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Admin-la-chevrerie-du-net

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  1. Les feuilles de l'aulne commun (carpinus betulus), sèches ou vertes, sont très recherchées des animaux ; elles sont lisses, d'un vert foncé en dessus et légèrement cotonneuses en dessous. Les moutons sont très friands de cet aliment, qui a, comme la feuille d'orme, une action remarquable sur la production du lait des vaches et des chèvres. Ses feuilles se dessèchent et se conservent très bien.
  2. Les feuilles de l'orme commun (ulmus campestris) sont de moyenne grandeur, d'un vert foncé et un peu rudes en dessus. Elles sont très nutritives, très recherchées de tous les animaux, quoiqu'elles soient un peu détersives. Elles se dessèchent facilement et conservent très bien leur couleur verte, quand elles ont été desséchées à l'abri des rayons solaires. Elles ont une action remarquable sur la production du lait des vaches et des chèvres.
  3. Les feuilles du peuplier pyramidal ou d'Italie (populus fastigiata) et du peuplier noir (populus nigra) servent aussi à l'alimentation du bétail, mais elles sont généralement moins estimées que les autres ramées. Les tailles de saules, peupliers et bouleaux ont une action vermifuge.
  4. On les regarde comme nutritives, toniques et rafraîchissantes ; elle doivent cette dernière propriété à leur acidité. Les feuilles de vigne qui ont leur surface inférieure garnie de filaments blancs sont moins estimées que celles qui l'ont glabre. On ne doit pas faire sécher ces feuilles. Elles sont autant estimées des bêtes à cornes que des bêtes à laine. Toutes les coupes peuvent être données sans inconvénient, en vert, au râtelier. Il est aussi possible de les conserver en vue de l'hivernage.
  5. - Aulne - Bouleau - Erable - Frêne - Fruitiers - Lilas commun - Mûrier - Orme - Peuplier - Pins - Robinier faux acacia - Saule - Tilleul - Ajonc marin - Genêts - Rosacées (rosiers, ronciers...) - Vigne - Récolte des feuillards - Distribution
  6. Ses feuilles sont légères et nombreuses, et le bétail les mange avec avidité, qu'elles soient sèches ou nouvellement cueillies, parce qu'elles sont très alimentaires. Toutefois, comme les jeunes branches de cet arbre sont armées de fortes épines ou aiguillons qui peuvent blesser le palais des animaux, on doit les détacher ou les briser avant d'administrer les rameaux au bétail. Ses épines très pointues ne rebutent pas la chèvre. L'acacia très vert prédispose souvent (ainsi que les tailles de sureau) au relâchement de l'intestin. Quand aux fleurs, elles deviennent toxiques assez vite.
  7. - Algues - Carotte sauvage - Chicorée sauvage - Houblon - Lierre grimpant - Lupuline ou minette - Ortie dioïque - Pimprenelle - Viorne - Choux - Topinambours - Marc de raisin - Marron d'Inde
  8. Elle est connue depuis fort longtemps parce qu'elle croît naturellement dans les prairies et les champs de toute l'Europe. Cette légumineuse est rustique, elle végète aussi bien dans le midi que le nord de la France. Elle se plaît principalement sur les terres calcaires et les coteaux crayeux et arides parce qu'elle résiste très avantageusement aux grandes sécheresses. C'est sur les sols argilo-calcaires qu'elle végète le plus facilement. On peut aussi la cultiver sur des terres sablonneuses. On fauche rarement la lupuline pour convertir ses tiges en foin. En général, on la fait pâturer sur place par les bêtes à laine (qui en sont très avides), les bêtes à cornes ou les chevaux. Elle ne météorise pas les animaux. C'est en mai, alors que ses petites fleurs jaunes sont développées, que ce pâturage a lieu. Cette consommation sur place dure une quinzaine de jours. Le fourrage vert que fournit la lupuline est très recherché de tous les animaux : il est sain, sapide et très nourrissant.
