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schivalu

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Tout ce qui a été posté par schivalu

  1. j'ai vu la jument elle est au débourage chez une amie, je l'ai monter aussi. C'est une jument qui est très en avant avec des allures très réléver. L'éveur me dit qu'elle vaut plus de 10.000 euro mais comme il va les chercher en Hollande il arrive avoir des prix très intéressant. C'est pour cela qu'elle est a seulement 7500 euro d'après lui. Merci pour tes conseilles ( frisonluxe )
  2. ok merci Alexandra ,oui elle vient de chez un mr qui fait de l'élevage et de l'importation. Il ma dit que son papier est exeptionelle etc ... La juju vient d'Hollande. Mais bon perso je pense aussi que 7500 euro pour une veulenboek c'est un peu chère. La jument est vraimnet magnifique avec des allures incoyable . bon je réflèchit merci pour vos commentaires
  3. J'ai craquée sur cette jument qui est en vente, elle est magnifique avec des allures exeptionnelles. Le vendeur m'a envoyer son papier ce matin et la je me pose la question car je m'apperçoin qu'elle n'est même pas stamboek a 3 ans est ce normal ??? Elle vient d'Hollande. Il en demande 7500 euro perso je trouve un peu chère non ?? que pensez vous ?? merci beaucoup pour vos conseilles
  4. roooooooooooooooooooooo trop trop beau , magnifique même la maman
  5. rooooooooooooooo quelle beauté il sera canon adulte rooooo lalala
  6. j'adore sa couleur trop beau ce figaro et vivement les prochaines photos
  7. rohhhhhhhh trop beau il promet celui la j'ai hâte de le voir a 6 mois
  8. wouhhhhh quelle prestance il promet , couleur très originale on verra d'ici 1 mois si furioso sera comme lui. Très beau et magnifqie poulain
  9. le frison pie est un barockpinto un 3/4 frison et 1/4 gerderlander race allemande mais génétiquement il est frison car très peu de pourcentage gerderlander exemp mon poulain Furioso est un 3/4 frison barockpinto même si il est né noir il sera inscrit comme barockpinto . Je vous montrerai les papier du père pour exempl casera plus simple. Perso je trouve bien de faire ses mélanges car pour avoir vu des barockpinto 3/4 frisons en vrai je peux vous assurer pur ou pas pur frison se sont des vrai beauté , cheval de rêve biensûr il faut aimer le pie !
  10. moi je le trouve beau même si je ne cour pas après les blanc ou gris !! c'est clair je l'aurrais préféré pie noir
  11. Si j’ai décidé de vous parler de la Rétention Placentaire chez la jument Frisonne, c’est qu’il s’agit d’un phénomène assez fréquent puisque d’après une étude faite en Hollande, 54 % des juments de cette race délivre mal ; ceci n’étant pas étranger au problème de consanguinité, mais pas seulement. Je ne vais pas reprendre tout le processus de la mise-bas et je n’ai pas, non plus, la prétention de vous faire un cour sur ce sujet, je ne suis pas vétérinaire. Je souhaite juste vous faire partager mon expérience et vous faire prendre conscience de ce problème souvent rencontré chez cette race. En général le placenta est expulsé dans les trois heures qui suivent la mise-bas. Passé ce délai, on parle de Rétention Placentaire et cela signifie intervention d’un vétérinaire équin (c’est à dire avec de réelles compétences et pas seulement des connaissances ! ). La délivrance se fait normalement peu de temps après la venue au monde du poulain ; ce sont les dernières contractions de l’utérus qui expulsent le placenta. Si passé huit heures, le placenta n’a toujours pas été expulsé, il faut appeler le vétérinaire. En aucun cas, il ne faut tirer dessus car cela pourrait entraîner une hémorragie suivie de complications. Si le placenta sort en grande partie, il faut le nouer avec un bouchon de paille afin d’éviter que la jument ne marche dessus et ne le déchire au risque, là aussi, de déclencher une hémorragie ou de laisser des parties à l’intérieur de l’utérus ce qui pourrait provoquer une infection appelée endométrite pouvant entraîner à son tour une fourbure post-partum. Ne jamais s’amuser à essayer de le dégager vous même, une jument n’est pas une vache ! Il ne faut pas vous risquer à introduire quoi que ce soit, même votre main, à l’intérieur du vagin pour de raisons purement sanitaires… SEUL votre vétérinaire peut pratiquer un tel acte car le risque de compromettre l’avenir de votre jument en matière de reproduction est bien réel et ne doit pas être pris à la légère. Votre vétérinaire fera une injection d’ocytocine afin de restaurer au moyen de cette hormone les contractions utérines. Si quelques minutes après (environ 30) rien ne vient, il lui faudra pratiquer un acte manuel afin de retirer la placenta et ce, de manière très délicate et progressive puis il placera des « Oblets » dans l’utérus pour un couverture antibiotique ciblée. Il vous faudra bien surveiller la température pendant au moins 3 jours (même si il n’y a pas de rétention) car toute augmentation signifierait infection et un traitement à mettre rapidement en place. Ensuite votre vétérinaire vérifiera que le placenta est bien complet, sa nature et sa qualité… informations importantes quand à l’historique de la gestation. Le placenta de la jument est très proche de celui de la femme, il adhère à la paroi de l’utérus par des milliers de minuscules « bouton-pression » et se trouve constitué d’une multitude de micro-vaisseaux ; lorsqu’il est expulsé, il sort comme une « chaussette à l’envers »… c’est donc l’intérieur de la poche placentaire que vous pourrez observer avec votre vétérinaire. Placenta positionné face externe face interne Sur la deuxième photo, on voit bien le cordon ombilical et les vaisseux sanguins qui l'alimente... Quoi qu’il en soit, il faut faire examiner votre jument au plus tard 48 h après le poulinage, d’une part pour qu’il injecte un sérum antitétanique et Trivalent au poulain, et qu’il vérifie entre autre son rythme cardiaque, le nombril etc.