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enzototi-paradis-bec-crochu

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Tout ce qui a été posté par enzototi-paradis-bec-crochu

  1. merco magjo magnifique tes oisaux un vrais bonheur pour les yeux tu a bien de la chance
  2. rien a rajouter tu a tout di couicoui
  3. oui encore merci a tous pour votre participations
  4. donc pour le concour insolite c est l amis qui gagne bravo mais attention la cigarette est dangereux pour la santé lol et pour le concour la femme et l oiseau c est srital6686 qui gagne bravo merci de votre participations
  5. bravo a vous pour cette aide vince j ai supprime le lien car la pub pour d autre forum est interdite
  6. alors comment ce passe la suite de vos repro oui oui je suis tres curieux avec des photos en plus
  7. la repro va pas tarder j imagine merci de nous donner des details voir des photos
  8. le concour est pour la femme et l oiseau alors mesdames a vos photos fermeture du concour le 20 avril .
  9. de vous avec votre oiseau de votre oiseau seul insolite, drole, etonnante,loufoque. ect ...........
  10. voici un lien pas complique a instal et grace a eurobarre on gagne de l argent a surfer toujour bon a prendre .http://www.eurobarre.com/?p=046312521624
  11. voici le nouveau concours photos sur le theme photo insolite de votre oiseau bonne chance a tous le concours photos fini le 30 mars
  12. magnifique presentation bravo au plaisir de te lire sur le forum
  13. c est françis qui gagne le concours photos bravo
  14. tu a raison carlla car j ai demande de a cette personne de parler de notre forum sur sont site jamais u de reponse alors pas de pub MR quand j aurai un lien de notre forum sur votre site ok mais pas avant le forum n est pas le paru vendu merci
  15. cette histoire aurait pu tourner au drame, s’il s’était envolé et posé sur la route, j’en ai encore des frissons rien que d’y penser. Depuis ce jour là, Kkuete effectua toutes ses sorties avec moi, un lacet de cuir façon fauconnier, à la patte, et je n’ai plus jamais eu de frayeur de ce genre, par la suite. Un perroquet bien dans sa peau, est un oiseau curieux, avide de découvertes, bien que cela soit bon signe il faut néanmoins faire très attention, conseil que je n’ai pas suivi ce jour là. La vie quotidienne à la maison en compagnie de son gris, devient avec le temps, une routine, et l’on a tendance à relâcher un peu l’attention pour s’occuper de son intérieur ou autres choses. Là encore ça aurait pu être un drame, et encore une leçon de retenue !! Force d’habitude, KKuete vaquait à ses occupations d’exploration de la maison, tandis que de mon coté je me préparais à faire ma lessive. Je n’ai pas de panier à linge sale et quand je me change je mets aussitôt le linge dans la machine à laver que je laisse ouverte, quand elle est pleine je la ferme et met en route, justement c’était le jour. Je ferme donc ma machine, commence à tourner le programmateur pour la mise en route, et soudain un cri suivi d’un grognement sort de la machine, mon cœur ne fait qu’un bond, Kkuete dans sa soif de découvertes avait entreprit de visiter l’intérieur de la machine à laver, quelle frayeur !!! Heureusement qu’il s’est mit à crier, sinon……. Voila, depuis ce jour je n’ai cessé de garder un œil sur mon intrépide compagnon à plume et, surtout je ne laissait plus de machines ouvertes. date du 30 octobre jour de mon anniversaire et soudain du fond de ma mémoire, me revient une anecdote avec kkuette : habituellement je ne fête pas mon anniversaire, mais ce jour là, quelques amis sont venus me rendre visite avec un très beau gâteau et bien sur les bougies traditionnelles. Donc , une fois le gâteau allumé et les convives à table ( y compris kkuete) j'entreprends de souffler les bougies, et devant la surprise de kkuete , me voyant souffler dessus , je décide de les rallumer, et d'observer sa réaction , il s'approche du gâteau , puis tends le cou et émet un son bizarre comme s'il soufflait les bougies, voyant qu'elles ne s'éteignent pas, indigné , il repart en bout de table en ronchonnant , je sentait que la moutarde lui montait au bec , c'est alors qu'il fait volte face, retourne vers le gâteau, se poste devant en semblant réfléchir , puis en deux battements d'ailes , éteint toutes les bougies puis en attrape