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kti

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  1. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Après un démarrage spectaculaire et moult rebondissements, la guerre du Golfe s’achève en eau de boudin. Saddam, loin de gagner, a surtout brillé par son sadisme, tandis que côté cour, les autres s’en tiraient avec les honneurs. De toute façon, si le conflit a persisté quarante-deux jours, il a très vite cessé d’être l’unique préoccupation du monde, au grand désarroi de Victoire qui suivait les infos avec une émotion intense. Le bébé n’a pas accroché, l’intensité, probablement, et elle s’est résignée à faire une croix dessus. Philippe ne veut pas de troisième enfant, s’exprime chaque fois que l’éventualité est soulevée et Vic n’a plus de courage. Elle attend l’accident mais ne le provoque plus. Surtout, l’Espoir Immense vient de renaître. Ydillia est l’ancienne femme de chambre de Kundera, Milan Kundera, pour qui ne connaît pas l’Idole, celui de «l’insoutenable légèreté de l’être»… Si, si, le monde est minuscule, notre Seigneur miséricorde et Vic a toujours su qu’elle était dans ses petits papiers. Donc elle a confié son livre à sa bonne, ferme les yeux sur ses bêtises, et attend le jour où le Grand Milan jettera les siens sur sa littérature. Elle s’impatiente. Les petits dosages hospitaliers lui coûtent chaque jour davantage. La mesquinerie de ses consœurs aussi, puisque Victoire travaille entourée de femmes. Le bouquin déjà passait mal, mais Kundera !!! Elle est seule responsable, elle n’a pas à crâner, elle est bien trop sexy, heureuse, chanceuse… Et puis elle a envolivé : c’est Tallendier, impressionné par son talent, qui lui présente le grand homme, pas la bonniche. Ce mercredi soir, Philippe a prévu d’aérer Victoire. Lorsqu’il débarque à 20 heures 02, elle l’attend depuis vingt minutes, fin prête, particulièrement soignée, dans le pull rouge à torsades qu’elle a acheté pour Milan. C’est une répétition, en somme, mais avec un jean’ à la place du kilt, pour le confort au cinéma, puisqu’après le restaurant, ils iront voir «Alice». — Ah non ! implore Victoire lorsqu’elle surprend Philippe le camembert en main… Tu ne vas pas manger maintenant ? — Et qui m’en empêcherait ? répond-il péremptoire et devant Ydillia médusée. Puis il se coupe une part et comme pour lui prouver que l’encas ne retardera en rien leur rendez-vous avec les autres, l’avale en entraînant Vic vers la porte. Dans la voiture, elle est muette. Elle se demande pourquoi son époux l’a conviée. Phil n’a pas l’habitude de s’encombrer d’elle lors de ses virées nocturnes et le profil renfrogné qu’il affiche ne lui dit rien qui vaille. — Tu fais la gueule ? jette-t-il soudain. Je sors ma femme ce soir et ma femme tire la tronche ? — Non, répond-elle placide, j’ai faim et je garde mes forces. Par courtoisie et pour qu’il se rassure, elle se lance sur les quais dans un long monologue. Cryoglobulines patati, électrophorèses patata… Monologue car Philippe ne l’encourage pas et ne profite pas des blancs pour donner son avis, ou parler d’autre chose. Victoire est mal à l’aise, pire, elle est malheureuse. Elle narre, elle narre, sur le même ton, un peu enjoué, surtout factice. Philippe cherche son chemin et elle a la vague intuition qu’il lui reproche de ne pas l’aider. Il interrompt le show place de l’Opéra : «C’est celle-ci la rue du 4 septembre ?» Elle ne sait que répondre, se sent idiote, plisse les yeux genre attends je décrypte. Lorsqu’ils arrivent au restaurant, Philippe pousse la porte avec l’audace de l’habitué et passe devant sa femme, bien entendu. Les autres les attendent : Xavier, sa fiancée Valérie, Sophie, une amie de Valérie et Christophe, l’incontournable, sont assis autour d’une table circulaire et centrée par un barbecue. Un gros monsieur propose poliment de se décaler pour permettre aux nouveaux-venus de s’asseoir. Philippe remercie poliment, Christophe se lève, par solidarité pour le monsieur peut-être, et avec un clin d’œil, lui lance : «Vous n’avez pas peur !