… mais aussi pour qu’il ausculte la mère afin de diagnostiquer d’éventuelles complications restées inaperçues ! Il est de même conseillé de procéder au nettoyage régulier (2 fois par jour au moins les 5 premiers jours) des écoulements de la vulve avec de la « Vétédine Iodée » savon. Je ne finirai pas en vous faisant le détail de tous les risques et complications liées à la Rétention Placentaire car ce n’est pas le but de cet article et je ne voudrai pas susciter des appréhensions exagérées à tous ceux pour qui va bientôt se dérouler une première naissance. Le poulinage est certes un « traumatisme » mais il est nécessaire pour donner la vie… alors, faisons en sorte qu’il ne soit associé qu’à la joie de voir s’éveiller une petite perle noire ( texte pris sur le site de l'association du cheval frison )
  12. La jument est féconde seulement pendant ses périodes de chaleurs. Sa puberté apparaît vers l’âge de 18 mois, mais il faudra attendre au moins l’âge de 3 ans (voire même 4 ans selon la race) pour la faire reproduire. Avant cet âge, elle est encore une pouliche, et son développement n’est pas terminé. Généralement, les premières chaleurs apparaissent vers l’âge de 18 mois. La jument est en chaleur tous les mois, et ceci, par cycle de 21 à 27 jours. La durée de ses chaleurs dure en moyenne 6 à 7 jours, l’ovulation se produit dans la dernière moitié. La jument en chaleur change de comportement et de tempérament. Elle peut être plus irritable et hennit facilement. Elle est souvent nerveuse, plus excitée, taquine les autres chevaux, urine souvent, lève la queue, a un gonflement de la vulve et a aussi des écoulements de mucus. La plupart des juments auront des chaleurs pendant toute l’année, comparativement à d’autres qui les auront au printemps et à l’été. Lorsque certaines juments viennent en chaleur, les signes sont très évidents, tandis que pour d’autres, les signes sont moins visibles. Pour ces dernières, seules les personnes expérimentées peuvent détecter leurs chaleurs. A - jour 0 à jour 3 : Pro-oestrus B - jour 4 à jour 7 : Oestrus C - jour 8 à jour 14 : Post-oestrus D - jour 15 à jour 21 : Di-oestrus
  13. Jument Non délivrance Veiller à ce que la délivrance soit complète (en forme de Y dysymétrique) A régler rapidement dans les heures qui suivent le poulinage. Souvent suite d’une délivrance tardive ou incomplète et peut être associée à une fourbure. A surveiller les pertes qui ne doivent pas devenir purulentes. Agalactie (manque de lait) Le développement mammaire dépend de l’action coordonnée de plusieures hormones : prolactine, œstrogènes, progestagènes, stéroïdes, insuline, hormone de croissance et thyroïdiennes. La lactation peut-être stimulée dans les 15 derniers jours du poulinage pour une jument connue pour ce problème par injection de métoclopramide. Mammite Chaleur, douleur et gonflement de la mammelle. Traitement antibotique local et général, douches, compresses d’eau chaude, traites fréquentes. Abcédation possible. Eclampsie (fièvre de lait) Causée par une hypocalcémie. Caractérisée par une tachypnée, des difficultés au déplacement, des trémulations musculaires, des convulsions. Poulain Isoérythrolyse néonatal (ictère néonatal)Jument Non délivrance Veiller à ce que la délivrance soit complète (en forme de Y dysymétrique) A régler rapidement dans les heures qui suivent le poulinage. Souvent suite d’une délivrance tardive ou incomplète et peut être associée à une fourbure. A surveiller les pertes qui ne doivent pas devenir purulentes. Agalactie (manque de lait) Le développement mammaire dépend de l’action coordonnée de plusieures hormones : prolactine, œstrogènes, progestagènes, stéroïdes, insuline, hormone de croissance et thyroïdiennes. La lactation peut-être stimulée dans les 15 derniers jours du poulinage pour une jument connue pour ce problème par injection de métoclopramide. Mammite Chaleur, douleur et gonflement de la mammelle. Traitement antibotique local et général, douches, compresses d’eau chaude, traites fréquentes. Abcédation possible. Eclampsie (fièvre de lait) Causée par une hypocalcémie. Caractérisée par une tachypnée, des difficultés au déplacement, des trémulations musculaires, des convulsions. Poulain Isoérythrolyse néonatal (ictère néonatal) Affection rare. Hémolyse des globules rouges (érythrocytes) par l’absorption d’un colostrum contenant un anticorps contre un antigène érythrocytaire. Apparition des signes en général vers 24-48 h : léthargie, tachypnée, tachycardie, pâleur, hémoglobinurie (urines foncées, brunes), ictère et convulsions. -------------------------------------------------------------------------------- Affection rare. Hémolyse des globules rouges (érythrocytes) par l’absorption d’un colostrum contenant un anticorps contre un antigène érythrocytaire. Apparition des signes en général vers 24-48 h : léthargie, tachypnée, tachycardie, pâleur, h
