Joe04

ah ah aa aaaaah, tu vas avoir la visite de Thierry et son ..... Et s'il te propose ce à quoi je pense, tu peux lui faire confiance. Très cher mais testé et approuvé sur 1500 kilomètres (pas par moi !)

Voilà qui est bien .... c'est la première fois que je lis 3 blagues en suivant sans en connaître aucune... Génial, merci

Les ânes ont les pieds plus durs que les chevaux. Ils ont aussi les pieds plus droits (hauts) quand ils sont entretenus. Donc, l'usure se fait sur toute la surface de la sole et non uniquement en talon ou en pince comme les chevaux. Il est donc possible de les travailler sans fers. De plus, généralement, les ânes passent leur temps sur une pelouse et sont rarement destinés à travailler. Sauf s'ils atterissent chez Joe !! Si pour 500 kilomètres, un âne qui a des bons pieds marchera sans problème, je ne partirai jamais sans ferrer pour des routes plus longues. En 2004, nous avions fait +/- 600 km. Léo et Duco étaient ferrés aux antérieurs. Peu avant la dernière semaine, Ducobu avait quelques difficultés avec ses postérieurs (il ne boitait pas mais il cherchait toujours l'endroit du chemin avec de l'herbe ou de la terre) et j'avais appelé mon maréchal. Mais le temps que celui-ci puisse arriver (il y avait quand-même + de 250 km), nous avons compris que c'était la chaleur du sol qui lui rendait les pieds plus sensibles. En trois jours, nous avions changé de région et la texture du sol (forêt et donc plus d'ombre) avait tout arrangé. Duco n'a pas dû être ferré pour terminer le voyage. Cette année, je les ferai ferrer aux antérieurs également et Babette aux quatre pieds. Nous profiterons de notre petit voyage pour lui rectifier les aplombs postérieurs (ferrés avec de la garniture et une petite talonnette pour lui ouvrir les quartiers intérieurs). De cette manière, 6 à 8 semaines plus tard, ses pieds auront repris un aspect plus correct (avec la marche, cela activera probablement le travail). Ah aaaaah !! Ben, il m'en reste une courte ...... une histoire de chasseurs. Ca vous dit ?? Ensuite, j'ai un résumé d'une année d'aventure mais ....... c'est trèèèès long ! Duco attelé, Babette et Léo à l'attache derrière l'attelage

..../.... - Que se serait-il passé si nous n'avions pas été présents au moment où les guêpes se sont mises à l'attaque ? Ma véto prétendra au retour qu'un essaim est capable de coucher un cheval jusqu'à le faire mourir. J'ai du mal à imaginer. Mais si cela devait être vrai … - Comment se serait déroulée cette histoire si les ânes n'étaient pas dans un pré clôturé ? Quel accident aurions-nous eu s'ils avaient été mis à la longue corde ou entravés ? -Les ânes pèsent deux cent cinquante kilos. Comment aurions nous géré cela avec un cheval de cinq cent kilos ? Je pense à Kamel et son caractère pas toujours facile. Un coup de pied de cheval ferré est bien plus grave que celui d'un âne non ferré. - Que se serait-il passé pour nous si les guêpes n'avaient pas gardé leur cible, c'est à dire Ducobu ? Je dois avoir eu cinq ou six piqûres au niveau des chevilles. Rien de grave. Mais si l'essaim s'était retourné contre moi ou les filles ? -Que se serait-il passé si au lieu d'agir dans la colère, j'avais réagi dans la peur. Nous connaissons tous des personnes qui s'effraient à la vue d'une abeille ou d'une guêpe. Ce ne fut pas mon cas et ce ne l'est toujours pas (des fois que je ferais une phobie !). Aujourd'hui, je suis persuadée que la colère a été une alliée très importante dans ma réaction. Pour moi, cette anecdote fut plus que positive. Elle m'a permis d'apprendre bien des choses. - Les ânes ne sont apparemment pas aussi sensibles que les hommes aux piqûres. Pas d'allergie, peu de réactions physiques. Le seul danger -dans ce cas précis- étant la panique et ce qu'elle pourrait engendrer comme accident : prise dans les fils de clôture, démarrage sur une route, bousculade violente…. - Kamel étant pleine, nous avons eu beaucoup de chance qu'elle ne soit pas prise dans le piège : un stress de cette sorte provoque un avortement assuré (sic encore ma véto). - Audrey a du tempérament et ne se laisse pas impressionner. Elle a su gérer la situation. Je sais qu'elle s'est rendue compte de la gravité. Elle a su rester maître d'elle-même. - La panique fait perdre les moyens à bien des personnes. Avec le recul, j'excuserai Sandrine, sa réaction de peur, son jeune âge et son manque de réflexe dans une aventure pas trop faite pour elle. Elle s'est tout de même rendue responsable en gardant Kamel éloignée, évitant probablement un autre accident. Elle a géré les appels téléphoniques, un luxe alors que j'avais les deux mains occupées. Elle s'est farci les nombreux allers-retours entre le pré et la maison. - La gentillesse et l'accueil des gens sont réellement importants dans un tel cas. Un téléphone, un tuyau d'arrosage, du réconfort…. Tant de petits riens mais tellement utiles. - Une aventure comme celle-ci laisse un piment mémorable dans un voyage. Il est certains que nous n'oublierons probablement jamais les pitreries de Ducobu. Je regrette -excusez-moi pour cette pointe d'humour- de ne pas avoir pensé à prendre une photo de notre Duco coloré. Parfois, en voyage, il pleut aussi .....