…» en désignant Victoire qui se retrouve à côté de lui. Elle se rassure, c’est de l’«humour» et elle commande. Xavier, d’emblée, questionne : — Alors ton livre ? Il est publié ? — Ca avance — Mais ça y est ? Tu as un éditeur ? — Non, mais il est chez Milan Kundera. — Ah ouais ! s’exclame-t-il admiratif. — Ouais, ouais… J’attends un rendez-vous potentiel avec lui dans quinze jours et je dépose des exemplaires un peu partout… Et puis j’ai commencé un autre bouquin. Plus tard, Xavier revient à la charge : — Alors Philippe ? Tu sors ta femme ? Ca faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vue, ta femme… — Ben oui… Philippe n’a pas encore dit grand chose, juste a-t-il repris Vic lorsqu’elle a avoué que le Soleil Rose était un livre scandaleux : «Scandaleux, scandaleux, n’exagère pas !…» Xavier semble intéressé mais Christophe connaît l’histoire par cœur et Philippe ne la supporte plus. Victoire se réjouit lorsqu’ils changent de sujet : — Vous étiez où le 31 décembre ? — En Bretagne, répond la fiancée Valérie. Et vous ? — Chez Vladimir à Créteil. — Je remarque en tous cas, intervient Xavier, que depuis qu’il est avec Solange, Vladimir ne m’appelle plus. — Ah bon ? s’étonne Philippe. — Non. Pourquoi ? Il t’appelle, toi ? — Non, réalise Philippe. — Je suis sûr, continue Xavier, que sa femme y est pour quelque chose. D’abord elle est con. Elle est gentille, c’est vrai, mais elle est con. — Ouais, l’interrompt Philippe, c’est comme Victoire : si elle ne vient pas plus souvent, c’est parce qu’elle te trouve con. Vic avale de travers : comment ose-t-il ? Xavier pique du nez. Christophe entre les deux ne sait quel parti prendre : en rire ou changer de sujet dare-dare. — D’ailleurs, insiste Philippe, si tu n’appelles plus toi non plus, c’est parce que tu le sais, qu’elle te trouve con, Victoire… Vic tâche d’humoriser : — Con, con, n’exagérons rien… Disons juste insupportable… — Ouais, la coupe Philippe, elle me l’a balancé un soir, elle trouve tous mes potes cons, et surtout toi, Xavier !… Ledit Xavier reprend du poil : — Nos idées s’entrechoqueraient-elles ? — Sûr ! abonde Philippe. D’autant qu’elle est pathologiquement susceptible. Et d’insister, et d’insister, tandis que Vic se demande ce qu’elle est venue faire dans ce mauvais film : — Ne l’écoute pas, Xavier. Il en rajoute. J’étais très contente de te voir ce soir, sincèrement. C’est alors qu’elle se tourne et aperçoit le gros, celui qui a cédé sa place tout à l’heure : il mime des mains qui enserrent un cou, et il s’agit de son cou. Sans doute encouragé par l’irrespect de son mari, le voisin se permet de se fiche d’elle, devant tout le monde ! Avec beaucoup de sang-froid, elle lui décoche son sourire Paloma : — Excusez-moi, je suis désolée… Je vous dérange ?… Ce geste est à mon intention sans doute… Permettez-moi de ne pas comprendre : je parle trop ? Je parle fort ? Je parle trop vite ? Excusez-moi, Monsieur, je n’en ai pas conscience… L’étonnement général de la tablée en serait resté là si un grand gaillard type Koweitien, distingué et costume bien coupé, n’était intervenu : — Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle. Parlez si vous avez envie de parler, exprimez-vous. Vous êtes la seule ici qui ait de la personnalité. Je vous en prie, n’ayez pas honte, c’est vous qui avez raison… L’incident clos, le charmant gros monsieur envolé avec sa minette, Victoire s’insurge : Philippe est imbuvable ce soir et il la met au pilori. C’est à cause de sa grossièreté que le type a cru bon de se payer sa tête. Lorsque Philippe lui chante au moment de régler : — Tu as de la monnaie ? son sang ne fait qu’un tour : — Oui mais je la garde, je rentre. Christophe s’ébahit : — Tu ne viens pas au ciné avec nous ? — Non, j’ai sommeil. — Ma femme fait la gueule, alors ma femme se tire, conclut l’époux avec philosophie. Tu sais Christophe, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions. Et il déchire son premier chèque, et en signe un plus gros, pour garder son liquide.
  2. kti