une et la jette en criant VOILA!!!!!!!!!!!!! Comme pour dire, c'est fait!!!! Le récit parait un peu fade, mais ce soir là, devant son comportement, c'était le fou rire général!!! Encore un épisode de notre vie qui ressurgit , je pourrai l’intituler « quand mon gris se moque de moi » , un ami qui , ce jour là est venu me rendre visite , reste ébahi devant le vocabulaire de KKUETTE , c’est alors qu’il me dit que c’est fou ce que ces oiseaux peuvent répéter comme mots , je lui rétorque que pour les novices un perroquet représente juste un magnétophone avec des plumes et un gros bec , mais qu’en réalité le gris et capable d’assimiler et de répondre à certaines demandes , me faisant fort de lui démontrer , je demande à kkuette « fait le chien !!! » et kkuette de répondre « miaouoo » , mon ami se retourne vers moi et éclate de rire , j’ai beau lui expliquer que c’est une blague de la part de mon gris , je passe pour un idiot , alors je recommence et cette fois demande à kkuette « fait le chat !!! » et lui de répondre « ouah ouah !! » re fou rire de mon ami , qui me dit que mon numéro n’est pas au point , alors dépité je m’éloigne et invite mon visiteur à en faire autant , et c’est alors que l’on entends « fait le chien …ouah ouah , fait le chat…miaouoo » conclusion !!! no comment !! Il s’est bien moqué de nous cet emplumé, mais qu’est ce que je pouvais l’aimer !!!!!
  16. Je tiens à m’adresser aux futurs acquéreurs de perroquets, j’espère qu’ils comprendrons le message, le choix d’acheter un compagnon à plume ne dois en aucun cas se faire à la légère, dites vous que vous signez un contrat à très longue durée, le perroquet n’est pas un bibelot que l’on place au milieu d’une pièce pour faire beau, ou pour montrer comme une bête curieuse. Il est capable de ressentir la peur, le chagrin, la tristesse mais aussi la joie, la gaîté et l’amour, ne le regardez pas comme un oiseau au gros bec, mais comme un être pensant à part entière, si vous suivez ces conseils vous découvrirez que l’amitié et l’amour ne sont pas que le propre de l’homme. Françis et ses plumeaux chéris !! Si vous avez lu le récit de kkuete, nul n'est besoin que je vous rappeler qu'ayant beaucoup bourlingue, kkuete était capable d'imiter à la perfection d'innombrables sons, mots et phrases, à ce sujet une anecdote me revient en mémoire : Habitué à emmener partout mon cher gris et devant faire quelques courses dans une grande surface, les animaux étant interdits, avant de rentrer dans le magasin, je mets mon gris dans un petit sac confectionné à cet effet. Les emplettes finies, je fait la queue à la caisse ou il y avait pas mal de monde, soudain un bruit incongru se fait entendre <<Proutttffffffff>> excusez moi mais j'imite moins bien que kkuete, à ce moment tout le monde se retourne sur moi l'air outré, voyant cela, un surveillant de magasin, posté non loin, s'approche, et pensant que j'avais quelque chose à me reprocher, du genre larcin, me demande de bien vouloir ouvrir mon petit sac, je lui explique qu'il ne vaut mieux pas car j'ai à l'intérieur un perroquet pas commode, il se met à rire ,me demande si je me fout de lui , et devant son insistance, j'ouvre et.......Pan..Pan...deux détonations d'arme de gros calibre sorte du sac, faisant faire un bond en arrière au surveillant et pousser des cris dans l'assistance, puis une tête émerge du sac en maugréant, ce qui provoque un éclat de rire général, quel choc!!! Depuis lors, je n'ai plus jamais été dans l'obligation d'ouvrir mon petit sac dans ce magasin!!!! Voila encore un souvenir qui vient de ressurgir!! Je me rappel encore d’une anecdote qui n’as rien de drôle, mais si je vous la raconte, c’est un peu pour vous faire prendre conscience des risques que comporte les sorties extérieures. Kkuete étant rompu à toutes sortes de situations (passage de véhicules, camion, voitures , moto etc.. de plus habitué à sortir avec moi à peu prêt partout ou j’allais, ce jour là, je décidais d’aller en ville , à pied , en empruntant le chemin bordé de platanes que nous avions l’habitude de prendre , que ce passât-il , dans la tête de mon protégé ? toujours est-il , le passage d’une bicyclette, le couinement des freins de celle-ci, et voila mon Kkuete envolé sur une branche haute d’un platane. Pendant plus d’une demi-heure je l’ai appelé en vain, il ne