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schivalu

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  1. Le transfert d'embryon est passé du domaine expérimental au domaine commercial à la fin des années 80. Le 1er transfert réussit sur une jument a eu lieu en 1972 au Japon. Cette méthode a plusieurs intérêts spécifiques : Pouvoir augmenter le nombre de poulains obtenus par les juments, essentiellement pour les juments de compétition. en effet, comme ces juments ne portent pas leur poulain, elles peuvent continuer leur carrière sportive. Obtenir 6 à 8 poulains par jument dans la même année, afin d'augmenter le nombre de poulains obtenus - actuellement, 40 à 60 par an pour un étalon, contre 10 à 12 sur toute une carrière de poulinière. Obtenir des poulains de juments trop âgées ou en trop mauvaise santé pour porter elle-même leur poulain. Obtenir des poulains de certaines juments infertiles. Cependant cette technique est très réglementée : Pour les Trotteurs Français, seules les mères de grands champions peuvent bénéficier du transfert d'embryon. Pour les Pur-Sang, le transfert d'embryon est interdit. pour les Selle Français, le transfert d'embryon est autorisé pour 1 seul embryon par jument et, exceptionnellement, pour 2 embryons si au moins 1 des embryons est transférée chez une jument de trait. De plus, la jument donneuses doit être vivante au début de la saison de monte et ne doit pas être pleine pendant celle-ci. Le choix de la jument receveuse est primordial pour la réussite du transfert : âgée de 3 à 8 ans, faciles à manipuler, bonne laitière, en bonne santé, sans anomalie ou pathologie de l'utérus. Les juments donneuse et receveuse doivent synchroniser leurs cycles sexuels, à plus ou moins 2 jours, à l'aide d'un traitement hormonal, afin d'ovuler à-peu-près au même moment pour que l'embryon soit accepté par l'organisme de la jument receveuse. Pour augmenter les chances de réussite, on peut synchroniser 2 juments receveuses et utiliser celle qui est le plus proche de l'état physiologique de la jument donneuse. Une seconde solution existe en utilisant une jument ovariectomisée - dont on a retiré les ovules. Il n'y a plus besoin de synchroniser les cycles des juments mais il faut lui injecter ou lui faire ingérer de la progestérone quotidiennement pendant environ 3 mois. Pour effectuer un transfert d'embryon, on insémine la jument donneuse en condition naturelle ou artificielle puis on récolte l'embryon 6 à 8 jours plus tard, quand il est descendu des trompes pour arriver dans l'utérus mais avant qu'il ne soit trop âgé car plus fragile. À cette fin, on effectue un grand "lavage" de l'utérus. Après le prélèvement, on observe l'embryon avec un microscope avant de l'implanter dans l'utérus de la jument receveuse afin de vérifier qu'il a une morphologie normale. Si l'implantation est fait plus de 2 heures après sa récolte, il doit être réfrigéré ou congelé avec les risques de dépréciation que cela comporte. Il existe 2 techniques pour implanter l'embryon : Le transfert cervical : l'embryon est déposé dans l'utérus avec une grande pipette qui est passée par le col. Cette technique est simple mais l'utérus peut être contaminé lors du passage de la pipette par son col, ce qui pourrait entraîné un avortement. Le transfert chirurgical : l'embryon est déposé directement dans l'utérus par une ouverture dans le flanc de la jument. Cette technique évite les risques d'infection mais est plus délicate à réaliser même si elle peut être pratiquer sur une jument restant debout. On ne récolte un embryon qu'avec 50 à 60 % des juments prélevées mais ce taux tombe à 20 ou 30 % pour les juments ayant des problèmes de fertilité. Il faut donc souvent jusqu'à 3 chaleurs pour obtenir un embryon. Le transfert chirurgical réussit dans 65 à 70 % des cas tandis que le transfert cervical réussit dans 45 à 65 % des cas. Mais ces résultats sont toujours meilleurs avec de jeunes juments avec un col de l'utérus de bonne qualité. Dans le cas d'utilisation d'embryons congelés, ces taux baissent beaucoup. Il