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Tout ce qui a été posté par Kalessin
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Pas de CDC pour la situla. Il faut juste, en regard de la convention de Berne dont la France est signataire, pouvoir prouver que les individus gardés en captivité ne proviennent pas du milieu naturel (certificat de cession ou de naissance). En fait ce serpent n'est pas repris en annexe de la CITES, ni au réglement européen 338/97, ni aux textes de loi française de protection de la faune. Il ne figure pas non en annexe 1 de l'arrêté du 10août 2004 : on peut donc en maintenir jusqu'à 25 chez soi.
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Une autre raison évoqué par des chercheurs est le mimétisme batésien des juvéniles. Les Dasypeltis scarbra par exemple, ont une coloration et un comportement juvénile imitant celui des vipères du genre Echis. Adultes la coloration et le comportement (frottement des écailles) disparaissent : vraisemblablement la taille adulte les mets à l'abri des prédateurs qui consommeraient les juvéniles. De plus la physionomie du corps des adultes ne permettrait pas un mimetisme suffisamment marquant pour décourager les prédateurs. Il y a d'autres espèces qui ont ces mêmes mécanismes de défense uniquement chez les jeunes, et c'est pratiquement toujours en correspondance avec des espèces de vipères sympatriques.
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L'hibernation correspond à une léthargie profonde accompagnée d'une baisse conséquente de la température corporelle de l'animal (chez certains reptiles et amphibiens cette température peut descendre en dessous de 0°C par des mécanisme physiologiques empechant la formation de noyaux de glace dans les cellules). L'hivernation correspond à une baisse de t° corporelle modérée et pouvant être réversible très rapidement : l'ours est un hivernant. Pour nos pensionnaires la question est délicate : dans tous les cas la baisse de t° corporelle est conséquente, par rapport à une pleine activité. Mais en prenant au mot la définition, ces animaux "hiberneraient" quasiment chaque nuit, ce qui est faux. Concrètement la différence est celle que donne Arsinoë : une activité, même faible, est plutôt synonyme d'un état hivernant. Une réelle hibernation se traduit par une torpeur profonde et prolongée. Enfin c'est pourquoi je préfère parler de période froide ou fraïche : selon l'espèce dont on parle les t° impliquées ne sont pas les mêmes, mais on parle bien d'une période d'activité réduite voire inexistante.
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Oui. C'est parfois souverain pour démarrer les difficiles d'ailleurs, même si ce n'est pas la raison essentielle. Je n'élève pas (plus) d'espèces tropicales, toute ma pièce est dédiée à la maintenance de colubridés de zones tempérées. Tous les spécimens qui s'y trouvent sont soumis grossièrement aux mêmes amplitudes saisonnières. La seule exception que je vois concerne les spécimens malades (mais là dans tous les cas ils seront de toute façon en dehors de la pièce d'élevage). Comme le souligne Askook, la période de repos est un passage obligatoire pour reproduire de nombreuses espèces et c'est aussi favorable à une longévité plus importante. Donc c'est souhaitable même si la reproduction n'est pas en vue (et c'est pourquoi je fais subir cette période aux juvéniles). Maintenant les différentes espèces n'ont pas les mêmes exigences en terme de période de repos. L'hibernation proprement dite (c-a-d une léthargie totale) n'est pas obligatoire pour bcp d'espèces, notamment des zones tempérées chaudes (dont proviennent nombre d'espèces de Lampropeltis et de souches de Pantherophis). Si elle est mal gérée, trop chaud ou trop froid, elle peut avoir des conséquences fâcheuses à moyen terme : immundépression, maladies respiratoires, épuisement des réserves etc. Un amateur doit donc choisir ses espèces en fonction de ça, si c'est une exigence et qu'elle ne peut être mise en oeuvre il faut renoncer à l'élevage des dites espèces. A ce propos je lisais sur un forum étranger un américain qui expliquait que bcp d'éleveurs pros de ce pays ne voulaient pas élever autres choses que les très classiques Pantherophis et Lampropeltis parce que justement ces espèces ne posaient pas de contraintes en terme d'hibernation. Ils bavent devant des situla ou des mandarinus mais ne veulent pas se lancer dans des aménagements pour les élever (la rentabilité de l'élevage serait moindre).