Des nouvelles de Léo : Elle va bien (elle a toujours été bien sauf une après-midi où je la trouvait "bizarre"). Elle reçoit une dernière picouse de Phénilbutazone aujourd'hui. Cette semaine, les trois ânes vivaient à l'envers : paddock la journée et petit carré d'herbe hyper rase la nuit + un peu de foin et deux carottes par jour. Bref : régime pour tous. Y en a aucun des trois qui a maigri !! Ma jument et Le Fonfon se retrouvaient seuls dans le sens inverse. Ce matin, j'ai rouvert les prés (ras) à tout le monde, pour le bonheur de Fonfon (qui l'eut cru ?). Duco a droit à la pelouse, le veinard. Je suis contente, car La Babette qui fuyait au galop devant Fonfon s'est plutôt défendue en shootant (je préfère ça : ça fait plus combatif, moins panique, j'espère qu'elle va chauffer bientôt). Ils étaient tous calmes après deux minutes et ne relèvent plus le nez du sol. Je vais d'ailleurs interrompre cette première remise au vert pour Léo (et Babette et Duco) pour ne pas qu'elle fasse une rechute. Premier cavalier sur La Babette.... Victoire, après 13 ans de "je-fais-ce-que-je-veux"

Ben, c'est quand tu veux..... Une journée au Sunpark de Vielsalm.... et un saut chez moi, de quoi profiter des kilomètres... (j'ai une soeur qui habite à Brugelette : 180 bornes quand même ). Ou un WE au gîte (je fais ma pub !) et beaucoup de temps pour parler matos ! mon sur www.lepreauxanes.be (y a des fôt mè sèpa moiqui léfè !) Le nouveau sort bientôt, p'têt même bien ce soir ! Et y s'ra drôlement plus grand ....

Pose-toi aussi la question du respect de ton poney vis-à-vis de toi..... On revient toujours aux mêmes choses mais c'est important. Il ne faut pas croire que la castration va régler tous les problèmes. Par contre, si tu le castres, profite des quelques jours où ton poney se posera lui-même des question (il est pas con, il saura bien qu'on lui a fait quelque chose !) C'est le moment idéal pour remettre les pendules à l'heure. Notre Duco était assez vif en arrivant (il avait 3 ans et pas trop manipulé). Il est arrivé castré de deux jours. Je l'ai manipulé un max (pour les soins mais aussi pour le respect). En une semaine, il était super respectueux et gentil et il l'est toujours resté. C'était la petite réflexion du jour de Joe !

