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Lymphadénite caséeuse (pseudotuberculose)
Admin-la-chevrerie-du-net a répondu à un(e) sujet de Admin-la-chevrerie-du-net dans Les maladies du troupeau de La Chèvrerie du Net
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Lymphadénite caséeuse (pseudotuberculose)
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PATHOLOGIE Elle est due à Corynebacterium pseudotuberculosis. Cette affection fait partie du syndrome "maladie des abcès" avec d'autres germes pyogènes. Les abcès mammaires ou les abcès profonds peuvent entraîner des signes cliniques (mammites, amaigrissement) et des réformes anticipées. Quelques rares cas d'infection humaine ont été rapportés dans le cas de contacts directs avec des animaux infectés, d'où l'importance de porter des gants lors du traitement des abcès. Epidémiologie : A noter que l'infection par Corynebacterium pseudotuberculosis peut faire des faux positifs lors du diagnostic sérologique de la paratuberculose. le germe a une persistance de plusieurs mois dans le milieu extérieur. C'est une affection qui s'exprime cliniquement chez les caprins adultes (plus d'un an). La voie d'infection la plus courante est la voie cutanée ou muqueuse : contact entre le pus déposé par un animal infecté directement ou par le biais d'un support (cornadis...). Lorsque des aliments de type foin ou paille sont infectés, l'inoculation du germe peut se faire dans la partie haute du tube digestif. Clinique : Trois phases successives dans l'évolution. Les abcès augmentent progressivement de taille (jusqu'à 5-10cm) puis se rompent spontanément, répandant un pus de consistance plus ou moins pâteuse, de couleur jaune-verdâtre, et en général inodore. La localisation des abcès superficiels chez la chèvre se situe aux endroits suivants : nœuds lymphatiques de la tête (sous l'oreille, en arrière de l'oreille ou sous la mâchoire), à l'épaule, et plus rarement sur la cuisse, sur le flanc vers l'aine, sur la glande rétro-mammaire. Les abcès peuvent aussi être en position profonde : gorge, poumons, foie, reins, encéphale. Mais c'est beaucoup plus rare (2 à 3% des cas). Il est courant pour un animal, à la suite du drainage d'un abcès, de développer plusieurs mois plus tard de nouveaux abcès, dans d'autres localisations. Prophylaxie : Les traitements antibiotiques sont complètement inefficaces. Le plan de prophylaxie repose sur des mesures d'hygiène générale (désinfection des zones souillées, isolement des animaux atteints, amélioration des locaux pour éviter les blessures...). Le traitement chirurgical des abcès (large ouverture déclive permettant le drainage, vidange et lavage avec une solution antiseptique, dernier lavage avec une solution iodée) permet une guérison en 20 à 30 jours. La réforme des certains animaux est aussi nécessaire. Lorsqu'aucune mesure n'est prise, la prévalence des abcès peut dépasser les 60% dans un troupeau. Mesures d'hygiène complémentaires : - éliminer les parties contondantes : clous, barbelés... - contrôle des parasites externes (grattage) - désinfecter le matériel de petite chirurgie, changer d'aiguille... - désinfecter périodiquement les cornadis et barres - traiter et désinfecter rapidement toutes les plaies - traitement du cordon ombilical par des produits iodés - limiter au maximum le contact chevreau-mère, donner du colostrum thermisé - isoler les malades
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Marron d'Inde
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les fourrages alternatifs de La Chèvrerie du Net
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Algues
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Marc de raisin
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les fourrages alternatifs de La Chèvrerie du Net
Il contient encore des parcelles nutritives et est un aliment de volume utile aux ruminants : 75% de marc de distillerie auquel on ajoute de la menue paille hachée ou de la balle (25%) donnent un amalgame qui constitue une ration économique dans les régions viticoles. Il est très laxatif. A n'employer que modérément 2 à 3 fois par semaine. -
Topinambours
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les fourrages alternatifs de La Chèvrerie du Net
Un kilo de grains peut être remplacé par 4 kilos de topinambours, bien brassés, lavés simplement sans pelurer. Les vitamines (C) étant réparties dans la racine et les pelures rouges ou teintées, de préférence aux blanches. Sécher et administrer après les avoir coupés. Saler s'il n'y a pas de mélasse. Les feuilles peuvent à la rigueur remplacer les produits manquants, il les faut presque croustillantes, racornies (séchage). Les tiges peuvent se garder l'hiver, munies de leur feuillage. Les suspendre au sec par paquets isolés et servir comme appoint en cas de fourrage rare. -
Toutes ou presque toutes les tailles et coupes d'arbres fruitiers à pépins (poiriers, pommiers...) sont excellentes ; et les fruits tombés de ces arbres sont un régal. il ne faut pas donner de fruits avariés, moisis ou pourris, mais des fruits tombés avant maturité ou véreux (en enlevant la partie malsaine). Par contre, ne jamais distribuer les coupes d'arbres à noyaux (pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers...) car ces derniers portent de l'acide prussique. Les ronces de framboisier, les tailles de groseilliers et cassissiers et leurs ronces sont appréciés.