  14. Divers facteurs peuvent causer l'avortement chez la jument. Des agents infectieux (bactéries, virus ou champignons) peuvent attaquer le fœtus ou ses enveloppes, entraînant la mort du fœtus et son expulsion. Des facteurs attribuables à la jument, au fœtus ou à des causes externes peuvent aussi causer la perte de l'embryon ou du fœtus. Ces facteurs comprennent la gestation gémellaire, les insuffisances hormonales, les anomalies congénitales, l'empoisonnement à l'alcaloïde de l'ergot ou l'ingestion de soies des livrées. Nous traiterons ici de certains des facteurs les plus souvent en cause dans les cas d'avortement. Paramètres normaux de la gestation des juments : Durée de gestation : de 330 à 340 jours Longueur du cordon ombilical : de 36 à 84 cm1 Poids du placenta (pur sang) : 5,7 ± 0,08 kg (environ 12,5 lb) ou 11 % du poids du poulain1, 2 Facteurs infectieux Au cours des six dernières années, les avortements d'origine infectieuse ont représenté environ le tiers de tous les avortements diagnostiqués. L'herpèsvirus équin (EHV-1) est le principal agent infectieux; il est la cause de 18 % de tous les avortements diagnostiqués3. Avortements d'origine virale Le sous-type 1 de l'herpèsvirus équin (EHV-1 ou virus de l'avortement) est surtout associé aux avortements chez la jument, tandis que le sous-type 4 (EHV-4 ou virus de la rhinopneumonie) est en général associé à la maladie respiratoire du même nom chez le poulain. Toutefois, chacun de ces deux sous-types a la faculté de provoquer la maladie respiratoire et l'avortement. Il existe sur le marché des vaccins qui contribuent à prévenir les avortements découlant d'une infection par le EHV-1. Les virus de la famille des herpèsvirus ont la capacité de persister à l'état dormant chez leur hôte après la première infection. Des mois ou des années plus tard, l'herpèsvirus latent peut à nouveau se manifester, par suite d'une nouvelle multiplication, et déclencher de nouveaux accès de la maladie chez l'hôte ainsi que chez les sujets vulnérables de son entourage. Par conséquent, tout nouveau foyer de la maladie trouve son origine chez les chevaux porteurs du virus latent. En effet, dans certaines circonstances créées par le stress, le virus latent se réactive, est excrété dans le milieu ambiant et infecte d'autres sujets. L'infection du fœtus peut survenir 20 à 90 jours après l'infection de la mère. La plupart des avortements attribuables au virus EHV-1 se produisent entre le huitième et le onzième mois de gestation, bien qu'ils puissent se produire aussi dès le cinquième mois. Si, dans certains cas, la gestation est menée à terme, l'infection herpétique cause la mort du poulain peu de temps après sa naissance. Le taux d'avortement peut avoisiner 100 % au sein d'un troupeau de juments vulnérables. Les vaccins actuellement offerts sur le marché sont les meilleurs dont nous disposions, mais ils sont d'une utilité douteuse pour ce qui est de prévenir l'avortement. Le virus de l'artérite virale équine (EAV) peut provoquer l'avortement ainsi que les maladies respiratoires contagieuses les plus courantes. Ce virus peut se propager par le sperme des étalons porteurs. De 1998 à 2004, aucun avortement causé par l'EAV n'a été diagnostiqué au Laboratoire d'hygiène vétérinaire de l'Université de Guelph3. Avortements d'origine bactérienne Plusieurs espèces de bactéries peuvent causer l'avortement et la stérilité chez les équidés. À l'heure actuelle, les avortements d'origine bactérienne sont en général attribuables aux streptocoques. Les autres bactéries fréquemment identifiées sur les avortons appartiennent aux genres Leptospira, Nocardia, Klebsiella et Staphylococcus. Les bactéries s'introduisent dans les voies génitales et vont coloniser l'utérus, causant l'infection des enveloppes fœtales et finalement l'avortement. L'avortement d'origine bactérienne a souvent comme séquelle la rétention placentaire et l'infection de l'utérus (endométrite et/ou métrite). Il est souvent nécessaire de traiter la jument avant qu'elle puisse être saillie à nouveau avec succès. Il est bon de faire des prélèvements au moyen d'écouvillons chez les juments que l'on s'apprête à faire saillir, afin de déterminer si l'utérus abrite des bactéries pathogènes. Un vétérinaire se prononcera sur la pertinence de soumettre la jument à un lavage d'utérus avec ou sans antibiotique. Leptospirose Une infection par la leptospirose chez les chevaux peut provoquer l'avortement ou l'uvéite récidivante du cheval, aussi appelée ophthalmie périodique ou encore cécité crépusculaire. Les leptospires sont des bactéries mobiles de l'ordre des spirochètes. Ils appartiennent à plusieurs types et groupes sérologiques et génotypes. Au nombre des types sérologiques, pomona, grippotyphosa, hardjo, bratislava, canicola et icterohaemmorhagiae sont ceux qui nous intéressent plus particulièrement. Les leptospires sont très communs chez les animaux domestiques et sauvages et