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gekreuzigt

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Messages posté(e)s par gekreuzigt


  1. Voici un petit aperçu de ces rencontres. Comme d'habitude, la vraie qualité des photos est obtenue en cliquant dessus:

    V. a. aspis, juvénile


    V. a. aspis, juvénile



    V. a. aspis, adulte



    Z.longissimus, adulte



    V. a. aspis, juvénile



    Localité: Bourgogne

  2. Marie-Laure a écrit:
    Qu'est ce qui fait que pour certaines araignées on trouve des renseignements et que sur d'autres rien ?


    Souvent les facteurs sont la gravité des symptômes lors d'une morsure (rapports cliniques) et/ou l'intérêt pharmaceutique associé qui génère beaucoup de publications. Dans le cas des veuves, le contexte est plutôt favorable (mais textes souvent en anglais)


  3. le CV de Mister Colin:

    Citation :
    J'ai suivi mes études médicales à Poitiers puis à Toulouse ; j'ai ensuite été interne de la région sanitaire Midi-Pyrénées. De formation homéopathique initiale par le CEDH ancienne formule, lorsqu’il était dirigé par Denis Demarque, Pierre Joly et Michel Aubin. Ma formation continue est en grande partie autodidacte, surtout à partir des ouvrages anglosaxons (Encyclopédie de TF Allen, Matières Médicales de Clarke et de Vermeulen, ouvrages de Jan Scholten et Rajan Sankaran). Pratique en majeure partie pluraliste, parfois uniciste. Auteur de nombreux articles dans l’Homéopathie Européenne où je faisais partie du comité de rédaction, et dans diverses revues (British Homeopathic Journal, devenu Homeopathy actuellement, Cahiers du Centre Liégeois d’Homéopathie, Revue Belge d’Homoeopathie). J'ai publié un ouvrage intitulé « Philosophie de la médecine homéopathique ». Animateur avec Philippe Marchat du groupe de formation médicale continue du Piémont Pyrénéen. Membre de la Société Savante d’Homéopathie, où je fais partie du groupe « recherche », plus spécialement chargé de traduire les articles de recherche parus dans la presse anglo-saxonne.


    ceci explique cela...

  4. La mactans lui ressemble mais elle est nord-américaine....En Afrique du Sud on trouve effectivement des veuves qui ressemblent à celle de la photo (donc la situation reste possible), mais pour dire de quelle espèce il s'agit faut se lever de bonne heure.

  5. Enfin le printemps qui arrive, et voilà les premiers lézards qui sortent depuis maintenant plus d'une semaine. Ci-dessous quelques photos de P.muralis prises cet après-midi:










    Il devrait être possible de voir les premiers serpents dans quelques temps. Les premières vipères (V.berus, V.aspis, V.ammodytes) sont déjà sorties depuis quelques semaines en Angleterre, Danemark, Allemagne ou encore Slovénie...à suivre

  6. Je crois que ta dernière question est un peu confuse dans sa forme à cause d'un problème de vocabulaire, même si je comprends le fond. Tel que je l'ai compris, on peut faire une distinction entre une couleur "pigmentaire" (i.e qu'on voit ce qui n'est pas absorbé) et une couleur structurelle, par exemple celle que l'on observe quand il y a irisation.

    J'imagine que tu voulais distinguer l'irisation ayant comme origine les iridophores (qui donnent lieu à des interférences, d'où l'irisation) et celle qui vient de la structuration des écailles (qui forment des réseaux de diffraction). Si on prend le cas écailles de B.constrictor développé plus haut (réseau de diffraction 1D), on supprime l'irisation en tournant les écailles de 90°. cela ne devrait pas être le cas si on a une couleur provenant d'iridophores. Avec une structuration 2D (écailles abdominales de P.guttatus par exemple), ça se complique un peu car la réponse devrait être quasiment la même après rotation... A noter aussi qu'on peut avoir simultanément les 2 contributions (iridophores + structuration à la surface des écailles).

  7. crowley a écrit:
    On pourrait donc se demander si l'iridescence d'origine structurelle n'est pas simplement un effet secondaire d'une autre fonction sélectionnée par l'évolution.


    Oui, c'est tout à fait exact. Certains auteurs (par exemple dans S.M Doucet, 2009) essayent de lister les différentes fonctions associées à cette iridescence chez divers animaux. Cette dernière peut parfois être mise au premier plan par exemple en tant qu'élément de communication visuelle (information sur le sexe, l'âge...) ou en participant au camouflage de l'animal (Exemple: Chlorophila obscuripennis).

    Néanmoins, l'iridescence peut également être un effet secondaire de la structuration (des écailles, dans le cas des serpents) qui vient s'ajouter à une fonction plus importante. Par exemple, chez les serpents fouisseurs, la structuration des écailles permet de limiter les frottements lors des déplacements dans le sol souvent humide (propriétés tribologiques) tout en minimisant le dépôt de "saletés" sur ou entre ces écailles (cela s'explique de la même manière que pour la propreté des feuilles de lotus). Dans ce cas, l'iridescence n'a pas d'effet majeur mais est bien là. Cela s'observe assez bien sur la photo ci-dessous:


    Xenopeltis unicolor (Photo Askook/Chance)


    Pour en savoir plus, voir ce lien qui reprend en détail ce dernier point:



  8. Pour commencer sur ce thème qui est assez vaste et particulièrement intéressant, voici quelques documents autour du phénomène d'iridescence rencontré chez les serpents. Les articles qui vont être postés ci-dessous seront, sauf exception, rédigés en anglais mais cela n'empêche pas d'avoir des discussions, des questions ou des commentaires (en français!) autour de ces papiers.

    L'iridescence chez les serpents est quelque chose qui a été étudié spécifiquement (au moins) dès 1968 (Science, Monroe) chez Drymarchon corais. Ce colubridé présente de manière très marquée des reflets iridescents mais ce n'est pas un cas particulier, on retrouve ce phénomène d'iridescence chez d'autres espèces (voir par exemple les photos de B.constrictor sur ce forum etc.). Cette étude, ainsi que bien d'autres qui ont suivi, ont mis en évidence une structure particulière des écailles à de très petites échelles (on se place à des tailles comparables à la longueur d'onde de la lumière de le domaine du visible, soit typiquement à quelques centaines de nanomètres) responsable de l'irisation: On parle alors de couleurs "structurelles" (par opposition aux couleurs "pigmentaires"). Dans l'article qui suit, les auteurs montrent que cette nanostructuration est par exemple présente chez des espèces relativement communes en terrario (B.constrictor et P.guttatus) et forme des réseaux de diffraction uni ou bidimensionels.









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