    amazone a ailes oranges

    Moi aussi lol! La photo est toute minuscule... Et donc, par voie de conséquence, l'amazone ailes oranges aussi....
  3. kti

    Titeuf s'est envolé

    Non, non Déjà hier, le coup de l'aile blessée... Ca m'a rien dit du tout. Non, là depuis deux jours maintenant, c'est le calme plat. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Les images étaient fortes, s'imposaient, j'y étais comme si je regardais un film... Première fois qu'un truc aussi débile m'arrive !!! Je ne crois pas en la voyance. J'y suis farouchement opposée. Je déteste les femmes qui disent qu'elles voient et qui donnent des conseils. Pour moi c'est de l'abus de confiance. Des voyants, j'en ai consulté trois, plus jeune. Le pire, c'est qu'il m'ont vraiment dit ce qui allait se passer. Je peux en témoigner car j'avais 24, 30 et 35 ans et que j'en ai aujourd'hui 45. Aucun d'eux ne s'est trompé sur les grandes lignes. C'est même effarant, en réalité. Comme j'écris tout, j'ai rédigé les trois séances. Or...... Ben..... Très peu d'erreurs, quasiment pas, sur mon avenir.
  4. kti

    La Pépita de Kti

    Hi hi Ah ! elle a un p'tit peu changé depuis que Jérélien me l'a confiée... Son masque est de plus en plus jaune et surtout, pas de doute, elle chante !!! L'après-midi et jusqu'à la tombée du jour, ils me font de ces concerts !!! C'est Ils s'entendent bien, elle n'attaque quasi plus... Encore un peu, mais cela nous amuse. Marie adore ! Elle te l'attrape de force, lui entoure le cou, la colle contre sa bouche et la couvre de baisers. — Tu vois maman, comment moi je lui cloue le bec ! Et Pépita, toute gentille dans le fond, se laisse faire... Bécottée de partout, elle se sent idiote, avec son agressivité !
  5. Tu connais pas un éditeur ???
  6. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    La religion soutient l’individu, et décime des familles entières.
  7. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Les Irakiens ont bombardé Israël cette nuit. Six missiles traditionnels sont tombés, seul l’un d’entre eux a été intercepté. Bilan : douze blessés civils à Tel Aviv. Les alliés somment Israël de ne pas riposter, de ne pas entrer dans la guerre sous peine de généraliser le conflit : les Syriens, Jordaniens et autres pays Arabes risqueraient de s’unir à Saddam. Vic n’a pas pu sourire de toute la matinée. Est arrivée à l’hôpital avec un cafard grand comme ça. Plus elle tâchait de se l’expliquer, plus il l’handicapait. Nadira lui paraît frivole à rire de son retard parce qu’elle a perdu un talon en route. Félix l’énerve à chanter des hymnes de guerre appris au service, et même Gaétan, qui sent ce matin une alliée à son angoisse, n’est pas à la hauteur pour apaiser la sienne. L’ONU a décidé de blâmer l’URSS, un raid israélien de punition est en route… Tous pensent qu’Israël va répondre : Marie-Prune, Nadira, qui s’émeut que de pauvres civils aient pu être bombardés pendant leur sommeil… Mais ils n’ont pas peur. Ils disent que oui mais plaisantent plus qu’hier et ne se sentent pas véritablement concernés. Et Vic ne sait pourquoi elle oui. Et cette distorsion la bouleverse. Une sensation étouffante d’isolement, identique à celle du 31 décembre. Ils sont conscients que le monde entier danse sur de la dynamite mais Françoise a retrouvé le sourire parce qu’Oamar est revenu… Barnabé parle d’une cause générale à défendre et d’intérêts particuliers à préserver. «Son petit nombril», comme il dit. Il est jeune, il a fait son armée, sait qu’il peut être appelé mais ne veut y penser : — Nous sommes tellement peu responsables de ce qu’il se passe ! — Mais ça ne te ferait pas mal au ventre de laisser ta femme et ta fille ? — Bien sûr que ça m’f’rait mal. Surtout qu’on le dit de plus en plus : cette guerre est un stratagème des Américains. Tout a été programmé d’avance, nous ne sommes que des pions. Françoise abonde : — Servir la cause des Américains ? Merci ! Pour eux, les Américains sont des vendus, ils ne pensent qu’à s’approprier le Koweit. Et Françoise ajoute même que c’est tellement téléphoné que la France se retirera du conflit s’il devient mondial. En sortant de l’hôpital, Vic court chez son dentiste, pour la révision des dix mille. Elle a mal de cette matinée, de cette affreuse nuit. Elle repense à Sarajevo, à la Bosnie-Herzégovine, au massacre de la Saint-Barthélemy. Elle flippe de cette atrocité : la guerre de religion. Arrive survoltée chez le praticien, le cousin de Philippe, qui la rassure : — Ne t’inquiète pas, elle dure depuis quarante ans, la guerre… Toi, tu découvres, mais t’inquiète pas, on ne risque rien. Et tandis qu’il détartre, Vic sent qu’il met le doigt sur son malaise, qu’il calme sa douleur : — La guerre ?