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Pyxicephalus adspersus Pyxicephalus adspersus (anciennement Rana adspersa) est un anoure de très grande taille que l'on trouve en Afrique australe et du sud-est. La plupart des classements systématiques le range dans la famille des grenouilles vraies, mais certains auteurs en font une famille à part, les Pyxicephalidae. Pyxicephalus adspersus vit dans certaines parties de l'Angola, du Botswana, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de la Zambie, de la Somalie, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Zimbabwe. Pendant la saison des pluies il recherche les régions de savanes où se forment des mares. Elles sont nécessaires pour la reproduction et pour le développement des têtards. La plus grande partie de l'année il vit à terre et s'enfonce dans des trous pour se protéger de la sécheresse. Là il peut également survivre pendant un temps assez long en estivation. Carnivore, il se nourrit d'animaux dont il peut venir à bout et qui sont quelquefois à peine plus petits que lui. Outre des invertébrés, des petits serpents, des rats et des souris, ainsi que d'autres grenouilles figurent également à son menu - le cannibalisme à l'intérieur de l'espèce semble fréquent, et même chez les jeunes. On a rapporté qu'il peut vivre jusqu'à 45 ans, en captivité évidemment. Pyxicephalus adspersus présente une longueur maximale de 24,5 cm pour le tronc et la tête et peut alors atteindre 1,4 kg. Cependant, seuls les mâles atteignent une telle dimension ; les femelles restent beaucoup plus petites. Le corps est trapu avec une tête large au museau court et une gueule énorme. La mâchoire inférieure possède trois structures osseuses, grandes et pointues, en forme de dent. Les pattes avant et arrière sont très musclées et les extrémités arrière pénètrent dans la peau du tronc jusqu'aux articulations des genoux. Sur le dos courent plusieurs replis de la peau dans le sens de la longueur ; la peau est en outre d'une structure verruqueuse et granuleuse. La coloration du dos va du verdâtre au brun en passant par le gris. Il arrive que se présentent des taches sombres ; chez les jeunes surtout, on observe aussi une rayure longitudinale claire au milieu du dos. Le dessous et les creux de l'aisselle sont colorés d'une teinte qui va du blanchâtre au jaune. Les pupilles des yeux sont dirigées horizontalement. Les palmes entre les doigts de pied n'existent qu'à l'état d'ébauches. Les talons, très durs, servent comme des pelles pour permettre à ces grenouilles de s'enterrer rapidement dans le sol. Photo pour illustration. Source: google
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Une fois que tes oeufs ont été fendillés par leur occupants, tu peux les sortir de la couveuse en les plaçant dans une boite ayant pour fond un substrat humide (papier absorbant, vermiculite, sphaigne, etc) et que celle-ci soit mise dans un endroit chauffé. En sachant que lorsque tu vas déplacer tes oeufs, les futurs nouveaux-nés risquent de rentrer dans leur coquille et mettre un peu plus de temps à sortir. Personnellement, une fois le premier oeuf ouvert, je les sors de la couveuse pour les installer dans des boites transparentes et fermées et qui sont placé dans un terrarium et ceci depuis une petite anecdote qui date de mes débuts. J'ai eu des "gutt" qui sont nés avec quelques jours d'avance et cela pendant un week-end alors que nous étions absents. En rentrant de week-end, tous les nouveaux-nés étaient sortis des oeufs et de la couveuse. Il a fallu chercher dans toute la pièce. Naissance d'un Pituophis catenifer sayi
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Phobaeticus chani est une espèce de phasmes de la famille des Phasmatidae. Son seul corps pouvant atteindre les 35,6 cm, il est le le plus long insecte au monde. Le spécimen a été découvert par un villageois, dans le cœur de Bornéo, dans la région du Sabah, et confié à un entomologue amateur local malaisien, Datuk Chan Chew Lun, en 1989, a indiqué Philip Bragg, qui a formellement identifié l'insecte et publié sa découverte dans la revue «Zootaxa» en 2008. L'insecte s'appelle Phobaeticus chani, «super-canne de Chan», en l'honneur de son découvreur. Seuls trois spécimens ont été observés. Photo pour illustration. Source: google L'exemplaire détenu par le Musée d'histoire naturelle de Londres mesure 567 mm de long, avec les pattes avant totalement dépliées. Photo pour illustration. Source: google Article: Hennemann & Conle. 2008. Revision of Oriental Phasmatodea: The tribe Pharnaciini Günther, 1953, including the description of the world's longest insect, and a survey of the family Phasmatidae Gray, 1835 with keys to the subfamilies and tribes (Phasmatodea: "Anareolatae": Phasmatidae) 1906:17 >> Note: = Lanceocercata of Bradler 2001 http://www.mapress.com/zootaxa/list/2008/zt01906.html
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Pararhadinaea Boettger, 1898 Pararhadinaea melanogaster Boettger, 1898 Sous-espèces Pararhadinaea melanogaster melanogaster Boettger, 1898 Pararhadinaea melanogaster marojejyensis Domergue, 1984 Synonymes Pararhadinaea melanogaster Boettger, 1898 Rhabdotophis subcaudalis Werner, 1909 Pseudoxyrhopus subcaudalis Boulenger, 1915 Répartition géographique Afrique Madagascar, île de Nosy Be.
