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EN PRATIQUE Certains élevages (souvent ceux qui font de la vente de reproducteurs) choisissent la voie de la certification "indemne", mais elle se fait au prix de nombreux sacrifices: coût financier pour les dépistages et animal car elle implique de nombreuses réformes de bêtes souvent jeunes. La mention "indemne de CAEV" est longue et difficile à obtenir et sous entend une gestion drastique de son troupeau pour la maintenir (aucune entrée de bêtes non indemnes au sein du troupeau). La plupart des élevages (en tout cas les petits) décident de "vivre avec le CAEV", tout en limitant la casse. Les bêtes les plus atteintes sont réformées et des mesures plus ou moins drastiques sont prises concernant l'élevage des chevrettes (séparation d'avec la mère, thermisation du colostrum et/ou du lait, élevage au lait en poudre...). Mais il n'y a pas de recherche systématique du virus ni de réforme massive. Il faut savoir que beaucoup de chèvres peuvent vivre une existence entière en étant porteuse du virus, sans en déclencher les symptômes (ou alors à un age avancé). Il faut pour cela qu'elle ai les meilleures conditions de vie : bâtiment, environnement, nutrition et complémentation... il faut éviter au maximum tous les stress.
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Sommaire
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les maladies du troupeau de La Chèvrerie du Net
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LA PATHOLOGIE La FCO est une maladie virale à transmission vectorielle (moucherons du genre Culocoide). Elle est due à l'infection par un virus de la famille des Reoviridae, genre Orbivirus. Il existe au moins 24 serotypes différents de ce virus. Le virus infecte principalement les ovins, mais également les bovins, les caprins et les ruminants sauvages. La FCO appartient à la liste des maladies animales réputées contagieuses (MARC). Mode de transmission : La transmission du virus se fait presque exclusivement par la piqûre infectante d'un petit diptère hématophage. Symptômes : Les signes cliniques observés : - forte hyperthermie (41°C) - abattement et anorexie - oedème de face, inflammation de la bouche (ulcères) et hypersalivation - langue bleue - lésions ulcéro-nécrotiques, croûteuses sur les naseaux - mortalité possible en 48h, mais morbidité et mortalité très variables - chute de la production laitière - diarrhée avortement Prophylaxie : Des vaccins sont disponibles et autorisés pour les bovins et les ovins.
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PATHOLOGIE Elle est due à la multiplication dans la muqueuse intestinale d'une mycobactérie, Mycobacterium paratuberculosis, ou bacille de Johne. C'est une maladie enzootique qui affecte les ruminants domestiques et sauvages et qui se traduit par un amaigrissement irréversible et une diminution des performances. Chez la chèvre, la paratuberculose cliniques n'est pas accompagnée de diarrhée. Epidémiologie : Les animaux atteints, qu'ils aient des symptômes ou non, contaminent l'environnement et les aliments par leurs fèces. Le colostrum, le lait, le sperme et le placenta peuvent également contenir des germes. La transmission est essentiellement horizontale par les trayons souillés, par le lait, par les aliments ou l'eau souillée. Une transmisison verticale (in utero) est possible, en particulier à partir des mères atteintes cliniquement. Symptômes : Ils apparaissent généralement vers 1 ans 1/2 - 2 ans, souvent dans la semaine suivant la mise bas. Les symptômes sont discrets, d'évolution progressive, sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. L'animal commence par maigrir et présenter une baisse de production, avec un appétit conservé. Il n'y a pas d'hyperthermie. Puis apparait un amaigrissement, avec fonte musculaire au niveau lombaire et des membres inférieurs. La diarrhée chez la chèvre est exceptionnelle et n'apparaît qu'en toute fin d'évolution. Des phases de rémission, pendant la gestation notamment, peuvent entrecouper cette évolution. Diagnostic : Diagnostic clinique : La symptomatologie est celles d'un amaigrissement progressif sur des animaux de plus de 2 ans, sans hyperthermie ni perte d'appétit, et pouvant se présenter de manière enzootique dans le troupeau. Un bilan alimentaire est indispensable (pour différencier d'une maigreur d'origine nutritionnelle). Une évaluation de l'ambiance générale du bâtiment est utile (hygiène générale, paillage, espace, installations...). Un bilan parasitaire est nécessaire lors de l'utilisation de pâturages. Diagnostic de laboratoire : Plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre : - bactérioscopie sur fèces, intestin ou ganglion (coloration de Ziehl) - culture fécale ou sur organe - PCR sur fèces ou organe - sérologie (kit ELISA) - tests sur la réponse immunitaire cellulaire Prophylaxie : Sanitaire : Le traitement de la paratuberculose caprine n'est pas envisageable. L'approche sanitaire conjugue une diminution de la source de contamination (excrétions des adultes...) et une limitation de l'infection des jeunes. En milieu infecté, la première approche est la réforme des chèvres atteintes cliniquement ainsi que de leur descendance. Le second niveau de réforme peut être l'élimination des animaux excfréteurs asymptomatiques (détectés par culture fécale ou PCR). Une attitude intermédiaire consiste à éliminer les chèvres positives dès la moindre baisse de l'état général ou des performances. Les jeunes doivent être séparés immédiatement des mères, puis nourris au colostrum et au lait de remplacement dans des locaux spécifiques. La thermisation du colostrum n'est pas suffisante. L'hygiène générale de l'élevage doit mettre l'accent sur : la propreté des auges et des abreuvoirs en chèvrerie comme en extérieur (souillures fécales) la désinfection des pâturages éventuels l'interdiction d'épandage du fumier sur les pâtures des jeunes, un compostage de celui-ci sur de longues périodes. Tous les facteurs potentiels de déclenchement de la clinique devront être évités : respect de l'équilibre alimentaire (cellulose, concentrés, minéraux, vitamines), contrôle des infestations parasitaires (en système pâturage).