… Tu parles ! Je suis réformé et Philippe est père de famille. On n’est pas prêts de partir… Elle savoure avec volupté le petit embryon qui se promène dans son ventre. Elle est fière de donner à Philippe un bébé en cette époque troublée. Fière de le rendre encore plus père de famille… En feuilletant le journal ELLE qui traînait dans la salle d’attente, elle avait lu l’éditorial de Fitoussi : «Elégance suprême de s’affoler pour des futilités alors que le monde bouge.» Elégance suprême de faire un enfant juif en cette obscure saison. Et Vic comprend d’où vient sa rogne, d’une phrase de Barnabé : — Tout ça, finalement, c’est pour servir les Américains… Les lobbies juifs Américains… Elle n’avait pas saisi le mot «lobbies» mais avait entendu le mot «juif», et sans vraiment comprendre la phrase, avait peu à peu résumé : «Tout ça, c’est la faute des Juifs Américains». Nous y voilà… Et Vic, aujourd’hui, ce matin, à l’hôpital, elle s’était sentie juive, la seule Juive du service… Et le cousin la calme en lui citant Sitruc, le grand Rabbin de France : «Ne vous inquiétez pas, il ne vous sera pas fait de mal.» Sa crainte au fond, au plus profond, est la remontée de l’antisémitisme, est, associée à ce raid sur Israël, l’angoisse qu’on touche encore à ces braves gens… A cet instant, elle se sent Juive, et veut se convertir, pour devenir solidaire de cette liberté qu’ils revendiquent, et une seconde, elle pense : «je ne suis pas catholique, je préfère les Juifs aux Arabes. Je suis Juive et ne supporte pas l’antisémitisme.» Elle monte dans le bus, vaguement soulagée. Croise le regard des Noirs et des Arabes, n’en revient pas : à l’Haye-les-Roses, à Villejuif, au métro Louis Aragon et jusqu’à la place d’Italie, elle dénombre plus de Noirs et de bronzés que de Blancs ! Et ces Arabes qui sont assis devant elle, de braves bougres qui parlent arabe, vêtus de vieux vêtements et qui trimbalent d’énormes sacs en plastique pleins à craquer, et ce grand Noir qui vient de s’asseoir, lui aussi encombré d’un énorme sac en plastique, mais silencieux, comme endormi… Eh bien ceux-là aussi, elle les aime bien, ils ne lui font pas peur. Et Victoire réalise combien Paris est mélangé : Français blancs, noirs, arabes… Et elle se dit que s’ils sont à ce point mêlés, pourquoi se font-ils la guerre, puisqu’ils partagent le même sol, les mêmes sièges de métro, les mêmes journaux, les mêmes inquiétudes… Et elle est sûre que son Arabe d’en face est père, et même grand-père en France. Alors pourquoi se faire la guerre ??? Victoire n’est pas juive, ni catholique, ni musulmane. Elle n’a pas de religion, ne sait quel parti prendre. Victoire est estropiée.
  8. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Cette nuit, à minuit, les Américains ont attaqué. La guerre est en cours. L’aviation américaine bombarde. Elle a détruit les bases chimiques des Irakiens et intercepté les missiles jetés sur l’Arabie Saoudite. Victoire regarde la télé, ils déblatèrent sur les plateaux, reçoivent les appels de leurs correspondants spéciaux. Ils parlent vite, fort. Enthousiastes car confiants. Le plan «Bouclier du désert» s’est métamorphosé en «Ouragan du désert», bref, les alliés pavoisent. Vic ne sait trop que penser. Ils jouent avec leurs maquettes de papier, comme des gosses, et les rôles semblent distribués d’avance. Bombardements se succédant tous les quarts d’heure. Saddam évoque l’Islam lors de son discours à 11 heures. Pourtant, dans l’après-midi, cinquante chars irakiens se seraient rendus… La presse et la télé préconisent la vigilance quant à l’interprétation des nouvelles. Ils pensent de même à l’hôpital. Gaétan, qui se promène depuis une semaine avec son walkman à l’oreille, branché sur France Info, ne parvient pas à se rassurer : — Comment veux-tu qu’on soit avisés de nos pertes ?… Il paraît que deux avions français ont été touchés. Mais va savoir, les infos, elles viennent du Pentagone, alors, il transmet ce qu’il veut, le Pentagone… Dans l’ensemble, l’éclatement du conflit est un soulagement —sauf pour Nadira l’Algérienne, qui n’en n’a pas dormi de la nuit. Mais chacun s’étonne cependant de l’absence d’offensive d’Hussein. Les Américains nous cacheraient-ils quelque chose ?… Les Irakiens ne possèdent-ils pas la meilleure armée d’Orient ?… Saddam a-t-il niché dans un recoin quelque «bombe atomique», dernier bouton sur lequel il pourrait appuyer ? (c’est un scoop de Gaétan). Les chouquettes de Victoire obtiennent un franc succès auprès de Marie-Prune qui paraît plus détendue, mais les choses s’aggravent entre Françoise et son Syrien. Il lui préfère la compagnie de ses compatriotes, passe son temps rivé au téléphone et Françoise jalouse.
  9. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Les députés votent le recours ou non à la force. Vic écoute les discours de chaque bord. A l’exclusion des communistes, ils concluent tous, hélas, que la force est dans ce cas (libération du Koweit) indispensable. Les politicologues échafaudent des plans sur la comète quant à qui ouvrira le feu et quand. Les Français sont dix mille sous les ordres des Américains. A Paris, de grands cordons de flics cernent les bâtiments «à risque» : le Printemps, les Galeries Lafayette, la Fnac… Vic n’a plus très envie de courir au quartier Latin y déposer ses livres.
  10. Ben y'a un peu de tout... C'est du psycho-social (hi hi) «La nuit de la honte», que je montre actuellement à mes amis du forum, traite de la violence. De la violence conjugale élargie à la violence en général et au racisme. «Le soleil Rose» traite de la drogue, «Le Loft», de la prostitution, «Petite et grave histoire de la tuberculose», de la tuberculose, «l'affaire MCJ», d'une mère célibataire, «Barcelone, Paris, Londres», du mépris, «Bis répétita» est un recueil de nouvelles, «L'amour en vers», un recueil de poésies... «Souris-moi» raconte des souris, «Dourakine au forum», un forum, «La vie de bureau : harcèlement, sexe, mobbing et licenciement» traite du harcèlement sexuel en entreprise... Je dois en oublier ! Ah oui : «Caroline en vacances» parle des vacances. Il en manque un dans ma cervelle de moineau, vu que je suis à treize.... Ouf, je me concentre pas, il est trop tard !!! Le «Soleil Rose» est mon premier (29 ans), «La nuit de la honte» mon troisième (31 ans). J'en écris environ un par an (merci, les insomnies !) Et là je cherche un éditeur !!!! (Tout en rédigeant : «l'homme de sa vie», mon dernier : 2005-2006, mais celui-là, il est difficile et je peine un peu). En fait, ils sont tous difficiles..... J'en ai la nausée souvent. Je fais même des crises d'angoisse sur certaines pages. Mais bon ! Au matin, je me sens propre.
