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Un vivarium virtuel et Autres jeux ...
askook a répondu à un(e) sujet de Chance-reptil-virus dans Divers
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Certains neurones olfactifs du moustique vecteur du paludisme réagissent spécifiquement à des molécules odorantes d'origine humaine. e principal moustique vecteur du paludisme en Afrique subsaharienne est l'anophèle Anopheles gambiae. Ses femelles repèrent les personnes qu'elles piquent la nuit grâce à leur odorat, même si des indices visuels et thermiques interviennent aussi. L'équipe de John Carlson, à l'Université Yale, et celle de Laurence Zwiebel, à l'Université Vanderbilt de Nashville, ont analysé le fonctionnement des récepteurs olfactifs en jeu. Elle montre que certains d'entre eux sont particulièrement sensibles à des composants de l'odeur humaine. Chez les insectes, les neurones olfactifs des antennes portent des récepteurs spécifiques de molécules odorantes. On connaît 79 gènes codant de tels récepteurs chez l'anophèle. Les deux équipes américaines ont fait s'exprimer 72 de ces gènes dans un système expérimental construit sur des mouches drosophiles mutantes et dans des ovocytes d'un amphibien, le xénope. Chez les drosophiles mutantes en question, l'un des neurones dédiés à l'odorat ne produit plus ses propres récepteurs olfactifs. On peut alors remplacer ceux-ci en insérant dans le génome de la mouche le gène de l'anophèle qui code un récepteur ; ainsi modifié, le neurone défaillant produit ce récepteur. On obtient par cette méthode autant de mouches transgéniques que de récepteurs. L'ovocyte de xénope est un système plus simple et rapide à mettre en œuvre, dans lequel on peut injecter les ARN correspondants aux différents gènes de récepteurs olfactifs de l'anophèle : la cellule produit alors en surface ces récepteurs. Selon les mesures électrophysiologiques effectuées sur le neurone modifié de la drosophile, ainsi que sur des ovocytes modifiés de xénope, 50 des 72 gènes olfactifs fonctionnaient de façon similaire dans ces deux systèmes expérimentaux et dans les vrais neurones du moustique. Les chercheurs ont soumis chacun des 50 récepteurs correspondants à 110 molécules odorantes, dont certaines issues d'effluves humaines. Les enregistrements électrophysiologiques montrent que 27 récepteurs répondent à des molécules humaines. Chacun répond à un petit nombre de molécules odorantes – quelques récepteurs répondant toutefois fortement à de nombreuses molécules – et chaque molécule n'active que quelques récepteurs. Les récepteurs à spectre étroit sont très sensibles et répondent à des concentrations très faibles de molécules. Par exemple, le récepteur AgOr2 répond à des doses fortement diluées de molécules de la famille de l'indole, qui constitue 30 pour cent des substances volatiles de la sueur humaine ; le récepteur AgOr5 est activé par des doses faibles de butanedione, un sous-produit de la microflore cutanée. En revanche, seuls les récepteurs du moustique à large spectre de détection réagissent aux molécules odorantes émises par les fruits, tels les esters et les aldéhydes. Si l'on s'intéresse à la réponse des récepteurs olfactifs à l'ensemble des molécules odorantes présentes dans l'environnement, l'anophèle diffère nettement de la drosophile. Le moustique réagit davantage aux substances aromatiques alors que la mouche est plus sensible aux esters et aux aldéhydes. Les scientifiques en déduisent que le répertoire de récepteurs olfactifs, qui guide le comportement des insectes, a été façonné au cours de l'évolution par les besoins spécifiques de chaque espèce. En outre, il semble possible à partir de ces travaux d'identifier ou d'élaborer des substances qui inhiberaient ou activeraient certains des récepteurs olfactifs en jeu dans la détection des odeurs humaines. Elles constitueraient de nouveaux répulsifs anti-moustiques ou attireraient les anophèles vers des pièges (les deux stratégies sont complémentaires), ce qui étofferait les moyens de prévention du paludisme. Par ailleurs, l'interaction avec certains récepteurs olfactifs du moustique serait plus spécifique que les insectifuges actuellement sur le marché, dont certains peuvent être toxiques à doses répétées – ce serait le cas du répulsif le plus utilisé, le DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide), selon une étude française publiée en 2009. Source:http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-l-odorat-des-moustiques-passe-au-crible-24375.php Pour en savoir plus: A.F. Carey et al., Odorant reception in the malaria mosquito Anopheles gambiae, Nature, prépublication en ligne, 3 février 2010. G. Wang et al., Molecular basis of odor coding in the malaria vector mosquito Anopheles gambiae, PNAS, prépublication en ligne, 16 février 2010. V. Corbel et al., Evidence for inhibition of cholinesterases in insect and mammalian nervous systems by the insect repellent deet, BMC Biology, vol. 7, n°47, 2009.