  9. Elle est cultivée depuis longtemps en Suède comme plante fourragère. On la rencontre partout, le long des haies, des murailles, des habitations, parmi les décombres, dans les endroits ombragés. Elle croît dans les contrées du nord comme dans les provinces du midi, sur les coteaux ou dans les plaines, et à l'exposition nord comme à celle du midi. Cette plante, douée d'une grande vitalité, résiste au froid le plus intense et aux grandes chaleurs ; elle végète jusqu'aux gelées. Elle n'exige pas de terrain spécial. Toutefois elle n'atteint son développement maximum que dans les sols riches, profonds et frais, mais non humides. Elle croît très bien sur tous les sols perméables et pierreux, les terrains en pente ou à plat ; les terres brûlantes ou fraîches, les sols pauvres ou fertiles. Cette plante ne produit abondamment qu'à la deuxième et souvent même à la troisième année. On la fauche tous les ans, pour la première fois, pendant le mois de mai. Elle fournit une seconde coupe en août et un regain en octobre ou novembre. On ne doit pas attendre pour la couper qu'elle ait atteint 1 à 2 m de hauteur, car alors ses tiges sont grosses, dures, et les animaux ne les mangent pas. On fait consommer l'ortie en vert ou on la transforme par le fanage. A cause des poils urticants, pour la distribuer verte il faut la faner à l'air ou au soleil après qu'elle ait été coupée, durant plusieurs heures. Cette plante donnée jeune, tendre et à demi fanée, augmente la quantité et surtout la qualité du lait. On utilise aussi les semences pour l'alimentation des volailles ; elles les excitent à pondre. Il ne faut pas hésiter à faire manger les orties sur pied à ses chèvres. On peut également les faire sécher en les hachant, pour les conserver l'hiver, et les ajouter de temps en temps, avec du son, sur des tubercules ou racines. L'ortie est astringente et diurétique.
  10. La grande pimprenelle est connue depuis très longtemps comme plante appartenant aux prairies naturelles. Elle résiste aux froids les plus intenses comme aux chaleurs les plus fortes. Elle végète spontanément sur les terres calcaires, granitiques et volcaniques sèches et perméables, dans toutes les régions agronomiques. On ne fauche pas ordinairement la pimprenelle l'année où elle a été semée. On la coupe l'année suivante quand elle a 0,15 m à 0,30 m de hauteur. On ne doit pas attendre que les épis soient entièrement développés, car elle repousse lentement quand elle a été fauchée tardivement. Quand elle est cultivée sur de bonnes terres, elle fournit chaque année, à cause de sa végétation accélérée, de très bonnes coupes (jusqu'à 8 fois de février à septembre). Les bêtes à corne et les chevaux la consomment fraîche mais la refusent fanée. Les bêtes à laine la consomment avec avidité à l'état sec. Mais la donner avec modération aux laitières car elle communique au lait une odeur forte et un peu pénétrante. Alliée au sainfoin ou à d'autres fourrages verts, elle rend le lait meilleur et le beurre plus fin et plus agréable. Elle ne météorise pas les bêtes.
  11. La chicorée sauvage ou chicorée amère est connue depuis les temps les plus reculés. Elle végète naturellement sur les terres calcaires dans le nord comme dans le midi de l'Europe. Elle est commune sur le bord des chemins et sur les lieux incultes, dans les contrées calcaires ou crayeuses, où elle se marie souvent à la mille-feuille ou à la pimprenelle. Elle résiste très bien aux grandes sécheresses et aux froids les plus intenses. Elle demande des terres argilo-calcaires ou calcaires-argileuses profondes. Elle végète rapidement et fournit dans la même année trois à quatre, et même six coupes. On la fauche chaque année pour la première fois quand ses feuilles et ses tiges ont atteint environ 0,30 m de hauteur. Lorsqu'on laisse la chicorée parvenir à une plus grande élévation, ses tiges sont dures et les animaux refusent de les manger. On ne fane pas les feuilles car elles se dessèchent mal et prennent une teinte noire, c'est à l'état vert qu'on les donne aux bêtes à cornes ou aux moutons. On peut aussi la faire consommer sur place. La chicorée sauvage fournit un fourrage vert excellent et tonique à cause de son amertume.
  12. Il a été cultivé pendant plusieurs siècles comme plante fourragère (légumineuse). Elle fournit, l'hiver, une excellente nourriture verte et fraîche. Il végète naturellement dans toutes les contrées de l'Europe. Il est rustique et vivace. Il commence à végéter au mois de mai, mais ne fleurit que vers la fin de l'hiver, depuis le mois de janvier jusque dans le seconde quinzaine d'avril. Il ne se rencontre pas sur les terrains calcaires ; mais sur les sols siliceux, granitiques, gneissiques ou schisteux perméables. Il redoute les sols ombragés, les terrains où l'eau reste stagnante, les fonds marécageux. Il végète aussi difficilement sur les terres compactes et les sols glaiseux. La récolte des pousses d'un an s'opère ordinairement depuis la fin de novembre jusqu'à la fin de février. On coupe rarement en mars, car à cette époque, les ajoncs sont en pleine fleur et leurs tiges commencent à durcir. L'ajonc en fleur a beaucoup d'amertume. Il faut couper le haut sur 0,25 m à 0,50 m, c'est à dire les pousses non ligneuses. Avant d'être donné aux animaux, l'ajonc doit être préparé, il faut briser les épines nombreuses et très fortes que présentent ses pousses en les pilant (les couper, les mouiller, puis les écraser). Ramasser le matin, piler l'après midi pour servir aux animaux le soir.
