-
Compteur de contenus
20 146 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Admin-lane
-
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Ottawa - Le Canada va se donner des objectifs de réduction de ses gaz à effet de serre pour l'après-2020 qui seront similaires à ceux des autres pays industrialisés, a déclaré jeudi le Premier ministre Stephen Harper. Ces objectifs seront annoncés en mai, a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Il est improbable que nos objectifs seront exactement les mêmes que ceux des Etats-Unis, mais ils auront le même niveau d'ambition que celles des autres grands pays industrialisés, a-t-il promis. Le Premier ministre conservateur a souvent répété dans le passé que le Canada devait adopter les mêmes objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) que les Etats-Unis pour ne pas pénaliser son économie. Deuxième plus gros émetteurs de GES derrière la Chine, les Etats-Unis se sont engagés en mars sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions d'ici 2025 par rapport à 2005. L'Union européenne prévoit une réduction de 40% d'ici 2030 par rapport à 1990. C'est la première fois que M. Harper faisait part des intentions du Canada en vue de la conférence sur le climat de Paris en décembre. La France a l'ambition à cette conférence d'arriver à un accord contraignant entre les différents Etats permettant de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. En vertu de l'accord de Copenhague, dont il est signataire, le Canada s'est engagé à réduire de 17% ses émissions en 2020 par rapport à leur niveau de 2005. Celles-ci ont plutôt augmenté de près de 20% par rapport à l'objectif initial, a reconnu la semaine dernière le ministère de l'environnement. Le Canada s'était par ailleurs retiré du protocole de Kyoto en 2011, jugeant ses objectifs irréalistes. Dans un rapport, le ministère notait également que le Canada est l'un des plus grands émetteurs par habitant au monde, même s'il ne contribue que pour environ 2% des émissions globales. Des mesures de régulation additionnelles devront être mises en place pour réaliser ces (nouveaux) objectifs, a dit jeudi M. Harper. Il a cependant écarté l'idée d'une taxe sur le carbone ou toute autre mesure qui aurait pour effet d'éliminer des emplois. Le gouvernement a souvent promis de réguler les émissions du secteur de l'énergie (10% du PIB), notamment des sables bitumineux de l'Alberta (ouest), qui ne sont soumises à aucune restriction, même si elles étaient responsables de 81% des émissions totales de GES en 2013. Romandie 23/4/2015 -
Russie : incendies, ravages et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Incendies
Un journaliste de la télévision d'Etat russe a suscité jeudi la polémique après avoir jeté son mégot de cigarette encore allumé, déclenchant un début d'incendie, dans un village. Au même moment, il faisait un reportage sur des feux de prairies meurtriers en Sibérie. L'homme, employé par Pervyi Kanal, la première chaîne de télévision de Russie, a été pris en flagrant délit, par un des habitants du village qui a appelé la chaîne pour le dénoncer, lorsqu'il a jeté son mégot. Un début d'incendie s'était déclaré, mais a pu être maîtrisé à temps. Andrew Wonderful 15/4/2015 La chaîne a néanmoins assuré que le journaliste n'avait pas déclenché le feu intentionnellement pour les besoins de son reportage, contrairement à ce qu'avait affirmé une agence de presse de la région sibérienne de Khakassie, la plus touchée par les incendies. Des feux de prairies ont fait plus de 34 morts en Sibérie, notamment en Khakassie où s'est rendu le président Vladimir Poutine mardi. Partis de Khakassie, les feux ont ravagé des milliers de kilomètres carrés et se sont propagés jusqu'en Mongolie, à environ 200 kilomètres plus au sud, où ils ont continué jusqu'à pratiquement atteindre la frontière chinoise, selon la section russe de Greenpeace. Le représentant du président en Sibérie, Nikolaï Rogojkine, avait assuré la semaine dernière que des "militants