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Vos premiers pas en Terrario ... Qui vous a guidé ???
askook a répondu à un(e) sujet de Chance-reptil-virus dans Divers
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Le venin de scorpion serait une alternative à la morphine Le venin de scorpion, considéré comme un puissant poison, pourrait devenir une alternative aux analgésiques provoquant une forte dépendance comme la morphine, selon les résultats d'une étude menée par le Professeur Michael Gurevitz de l'université de Tel Aviv (Israël). Le Professeur Gurevitz effectue de nouvelles recherches afin de développer un analgésique basé sur des composants naturels trouvés dans le venin du scorpion. "Les toxines de peptide trouvées dans le venin de scorpion interagissent avec les canaux de sodium présents dans les systèmes nerveux et musculaire, dont certains communiquent la douleur. Si nous parvenons à comprendre comme ils interagissent, nous serons capables de modifier ces toxines et de les rendre plus puissantes en fonction de la douleur. Il serait ainsi possible de créer de nouveaux antalgiques n'ayant aucun effet secondaire", explique le Professeur Michael Gurevitz. Source: http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/18/780050-Le-venin-de-scorpion-serait-une-alternative-a-la-morphine.html
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Le lézard ocellé: une espèce vulnérable Ce site présente le Programme de conservation du Lézard ocellé mis en place par Cistude Nature en Aquitaine. Vous y trouverez entre autres : des informations sur la biologie de ce reptile et les avancées du programme au fil des mois. http://www.lezard-ocelle.org/
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Le guide des amphibiens et reptiles d'Aquitaine sera bientôt en téléchargement sur FA, la sortie papier est prévue la 1mars 2010. Ce guide de terrain est à destination de tous les naturalistes. Il permettra d'améliorer les connaissances de l'herpétofaune de notre région et de mener à bien le futur atlas des amphibiens et reptiles d'Aquitaine." Pourquoi ce guide? Qui a eu cette initiative? Qui est partenaire du projet? Ce guide est une initiative de Cistude Nature, et nous sommes appuyé dans cette démarche par l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Sa réalisation nous a paru nécessaire et urgente car il existe de vraies lacunes dans la connaissance de la faune locale : quelles espèces sont présentes dans notre région, quelles sont les répartitions de chaque espèce, quelles sont les spécificités régionales des espèces d’Aquitaine ? etc. En ce qui concerne l’herpétofaune (mais c’est probablement valable pour d’autres groupes faunistiques ou floristiques), la région Aquitaine est clairement sous-prospectée. Par exemple, si l’on en croit les cartes de répartition actuelles, le Lézard des murailles est absent du nord des Landes et de l’ouest du Lot-et-Garonne !! Il semble donc important de sensibiliser le plus grand nombre, de l’inviter à participer aux inventaires, et de lui fournir les outils nécessaires à la remontée et à la synthèse des données. C’est le but principal de ce guide. Cet ouvrage s’intègre dans une démarche globale : nous espérons proposer d’ici 4 ans l’atlas régional des Amphibiens et des Reptiles. Ce guide invite le plus grand nombre à transmettre ses observations, et l’atlas en fera la restitution. Cette démarche s’inspire pleinement du travail exemplaire réalisé en Midi-Pyrénées par l’association Nature Midi-Pyrénées. Avec l’ensemble des outils qui sont ou qui vont être mis en place (ce guide, le site Internet Faune-Aquitaine.org, etc.), ce travail s’annonce passionnant et les résultats devraient être très intéressants... A qui sera t'il distribué? Sera t'il vendu? En version papier, numérique ou les deux? Le guide sera distribué auprès de tous : professionnels (gestionnaires, associations, structures d’état, bureaux d’études, etc.) ou amateurs (naturalistes, grand public, etc.). Le but est de sensibiliser le plus grand nombre de personnes amenées à réaliser des observations d’Amphibiens ou de Reptiles dans la région. Il sera proposé gratuitement pour les personnes venant se le procurer à l’association, ou en échange du paiement des frais de ports (10 euros) si nous l’envoyons par courrier. Il sera également proposé gratuitement en version numérique via téléchargement direct sur le site de l’association, www.cistude.org. Quelle est la date de sortie prévue? Si tout se déroule comme prévu, la sortie est prévue courant de la semaine du 1er mars !
