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sylvain951

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Tout ce qui a été posté par sylvain951

  1. Les maladies des perroquets les plus communes Il y a une chose très importante, tenir toujours à portée de main le numéro de téléphone du vétérinaire aviaire le plus proche ce votre lieu d’habitation. Au moindre signe anormal, contactez-le. Dans la nature, un perroquet malade est un perroquet mort. Ne jamais oublier cela. Il nous cachera le plus longtemps possible sa maladie, et le moindre changement dans son comportement doit porter à réfléchir, observer s’il mange, s’il boit (trop ou pas assez), s’il dort plus que d’habitude, respire mal, difficilement, comment sont ses fientes, etc. Le vétérinaire vous posera toutes ces questions, alors mieux vaut pouvoir y répondre, cela accélérera bien souvent, le processus de diagnostique, et de traitement. Prévention et symptômes des maladies : Les maladies sont toujours plus faciles à prévenir qu’à soigner. Les oiseaux sont des patients assez difficiles, comme tout autre animal, il ne sait pas dire où il a mal. Il y a quatre choses qui sont importantes dans la prévention. - L’emplacement de la cage ou volière d’intérieur de votre oiseau. Il faut la placer dans un endroit bien éclairé, pas trop humide, pas trop chaud (contre un radiateur) , à l’abri des courants d’air, des changements de températures brusque, pas exposée directement aux rayons du soleil. Respectez les cycles jour-nuit, si la cage est dans un endroit de passage, recouvrez la le soir d’un tissus foncé afin que l’oiseau puisse profiter de ses heures de repos. - L’hygiène. Mangeoires, perchoirs, jeux, doivent être lavés régulièrement afin d’éviter l’apparition de parasites porteurs de maladies. L’oiseau ne doit pas avoir contact direct avec ses déjections. - L’alimentation doit être saine, fraîche et variée. Ne laissez jamais traîner des restes de fruits ou légumes frais, surtout en été, les bactéries s’y développent très rapidement. - La compagnie est importante pour les perroquets et grandes perruches qui sont des oiseaux grégaires et ont besoin de participer à la vie de famille, ne les laissez pas seuls dans un coin sans contact humain ou d’autres oiseaux. Il peut arriver que malgré tous vos bons soins, votre ami tombe malade, soit souffrant, se blesse ou soit indisposé. Dans ce cas, il est important de s’en rendre compte le plus vite possible. Une simple infection, banale, peut en un rien de temps si pas ou mal soignée, devenir dangereuse pour la vie de votre oiseau. Voici quelques symptômes qui vous aideront à reconnaître si votre oiseau se sent mal. - Il n’a pas d’appétit, ou encore mange trop. - Il boit trop. - Ne joue plus et reste désintéressé dans le coin de sa cage. - Il se cache souvent sa tête sous l’aile et/ou il dort non pas sur une patte, mais sur les deux. - Il dort plus souvent qu’à l’habitude. - Il a de la diarrhée, ses sels sont très liquides, salissent les plumes autour du cloaque. - Il est au contraire constipé, ses déjections sont très dures et à de la peine à évacuer. - Il a le ventre gonflé, dur, irrité. - Ses plumes sont ébouriffées. - Il a les yeux mi-clos et/ou gonflés. - Ses pattes sont rougies, gonfles. - Il maigrit alors qu’il semble manger normalement. - Il y a des graines non digérées dans ses sels. - Il veut dormir dans le fond de sa cage. - Il perd beaucoup plus de plumes que normal. - Allongement anormal du bec ou des griffes. - Lors de la mue, des plumes étranges se développent. Si un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent, vous devez vous inquiéter pour la santé de votre oiseau. Transférez sa cage dans un endroit calme, abrité et chauffé. Si besoin est mettre une lampe chauffante. Si l’oiseau est dans un volière le séparer des autres oiseaux et le mettre dans une « cage hôpital ». Si possible, mettez un papier essuie tout, ou encore un morceau de papier alu sous l’endroit où dort l’oiseau afin de récolter des fientes pour les analyses. Et téléphonez à votre vétérinaire. Voici maintenant quelques maladies principales des oiseaux de cages et de volières. Les parasites externes : Les acariens responsables de la gale des pattes, poux rouges, poux des plumes, etc. peuvent se reproduire et devenir si nombreux qu’ils deviennent un danger pour la santé de l’animal. Il se gratte sans arrêt les pattes, le bec, se montre très nerveux. Vous pouvez vérifier leur présence en recouvrant la cage le soir avec un tissu blanc, vous y trouverez le lendemain matin des acariens rouges ou jaunes, ils seront remplis du sang sucé à l’animal. Ils nichent partout, dans les plus petites fentes de la cage, des perchoirs, des jeux, ils n’aiment pas la lumière du jour. Ils existe dans le commerce des produits insecticides pour nettoyer cages et accessoires, après avoir sortis les oiseaux et la nourriture. Attention, la plupart de ces produits sont toxiques et il faut bien lire la notice d’emballage et respecter les dosages ainsi que la manière de les utiliser. Les vers intestinaux : Normalement si votre perroquet (oiseau) vit en intérieur et qu’il y a une bonne hygiène il ne devrait pas contracter des vers… mais… si vous constatez que votre oiseau maigrit tout en mangeant beaucoup (je ne parle pas de gaspillage, mais bien de manger beaucoup)… Faites faire une analyse de ses déjections par votre vétérinaire. Il pourra établir un diagnostic et recommander un traitement efficace, car il existe diverses sortes de vers intestinaux et seul un traitement ciblé sera efficace. Les parasites passant des excréments aux aliments, veillez à ce que votre oiseau ne consomme pas de nourriture ou d’eau souillée afin de ne pas subir une nouvelle infestation. Constipation : Votre oiseau à du mal à évacuer ses crottes, petites, dures ou inexistantes. Son régime alimentaire est très certainement mal équilibré. Lui donner plus de verdure, de fruits. Si malgré cela rien ne change, aller voir le vétérinaire. Diarrhée : La diarrhée peut provenir d’un repas trop riche en fruits ou certains légumes… mais elle peut aussi être le symptôme d’une autre maladie. Si les déjections sont molles, aqueuses et de couleurs variées. Elles sentent aussi parfois mauvais. La perte de poids et la déshydratation sont considérablement rapides car un oiseau ne pèse pas lourd. Supprimez de son régime fruits et légumes jusqu’à ce que les déjections redeviennent normales. Si la diarrhée continue, téléphonez au vétérinaire. Un oiseau nerveux, mal nourri ou qui a absorbé des aliments ou de l’eau polluée peut avoir la diarrhée. Mue : Tout au long de l’année, les plumes tombent et sont remplacées par d’autres plumes. C’est un processus normal. Mais si votre oiseau en perd trop, il souffre peut-être d’une température ambiante excessive ou de carences alimentaires. Eloignez-le des sources de chaleur excessives provoquant un dessèchement de la peau comme la proximité d’un radiateur par exemple et modifiez , si nécessaire son régime alimentaire. N’oubliez pas en hiver les bains ou douches tout aussi si ce n’est plus nécessaires qu’en été. Il devrait y avoir une humidité d’au moins 50% dans la pièce, sinon il faut impérativement d’une manière ou d’une autre que son plumage soit humidifié. De préférence le matin afin qu’il soit sec pour la nuit. Coupures : Désinfectez-les à l’aide d’un coton ou d’une compresse imbibée d’eau oxygénée. Exercez, si besoin est une pression sur une blessure saignant abondamment afin de stopper l’hémorragie. Vous pouvez aussi utiliser une poudre hémostatique et antiseptique. Evitez qu’il bouge inutilement, afin d’éviter que la plaie ne saigne trop. Si la plaie est trop profonde, ou étendue, allez d’urgence chez votre vétérinaire aviaire habituel il en va de la survie de votre oiseau. Chocs, commotion et contusions : Un oiseau qui a été blessé reste étendu, immobile et pousse de petits cris craintifs. Sa respiration est faible et son regard trouble. Les blessures à la tête surviennent lorsque l’oiseau s’envole et se cogne contre les baies vitrées ou que les oiseaux en cage, effrayés heurtent le grillage de la cage. L’oiseau peut manifester un ou plusieurs symptômes… Dépression, perte d’équilibre, vols en cercle, tête penchée ou non, faiblesses des ailes ou des pattes, convulsions. Un état de choc peut être neutralisé en gardant l’oiseau au chaud et au calme. Dans une cage hôpital ou é l’abri dans une boîte recouverte d’un torchon, placée dans un endroit calme, isolé, à une température d’environ 30°C. Si vous le laissez dans sa cage, abaisser les perchoirs et enlevez les jouets, recouvrez le sol de papier ménage. Evitez de le déranger et mettez à sa portée de quoi boire et manger. De toute les manières, contactez votre vétérinaire. Conjonctivite : La conjonctivite est l’inflammation ou l’infection de la membrane tapissant l’intérieur de la paupière. Chez l’oiseau, les symptômes sont facilement détectables. Paupières scellées, pus au coin des paupières, les yeux coulent… Humecter avec de l’eau chaude et séparer délicatement les paupières. Attention à ne pas le faire trop brusquement afin de ne pas abîmer les bords. Protéger l’oiseau du vent et de la lumière du soleil. Si le jetage est abondant ou permanent contactez votre vétérinaire. Il vous prescrira une pommade ou des gouttes ophtalmiques adaptées. Fractures : Ne tentez jamais de réduire une