  11. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Marie-Prune n’a pas apporté de chouquettes. Elle pense le conflit pour demain et laisse Victoire se charger de l’achat, selon les clauses de leur pari. Françoise s’est fâchée avec son Syrien. Il critique sa désinvolture, lui reproche de ne pas craindre la guerre comme lui, en bref, de ne pas être Arabe comme lui. Victoire conseille la réconciliation : le pauvre garçon tremble et c’est à Françoise de comprendre. Philippe aussi, hier soir, aurait pu la blesser. Criait : — Tu vas voir, ils vont baisser leurs frocs et ça va se finir par un traité de paix à la mords-moi-le-nœud au détriment d’Israël… Moi, j’irai me battre et je ne me laisserai pas miner comme tous ces connards de Français, qui s’humilient, qui supportent les attentats, qu’on les envahisse, qu’on viole leurs femmes !… Quand tu penses qu’en 40, ils ont été jusqu’à collaborer !… Tu réalises ? Quand Pétain a signé, le Français a souri : vous nous envahissez, vous nous chiez sur la gueule, mais nous, on est d’accord pour travailler pour vous… Devant tant de véhémence, Vic aurait pu se formaliser, parce que Française, aurait pu trouver la bagarre aussi. Mais non, sa grand-mère était musulmane et son père résistant notoire. Elle ne se sent ni pleutre ni sale. Pas visée, en tous cas. Elle aurait pu se fâcher mais elle aime trop Philippe en ce moment. Gaétan, un brancardier de son service, pessimise à longueur de jour : — Et puis tu sais, même si la guerre n’éclate pas, sûr que c’est pour l’année prochaine… Si tu regardes l’histoire, ce genre de conflit, même jugulé, prépare le pire pour les années suivantes : en 14, en 39… Et puis ça va y aller, les règlements de compte… Tu vas voir, dès qu’ils vont tirer, les Arabes, tu vas voir, ils vont en casser des Arabes, en France… Hier déjà, il racontait : — Les lettres des appelés sont écrites, y’a plus qu’à les timbrer… Moi, de toute façon, j’y vais !… Tu sais, la guerre tous les 25/30 ans, elle est indispensable… Indispensable ? Donc, si Vic a bien compris, elle fait des gosses pour les envoyer au casse-pipe. Et cette idée s’impose soudain comme l’horreur absolue : la finalité d’un être humain n’est pas de donner la vie, mais de fabriquer de la chair à canon, des petits soldats pour défendre le sol. Le SOL !!! Philippe disait hier : — J’ai passé la journée à lire la presse et à écouter la radio. Faut s’informer, je ne sais pas si tu en as conscience, mais nous sommes les témoins d’une aventure exceptionnelle, dans les bouquins d’histoire de Nicolas, on parlera du 15 janvier 91 au même titre que de la guerre de 14 ! Vic le reprend : — Au même titre que de mai 68, veux-tu dire ? S’il a raison, existera-t-il des manuels d’histoire pour son fils ? Nico aura-t-il la chance de les lire ?… Pas de quoi palabrer. «Evitons ce conflit qui risque d’être plus sanglant que les deux dernières guerres mondiales» claironnent les infos. Mais pourquoi comparent-ils les évènements récents aux dernières guerres mondiales ? Vic s’interroge : s’il ne s’agit que d’un conflit dans le Golfe, entre Saddam qui refuse de libérer le Koweit et les soldats américains (avec quelques autres, dont des Français, mais si peu), pourquoi ne pas plutôt l’associer à celui du Vietnam ? Parce qu’Israël va se battre ?… Et que le monde arabe suivra ?… Philippe continue : — C’est historique, ce qu’il se passe dans le monde actuellement, tu te rends compte ? Pendant le Golfe, l’URSS en profite pour envahir la Lituanie !… Tu réalises l’enfant dedans le dos ? (et Victoire de penser qu’elle est l’URSS et Philippe les pays alliés). Et de craindre son inconscience : — J’ai peur du nuage. — Quel nuage ? — Un nuage genre Tchernobyl. — C’est-à-dire ? — J’ai peur que Saddam nous envoie le nuage. — Il n’a pas la bombe atomique. — Ah bon ? — Non. Et tu sais grâce à qui il ne l’a pas ? — Non. Vic est bien mieux soudain. A quel sauveur doit-elle ce brutal soulagement ? — A Israël ! — Non ! — Si !… Si Israël n’avait pas eu la bonne idée de détruire leurs bases, là tu pouvais le craindre, ton nuage… C’est donc l’avis de Philippe mais Françoise ce matin discute : — N’empêche que c’est quand même nul de la part d’Israël d’avoir détruit les bases… Tu trouverais ça normal, toi, que les Allemands viennent chez nous saccager nos centrales et nos équipements militaires ? — Oui, répond Vic, s’ils nous jugeaient inaptes à avoir l’engin atomique… Saddam est fou pareil qu’Hitler et il fallait s’en rendre compte avant tout le monde. C’est l’opinion de Victoire parce qu’elle couche avec un Juif, et Françoise défend la sienne parce qu’elle couche avec un Arabe.
  12. Coucou Emi ! Je vais me répéter mais je les trouve tordants !!! L'ainé, le gris, il me semble bien coquin déjà... Son oeil, il brille d'intelligence !!!
  13. kti