voulait, ou ne pouvait revenir vers moi, sans doute tétanisé par ce que j’aurais appelé un incident insignifiant. La seule idée qui me vint, c’est de repartir chercher une échelle, en priant le seigneur que mon gris chéri serait toujours là à mon retour. Je repris donc le chemin du retour, n’ayant pas parcouru plus de 25 mètres, j’entendis un bruissement d’aile accompagné d’un grand cri, et voila ce petit démon de nouveau perché sur mon épaule, l’amour et la confiance avait gagnés sur sa peur, il entama aussitôt une sorte de danse de la pluie, les ailles écartées, sans doute la joie de me retrouver. Cela finit bien, certes, mais la leçon a été retenue, même quand vous connaissez votre compagnon à fond, dites vous bien que vous n’étés pas à l’abri d’une réaction inattendue,
  17. Un matin même nous nous étions réveillés au son du sifflet du caporal de semaine, le seul problème c’est qu’il était 4 h00 du matin et que le caporal n’avait pas pu utiliser son sifflet car c’était un dimanche, sacré KKUETE !!!. En voiture, il imitait aussi le klaxon, demandait à manger quand sa gamelle était vide, et lorsqu’il venait faire la sieste avec moi, il reproduisait sans peine mes ronflements, allez dormir avec ça !! Point de vue caractère, le sien était plutôt bien trempé, je me souviens d’une réaction violente que je n’ai pu interpréter, je me baladais dans l’enceinte de la caserne avec KKUETE sur l’épaule quand soudain, un camarade est arrivé derrière nous, il a levé la main pour me toucher l’épaule, à ce moment KKUETE à bondi sur son visage lui coupant le cartilage du nez, que c’est-il passé ? As t-il voulu me défendre ?ou est ce l’instinct de conservation ? Il faut dire qu’il n’a jamais accepté de caresses venant d’autres personnes que moi. Cette partie de l’histoire de KKUETE est pour moi la plus dure à écrire, Vingt cinq ans ont passés, comme chaque matin KKUETE me réveil au son du sifflet, pourtant je suis à la retraite, fini la caserne. Je décidais d’aller à la pêche aujourd’hui, en compagnie de mon gris chéri, il aimait me voir sortir les poissons de l’eau, ça provoquait une sorte de rire, comme un gloussement. La journée passée, après avoir regardé la télé tout les deux, j’allais poser KKUETE sur son perchoir afin d’aller me coucher, mais rien à faire, pour la première fois depuis longtemps, il s’est mis à grogner, me rappelant ce sauvageon que j’ai ramené dans une musette. Comme de temps en temps je l’autorisais à dormir sur l’oreiller à coté de moi, j’ai pensé que c’était ce qu’il voulait, un caprice que je lui accordais. Après un bisou et une bonne nuit papa !! Nous nous endormîmes. Ce matin là, je n’ai pas entendu de sifflet, ni de bonjour papa, j’ouvre les yeux, KKUETE c’est éteint le bec contre mes lèvres, je n’ai pas pu lui dire à quel point je l’aimais, avant qu’il s’en aille. Bouleversé, un sentiment de rage monte en moi, je sort mon album photo, s’en est trop je fond en larme devant ces années de bonheur en image, que m’arrive t-il ; je brûle toutes les photos, et jette le perchoir. Deux mois ont passés et je reste inconsolable, cependant je me dit que ma peine serait peut être moins grande si je prenais un autre compagnon, cette maison vide sans lui ne fait que me déprimer. Je décide alors de passer une annonce sur les forums dédiés aux perroquets, le seul hic c’est que je n’ai pas les moyens financiers, tanpis j’ose et je propose mon système informatique en échange d’un gris. La chance semblait me sourire, car peu de temps après des personnes très sympathiques me contacte et après discussion décide de venir me voir avec Zora charmante petite grise EAM Qui malheureusement ne s’entendait pas avec un autre pensionnaire du couple. Après un très long voyage ils sont arrivés avec la petite cocotte, un moment passé ensemble à discuter et voila, zora m’as été offerte par des gens comme on en fait peu. A ce jour si vous pouvez lire cette histoire c’est bien grâce à eux, je suis maintenant le plus heureux des hommes, vivant avec mes amis à plumes zora et roko dont vous connaissez déjà l’histoire. Bien sur KKUETE est loin d’être oublié et il gardera toujours une place privilégiée dans mon cœur. Conclusion : Je suis un piètre écrivain et j’aurais voulu vous faire ressentir toute la complicité et la force des sentiments que nous avions l’un pour l’autre.