fracture vous-même. La blessure pourrait être bien plus sérieuse qu’il n’y paraît. Une fracture mal réduite ou mal bandée (à la patte par exemple) peut rendre votre oiseau infirme à vie et incapable d’être un bon reproducteur, de se percher correctement, de manger correctement… etc. Voyez rapidement un vétérinaire aviaire, car la cicatrisation prendra plusieurs semaines. Si vous ne faites rien, l’oiseau souffrira et la cicatrisation se fera mal ! Rhumes : Un oiseau comme les humains peut être enrhumé. Rien à voir avec le rhume humain et c’est pas transmissible. Plumage froissé, léthargique, son nez ou ses yeux coulent. Il peut renifler, tousser ou éternuer. Le garder bien au chaud. Consultez un vétérinaire qu’il tarde à guérir car un rhume mal soigné peut dégénérer en des affections respiratoires bien plus graves ! Croissance excessive du bec et des ongles : Pour ce qui concerne les ongles, si les branches sont de divers diamètres il ne devrait pas y avoir besoin de le faire. Pour le bec un os de seiche ou des jeux en bois devraient faire l’affaire. Il peut pourtant que ses ongles ou son bec poussent trop vite. Il vaut mieux consulter le vétérinaire en ce qui concerne le bec, car l’alimentation sanguine du bec est compliquée. En plus, les becs taillés tendent à repousser plus vite, il faut donc éviter si possible éviter de le faire. Pour les ongles, n’utilisez pas de ciseaux, mais une pince à ongle (pour les oiseaux ou sinon pour les chats), effectuez l’opération sous une bonne lumière, de façon à voir le vaisseau sanguin qui, sur les griffes claires, apparait sous forme d’une mince ligne rouge se prolongeant dans la griffe à partir de la base. Couper un peu au-delà afin d’éviter les saignements. En cas de doute ou d’hésitation, prenez plutôt rendez-vous avec votre vétérinaire ou un éleveur sachant le faire. Arthrite, rhumatisme et crampes aux pattes : Ces affections sont souvent dues à des perchoirs humides et sales, de trop petit diamètre pour assurer une bonne prise ou encore à une cage trop exigüe. Donnez à votre oiseau suffisamment d’espace pour qu’il puisse s’ébattre et installez-lui des perchoirs de différents diamètres pour permettre aux pattes et aux doigts de faire de l’exercice. Lavez-les régulièrement et surtout chose importante, laissez-les sécher complètement avant de les remettre dans la cage. Avitaminose : Fréquemment due à des troubles de la nutrition et à l’absence de certains fruits et légumes frais. La carence en vitamine A chez le perroquet provoque des dépôts blanchâtres épais dans la bouche. Je parlerais dans un deuxième temps des maladies virales telles que la PDD, PBFD, Candidose, Coccidiose, Pacheco, Psittacose…et du picage. Antoinette Gast pour Parrot-School – 21.02.2011 Source: http://parrot-school.com/fr/articles/maladies-des-perroquets/
  2. Polyomavirose ( Le picage du perroquet ) Le picage peut se définir comme une habitude vicieuse prise par l'oiseau de s'arracher ses plumes ou celles de ses congénères. Il traduit un trouble du comportement. Très fréquent chez les Psittacidés, il ne doit pas être confondu avec d'autres causes d'arrachage des plumes de nature physiologique, parasitaire ou infectieuse. Il y a donc le picage vrai, souvent difficile à traiter, et les faux picages. Le picage vrai Les manifestations de picage sont très évocatrices. Dans la plupart des cas le propriétaire constate que son oiseau s'arrache les plumes à l'aide de son bec. Parfois cette habitude vicieuse se déroule en l'absence du propriétaire. C'est alors la présence de plumes en quantité anormale au fond de la cage et en dehors des périodes de mues habituelles qui éveille son attention. Le diagnostic est évident lorsque l'oiseau met à nu en un temps très bref certaines zones du corps accessibles à son bec (poitrail, cuisses, queue, dos et ailes). Dans les cas extrêmes, seule la tête reste épargnée alors que le corps est entièrement déplumé. Certains oiseaux mâchent leurs plumes sans les arracher, on les appelle d'ailleurs « mâcheurs de plumes », jusqu'à les rendre mutilées et effrangées. Cette forme de picage est particulièrement désastreuse sur le plan esthétique car les plumes mâchées sans être arrachées ne seront pas remplacées à la prochaine mue, alors que celles qui sont arrachées repoussent immédiatement. Le picage est fréquent chez les Psittacidés de compagnie et plus particulièrement chez les cacatoés, le gris d'Afrique (Psittacus erithacus), les amazones, les inséparables (Agapornis sp), l'eclectus (Eclectus roratus), les aras, la perruche d'Alexandra (Polyteus alexandrae), certaines perruches callopsittes. Les cacatoès pratiquent parfois une véritable auto-mutilation, notamment au niveau des pattes et du bréchet. Le picage peut également s'observer chez les non Psittacidés, par exemple chez le rossignol du Japon (Erithacus akahise) qui pratique aussi parfois une véritable auto-mutilation des pattes. Les faux picages Le picage doit être différencié d'un certain nombre d'autres affections : Le comportement de lissage des plumes est normal, il s'agit d'un véritable 'coup de peigne » quotidien de l'oiseau qui étale avec son bec la sécrétion de la glande uropygienne et retire l'étui de kératine qui entoure les plumes nouvellement formées. La dysplasie folliculaire s'observe chez les petits cacatoès à huppe jaune (Cacatua sulphurea). Elle se caractérise par un défaut de pousse des follicules plumeux après une mue normale, associée en fin d'évolution à une excroissance du bec, entraînant la mort en quelques mois. Les parasitoses externes : elles se traduisent par du prurit, de la nervosité et parfois de graves dommages au niveau du plumage. Les parasites peuvent être des poux mallophages, visibles à l'oil nu, ou des acariens plumicoles présents sur la plume ou le calamus (chez les perroquets mutants de couleur). La mue française (french moult) est d'origine virale. Elle affecte surtout la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) et s'observe sur des jeunes oiseaux au nid ou à la sortie du nid. Elle se traduit par des pertes de plumes au niveau des ailes et de la queue, un plumage irrégulier avec des rémiges et des rectrices mal développées et cassées au point d'émergence par suite d'une fragilisation du calamus Les pertes de plumes sont asymétriques et les oisillons sont incapables de voler (« oiseaux coureurs »). La mue française semble être une forme atténuée de BFD. La polyomavirose (Budgerigar fledling disease ou BFD) est due à un virus (Polyomavirus). Elle s'observe essentiellement chez la perruche ondulée mais aussi chez d'autres Psittacidés (cacatoès des Moluques, eclectus, conures, caïques .). Elle se traduit par une mortalité de nouveaux-nés et par une croissance irrégulière des plumes. La maladie du bec et des plumes (P.B.F.D.)est une maladie incurable due à un virus (Circovirus). D'abord observé en Australie, son extension est mondiale et elle a été observée sur plus de 40 espèces de Psittacidés (cacatoès, amazones, inséparables, gris d'Afrique, perruche ondulée, perruche callopsitte, .). On distingue une forme suraiguë mortelle chez les juvéniles, une forme aiguë chez les juvéniles très comparable à la mue française et une forme d'évolution lente le plus souvent observée : les plumes prennent un aspect anormal, elles semblent mitées et ébouriffées puis tombent, générant une alopécie parfois totale. Le bec prend un aspect brillant et fissuré, il est le siège d'une pousse anormale ou exagérée. L'évolution est toujours mortelle et aucun traitement n'est disponible. Un vaccin est à l'étude aux U.S.A Causes : Un problème de picage doit toujours être replacé dans son contexte environnemental. Pour bien l'apprécier et le comprendre, il faut aussi connaître le mode de vie des perroquets dans leur milieu naturel, souvent bien différent de celui qu'on leur offre en captivité. Les capacités psychiques des perroquets ont toujours étonné l'homme, qu'il s'agisse de leurs propriétaires ou des scientifiques. Les tests d'intelligence réalisés sur ces oiseaux ont démontré qu'ils étaient capables d'effectuer des tâches cognitives* complexes et qu'ils possèdent des capacités élevées de compréhension, d'abstraction et de numérisation. Les perroquets sont des animaux sociables dans leur milieu naturel ; ils vivent en groupes harmonieux et organisés dont le rôle est protecteur. Les couples sont le plus souvent très liés et ils consacrent un temps considérable à l'élevage et à l'éducation des jeunes. L'espace vital est important et varié (zones forestières, zones dégagées, point d'eau). Celui ou celle d'entre nous qui a eu la chance de les voir évoluer dans leur milieu naturel en reste profondément marqué. En captivité l'environnement est bien différent, il s'agit d'un autre monde et deux cas de figure peuvent se présenter. Le perroquet peut avoir été prélevé dans son milieu naturel et c'est là où les problèmes comportementaux seront les plus graves. Directement transplanté dans un milieu inconnu, soumis à un état de stress et à une multitude de situations conflictuelles, il sera souvent difficile voire impossible à socialiser correctement et manifestera de l'agressivité ou d'autres troubles comportementaux dont le picage. Dans les autres cas le perroquet est né en captivité et il aura été élevé par ses parents ou par l'homme « à la main ». Il va alors se trouver privé d'éducation