est difficile d'augmenter ces taux car, au contraire de nombreuses autres espèces, il est très difficile d'obtenir une super-ovulation chez la jument, ce qui réduit donc le nombre d'embryons prélevés. Au poulinage, des différences de taille peuvent apparaître selon les tailles des juments donneuses et receveuses : Si les 2 juments ont la même taille, le poulain aura sa taille génétique. Si la mère donneuse est d'une race de selle et la mère receveuse est d'une race de trait, le poulain sera plus gros et plus lourd à la naissance. Sa croissance sera également plus rapide pendant le 1er mois puis, à partir de 4 à 6 mois, sa croissance ralentit et, à l'âge de 2 à 3 ans, son poids sera le même que tous les poulains, seule sa taille pourra être légèrement supérieure. Dans le cas inverse, très peu pratiqué, les résultats sont opposés mais moins prononcés. Après la saillie en monte naturelle, la saillie en main, l'insémination artificielle puis le transfert d'embryon, l'évolution mène à la fécondation in-vitro qui est encore au stade expérimental, le 1er poulain né de cette technique ayant été présenté par l'I.N.R.A. en 1990. le-site-cheval.com
  2. La monte doit s'effectuer dans un endroit clos, calme, à l'abri des intempéries, avec un sol ferme et sans poussière, tel qu'un tapis-brosse. On peut y effectuer un creux de la longueur d'un cheval avec une pente peu inclinée de chaque côté. Cette installation aide les petits étalons à saillir les grandes juments, en plaçant les postérieurs de la jument dans ce creux et en laissant l'étalon prendre ses appuis sur la pente. La jument est soigneusement préparée : un pansage, le bandage de la queue (ou une protection par un long gant en plastique) puis son attache par une longe plate au niveau du poitrail pour éviter d'avoir à la dévier au moment de la saillie, on l'incite à faire son crottin pour avoir plus d'hygiène pendant la saillie, le nettoyage des cuisses, de la vulve et de la région autour à l'aide d'un savon antiseptique, le rinçage et le séchage de ses régions avec des serviettes ou des papiers à usage unique, en s'efforçant de ne laisser aucune trace de savon afin d'éviter qu'il ne s'en dépose sur le pénis pendant la saillie, ce qui pourrait détruire les spermatozoïdes. La jument est ensuite entravée selon 2 méthodes différentes, afin de limiter les risques pour l'étalon et son entourage : Les postérieurs de la jument sont entravés par 2 entravons en cuir fixés au niveau du poitrail. Ils doivent pouvoir se retirer aisément si la jument s'emmêle, si elle se défend ou si elle panique, notamment par une cordelette de détache rapide. Ainsi entravée, la jument ne peut pas taper par derrière. Cette méthode est très utilisée aux USA et en France, où elle est obligatoire dans les Haras Nationaux. Les sabots postérieurs de la jument sont envelopper dans des bottines en cuir, rembourrées de mousse ou de feutre. Un aide lève un antérieur de la jument et le maintient fléchi avec une longe plate. La jument ne peut alors presque plus botter et, dans le cas contraire, le coup est atténué par les bottines rembourrées. Cependant, certaines juments peuvent tomber sur l'avant-main lors de la saillie. Cette méthode est de plus en plus utilisée en Grande-Bretagne. Le plus souvent, on met également un tord-nez à la jument, ainsi qu'une protection au niveau du garrot si l'étalon à tendance à la mordre. Quand la jument est prête, l'étalon est amené par l'arrière ou sur le côté (le gauche habituellement) de la jument. On les laisse alors échanger des attouchements tels que des mordillements, des odeurs en se reniflant. L'étalon effectue souvent le flehmen (extension de la tête et de l'encolure vers le haut et retroussement de la lèvre supérieure) et entre en érection maximale pendant ses préliminaires. Si la jument est en chaleurs, elle va adopter une attitude caractéristique en éversant le clitoris et en émettant des jets d'urine. On remarque également l'allongement des lèvres de la vulve. Puis la jument s'immobilise pour accepter l'étalon. Si son poulain est