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pico-ti

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Tout ce qui a été posté par pico-ti

  1. Ca fait quelques années que j'ai rangé tous mes mors au placard, mais j'ai entendu beaucoup de bien des mors à double brisure, apparemment beaucoup plus confortables pour les chevaux que les mors simple brisure. Peu importe l'embouchure que tu choisiras, l'important est de garder à l'esprit que la dureté vient avant de la main plus que de l'outil utilisé Bonnes recherches
  2. Je n'ai toujours monté ma psar en licol plat, et je n'en ai pas encore trouvé la limite. Pourtant, cette année, on a commencé à travailler un peu plus sérieusement en dressage: placé, rassemblé, travail sur 2 pistes au pas et au trot.... mais aussi extérieur, obstacle, longues rênes... Après, il faut quand même savoir qu'en compétition, le mors est obligatoire en dressage, en obstacle, c'est un peu au bon vouloir du jury... par contre, en endurance, pas de problème (sauf pour les entiers)! Pour "l'embouchure" à choisir, ça dépend pas mal de toi, de ton niveau, de ce que tu veux faire, et du dressage de ta jument. Le licol en corde, c'est loin d'être doux, il faut une main légère et être familiarisé au point d'attache unique. Le bosal n'a aucun intérêt, sinon que d'éduquer les chevaux de western à répondre à la rêne d'appui. Le side pull est un bon compromis, à condition d'avoir un cheval correctement éduqué. Les exemples d'accidents et grosses frayeurs à cause d'un manque de contrôle se multiplient avec l'augmentation du nombre d'utilisateurs mal préparés... Le bitless, perso je n'aime pas, mais il y a un sujet dessus ailleurs. Sinon, pour ce qui est de la démo de C. Henriquet, c'est joli, mais il faut savoir que quand même, à la base, le cheval est préalablement dressé en filet et bride
  3. Je commence aussi à m'interroger. Je suis complètement seule dans mon coin, les grands mères sont à plusieurs centaines de km, les amies aussi puisqu'on n'est pas dans la région depuis très longtemps.... Pour l'instant, y'a pas eu à se poser de question, je finis aussi mon 6ème mois et je suis toujours à cheval Pour la suite, je pense que le plus simple pour moi sera d'emmener bb. En plus, ce sera le retour des beaux jours, j'essaierai de garer la poussette dans la carrière pour avoir toujours un oeil dessus, et hop, à cheval! Enfin, je suis peut être un peu optimiste, faudra en reparler dans quelques mois
  4. Ha non, elle est pas trop vieille! La mienne a commencé à 14 ans Pour commencer, bah ça dépend quelles bases elle a déjà. Pour pouvoir avancer dans la légèreté, il faut d'abord que le cheval se porte tout seul: qu'il ait des allures actives, sans avoir à le pousser sans arrêt dans les jambes ou l'assiette, qu'il réponde à la moindre demande de transition (entre allures et dans l'allure) et qu'il soit capable de s'équilibrer tout seul (rênes longues). Ensuite, la rectitude est importante, autrement dit que le cheval sache marcher droit sans être "tenu" dans les aides. On peut ensuite travailler l'incurvation.... On néglige souvent le travail au pas, pourtant c'est le plus important, la base de tout le reste, donc beaucoup beaucoup de pas, surtout avec un cheval inexpérimenté.