    Titeuf s'est envolé

    Ouf !!!! J'aime mieux ça !!! J'ai donc fabulé et je préfère car.... les images étaient fatigantes et que c'est trop de responsabilité que de voir des trucs !!!! (je fais des rêves, parfois très sombres, et je dois appeler toute ma famille après, ou mes amis, pour vérifier !!!!) Bisous Katy (et Bises à Ella)
  14. kti

    perroquets perdus

    SUPER POUR DIDOU !!!! COURAGE POUR GABY !!! (Sur le plan que j'ai consulté, Bobigny est une banlieu mitoyenne à Drancy).
  15. Mes 25 souris étaient muettes et elles génaient, déjà Alors mes deux pious-pious, bavards comme des pies !!! Lol qu'est ce que je vais en prendre, encore !!!
  16. Depuis que Pépita s'y est mise aussi...... Ca chante drôlement dans la maison !!! Ouf J'ai peur des voisins !
  17. kti

    Titeuf s'est envolé

    Tu ne me dis pas la couleur de son harnais que j'ai vu rouge avec une lisière verte Réponds-moi, mon esprit s'est sans doute échappé. Je veux savoir si j'ai rêvé ou quoi Car je n'ai jamais eu de vision, je ne suis pas voyante, mais là..... Là oui, j'ai vu des jeunes, un hangard sombre, un adulte qui les engueulait et prenait affectueusement le piou. Dis-moi la couleur de son harnais car j'ai sans doute rêvé.
  18. Ya Pirate !!! Avec plaisir. Quand je me serai enfin trouvée. J'ai pointé aux Assedic le 15 et je n'aime pas trop.... La démarche est bizarre quand on a bossé toute sa vie (grâce à de gros diplômes). Mais je le fais pour trouver le temps de publier mes livres. C'est pas gagné ! Y'a la pudeur, le doute, c'est dur. Ecrire n'est pas très compliqué, chez moi, ça sort tout seul.... Mais qu'est ce que ça vaut et comment vendre ses écrits ????
  19. SUPER, PIRATE !!!! C'est de la super balle !!! Oui, c'est géant !!! Oui, oui, un nouvel oiseau, une nouvelle cage !!! Ah tu mérites un peu de te reposer !!!! Là, ça va être bien... Pour le Titeuf, n'y pense plus, concentre-toi sur EllA !!! Titeuf, tu vas le retrouver, mais il sera chez quelqu'un d'autre et t'auras plus envie de te battre. Tu sais, on ne perd jamais ses enfants, mais les oiseaux, c'est le risque et il faut faire avec. Les oiseaux, on les a jamais pour toujours. Ils ont leur vie. Je te kiss fort, remets-toi, ne culpabilise pas, tu as fait le maximum..... Kti qui pense à toi Car je préfère tout de même les humains aux oiseaux.
  20. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Victoire a bientôt 17 ans. Elle fréquente Hervé depuis peu, un jeune fils à papa qu’elle a rencontré dans une boum. De deux ans son aîné, il argumente avec passion pour coucher avec elle. Mais Victoire n’a encore jamais couché. Ce samedi 14 juillet, elle remonte les Champs-Élysées, seule, puisque son «fiancé» passe en famille ses vacances sur la Côte. Elle s’est offert «Les Valseuses», à la séance de 18 heures, il est maintenant 21 heures et la nuit tombe doucement sur l’Arc de Triomphe. Assise sur un banc, elle attend le bus 52 qui la ramènera chez ses parents. Elle est jolie, pour l’occasion, elle s’est coiffée d’un chapeau bleu marine, sa jupe est rouge et son tee-shirt blanc. Elle plane : ainsi, c’est CA, l’amour physique. Ca fait crier, ça ne marche pas à tous les coups mais quand ça marche, c’est bon à en pleurer… Victoire s’étonne, Victoire reste incrédule, elle lève à peine le nez lorsque deux Blacks l’interpellent : — Mademoiselle ! C’est la seule demoiselle sous l’abri-bus, il ne peut donc s’agir que d’elle. Ses parents l’ont prévenue des dangers encourus à parler aux messieurs qu’elle ne connaissait pas, aussi fait-elle mine de ne pas entendre. — Mademoiselle ! insiste l’un des hommes. Il s’est planté sous son regard. Il est grand, en tee-shirt et jean’, avec un appareil photo en main : — Accepteriez-vous de poser pour moi, devant l’Arc de Triomphe ? Victoire hésite. Le cliché ne la tuera pas, au contraire, pense-t-elle. Il immortalisera cette fin de journée, et ce mystère dévoilé que peut-être trahissent ses yeux baissés. Elle a compris l’amour, elle a été Miou-Miou deux heures, elle n’est plus vierge pour deux heures. Pourtant, ces