présent, elle est souvent très affective avec lui et parfois plus délicate à manipuler. Si la jument n'est pas en chaleurs, elle va donner des coups de pied, ruer et se débattre en émettant des hennissements. L'étalonnier autorise alors la saillie par un geste de la main. L'étalon peut monter sur la jument de différentes façons : directement par derrière, par le côté, en montant une épaule puis en descendant avant de remonter, afin de tester les réactions de la jument. L'étalonnier peut aider le pénis à s'introduire puis l'étalon effectue sa saillie selon un schéma plus ou moins fixe : Il avance contre la jument, Il effectue 7 à 8 poussée avant d'éjaculer, Il stoppe ses mouvements et vousse les reins, Il contracte les adducteurs à l'intérieur des cuisses, Il sautille d'un postérieur sur l'autre en fouillant de la queue, Il se repose après l'éjaculation qui a duré environ 10 secondes. Il peut redescendre par l'arrière, sur le côté ou par l'avancée de la jument. Lors de l'éjaculation, l'urètre (ou le canal du pénis) effectue 7 à 8 contractions pour envoyer le sperme dans les voies génitales de la jument. 80 % des spermatozoïdes sont envoyés par le 3 premières contractions et sont déposés dans le col de l'utérus. Le reste des spermatozoïdes est déposé dans le vagin. Il ne faut donc pas presser l'étalon de redescendre de la jument afin de ne pas perdre une partie du sperme. Après la saillie, la verge est nettoyée avec une solution antiseptique douce, tel que du Mercryl, de l'Hitidane fortement dilué ou de l'Ammonium quaternaire. On profite de cette opération pour vérifier qu'il a bel et bien éjaculé - l'étalon pouvant mimer une saillie en début de saison - par le contrôle les contractions rythmiques de l'urètre sur la face interne du pénis en plaçant la main, équipée d'un gant à usage unique, sous la base de la verge. le-site-cheval.com
  3. Cette technique est apparu pour les chevaux au début des années 80. Elle présente un réel avantage sur de nombreux points : En diluant le sperme, on peut l'utiliser sous forme de doses et augmenter ainsi le nombre de juments fécondées par le même étalon - entre 7 et 25 jument avec un seul prélèvement. On augmente donc le rendement moyen d'un cheval par 10. Les étalons passant moins de temps à la saillie, ils peuvent poursuivre plus facilement leur carrière de compétiteur en parallèle de celle de reproducteur. L'absence de contact direct entre l'étalon et la poulinière permet la quasi-absence de transmission de maladies vénériennes, telles que la métrite contagieuse. Les étalons prélevés étant systématiquement examinés médicalement et les poulinières ont un suivi gynécologique régulier, l'hygiène sanitaire est donc fortement améliorée et les résultats satisfaisants, d'autant plus que la dose de sperme est déposée directement au niveau du col de l'utérus, ce qui n'est pas toujours le cas en monte naturelle. La congélation du sperme permet, éventuellement, d'augmenter artificiellement la reproduction d'un étalon après sa mort ou sa castration. Cependant, ces mêmes avantages ont un penchant négatif. En effet, on risque un appauvrissement génétique dû à l'utilisation excessive d'un nombre restreint d'étalon. D'autre part, l'insémination en sperme congelé a encore des résultats inférieurs à ceux de la monte naturelle ou de l'insémination artificielle. La réglementation concernant l'insémination artificielle est différente selon les pays et les races. En France, les étalons pouvant bénéficier de l'insémination artificielle doivent répondre à plusieurs critères pour obtenir l'agrément indispensable : être autorisé à la monte publique, faire partie d'une race autorisée à la monte en insémination artificielle, respecter la technique préconisée d'insémination artificielle, respecter le quota de juments prédéterminé. L'autorisation à la monte publique est indispensable, quelque soient le mode de monte, pour avoir un poulain avec des documents d'origine et pour pouvoir faire faire des saillies à un étalon avec des juments n'appartenant pas à son propriétaire. Cette