parentale et d'interactions sociales et il est indispensable que son éducation soit assurée par l'homme dans les meilleures conditions. Tous les « ingrédients » du picage se trouvent ainsi souvent réunis en captivité. Cependant si le diagnostic de l'affection est relativement aisé, celui de la cause réelle est souvent bien plus difficile à établir. Les facteurs environnementaux sont essentiels dans l'apparition et l'entretien du picage. Ils sont à l'origine de troubles psychiques et ils interviennent à deux niveaux : •L'environnement matériel, c'est à dire le milieu de vie, est un facteur déclenchant du picage. Certains oiseaux deviennent craintifs, nerveux et peureux s'ils sont détenus dans une cage trop exiguë et sans abris pour pouvoir s'isoler. Ils seront prédisposés au picage, surtout s'ils souffrent de solitude ou d'ennui (s'ils sont laissés seuls des journées entières). •L'environnement social, est également très important et on peut citer parmi les causes de picage : L'evage à la main de type industriel associé à un défaut de socialisation et d'acquisition précoce des comportements Un sevrage mal conduit Le non-respect du rythme biologique : un oiseau a besoin de 12 h de jour et 12 h de nuit, il est donc impératif de couvrir sa cage le soir Les bruits et multiples stress inhérents à la captivité et à la vie moderne Les frayeurs déclenchées par des humains, des animaux ou des objets évoquant instinctivement un prédateur Les peurs dues à des stimuli visuels ou sonores avec impossibilité de fuir le danger La frustration sexuelle par absence de partenaire L'imprégnation exagérée vis à vis d'une personne Il suffit parfois d'un problème à priori mineur pour déclencher un processus de picage. On peut citer les exemples suivants : Un perroquet va se piquer lorsqu'il est séparé d'un autre oiseau et il va retrouver un comportement normal dès qu'on lui aura trouvé un nouveau compagnon ailé Un autre va se déplumer si on introduit un nouvel oiseau dans sa cage Un autre va aussi se déplumer après un changement de propriétaire, une modification de la cellule familiale (arrivée d'un compagnon pour une personne seule), une modification du rythme de vie. Tel est le cas d'un perroquet qui a commencé à se piquer à l'arrivée, et l'installation de l'amant de sa maîtresse et qui redevenu normal après le départ de ce dernier le picage peut aussi survenir à la suite du changement d'emploi du propriétaire. Un nouveau rythme de vie dû aux nouveaux horaires de travail peut suffire à perturber le perroquet. On pourrait parler de picage R.T.T. Les conditions d'entretien peuvent aussi intervenir comme facteurs favorisants : Mauvaise hygiène alimentaire les carences alimentaires sont souvent invoquées mais force est de reconnaître que de nombreux gris d'Afrique nourris presque exclusivement de graines de tournesol ne présentent pas de picage Mauvaise hygiène corporelle : elle intervient indiscutablement. C'est le cas des perroquets insuffisamment baignés ou douchés, surtout s'ils vivent en appartement surchauffé et mal ventilé, ou en période de canicule estivale. Leur peau sèche se recouvre de squames qui induisent du prurit à l'origine du picage Il ressort donc de cette énumération que les causes de picage sont très nombreuses, parfois difficile à cerner. Seule une « enquête » associée à un examen clinique complet pratiqué par le vétérinaire permet d'obtenir une bonne orientation diagnostique. Le traitement doit, dans la mesure du possible, traiter la cause. Il est souvent difficile, parfois décourageant. Il existe fort heureusement aujourd'hui des neuroleptiques efficaces et sans danger pour l'oiseau. Il est utile de leur associer des extraits thyroïdiens pour assurer la repousse des plumes et il faut toujours vérifier l'absence de parasites. Cependant la prévention reste la meilleure méthode et il est indispensable de revoir toutes les conditions environnementales. Le maître doit « raisonner perroquet », comprendre les attitudes et les demandes de son compagnon, renforcer les liens de confiance mutuelle. Il doit agir de manière interactive, par des jeux, des caresses, un dialogue, renforcer les bons comportements par des récompenses tout en cherchant à minorer les mauvais comportements par des punitions adaptées. Il doit se positionner comme dominant et non pas dominé, et inculquer un minimum de règles d'obéissance. Tout ceci en fournissant une alimentation équilibrée et attrayante, une cage spacieuse, pourvue d'abris, dans un lieu calme et bien aéré, sans oublier de couvrir la cage la nuit afin d'assurer un sommeil réparateur. * cognitives : qui se rapportent aux processus par lesquels un être vivant à des informations sur son environnement Les maladies sont un sujet d'actualité dans le monde aviaire, mais ne vous inquiétez pas : votre Coco n'a pas de raison d'être plus malade que vos autres animaux de compagnie. Comme nous, pour s'assurer que notre oiseau ne tombe pas malade, il faut s'assurer qu'il reçoit une bonne alimentation et passe de bonnes nuits de sommeil continu sans interruption (10 à 12 heures). Dans ces rubriques, nous abordons le sujet des maladies et problèmes communs chez nos amis ailés ainsi que les maladies graves connues du monde aviaire. Causes et symptôme de maladie chez les perroquets Un oiseau malade peut facilement ne présenter aucun symptôme puisque, dans la nature, si un oiseau se montre faible et malade, il sera tout de suite attaqué par des prédateurs ou même les siens par peur d'attirer les prédateurs. C'est pourquoi il est important de l'isoler immédiatement de ses confrères si vous croyez qu'il est peut être malade. Votre oiseau fera tout pour vous cacher qu'il est peut-être malade et c'est pourquoi, que c'est un bon investissement que d'acheter un balance électronique. Un perte de poid de 10% indique généralement que votre oiseau est déjà à une étape critique, donc consulter immédiatement votre vétérinaire. Les symptômes peuvent variés, tout dépendant de la maladie. Règle générale, il est anormal qu'un oiseau cesse de manger ou de boire. Les écoulements oculaires et nasaux peuvent aussi être des signes de maladie. Si votre oiseau ne se perche plus, a des enflures ou qu'il a de la difficulté a marcher, cela démontre souvent des problèmes importants. La respiration difficile et les éternuements très fréquents ne sont pas normaux. De plus, le manque d'appétit de votre perroquet, manque d'énergie et/ou des fientes d'aspect étrange (diarrhée, polyurie, etc.) sont, la plupart du temps, signe d'une maladie. Pour aider votre animal à se remettre d'une maladie mineure, où pour l'aider le temps de se rendre chez le vétérinaire, voici quelques règles : •Contacter l'oisellerie ou l'animalerie immédiatement si l'oiseau a été récemment achetée. •Tenez l'oiseau au chaud (sauf dans un cas de coup de chaleur° •Tenez l'oiseau au chaud (sauf dans un cas de coup de chaleur). Élevez la température ambiante autour de 25°C à 28°C, et si possible augmenter légèrement l'humidité. •Si l'oiseau saigne, arrêtez l'hémorragie. Source : http://veterinaire-conseils.blogspot.com/2010/08/maladies-chez-les-perroquets-perruches.html
  3. Maladie de pachéco La maladie de pachéco est causée par un Herpès virus. Il attaque presque exclusivement les psittacidés. Cette maladie peut frapper toutes les espèces de perroquets. Les espèces un peu plus à risque sont les amazones, les gris d'Afrique, les youyou du Sénégal, les Quaker, les perruches ondulées et les cockatiels. Puisqu'il s'agit d'un Herpes virus, il est possible que ce virus, tout comme l'Herpès chez les humains, demeure latent un certain temps dans l'organisme et cause la maladie en cas de stress. Ceci est possible chez des oiseaux nouvellement infectés ainsi que chez des oiseaux qui auraient survécu à la maladie. Souvent le virus reste dans l'organisme et peut être transmis par la suite à d'autres oiseaux. Les réservoirs les plus fréquents de ce virus sont les conures, quoiqu'il est possible de le retrouver également chez les aras et amazones. Symptômes : Généralement l'oiseau va mourir sans avoir auparavant démontrer de symptômes. Certains oiseaux (en particulier les aras) vont démontrer des symptômes vagues avant la mort. Ces symptômes sont : •Dyspnée (difficulté à respirer) •Polyurie (beaucoup d'urine avec coloration jaunâtre des fèces) •Sinusite •Conjonctivite •Diarrhée avec ou sans présence de sang •Anorexie •Régurgitation•Dépression Causes : Cette maladie est causée par un Herpes virus. Traitement : Cette maladie est difficile à diagnostiquer, mais il existe un test de dépistage. Il existe un traitement, combiné à un traitement de soutien général. L'isolement de l'oiseau est nécessaire dans tous les cas. À cause de la tendance au virus Herpès à rester latent dans l'organisme, il est conseillé de ne pas mettre un oiseau ayant souffert du Pacheco en contact avec des oiseaux sains. Prévention : La prévention consiste en une hygiène très stricte, la quarantaine et le dépistage de tous les nouveaux oiseaux. Source : http://veterinaire-conseils.blogspot.com/2010/08/maladies-chez-les-perroquets-perruches.html
