamaeleo gracilis grandit vite et atteint sa maturité sexuelle en 4 à 6 mois d’où un grand besoin en nourriture et de calcium durant sa jeunesse. Il ne vit en revanche pas longtemps, 4 à 5 ans maximum comme beaucoup de Caméléons. Donc méfiance en achetant des adultes, ce sont peut-être de vieux spécimens en fin de vie. Préférez les jeunes de mois d’un an, un certificat de session vous doit être remis avec la date de naissance (Annexe II de la convention de Washington) ce qui facilite le contrôle de l’age. Vincent NOËL.
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