autorisation, délivrée par les Haras Nationaux, est annuelle et nécessite de remplir plusieurs conditions : faire partie d'une race reconnue, avoir l'âge nécessaire au moment de la monte, donner satisfaction aux critères de modèle, d'allures, de caractère et d'état de santé au dépôt d'étalons ou au cours d'épreuve de la race, faire la monte dans des locaux répondant aux normes sanitaires. En ce qui concerne les critères de races : Les Pur-Sang ne peuvent bénéficier de l'insémination artificielle, sous toutes ses formes. Les Trotteurs Français peuvent en bénéficier depuis 1985, avec de la semence fraîche (insémination moins d'une heure après le prélèvement), pour un nombre maximal de 100 juments Trotteurs Français et 30 juments étrangères, mais les produits de ces dernières ne seront pas inscrits au stud-book du Trotteur Français. Les races de Selle peuvent en bénéficier que ce soit en sperme frais, réfrigéré ou congelé, pour 60 juments maximum et, éventuellement, 100 juments sur dérogation. Les chevaux Lourds Peuvent également en bénéficier sous toutes ses formes, depuis 1980, sans aucune limitation du nombre de juments. Dans tous les cas, 2 règles sont à respecter, en France : Un étalon ne peut, sur la même saison de monte, pratiquer qu'une technique de monte, soit en monte naturelle, soit en insémination artificielle. Les étalons des Haras Nationaux sont les seuls à pourvoir déroger à cette règle. Il est obligatoire de procéder à des contrôles de filiation par la détermination des groupes sanguins pour tous les poulains nés par insémination artificielle. Aux États-Unis, l'inséminations artificielle est couramment pratiquée, sauf pour les Pur-Sang pour lesquels elle est interdite. Chaque race a sa propre réglementation, certaines étant beaucoup plus libérale que d'autres, comme pour les Paso-Fino qui bénéficient de toutes les formes d'insémination, sans aucune limitation dans le transport du sperme et le nombre de juments par étalon. L'insémination artificielle doit s'effectuer dans un centre agrée, qui peut regrouper 1 ou 2 fonctions : Centres de production s'occupant de la récolte, du conditionnement, du stockage, de la conservation. Centres de mise en place s'occupant du stockage, de l'insémination, de la récolte et de la mise en place dans l'heure et sur le site. Un inséminateur professionnel a la responsabilité technique des centres de mise en place tandis qu'un chef de centre a celle des centres de production. Ils doivent être titulaires d'une licence qui est délivrée par le Ministère de l'Agriculture : La licence d'inséminateur est attribuée sur titre soit aux vétérinaires, soit aux titulaires de certificats d'aptitude qui sont délivrés par des centres de formation agréés. La licence de chef de centre est attribuée par le service des Haras Nationaux, soit aux titulaires de certificats d'aptitude délivrés lors de formations agréés dont le recrutement s'effectue soit sur titre pour les vétérinaires et les ingénieurs, soit sur contrôle des connaissances pour les techniciens supérieurs et les techniciens du Ministère de l'Agriculture. Une préparation psychologique est nécessaire pour que l'étalon accepte de saillir facilement une jument ou un mannequin puis d'éjaculer dans un récipient en plastique, "le vagin artificiel". En effet, l'étalon est souvent perturbé au début et il lui faut un apprentissage en répétant les prélèvements dans le calme, avec u entourage compétent. On recommande habituellement que les étalons prélevés pour l'insémination artificielle n'effectuent plus de saillie en monte naturelle, afin de ne pas risquer que l'étalon préférant cette dernière forme de monte ne devienne trop difficile à prélever. Il est vrai qu'on rencontre des étalons refusant cette forme particulière de monte tels que Ourasi, célèbre champion de course de trot, qui acheté à un prix très élevé à la fin de sa carrière de compétiteur refusait de monter les mannequins et, de plus, n'acceptait de saillir que les juments de certaines robes..., ce qui limita d'autant plus le nombre des naissances. Mais, aux