  4. La Chlamydiose La chlamydiose, aussi nommée psittacose, ornithose et « Parrot fever », est une maladie très importante à connaître dans le domaine aviaire, puisqu'elle est fréquente. Beaucoup d'oiseaux sont atteints de cette maladie et peuvent donc la répandre. Le terme chlamydiose est le terme global de la maladie, les termes psittacose et « Parrot fever » font référence aux psittacidés atteints tandis que le terme ornithose est surtout utilisé pour les oiseaux sauvages. Cette maladie est causée par une bactérie intracellulaire du nom de Chlamydia psittaci . Cette bactérie doit absolument vivre dans les cellules de l'hôte pour survivre et se reproduire. C'est en partie pour cette raison que la maladie est difficile à diagnostiquer et à traiter. La Psittacose est une zoonose, c'est-à-dire une maladie transmissible aux humains. D'où l'importance de traiter cette maladie consciencieusement. La majorité du temps, les oiseaux atteints de cette maladie sont ceux qui voyagent beaucoup, ou ceux importés d'un autre pays. Cependant, les oiseaux de compagnie ne sont pas épargnés. Les cockatiels et les perruches ondulées sont souvent porteurs sains de cette bactérie et peuvent contaminer les autres perroquets dans le même environnement. Les porteurs sains sont très fréquents. Ces oiseaux ne sont pas malades, on ignore qu'ils ont la Chlamydia, mais ils peuvent la transmettre et eux-mêmes peuvent tomber malade à la suite d'un stress important. La transmission se fait de plusieurs façons. Les bactéries infectieuses sont éliminées de l'organisme par les fèces, la salive, l'urine et les exsudats respiratoires, oculaires et nasaux. Cette bactérie n'est cependant pas résistante aux désinfectants, même les moins forts comme les ammoniums quaternaires, mais elle peut vivre très longtemps dans l'environnement. La façon la plus commune de contracter la chlamydiose pour un oiseau est de respirer les poussières de fientes séchées d'un oiseau infecté. L'oiseau qui ingère des bactéries ne sera pas nécessairement malade si son système immunitaire est assez fort ou si la dose de bactéries ingérée est faible. Il se peut également qu'il ait « attrapé » la maladie, mais que la bactérie ne cause pas de problème chez son nouvel hôte. L'oiseau sera alors lui-même un porteur sain. Il est possible que ce porteur nouvellement contaminé devienne malade éventuellement en cas de stress. Symptômes : •Souvent asymptomatique •Dépression •Anorexie•Perte de poids •Sinusite •Conjonctivite•Dyspnée (difficulté à respirer) •Diarrhée•PU/PD (polyurie polydipsie, c'est à dire que l'oiseau boit beaucoup et urine beaucoup) •Amorphe •Plumes ébouriffées Dans les cas plus graves, l'oiseau peut présenter ces symptômes : •Tremblements •Convulsions •Torticolis •Incoordination •Autres problèmes nerveux •Mort Causes : Voir introduction. La psittacose est causée par une bactérie intracellulaire obligatoire. Traitement : La maladie doit être diagnostiquée par un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Par la suite, il faudra instaurer un traitement de longue durée. Plusieurs médicaments existent pour traiter cette maladie. Il s'agit d'antibiotiques efficaces contre Chlamydia . Les tétracyclines sont souvent utilisées pour ces infections. Le traitement est d'une durée de 45 jours, car les bactéries peuvent dormir dans les cellules pour des périodes très prolongées et le traitement n'est pas actif sur les bactéries dormantes. Le traitement peut parfois être inefficace chez certains spécimens. Il est donc important de faire tester les oiseaux atteints à nouveau après le traitement pour s'assurer que l'oiseau est négatif. Cependant, aucun test pour la chlamydiose n'est sur à 100%. Il est toujours possible qu'un oiseau testé négatif soit tout de même porteur de la bactérie. Prévention : L'important est de faire faire une quarantaine à tous les oiseaux avant de les mettre en contact avec des oiseaux sains et de leur faire subir des tests de dépistages pour les principales maladies. De cette façon, les risques de transmission de maladie sont largement diminués. Il est conseillé de ne pas élever ou garder les gros perroquets avec des perruches ondulées ou des cockatiels. Ces derniers sont souvent porteurs sains de la maladie et peuvent contaminer les plus gros oiseaux. Source : http://veterinaire-conseils.blogspot.com/2010/08/maladies-chez-les-perroquets-perruches.html
  5. sylvain951

    La PDD

    La PDD PDD La proventriculite virale des psittacidés (Proventricular dilatation disease) Origine de la maladie La maladie est provoquée par un virus qui détruit progressivement les nerfs régissant le fonctionnement du proventricule, du gésier ainsi que de certaines zones de l'intestin grêle. Il en résulte pour les sujets atteints une incapacité à digérer correctement leur alimentation. Les aliments stagnent alors dans le tube digestif, les bactéries se développent et accroissent le risque d'affections secondaires. Dans certains cas, la paroi du proventricule est si dilatée et amincie qu'elle peut se rompre et entrainer un écoulement du contenu alimentaire dans la cavité abdominale conduisant à une mort certaine. Signes cliniques Les symptômes de la PDD se traduisent par une perte de poids sur une période de plusieurs semaines à plusieurs mois malgré un consommation alimentaire normale, des vomissements ou régurgitation, la présence des aliments mal digérés dans les feces, une distension abdominale et rétention alimentaire dans le jabot ainsi que des signes nerveux. Ces troubles peuvent survenir ensemble, séparément ou successivement sur des oiseaux malades. Bien que cette pathologie soit considérée comme mortelle, l'animal peut survivre durant de nombreux mois avant l'issue fatale. Voies de contamination Pour l'instant, le mode de transmission de la maladie n'est pas connu. Certains ont parlé d'une durée d'incubation très longue, jusqu'à 8 ans, mais de nombreux cas d'épidémie foudroyante peuvent laisser croire à une durée d'incubation beaucoup plus courte. Dans certains cas, tous les oiseaux d'une même volière peuvent extérioriser les signes cliniques de la maladie en très peu de temps alors que dans d'autres circonstances un seul oiseau peut mourir de la maladie sans mortalité ultérieure dans l'élevage avant 4 ou 5 ans. La maladie a été détectée sur des animaux âgés seulement de 10 semaines. Diagnostic Le diagnostic de la maladie est effectué après observation clinique des animaux malades, biopsie du jabot et du proventricule. Des radiographies mettant en évidence la dilatation et l'hypertrophie du proventricule renforcent la suspicion de PDD. Elle permettent aussi (on utilisera pour cela des produits de contraste) de déterminer le temps de passage de l'aliment du jabot vers le reste du tractus digestif. Chez les oiseaux atteints de PDD ce transit est très retardé et la rétention alimentaire dans le jabot peut durer plusieurs heures. Sur des cadavres frais, le prélèvement rapide du proventricule, du gésier, du duodénum pour examen histologique pourra être très utile. Traitement et vaccination Jusqu'à présent la maladie était considérée comme incurable. Les éleveurs prolongeait la vie de leur oiseaux en utilisant des formules alimentaires très digestibles, des fluidifiants, de la pectine de pomme et traitaient contre les maladies secondaires (entérites bactériennes et maladies fongiques) à l'aide d'antibiotiques et d'autres médicaments. Cependant les travaux du docteur Dalhausen sur l'utilisation de certains Anti-inflamatoires non stéroidiens semblent très prometteurs. Le protocole d'utilisation de ces médicaments utilisés jusqu'alors en médecine humaine. Je ne suis pas vétérinaire aviaire, ces conseils sont donc à utiliser avec beaucoup de précautions et avec un avis vétérinaire; Il faut tout d'abord prévoir une cage "hôpital" avec une ampoule chauffante ou infra-rouge ( IR) car un oiseau malade doit être maintenu à une température de 37° Celcius , des seringues et de la patée pour Eam (oiseaux maigres et affaiblis) •Petites plaies : Betadine •Parasites externes : Pistal , Carbyl•Parasites internes : ( Conseillé deux fois par an ) Capizol , l'oceverm , Flubenol 5% •Conjonctivite : Sterdex , Aureomycin•Nettoyage des yeux : Sérum physiologique•Infections : 1- Baytril ( antibiotique large spectre) en 10% , 2ml par litre d'eau 2 - Vibravet 1cc par 250ml d'eau ( deux gouttes dans le bec 3 - Vibramicine ( idem vibravet ) générique vibravet •Pansements intestinal : Kaomycine , snecta •Candidose = muget : Micostatine ou Nistatine •Diarhée : Lactéol ou pérentérol•Galle : Stromghold , sérigale •Problèmes de digestions : Carbo- levure , Vinaigre de cidre•Ascariose : Ivomec•Anti-vomitif : Primpéran•Anti-inflammatoire : Mécatan•Picage : NivéaMal de ponte : Pour éviter ce problème , ne pas faire reproduire une femelle de moins de 10 mois , éviter de poser les nids trop tôt , le froid peut également entrainer ce problème ... Solutions: placer la femelle en cage hôpital ( 37°C ) , faire bouillir de l'eau afin de lui faire prendre un bain de vapeur (ATTENTION DE NE PAS LA BRÛLER) , cela va aider à dilater le cloaque.A l'aide d'une petite seringue, injecter un peu d'huile dans le cloaque. Manipuler avec extrême précaution car casser l'oeuf dans le cloaque entrainera la mort de l'oiseau. Petits conseils : Avant d'introduire un nouvel oiseau dans votre élevage , faire une quarantaine.....!!!!!!!!!!! 21 jours sans contacts avec les autres oiseaux ( pièces séparées ) , bien se laver les mains après chaques manipulations , en profiter pour vermifuger etc.... •Toujours bien désinfecter les cages de quarantaines et hôpital. •Une bonne alimentation.... Source : http://veterinaire-conseils.blogspot.com/2010/08/maladies-chez-les-perroquets-perruches.html