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Je pensais que qq'un l'avait déjà souligné, mais 2008 est l'année de la grenouille. L'association Amphibians ARk (l'arche des amphibiens) tente de réunir l'action des parcs zoologiques du monde entier pour endiguer la disparition massive d'amphibiens. Comme beaucoup de monde le sait déjà, un tiers des amphibiens est menacé d'extinction, pour des raisons diverses et pas toujours très bien mesurées. C'est la plus grosse exctinction depuis les dinosaures... Les 10 bonnes raisons de se sentir impliquées (oui, oui, même à notre niveau) : 1. Les espèces d'amphibiens disparaissent à un rythme plus rapide que ce que nous avions jamais vu auparavant. 2. Pratiquement un tiers des espèces sont menacées. 3. Beaucoup de gens ne savent pas que les amphibiens déclinent, ni ce qui les menace. 4. Les amphibiens sont un indicateur de la santé de l'environnement, et une part importante de l'écosystème. 5. Les amphibiens sont une part importante de la santé humaine, ils fournissent des biomédicaments vitaux et des composants qui sont utilisés comme analgésiques et antibiotiques. 6. La maintenance captive des amphibiens est réalisable, et si chaque zoo au monde sauve une espèce le but peut être atteint. 7. C'est une occasion unique de montrer que les zoos, aquariums et jardins botaniques sont des partenaires valides de la conservation biologique. Les zoos en particulier jouent un rôle important en fournissant des milieux "ex-situ" pour une action immédiate de conservation 8. La crise d'exctinction des amphibeins est une opportunité pour engager les communautés locales. 9. Le succès de cette collaboration globale sera la fondation pour d'autres projets de collaboration en vue de la conservation. 10. Les membres du WAZA* ont une opportunité unique de joindre une campagne globale de conservation. (traduction libre à partir du site. WAZA = World Association of Zoos and Aquariums - association mondiale des zoos et aquariums). Le but est d'engager le maximum d'intervenants (pas uniquement le WAZA) dans ce programme. Sensibiliser le grand public, lever des fonds pour soutenir le programme et les institutions qui se chargeront de reproduire les espèces, améliorer la communication, attirer l'attention des parcs zoologiques sur la nécessité de participer à la sauvegarde des amphibiens : le programme est ambitieux mais à l'échelle de ce qu'il faudrait faire. http://www.amphibianark.org/
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Quand je recherche des données d'élevage sur une espèce donnée, je dois me pencher sur une bibliographie exhaustive, faire pas mal de feuilletages de revues et d'ouvrages. Même pour des espèces courantes, les informations, pour qu'elles soient les plus complètes possibles, sont généralement disséminées généreusement un peu partout. J'ai créé il y a déjà quelques années, pour mon organisation personnelle, une base de données où sont centralisées les articles, livres, tirés-à-part et autres bulletins, et j'essaie dès que j'ai le temps de relier les espèces à ces données. J'arrive à peu près à garder mes sources à jour, mais c'est un travail titanesque que de vouloir mettre en relation les espèces avec toutes les sources bibliographiques où elles sont citées. (Pour l'anecdote, j'avais commencé à faire ça avec l'"Atlas of Reptiles & Amphibians for the Terrarium", j'ai vite arrêté ). Bref, ce dont je rêve c'est d'avoir un ouvrage (français ou anglais), uniquement dédié aux serpents et à leur élevage, qui réunit le maximum d'informations sur chaque espèce élevée en captivité, de la plus courante à la plus délicate. Une sorte de compendium, résultat d'une synthèse exhaustive ou presque sur les données d'élevage, de reproduction etc. Un peu comme un livre réunissant des fiches ultra-complètes où le lecteur n'est pas redirigé vers une section ou une autre avec simplement quelques infos succintes sur l'espèce. Un livre, où lorsque je me place à la page "Dasypeltis atra" par exemple, j'ai sous les yeux toutes les informations d'élevage concernant ce serpent. La question que je vous pose est : Si vous deviez n'avoir qu'un (excellent) livre d'élevage sur les serpents, que voudriez-vous y voir figurer ? Et, en correlation, que manque-t-il aux ouvrages actuels (si bien sûr vous pensez qu'il manque qqchose) ?
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Nourrir au décongelé pas toujours bon !!!