dernières nouvelles, après une reprise d'un entraînement physique adapté, il est revenu à de meilleurs dispositions. Si le prélèvement s'effectue à l'aide d'une jument en chaleur, elle doit être particulièrement calme et préparée comme pour la monte naturelle. Le vagin artificiel utilisé pour prélever le sperme est un récipient plastique de forme allongée, doublé d'une double paroi interne de caoutchouc qui est remplie d'eau tiède. À son extrémité, la semence se réceptionnée dans un récipient en verre stérile. Pour tenir l'ensemble lors du prélèvement, 2 poignées sont installées latéralement. Le sperme est récolté par un technicien qui s'avance vers la hanche droite de la jument ou du mannequin après que l'étalon se soit mis en place pour éviter tous chocs avec les antérieurs de l'étalon et tous risque de lui faire peur. Le technicien doit alors dévier la verge vers le vagin artificiel, avant qu'elle ne pénètre celui de la jument dans le cas d'une monte naturelle. Les mannequins les plus perfectionnés sont équipés d'un vagin artificiel placée de façon à ce que l'étalon puisse saillir dans une position naturelle, sans qu'il soit nécessaire de dévier sa verge. Lors d'un prélèvement, on recueille entre 20 et 150 ml. Les prélèvements varient en volume et en quantité de spermatozoïdes selon les chevaux et selon les prélèvements pour un même étalon. Pour chaque prélèvement, on mesure immédiatement et systématiquement la concentration et la qualité des spermatozoïdes. après ces analyses, on dilue le sperme dans un mélange à base de lait puis on le divise en doses qui doivent contenir chacun environ 400 000 spermatozoïdes. L'utilisation de ces doses peut alors se faire, soit immédiatement sur le lieu-même du prélèvement, soit dans les 24 heures après réfrigération, soit après plusieurs mois ou années après congélation. L'insémination s'effectue idéalement dans les 24 heures avant l'ovulation. La jument est donc suivi par l'échographie pour effectuer l'insémination quand le follicule est sur le point d'éclater. Un contrôle par échographie est effectué le lendemain, si le follicule est toujours intact, la jument n'a donc pas ovulé et elle est inséminée à nouveau. Il est ainsi nécessaire d'effectuer 2 à 3 inséminations par chaleur en début de saison de monte puis ce taux diminue légèrement dans la suite de la saison. La jument devant être inséminée est préparée aussi soigneusement que pour une saillie. L'insémination artificielle est effectuée par un manipulateur ayant des gants stériles et qui injecte la dose de sperme dans l'utérus avec une sonde et une seringue, tous deux stériles. le-site-cheval.com
  4. Habituellement, on indique une durée de 11 mois mais il peut y avoir des variations de quelques jours. On remarque notamment chez les Pur-Sang que la gestation est plus longue de 4 à 5 jours si le poulinage a lieu en hiver et/ou si le fœtus est un mâle. Dans ce laps de temps, on passe d'un ovule pesant 1/1 000 000ème de gramme à un poulain de 50 kg. Si après l'insémination, la fécondation a lieu et un spermatozoïde féconde l'ovule, un corps jaune apparaît sur l'ovaire à l'endroit où le follicule a éclaté. Celui-ci sécrète une hormone, nommée la progestérone, qui est indispensable au bon déroulement de la gestation. L'œuf formé a une taille de 1,5 mm. puis il se divise en 2, 4 , 6 ,8, 16, 32,... cellules. Selon sa taille, on nomme l'embryon morula puis blastula. Simultanément, cet embryon descend de l'utérus vers les trompes. Les enveloppes placentaires commencent alors à se développer jusqu'à former, à la afin de la 2nde semaine, une vésicule de 2 cm. qui apparaît déjà à l'échographie. Il se fixe alors sur la paroi de l'utérus lors de la nidation ce qui permet la formation du placenta. On arrive à distinguer, dès la 3ème semaine, l'intestin, la tête et la mâchoire sur l'embryon qui mesure alors 5 cm. Puis la croissance augmente après la 4ème semaine ce qui permet de distinguer alors l'allongement de l'encolure, le développement de l'avant-main et de l'arrière-main. On observe également le