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Nouvelle tête d'affiche de notre section Athlétisme, Salim Sdiri. Ce sauteur en longueur a en effet battu le record de France (8m42) cet été et il compte bien améliorer encore cette marque, lui qui fut 5e aux Mondiaux 2005. Propos d'un sportif à l'itinéraire atypique. Des passions peu banales En dehors de l'athlétisme, Salim a des passe-temps qui sortent de l'ordinaire. «Depuis l'âge de dix ans, j'ai une réelle passion pour les reptiles. Chez moi, je possède trois serpents - un boa et deux pythons - et une vingtaine de caméléons. Ils disposent d'une pièce pour eux dans laquelle un terrarium a été aménagé. Leur entretien est limité, car les serpents peuvent rester douze mois sans manger, alors que les caméléons se nourrissent d'insectes. Mon autre passion, la pêche, est importante pour ma récupération nerveuse. Entre deux compétitions, il m'arrive souvent de partir au bord d'un étang, pendant deux ou trois jours avec ma canne à pêche et tout ce qu'il faut pour vivre en autarcie. J'ai également un intérêt prononcé pour les motos et les quads, et plus généralement ce qui a trait à la mécanique et au bricolage.» Article complet: http://www.lagardereparisracing.com/fiche-actualite-50039.html&id=370&area=50019
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PERROCHON, LES DEUX PASSIONS François Perrochon est l'un des bons lanceurs de disque de la région. Mais l'athlète vinolien à une autre passion : l'élevage de serpents. François Perrochon est originaire de l'Indre. Mais récemment, il a posé son sac en Loir-et-Cher. La vie estudiantine et professionnelle l'avait auparavant amené à faire quelques « escales », notamment à Poitiers et Valenciennes. Autant d'intermèdes qui n'ont pas détourné François Perrochon de l'une de ses grandes passions, et dans laquelle il excelle : le lancer du disque. Une spécialité dont il est l'un des chefs de file régionaux, avec un record personnel homologué à 40,97 m. « Arrivé en Loir-et-Cher en 2007, j'ai bien sûr fait le tour de la question avant de rejoindre le club de Vineuil, une structure répondant à mes aspirations. Avec le concours de l'entraîneur Fernand Pelletier, j'ai rapidement trouvé ma place. Ce qui est un critère que je privilégie toujours », explique cet athlète de 29 ans. C'est d'ailleurs sous la houlette du coach vinolien que François Perrochon prépare la saison estivale au cours de laquelle l'un de ses objectifs sera, entre autres, d'améliorer son record personnel. L'activité sportive de François Perrochon (il consacre plusieurs heures par semaine sur les installations de Vineuil), ne l'empêche pas de cultiver un hobby pas banal : l'élevage de serpents. Son intérêt pour la terrariophilie, le nom de cette activité, l'a amené depuis une dizaine d'années à élever différentes variétés de ces reptiles. Et il lui arrive d'en compter plus de vingt dans ses terrariums. Actuellement, les couleuvres américaines (élaphe guttata) et plusieurs variétés de pythons composent sa ménagerie : « Cette passion ne m'a jamais quitté, et outre le plaisir du regard, je trouve agréable la manipulation des reptiles ». Source:http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/sport/index.php?res=3&spo=&num=1550632
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Ils aident les grenouilles à traverser la route - Châteaubriant
askook a répondu à un(e) sujet de Filoue11 dans Amphibiens
UN CRAPAUDROME POUR ÉPARGNER LES AMPHIBIENS Chaque année, peu avant le printemps, des milliers de crapauds communs quittent leur territoire d’hivernage pour aller se reproduire dans l'étang qui les a vu naître. Problème : vu la lenteur de leur déplacement, beaucoup se font écraser par les automobilistes en traversant les routes qui mènent à leurs couches nuptiales. Pour lutter contre cette surmortalité , des bénévoles ont imaginé un dispositif ingénieux, le crapaudrome . Il s’agit d’une barrière en plastique permettant de bloquer le passage des batraciens pour les empêcher de finir sous les roues d’une voiture. Décryptage du mécanisme par Ninon, salariée de la SPA, qui l’a initié dans sa région, près de la forêt de Rambouillet. Le nombre de crapauds victimes d’accidents de la route est-il si élevé ? On estime que 20 % de la population de crapauds communs disparaissent ainsi chaque année. Et les grenouilles agiles, nombreuses dans les parages, ne sont pas épargnées. Or, ce cumul de zones de mortalité risque, à terme, de mettre la survie