peuvent aussi infecter les humains. Dans certaines régions, il existe un ou plusieurs hôtes de maintien qui constituent un réservoir d'infection. Les leptospires se transmettent à des hôtes occasionnels par l'intermédiaire des matières infectées rejetées dans l'environnement par un hôte de maintien. Ils peuvent envahir un hôte occasionnel par les muqueuses et/ou les plaies de la peau et infecter divers organes4. Les hôtes de maintien peuvent être des animaux sauvages tels que cervidés, ratons laveurs et rongeurs. Selon des rapports publiés dans le Kentucky, le génotype kennewicki du type sérologique pomona serait responsable de 86 % des avortements, tandis que le type sérologique grippotyphosa serait en cause dans 8 % des cas5. Selon des auteurs, le raton laveur serait l'hôte de maintien de grippotyphosa. L'hôte de maintien de kennewicki n'a pas à ce jour été identifié. Le diagnostic de la leptospirose est généralement posé par exclusion. Identification de l'agent infectieux Pour identifier l'agent infectieux, les vétérinaires prélèvent des paires de sérums à trois semaines d'intervalle, de manière à détecter s'il y a eu une infection récente. Une multiplication par quatre du titre des leptospires dans les paires de sérums fournit un diagnostic de présomption. La découverte de l'agent infectieux dans le placenta ou la découverte d'anticorps à l'agent infectieux dans les tissus placentaires frais ou, chez le fœtus, dans le contenu de l'estomac, le sérum, l'humeur aqueuse ou les viscères, au moyen des techniques de l'immunofluorescence, de la coloration à l'argent ou de la microscopie sur fond sombre fournit un diagnostic plus sûr6. Facteurs non infectieux Parmi les facteurs non infectieux à l'origine des avortements, la torsion du cordon ombilical est celui qui est le plus souvent en cause3. Avortement causé par la gestation gémellaire Que deux poulains jumeaux naissent en bonne santé est chose rare, comme chacun sait. Il est généralement admis que l'incapacité de la jument de porter à terme deux poulains tient à une insuffisance placentaire. En d'autres termes, il y a production insuffisante d'enveloppes fœtales pour contenir deux fœtus en développement et assurer leur nutrition. Le risque de conception gémellaire est plus élevé vers la fin de la saison de reproduction et chez les juments jeunes. Grâce à l'usage désormais répandu de l'échographie, les vétérinaires peuvent maintenant détecter les cas de conception gémellaire et sont à même d'intervenir sans tarder. Avortement dû au manque de progestérone La progestérone est l'hormone qui a pour fonction de préparer l'utérus à recevoir l'ovule fécondé et à assurer son développement. Chez la plupart des animaux, cette hormone est en majorité produite par une glande endocrine appelée " corps jaune gestatif ". Cette glande se forme à la place du follicule qui s'est rompu, libérant l'ovule qui a été fécondé. Le corps jaune est constitué de cellules spécialisées qui produisent de la progestérone. Chez la jument, le corps jaune gestatif produit suffisamment de progestérone pour maintenir la gestation pendant seulement 40 à 50 jours. Vers ce stade, des glandes appelées " coupes endométriales " se forment dans l'utérus. Elles sécrètent la gonadotropine, une hormone qui stimule la production d'autres ovules par les ovaires, ce qui entraîne la formation de nouveaux corps jaunes. Ceux-ci sécrètent la progestérone requise pour maintenir la gestation jusqu'au quatrième ou cinquième mois de gestation. À ce stade, c'est le placenta qui prend le relais et qui sécrète la progestérone jusqu'à terme. Les avortements qui surviennent au cours du quatrième ou du cinquième mois de grossesse sont souvent attribués à une production d'hormone insuffisante pour maintenir la gestation. Tous ne s'entendent pas sur cette hypothèse. De la progestérone synthétique (Regu-Mate) est administrée à de nombreuses juments pour les aider à rester gravides. Torsion du cordon ombilical La torsion ou l'étranglement du cordon ombilical serait la cause de la mortalité fœtale et des avortements au cours des derniers mois de la gestation. Le cordon se tord normalement trois fois sur lui-même, dans le sens des aiguilles d'une montre. Il arrive quelquefois que le cordon s'enroule étroitement autour d'un membre du fœtus, provoquant l'arrêt de la circulation sanguine et la mort du fœtus. La torsion excessive du cordon ombilical a été observée dans 19 % des 515 cas soumis au Laboratoire d'hygiène vétérinaire de l'Université de Guelph au cours de six saisons de reproduction3. Défauts congénitaux Ces dernières années, la grossesse est confirmée par une échographie au jour 15 de la gestation. Avant le recours à l'échographie, plutôt que de soupçonner la mort de l'embryon en début de gestation, on croyait à une saillie infructueuse ou à des chaleurs silencieuses. En fait, bon nombre de ces décès embryonnaires sont dus à des erreurs génétiques ou chromosomiques qui entraînent un développement anormal de l'embryon et, par la suite, son rejet par l'organisme maternel. Autres facteurs Empoisonnement à l'alcaloïde de l'ergot chez la jument en fin de gestation Un certain nombre de champignons, à la fois saprophytes et endophytes, peuvent produire des