  5. Déjà, je dirais que dans des cas comme ça, l'embouchure ne change pas grand chose. La seule chose réellement efficace est de pouvoir stopper le cheval juste au moment où il part... malheureusement, ce n'est pas toujours possible.... Une fois embarqué, ce qui reste à faire, c'est de ne pas laisser le cheval tirer tout droit: il faut le faire tourner, des cercles de plus en plus petit, le cheval sera obligé de ralentir pour garder l'équilibre. Il existe aussi la "rêne d'arrêt d'urgence", préconisée par de Corbigny, perso je ne m'en sers pas, mais si tu es intéressée, je peux ressortir mon bouquin. Mais bon, il faut quand même savoir que c'est à utiliser avant que le cheval ne soit lancé, et surtout pas avec un cheval lancé au triple galop. Dans tous les cas, un cheval bien éduqué et un cavalier toujours vigilant, prêt à intervenir en cas de problèmes reste la meilleure des parades
  6. Pour ma part, je procèderais comme pour un débourrage: D'abord, chose primordiale, toujours utiliser un montoir. C'est très fatigant, voir douloureux pour un cheval d'avoir un poids suspendu au garrot. Si on veut que le cheval ne se sauve pas au montoir, mieux vaut donc commencer par lui rendre la chose moins désagréable. Ensuite, bien décomposer chaque étape: commencer par ex par monter sur le montoir, et se contenter de faire des caresses et des gratouilles, jusqu'à avoir un cheval totalement calme et détendu. Puis, on peut lever le pied, comme pour mettre le pied à l'étrier, mais sans toucher l'étrier, toujours en caressant le cheval. Si il bouge, il suffit chaque fois de lui dire "non" et de le remettre tranquillement à sa place à côté du montoir. Après ça, on peut mettre et enlever le pied de l'étrier, sans s'appuyer. etc etc.... Le plus important est de ne jamais passer à l'étape suivante tant que la précédente n'est pas parfaitement assimilée, c'est à dire, cheval calme et immobile. Tant pis si ça veut dire ne pas monter pendant quelques séances, profite en pour le travailler à pied, en intégrant la préparation au montoir au reste des exercices. Et pour finir, une fois en selle, ne rien demander! Rester quelques instants immobile, caresser rênes longues, parce que si le cheval sait que dès que le cavalier est en selle, il doit avancer, forcément, il anticipera jusqu'à avancer pendant le montoir Enfin, c'est comme ça que je procède, tout ce que je peux dire, c'est que ça marche très bien.
  7. Ce n'est pas du tout anormal. En principe, un cheval manipulé régulièrement n'aura pas de problème à se laisser toucher partout. C'est toujours bon de vérifier avant d'aller plus loin, mais si ton cheval est bien calme et détendu pendant le "jeu de l'amitié", tu peux te lancer dans la suite
  8. SSKL: pour ce qui est des livres, il y a pas mal de choix! Pour ce qui est des "jeux", ça vient de Pat Parelli, avec son natural horsemanship (PNH), qui a été relayé en France par Andy Booth au haras de la Cense (entre autre hein, il y en a beaucoup d'autres, mais c'est lui le plus connu). Maintenant, Parelli et Booth sont plus ou moins "séparés". Les méthodes proposées par La Cense ont le mérite d'être claires, progressives et bien expliquées. Par contre, elles manquent de feeling (enfin, à mon goût ) et je n'adhère pas à leurs principes fondés sur le conditionnement (rencore une fois, ce n'est qu'une opinion toute personnelle). On peut se les procurer sur leur site: http://www.lacense.com/boutique/index.php?cPath=1_16_18 C'est relativement cher, mais on peut aussi en trouver d'occaz en fouillant un peu sur le net. L'autre livre que tu présentes, c'est Elizabeth de Corbigny, c'est une approche différente. J'ai le livre, et perso, je ne suis pas fan non plus, mais je connais pas mal de personnes qui appliquent et en sont satisfaits. Pour ce qui est du respect, il y a bien quelques petits exercices pour aider, mais le plus efficace est encore de rester en permanence attentif: ne pas reculer quand il bouscule, ne jamais lui laisser arracher la longe... être rigoureux et juste est la meilleure des façons de faire comprendre au cheval que nous sommes dignes de respect. Bon courage!