  6. sylvain951

    La Psittacose

    La Psittacose Chez l'humain, la psittacose est une maladie infectieuse dont les symptômes pseudogrippaux (semblables à ceux de la grippe) sont bénins et aspécifiques. Le terme psittacose désigne toute infection ou maladie causée par Chlamydia psittaci, un des microorganismes du genre Chlamydia. Cette maladie peut être transmise aux humains par des oiseaux infectés. La psittacose est aussi appelée maladie des perroquets, ornithose ou chlamydiose. Quels sont les signes d'infection chez les oiseaux? Les oiseaux sauvages et domestiques, y compris la volaille, peuvent être infectés par Chlamydia psittaci. Parmi les oiseaux qui peuvent contracter l'infection, on compte les perroquets, les canaris, les pigeons, les poulets, les canards et les dindons. Chez les oiseaux en cage, le temps qui s'écoule entre l'exposition à Chlamydia psittaci et l'apparition de la maladie est variable, allant de trois jours à quelques semaines. Les oiseaux infectés présentent les symptômes suivants: •somnolence •tremblements •perte de poids •gêne respiratoire •diarrhée Chez les oiseaux, l'infection peut être latente. Ainsi, un oiseau infecté peut sembler en bonne santé et ne présenter aucun symptôme pendant un certain temps. Les oiseaux infectés par Chlamydia psittaci peuvent excréter cette bactérie de façon intermittente ou parfois continue pendant des semaines voire des mois. Chez les oiseaux dont l'infection est latente, le stress associé aux carences nutritionnelles, à l'entassement, à la mise à la reproduction, à la ponte et aux longs transports peut entraîner l'excrétion de l'agent infectieux. La bactérie est excrétée dans la fiente ou dans les sécrétions nasales des oiseaux infectés, et ces derniers peuvent transmettre la maladie pendant plusieurs mois. Comment l'infection se transmet-elle des oiseaux aux humains? L'urine, les sécrétions nasales et la fiente desséchée des oiseaux infectés par Chlamydia psittaci peuvent être dispersés dans l'air sous forme de fines gouttelettes ou particules de poussière (aérosols). Les humains peuvent donc être infectés par inhalation d'air contaminé. Parmi les autres sources d'exposition, citons la manipulation de plumes et de tissus d'oiseaux infectés, les contacts bouche à bec ou la morsure d'un oiseau infecté. L'infection se transmet-elle de personne à personne? La maladie est rarement transmise de personne à personne. Cela peut se produire quand une personne est exposée à des gouttelettes aérosolisées provenant d'un sujet infecté dont la maladie est au stade aigu et qui présente une toux paroxystique (soudaine et très forte). Quels sont les signes d'infection chez les humains? L'inhalation de la bactérie Chlamydia psittaci suscite une réaction de défense de la part des poumons. Les bactéries qui ne sont pas neutralisées à ce stade provoquent une infection dont la sévérité varie, allant d'une maladie pseudogrippale bénigne à une pneumonie aiguë. En général, les symptômes apparaissent de quatre à 15 jours après l'exposition mais ordinairement après 10 jours. En voici queleques symptômes : •la fièvre •les frissons •une toux •la faiblesse ou de la fatigue •les douleurs musculaires et thoraciques, •une perte d'appétit •la nausée •les vomissements •la diarrhée •les maux de tête •les sueurs •une intolérance anormale à la lumière La psittacose est d'abord une maladie pulmonaire, mais d'autres organes peuvent aussi être atteints. On a parfois signalé des inflammations du foie, du cerveau et de la paroi interne ou du muscle du coeur. L'évolution de la psittacose est variable. Il arrive, dans de rares cas, que la maladie entraîne la mort. Dans les cas bénins, la fièvre persiste parfois pendant trois semaines ou plus. Est-ce une affection très courante? Les cas de psittacose peuvent être sous-déclarés puisque la gravité des symptômes peut varier et ces derniers sont similaires à ceux d'autres maladies. Aux États-Unis, entre 2000 et 2006, on a signalé chez l'humain 125 cas de psittacose au Center for Disease Control and Prevention (CDC). Au Canada, le taux d'incidence de psittacose est inférieur à un cas par 100 000 personnes (Alberta, Manitoba). Il n'existe aucune preuve documentée d'une incidence plus élevée de psittacose chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Comment reconnaît-on et traite-t-on la psittacose? Pour bien diagnostiquer la psittacose, le médecin doit savoir que le sujet a été exposé à des oiseaux infectés par Chlamydia psittaci. On peut identifier la bactérie et reconnaître les signes d'infection au moyen de tests en laboratoire. Les sujets atteints doivent recevoir un traitement médicamenteux spécifique. La maladie répond bien aux tétracyclines mais est résistante à la pénicilline. Quels sont les métiers à risque? La psittacose représente un risque professionnel pour de nombreuses personnes qui sont en contact avec des oiseaux, notamment : •les amateurs d'oiseaux •les éleveurs de pigeons •les travailleurs du secteur de l'élevage de la volaille •les travailleurs d'usines de la transformation de la volaille •les employés d'animaleries •les employés des services de quarantaine •les employés des cliniques vétérinaires •les employés des laboratoires de diagnostic •les colombiculteurs •les inspecteurs sanitaires •les éleveurs d'oiseaux domestiques et exotiques •les marchands d'oiseaux Comment prévient-on la psittacose? On peut prévenir la psittacose en alimentant convenablement les oiseaux, en évitant de les entasser et en utilisant un système de ventilation adéquat, y compris l'utilisation de filtres à haute efficacité pour les particules de l'air (HEPA) afin de réduire la propagation de l'air contaminé. Il importe de nettoyer les cages quotidiennement et de ne pas les empiler les unes sur les autres. Il faut placer les cages de manière à éviter le transfert de la fiente, de la nourriture, des plumes et d'autres matières d'une cage à l'autre. Il est également important que les cages soient propres. Pour prévenir l'infection chez les oiseaux de compagnie et la volaille domestique, il faut ajouter un antibiotique (la chlorotétracycline, par exemple) à leur nourriture. Cependant, les propriétaires d'oiseaux ou les personnes responsables du soin d'oiseaux doivent consulter un vétérinaire si des traitements ou des tests s'avèrent nécessaires. Dans la plupart des provinces et des territoires, tous les cas diagnostiqués doivent être signalés aux autorités locales de santé publique. Un diagnostic précoce et le signalement des cas peuvent contribuer à identifier les sources de l'infection et à maîtriser toute propagation de psittacose. Les travailleurs devraient être informés du danger associé à l'addition systématique d'antibiotiques à la nourriture des animaux. Une telle pratique pourrait produire une bactérie résistante aux antibiotiques qui risquerait d'infecter les travailleurs exposés aux animaux ou à leur nourriture. Ce type de résistance rend le traitement des maladies courantes plus difficile. Il faut isoler les oiseaux infectés et les garder dans des endroits bien ventilés. Toutes les personnes qui donnent des soins à des oiseaux infectés doivent porter des vêtements de protection, notamment des gants, un dispositif de protection des yeux, un bonnet de chirurgien jetable et un appareil de protection respiratoire N95 ou plus, lequel doit être bien ajusté. Les masques chirurgicaux peuvent ne pas prévenir efficacement la transmission de Chlamydia psittaci. Éviter de nettoyer les cages à sec, au balai, à la brosse ou à l'aspirateur. Les excréments doivent être enlevés des cages régulièrement, après avoir été humectés avec du désinfectant. Brûler ou doubler les sacs à déchets pour les disposer.Chlamydia psittaci est sensible à divers désinfectants, dont les composés d'ammonium quaternaire, l'alcool isopropylique, l'éthanol à 70 %, le glutaraldéhyde, le formaldéhyde et l'eau de Javel (diluée, 1 % d'hypochlorite de sodium). Disposer des items qui ne peuvent pas être nettoyer convenablement. De nombreux désinfectants peuvent irriter les voies respiratoires; ils doivent donc être utilisés avec précaution et seulement dans des endroits bien aérés. Éviter de mélanger les désinfectants avec aucun autre produit. Source : http://www.cchst.ca/oshanswers/diseases/psittacosis.html
  7. sylvain951

    La PBFD