La teigne est un champignon véhiculé par le vent. Il s'attaque à la peau du cheval, du chien, du chat, .... et de l'homme (on appelle cela des roues de sainte catherine). Cela se traduit par des petites plaques rondes (de la taille d'une pièce d'un centime à plus grand) qui se décollent avec les poils attachés à une croûte. La peau apparaît rose en-dessous et un peu collante. Souvent, cela compmence aux épaules du cheval et s'étend ensuite. Cela n'est pas grave : cela se soigne par des bains (lavages) de produits spécifiques. L'imaverol est très connu pour soigner la teigne. Et puis, éviter de passer les brosses de pansage d'un cheval à l'autre. Ma fille et moi-même avons attrapé des roues de ste catherine, il y a longtemps, probablement à cause de notre chat (chez lequel on ne voyait rien). Nous avons été soignées avec des gellules (je ne sais plus lesquelles) et c'est tout. Pas grave mais contagieux et très ch**** quand ça commence dans une écurie. Donc, je dis à Luzule (mais elle le sait déjà) de garder ses champignons bien au frais chez elle ce lundi. C'était la petite info du jour de Joe !

C'est le premier avril en avance ou quoi ?? On entend vraiment de tout maintenant . Qu'est-ce que le prochain va nous sortir ??

Les copeaux ... c'est du bois et cela se digère. Le lin est une fibre non digeste et dangereuse en cas d'absorbtion. L'eau de javel n'est pas dangereuse suivant la dose (celle aspergée sur la litière est minime).

Si tu veux le castrer, décide-toi rapidement : la castration se fait chez toi et à cette période, il n'y a pas encore trop de mouches (normalement, on castre en hiver pour cette raison) Ca dure 1/4 d'heure ... ça va vite, c'est pas trop impresionnant et le poney n'a pas l'air de trop souffrir si ce n'est un réveil un peu stoone !

Ah que si, .... On veut être au courant de cette vente publique.... Qu'en advient-il de Nadine et sa famille, où vont -ils se reloger, quand vont-ils déménager ... etc etc etc... Les épisodes de l'histoire trouvent à chaque fois une solution de dépannage mais quand aura lieu le mot fin ?? Que peut-on faire pour t'aider ?

Je me posais la même question .... un mouvement "nerveux" à ce point ne doit provenir que d'un mal-être. Donc, les yeux pourraient être responsables. A moins que la "chaleur" du soleil de lui provoque une "brûlure" sur la nuque ?? Cela me semble bizarre... ou pas cool ??

...../..... Une véto arrive enfin et confirme qu'une visite était nécessaire. A l'auscultation, les ânes sont stressés. Leurs cœurs battent vite et fort mais ne semblent pas avoir pris un trop gros coup. Une dose d'antihistaminique est administrée à chacun. Et quelle dose ! Les œdèmes sortent au fur et à mesure que l'on enlève les dards. La véto n'avait jamais vu cela. Certaines parties de leur corps sont presque déformées. Lentement, la situation se remet au calme. Les ânes s'en sortiront, le stress passe. Bruno, armé d'un casque d'apiculteur et d'une salopette scotchée aux poignets et aux chevilles s'en va détruire le nid. Celui-ci, à l'autopsie, était muni de deux entrées dont Bruno a pu mettre son pied jusqu'à mi-mollet dans la principale. Le couple est sincèrement ennuyé. Ils prennent sur eux : il s'agit de leur pré, de leur invitation. Je les rassure, leur disant que tout s'est bien passé et qu'ils n'y sont pour rien. Je leur demande s'il est possible de rester un jour ou deux en cas de réaction des ânes. Je me vois mal bâter ce petit monde avec des œdèmes plein le corps. Je me vois mal les obliger à marcher avec un mental ou un physique abattu. Bruno me tranquillise. Nous pouvons rester si nécessaire. Je garde le numéro de téléphone de la véto au cas où nous aurions un souci en chemin. Après quelques heures de "dé-dardage" (tiens, ça sonne bien ce mot-là), de douche, de soins, de remise au calme et d'observation, nous ramenons les ânes et Kamel au pré. Duco et Léo ne semblent pas se souvenir de ce qui leur est arrivé. Ils entrent dans le pré sans rechigner et partent brouter comme si de rien n'était. Afin d'éviter une éventuelle colique, je me garde de nourrir ce soir. Nous refermons la bande rouge et blanche puis redescendons vers la maison où Christel nous a préparé un super barbecue. Il sera tard dans la nuit lorsque j'irai me coucher, non sans avoir vérifié que tout se passe bien dans le pré. J'ai relativement bien dormi, les filles aussi. Les ânes vont bien. Seule Léo, qui a la peau plus fine, a gardé de légers œdèmes sur l'encolure. Ailleurs, rien ne laisse soupçonner l'attaque massive de la veille. Nous pouvons repartir l'esprit tranquille. Pourtant, je ne suis pas trop bien ce matin. Les filles et les bêtes se tiendront à carreau car j'ai les nerfs à fleur de peau. Mon stress arrive à retardement et c'est tant mieux. Mes intestins se manifesteront durant la matinée. Vient alors l'heure de l'analyse : ...../..... (hé hé, c'est pour un autre jour !)