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LA PATHOLOGIE Elle est due à l'infection par un rétrovirus de la famille des lentivirus. Ce syndrome se manifeste par différents signes cliniques : articulaires, mammaires, pulmonaires ou nerveux, mais peut aussi évoluer de manière lente, et sans symptôme. Voies de transmission : Les deux voies de transmission générale sont : - la voie digestive (colostrum, lait) : contamination des nouveaux nés avec le colostrum et le lait non thermisés, puis des adultes via la machine à traire (projection de lait dans les manchons) - la voie respiratoire : elle n'est pas réellement mesurée à ce jour, mais a, à priori son importance D'autres voies peut être impliquées mais elles restent secondaires. La voie utérine semble exister mais reste limitée, même chose pour la semence. Infection : Une fois infectés, les animaux le restent de manière permanente. Symptômes : Le tableau clinique du CAEV peut présenter différents symptômes. Les symptômes articulaires : Ce sont les plus fréquents ("maladie des gros genoux"). L'animal présente des gonflements péri-articulaires, avec épaississement de la capsule articulaire, puis une calcification. Il s'ensuit progressivement une ankylose, puis une fonte musculaire. L'animal finit parfois par marcher "sur les genoux". L'évolution n'est douloureuse qu'à la fin. Les articulations les plus souvent touchées sont les carpes et l'articulation fémoro-tibio-rotulienne. Les signes cliniques apparaissent à partir de 1 an et atteignent leur maximum vers 3-4 ans. Les symptômes mammaires : Les mammites dues au CAEV sont moins fréquentes et moins faciles à diagnostiquer, mais elles contribuent fortement à la diffusion du virus dans le troupeau. Chez la chèvre adulte, elles se traduisent par une atrophie progressive, plus marquée d'un côté, conduisant à une "mamelle déséquilibrée". Chez la chevrette, lors de la première mise bas l'atrophie est brutale, avec un tissu très ferme, d'où le nom de "pis de bois". Dans les deux cas, il y a hypertrophie des ganglions rétro-mammaires, l'aspect du lait n'est pas modifié (mais augmentation des numérations cellulaires), mais la production laitière peut être très réduite. Les symptômes nerveux : Cette forme est rarement rencontrée en élevage. Il s'agit d'une paralysie ascendante progressive qui évolue en quelques semaines jusqu'à la paralysie totale. Les animaux sont vigiles et continuent à s'alimenter. Les animaux jeunes, de 2 à 4 mois, sont les plus souvent atteints par ces troubles nerveux. Symptômes pulmonaires : Cette forme est très rare cliniquement. Elle concerne les adultes et se traduit par une insuffisance respiratoire progressive. Diagnostic : Les signes cliniques sont tardifs, évoluent lentement, et ne sont pas toujours perceptibles. L'absence de symptômes ne permet donc pas de considérer le troupeau comme non infecté. Il existe des diagnostics : - sérologiques, de type ELISA - virologiques : de type PCR ou RT-PCR Prophylaxie : Son contrôle et sont éradication sont très difficiles. Il existe un programme national de lutte contre le CAEV, qui repose sur l'adhésion volontaire des éleveurs et comporte un contrôle sanitaire officiel, dirigé par l'état, visant à l'obtention et au maintien d'une qualification des élevages (« officiellement indemne » de CAEV) Maîtrise de l'infection du jeune à partir de la naissance : La mesure essentielle est la séparation du jeune de sa mère dès la naissance, avant tout contact (léchage, tétée), suivi d'un séchage du chevreau et d'une administration d ecolostrum sain par l'éleveur. L'administration de colostrum doit être précoce (première buvée avant 4-6h, seconde buvée avant 12h, le total des deux buvées représentant 100ml / kilo de poids vif). L'élevage des jeunes issues de mères positives est à éviter. L'élevage des jeunes, avant puis après le sevrage, se fera séparément des adultes jusqu'à la première mise bas. On entend par colostrum sain : - du colostrum de chèvre thermisé (56°C pendant 1 heure) - du colostrum de bovin - une préparation colostrale du commerce Maîtrise de la transmission horizontale entre adultes : L'ordre de traite suivant une probabilité croissante d'infection permet de limiter la transmission mammaire. Un entretien et contrôle rigoureux de la machine à traire sont indispensables.
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