mycotoxines qui appartiennent à la catégorie de produits chimiques appelés alcaloïdes de l'ergot ou, plus spécifiquement, alcaloïdes d'ergopeptine. Les juments réagissent à des concentrations d'alcaloïdes d'ergopeptine aussi faibles que 50-100 parties par milliard. Par comparaison, les bovins n'affichent aucune réaction visible à moins de 1000-2000 parties par milliard. Ces alcaloïdes ont un effet toxique sur les voies reproductrices et les glandes mammaires des juments. Elles provoqueraient une chute de la prolactine sérique et des progestogènes (5 alpha-pregnanes), la prolongation de la gestation, un placenta œdémateux épaissi et l'agalactie7. Les alcaloïdes d'ergopeptine interfèrent avec l'augmentation normale des progestogènes (surtout les 5 alpha-pregnanes) et de la prolactine dans les 40 derniers jours de grossesse. Les niveaux de progestogènes augmentent normalement à partir du jour 300 jusqu'à la naissance (4,8 ± 1,5 à 22,7 ± 2,7 ng/mL). Les poulains qui naissent de mères chez qui les taux de progestogènes n'ont pas augmenté normalement souffrent d'une insuffisance corticosurrénale et sont petits, chétifs ou morts-nés7. L'intoxication par la fétuque est la forme d'empoisonnement à l'alcaloïde de l'ergot la plus répandue aux États-Unis. Elle est causée par le champignon endophyte Neotyphodium cœnophialum (auparavant appelé Acremonium cœnophialum). Ce champignon vit à l'intérieur des végétaux et produit des alcaloïdes de l'ergot (surtout l'ergovaline), responsables de l'intoxication par la fétuque. Ces produits chimiques causent la dystocie chez les juments et les décès des poulains. Les principaux signes cliniques d'empoisonnement à l'alcaloïde de l'ergot chez la jument en fin de gestation comprennent : gestation prolongée jusqu'à 12 mois (au lieu de onze); dystocie étirant parfois le travail sur plusieurs heures; agalactie (peu ou pas de lait) accompagnée d'un colostrum de mauvaise qualité (à faible teneur en immunoglobuline); placenta à " sac rouge " du fait de sa séparation prématurée; placenta œdémateux épaissi pouvant peser plus de 6,5 kg chez une jument pur-sang; poulain mort ou faible et souffrant de pneumonie de déglutition, par suite des efforts fournis pour sortir du placenta épaissi. Des cultivars de fétuque exempts d'endophytes ont été mis au point pour éliminer les problèmes causés par ces mycotoxines. Les cultivars de fétuque infectés par des endophytes sont en général utilisés pour lutter contre l'érosion et sur les verts de golf. Des semences de fétuque infectées par des endophytes peuvent à l'occasion être vendues accidentellement à des propriétaires de chevaux. L'ergotisme est la manifestation clinique de la mycotoxicose causée par les champignons du genre Claviceps. Appartiennent à ce genre, des champignons saprophytes qui vivent sur les végétaux, en utilisent les éléments nutritifs sans apparemment apporter au végétal un quelconque avantage. Les champignons du genre Claviceps peuvent vivre sur une diversité de foins et de graminées de pâturage et produire des organes de fructification sur le pâturin des prés et le seigle. Les sclérotes (organes de fructification) des champignons du genre Claviceps renferment un vaste éventail d'alcaloïdes d'ergopeptine semblables à ceux qui provoquent l'intoxication par la fétuque. Durant la saison de mise bas de 1999 en Ontario, la consommation de litière à base de céréales, de seigle et de paille par des juments a provoqué la mort périnatale de sept poulains. Les juments présentaient des placentas œdémateux épaissis et souffraient d'agalactie. Syndrome de la perte de la capacité reproductrice de la jument Au printemps 2001, le syndrome de la perte de la capacité reproductrice de la jument a causé la mort de centaines de poulains (environ 500) et provoqué l'avortement spontané chez des juments dans le centre du Kentucky et des parties de l'Ohio. Apparemment, le syndrome serait provoqué principalement par les soies qui recouvrent le corps de la livrée d'Amérique. Ces soies resteraient prises dans les tissus de la sous-muqueuse du tube digestif et provoqueraient l'apparition de zones d'inflammation qui à leur tour ouvriraient la voie aux bactéries. Ces bactéries pénétreraient ensuite dans le courant sanguin et se logeraient dans le placenta et le fœtus, provoquant ainsi l'avortement8. Carences nutritionnelles Chez la jument, aucun lien n'a été établi entre les carences nutritionnelles et l'avortement. En général, les juments sont fertiles si elles sont en bonne forme physique (si elles ont une cote supérieure à 2 sur une échelle de 0 à 5 où 5 correspond à une jument très grasse). Par contre, le cycle de l'œstrus est interrompu chez les juments qui sont trop maigres. Généralités Des cas d'avortement ont été mis sur le compte de certains médicaments (dont les corticostéroïdes), mais ces allégations n'ont pas été prouvées. Il faut toujours consulter le mode d'emploi d'un médicament pour vérifier si son administration à des femelles gravides ne serait pas contre-indiquée. Contrairement à ce que l'on croit généralement, les blessures sont rarement une cause d'avortement. Des manipulations brutales de l'utérus gravide, à titre expérimental, n'ont provoqué ni avortement ni mort de l'embryon.