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Une fourmi primitive de 95 millions d'années
askook a posté un sujet dans Insectes et Autres Invertébrés
Une fourmi primitive de 95 millions d'années a été exhumée du premier ambre fossilifère d'Afrique La plupart des gisements d'ambre sont situés en Amérique du Nord et en Eurasie. Seuls quelques rares ambres non fossilifères étaient connus pour l'ancien Gondwana. Aussi la découverte en Ethiopie, en 2005, du premier ambre fossilifère d'Afrique, datant d'environ 95 millions d'années, a-t-elle été de première importance. Depuis, une vingtaine de chercheurs allemands, français, autrichiens, éthiopiens, italiens, anglais et américains, a collaboré à l'étude géologique du gisement, de l'ambre et des fossiles qu'il recèle. L'étude des insectes dirigée par Vincent Perrichot, paléontologue à Géosciences Rennes (INSU-CNRS, l'Université de Rennes 1), a révélé la grande diversité et l'écologie des espèces, dont une fourmi primitive, la plus ancienne du Gondwana. Cela permettra de mieux comprendre l'évolution précoce de ces organismes et les interactions trophiques au sein de cet écosystème ancien. Ces travaux viennent d'être publiés dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA). Une ouvrière de fourmi, préservée enroulée lors de son piégeage dans la résine © Vincent Perrichot / PNAS Des forêts tropicales, composées de conifères archaïques et encore peuplées de dinosaures, poussaient au Crétacé* dans cette région d'Ethiopie déjà célèbre pour être considérée comme l'un des «berceaux de l'humanité». Des insectes, des araignées, des restes de plantes ainsi que de minuscules champignons, bactéries et nématodes (vers parasites) ont été emprisonnés dans la résine coulant de ces arbres ; ils constituent un témoignage unique d'un écosystème disparu du continent africain. Les écosystèmes terrestres ont été profondément modifiés au cours du Crétacé du fait de l'apparition et de la diversification spectaculaire des plantes à fleurs (Angiospermes). Le gisement d'ambre éthiopien nous éclaire sur cette période de changements majeurs. Parmi les insectes fossilisés, les auteurs ont identifé des parasites, des prédateurs, et des décomposeurs. Des restes de plantes à fleurs et de fougères ont aussi été préservés, ainsi que des champignons parasites qui vivaient sur les arbres producteurs de résine et servaient de source alimentaire pour les insectes. Treize familles d'insectes ont été découvertes, comprenant des hyménoptères, des psocoptères, des thysanoptères, des restes de papillons et coléoptères, et un groupe d'insectes minuscules encore rarement collectés aujourd'hui, les zoraptères. Tous sont parmi les premiers fossiles connus pour ces groupes en Afrique. La découverte la plus marquante est une fourmi primitive, la plus ancienne connue de l'ancien Gondwana. Sa découverte renseigne sur les origines et l'évolution de cet organisme occupant un rôle écologique majeur dans les écosystèmes terrestres actuels. L'ambre d'Ethiopie est particulièrement clair et coloré et les morceaux les plus larges atteignent 25 cm de diamètre. La plupart des gisements d'ambre ont été trouvés en Amérique du Nord et en Eurasie, et seuls quelques rares ambres non fossilifères étaient connus pour le Gondwana. La présence d'organismes fossiles dans l'ambre d'Ethiopien lui confère donc une valeur scientifique inestimable. Les chercheurs vont maintenant étudier ces fossiles en détail pour en tirer de nouvelles informations sur l'évolution des organismes et des environnements. Source: http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2346 Article: Schmidt, A. R., Perrichot, V. et al. (2010) Cretaceous African life captured in amber. Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA. PNAS http://www.pnas.org/content/early/2010/03/29/1000948107 -