deux jeunes hommes l’effraient : si elle accepte la photo, ils proposeront un verre et Victoire n’a pas soif, juste elle désire rentrer chez elle. L’insistance des deux noirs commencent à l’impatienter lorsqu’enfin le 52 s’arrête devant eux. Elle monte. Eux montent aussi et la frôlent ostensiblement. Le bus est plein. Elle se répète que s’ils se tiennent si près, c’est par absence de place. Elle compte les minutes, redoute les arrêts feu rouge, voltige jusqu’à leurs corps, empuantis de chaleur, au moindre coup de frein. Vic ne pèse que quarante kilos. C’est une jolie jeune fille, fine et délicate, aux boucles brunes en cascade sur les épaules, aux grands yeux de chat, si pervers par instant, instant dont elle n’a jamais eu le contrôle. Elle durcit son visage et fronce les sourcils, elle craint d’encourager l’effronterie de ces hommes parce qu’elle transpire l’amour, le sexe, elle est exacerbée des images volées, elle n’était pas majeure et le film n’était pas de son âge. Les deux hommes se parlent. Victoire se doute ou s’imagine qu’elle est le sujet de leur conversation mais elle ne comprend rien à leur langage. Lorsqu’ils descendent à son arrêt, dans un coin perdu du seizième, Victoire s’angoisse. La nuit tombée, la petite rue qui la ramènerait chez elle devient inquiétante. Pas une vitrine, pas un passant, juste elle marchant encadrée des deux Noirs qui se parlent toujours. «Ne presse pas le pas, surtout, ne montre pas que tu les crains…» Tous trois s’engagent dans le square de l’immeuble où elle habite chez ses parents. Ses doigts malhabiles composent le code. Mais qu’attendent-ils ? Pourquoi sont-ils encore à ses côtés ? Quand se décideront-ils à lui faire son affaire ?… Les deux garçons s’arrêtent devant le portail, et rassurée, Vic court sonner chez elle. Elle a raté le dîner. Son assiette l’attend, avec un steack et des haricots verts. Haricots verts tout frais cueillis, symbole de l’échappée belle, de l’immense soulagement, du confort douillet de l’enfance. Elle aurait voulu embrasser ses parents, dévorer son assiette, elle était saine et sauve. Zina la traite de pute : — Pourquoi nous as-tu amené ces deux garçons ?… Regarde, ils sont encore en bas, ils connaissent ton adresse maintenant, ils vont t’attendre, te poursuivre… Qu’as-tu besoin de les aguicher ? Tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même !… Evidemment, vêtue comme ça, avec ta façon de rouler du cul, c’est bien ta faute si tu les allumes tous !!! Charles, comme d’habitude, se tait. Victoire shoote dans son assiette, les haricots verts valsent et pour la première fois, elle insulte ses parents. Ils la retrouveront le lendemain à moitié morte dans son lit. L’enfance était définitivement finie. PIMPOM PIMPOM PIMPOM !!! HOSTO DARE-DARE ! Victoire s'est envoyée la totalité de la pharmacie familliale.
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    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Elle a été déposer son roman chez Tremplin, rue Saint-Jacques : réception classe, dans un hôtel particulier en face de la Sorbonne. Du plexiglas fumé, des rayonnages de livres en duplex… La standardiste est «prout-ma-chère». Victoire s’est affublée de sa toque en agneau, de ses gants noirs bordés vison (cadeau de Noël de Zina) et accompagnée de Nico, elle ne passe pas inaperçue, à quatre pattes, à chercher la vis de son sac (cadeau de Noël de Phil) qui a encore sauté. Même Nico refuse de fouiner, tant ce lieu si select lui semble impressionnant. Mais maman n’a pas honte, elle est peut-être enceinte de cette nuit, son mari l’aime et son bouquin ne peut qu’intéresser… Chez Lavil, elle traîne aussi Nico qui commence pourtant à faiblir. Elle demande sans ambages la responsable des manuscrits. — Je vais vous l’appeler, lui répond la réceptionniste que Victoire reconnaît à son chignon façon Pauline Carton : — Sylvie ? Tu peux venir ? (l’interlocutrice se prénomme donc Sylvie). Ladite Sylvie apparaît quelques instants plus tard. Fatiguée, le maquillage en berne, elle lui sourit comme si elle