Quelques symptômes sont semblables mais la "maladie du lundi" se nomme Myoglobinurie. Effectivement, c'est un excès d'acide lactique qui gorge les muscles (surtout la croupe). Cela fait d'ailleurs péter les petites cellules musculaires et c'est pour cette raison que le cheval urine foncé après quelques dizaines de minutes. Il vaut mieux stopper directement le cheval et attendre que ça passe (3 à 4 heures si ce n'est pas pris trop tard) ensuite retour au box par le chemin le plus court et en van si on est loin de l'écurie. Ce n'est pas grave en soi si c'est pris à temps. Pour cette raison, il vaut mieux éviter de trop nourrir un cheval alors qu'il sera au repos le lendemain. Concernant Léo, cela n'a rien d'une myoglobinurie (vu la symptômes) d'autant que le travail du week-end était léger, habituel et que les chevaux et ânes restent en liberté la nuit (donc, ils sont en mouvement). Aujourd'hui, on ne voit déjà plus rien sauf pour moi et ma famille qui la connaissons trop bien. Ouf !

Ma Léo a commencé une fourbure, ce lundi soir..... Pourtant, elle n'est ni grasse, ni trop nourrie, ni trop gâtée en sucreries ..... Je savais que les fourbures s'attrapaient avec un excès de bouffe, je savais que cela pouvait s'attraper par stress ou avec certains médicaments.... Mais je ne savais pas que mes chavaux et ânes pouvaient s'offrir une fourbure...... surtout en devinant la cause... La véto venue à temps (Léo marche encore, a seulement un antérieur un peu chaud, n'a pas l'attitude typique des chevaux fourbus, mange, bois, .... bref, normal, sauf que je lui trouvais la démarche nonchalante et en insistant légèrement en pince pour poser les antérieurs). Les ânes avaient travaillé le week-end (on a promené des enfants en attelage et monté au profit du Télévie.) Hé ben : verdict : fourbure non alimentaire mais due au changement brutal de température extérieure (hé oui, de -20 ici on est passé à + 15 en une semaine... faites le compte). Bref, Léo en a souffert. Rajoutons à cela le stress que lui fait subir Fonfon l'étalon à lui courrir au train à longueur de journée (il se rabat sur elle vu que La Babette ne veut même pas le regarder !) Donc, j'ai appris que les écarts brusques de température pouvaient engendrer une fourbure. Mais bon, étant donné que j'ai vu cela tellement rapidement, Ma Léo n'aura droit qu'à cinq jours d'anti-inflammatoires et une légère diète de quelques jours. Fini le grain, juste quelques petites carottes et un boquet de foin deux fois par jour. Du coup, elle se retrouve avec Le Duco, son amoureux et est bien contente (lui aussi d'ailleurs !) de ne plus devoir supporter le Fonfon. Je lui ai dit que ce n'était que pour quelques jours mais elle fait la sourde oreille ! D'ici vendredi, re-tout-le-monde-ensemble !!

