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gekreuzigt

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Messages posté(e)s par gekreuzigt


  1. Et encore c'est rien, un extrait de Modahl 2009:

    Citation :
    Intraspecific venom variation has been documented to be the result of many factors, including age (Minton and Weinstein, 1986; Daltry et al., 1996a; Saravia et al., 2002; Alape-Giron et al., 2008), gender (Menezes et al., 2006), locality (Minton and Weinstein, 1986; Jayanthi and Gowda, 1988; Mukherjee and Maity, 1998; Saravia et al., 2002; Creer et al., 2003; Wei et al., 2003; Ferquel et al., 2007; Alape-Giron et al., 2008), diet (Daltry et al., 1996b; Li et al., 2005; Sanz et al., 2006; Pahari et al., 2007; Gibbs and Mackessy, 2009), genetic relationships (Menezes et al., 2006), season (Gubensek et al., 1974; Williams and White, 1992), frequency of extractions (Willemse et al., 1979) and even processing (Willemse and Hattingh, 1979). In fact, the venom from the same individual can be subject to ontogenetic changes (Daltry et al., 1996a), seasonal variation (Gubensek et al., 1974), and differences in secretions from right and left venom glands (Johnson et al., 1987).

  2. crowley a écrit:
    lilliaOoo a écrit:

    Oh tiens, une question m'effleure subrepticement; serpenteau, le venin est-il d'une toxicité moindre ou différente?


    http://www.nus.edu.sg/nurop/2010/Proceedings/FoS/Biological%20Sciences/Cassandra%20Marie%20Modahl_NT080566W.pdf

    "Venom from each cobra in the different litters was examined in hopes of
    finding ontogenetic venom variation trends, but none were found. It is possible that only
    a year difference between the offspring is insignificant.
    The only clear variation observed was between siblings. There were variations
    between all the Latoxan cobras in the study, none of the venom profiles were identical to
    another, but some variations were more prominent than others."

    Par contre:
    http://www.unco.edu/biology/faculty_staff/mackessy/2003%20Mackessy%20et%20al%20concolor%20paper.pdf


    Pour compléter la discussion, je me souviens d'un papier sur les Bothrops asper (Alape-Giron) où il était question à la fois d'une évolution dans la concentration des protéines (étape de digestion facilitée pour les serpenteaux pour une forte concentration de certains enzymes) mais également dans la composition du venin lors du développent du serpent (complexification en allant vers l'âge adulte). Tiens en parlant de Modahl, son groupe s'est ensuite intéressé aux variations de venin lorsque les N.naja sont mis en captivité pdt des longues périodes. Ils observent des variations notables dans la concentration des protéines, ce qui pose certains problèmes pour la production d'antivenins...

  3. lilliaOoo a écrit:
    Le petit jeu d'ombre est fort agréable, sur la dernière... : )

    Tu vas changer tes horaires de sortie pour tenter de croiser plus de monde?


    Oui sûrement prospecter plus tôt le matin si possible ou en fin d'aprem', ou simplement attendre les journées nuageuses.

  4. C'est vrai que par rapport aux Podarcis, je vois plus souvent (ou alors remarque davantage) les tiques sur les Lacerta. Je sais pas si c'est une explication très rigoureuse mais de fait, les Podarcis ont plus tendance à évoluer dans les pierriers etc. alors que les Lacerta bilineata par exemple restent le plus souvent dans la haute végétation (herbes, lisière des bois etc.) pour des questions de visibilité. Or les hautes herbes sont assez fournies en tiques d'habitude...Voilà ce que je dirais spontanément.

  5. Dur à dire, je n'ai pas mesuré et c'est toujours difficile d'estimer la taille, particulièrement pour cette espèce. Par contre, j'ai précisé le fait qu'elle était moins massive car c'est plus facile à évaluer. Pour comparaison, la première (la + claire) était quasiment 2 fois moins grosse que celle du dessous (la jaune contrastée) au milieu du corps. Les specimens adultes que je vois en France ont quasiment toujours la même coloration. Ce n'est plus le cas quand on regarde du côté Sud de la Suisse, Italie, Slovénie etc. où on a une composante beaucoup plus noire avec des fois des particularités (écailles qui tirent sur le bleu).

  6. Non, ce n'est pas une impression, la dernière Hierophis est effectivement bien plus claire que les précédentes car elle n'est pas au même stade de croissance (elle était plus petite et moins massive).

    Elle garde encore une composante homogène gris-bleu avec l'apparition des motifs et de la coloration adulte. Pour ceux qui en ont jamais vu, voilà à quoi ressemblent les jeunes:




  7. Quelques photos de la période Mai-Juin. Les photos ont été prises dans un lieu qui rassemble à la fois V.aspis, H.viridflavus, et N.maura en ce qui concerne les serpents. J'ai visité cet endroit en Mai avec Crowley (T=25°C, ensoleillé), on avait observé plusieurs (environ 4 ou 5) H.viridiflavus et autant de N.maura. J'y suis retourné hier et j'ai observé un grand nombre de jeunes N.maura et un nombre incroyable de petits crapauds communs. Maintenant la végétation commence à être assez haute et il devient difficile de trouver certaines espèces comme Vipera aspis.