connaissait Victoire depuis toujours. S’excuse encore d’avoir égaré la première version. — Ne vous inquiétez pas, celle-ci est bien meilleure, tout le monde est unanime… Sylvie tend l’oreille. Vic la sent intriguée, sur le qui-vive : mais qui est cette petite personne, qui corrige son manuscrit en moins de deux mois, soutenue par Tallendier et Bellefontaine, et revient gracieusement porter un exemplaire, nantie d’un gamin de trois pommes et chapeautée d’une toque en fourrure ? — Oui, précise Vic : mes amis, mes parents, l’ensemble de ceux qui ont lu les deux versions… Bellefontaine m’a proposé de le prendre… Elle attaque mais elle n’a pas tort : à la brutale chute de tension du corps d’en face, au relâchement des muscles faciaux et au sourire de soulagement qu’elle voit naître sur les joues, elle réalise que Sylvie n’attendait que ça. — Mais je ne sais si vous êtes au courant, continue-t-elle d’un air entendu. La fille hoche le chef, prévenue elle aussi du désastre Bellefontaine (la maison a été vendue), attend que Vic poursuive : — Oui, c’est dommage, je n’ai plus rien à espérer de ce côté… — Oui, oui, abonde Sylvie, bien sûr… Elle lui rend le manuscrit (sur lequel elle s’était jetée) et lui tend un stylo, compatissante, propose de rappeler et le titre et le nom. Vic adore cette méthode, elle écrit ces formalités en dernier lieu, devant les réceptionnistes, ce qui lui donne davantage de temps pour poser ses questions (et graver les esprits). Pour Tremplin, compter un mois, un mois et demi. Pour Lavil, «Cette fois-ci, je vous assure que vous aurez votre réponse fin mars au pire.» Le monde est en ébullition. Ils se préparent, ils se préparent : Saddam Hussein ne veut rien entendre et les Irakiens le suivent. A l’hôpital, les collègues de Victoire ne parlent plus que de cette guerre. Chacun donne son point de vue, chacun s’applique sur sa routine mais chacun s’inquiète. Israël et les Américains sont prêts. Vic ne réalise pas, se rassure comme elle peut : le conflit va éclater demain, soit. Dans le Golfe et pas chez elle. Saddam Hussein doit être écrabouillé. Les Américains y laisseront des plumes… Elle peut aller jusqu’à envisager une crise du pétrole, avec les puits explosant au Koweit, avec l’essence en France à six francs le litre… Elle ne va pas plus loin. Il est hors de question qu’elle réfléchisse à l’éventualité d’être touchée de plus près par cette guerre. Le spermatozoïde tourne autour de l’ovule. Le bébé naîtra mi-octobre. Avec un peu de chance, le 20, comme son père. Avec un peu de chance…
  22. J'ai dû l'écrire plus haut : Je couche mes bébés tard, vers 23 heures. Ils dorment jusqu'à onze heures/midi. Ils nous saluent à 8 du mat, au moment du réveil des enfants, mais ne demandent pas à sortir. Ils sont tout sommeilleux. Je leur ai imposé ce rythme depuis leur arrivée car je suis insomniaque grave. Je dois récupérer de mes folles nuits le matin ! Ensuite, ils ont un moment de sieste, dans l'après-midi, hors de leur cage, sur leur perchoir. Pépita en profite davantage que Calypso (plus jeune) : elle roupille plus d'une heure, jusqu'à deux. Lui somnole moins d'une heure, maintenant.
  23. kti

    callopsite

    Salut Fred ! Je ne découvre ce topic qu'à l'instant, mais je vois qu'on te délivre de bons conseils. Eh ben dis-donc !!! Quatrième couvée de l'année !!!! Ils sont chauds, tes deux pious !!! Pauvre petite maman !!! Elle me fait de la peine. Elle s'exténue pour satisfaire son mâle !!! Bon, tu as lu : vitamines et calcium ! Et le mieux serait la séparation... Evidemment, ça fend le coeur... Je te comprends... L'idée de changer totalement leur environnement est excellente. Tiens nous au courant pour la petite puce....
  24. Hello Emi !!! :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: Tu arrives à les reconnaître ????
  25. Dis donc ma Val !!!! Dois y'avoir un boucan chez toi !!!! Avec les cuis-cuis de faim, ça reste supportable ???? Félicite ta gamine, en tous cas... Elle doit être aux anges, la Cassandre !
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