A titre d'exemple pour "se protéger" : Je fais la demande d'ânes à donner pcq notre budget n'est pas bien gros. Ces ânes appartiendront à une asbl (la nôtre). Mais ce qui est important pour moi, c'est que je les "achète" pour le prix de 1 euro symbolique. La Babette arrivée chez nous, il y a deux mois et demi, a énormément évolué (elle était très sauvage, très sterssée et nous avons remis tout cela en ordre). Je n'aurais pas voulu que l'ancien proprio vienne la rechercher après l'argent placé sur elle (maréchal, matériel, nourriture pour la "retaper" un peu, limage des dents, ...) et le temps investi pour récupérer son caractère. En "achetant" cette ânesse, elle est définitivement à nous. Le proprio a reçu un papier signé des deux parties et m'a signé une "facture" comme quoi, il me vendait l'ânesse pour 1€. Simple précaution contre les retournements d'avis. C'était la seconde petite info du jour de Joe!

Il ne s'agit pas d'une superstition mais d'une prévision. Un fer possède 8 étampures (trous). En ne mettant que 7 clous, le maréchal-ferrant préserve à chaque fois la place d'un clou de "sécurité". Si pour une raison ou l'autre (fer arraché, pied fragile, corne éclaté .....) un clou ne peut pas être mis à sa place, ce 8ième trou de réserve viendra à point, puisque son emplacement ne sera pas abîmé. Souvent, le clou manquant est à l'intérieur du fer mais cela n'a aucune importance.... C'était la petite info du jour de Joe !

Voilà qui est tout l'art de comprendre pourquoi tel cheval bouge et tel autre non. Chacun des chevaux ou ânes que j'ai ou que j'ai eu (à moi) peut ne pas être sorti durant une semaine ou plus (ça n'arrive pas), il reste hyper aux ordre quand il sort. Je me souviens des réflexions des élèves à l'université de Gand lorsque mon Papy s'y est fait opéré. Ils se le disputaient pour le sortir en main pcq c'était un des seul à ne pas bouger. Cela se passait au mois de novembre et le cheval était suffisament "bien" pour déconner s'il avait voulu le faire. Et dieu sait que c'était un chaud. Mais un chaud respectueux et docile. Ma jument n'est travaillée que par périodes. Elle peut rester 6 mois au pré, puis être montée à cru sans broncher : démarrage au pas. Et pourtant, si on lui demande des allures, elle déménage. Et les chiens ? N'est-ce pas pareil ? Même fou pour partir promener, un chien respectueux ne reste-t-il pas aux pieds, attendant le signal pour démarrer ? Le RESPECT est bien le mot qui convient dans tout travail, y compris dans l'échauffement ou dans les moments difficiles come l'hiver.

...../..... Et puis, cela se calme. Tête basse, Duco ne bouge plus, Léo non plus. Quelques réfractaires, enfoncées dans les poils, terminent leur oeuvre avant de succomber sous nos mains. Le nuage s'est dissout. Peut-être sont-elles retournées vers leur nid, probablement ai-je fais un carnage au milieu de cet essaim. Audrey va à la rencontre de Sandrine, lui arrachant le ruban qui se retrouve aussitôt noué. -"Sandrine, viens nous aider". Elle arrive enfin, blême, annonçant qu'elle ne sait pas si elle est allergique. -"Moi non plus, je ne sais pas si je suis allergique. Ce n'est pas une raison pour rester sans rien faire". Faute de batterie, je la charge de changer la puce de mon portable dans le sien et de contacter Pat. Bruno et Christel ne savent pas trop comment nous aider. Les ânes tremblent comme j'ai rarement vu trembler un équidé. La sueur coule sur le sol sans même imbiber le poil. Comme si des robinets étaient ouverts sous leur ventre, sous leur auge, sous leurs fanons ! Les yeux de nos ânes sont injectés de sang. Le fil de la clôture bouge avec les vibrations faites par les cordes qui maintiennent nos braves bêtes. Le choc est d'une telle violence que j'ai franchement peur pour leur cœur. L'idée d'un choc anaphylactique me turlupine. Bruno nous raconte le décès d'une personne de la région, suite à deux ou trois piqûres seulement. Je commence à imaginer nos journées futures dans un esprit négatif. Christel ayant téléphoné à un vétérinaire à reçu comme réponse de mettre du vinaigre sur les endroits piqués. Je ne me satisfais franchement pas de cette proposition de traitement. Je demande à Pat de contacter notre véto. En quelques minutes, il m'est annoncé de faire appel à quelqu'un de compétent car quelques soins seraient bien nécessaires. D'autres conseils me sont donnés. Nous remontons les ânes et Kamel vers la maison. Attachés à la barrière, Duco et Léo se laissent arroser au tuyau. On les sent soulagés par l'eau froide. Ils se calment peu à peu et se laissent manipuler dans tous les sens. Leur poil, aplati par le jet d'eau, laisse dévoiler quelques récalcitrantes encore coincées. Nous terminons de débarrasser les ânes de ces putains d'insectes. Nous sommes quatre, chacun muni d'une pince à épiler : la cueillette aux dards peut commencer. Sur du PQ, nous étalons les aiguillons restés ancrés dans la peau. Des boursouflures commencent à apparaître. Des ronds de quatre à six centimètres s'installent sur la peau. Des placards durs et douloureux. Léo semble moins atteinte que Ducobu. Pour lui, c'est une véritable catastrophe. En quelques minutes, nous retirons plus d'une centaine de dards. Je vous promets que l'exagération ne me prend pas la tête. Et nous n'avons pas compté les guêpes assommées au sol dans le pré. Pauvre Duco. ...../.....