  15. La gestation gémellaire chez la jument Une jument pleine (attendant un poulain) pouline au bout d'environ 11 mois et 10 jours mais il y a des exceptions. Comme chez l'homme, il y a parfois des prématurés. Certains poulains ont des maladies de naissance ou parfois la mère est malade, il faut alors alimenter soi-même le poulain car la maladie peut être transmise par le colostrum (premier lait maternel). Il y a rarement des jumeaux car même s'ils se forment dans le ventre de la mère, ils arrivent rarement à terme et comme cela est risqué aussi pour la mère, le propriétaire décide souvent de faire avorter la jument de l'un des deux poulains. Wikipédia Bases de la reproduction aux HN : Pour savoir si une jument est gestante, la technique la plus utilisée est l'échographie par voie rectale, réalisée par un vétérinaire ou par un agent habilité des HN, dès le 15 ème jour après le premier refus à l'étalon constaté. Cette technique est la seule qui permet de mettre en évidence la présence éventuelle de jumeaux. En effet, la gestation gémellaire n’est pas souhaitable chez la jument car bien souvent, elle avortera vers le 7 ou 8 ème mois. Lorsque la gestation va jusqu’au terme, la jument donne très rarement naissance à deux poulains viables. C'est dans les trois derniers mois de gestation que le foetus prend la majorité de son poids de naissance et par conséquent, c'est à cette période que les besoins alimentaires de la jument augmentent. Sa ration alimentaire journalière doit être adaptée à ses besoins tout au long de la gestation et jusqu'au sevrage du poulain. Déclaration de naissance aux HN : Vous ne pouvez pas déclarer de produits issus de transfert d'embryon, ni de jumeaux. Haras Nationaux On ne leur donne guère de chance de naître et d'être acceptés aux poulains jumeaux! Il fut pourtant un temps où, dans pratiquement toutes les cultures, la naissance de poulains jumeaux était considérée comme un signe favorable des Cieux. Difficile donc d'aborder la gémellité chez la jument C'est un vaste sujet sur lequel malheureusement nous n'avons guère trouvé de documents. Les quelques informations récoltées sont dans un langage rébarbatif et peu compréhensible pour les non experts que nous sommes. Notre propos est donc de mettre les connaissances de ces experts à la portée de tous et que la lecture en soit agréable. Points négatifs associés à la gémellité Que deux poulains jumeaux naissent en bonne santé est chose rare, comme chacun sait. Il est généralement admis que l'incapacité de la jument de porter à terme deux poulains tient à une insuffisance placentaire. En d'autres termes, il y a production insuffisante d'enveloppes fœtales pour contenir deux fœtus en développement et assurer leur nutrition. Le risque de conception gémellaire est plus élevé vers la fin de la saison de reproduction et chez les juments jeunes. Grâce à l'usage désormais répandu de l'échographie, les vétérinaires peuvent maintenant détecter les cas de conception gémellaire et sont à même d'intervenir sans tarder. AVORTEMENT Le Prof. Ch. Hanzen de la faculté de Médecine Vétérinaire, Service d'Obstétrique et de Pathologie de la Reproduction des ruminants, équidés et porcs ( Cours 2ème doctorat 2005 - 2006 ), a donné quelques statistiques sur le sujet : Causes d'avortement chez la jument La gestation gémellaire (dizygotique, synchrone) : Quelques chiffres Accouchements gémellaires : 0,5 à 5,5 % Diagnostic précoce de gémellité : 15 % Devenir de 62 cas de gestation gémellaire 65 % des cas : avortement ou naissance de poulains morts 21 % des cas : naissance d'un seul poulain vivant 14 % des cas naissance de deux poulains vivants Sur 128 fœtus : 18 vécurent plus de deux semaines Stratégies du diagnostic Suivi échographique de la croissance folliculaire Dénombrement des corps jaunes (> J7) Diagnostic précoce de gestation (J14 de gestation) Confirmer la gestation Identifier la gémellité Identifier l'homo ou l'hétérolatéralité de la gestation gémellaire o Mise en place d'un squeezing éventuel o Attendre une réduction naturelle du nombre d'embryons o Induire une IVG Diagnostic échographique tardif (>J24 - < J33 de gestation) Confirmer la gestation simple Confirmer la gestation simple si squeezing Induire une IVG Réduction naturelle du nombre d'embryons Plus fréquente après la fixation des embryons dans l'utérus (J18 de gestation) qu'avant Avant 40 jours, ne concerne le plus souvent qu'un seul embryon Plus fréquente (85 %) si homolatéralité des embryons Plus précoce (< 30 jours) si homolatéralité que hétérolatéralité (36 jours) DYSTOCIE La dystocie est une mise-bas difficile. Elle est d'origine foetale quand la présentation du poulain est anormale et bloque le bon déroulement de la phase d'expulsion (cas le plus fréquent) ou par excès de volume du foetus qui ne peut pas passer la filière pelvienne (rare chez les chevaux de sang). Les dystocies maternelles surviennent lors d'atonie utérine (absence de contractions). RÉTENTION PLACENTAIRE Le placenta ne sort pas, ou qu'en partie, après la mise bas. S'il n'est pas enlevé rapidement, il peut entraîner une fourbure ou pire une septicémie, infection utérine. INFÉCONDITÉ L'infécondité est l'absence de naissances vivantes. À ne pas confondre avec l'infertilité qui est l'incapacité de concevoir. Si cette incapacité est définitive, on parle alors de stérilité.
  16. Les saillies en liberté sont de moins en moins utilisées à cause des risques inhérents à cette pratique mais surtout car le nombre de juments pouvant être saillie est trop faible pour les étalons renommés (uniquement 20 à 30 juments) : Durée longue des "présentations" entre la poulinière et l'étalon, ainsi qu'avec le reste du troupeau. Nombre limité de juments au sein d'un même troupeau. On utilise donc la monte en main et, de plus en plus fréquemment, l'insémination artificielle. Avant une saillie, la poulinière doit présenter un certificat prouvant qu'elle n'est pas porteuse de la bactérie responsable de la métrite contagieuse équine. Pour avoir ce certificat, des prélèvements sont effectués au maximum un mois avant la 1ère saillie au niveau du col de l'utérus et du clitoris. Il est possible que, dans certains haras, il soit demandé un certificat attestant de l'absence d'autres germes responsables des métrites, qui sont des infections de l'utérus. Cependant, dans tous les cas, aucune saillie n'est effectué si la jument présente des écoulements à la vulve. L'étalon ne doit pas non plus être porteur de la bactérie responsable de la métrite contagieuse équine et présenter un certificat dans ce sens. Au début de la saison de monte, on doit nettoyer soigneusement le pénis de l'étalon avec un savon et une solution antiseptique, après, si nécessaire, une injection de tranquillisant. Un étalon peut effectuer jusqu'à 3 saillies quotidiennes mais un tel rythme entraînerai des saillies de mauvaise qualité en fin de saison de monte. le-site-cheval.com