de ces espèces en péril. En 2001, on a recensé 3000 amphibiens. L’an dernier, nous en avons compté près de 12000. C’est bien la preuve que notre dispositif, réédité chaque année, est efficace car les espèces épargnées ont pu se reproduire et accroître ainsi leur population. C’est quoi exactement un crapaudrome ? Il s’agit d’un petit barrage avec des réceptacles permettent de récupérer et de transporter les batraciens sans qu’ils se fassent écraser, à l’aller et au retour. Concrètement, des bénévoles se mobilisent pour installer des barrières en plastique le long des routes afin de bloquer le passage des batraciens qui longent l’obstacle et tombent alors dans des seaux enterrés à intervalles réguliers. Chaque jour, le temps que dure la période de reproduction (de mi-février à avril, environ), des personnes viennent récupérer les amphibiens et les relâchent de l’autre côté de la route. A l’heure où nous parlons, le dispositif est-il déjà en place ? Oui, nous l’avons installé le week-end dernier. Nous étions une quinzaine de bénévoles et cela nous a pris deux jours complets, le temps de creuser la tranchée sur la bordure des 600 mètres de route qui longent l’étang et d’y installer les piquets soutenant la bâche en plastique qui barrera le passage aux amphibiens. Depuis lundi, nous nous rendons donc chaque matin près du crapaudrome pour faire traverser nos petits protégés en toute sécurité, épaulés par le CERF (Centre d’Etudes de Rambouillet et de sa Forêt), et on en profite alors pour les recenser. A quoi servent ces données ? Elles permettent de suivre l’évolution des populations de batraciens locales, pour satisfaire notre propre besoin d’information, tout d’abord. Mais elles servent surtout à monter un argumentaire basé sur des paramètres chiffrés afin de convaincre le conseil régional d’investir dans un crapauduc. En effet, le crapaudrome nécessite beaucoup de présence et d’énergie et n’est qu’une solution transitoire, en attendant la réalisation d’ouvrages en dur permettant la traversée en tunnel des animaux. En fait, ce type d’installation qui assure non seulement la sécurité des amphibiens mais aussi celle des automobilistes, coûte cher, environ 225 000 € par kilomètre de voie routière. Ce n’est qu’en prouvant aux autorités locales à quel point notre action est utile que nous parviendrons à les convaincre d’opter pour une solution à long terme, le crapauduc ! Source: http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/un-crapaudrome-pour-epargner-les-amphibiens -
Pourquoi les crapauds ont-ils réussi à peupler avec un tel succès autant de régions de la planète? Une équipe internationale de chercheurs dirigée par la Vrije Universiteit Brussel de Belgique a découvert la réponse: sept traits sont à l'origine de leur prolifération. Publiée dans le journal Science, l'étude a en partie été financée par l'UE par le biais du projet TAPAS («Tracing antimicrobial peptides and pheromones in the amphibian skin»), qui a reçu une enveloppe de 900 000 euros du Conseil européen de la recherche (CER) au titre du septième programme-cadre (7e PC). Bufonidae, la famille du véritable crapaud, a été identifiée pour la première fois en Amérique du Sud. Mais 10 millions d'années plus tard, environ 500 espèces de crapauds ont élu domicile dans différentes régions du monde. «Certains groupes d'amphibiens sont distribués partout dans le monde et d'autres pas», explique Ines Van Bocxlaer, une doctorante de la Vrije Universiteit Brussel. «Nous nous sommes demandés pourquoi les crapauds avaient élargi leur habitat alors que d'autres (tels que les dendrobates) étaient demeurés dans une seule zone.» L'équipe a évalué 228 espèces de crapauds représentant près de 43% des espèces de crapauds connues dans le monde. En retraçant l'évolution de différents traits du crapaud à travers l'histoire, l'équipe de chercheurs a découvert des traits associés à l'expansion à grande échelle de l'habitat d'une espèce. D'après elle, sept traits ont en réalité donné aux espèces de crapaud la stimulation nécessaire pour étendre leurs quartiers. Le trait le plus courant est probablement la capacité du crapaud à vivre sur des terres partiellement sèches. À l'origine, les crapauds avaient besoin d'eau et d'humidité en raison de la proximité des tropiques, mais ils ont commencé à se disperser lorsque plusieurs espèces ont développé la capacité à vivre dans des zones arides. La taille de leur corps - au moins cinq centimètre de long - est un