Les autres ont tout dit .... Espoir....et patience.

Petite séance de nettoyage intime ..... (info que j'avais lancé sur un autre forum et dont j'ai repris la totalité du texte) N'oublions pas que dans la nature, les hongres n'existent pas !! Les étalons saillissent souvent les juments et le nettoyage se fait donc naturellement et régulièrement. En ce qui concerne le nettoyage fait par vos soins, il est nécessaire si la verge est vraiment sale, d'autant si des croûtes (irritantes) s'y collent. Le mieux est de laver à l'eau tiède en y ajoutant une ou deux gouttes de désinfectant non agressif. Une éponge propre fera l'affaire (ne plus l'utiliser pour les yeux ensuite !) Pour aider son cheval à sortir sa verge, il faut chercher à connaître ses habitudes. Certains se décontractent après le travail, d'autres au repos, ... Mon vieux hongre s'est toujours détendu au pansage surtout en passant sur le rein. Lorsque je décide de lui faire "la totale", je prépare le matériel et je lui passe longuement l'étrille ou la brosse dure sur le dos, en faisant des cercles ... c'est radical. Attention : attendre que la verge soit bien descendue. Ensuite, la prendre fermement mais sans comprimer dans la main et nettoyer avec l'autre main. Un cheval a énormément de force au niveau de la verge : il est donc nécessaire de résister à la remontée !! Tout cela se fait en parlant au début. Il faut que le cheval associe ce moment à un acte "agréable", en tout cas pas moins dérangeant que curer les pieds ou trimer la crinière. Encore une fois, le respect de votre cheval pour votre personne doit être établi. Il n'y a alors aucune lutte, si ce n'est la tentative de remontée de la verge au contact de l'eau. Ensuite, avec l'habitude, le cheval accepte cela très bien. Cela fait partie des actes normaux. Seul les cas cliniques (douleurs, infection, ...) devraient demander une descente de force. Sachez que votre bras peut rentrer jusqu'au coude dans le fourreau sans rencontrer la verge !! En cas de soins médicaux obligatoires, il existe des produits décontractants administrés par piqûre qui font le travail tout seul (sauf celui de l'éponge !!) Voilà, c'était la petite info du jour de Joe !!

A voir comme ça sur la photo, cela n'a pas l'air bien grâve. Comme il fait beau, fais lui un bon shampoing, à la brosse dure pour éliminer les "pellicules", fais le en deux ou trois fois. Patiente quelques jours pour voir s'il y a un changement. Avec un peu de chance, ce n'est qu'un problème banal de crinière étouffée (trop de crins).

Tu vas chez un coutellier, c'est son métier d'aiguiser les couteaux. Et les peignes de tondeuses sont des "couteaux" également. Le coutellier aiguise toute sortes de tondeuses (sauf pour le pelouses peut-être ). Il y a un coutellier à Gembloux qui fait les marchés (Eghezée, je suis sûre). Regarde dans le bottin.