  13. EN PRATIQUE La présence de bulles d'air sous la peau suite à une plaie peut être le signe de présence de Clostridia tetani. Agir rapidement dans ce cas.
  14. LA PATHOLOGIE Il se rencontre surtout chez les jeunes caprins, après l'écornage ou après la naissance (tétanos ombilical). Mais il arrive qu'il touche des adultes suite à une blessure. Parfois la porte d'entrée du germe n'est pas identifiée. Contamination : Les spores de Clostridium tetani sont présentes dans le sol et dans les fèces et sont résistantes durant plusieurs années. Une fois inoculée, la bactérie produit des toxines qui migrent jusqu'à la moelle épinière. Symptômes : La période d'incubation est de 10-20 jours. La démarche est raide, en "cheval d'arçon", les oreilles et la queue sont raides. L'animal peut avoir du mal à ouvrir la bouche. Au fil du temps, il devient ultrasensible au toucher et au bruit, avec une réponse parfois brutale (raidissement ou chute). L'animal finit par rester couché avec une extension des quatre membres te meurt en 24-36h. Traitement : Il s"appuie sur l'administration d'antitoxine tétanique. Son efficacité dépend de la rapidité d'administration après les premiers symptômes. Un traitement local de la plaie ayant permis l'entrée de la bactérie est souvent effectué. L'animal sera placé dans un environnement calme et dans le noir. Prophylaxie : La prévention passe par une hygiène rigoureuse (désinfection du cordon, écornage, injections.... Un vaccin existe pour les mères gestantes (protection du petit pendant son premier mois de vie).
  15. EN PRATIQUE La recherche de Listeria monocytegenes fait partie des analyses obligatoires à faire lors des auto-contrôles en fromagerie (recherche de potentielles excrétions de la bactérie dans le lait). En cas de présence, suivre la procédure prévue par la DDCSPP.
  16. LA PATHOLOGIE C'est une maladie infectieuse virulente due à Listeria monocytogenes et qui se traduit chez les caprins par une forme encéphalitique, et plus rarement abortive ou septicémique. Les individus peuvent être porteurs latent au niveau digestif ou mammaire et l'excrétion des bactéries peut être continue ou intermittente. L'utilisation d'ensilages est un des facteurs de risque très important, mais pas le seul. La listériose est une zoonose (maladie transmissible à l'humain). Modes et voies de contamination : Les sources de Listeria sont principalement les ensilages mal conservés, mais aussi la terre, les fèces et le lait. La voie de transmission est la voie digestive par ingestion d'aliments contaminés (pénétration de la bactérie à la faveur d'une lésion buccale). Symptômes : Il existe trois formes cliniques. Forme encéphalitique : C'est la plus fréquente chez les caprins. Elle peut être sporadique ou toucher plusieurs bêtes. Elle est mortelle dans la majorité des cas. L'incubation est de 2-3 semaines, avec des premiers signes tels que : hyperthermie importante (42°C), abattement, anorexie. Puis on assiste à l'apparition de signes nerveux : incoordination motrice, tremblements, hémiplégie (animal trébuchant et tournant toujours du même côté). En fin d'évolution, l'animal est en décubitus. Quelques signes nerveux significatifs : port de tête bas ou penché, oreille ou paupière affaissée, lèvre et langue pendante, salivation et bol ruminal persistant dans la bouche. Forme abortive : Il survient dans le dernier tiers de la gestation et est précédé par une phase septicémique avec hyperthermie, anorexie et chute de production. Cet avortement peut être suivi de mortalité et s'accompagne souvent d'excrétions temporaire de bactéries dans le lait. Forme septicémique : Elle peut être rencontrée chez le jeune comme chez l'adulte. Les signes généraux sont : hyperthermie et abattement, accompagnés de diarrhée. Les animaux meurent en 48h. Portage mammaire asymptomatique : Il ne semble pas s'accompagner de mammite chez la chèvre. Traitement : Il est décevant car il devrait être réalisé très précocement, ce qui n'est jamais le cas en pratique. En cas de succès, les animaux guéris peuvent présenter des séquelles. Prophylaxie : Lors d'apparition de cas de listériose dans un troupeau, il faut impérativement analyser la ration, avec mise à l'écart immédiate de l'aliment suspect. Ajouter du bicarbonate à la ration (20g/j/ch) et/ou de probiotiques (5g/j/ch) pour rééquilibrer le ph et la flore du rumen peuvent avoir un effet préventif dans les périodes à risque (après la mise bas, en début de lactation, lors de la distribution d'ensilages).