Les routes d'invasion de la coccinelle asiatique Harmonia axyridis retracées L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons, mais sans installation et multiplication notables dans les zones où elle a été utilisée, en Amérique du Nord (depuis 1916), en Europe (depuis 1990) et en Amérique du Sud dans les années 1990. Ce n'est que récemment qu'un premier foyer invasif a été détecté en Amérique du Nord-Est en 1988, puis un second en Amérique du Nord-Ouest en 1991. En 2001, deux populations invasives ont été observées en Amérique du Sud et en Europe tandis qu'un foyer était observé en Afrique du Sud en 2004. D'espèce bénéfique, la coccinelle asiatique est ainsi passée au statut d'insecte nuisible de par ses impacts écologiques (impact sur la biodiversité par la compétition ou la prédation d'espèces non-cibles du type coccinelles indigènes, lépidoptères, etc.), économiques (détérioration de la qualité des productions viticoles) et sociaux (agrégation en grand nombre à l'automne et en hiver dans les habitations, entraînant diverses perturbations et quelques cas d'allergies). Se posent alors naturellement des questions relatives aux relations de parenté entre ces différentes populations envahissantes (qui est la source de qui ?) et au rôle relatif dans l'émergence de ces populations envahissantes des introductions accidentelles et des introductions intentionnelles pour la lutte biologique. Les analyses de génétique des populations réalisées par les chercheurs de l'INRA ont permis de reconstituer avec un niveau de précision et de confiance élevé les routes et les modalités d'introduction des populations envahissantes d'H. axyridis, sur l'ensemble des aires envahies (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Afrique du Sud et Europe). Des échantillons de populations récoltés dans la nature (aire native et aires envahies) et d'autres, représentatifs de la souche originaire d'Asie utilisée pour la lutte biologique, importée par l'INRA en 1982 et utilisée par la suite par plusieurs biofabriques européennes, ont été caractérisés avec des marqueurs génétiques. Grâce à ces marqueurs, un grand nombre de scénarios d'introduction ont été comparés et leur probabilité relative a été estimée à l'aide du logiciel d'analyse statistique DIYABC. Une tête de pont invasive dans le nord-est de l'Amérique L'aire native est à l'origine de deux foyers principaux en Amérique du Nord-Est et du Nord-Ouest. Ces deux introductions sont donc indépendantes, mais il est impossible de savoir si elles sont accidentelles ou proviennent de populations utilisées en lutte biologique. Les foyers invasifs d'Amérique du Sud et d'Afrique du Sud proviennent de la zone envahie en Amérique du Nord-Est. Enfin les populations invasives en Europe de l'Ouest sont issues d'un mélange entre des individus provenant d'Amérique du Nord-Est et des individus utilisés en Europe pour la lutte biologique, avec une contribution génétique de l'ordre de 40% pour ces derniers. Origine des populations envahissantes d’Harmonia axyridis. Les aires natives et envahies sont respectivement en vert et rouge. La probabilité estimée pour chaque scénario d’introduction est en noir (P). Les dates de première observation des invasions sont en bleu. ENA = Est Nord Amérique, ONA = Ouest Nord Amérique, AS = Amérique du Sud, AFS = Afrique du Sud, EU = Europe de l’Ouest (Belgique). Dans le cas de la population Ouest Européenne (EU), les contributions génétiques relatives des sources Est Nord Amérique (ENA ; flèche rouge) et de la population de lutte biologique européenne (LBE ; flèche bleue) sont respectivement égales à 59% et 41%. Les chercheurs impliqués dans cette étude n'ont pas détecté jusqu'à présent de foyers envahissants dont l'origine serait exclusivement liée à la souche de lutte biologique européenne. Ces analyses ont ainsi démontré la contribution majeure de la population américaine du Nord-Est dans l'historique de l'invasion. Ce résultat illustre la notion de « tête de pont invasive » (ou invasive bridgehead effect) qui repose sur la mise en évidence d'une population envahissante particulière se comportant comme la source de nombreuses autres invasions dans des zones éloignées. La mise en évidence de populations invasives « têtes de pont » a des implications fortes en gestion des populations en incitant à une vigilance accrue envers ces