  9. Au risque de me faire (encore) fustiger, si si, l'exercice "pas de côté" existe bien. Il s'agit du 6ème jeu de Parelli. Je te donne mon avis, il n'engage que moi et tu en fais ce que tu veux (j'aurais peut être même du écrire cette phrase en gros et la répéter plusieurs fois...) tu devrais commencer par des exercices plus faciles. Comme tu l'as dit, le pas de côté est la combinaison du déplacement des hanches et des épaules. Donc, pour faire des pas de côtés, il faut déjà que ton cheval maîtrise le déplacement des épaules seules, et le déplacement des hanches seules. Il y a aussi d'autres petits exercices proposés par Parelli (qu'on appelle "jeux") qui peuvent constituer un bonne 1ere approche du travail à pied. Il est conseillé de les faire dans l'ordre. Tu peux aller jeter un coup d'oeil sur le site d'Aude, ils sont bien expliqués: http://aude-et-etoile.site.voila.fr/page3.html
  10. Moi aussi je m'étais dit que cette conversation était stérile, mais à cause de toutes les réponses abherrantes que l'on peut y lire. Si tous les être humains n'avaient pas les mêmes besoins, chacun vivrait de façon totalement différente! Or, tout le monde mange. Et pour être en bonne santé, il y a des constantes à respecter, qui sont les mêmes pour tout le monde. Après, si tout le monde ne les respecte pas, il s'agit de choix, qu'ils soient délibérés ou non, mais cela a forcément des répercussions. Il y a bien des gens qui choisissent de ne plus manger de viande. Ce n'est pas pour autant que leur corps n'a pas besoin de protéines pour fonctionner correctement, sinon, les végétariens n'auraient pas besoin de compenser en absorbant plus de protéines végétales. Il y a des CONSTANTES inhérentes à chaque espèce, et aucun membre de l'espèce ne peut s'y soustraire sans en subir des conséquences plus ou moins graves. Un lion est carnivore, qu'il vive dans la savane africaine ou dans un zoo. De même, qu'on prenne n'importe quel groupe de lions, il fonctionne toujours de la même façon: les femelles chassent et les mâles mangent. Tous les pigeons pondent des oeufs et les couvent pendant la même durée. Donc, peu importe qu'on parle du cheval d'Antoinette ou de tartampion, il y a des besoins physiologiques que l'on ne peut pas supprimer sans qu'il n'y ait de répercussion sur la santé du cheval, à plus ou moins long terme. Le cheval a besoin de marcher pour éliminer les toxines, c'est une constante, aucun cheval n'y échappe, même quand on le souhaite très fort! Après, si certaines personnes réussissent à se persuader du contraire, ce n'est pas mon problème.
  11. MDR! Je suis donc le seul être humain à avoir besoin de manger, boire, avoir des rapports sociaux? En tout cas, je suis d'accord avec Claire: j'en ai marre de radoter, il y a des réponses que j'ai déjà données et redonnées, dommage que certaines personnes se pensent intelligentes et tolérantes mais ne prennent pas la peine de lire ce qu'écrivent les autres. Bof, de toute façon, vous pouvez bien penser ce que vous voulez. J'ai une des juments les plus vieille ce ce forum, et après avoir élevé 8 poulains, elle est en excellente santé, elle a un physique de jeune fille, un super moral, jamais malade, jamais blessée, combien peuvent en dire autant? Que ceux qui veulent faire le parallèle avec un mode de vie sain et adapté ne s'en prive pas. Pour ma part, ça suffit à me rendre heureuse.
  12. Combien de fois ai je dit "chacun fais ce qu'il veut avec son cheval"? Chacun lit bien ce qu'il arrange, et comprend ce qui l'arrange! En effet, il y a de nombreuses écoles, en matière de dressage etc... mais comparons ce qui est comparable: peu importe les méthodes utilisées, la philosophie de chacun, ses idéaux, cela ne change rien à la nature profonde du cheval! Les faits scientifiques, les besoins physiologiques, sont là, quelque soit les choix que l'on fait. quelle que soit l'expérience de chacun, rien ne peut modifier ou remplacer ce dont n'importe quel cheval a besoin pour vivre en bonne santé physique et mentale. Après, que certains proprios préfèrent avoir leurs chevaux au box parce que c'est plus pratique pour eux, c'est plus près de chez eux, les chevaux sont propres quand ils viennent monter ou n'importe quelle autre raison, qu'ils mettent leurs chevaux au box, ça m'est égal. Mais qu'ils affirment qu'ils le font pour le bien de leur cheval, que la vie au pré est dangereuse, ou d'autres arguments de ce genre, même si ils croient vraiment ce qu'ils disent, ça ne change rien à la nature du cheval.