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Carotte sauvage
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Choux
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les fourrages alternatifs de La Chèvrerie du Net
Les propriétés laxatives des choux en font une nourriture aqueuse excellente si on sait l'associer avec du bon fourrage sec et ne la distribuer qu'avec parcimonie : une ou deux fois par semaine, des feuilles cueillies la veille et mises à sécher sur des claies, bien étalées et non en tas. a distribuer en alternance avec un ou deux repas de betteraves. -
Lierre grimpant
Admin-la-chevrerie-du-net a posté un sujet dans Les fourrages alternatifs de La Chèvrerie du Net
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Houblon
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Viorne
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Les caprins ont une vraie passion pour les rosiers. Si on leur donne de pleins paniers de fleurs de rosiers, il nous remercieront par un lait tout parfumé. Les épines ne les rebutent pas. Le fruit du rosier ou de l'églantier sauvage a des propriétés astringentes et est réputé arrêter les diarrhées. Les ronces à fruits sont broutées à qui mieux mieux comme la plupart des rosacées sauvages.
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Les feuillards doivent être réservés à l'hiver, à moins qu'il n'y ait nécessité de les faire consommer lorsqu'ils sont verts. Quand on a coupé, lors de la récolte, les jeunes branches chargées de feuilles, on place les fagots dans les râteliers et on les délie. Lorsque les animaux ont consommé la plupart des feuilles et quand ils ne peuvent plus atteindre celles qui existent au milieu du râtelier, le berger doit retourner les branches, de manière que les animaux puissent enlever toutes les autres feuilles. Le repas terminé, on enlève le bois restant, on le relie en fagots et on le sort du bâtiment. Il est ensuite utilisé comme combustible. Les feuilles qui ont été détachées des branches sans que celles ci aient été coupées, sont distribuées aux animaux dans les mangeoires ou les auges. Il est toujours avantageux, si les feuillards sont secs, si les feuilles n'ont pas été conservées dans des tonneaux ou des réservoirs dans lesquels ont a jeté une certaine quantité d'eau, de les arroser avec de l'eau salée avant de les donner au bétail, ou de les saupoudrer avec un peu de sel. Cette salaison augmentera notablement la valeur alimentaire de ces fourrages.
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On l'opère à la fin de l'été ou au commencement de l'automne, lorsque les feuilles sont encore vertes. Le procédé le plus simple consiste à émonder, après la sève d'août, les jeunes branches chargées de feuilles et à les placer sous des hangars, à l'abri de l'action directe du soleil. Ainsi situées, les feuilles se sèchent promptement et restent adhérentes aux branches. Quelquefois les jeunes ramifications, après leur enlèvement des arbres qui les ont produites, sont liées en petits fagots de 0,20 m à 0,30 m de diamètre, que l'on fait sécher en les exposant debout au soleil ou à l'air autours des arbres émondés. On a soin de temps à autre de les retourner sur eux-mêmes. Cette manière d'agir n'est pas toujours favorable à la feuillée. Il est encore possible, dans le courant du mois d'août et de septembre, plusieurs semaines avant l'époque de la chute des feuilles, et lorsque celles ci sont encore très vertes, de détacher toutes les parties foliacées portées par les ramifications. On glisse la main tout le long d'une branche, légèrement serrée entre le pouce et l'index afin d'enlever toutes les feuilles, et les déposer dans un panier, un tablier ou une grande poche de toile. Ensuite, les feuilles sont étendue sur le sol d'une grange, en couche peu épaisse. Elles sont remuées fréquemment afin que leur humidité s'évapore promptement et que nulle fermentation ne puisse s'y établir. Quand la dessiccation est rapide et lorsque la feuille a été récoltée par un jour chaud et sec, les feuillards conservent une belle couleur verte. Les feuillards qui ont été placés, après leur dessiccation, dans un local sec et bien sain, se conservent parfaitement. Les bâtiments humides doivent être regardés comme mauvais. Dans quelques localités, les feuilles d'arbres ne sont pas gardées sèches. Aussitôt que la cueillette a eu lieu, on les place dans des cuves ou des tonneaux remplis d'eau salée ou légèrement acidulée, dans lesquels elles se conservent très bien jusqu'au printemps.
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Les feuilles de pin d'Ecosse (pinus sylvestrus) et celles du pin marîtime (pinus maritima) plaisent aux moutons. Non seulement ces feuilles les nourrissent, mais elles préservent pour ainsi dire, de la pourriture ou cachexie aqueuse. On ne les donne pas sèches aux animaux ; ceux ci ne les consomment que quand elles sont fraîches. C'est l'hiver que ces feuilles sont données aux troupeaux ; l'été les moutons n'y touchent pas.
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Les feuilles du tilleul d'Europe (tilia auropea) sont réputées très nutritives et comme constituant un fourrage précieux. On ne doit donc pas s'étonner si ces feuilles sont si recherchées de tous les animaux. Elles contiennent beaucoup de sucre et de gomme, et le bétail les digère très facilement. Elles renferment autant de principes azotés que le bon foin de prairie naturelle.
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Les feuilles du frêne commun (fraxinus excelsior) plaisent à tous les animaux, quoiqu'elle soient un peu amères ; mais le lait que donnent les animaux qui en consomment journellement une forte quantité a un goût peu agréable. On doit éviter de récolter les feuilles des arbres qui sont chargées de cantharides qui peuvent provoquer des accidents très graves aux animaux (propriétés vésicantes). Le frêne possède un feuillage aux propriétés à la fois toniques et fébrifuges.
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Les feuilles du bouleau blanc (betula alba) sont légères, minces, d'un goût amer ; les chèvres les recherchent quand elles sont jeunes. Elles se dessèchent très facilement et produisent un excellent fourrage sec que tous les animaux consomment avec plaisir. Les tailles de saules, peupliers et bouleaux ont une action vermifuge.