  17. LA PATHOLOGIE Les mycoplasmoses caprines sont un groupe d'infections dues à plusieurs espèces de Mycoplasmase traduisant par des symptômes d'expression et de gravité très variable. Les principaux mycoplasmes pathogènes affectant les caprins sont au nombre de quatre : - Mycoplasma agalactiae - Mycoplasma mycoide mycoide biotype LC - Mycoplasma caprilocum caprilocum - Mycoplasma putrefaciens L'évolution d'un syndrome mycoplasmique eu sein d'un troupeau est variable, elle peut être brutale ou insidieuse en évoluant sur plusieurs mois. Sans intervention curative ou préventive, la persistance des signes cliniques (avec rémissions et rechutes) et de l'excrétion de germes peut durer plusieurs années. Les sources et les voies d'infection sont très variées : voie digestive (lait des mères), voie respiratoire, voie oculaire, voie mammaire indirecte entre adultes lors de la traite. La transmission in utero est possible et peut conduire à des avortements ou à la naissance à terme de chevreaux présentant des arthrites. La survie des mycoplasmes dans le milieu extérieur est limitée. Symptômes : Les quatre espèces de mycoplasmes peuvent provoquer la même symptomatologie. Au sein d'un même troupeau, toutes les combinaisons peuvent être rencontrées et la sévérité des signes cliniques peut être très variable. Animaux adultes : Les symptômes mammaires sont les plus importants. Ils apparaissent plutôt en début de lactation avec essentiellement une diminution, voire un arrêt de la production laitière. Les signes classiques d'une mammite (inflammation, lait modifié) ne sont pas toujours associés à cette agalaxie. Les symptômes articulaires sont ceux d'une polyarthrite fibrineuse, aigüe, fébrile, avec boiterie marquée. Les symptômes pulmonaires sont liés à la pleuropneumonie sérofibrineuse (toux, dyspnée, hyperthermie). Des kératoconjonctivites avec opacification de la cornée peuvent également être rencontrées. Il peut aussi y avoir des avortements. Jeunes : Les deux symptômes principaux sont liés aux arthrites et aux pneumopathies. Diagnostic : Une suspicion de mycoplasmose doit être posée lors de chute totale ou partielle de production laitière non expliquée par l'étude de la ration, lors d'élévation des numérations cellulaires, lors de signes cliniques de type mammite, arthrite, pneumonie ou kératite et enfin lorsque ces troubles peuvent être rattachés à un contexte de stress physiologique ou alimentaire. Méthodes de lutte : L'efficacité des méthodes de lutte dépend du syndrome observé. De manière générale, l'antibiothérapie ne permet d'espérer qu'une guérison clinique et non bactériologique et la maîtrise d'un foyer de mycoplasmose caprine reste difficile. Antibiothérapie : Le traitement, selon les cas, doit concerner l'ensemble des animaux exposés. Il doit être initié précocement et durer au moins 8 à 10 jours. Aménagement du chantier de traite : Les animaux présumés sains seront traits en premier. Un post trempage des trayons pourra être réalisé. La machine à traire et la qualité des manchons seront vérifiés et révisés le cas échéant. Réforme des animaux les plus atteints lors de mycoplasmose mammaire : Le risque de propagation au reste du troupeau de l'infection fait que la réforme ciblée doit être envisagée rapidement lors de mycoplasmose mammaire grave. Gestion des jeunes : La séparation des jeunes de leur mère à la naissance (avant la première buvée) et la thermisation du colostrum limitent les possibilités de transmission précoce. Autres mesures préventives : Lors d'introduction d'animaux dans un troupeau à priori indemne, il peut être recommandé d'évaluer le statut du troupeau vendeur (recherche de mycoplasmes dans le lait). Aucun vaccin n'est disponible contre les mycoplasmoses des petits ruminants. La réglementation actuelle interdit de faire l'usage des autovaccins chez les ruminants.
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