  18. Quelques années ont passées, KKUETE est devenu la mascotte du Régiment et nous sommes inséparables, cela ne surprend plus personne de voir un militaire au volant d'une jeep avec un perroquet sur l'épaule, ou de voir cette même personne faire ses courses en ville avec son oiseau. Donc rien d'étonnant à ce que, prévu pour faire un stage de huit jours, j'emmène KKUETE avec moi, j'était loin de penser que cela aurait de sérieuses répercutions. De retour de stage, j'entre dans ma chambre et qu'elle n'est pas ma stupéfaction en trouvant le perchoir de KKUETE occupé par un autre gris. Bon, je prends ma vieille chaise que je retourne, j'y pose KKUETE et vais aux nouvelles. Dans le couloir je rencontre le sergent de semaine qui me dit que le Capitaine veut me voir!! Arrivé dans le bureau du Capitaine, celui ci avait l'air gêné et il m'explique que durant trois jours, le régiment complet était en alerte et que les sections d'interventions avaient été mobilisées pour la recherche de KKUETE, j'imagine les pauvres gars en train d'inspecter tout les arbres et fourrés environnant, mais le pire c'est que craignant que l'on me l'ai dérobé, tout les véhicules sortant de la caserne ont été inspectés. En entendant ce récit, je me suis dit que ça allait être ma fête, car en plus sachant l'attachement que j'avais pour mon KKUETE, le régiment c'était cotisé afin d'acheter un remplaçant, celui là même que j'ai trouvé sur le perchoir en arrivant. Après m'être expliqué le Capitaine soulagé mais passablement irrité, nous as gratifié KKUETE et moi de 8 jours d'arrêts simples, quand au nouveau venu, ce cher capitaine l'a adopté. Le temps passe et comme je vous l'ai dit precedement KKUETE a un grand répertoire dans son vocabulaire, mais le plus surprenant c'est qu'il associe très bien certains mots à des actions, par exemple je lui dit <<fait le chat>> et il répond <<Miaou!!>> Et bien d'autres choses dans le genre. Ce qui m'as le plus frappé, c'est cette histoire incroyable : Cela se passait un soir, ou l'on faisait une petite fête dans ma chambre, entre militaires du même service, à savoir qu'à l'époque nous étions trois à dormir dans cette chambre. Donc avec les invités cela devait faire environs huit personnes. La soirée se passe bien et vers 2h00 du matin tout le monde retourne dans ses pénates, et nous nous endormons d'un sommeil profond, passablement éméchés,vers quatre heures du matin, je suis réveillé par un bruit léger dans le couloir, je me lève pour aller voir et trouve le sergent T en train de déambuler, jusque là rien d'anormal si ce n'est que le lendemain nous nous apercevons que notre solde(paye) à tous avait été dérobé dans nos placards durant la nuit. Très en colère je m'écrie <<le sale voleur!!!>> Bien sur, nous avons relaté les faits au capitaine, qui était impuissant faute de coupables!! La journée était bien entamée au bureau et pas mal de monde était déjà passé, lorsque le sergent T fit son entrée dans le bureau, KKUETE à hurlé <<Sale voleur!!>> Je me suis dit que c'était une drôle de coïncidence, avec la rencontre de cette nuit. En ayant parlé au capitaine, il convoquât le sergent puis le fit de nouveau entrer dans le bureau, et rebelote <<sale voleur!!>> cria KKUETE, alors on fit entrer d'autres gens et là pas de réactions, de nouveau le sergent et encore<<sale voleur>>, finalement après plusieurs tentatives, éxedé et se sentant pris le sergent avoua, KKUETE l'avait reconnu et avait associé son visage au mot (sale voleur). Mais ce n’était pas la seule association qu’il avait fait, ayant appris à siffler le refrain du boudin (chant Légion), tout les matins quand le Capitaine arrivait, il se mettait à siffler cet air, allez savoir pourquoi il associait « le boudin » au capitaine. De même lorsque l’on préparait un pot (apéritif) pour une grande occasion, il imitait le bruit des verres qui s’entrechoquent quand on trinque.