populations. D'autre part, le scénario d'invasion déduit de cette analyse suggère la possibilité d'un changement évolutif dans la population « tête de pont », localisée en Amérique du Nord-Est pour la coccinelle asiatique. Cette hypothèse fait l'objet de recherches avec des approches de génétique quantitative menées par les mêmes équipes. En Europe de l'Ouest, la question de l'effet sur la capacité d'invasion d'un mélange génétique entre les individus provenant d'Amérique du Nord-Est et ceux issus de la souche de lutte biologique précédemment citée est en cours d'étude. Source:http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2341 Article: E. Lombaert, T. Guillemaud, J-M. Cornuet, T. Malausa, B. Facon & A. Estoup (2010) Bridgehead effect in the worldwide invasion of the biocontrol harlequin ladybird. PLoS ONE http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0009743
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La direction des services vétérinaires de Paris (DDSV 75) a reçu une demande d'une société belge souhaitant commercialiser de la viande de crocodile surgelé, a rapporté mercredi PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP). Le 22 mars, la société demande par courriel à la DDSV 75, dépendant de la PP, si elle peut commercialiser du crocodile et si tous les morceaux sont commercialisables. En cas de réponse négative, elle souhaite que lui soient précisées les raisons du refus. Outre le crocodile, l'entreprise voulait également savoir si elle pouvait vendre, dans la capitale, du chameau, du zèbre, du caïman ou encore du python, demandant à chaque fois quels sont les morceaux autorisés. Remis de leur surprise, les agents de la DDSV 75 ont rappelé à cette société que les viandes exotiques doivent, préalablement à leur mise sur le marché français, obtenir l'avis favorable de la direction générale de l'alimentation (DGAL) dépendant du ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche. On ignore si l'entreprise a finalement demandé l'autorisation ou reçu un quelconque agrément, indique la PP. Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes-Menacees/article/detail/1092911/2010/04/14/Peut-on-manger-du-crocodile-a-Paris.dhtml
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Faits divers concernant les crocodiliens
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Tortues - Crocodiles
Une fillette de 11 ans dévorée par un crocodile Une petite fille de 11 ans a été mangée par un crocodile près de la ville australienne de Darwin. C'est ce qu'a démontré le cadavre dépecé de la victime. Briony Goodsell a plongé dans la rivière de Humpty Doo, à côté de Darwin, dimanche. Il faisait chaud. Elle était en compagnie de sa soeur et deux amies. Tout à coup, la jeune fille a crié au secours avant de disparaître sous l'eau. Ses amis ont juste aperçu la queue du crocodile. Bien que l'animal n'ait pu être retrouvé, le coroner a décidé de se baser sur les restes humains qui ont été trouvés quelques jours plus tard pour conclure que la gamine a été mangée par un crocodile d'au moins trois mètres de long. Le gérer a décidé de relancer une campagne de sensibilisation afin d'avertir la population des dangers des baignades dans les rivières environnantes. Il y aurait environ 150.000 crocodiles dans le coin. Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1093594/2010/04/16/Une-fillette-de-11-ans-devoree-par-un-crocodile.dhtml -
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Frottement écaille rostrale : comment l'éviter
askook a répondu à un(e) sujet de doom111 dans Questions et Problèmes
J'ai raté ton post doom Il en est où ton mâle avec ses frottements? Mon mâle "melanoleucus" a le même comportement à chaque période de reproduction. Il doit sentir les femelles qui se trouvent quelques terrariums plus loin. Après les accouplements, il redevient plus calme et son envie de sortir du terrarium lui passe. Pour le soigner, je lui applique sur le rostre de la pommade (Fucidine). -
Publications scientifiques 2009 (Sauriens)
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Articles scientifiques