  13. Je suis tout à fait d'accord. Mais cela ne veut donc pas dire qu'il ne faut pas relever quand on lit des choses tout à fait fausses, n'est ce pas? Par ailleurs, que chaque cavalier apprenne de ses erreurs, quand ses erreurs sont dues à l'ignorance, c'est une chose naturelle. En revanche, quand il fait des erreurs alors qu'il avait été informé des conséquences, n'est ce pas une preuve qu'il ne cherche pas à faire au mieux pour son cheval mais bien comme ça l'arrange? Dans l'histoire, c'est toujours le cheval qui trinque. Je suis tout à fait d'accord pour que chacun fasse ce qu'il veut, mais à quoi sert un forum si au final, les mêmes bêtises sont répétées et reproduites encore et encore??
  14. Ce n'est pas parce que mes chevaux ont un travail léger que je ne vais pas les soigner tous les jours! Travailler son cheval 1h par jour, ce n'est pas nécessaire au cheval, le cheval n'est pas "fait" pour travailler! En revanche, en effet, quand le cheval est en box toute la journée, il a besoin de sortir... même si 1h par jour est loin d'être suffisant, et que sortir pour travailler ne doit pas être ce qu'il y a de plus agréable. Encore une fois, moi je ne parle pas du plaisir du propriétaire mais des besoins du cheval. Cela dit, même en travaillant une heure par jour, le cheval vit toujours les 161 autres heures. Petite parenthèse: l'isolement et l'enfermement sont des méthodes fréquemment utilisées par les dresseurs pour obtenir des chevaux dépendants et totalement soumis. Ce n'est pas parce que c'est efficace que c'est bon pour les chevaux. Tout comme ce n'est pas parce que les chevaux survivent à des conditions de vie qui ne sont pas les meilleures qu'ils n'en souffent pas. Je n'ai absolument pas déformé tes propros, je ne m'y risquerai même pas, je me permets simplement de donner mon avis et même s'il n'est pas bon, moi, il me convient parfaitement C'est bien ce que je disais, chaque propriétaire fait comme cela l'arrange. et puis quand on lit tes réponses, on se demande qui déforme quoi : je n'ai jamais dit nulle part que tous les chevaux en prairie étaient victimes de fourbures et Stéfanie n'a jamais écrit qu'on pouvait leur infliger n'importe quoi, tu as vu çà où ??? Ici En Belgique et dans les régions avoisinantes, l'herbe est beaucoup trop riche. Cette herbe convient très bien aux vaches, mais est beaucoup trop riche pour les chevaux, qui sont des animaux des steppes, ayant évolué pour pouvoir se nourrir d’herbe pauvre et de quelques buissons tout en parcourant de grandes distances journalières. Le fait que l’herbe est trop riche entraînera très souvent de l’obésité, parfois de la fourbure et Il est donc essentiel de gérer la quantité et la qualité de l’herbe que le cheval va ingérer
  15. Je trouve cette reflexion très deplacée, cherches-tu a faire culpabiliser les nombreux proprietaires qui ont leurs chevaux en box? Je dis juste qu'on peut habiter en ville et avoir son cheval au pré, même en habitant une très grosse ville. Pourquoi certains y arrivent et d'autres pas? Je connais aussi des proprios qui se sont séparer de leurs chevaux ou qui les ont laissé dans leurs régions d'origine quand ils ont du déménager pour une grosse ville, afin que leurs chevaux gardent un mode de vie le plus naturel possible. C'est bien le propriétaire qui choisit ce qui lui convient le mieux au final. Si je suis ton raisonnement, comme les chevaux ne vivent plus à l'état naturel, on peut leur infliger n'importe quoi? Puisqu'on les monte, pourquoi ne pas aussi les faire vivre en box? Mes chevaux sont travaillés environ 3h par semaine (et sans mors...) et je suis heureuse de savoir que les 165 autres heures de la semaine, ils les passent dans un environnement agréable pour eux. Mes chevaux ont toujours été au pré, et à part quelques rares tout petits bobos, elles n'ont jamais rien eu. Les