  19. Au moment ou je passe devant lui, il m'arrête et me dit <<Alors Françis, tu ne peut pas porter ta musette comme tout le monde!!Sur le dos!!>> Je m'apprêtais à exécuter l'ordre, la mort dans l'âme, car c'était risqué pour mon protégé, une bousculade et s'en serait fini, c'est alors qu'il posa la main sur la musette, me fit un clin d'oeil et signe de monter, j'appris plus tard, que plusieurs de mes compagnons étaient allé le voir pour intercéder en ma faveur, il savait tout, mais la compassion eu raison de lui. Ouffff nous étions enfin dans l'avion, et quand il décolla, je me suis dit que l'aventure était loin d'être terminée. Pauvre KKuete, il est 20 h00 toujours dans la musette depuis 7h00 du matin, le voyage c'est bien passé, quelques grognements sans plus. Arrivé à la caserne, je retrouve ma chambre, par chance je suis seul dans celle-ci, le privilège du secrétaire et conducteur du commandant de Compagnie. Où vais-je bien mettre KKUETE? après quelques instants de réflexion, je me décide on verra bien, je prends une chaise en bois que je retourne de façon à présenter les barreaux vers le haut, je place la musette devant et ouvre délicatement, KKUETE ne dit pas un mot, il penche la tété et me regarde d'un air ébahi, certainement retourné par ce voyage, puis apercevant la lumière se décide à grimper hors du sac, puis finalement agripper un barreau de la chaise, je n'arrive toujours pas à comprendre qu'il n'ai pas eu de moments d'affolements, se jeter partout en criant ou tout autre comportement normal chez un oiseau sauvage. Non, il est resté sur son barreau de chaise, esquissant quelques mouvements de recul lors de mes déplacements, à mon approche un grognement sourd se faisait entendre, mais rien de comparable aux cris qu'il poussait sur le marché ou je l'ai trouvé. Le lendemain, en permission, je me précipitais dans une animalerie, pour faire le plein de graine et lui acheter un beau perchoir, j'avais décidé qu'il n'aurait pas de cage. Voila!! Jusqu’à maintenant vous avez lu le récit de notre rencontre KKUETE et moi, les prochains épisodes seront dédiés à des anecdotes quelquefois drôles, incroyables, touchantes aussi!! Cela fait un an maintenant que KKUETE est arrivé, bien qu'il ne se laisse toujours pas caresser, il commence à manifester quelques signes d'affection. Il aime particulièrement descendre de son perchoir et faire le tour de la chambre. Le bureau où je travaille est juste en face, ce qui me permet d'aller souvent le voir. Un jour, le commandant d'unité entre dans le bureau et me dit <<Il faudrait que tu aille voir, il me semble qu'il y a quelqu'un qui parle dans ta chambre>> Aussitôt je me précipite, le capitaine à mes talon, j'ouvre la porte, mon gris sur son perchoir nous regarde, et sort d'un coup <<cacahuète c'est moi!!!>> Et il se met à se dandiner de droite à gauche, tout fier de son exploit, voila d'ou vient le nom de KKUETE c'est lui qui la choisi. Après cette anecdote, et aimant les animaux, mon supérieur m'autorisât à prendre KKUETE et son perchoir, au bureau, à condition bien sur que cela ne nuise pas à la bonne exécution du travail. Autant vous dire que ça a fait des heureux!!!! 