Kalessin a répondu à un(e) sujet de RAF-nacannonce dans Divers
Je pense qu'il s'agit de la thiamine (ou vitamine B1), dont l'absence ou la dégradation excessive (par la thiaminase, comme dans le cas de certains poissons donnés aux Thamnophis, Cf. le régime alimentaire des piscivores) dans l'organisme conduit à des troubles nerveux et musculaires. Mais je reste très sceptique. Cette vitamine, avec la vitamine C par exemple, est dite thermosensible : elle se dégrade quand la température augmente. La congélation et la surgélation ne la dégrade pas si la proie a été congelée rapidement après sa mort, et si cette proie est décongelée dans un délai raisonnable (<6-8 mois). C'est plutôt un problème de méthode ou de qualité des aliments, plus que la congélation en elle-même. Dans le doute on peut toujours suivre les conseils du véto, ça ne fait aucun mal (sauf à la souris). -
Mille mercis pour les liens Askook ! Sinon, personnellement je trouve vraiment difficile de voir que certains éleveurs tentent de fixer cette "mutation" en vue de sa propagation. Pour répondre à La Reptilienne, les carpes cuirs sont des poissons sans écailles (ou presque) séléctionnés à la base pour l'alimentation (ben oui c'est moins de travail pour écailler). Et ça ne date pas d'hier...
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Tu as les diplômes et l'expérience requise pour passer le CDC, donc pour ça pas de soucis. Il te reste à rédiger ton dossier, et le mieux (oui on le répète toujours) est de prendre contact avec ta DDSV puis de réunir les pièces justificatives (CV, copie de diplôme, attestation de travail ou de stage, extrait de casier judiciaire, facture etc.). Il faut aussi que tu ouvres un registre entrées/sorties d'animaux non domestiques si ce n'est pas déjà fait. La plupart des DDSV apprécie un dossier avec bcp de photos (des animaux et des installations), ça rend le dossier agréable à lire.
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J'ai voté "sans avis", mais j'ai quand même un avis : je suis pour et contre (et j'suis pas normand). Le phénomène de phase (ie la course à la nouveauté et les prix qui vont avec) sont bien d'origine mercantile et profite du côté "collectionneur" que chacun a à plus ou moins grande échelle. Ce côté mercantile est aussi remarquable de l'autre côté, avec la labellisation des souches naturelles (il n'y a qu'à voir du côté de Boa constrictor ou de Morelia viridis). Tout est sujet à étiquettage, et la phénomène de phase profite autant aux éleveurs proposant des souches "pures". Ca m'a fait bcp sourire parce que c'est tellement vrai. On cautionne le prix par la réputation de l'éleveur. Parfois c'est justifié, parfois non. Maintenant que quelqu'un trouve très joli une gutt phasé ou un regius piedbald, ben je ne lui reproche rien. Comme le souligne Askook, on ne va pas se leurrer à penser que ces spécimens retrouveront la nature : c'est une terrariophilie de la possession, moins un besoin d'apprendre. Je reste persuadé que bcp d'éleveurs continuent à garder du type sauvage, d'autant que comme je le soulignais la demande risque paradoxalement de grimper. Dans ces conditions on ne peut blamer le terrariophile qui achète un phasé : au moins il pensera ne pas piller le milieu naturel pour son plaisir égoïste. Là où cela devient un peu n'importe quoi c'est quand les terrario amateurs alimentent la demande en pensant qu'à leur tour ils vont s'en mettre plein les poches : ils ne veulent plus l'animal, la couleur, mais plutôt l'investissement, le retour d'argent. Et c'est hélas ce que laissent penser certains éleveurs, parfois de manière on ne peut plus clair (Cf. http://ballpython.com/page.php?topic=invest). Enfin j'ai la sensation que depuis quelques temps il est de bon ton d'être "anti-phases". Beaucoup de terrariophiles choississent de rallier un 'camp' en présence sans vraiment avoir fait le tour de la question. Les arguments sont justifiés (pollution génétique, appauvrissement des souches captives, consanguinité etc.) mais je crois qu'on peut quand même modéré son aggressivité : sans les "phases" la terrariophilie n'aurait même jamais été connue de 80% des internautes terrariophiles. Certains diront tant mieux, quant à moi je n'en suis pas si sûr. C'était juste mon avis.
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Je viens de le lire, c'est un livre qui manquait à la bibliothèque terrario francophone. C'est clair et précis, les photos sont vraiment jolies. J'espère qu'il aura l'occasion d'en écrire encore sur d'autres serpents de son élevage. Et puis je jubile parce que Stéphane m'a offert un exemplaire dédicacé
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Je fais hiberner tous mes colubridés (c-a-d tous mes serpents) et les Bombina de décembre à début mars. Comme pour Snake Bar, ça permet de planifier les pontes, et puis je pense que dans tous les cas un repos hivernal n'est pas mauvais (attention, je ne parle que des espèces que je possède, qui vivent en zone tempérée). Je la fais subir aux adultes comme aux juvéniles et ce dès leur première année : la croissance est paradoxalement meilleure et l'appétit bien plus important (certaines de mes naissances ne se sont alimentées qu'après cette période). Ca me permet aussi de ne pas avoir à séparer des animaux qui sont tous dans une pièce dédiée : la température de la dite pièce descend entre 13 et 16°C.