    Maladie du Bec et des Plumes (PBFD) Un peu d’histoire… C’est en 1975 que la maladie du bec et des plumes (PBFD) a été pour la première fois identifiée et formellement décrite. Elle a été reconnue depuis comme la pathologie la plus importante chez les psittacidés australiens. Les vétérinaires du monde entier ont cherché à expliquer la maladie par de multiples causes. Certains accusaient les graines de tournesol, tandis que d’autres évoquaient la consanguinité. La cellule de recherche de l’Université Murdoch a démontré que la PBFD était causée par un nouveau type de virus, dont les caractéristiques ont depuis été établies par les chercheurs de l’Université de Georgie. Les récentes recherches ont permis de conclure que la maladie est très répandue parmi la population sauvage de cacatoès et d’autre psittacidés. Elles ont aussi démontré que la maladie peut être évitée grâce à un vaccin. Qu’est-ce qui cause cette maladie ? La PBFD est due à un virus relativement simple qui infecte et tue les cellules des plumes et du bec. Le virus s’attaque également aux cellules du système immunitaire, qu’il détruit. Ainsi de nombreux oiseaux atteints de PBFD succombent à des infections secondaires, bactériennes ou autres. Le circovirus de la PBFD est le plus petit virus connu capable d’engendrer une maladie. Ce circovirus ne cause des problèmes que chez les psittacidés et pour autant que l’on sache, aucune autre espèce d’oiseau ou d’animal n’y est sensible. Une maladie semblable à la PBFD a récemment été détectée chez les colombes : elle est probablement causée par un circovirus similaire, mais différent d’un point de vue antigénique. Symptômes - Diagnostic Un oiseau atteint de PBFD présente des traits caractéristiques et la plupart du temps, un simple examen clinique par un vétérinaire peut permettre d’établir le diagnostic. La PBFD affecte généralement les jeunes psittacidés, mais des oiseaux de tous âges peuvent succomber à la maladie. La PBFD sous sa forme chronique est insidieuse dans on développement et sa progression; et des plumes dystrophiques remplacent les normales au fur et à mesure de la mue. Ainsi, un oiseau atteint de PBFD peut perdre progressivement son plumage, sans aucun autre symptôme. Chez les cacatoès les petites plumes de poudre sont souvent les premières affectées. Les plumes atteintes par le virus de la PBFD sont fragiles ou développent une enveloppe extérieure anormalement épaisse. La destruction des plumes de poudre entraîne des zones de peau dénudée et la réduction de la production de poudre rend le plumage terne et le bec brillant. Les anomalies touchant les plumes sont différentes selon le moment du cycle de mue auquel se trouvait l’oiseau quand la maladie s’est déclarée. Les plumes anormales sont généralement courtes et présentent une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : défaut dans les lignes, gaine de plume trop épaisse ou étriquée; goutte de sang visible dans la penne de la plume. Le bec peut aussi avoir une croissance ou une structure anormale. Chez les Euphèmes, des plumes apparemment normales qui tombent ou sont arrachées sans effort peuvent être le seul signe clinique. Chez les oiseaux au plumage vert, le seul signe clinique peut être l’apparition de plumes jaunes, qui semblent à part cela normales. Cette décoloration est probablement le résultat de changements microscopiques dans la structure de la plume. D’autres maladies viennent souvent se greffer par dessus la PBFD: infections bactériennes, fongiques et virales. La plupart des oiseaux souffrant de maladies chroniques finissent par avoir des difficultés à se nourrir, perdent du poids et meurent. Les oiseaux fortement atteints ont souvent des diarrhées muqueuses ou vertes, des signes fréquemment diagnostiqués comme étant des infections secondaires, bactériennes ou chlamydiennes. Le virus peut également entraîner une hépatite sévère, en particulier chez les cacatoès. Les oiseaux peuvent alors mourir d’hépatite sans présenter de lésions au niveau des plumes. Diagnostic Une PBFD bien déclarée n’est pas difficile à diagnostiquer. Les cas difficiles à diagnostiquer sont des oiseaux ne présentant que des signes subtils, en raison de leur âge ou leur immunité. Un examen histologique des follicules de plumes est systématiquement effectué pour confirmer les symptômes cliniques, mais il ne convient pas pour diagnostiquer les infections en incubation Le circovirus peut être détecté sur les plumes affectées par une analyse d’hémaglutination (AH) et des anticorps IH peuvent être identifiés dans le sang, le sérum, le plasma ou le jaune d’œuf. La détection du virus par AH est actuellement la meilleure méthode pour identifier le circovirus dans les plumes, le foie et les fientes. Il peut être effectué sur des plumes en train de pousser, ou sur des plumes « sèches ». L’analyse sur plumes est préférée à celle sur fientes car les oiseaux très atteints par la PBFD n’excrètent pas de fortes concentrations de virus dans leurs fientes et certaines oiseaux souffrant de la forme chronique n’en excrètent que de façon intermittente. La sérologie est utile pour détecter les volées d’oiseaux infectés par la PBFD et pour mettre en évidence la présence d’anticorps chez les individus. La présence d’anticorps signifie que l’oiseau a été exposé au circovirus et un titrage élevé des anticorps IH chez un oiseau adulte suggère que ce dernier ne souffre pas de PBFD chronique. Les oiseaux au nid souffrant d’infection en incubation ou de la forme sévère de la maladie peuvent présenter un titrage des anticorps faible et en déclin. Attention, le test ne peut pas détecter les anticorps maternels transmis de façon passive. Le sang peut être collecté directement sur un papier-filtre et seules quelques gouttes sont nécessaires, si bien que même les petits perroquets peuvent être facilement testés. Le papier peut sécher et le transport jusqu’au laboratoire ne nécessite pas d’installation frigorifique. Le test sur sang détecte les anticorps développés face au virus. Attention encore, car les analyses AH et IH ne peuvent pas identifier les jeunes oiseaux en train d’incuber la maladie ! C’est la raison pour laquelle il est recommandé d’effectuer un second test 60 jours après le premier, quel que soit le résultat. Incubation et pronostic vital La période d’incubation de la PBFD peut n’être que de 21 jours mais il faut également prendre en compte la dose de virus, l’âge de l’oiseau, le niveau de développement des plumes et l’absence d’immunité. L’organe cible est l’épiderme et la manifestation de la maladie sur les plumes nécessite une mue. Par conséquent, les oiseaux qui contractent la maladie après leur mue peuvent ne pas développer de signes cliniques avant leur prochaine mue, ce qui peut durer 6 mois ou plus ! La plupart des oiseaux qui meurent de la PBFD ont moins de 2 ans. Cependant, tous les groupes d’âge doivent être considérés comme sensibles au circovirus. Une exposition chronique à de fortes concentrations de virus et/ou un stress seront probablement les conditions de l’infection et de la séroconversion des oiseaux adultes. Pronostic Une guérison spontanée après une PBFD bien déclarée a pu être observée chez plusieurs espèces, incluant les perruches ondulées, les loriquets et les inséparables. Des oiseaux très affectés peuvent aussi s’en sortir. Cependant, la majorité des oiseaux souffrant de la forme chronique de la maladie ne guérissent pas. La PBFD chez les oiseaux sauvages La première épidémie de PBFD parmi des oiseaux sauvages s’est probablement passée en 1888 dans les collines d’Adélaide, parmi une population sauvage de perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus). Des cas de PBFD ont été confirmés dans les populations sauvages de rosalbins, cacatoès à huppe jaune, cacatoès à œil nu, loriquets arc-en-ciel, perruches à ventre orange, omnicolores, perruches à collier, cacatoès du Major Mitchell, cacatoès gang-gang, perruches royale, perruches de Latham (ou swift), perruches ondulées, perruches à croupion rouge, cacatoès funèbres, perruches à bonnet bleu et beaucoup d’autres. Les groupes de cacatoès sauvages pourraient présenter une proportion de 20% des oiseaux infectés et une séroprévalence de 60- 80%. L’infection se maintient dans la population par le biais des oiseaux malades. Des épidémies peuvent se produire dans des groupes d’oiseaux sauvages ou de volière. Le virus se transmet probablement de façon horizontale mais des oiseaux porteurs pourraient contribuer à une transmission verticale. Le virus demeure vraisemblablement pathogène dans les nids contaminés pendant plusieurs mois ou années. La PBFD chez les oiseaux de volière Les groupes d’oiseaux de volière ayant présenté des cas de PBFD affichent généralement une séroprévalence élevée. Dans ces cas là, les oiseaux affectés par la PBFD sont souvent la progéniture des poules présentant des niveaux d’anticorps séreux faibles ou non détectables. Comment prévenir et contrôler la PBFD ? Il est recommandé aux éleveurs de garder les oiseaux nouvellement achetés isolés des oiseaux sains, et même de les faire reproduire en quarantaine Des désinfectants (comme le glutaraldéhyde) capables d’inactiver les virus résistant à l’environnement tels que les parvovirus sont recommandés pour désinfecter les ustensiles, cages et pièces contaminées. La PBFD est difficile à mettre en quarantaine. Des oiseaux porteurs peuvent apparaître comme cliniquement sains mais produire des jeunes malades. D’où la nécessité de faire reproduire les oiseaux en quarantaine. Vaccination (Vaccin inactivé) Un vaccin à virus tué a été développé récemment en Australie. Administré à des oiseaux sains, le vaccin stimule l’immunité au circovirus. Ce vaccin n’est pas un traitement pour les oiseaux déjà atteints de PBFD car il n’est pas curatif. Il peut même empirer le développement de la maladie. Il est important de vacciner les oiseaux de compagnie lorsqu’ils sont jeunes, en fait dès 14 jours. Tous les oiseaux vaccinés doivent subir un rappel un mois après la première injection. Ensuite, l’oiseau devra être examiné tous les 6 mois, jusqu’à ses 3 ans. Les reproducteurs devraient également être vaccinés un mois avant la saison d’élevage. Attention, ce vaccin n’est pas disponible en France. Certains vétérinaires contestent son efficacité.