coliques étant provoquées le plus souvent par une trop grande ingestion de paille ou par le stress, les chevaux en box sont les plus fréquemment touchés. Inutile de déformer mes propos, je n'ai pas dit que les chevaux au pré n'étaient jamais malades ou blessés, j'ai dit qu'ils l'étaient moins que les chevaux au box, parce que certaines affections sont provoquées par la vie en box. En effet, les patures que nos chevaux ont à disposition sont en général trop riche. Mais si on te suis, ça voudrait dire que tous les chevaux au pré feraient des fourbures. Or, ce n'est pas le cas. En outre, comme le souligne l'article que tu as mis, il est tout à fait possible de gérer la quantité d'herbe ingérer sans enfermer le cheval. La plupart des chevaux au pré se régulent très bien tous seuls quand ils passent toute l'année dehors. Ils grossissent pendant la belle saison, quand l'herbe est riche, et leurs réserves fondent l'hiver, quand ils ont une nourriture moins riche et qu'ils luttent contre le froid. C'est une processus tout ce qu'il y a de plus naturel. Idem pour les mauvaises herbes, les chevaux savent les reconnaitre, et ils ne les mangeront que s'ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent. Et puis les mauvaises herbes, ça s'arrache. Encore une fois, merci de ne pas déformer mes propos. Je n'ai jamais parler de laisser les chevaux à l'abandon sans intervenir, mais bien de s'arranger pour leur offrir la vie la plus confortable pour eux, en respectant leurs besoins physiologiques.
  16. Perso, je n'aime pas les animaux en cage. Pour ce qui est des chevaux, il n'est pas question de savoir si ils sont "malheureux", ni même de rentrer dans leur tête pour savoir ce qu'ils pensent, mais plutôt de savoir de quoi ils ont BESOIN. Pour que son organisme fonctionne correctement, le cheval DOIT pouvoir marcher toute la journée: le coeur du cheval est proportionnellement assez petit et bien éloigné des extrémités des membres. C'est en marchant que le cheval permet un bon retour sanguin, une bonne circulation et l'élimination des toxines. Par ailleurs, le cheval ayant un petit estomac, il doit manger plusieurs heures par jours, et marcher pour faciliter sa digestion. Pourquoi voit-on tant de chevaux au box ayant les membres engorgés, des raideurs, des boiteries? Des chevaux en box qui font des coliques ou des bouchons oesophagiens? Le cheval a également BESOIN de vivre en extérieur avec des congénères pour son équilibre mental: rester entre quatre mur plusieurs heures par jour est déprimant. Encore une fois, tant de chevaux au box qui tiquent, ont des comportements agressifs, sont éteints, tambourinent à la porte dès qu'ils voient quelqu'un passer...? Par ailleurs, le cheval est un animal social. Les contacts avec des congénères (et pas à travers des barreaux!) est absolument essentiel pour l'apprentissage de la vie en communauté, aussi bien avec les autres chevaux qu'avec les humains. Ce sont des FAITS, connus, reconnus et facilement observables, par des spécialistes comme par des novices. Forcément, un cheval ne peut pas regretter quelque chose qu'il ne connait pas, cela n'empêche pas qu'il souffrira physiquement et mentalement de ces manques, et il le montrera en développant des comportements anormaux. Encore faut il que le propriétaire les décrypte comme tels. Quant à dire qu'il n'est pas possible d'avoir ses chevaux au pré en habitant en ville, il s'agit juste d'excuses pour se donner bonne conscience. J'ai habité plusieurs années en centre ville de Toulouse, et mes juments n'étaient pas dans le centre équestre d'à côté mais à la campagne, au pré. Je connais aussi plusieurs propriétaires habitant la région parisienne et qui ont leurs chevaux en pension pré. Après, chaque propriétaire choisit le compromis qu'il veut entre son confort et ses exigences et les besoins de son cheval.