3 ans ont passés, KKUETE a appris énormément, il a désormais un grand répertoire dans son vocabulaire, malgré cela il ne se laisse toucher par personne sauf son papa, comme il dit, je peut maintenant le caresser sur le dos, lui gratouiller la nuque, mais pas question de le prendre. Pourtant aujourd'hui un événement qui va changer notre relation est intervenu. Habitué à faire une petite sieste entre midi et deux, je m'étais endormi et qu'elle ne fut pas ma surprise quand à mon réveil, ouvrant les yeux, que vois-je???? KKUETE la tête sur mon oreiller le bec presque collé à mon visage, j'avoue m'être demandé si je ne rêvait pas encore, eh bien non c'était tout ce qui a de réel, l'amour et la confiance commençait à s'instaurer entre nous. Mais ce n'est pas tout, encore éberlué par cette aventure, assis sur le bord de mon lit, KKUETE s'approcha de moi et entreprit de me grimper dessus, quelle émotion, je ne pourrais jamais exprimer ce que j'ai ressenti à ce moment, joie, fierté, je ne sais plus, par contre j'en avait les larmes aux yeux, et ce moment restera inoubliable, et gravé dans ma mémoire.
  20. Bonjour, Ce serait beaucoup trop long de vous raconter en une fois, les vingt cinq ans passés avec KKUETE gris du gabon acheté un jour de canicule sur un marché en Afrique, je vais donc essayer de vous narrer des anecdotes de sa vie un peu tout les jours. Déambulant sur le marché de Kinshasa, mon attention fut attirée par des rires mêlés de cris atroces, m'approchant plus je pu remarquer un attroupement autour d'une petite cage en bois ou se trouvais un perroquet gris qui hurlait de peur, de rage, d'impuissance devant tout ce monde qui le harcelait et qui riait à gorge déployée. Le pauvre animal était mutilé, il lui manquait un doigt à la patte droite et un autre doigt de la patte gauche avait été sectionné de moitié, le bout de son aile droite était cassée laissant apparaître l'os. Bizarrement quand je m'approchais plus, les rires cessèrent et je ne sais pourquoi les cris de ce pauvre perroquet se turent aussi, il me regardait l'air piteux, sans même réfléchir je sorti un billet de ma poche, le mis dans la main du marchand et sans rien dire, saisi la cage et parti sans me retourner. Bien sur le pauvre animal ballotté dans sa cage a repris de plus belle, jusqu'à mon arrivée au campement. Où en étais-je??? Ah oui, arrivé au campement, je couru jusqu'à l'infirmerie pour y trouver de l'aide, heureusement un ami était là, nous entreprîmes de soigner l'aile du pauvre oiseau. Quelle sinécure pour attraper et immobiliser le personnage, enfin, après une rude bataille, un doigt humain bien entaillé, nous avons pu le désinfecter et lui poser une attelle. De retour au baraquement, tout n'était pas fini, il fallait nourrir mon invité à plume, au moment où je pensais faire un tour à la cantine, on frappa à ma porte, j'ouvre...et..... À ma grande surprise une dizaine de camarades se trouvaient là, avec pour un, du riz cuit, l'autre des fruits, et j'en passe. Au risque d'affoler l'oiseau, je fais entrer tout le monde, surprise!! pas un mot du perroquet, qui regarde l'attroupement d'un air curieux, quand j'y repense je me demande qui avait l'air le plus curieux, lui, ou ces fiers guerriers que sont les Légionnaires, transformés en attendrissantes nounou pour gris du gabon. Voila , huit jours se sont passés, kkuete qui n'avait pas encore de nom à ce moment, survivait et commençait même à reprendre du poil(plume) de la bête, son aile n'avait pas l'air de trop le faire souffrir, il mangeait de bon appétit, tout ou presque était pour le mieux. Mais, ce jour, lors d'un rassemblement, j'appris que nous devions rentrer en France dans les deux prochains jours. Que faire? Relâcher kkuette dans la nature était le vouer à une mort certaine, l'emmener oui, mais comment? Le jour fatidique arrive et je n'ai toujours pas de solution, nous embarquons dans deux heures, et je suis là, à tourner comme un lion en