  8. sylvain951

    LUCKY

    exellente la photo ,il est superbe ton luki
  9. sylvain951

    Ara de spix

    bon boulot draggonnia
  10. Voici Spyrou, male Pyrrhura arrivé a la maison en octobre 2010, il vient de chez sultane, eleveuse amatrice de belgique.
  11. je vous presente Sushi, petite femelle gris du gabon née en avril 2009 et arrivée a la maison le 10 Octobre de la même année. Achetée chez un éleveur de l'Oise (60) et vivant maintenant a Cergy-Pontoise (95).
  12. sylvain951

    mes cacatos albas

    merci daniele ils sont superbes tes cacatoes. si cela ne te derange pas je passerais les voir cet été
  13. Gris du Gabon Il existe 2 espèces reconnues de gris d'Afrique: Psittacus erithacus erithacus: Communément appelé Congo, Jaco ou gris du Gabon. Environ 36 cm de long, 450 à 600 grammes. Plumage gris cendré, queue rouge vif. Afrique équatoriale. Psittacus etithacus Timneh: Africain gris Timneh. 23 cm de long, 250 à 350 grammes. Plumage gris charbon foncé, queue rouge marron. Mandibule supérieure du bec beige rosée. Beaucoup plus petit que le Congo ou le Ghana. Sierra Leone, Liberia, Guinée et l'ouest de la côte d'Ivoire. Tempérament moins renfrogné que le Congo. Moins peureux et plus frondeur. Plus enclin à faire des bêtises pour attirer l'attention et s'amuser. Les oiseaux immatures (moins d' un an) ont l'iris de l'œil gris foncé, presque noir. Après un an, l'iris pâlit et devient gris pâle, puis prend sa couleur définitive. Un oiseau mature a l'iris jaune pâle ou maïs. Cet oiseau produit une poudre fine pour entretenir son plumage. Un oiseau bien poudré est signe d'une bonne santé. L'absence de cette poudre peut indiquer un problème physiologique. Le gris d'Afrique est sûrement le plus grégaire des perroquets. Dans la nature, il vit en bande de 100 à 200 individus et demeure en groupe même pendant la saison de reproduction. Un des perroquets les plus élevés en captivité et des plus populaires auprès des amateurs, principalement à cause de son tempérament calme, son intelligence, sa remarquable habileté à reproduire parfaitement les sons, la voix humaine et surtout... à parler pour communiquer. Cet oiseau est aussi apprécié pour sa grande sensibilité et son incroyable empathie avec ses humains. Il ressent nos émotions les plus profondes, nos états d'âme, les humeurs, les énergies, et ces dernières se reflètent dans ses comportements. Le gris d'Afrique est plus réfléchi, méfiant et de ce fait, plus craintif que les autres espèces de perroquets. Cette suspicion est chronique chez le gris d'Afrique Il aura toujours de la difficulté à accepter la nouveauté et ce, dans toutes les facettes de sa vie (humains, nourriture, jouets, objets, etc...). Mais ne vous découragez pas, après un certain temps, la curiosité vient à bout de ses appréhensions. Il ne faut surtout pas le forcer, il prendra le temps qu'il faut. Le gris ne peut accepter la nouveauté que très lentement...goutte à goutte. Contrairement à ce qui est véhiculé, le gris d'Afrique est un oiseau très affectueux. C'est dans la petite enfance, quand le gris d'Afrique est encore très naïf, colleux et sans méfiance, qu'il faut le manipuler et lui faire vivre des aventures sécuritaires. Après ce stade, le gris devient beaucoup plus sélectif à savoir ce qu'il est prêt à accepter de la part des humains. Le manque de socialisation dans la petite enfance est la cause la plus fréquente des névroses chez le perroquet adulte. Plus un animal est intelligent, plus il risque de développer des problèmes de comportement et le gris est excessivement intelligent! Au palmarès du picage (mutilation ou extraction des plumes) il arrive ex æquo avec le cacatoès, reconnu lui aussi pour ses excès. Dû en grande partie à sa nature sensible et à sa grande intelligence, le gris d'Afrique peut réagir de façon très négative à une maladresse d'un éducateur ainsi que pendant le processus d'entraînement. Il ne faut jamais forcer un gris à faire ce qu'il ne veut pas, il pourrait même en développer des comportements phobiques. De ce fait, il est important de lui apprendre assez tôt que mordre n'est pas un moyen pour communiquer. Les gris ne réagissent bien qu'au renforcement positif. Éduquer un gris devrait ressembler plus à l'éducation d'un enfant qu'à celle d'un animal de compagnie. Le gris d'Afrique ne peut en aucun cas faire confiance ou respecter quelqu'un qui a des réactions violentes et agressives, autant dans la voix que dans les gestes. Le gris émet un grognement impressionnant lorsqu'il a peur. C'est un oiseau qui ne se sent bien que s'il se sent en sécurité et qu'il comprend bien son environnement. On doit toujours aviser le gris de nos intentions avant de le manipuler ou le caresser. Cela le rendra plus réceptif. Il ne faut jamais surprendre un gris d'Afrique. Le gris est le plus grégaire des perroquets et il a besoin de se sentir accepté et d'être un membre à part entière de son groupe social (famille humaine). Il tisse un lien très fort avec son partenaire amoureux (autre oiseau ou humain) et lui est totalement dévoué. Il peut aussi devenir possessif avec ce dernier et agressif avec l'entourage. Il peut favoriser son humain préféré au point d'exclure tous les autres membres de la famille. Encore ici, une bonne socialisation peut permettre d'éviter ce genre de situation. De part sa nature méfiante, timide et anxieuse, ce n'est pas un oiseau très sociable envers les étrangers et n'est pas tolérant, à moins d'exception, avec les enfants. Le gris, plus que les autres perroquets a besoin d'un environnement calme, sécuritaire et paisible. Ce qui ne veut pas dire que c'est un oiseau "pépère"... loin de là. Il peut même se montrer assez dissipé et curieux. Il n'aime tout simplement pas l'extravagance, l'exubérance et la turbulence. Rien qui ne viendrait déranger sa petite vie et ses sacro-saintes habitudes. Le gris d'Afrique est le perroquet qui, étrangement pour un oiseau ayant un si gros penchant pour la névrose, possède le tempérament le plus stable du monde des psittacidés. Autant il peut s'avérer assez turbulent quand il est jeune, à la maturité il est de tempérament calme et réfléchi. Contrairement aux autres perroquets, le gris n'a pas cette inclination à changer de personnalité ou de comportement pendant la saison de reproduction (chaleur), ce qui est à mon avis un très gros point en sa faveur. Le gris d'Afrique est considéré et à juste titre, comme étant le champion parleur toutes catégories, du monde aviaire. Il est capable de reproduire de façon remarquable une multitude de sons, incluant la voix humaine. Par contre, le gris commence à parler plus tard que les autres perroquets, vers l'âge de 12 à 18 mois. Il a besoin de pratiquer les sons et développer ses muscles pour bien contrôler la formation des sons. Le gris d'Afrique n'a pas de cri comme tel défini à son espèce (à part les grognements). Ce n'est donc pas un oiseau criard. Par contre, il peut rendre fou le plus des humains en imitant sans interruption la sonnerie du micro-ondes, du détecteur de fumée ou encore, en performant sa célèbre imitation du camion qui recule! Comme le gris est un oiseau méfiant et assez peureux, il serait bon de prévoir pour lui des endroits en hauteur où il se sentira plus aisément en sécurité; arbres, cordes et lianes ainsi que perchoirs accrochés au plafond. Ce