  17. Non Alex, tu déformes mes propos. Un cheval est fait pour vivre dehors, avec ses congénères. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les éthologues (les vrais, les scientifiques). Mais surement qu'ils sont aussi prétentieux. Alexandra a écrit:ah bin si mettre un cheval deux heures par jour contribue à son mal être, alors vaut mieux le laisser au boxe... Venant d'une personne qui dit s'intéresser aux chevaux, moi, c'est le genre de réflexion qui ne me fait absolument pas rire, au contraire. Mais finalement, c'est l'idée de la majorité des cavaliers et propriétaires: un cheval est fait pour vivre dans un box, et le sortir quelques heures par jour doit être considéré comme un bienfait, un bonus, une récompense suprême. Il ne te serait pas venu à l'esprit que ce n'est pas de sortir le cheval qui est mauvais, mais plutôt de l'enfermer? Et que c'est parce qu'il est vit enfermer la majorité de son temps qu'il a du mal à se lier aux autres chevaux? Là encore, des études on ne peut plus sérieuses ont démontré ce phénomène, faites par de prétentieux scientifiques. Et un cheval peut très bien vivre au pré, et s'il dispose d'un abri propre et sec, il pourra s'y abriter et s'y reposer quand il a besoin, et sortir se dégourdir quand il veut, et non quand on l'aura décidé. Bien sur ce n'est que mon prétentieux avis, même si finalement, je ne peux pas participer à ce post, vu que mes juments ont une vie de cheval suffisamment épanouissante pour ne pas être dépendantes de moi.
  18. A vrai dire, justement, c'est leur jeunesse qui fait leur "qualité" en course. Leur colonne est plus souple grâce au cartilage, ce qui leur donne une meilleur pointe de vitesse. Entre parenthèse, c'est parce qu'il a la colonne vertébrale extrêmement souple que le guépard peut courir si vite. Le fait de travailler le jeune cheval entretien la souplesse de la colonne en retardant l'ossification (un peu comme les enfants gymnastes). Cela dit, arrivés à 10 ans, le squelette de ces chevaux est complètement usé.
  19. Ha oui, c'est sûr, il est plus agréable de s'entendre dire "ho mais c'est parce que ton cheval t'aime"! Si la vérité est un peu différente, mieux vaut la taire.
  20. Oui, du point de vue du squelette, les chevaux finissent leur développement entre 6 et 8 ans. Après, il y a des races qui semblent plus précoces que d'autres, comme le quarter dont la masse musculaire importante lui donne aspect "fini" plus tôt que d'autres races. Pourtant, leur squelette ne sera pas plus solide. Monter un jeune cheval est mauvais pour son squelette, mais il ne faut pas oublier que le travail à pied, en longe, en liberté dans un rond de longe, et tous les exercices comme le "croise papatte", les flexions, le reculer etc... usent aussi les articulations prématurément. Ca me conforte dans l'idée que finalement prendre son temps avec son poulain, ce n'est pas une perte de temps! Surtout qu'il faut aussi penser au développement mental: c'est bien beau de travailler un poulain, s'il a du mal à se concentrer, qu'il ne comprend pas ce qu'on attend de lui, qu'il n'a tout simplement pas envie d'être un élève sérieux, on rencontrera tôt ou tard des problèmes: des poulains qui se rebellent à chaque nouvel exercice, ou qui font tout bien au début puis qui régressent, des chevaux qui font une "crise d'ado"..... Ma pouliche de 2 ans ne fait rien à part quelques ballades en main pour l'instant. Jamais de rond de long ou de carrière. Je n'ai pas l'intention de commencer à l'habituer au cavalier avant 3,5 ou 4 ans. Et pourtant on pourra vérifier qu'à 6 ou 7 ans, elle travaillera aussi bien, et surement même bien mieux que la plupart des poulains du même âge travaillés depuis leurs 3 ans (ou avant).
