gekreuzigt

Citation :

Jeudi 20
Journée normale, avec apéro (bière) et repas.

Vendredi 21 :
Journée normale, avec apéro (bière) et repas

Citation :

Observation

Un homme de 46 ans, habitant dans le Gard, aux antécédents
d’hypertension artérielle équilibrée par du bisoprolol, était
réveillé au milieu de la nuit par des myalgies et arthralgies au
niveau du membre supérieur droit prédominant au poignet. Il
constatait une lésion cutanée de la face dorsale de la main
droite : hématome d’environ 2 cm de diamètre centré par une
lésion érythémateuse et de 2 points de piqûre. À aucun moment
il n’avait ressenti l’effraction cutanée responsable de cette lésion
totalement indolore. Les myalgies s’aggravaient tout au long de
la matinée, associées à d’importantes dysesthésies remontant
jusqu’au coude, et à des signes généraux à type de bouffées de
chaleur et de sensation de vertige. Le patient pensant avoir été
victime d’un arthropode recherchait dans ses draps et y retrouvait
une araignée écrasée. Inquiet, il explorait son domicile et
découvrait plusieurs spécimens identiques vivant dans sa
chambre et dans d’autres pièces de la maison. Comme il était
très gêné par les symptômes, il téléphonait au centre antipoison
qui évoquait un possible latrodectisme en zone d’endémie et
demandait un examen clinique par le médecin de famille. Ce
dernier trouvait une hypertension artérielle (170/100 mmHg),
une apyréxie, des myalgies du membre mordu déclenchées par
la palpation des masses musculaires, des douleurs lombaires
lancinantes et des signes locaux mineurs. Des traitements symptomatiques
(désinfection, antalgiques, anti-inflammatoires)
étaient prescrits et une surveillance médicale était décidée. Dans
l’après-midi, myalgies, dysesthésies et tension artérielle s’amélioraient
spontanément (aucun traitement antihypertenseur n’a
été administré en plus de son traitement de fond), permettant
ainsi un retour à domicile avec conseil d’autosurveillance tensionnelle.
Le lendemain, les signes généraux avaient tous disparu
(TA 130/90 mmHg) et il ne persistait que la lésion locale
avec évolution nécrotique peu inquiétante des 2 points de pénétration
des crochets espacés de 1 mm.
Face à un tableau clinique de latrodectisme moins sévère que ce
qui est classiquement observé dans le sud de la France, l’équipe
médicale du centre antipoison de Marseille décidait de récupérer
les araignées capturées vivantes par le patient (figure 1) pour
identification auprès du Muséum national d’histoire naturelle de
Paris. Les 2 araignées étudiées ont été identifiées comme appartenant
à l’espèce Steatoda triangulosa, taxon autochtone à large
répartition géographique et souvent retrouvé dans les habitations
du sud de la France.


Discussion

Il existe dans la littérature quelques rares références médicales
décrivant des cas de stéatodisme dans le monde [4-8] dont une
seule observation européenne en Angleterre avec une morsure
d’un spécimen d’importation de Steatoda nobilis [9]. Ces données
éparses, contrastant avec la bibliographie pléthorique sur
le latrodectisme, confirment que les envenimations par faussesveuves
ne génèrent qu’une faible morbidité sans commune
mesure avec ce que l’on peut observer avec les veuves noires ou
brunes [10, 11].Selon les données de l’université d’Arkansas servant de référence
en la matière (www.uark.edu/depts/entomol/
museum/steatoda.html), l’espèce Steatoda triangulosa, aussi
bien présente en Eurasie qu’en Amérique, n’a jamais été à ce
jour impliquée dans une envenimation humaine. Cette première
observation permet d’insister sur le fait que dans les régions où
vivent des fausses-veuves, le diagnostic de stéatodisme doit être
évoqué face à un tableau clinique de latrodectisme a minima
[5]. Le fait que Steatoda triangulosa soit anthropophile explique
que la morsure se soit produite dans une maison chauffée en
hiver, ce qui n’est jamais le cas avec Latrodectus tredecimguttatus
(espèce anthropophobe ne mordant en région méditerranéenne
qu’au printemps et en été et dans les milieux naturels
ou en zones rurales) [3, 10]. L’évolution rapidement favorable de
ce cas de stéatodisme s’oppose de même à la sévérité des cas
de latrodectisme nécessitant de façon constante une prise en
charge médicale voire hospitalière, et étant dans la majorité des
cas caractérisés par la persistance de symptômes durant plusieurs
jours, voire plusieurs semaines (myalgies et asthénie traînantes)
[3].

Citation :

Lorsque tu lui présentes la proie, est-ce qu'elle souffle ?

Citation :

Tu l'as prise chez qui ?

Citation :

Par contre, "première génération née en captivité", oui surement la première génération NC issue de ce couple sauvage peut être mais sinon non loin de là, les spalero se reproduisent très bien en captivité depuis des années. D'ailleurs tu as pu voir les parents ? Des photos d'eux ?

Rudy a écrit:

je confond toujours avec le Platysaurus janssoni.

Prise aujourd'hui:

Natrix natrix

... en HD:

1min19 : "Un préservatif, on en a pas l'utilité, on balance!" La vérité sort de la bouche des enfants !