autre trait important. Plus le crapaud est grand, plus il peut stocker un volume d'eau important, un trait qui les a aidés à se déplacer vers des régions plus sèches. Les glandes parotoïdes sont le troisième trait; les crapauds géants, considérés par de nombreux Australiens comme le plus sale des animaux nuisibles, se targuent de posséder ces glandes, qui secrètent des produits chimiques empoisonnés pour se défendre des prédateurs et contribuent également à la réhydratation de l'espèce. Le quatrième trait sur la liste est ce que les experts appellent le corps gras inguinal du crapaud, qui permet à ces batraciens de stocker plus de graisses et de conserver des réserves énergétiques. Mlle Van Bocxlaer a expliqué qu'ils pouvaient parcourir des distances plus grandes grâce à cette énergie supplémentaire. Un autre trait est la capacité du crapaud à pondre des oeufs dans différents types d'eau. S'ils étaient, au départ, pointilleux sur l'endroit où ils déposaient leurs oeufs, ce n'est plus le cas aujourd'hui: qu'il s'agisse d'une grande étendue d'eau ou d'une minuscule flaque, le crapaud se débrouille avec ce qu'il a. Les sixième et septième traits concernent la taille importante de la couvée du crapaud et la capacité de ses larves à se nourrir de nutriments présents dans l'environnement (larves exotrophes). La grande taille des couvées (certains crapauds peuvent produire jusqu'à 45 000 oeufs) permettent aux crapauds de se déplacer plus loin et sans trop de problèmes, les larves exotrophes quittant leur mère pour produire encore plus de larves. «Une grande partie des recherches sur l'évolution moléculaire expliquent jusqu'à présent le passé, mais les liens entre les expansions géographiques et la spéciation ont rarement été démontrés», déclare le professeur S. D. Biju de l'université de Delhi, en Inde, qui souligne également que les traits du crapaud pourraient aider les chercheurs à identifier les espèces susceptibles de devenir invasives dans une région donnée. Source:http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=31767 Lien pour l'article original: http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/sci;327/5966/679?maxtoshow=&hits=10&RESULTFORMAT=&fulltext=Van+Bocxlaer%2C+I.%2C+et+al.+%282010%29&searchid=1&FIRSTINDEX=0&resourcetype=HWCIT
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Les fourmis se cachent pour mourir
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Insectes et Autres Invertébrés
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Les fourmis se cachent pour mourir
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Insectes et Autres Invertébrés
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Les fourmis se cachent pour mourir
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Insectes et Autres Invertébrés
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Les fourmis se cachent pour mourir
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Insectes et Autres Invertébrés
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Les fourmis sont reconnues comme des insectes sociaux et organisés. Ce souci de la communauté va jusqu'à conduire les individus malades à quitter la fourmilière pour mourir isolés. Ce comportement observé chez l'espèce Temnothorax unifasciatus permettrait de réduire les risques de transmissions de maladies, selon les chercheurs allemands. Le Pr Jurgen Heinze, de l'Université Ratisbonne, affirme que c'est la première fois qu'un tel comportement est observé chez des fourmis ou des insectes sociaux. Il avait déjà été observé chez le chien, le chat et l'éléphant. Pour confirmer leur hypothèse, les chercheurs ont exposé une colonie au champignon parasite Metarhizium anisopliae, qui est la source de plusieurs maladies chez les insectes. La plupart des ouvrières qui ont été en contact avec le champignon ont quitté le nid plusieurs heures avant de s'isoler pour mourir. En outre, la mort d'un individu de la colonie ne suscite aucun comportement particulier de la part des autres membres. Des chercheurs français ont montré en avril 2009 que les larves, qui ne peuvent pas se déplacer et quitter le nid, sont capables de communiquer leurs besoins nutritionnels aux fourrageurs qui, en retour, adaptent leur stratégie de récolte. Source:http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2010/02/15/002-fourmis-comportement.shtml
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Vos premiers pas en Terrario ... Qui vous a guidé ???