  21. Pour info, un article rédigé par le docteur Deb Bennet. http://www.equinestudies.org/ranger_2008/ranger_piece_2008_pdf1.pdf Et pour celles qui (comme moi) sont un peu fâchées avec l'anglais. (J'ai piqué ce résumé sur un autre forum ) ___________________________________________________________ Tous les Chevaux, de toutes les races, se développent à la même vitesse du point de vue du squelette. J’aimerais débattre du concept de la maturité du squelette. Si un cheval de 2 ans et demi n’a pas atteint la maturité, ce n’est pas parce qu’il appartient à une race tardive ou un individu qui se développe lentement. Cela n’existe pas d’un point de vue du squelette : Aucun cheval sur la terre, de n’importe quelle race, à n’importe quelle époque n’a jamais atteint sa maturité avant l’âge de six ans (plus ou moins 6 mois). Donc, par exemple, le Quarter Horse n’est pas une race précoce, pas plus que l’arabe n’est une race tardive. Leurs squelettes se développent de la même manière. Cette information peut paraître choquante pour beaucoup de gens qui pensent que débourrer leur cheval sous la selle à deux ans est ce qu’ils doivent faire à cause de sa race ou de son apparente maturité. Cela demande également une clarification quant à ce que j’appelle maturité. Quand est-ce que le squelette du cheval atteint sa maturité? A peu près tout le monde a entendu parler du cartilage de croissance, et généralement quand je leur demande, beaucoup me répondent que les cartilages de croissance se situent quelque part dans le genou du cheval (en fait ceux que ces gens connaissent sont situés en dessous du radius-ulna juste au dessus du genou). Ce que les gens ne réalisent pas c’est qu’il y a des cartilages de croissance de chaque côté de chaque os derrière le crâne et dans le cas de certains os, (comme le bassin qui a beaucoup ‘d’angles’) il y a de multiples cartilages de croissance. Est-ce que cela veut dire que vous devez attendre que tous ces cartilages de croissance se soient ossifiés avant de monter votre jeune cheval ? Non, mais plus vous attendez, le moins de risques vous prenez. Les propriétaires et professionnels doivent réaliser qu’il existe un « agenda » d’ossification défini et facile à retenir. – et ensuite prendre leur décision quand monter leur cheval sur base de cette connaissance plutôt que sur base de l’apparence extérieure du cheval. Parce qu’il y a des races, le Quarter Horse entres autres, qui ont été conçus de telle manière qu’ils paraissent ‘matures’ bien avant qu’ils ne soient en réalité. Cela défavorise ces chevaux soit par l’ignorance du processus d’ossification ou parce que les gens préfèrent suivre leur propre agenda (en vue de la compétition par exemple) que de s’inquiéter du bien-être du cheval. Si vous faites partie des personnes pour qui débourrer veut dire monter, alors vous êtes mieux de ne pas débourrer votre cheval avant quatre ans. Selon la méthode traditionnelle, cela donnerait ceci : introduisez toutes sortes d’équipements et de situations quand il a deux ans, montez et descendez de son dos quand il en a trois et commencez à vous mettre en selle et à lui apprendre la direction à quatre ans, apprenez-lui son job quel qu’il soit à 5 ans pour qu’il soit ‘mis’ à six ans. Agenda de la conversion des cartilages de croissance en os (ossification) Le processus de conversion des cartilages de croissance en os se fait de bas en haut de l’animal. En d’autres mots, plus on descend vers les sabots, plus tôt la fusion des cartilages aura lieu et plus on se rapproche du dos de l’animal, plus cette fusion se fait tard. Le premier cartilage à s’ossifier, à la naissance, est la troisième phalange (os du pied). Dans l’ordre croissant viennent ensuite : • Deuxième phalange – haut et bas – entre la naissance et 6 mois. • Première phalange – haut et bas – entre 6 mois et 1 ans. • Canon – haut et bas – entre 8 mois et 1.5 ans. • Petits os du “genou” –entre 1.5 an et 2.5 ans. • Bas du radius-ulna –entre 2 ans et 2.5 ans. • Portion “porteuse” du glenoïde en haut du radius entre 2.5 ans et 3 ans. • Humérus – haut et bas – entre 3ans et 3.5 ans. • Omoplate – portion porteuse (bas) – entre 3.5 ans et 4 ans • Postérieurs – bas identique aux antérieurs ci-dessus. • Jarret – cette articulation est « tardive » vu sa place assez « basse ». Les cartilages de croissance entre le tibia et le tarse ne fusionnent (s’ossifient) pas avant que le cheval n’ait quatre ans (raison pour laquelle les jarrets sont connus comme étant un « point faible » et est même documenté dans la littérature du 18ème siècle) • Tibia – haut et bas, entre 3 ans et 3.5 ans • Fémur – haut et bas, entre 3 ans et 3.5 ans • Encolure – entre 2.5 ans et 3 ans • Bassin – les cartilages de croissance des pointes de la hanche, dessus de la croupe et pointe de la fesse (tuber ischii) – entre 3 et 4 ans Et quelle partie du squelette est la dernière à s’ossifier pensez-vous ? La colonne vertébrale bien sur. Un cheval a normalement 32 vertèbres entre l’arrière de son crâne et la naissance de la queue, et il y a plusieurs cartilages de croissance sur chacune d’entre elles. Les vertèbres ne terminent pas leur ossification avant que le cheval ait atteint au moins 5 ans et demi (et ceci concerne un petit cheval massif, plus le cou du cheval est long, plus tard les fusions se produiront… et pour un mâle, vous ajoutez systématiquement six mois. Donc pour un cheval d’1m70 de type demi-sang, cette maturité peut n'être complète qu’à 8 ans.) Les dernières vertèbres à fusionner complètement sont celles à la base de l’encolure (raison pour laquelle les chevaux ayant un cou plus long peuvent atteindre leur maturité après 6 ans – c’est la base qui grandit encore). Donc vous devez être prudents – très prudents – de ne jamais forcer l’encolure d’une jeune cheval (par exemple lui apprendre l’attache en le laissant se débattre).
  22. Mes juments viennent me voir chaque fois que j'arrive, elles n'ont aucun problème pour quitter les copains, et pourtant, je viens pratiquement toujours pour les faire travailler. Et une fois avec nous, les copains peuvent toujours appeler, ils n'ont jamais de réponse. Chez son ancien proprio, Wyfke était en pré/box, et il était totalement impossible de l'approcher au pré. Le proprio devait l'appater et la rentrer au box avec un seau de granulé. Pourtant, il ne venait jamais la chercher pour travailler, puisqu'elle ne faisait rien à part pouliner! Quand elle est arrivée chez nous au pré H24, les 1eres fois on a eu un peu de mal à l'attraper (mais on est jamais reparti sans l'avoir licolée) et ensuite elle a commencé à venir d'elle même à notre rencontre. A partir du moment où le cheval voit notre venue comme un moment agréable, il n'y a aucune raison pour qu'il nous fuit. Et inversement, sauf cas exeptionnel (comme ceux cités par Claire) si le cheval ne semble pas vouloir rester au pré, c'est que toutes les conditions ne sont pas réunies pour qu'il s'y sente bien. Déjà, rien que le fait de recevoir sa ration chaque fois qu'il rentre au box, la gourmandise est un facteur très important. Et puis, pour les chevaux qui ne passent que quelques heures par jour (ou moins!) ensemble, il y a aussi le problème de la hiérarchie. S'ils ne sont pas toujours tous ensemble, qu'on introduit pas les chevaux dans le bon ordre, que la composition du groupe n'est pas toujours la même etc... on crée des tensions dans le groupe, ce qui ne rend pas les sorties particulièrement agréables.
  23. Je plussoie avec Claire. Il y a autre chose qui entre compte: il y a mettre au pré et mettre au pré Un cheval qui vit au pré H24, avec tout ce dont il a besoin: espace, abri, nourriture, compagnie etc... n'aura pas besoin de l'homme. Ca ne veut pas dire qu'il n'aura pas plaisir à nous voir, seulement il pourra vivre normalement sa vie de cheval. En revanche, un cheval qui ne sort que quelques heures par jour, seul dans un paddock (ou avec des chevaux qu'il ne voit que peu dans la journée) sans "commodités" (je parle par ex d'un abri en cas de mauvais temps, grosse chaleur, d'un point fourrage s'il n'y a pas assez d'herbe...) et qu'on lui donne son grain chaque fois qu'il rentre au box, forcément, il n'aura pas très envie de rester dehors. C'est flagrant dans notre pension: il y a 4 troupeaux vivant dans de grand beaux champs, aucun cheval ne reste planté des heures à la porte! En revanche, les chevaux de sport qui vivent au box et ne sortent en paddock individuel que quelques heures par jour passent plus de temps à attendre devant la porte qu'à brouter.
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