    Natrix maura





    Hierophis viridiflavus






    Lacerta bilineata



  8. Rien de personnel évidemment dans ma remarque, c'était juste par rapport à ce document et à la notion de thèse. Je trouve que ça ressemble plus à un TPE de première S mais bon après tout si c'est ça qu'on leur demande...

  9. Une news qui va faire parler d'elle par la suite:

    Citation :
    "Le séquençage du génome du papillon Heliconius bouleverse les théories sur le mimétisme
    Le mimétisme est un phénomène très répandu dans la nature : nombreuses sont les espèces qui s'imitent les unes les autres dans leur apparence afin de mieux se défendre des prédateurs. Un consortium international impliquant des chercheurs du CNRS/MNHN (laboratoire Origine, Structure et Evolution de la Biodiversité) et de l'INRA (Physiologie de l'insecte : communication et signalisation) vient pour la première fois de séquencer et d'assembler le génome complet du papillon tropical Heliconius melpomene. Grâce à ce génome de référence, les chercheurs montrent que la ressemblance mimétique est rendue possible grâce à l'échange des gènes de la couleur entre espèces différentes. Jusqu'à présent, les hybridations entre espèces voisines étaient vues comme néfastes, car produisant des descendants généralement moins compétitifs et peu performants. En réalité, elles permettent aussi le transfert de gènes offrant un avantage sélectif, ici la marque colorée de la toxicité de ces papillons pour leurs prédateurs. Ces résultats sont publiés le 16 mai 2012 sur le site de la revue Nature.

    Heliconius est un genre de papillon comptant une cinquantaine d'espèces présentes dans les forêts d'Amérique Centrale et du Sud. Pour les chercheurs, il constitue un modèle de choix pour étudier la sélection naturelle et les changements génétiques qui mènent à la formation de nouvelles espèces. Afin de pousser plus loin ces travaux et d'avoir une vue plus large des mécanismes génétiques en œuvre, un consortium international d'équipes de recherche a réalisé le séquençage du génome de l'un de ces lépidoptères, Heliconius melpomene, originaire du Panama. Désormais, l'ensemble du génome de ce papillon, incluant plus de 12 600 gènes répartis sur 21 chromosomes, est accessible. Si, à ce jour, relativement peu de génomes d'insectes ont été séquencés, il est encore plus rare de disposer de celui d'une espèce non domestiquée telle que Heliconius melpomene.

    Ce séquençage a permis d'obtenir des résultats étonnants sur le mimétisme. Il était connu des chercheurs que H. melpomene partage les motifs et les couleurs d'une espèce voisine, H. timareta. Ces deux espèces sont toxiques et les couleurs vives de leurs ailes leur permettent d'être facilement reconnues des prédateurs. En adoptant la même coloration, elles partagent le coût que représente « l'éducation » de ces derniers. En effet, c'est en mangeant quelques Heliconius que les prédateurs, des oiseaux pour la plupart, apprennent à associer les couleurs au mauvais goût et à la toxicité de ces insectes. De ce fait, la ressemblance des deux espèces constitue pour elles un important avantage sélectif.

    Jusqu'à présent, on pensait que ce mimétisme était dû à une convergence génétique : chaque espèce devait développer ses propres innovations génétiques permettant de ressembler à sa voisine. Mais le séquençage du génome de H. melpomene vient de démontrer que la ressemblance visuelle entre cette espèce et H. timareta est due à des accouplements croisés entre ces deux papillons. En effet, les chercheurs ont découvert que, pour ces deux espèces, les régions du génome qui contrôlent la couleur des ailes ont une origine unique et récente. Ces gènes sont donc passés de l'une à l'autre par hybridation.

    Les accouplements entre ces deux espèces sont très rares et seule la descendance mâle est fertile. Néanmoins, ils sont suffisants pour transmettre à l'espèce voisine les traits phénotypiques qui confèrent la ressemblance. Ces résultats mettent à mal le paradigme selon lequel l'hybridation entre espèces est forcément néfaste car elle produit des individus fragiles ou mal adaptés aux niches écologiques des espèces parentes. Au contraire, l'hybridation permet ici le passage d'innovations génétiques « prêtes à l'emploi » d'une espèce à l'autre, et constitue ainsi un moteur de l'évolution à ne pas négliger. Ces résultats pourraient s'appliquer à d'autres adaptations comme la résistance chez certains insectes tels que les moustiques Anopheles, les traits de domestication ou encore, les gènes d'immunité du génome humain.

    Parallèlement à l'étude du mimétisme, le séquençage du génome de H. melpomene a permis de décrire certaines fonctions peu connues chez ces lépidoptères, et là aussi les résultats bouleversent les idées reçues. On pensait notamment que les papillons diurnes, à grande acuité visuelle, avaient une communication olfactive moins développée que les papillons de nuit. Or, les chercheurs ont montré qu'au contraire, H. melpomene possède une grande diversité de récepteurs olfactifs, comparable à celle des papillons nocturnes, tel le bombyx du mûrier (ver à soie), et même des expansions de certaines familles de gènes chimiosensoriels. Ceci ouvre un vaste champ de recherche sur la complexité de la communication chimique des papillons de jour."


    Source: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2621.htm[u]
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