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D'expérience je fuis comme la peste une montée d'humidité en période de repos. Sauf habiter une région semi-désertique, l'hygrométrie de nos régions en hiver convient largement. Une humidité stagnante associée à un système immunitaire au ralenti, c'est pas le top. Donc à moins de pouvoir gérer un sol qui reste bien sec avec une plus forte humidité ambiante, à éviter absolument !!!
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C'est possible, mais absolument pas indispensable. On peut provoquer une période de latence chez les Lampro en faisant simplement chuter la température jusqu'à celle d'une maison (17 à 20°C), mais vraisemblablement c'est la réduction du temps d'éclairage qui va induire un rythme saisonnier chez ces espèces. Donc si tu veux le faire, c'est vraiment pas compliqué, mais encore une fois c'est pas une obligation.
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Elaphe dione !!! The serpent , celui qui ne pose pas de problème de nourriture, qui bouge sans cesse en journée, qui est de petite taille (max 120 cm, généralement entre 60 et 100), qui se reproduit sans trop de soucis (mais qui a besoin d'une période de repos dans ce cas). De plus, sans atteindre le côté flashy d'une gutt, l'aire de répartition hyper vaste (la plus grande des serpents ratiers) permet de trouver de nombreuses localités très différentes les unes des autres. J'ai cherché ce serpent pdt des années en France, et je ne comprend toujours pas pourquoi on n'en parle pas plus. Et je dis ça mais je n'en vend pas .
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Les animaux hétérozygotes se négocient à des prix inférieurs à la moitié d'un albinos, le tout est d'être certain d'amener une reproduction à son terme . Disons que si tu reproduis du 100% het avec du 100% het, tu auras forcément (enfin, de manière statistique) de l'albinos, mais aussi des het et des "classiques" indissociables à l'oeil nu évidemment. Et oui le back-crossing c'est ça. C'est une manip intéressante pour vérifier le caractère hétérozygote d'un spécimen, mais au sein d'un élevage c'est forcer une consanguinité non désirable (du moins si tu es certain du caractère 100% de l'héterozygotie de tes spécimens).
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Les problème de consanguinité c'est tout un programme. Les reptiles, en général, sont peu sujets aux dégénérescences liés à la consanguinité (j'ai en tête un éleveur de V. berus qui a produit de la génération F4 à partir d'un seul couple sans problèmes aucun). Mais il faut savoir que la sélection au sein d'élevages augmente énormément cette consanguinité. Je ne me prononcerais pas sur le cas des regius albinos, puisqu'il y a visiblement plusieurs souches comme pour le piebald, mais en faisant reproduire des "siblings" ensemble ou des descendants avec leurs géniteurs, les risques de d'appauvrissement génique augmentent sensiblement, c'est mathématique. Concernant les pontes différentes, le problème reste exactement le même que pour les petits d'une même ponte : le matériel génétique est identique (ça reste la même lignée issue de mêmes géniteurs). Pour faire les choses avec moins de dégâts potentiels en restant raisonnable, il faudrait avoir un mâle albinos et 2 femelles "classiques", puis reproduire les juvéniles issus de ces deux pontes (comme dans ton exemple, des Het 100%), mais ne pas faire de "back-crossing", c'est -à-dire ne pas faire de repros avec les géniteurs. Les juvéniles de ces deux pontes te donneront assez d'albinos, et tu pourras refaire autant d'accouplements que tu souhaites entre les deux lignées .
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vipera aspis d'un mètre dans ma région
Kalessin a répondu à un(e) sujet de Arwen02 dans Faune Française
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Un petit Up pour l'évolution des serpents. La femelle situla le mâle bimaculata Pour les bimaculata, je viens de trouver un autre couple juvénile d'une souche différente pour compléter mon trio (content content ). Et le mâle dione Concernant les dione, j'ai rarement vu des serpents aussi voraces et faciles à nourrir. L'éleveur m'avait dit "tu verras, ce sont des machines à manger", mais bon, bcp disent ça. en l'occurence c'était totalement vrai.