fonctionnement du cœur et du foie. Il faut attendre la 40ème semaine pour que les membres apparaissent, ce qui permet de parler alors d'un fœtus et non plus d'un embryon, grâce à l'apparition de caractéristiques morphologiques permettant de déterminer l'appartenance à une espèce. Dès 2 mois, le fœtus est un cheval miniature de 5 cm translucide avec des naseaux, des yeux avec la rétine et le cristallin, les articulations dont les épaules et les hanches. Du 2ème au 6ème mois, le fœtus a les proportions d'un cheval adulte puis les jambes grandissent davantage que le reste du corps. Jusqu'au 9ème mois, les poils poussent ainsi que la crinière et la queue. À partir du 9ème mois, les sabots apparaissent. Le poulain est allongé sur le dos, avec la tête vers l'avant jusqu'au milieu de la gestation puis il se retourne complètement pour être le dos contre les lombes de la poulinière avec la tête vers l'avant. En ce qui concerne l'entraînement de la jument, il est utile qu'elle garde une activité physique régulière sous certaines conditions : Effectuer un exercice calme et régulier pour éviter les risques d'avortement et le retard de développement du fœtus, souvent causés par le refroidissement en cours ou à la fin de l'entraînement, les émotions fortes, les transports, les chocs. Laisser la jument au repos à partir du 8ème mois de gestation. Prévoir une alimentation couvrant les besoins crée par l'entretien, l'entraînement et la gestation, en prenant garde au fait que la suralimentation et aussi néfaste que la sous-alimentation. Les besoins créaient par la gestation sont quasiment nuls jusqu'au 8ème mois puis ils requièrent 5 % d'énergie en supplément dans la ration et 12 à 13 % à compter du 11ème mois. La ration doit alors contenir 12 à 13 % de protéines, 0.45 % de calcium et 0,3 % de phosphore. le-site-cheval.com
  5. Lse mâles ont terminé leur puberté vers 18 mois, voire sont déjà féconds mais, en France, ils ne peuvent pas être mis à la reproduction avant leur 3 ans chez les chevaux de trait et les poneys, et avant leur 4 ans pour les chevaux de sang. La majorité des juments deviennent fertiles à partir de l'âge de 2 ans, date à laquelle apparaisse leurs premières chaleurs qui sont dues à la mise en place de leur cycles sexuel. Mais seules les juments de trait et les ponettes peuvent être mises à la reproduction à cette âge, les juments de sang devant attendre l'âge de 3 ans. Ces cycles se divisent en plusieurs phases, d'une durée de 21 à 23 jours : Le diœstrus, de 12 à 18 jours : Développement de 1 à 3 follicules sur l'un des ovaires, qui se présentent sous forme de vésicules pleines de liquide, de 3 cm. de diamètre. Parallèlement; une hormone appelée œstrogène est sécrétée par l'ovaire et libérée dans le sang. L'œstrus, de 3 à 12 jours : Quand l'hormone a atteint une concentration suffisante, l'œstrus est déclenché ce qui se traduit par un comportement particulier, "les chaleurs", pendant laquelle la jument accepte l'étalon. Un seul follicule se développe dans les ovaires pour atteindre 4 à 6 cm. en 2 à 3 jours. La pression du liquide folliculaire diminue comme la paroi du follicule puis il éclate en libérant un ovule et en laissant une trace sur l'ovaire - c'est l'ovulation, en général 24 heures avant la fin des chaleurs. L'ovulation étant en fonction de la saison, par la chaleur et l'ensoleillement, les juments ovulent habituellement entre les mois de mars et de septembre d'où une saison de monte officielle se déroulant du 15 février au 15 juillet afin d'éviter des naissances trop tardives. Au contraire, on peut intervenir artificiellement pour faire apparaître des chaleurs plus précoces à l'aide d'un éclairage électrique d'une puissance de 300 watts dans les boxes des poulinières, pendant une durée journalière de 15 à 18 heures. La durée des chaleurs varie en fonction de l'âge de la jument, de son alimentation, de la saison, de ses qualités de reproductrice mais elles ont une moyenne de 6 à 9 jours, bien qu'une durée de 2 à 11 jours reste normale. De plus, elle ne peut être fécondée que