cage, puis...c'est le déclic!!! Quoiqu’il arrive, kkuete prendras l'avion avec moi. Par chance il s'agissait d'un vol militaire, donc pas de contrôle douanier, cependant il fallait tromper la vigilance des gradés responsables de l'embarquement. Donc nous voici à une heure du départ, fermement décidé à ne pas abandonner Kkuete, je me creuse encore la tête pour trouver une solution, quand Kurt un de mes camarades qui s'inquiétait aussi du devenir de l'oiseau, vint me demander ce que je comptais faire, hélas pas d'idée, soudain il s'écrie <<MEIN GOT>> donne moi ta musette, je lui donne et sans explications, il part en courant. Moins d'une demie heure plus tard, le voila tout souriant avec ma musette qui m'avait l'air pleine, erreur!!! Ce cher bricoleur avait fabriqué avec les moyens du bord, une armature rigide qui empêchait la musette de s'affaisser, et il avait garni le fond avec des feuilles, sans oublier les provisions pour kkuete. Après de véhémentes protestations et coups de bec, notre cher emplumé se retrouvât dans la musette, l'heure était au départ!!! Enfin arrivés sur l'aire d'embarquement, en double file pour embarquer par la tranche arrière d'un Transall C160, l'angoisse m'étreignait d'autant que kkuete émettait des grognements à chaque mouvement, heureusement le bruit des moteurs et les camarades qui faisaient tout pour que l'on ne l'entende pas, arrangeaient un peu les choses. Quelques mètres encore et nous y seront, le gradé responsable de l'embarquement me regarde avec insistance, serait-il au courant?
  21. Voila comment débute notre histoire, pondus le 12/11/2005, nous avons éclos yin et moi, les 12 et 15 /12/2005, moi Yang, je suis le plus robuste, car j’ai du bousculer un peu mon petit frère pour lui piquer sa ration, à dix sept jours il m’est arrivé une drôle d’aventure, mais je laisse mon papa adoptif vous en parler !! Merci, Yang !!! Il est vrai que j’ai du vous surprendre ce jour du 29/12/2005 à 13 h00 , quand je suis venu vous prendre dans votre nid douillet , nous avions pris la précaution votre maman adoptive et moi-même , de faire chauffer une serviette éponge , dans laquelle nous vous avons soigneusement emmitouflé afin d’éviter un choc thermique qui aurait pu vous être fatal. Après examen je décidai de ne pas vous nourrir dans l’immédiat , car vos jabots étaient encore légèrement enflés par la becquée précédente. Avant de vous loger dans votre éleveuse, que j’avais mis en route 2 jours auparavant, pour obtenir une température de 29° ET 55% d’hygrométrie, il a fallut passer à la pesée, toi Yang, 173 gr, ce qui me paraissait léger pour ton age, ne parlons même pas de ton frère Yin avec ses malheureux 87 gr, de plus il semblait faible et cela m’inquiétait à juste titre. 14 h 00 les petits semblent avoir fini d’assimiler ce qui restait dans leur jabot. Je prépare donc, mon matériel, désinfecté auparavant dans une solution bactéricide et rincé abondamment. Inventaire écrit et photo : 1 chauffe biberon, 1 seringue dix ml, 1 seringue 50 ml, 1 canule d’intubation, 1 petit pot vide, 1 biberon, 1 cuillère de nourrissage adaptable à la seringue, du sopalin, et une lampe infra rouge suspendue pour garder les bébés au chaud pendant le repas, 1 thermomètre à sonde pour vérifier la température de la pâtée ( 39/40°) , 1 flacon de gel antibactérien pour les mains , 1 pot de biodigest , 1 pot de probiotiques (j’utilise ces deux produits conjugués , à très faible dose , quand je constate un sérieux ralentissement de l’assimilation de la pâtée).
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