  17. Quatre semaines avant la fin de la gestation, la mamelle se gonfle puis dans les 10 derniers jours, elle devient plus grosse et tendue. Dans les derniers jours, il se forme des gouttes blanches de lait, appelées la cire, à l'extrémité des tétines. Parallèlement, les ligaments du bassin se relâchent (les muscles de la croupe donne l'impression de s'affaisser), la vulve s'allonge et, à l'intérieur, le col de l'utérus s'élargit.Tous ces signes sont indicatifs, ils peuvent varier ou être très peu visible notamment avec les juments primipares (qui pouline pour la 1ère fois). Dans les Galeries de Cartes Virtuelles, vous trouverez des photos-reportages de poulinages. Pendant cette phase, la jument semble être en coliques mais elle continue de manger. Cette période dure de 10 mn à 1 h mais peut s'arrêter quelques heures ou quelques jours, mais dans ce dernier cas, il faut consulter le vétérinaire pour savoir s'il faut attendre sans intervenir ou déclencher le poulinage. On observe différents signes, plus ou moins prononcés selon les juments : Sueur abondante sur le poitrail, l'encolure et les flancs. Agitation : marche en rond, s'arrête, se couche, se lève... Flehmen. Gouttes de lait s'écoulant fréquemment sur le sol. Violentes contractions de l'utérus et des muscles abdominaux. Dés que possible, on équipe la jument d'une bande de queue et on prépare devant le box ce qui pourra être utile en cas d'urgence : un seau d'eau propre, du savon, une éponge, des liges propres, des ciseaux, de la teinture d'iode.Les premiers problèmes peuvent apparaître à ce moment si le poulain n'est pas correctement positionné (dû à un retournement incomplet) car il peut se retrouver coincé quand les contractions favorise l'engagement du poulain dans le bassin. Le col de l'utérus se dilate progressivement et la jument perd ses eaux lorsque la poche des eaux se déchire et laisse s'écouler le liquide allantoïdien. La jument est, alors, agitée de nouveau. Elle se couche à plusieurs reprises puis s'immobilise avec les jambes raides et le dos contracté. L'amnios apparaît alors entre les lèvres de la vulve, sous la forme d'un boule blanchâtre dans laquelle on aperçoit un membre. Progressivement apparaissent les 2 sabots et la tête posée sur les antérieurs puis, à la suite d'une violent contraction, les épaules et les hanches plus volumineuses. Habituellement l'enveloppe fœtale est alors rompue mais les jarrets peuvent mettre un peu plus de temps pour être expulsés complètement. Cette phase dure normalement une vingtaine de minutes. Il faut aider la jument et son poulain uniquement dans les cas suivants : Si les soles des sabots apparaissent à la place des pinces et si la tête n'apparaît pas, le poulain se présente par les postérieurs. Il faut tirer doucement par les postérieurs quand les jarrets apparaissent. Si le poulain ne sort pas rapidement et si 1 ou les 2 antérieurs sont très prés des naseaux, le poulain est coincé par 1 ou les 2 coudes au niveau du bassin de le mère. Il faut alors maintenir la tête avec une main et, avec l'autre main, tirer doucement sur l'antérieur ou 1 des antérieurs coincés en le faisant tourner légèrement pour le débloquer. Si le poulain est bloqué alors que les épaules sont passées, les hanches sont coincées . Lors de la prochaine contraction, il faut tirer doucement et continuellement sur les antérieurs vers les jarrets de la juments, avec si besoin un mouvement de rotation pour débloquer individuellement les hanches du poulain. Si les enveloppes placentaires ne se rompent pas, il faut les percer au niveau de la tête rapidement pour éviter l'asphyxie du poulain. Si aucun résultat n'est obtenu rapidement ou si le poulain se présente selon des positions différentes, il ne faut pas insister car on risque de causer des dégâts importants, surtout au niveau de l'utérus de la jument. Il faut alors relever la jument et la faire marcher tranquillement en attendant le vétérinaire. Après la naissance du poulain, la jument va rester couché de 10 à 40 mn en observant son poulain et en hennissant doucement. Pendant cette période une importante quantité de sang passe de la mère vers le poulain par le cordon ombilical. Quand la jument se lève, le cordon ombilical s'étire et se rompt à 5 cm environ du ventre du poulain. Cette partie, appelée l'ombilic doit être immédiatement désinfectée avec de la teinture d'iode. À ce moment, les contraction de l'utérus reprennent pour expulser les enveloppes placentaires. Il faut alors les nouer au niveau des jarrets pour éviter que la jument ne marche dessus et pour faciliter le détachement du placenta de l'utérus. Quand les enveloppes sont tombées, cela permet également de vérifier que tout a été bien expulsé. Si le cordon ombilical ne se rompt pas de lui-même quand la jument se lève, il faut le rompre en le tordant 5 cm sous le ventre du poulain. L'évacuation des enveloppes doit normalement avoir lieu 1 h après la mise-bas et toute rétention qui se prolongerait plus de 2 h risque d'entraîner des complications telles qu'une infection de l'utérus, nommée métrite, pouvant entraîner la stérilité de la jument voire une infection généralisée ou une fourbure (pour plus de renseignements sur cette maladie, voir la rubrique Soins et Santé). Dans ce cas, il faut prévenir le vétérinaire et en aucun cas tirer dessus pour ne pas léser l'utérus. Avant de toucher le poulain, il faut soigneusement se nettoyer les mains, notamment pour lui nettoyer délicatement les naseaux et la bouche. Si la jument ne s'intéresse