pendant environ 24 heures avant l'ovulation et, parfois, quelques heures après celle-ci. Mais, l'ovulation survient de façon variable pendant les chaleurs. D'autre part, certaines juments ont des chaleurs très discrètes tout en ayant une ovulation normale alors que d'autres juments, surtout en début de saison, vont avoir des chaleurs normales mais sans ovulation. Ces variations nécessite donc, pour faire coïncider l'insémination avec l'ovulation, un suivi vétérinaire régulier : soir en faisant "souffler" la jument pour déterminer si la jument est en chaleurs et, à partir de la connaissance antérieure de la durée habituelle des chaleurs de la jument, d'en déduire que l'ovulation 48 heures avant la fin des chaleurs. soit par palpation transrectale pour évaluer par le toucher l'évolution des follicules au niveau des 2 ovaires pour repérer lequel va libérer un ovule et à quel moment. soit par échographie en suivant la jument dès le début de ses chaleurs et en la revoyant 1 à 3 jours plus tard, selon la maturation des follicules ovariens. On peut provoquer artificiellement la maturation des follicules et l'ovulation : Injection de prostaglandine (substance isolée dans le liquide séminal et la prostate provoquant l'ovulation) : les juments traitées ont un œstrus dans les 10 jours suivants et ovulent, le plus souvent, dans les 12 jours. Injection de progestagéne (substance provoquant la sécrétion d'hormones sexuelles et déclenchant le cycle ovarien) : les juments traitées ont un œstrus dans les 8 à 10 jours suivants et ovulent dans les 12 à 18 jours. Si la jument est utilisée pour la selle ou la compétition, les chaleurs sont souvent des nuisances surtout en course ou en dressage. Les juments "pisseuses" sont d'autant plus difficile à manipuler qu'elles refusent l'action des jambes et de la cravache, se défendant par des hennissements et des jets d'urine. En cas de compétition au moment des chaleurs, on peut retarder celles-ci en faisant absorber des hormones, comme la progestérone, quotidiennement à la jument avant cette épreuve. Cette technique ne compromet pas la fertilité de la jument. le-site-cheval.com
  6. rolalalala quel beauté magnifique ce loulou, une tête sublîme rien a dire , trop canon :luv:
  7. wouahhhhhhhhhhhhh magnifique photos et chevaux
  8. rooooo trop belle moi qui adore les appaloosa , j'adore sa robe
  9. magnifique photos et très beau chevaux , j'adore celle avec la boulonaise a la mère hmmmmmmmmmmmmm
  10. o lala je suis vraimnet triste pour toi et ta belle nenette vraiment injuste !! Ca fait mal au ventre de voir de tel belle bête partir trop tôt . Pauvre juju galoppe au paradis des chevaux ma belle un egrande penser a toi et ton poulain qui n'a pas eu la chance tout comme toi
  11. roooo j'aime beaucoup le model très belle nenette
  12. magnifique parents vraimnet et très très beau poulinou heureuse pour toi. J'aime beaucoup le modèle du papa bon choix et landara est vraimnet une jument splendide , magnifique ro lalalla
  13. oh trop trognion hiiii bientôt c'est le tour de ma jument
  14. beh ma juju frisonne s'appelle Dakota sur ses papiers mais nous l'avons nommée Dana .
  15. une question un croiser frison dont la mère est une frisonne plein papier jaune vert peut il avoir des demie papier du côté de la mère ?? j'espère que je me suis bien expliquer
  16. alors ma jument Dana doit mettre bas en juin de ce bel etalon. je suis tres tres impassiente j'espere que le futur poulain soit pie et male de preferance pour les photos de ma jument oui il y en a sur le forum photos de vos frison ma jument se nomme Dana
  17. moi j'ai un efille de Adel357 , elle n'est pas dermiteux !! photos de adel 357 sur mon blog www.frisonreve.skyrock.com sa fille donc ma juju est dana ou dakota son vrai nom.
  18. les larmes coules de mes yeux , je suis vraiment vraiment peinée pour yvoir et pour toi. elle était si jolie et si jeune ohlalala vraimnet desolée et courage a vous tous
  19. mon entier est sans papier et ma jument une plein papier
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