askook a répondu à un(e) sujet de Chance-reptil-virus dans Divers
Mon parcours terrariophile a connu quatres périodes. La première commence en 1981 avec mes premiers reptiles (Python sebae, Bitis gabonica, Crocodylus niloticus). Quoi!!!!!! Commencer avec de tels reptiles. Il est fou cet Askook... Je vous explique. Je vivais à cette époque en Afrique en République Démocratique du Congo (ex Zaïre), et mes serpents vivaient en "cage" à l'extérieur de la maison et le crocodile possédait sa petite mare personnelle. A part les nourrir, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire... La deuxième étape, fut l'achat de mon premier serpent deux ou trois ans après mon retour en France (je n'avais pas ramener mes compagnons africains). C'était un Python regius trouvé dans une animalerie. Cette deuxième étape fut celle du n'importe quoi et de la débrouille. Il n'y avait pas à cette époque, du moins à ma connaissance, de livres, d'association, d'internet et je n'avais pas encore pris conscience que la terrariophilie ne s'improvisait pas. J'avais construit un énorme terrarium, qui prenait tout un pan de mur, dans mon salon dans lequel vivaient six "regius", deux jeunes "réticulé" et deux "constrictor". Jusqu'au jour, où l'inévitable se produisit. Une maladie est venu décimer tous mes pensionnaires sauf un "rétic". Après ce drame, car s'en fut un. J'ai attaqué ma troisième période. Cette troisième période fut celle des rencontres, et de l'apprentissage. J'ai eu la chance de trouver dans un magazine, une publicité pour la Société Herpétoloqique de France (SHF), avant de reprendre des serpents. J'ai donc contacté cette association et je me suis inscrit. C'est à partir de là que tout a basculé. J'ai eu la chance de rencontrer un terrariophile du nom de Patrick David. Sûrement le terrariophile le plus doué de sa génération. Quand je suis allé chez lui pour la première fois, je suis tombé en admiration devant ses installations, ses animaux, ses livres et son savoir. A partir de ce moment, je n'ai cessé d'être en relation avec lui, de lui prendre des animaux, de copier sa façon de faire. Il est devenu mon modèle, mon maître, mon mentor... Je lui dois ma passion sans faille pour les "mandarina" et pour la systématique. Le plus beau cadeau qu'il m'a fait, et lorsque dans les années 90, il décida d'arrêter la terrariophilie pour passer du côté scientifique. J'ai pu, à ce moment là, lui racheter ses installations et une grande partie de ses animaux. Je pouvais ainsi prendre sa suite... C'est lors de cette période, j'ai fait le plein de belles rencontres tels que G. Matz, J.P Paynot, F.Vouhé, P. Gillet, A. Halimi, I. Ineich et tant d'autres. La quatrième période est celle du partage. Après avoir acquis une certaine expérience, j'ai voulu partager cette expérience et mon savoir. J'ai donc créé deux associations (AET45 et Reptilia & Amphibia), puis il a fallu rester dans le coup et se mettre à internet, c'est pourquoi Reptil-Virus vit le jour.. Avec cette quatrième période, j'ai à mon tour, donner la fibre terrariophile à certaines personnes qui à leur tour volent de leur propres ailes... Voici en résumé ma vie terrariophile. -
vous aussi vous savez faire de jolies photos!