pas à son poulain, on le place devant elle pour qu'elle le lèche. En cas d'échec, on frotte le poulain avec de la paille afin d'éviter tout refroidissement. Si après 3 ou 4 h, le poulain n'a pas tété, on trait la jument pour faire boire au poulain ce biberon de colostrum, qui lui apportera des anticorps pour le protéger contre les principales maladies pendant les premiers mois de sa vie. Quand le poulinage s'est bien déroulé, l'utérus retrouve une taille normale en une dizaine de jours, ce qui permet une nouvelle saillie. On peut observer quelques jours après le poulinage, des écoulements rougeâtres correspondant à l'ultime nettoyage de l'utérus. Les chaleurs réapparaissent 7 à 12 jours après le poulinage, le plus souvent le 9ème jour. Maintenant que le principal est fait, il faut lui donner un nom à ce petit poulain... Nous vous en proposons de nombreux dans la rubrique Des Noms pour les Poulains. le-site-cheval.com
  18. Différentes méthodes existent pour déterminer si la jument est pleine : Observer si la jument est à nouveau en chaleur 15 à 22 jours après l'ovulation. Dans ce cas, la jument est n'est pas pleine (sauf cas particulier) et, dans le cas contraire, il y a des chances pour qu'elle soit pleine. Faire effectuer des palpations transrectales qui peuvent donner une réponse 21 jours après la saillie par quelques vétérinaires spécialisés, mais il faut toujours recommencer cet examen à 35 et 60 jours. Effectuer une échographie qui peut donner une réponse dès le 14ème jour après la saillie, avec une fiabilité de près de 94 %, voire même de quasiment 100 % à partir du 19ème jour. Effectuer des examens de sang et d'urine qui ne donnent pas de résultats très fiables malgré les nombreuses méthodes existant. L'échographie est la méthode la plus fiable et qui a de nombreux intérêts complémentaires. Elle a été adaptée, en France, pour les poulinières par les docteurs Éric Palmer et Françoise Chevalier. Comme chez les humains, elle fonctionne en envoyant des ultrasons dans la zone à examiner. Le retour de ces ondes, en fonction de la densité des organes, permet de visualiser cette zone sur un écran. Parmi les avantages de l'échographie, on peut citer : Possibilité de dénombrer les fœtus : dans 3 % des gestations, il y a présence de jumeaux et le vétérinaire peut éliminer un des 2 jumeaux par pincement de l'utérus à travers la muqueuse rectale, entre le 25ème et le 35ème jour de gestation, afin de limiter les risques liés à une gestation gémellaire. Visualisation d'anomalies de l'utérus et des ovaires qui peuvent être responsables d'infertilité ou de subfertilité, comme les kystes de la paroi utérine, des infections utérines, des tumeurs ovariennes ou utérines. La majorité des Haras Nationaux et des vétérinaires équins peuvent effectuer une échographie, les premiers effectuant surtout des diagnostics de gestation et les seconds proposant également des suivis complets sous forme de contrat forfaitaire pour la saison de reproduction. le-site-cheval.com
  19. De nombreux facteurs rentrent en jeu dans les cas d'infertilité : défauts dans la mise en place de l'insémination, comme par exemple pour l'étalon : durée de la saison de monte, nombre de juments saillies, alimentation, exercice pris, premières saillies pour les chevaux de compétition mis à la reproduction assez tard et dont la libido a été réfrénée par le dressage. dysfonctionnement pathologique du tractus génital (ensemble de fibres ou d'organes se faisant suite) de la poulinière ou de l'étalon, maladies infectieuses chez l'étalon ou la poulinière. La monte en liberté présente de bons résultats en fertilité car l'étalon souffle lui-même les poulinières et peut les saillir pendant toute la durée des chaleurs. Mais, outre les accidents possibles, un étalon ne peut disposer pour la monte en liberté que de 20 à 30 juments ce qui est très insuffisants pour les étalons renommés. Cependant, il est à noter que Gauguin de Lully, vainqueur international en dressage, fait la monte exclusivement en liberté au sein de son troupeau de jument... En utilisant l'insémination artificielle ou la monte en main avec des juments suivies médicalement, en bonne santé, on préserve les étalons en ne pratiquant que des saillies "utiles" afin de parvenir à un taux supérieur à 80 % de juments pleines. Cependant, il est à noter que les juments de sport étant mises tardivement à la reproduction, il est normal qu'on obtienne, dans ce cas, un pourcentage inférieur. Pour augmenter les chances d'obtenir une gestation, il est impératif que la jument corresponde à quelques critères de base : bonne santé générale, entretien régulier, ni maigre, ni grasse, bien alimenté depuis une durée assez longue pour avoir des réserves complétés et aucune carence notamment en vitamines et en oligo-éléments, passage d'un examen gynécologique ayant permis de détecter d'éventuels freins à la réussite de l'insémination, tels que des ovaires petits et durs, des anomalies de l'utérus, des kystes sur les ovaires,... Certains problèmes physiologiques peuvent survenir assez fréquemment, comme : Certaines juments n'ayant pas de nouvelles chaleurs à la date prévue (avec ou sans saillie préalable) sont dites "bloquées" car un corps jaune pseudogestatif persiste et devra être éliminé grâce à un traitement adapté à base d'injection de prostaglandine. Certaines juments ne présentent pas de chaleurs car un des follicules n'entre pas en déhiscence (manière dont un organe clos s'ouvre naturellement) et devient kystique, sans qu'on en connaisse les causes exactes. Le kyste sera détruit par des injections de prostaglandine, des irrigations et éventuellement des ponctions du kyste. Certaines juments sont "nymphomanes" et ont des chaleurs très rapprochées voire continuelles, avec des effets spectaculaires pendant lesquelles elles urinent au moindre contact mais ont de grandes difficultés pour être fécondée. Le traitement tentera de retrouver un cycle normal avec une ponte ovulaire et un repos sexuel pour obtenir un cycle suivant normal pendant lequel la jument pourra être fécondée. Ce schéma regroupe les diférents paramétres influençant la fertilité. le-site-cheval.com
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