seront ses endroits de prédilection pour être à l'aise afin de donner ses meilleures performances vocales (parler, chanter). Naturellement, pour que l'oiseau ait accès à ces hauteurs, il est essentiel qu'il puisse voler. On ne taille pas les plumes de vol d'un gris d'Afrique! Comme tous les perroquets trapus (gros corps, petite queue), il a besoin de ses plumes pour garder son équilibre. De plus, comme le premier réflexe d'un oiseau qui a peur est de s'envoler, plus que les autres perroquets, le gris a besoin de toutes ses plumes de vol. Il en va de même pour ses ongles. Ne jamais les limer trop courts. Par rapport aux autres perroquets de même taille, le gris d'Afrique a les pieds plus petits et les doigts plus fins. Il a besoin de ses ongles pour bien se maintenir en équilibre sur une branche. Pour qu'il se sente en sécurité, le gris a besoin de voir tout ce qui se passe autour de lui. Pour cette raison, il est préférable d'installer sa cage contre un mur de façon qu'il voie ce qui se passe devant lui sans être obliger de constamment surveiller ses arrières. Même s'il est considéré comme l'intellectuel du monde des perroquets, qu'il adore apprendre ainsi que développer tout ce qui est jeux éducatifs, le gris d'Afrique a aussi un côté bon enfant et aime s'occuper à des choses simples comme chiquer de la guenille: tissus, cordes, cuir (tannins végétaux), ainsi que gruger des jouets en bois très tendre. Au point de vue alimentaire, le gris d'Afrique a de forts besoins en vitamine A et en calcium. Comme il est sujet à l'hypo calcémie (déficience en calcium) il est important de lui fournir des aliments riches en ce minéral. Il a aussi conséquemment besoin d'un apport en vitamine D3 pour l'aider à assimiler le calcium. L'été, à l'extérieur, le soleil lui fournira son besoin journalier en vitamine D3.
  14. coucou comme beaucoup le save sushi est mon cadeau d anniversaire d il y a 2 ans, mais comme ca arrive souvent elle a choisie lydie comme humain chouchou. mais je n ai pas trop a me pleindre car a par pour les caresses je peut en faire ce que je veut: la mettre sur le dos, conduire avec elle sur l epaule, la sortire en laisse, la manipuler dans tous les sens, .... mais les calins et caresse niette pas possible. mais voilla miracle depuis hier calins a gogo, caresses en tous genre, meme avec morgann qui ne pouvait pas la toucher. comme quoi tout est possible avec nos pioux, alors ne perder pas espoire tout peut changer d un jour a l autre.
  15. petite liste de fromage au lait cuit Abondance (fromage) Aiguille d'Orcières Appenzell Appenzell 45%MG Appenzeller Asiago DOP Avalin Babybel Babybel (gehört zum halbfesten Schnittkäse) BBeaufort (fromage) Bergkäse Bleu (pasteurisé) Boulette d’Avesne Boursin Brebiou Brillat savarin nature et aux herbes Buchettes de chèvre Cabretou CChaux d'Abel Chamois d’or Chaource Chaumes Chester Chura Crabot Emmental Emmental de Savoie Emmental français Epoisse Etorki FFormaggio d'alpe ticinese Fol epi Fricâlin Frischkäse Friulano (fromage) Fromage à tartiflette 45% Fromage d'Évora GGrana Padano DOP Gouda nature, fruité, affiné ou au cumin Gouda, Edamer (gehören zum Schnittkäse) Grana padano Gruyère Gruyère bzw. Greyerzer Gruyère de Savoie Halloumi Hartkäse (fromages à pâte dure) Hüttenkäse istara Itchebai JJarlsberg Jura (fromage) Kaïkou Kiri le Beaufort le Comté Leerdammer l'Emmental L'Etivaz Lou pérac Manchego Maroilles Mascarpone Massipou Mimolette vieille et extra vieille MMont Saint-Benoît Mozzarella Parmesan Pavé d’affinois Pecorino Pecorino romano DOP Ptit basque Ptit billy Quark Raclette label rouge Rambol aux noix Reblochon et fromage à tartiflette Richemont Ricotta Saint Agur Saint Albray Saint felicien tentation Saint moret Saint Nectaire (pasteurisé) SŞvaiţer St albray st felicien tentation Streichkäse Tartare Tilsiter Schnittkäse tomme catalane Vieux pané Vieux Système VValbert Weichkäse und verarbeiteter Käse surtout ne pas donner la croute, car si bacterie il y a c la qu'elle se trouve, ne pas donner de fromage acheter raper car bien souvent c du fromage au lait crue ( meme l'emmentale raper qui en regle generale n'a rien d'un emmentale a part peut etre le gout) liste fournie a titre d'information verifier par vous meme avant d'en donner a vos oiseaux verifier l'etiquette avant de le donner et si acheter a la coupe, demander l'information au fromager pour moi ca doit rester une friandise occasionnel et en petite quantité PS : pour info cette liste vaux aussi pour les femmes enceinte source : tellement de site different qu'il faudrait un post complet
  16. bonjour, j'aimerai savoir si un membre a cette cage, il sagit de: la villa panama je voudrait connaitre les dimension sans les protections basse : Largeur et profondeur NOUVELLE GÉNÉRATION Dimensions : •(B/T/H) •112 x 97 x 183 cm •avec tablier de sécurité avec le toit ouvert •Porte est environ 39 x 92 cm Couleur: •Antique en fer forgé anthracite noir avec de l'argent •Effet martelé Espacement de la grille : •Grille espacement environ 2,0 cm, épaisseur de treillis environ 0,5 cm Accessoires : •5 x en acier inoxydable alimentation sans la barre de remplissage •1 x bois de nature Sitzstange •1 x Bois Sitzstange (Jeu toit) •1 x tiroir amovible excréments •1 x au sol grille •1 x Vogelsicheres château Revêtement : •Revêtement de TÜV testé non toxique Autres : •Design haut absolu •Grand espace extérieur •Grand intérieur •Rôles stables •Câblage up le tiroir d'excréments •Très bonne finition •sans jouets Merci
  17. voici quelque photos des ballades avec mes pioux Sortie du 2 avril 2011
  18. voici un massage effectué par spyrou lol il adore l'huille de massage, je vous rasure lydie n'utilise que des chose naturel
  19. juste comme ca tu a essayer tout betement de lui presenter ta main pour le faire monter et ensuite de le mettre dans la cage de transport? quand tu dit il perd du sang c'est juste une goutte ou beaucoup plus? si il c'est cassé une plume et que le tube et reste en place c normal qu'une goutte de sang puisse apparaitre, peut etre na t'il que cela , il faudrait que tu regarde. si c le cas faut lui retirer le tube puis desinfecter, je c pas facile a faire. il se trifouille le ventre peut etre parsqu'il essaye de retirer lui meme se tube qui le gene. enfin dans tous les cas une visite chez le veto serait bien. desoler je ne connait pas ce que c d'avoir un oiseaux que l'ont ne peut pas facilement manipuler
  20. tout a fait d'accord avec toi, mais il y a autant de risque avec un chien ou un chat en liberté dans la voiture. maintenant je connait mon oiseau. si je me permet de le faire c que c faisable avec elle. par contre je ne le ferait pas avec spyrou mon pyrrhura, il est bien trop speed et instable
  21. Voici une petite vidéo de sushi en voiture. je déconseille de faire de même. Sushi et une grise du Gabon que je classe dans les perroquets exceptionnels avec un comportement exemplaire. Elle y est habituée depuis son plus jeune Age. Conduire avec un perroquet sur l'épaule et passible de mémoire d'une amande de 90 euro et 1 points, tout comme avec un autre animal en liberté dans la voiture
  22. sympa bravo un peut trop synthetique pour moi, mais belle realisation, y a de l idee. tu devrair peut etre y rajouter un tube, spyrou s eclate avec ca
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