askook a répondu à un(e) sujet de Boomslang1 dans Divers
Même avec tes astuces et du bon matériel de qualité ou non, je pense que si tu n'as pas "l'oeil du photographe", tu ne réussiras jamais de belles photos. Certains sont doués pour la photographie, d'autres pas... Merci pour cette leçon que je mettrai en pratique dès mes prochaines photos ophidiennes... -
Les pêcheurs du lac Tonlé Sap capturent près de 50 000 serpents aquatiques par jour. Au Cambodge, pendant la mousson, les pêcheurs du lac Tonlé Sap capturent près de 50 000 serpents aquatiques par jour. À l'époque de la mousson, les eaux du Tonlé Sap, le plus grand lac d'eau douce d'Asie du Sud-Est, inondent les forêts et les champs avoisinants. C'est le moment où les pêcheurs cambodgiens quittent leurs villages flottants pour chasser, à l'aide de filets dérivants, des serpents aquatiques qui vivent par milliers dans les marécages. Chaque année, ils en capturent jusqu'à sept millions qui sont ensuite jetés en pâture aux crocodiles dans les fermes d'élevage. Du coup, de nombreuses sous-espèces de serpents sont en voie d'extinction. Au plus profond d'une forêt inondée sur le lac Tonlé Sap, Ly Vy extirpe un serpent d'un filet, lui frappe sèchement la tête contre le rebord de sa barque avant de le jeter dans un panier. L'infortuné reptile terminera ensuite son existence au fond de l'estomac d'un crocodile en captivité. Chaque année, ils sont des millions à périr ainsi, au grand dam des écologistes. Dans l'élevage dirigé par Sen Rith, l'un des quelque 900 au Cambodge, les sauriens se régalent de ce mets, avant de se rendormir aussitôt, avec des bouts de serpent dépassant encore de leur formidable mâchoire. "Ils préfèrent les serpents aux poissons", assure M. Sen. "Sang rouge et bonnes protéines", résume-t-il. La Société de préservation de la faune (WCS), une organisation écologiste basée à New York, estime que près de quatre millions de serpents aquatiques sont ainsi chassés chaque année et il est à redouter qu'à cette vitesse, la population des serpents est très menacée, notamment l'enhydris longicauda qui est endémique. Egalement menacés, les petits chasseurs de serpents précisément qui, souvent très pauvres, sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis et les écologistes qui redoutent un nouveau déséquilibre du Tonlé Sap, une merveille de la nature déjà en danger avec la surpêche. "Les serpents doivent être considérés comme un élément important de l'écologie du Tonlé Sap", le plus grand lac d'Asie du Sud-Est, note le biologiste Joe Walston, chef des opérations du WCS au Cambodge. "Ce sont d'importants prédateurs, mais aussi une importante source de nourriture pour les grands rapaces, les crocodiles sauvages et autres. S'ils venaient à décliner, les conséquences seraient dévastatrices pour ce qui est l'une des plus importantes colonies d'oiseaux d'eau", dit-il. On peut citer les cormorans, les aigrettes, les sternes, les cigognes, les marabouts, les ibis mais aussi le pélican à bec tacheté et l'anhinga roux. Ly Vy, qui attrape ces reptiles non venimeux depuis huit ans, reconnaît que ses prises s'amenuisent. Cette année, il en attrapé 50% de moins que la saison dernière, donc le pic va de juin à septembre à l'occasion de la mousson. Une cinquantaine de serpents lui rapportera environ 4.000 riels (80 centimes d'euro). Le reste du temps, cet homme de 26 ans, marié et père de deux enfants pêche du poisson. "C'est dur de vivre dans la forêt, mais nous n'avons pas le choix. Les enfants ne peuvent pas aller à l'école, les soins médicaux sont loin et la nourriture est pauvre", confie sa femme, Hol Hong, notant que la famille mange du serpent tous les jours. L'essentiel des prises va dans les fermes de crocodile et une partie est transformée en portefeuille, sac à main et autre objet de luxe. Le reste est exporté ou vendu à des restaurants du coin où le reptile est frit, séché, bouilli ou transformé en curry. Une femelle enceinte est un mets très apprécié. On n'est pas encore sûr de savoir si le point de non retour a été atteint, indique Walston, mais certaines espèces comme la couleuvre aquatique de Bocourt, réputée pour sa peau et sa viande, se fait de plus en plus rare. Joe Walston juge essentiel de mettre sur pied des règles plus strictes prenant à la fois en compte le mode de vie des chasseurs et l'équilibre écologique du Tonlé Sap. Cela signifiera sans doute la création de réserves et de quotas de prise. Faute de quoi, et si la situation halieutique ne s'améliore pas non plus, les riverains du lac vont se tourner vers l'exploitation forestière, aggravant le cauchemar écologique pour cet écosystème unique au monde. Source: http://www.aquariomania.net/Les-pecheurs-du-lac-Tonle-Sap-capturent-pres-de-50-000-serpents-aquatiques-par-jour_a793.html Lien pour la vidéo: ttp://www.aquariomania.net/Les-pecheurs-du-lac-Tonle-Sap-capturent-pres-de-50-000-serpents-aquatiques-par-jour_a793.html