de l'opposition" avaient été à l'origine des feux de prairie. "Des groupes d'opposition se sont réunis. Ils ont reçu des instructions et organisé des actes de sabotage" sur les lieux de départ de certains feux, avait-il déclaré, cité par des médias locaux. Romandie 24/4/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Le nuage de cendres projeté dans le ciel par le réveil du volcan Calbuco, dans le sud du Chili, qui obscurcissait jeudi une partie du ciel chilien et argentin, a perturbé le trafic aérien. Des dizaines de vols ont été annulés et des aéroports fermés. Le volcan a craché un spectaculaire panache de fumée et de cendres dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres près de la ville touristique de Puerto Varas, à un millier de kilomètres au sud de Santiago, la capitale chilienne. Le vent a déjà transporté une partie des cendres sur la ville de Chillan, 600 km plus au nord, et le nuage pourrait atteindre la capitale en fin de journée jeudi, a estimé un météorologiste. euronews (in English) 22/4/2015 Le Calbuco a connu deux éruptions en 24 heures et s'est ensuite calmé. Il reste toutefois instable et une nouvelle éruption est possible, disent les experts. Plus de 4000 personnes ont été évacuées mercredi des environs immédiats du site. Aucune victime n'est pour l'instant recensée officiellement. Un alpiniste, porté disparu alors qu'il se trouvait près du sommet, a été retrouvé sain et sauf. Romandie 24/4/2015 -
Yellowstone : une chambre magmatique plus grande que prévu
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Un gigantesque réservoir de magma a été trouvé sous la chambre magmatique du super volcan de Yellowstone aux Etats-Unis, ont révélé jeudi des scientifiques*. Cette découverte permet, selon eux, de mieux évaluer les risques sismiques et volcaniques. Elle ne modifie toutefois pas a priori le danger jugé faible d'une nouvelle éruption de cette caldeira géante de 70 km sur 30 km, dont la précédente, cataclysmique, remonte à il y a 640'000 ans, ont précisé les scientifiques. Ce réservoir, dont l'existence était soupçonnée, se situe à 45 km de profondeur. Il mesure 19 km de haut sur 64 km de long et 40 km de large. Il se trouve sous la chambre magmatique qui elle fait 10'400 km/cube. Parc national de Yellowstone: loin en-dessous de la source d'eau chaude, un immense réservoir de magma a été découvert sous la chambre de magma déjà connue. Photo: Reuters Les roches en partie fondues qu'il contient rempliraient 11,2 fois le Grand Canyon du Colorado, ont calculé les volcanologues dont la découverte est publiée dans le journal scientifique américain "Science". Le parc national de Yellowstone se trouve dans l'Etat américain du Wyoming. En réalité, Yellowstone chevauche les frontières du Wyoming,de l'Idaho et du Montana. Contrairement à ce l'on peut penser, les roches qui se trouvent dans la chambre sous le volcan et dans le réservoir ne sont pas complètement fondues, mais se trouvent pour la plupart à l'état solide et spongieux. Elles sont très chaudes avec des poches liquides. Une étude de l'Université de l'Utah fournit la première vue complète du système de plomberie qui montre supervolcan Yellowstone. Les roches ne sont pas complètement fondues mais elles sont très chaudes avec des poches liquides. (c) Hsin-Hua Huang, Fan-Chi Lin & al. / NBC News Les scientifiques ont calculé qu'en moyenne 9% du magma de la chambre sont en fusion. Cette proportion est de 2% dans le réservoir se trouvant en dessous. "Nous avons pour la première fois réalisé des images du système de plomberie volcanique sous Yellowstone", explique Hsin-Hua Huang, un chercheur dans le département de géologie et de géophysique de l'université d'Utah, un des coauteurs. "Cela comprend la chambre magmatique sous la croûte terrestre déjà connue, plus ce réservoir de magma jamais détecté jusqu'alors qui relie la chambre supérieure au manteau en fusion", à plus de 700 km de profondeur, ajoute-t-il. La découverte de ce réservoir permet désormais d'expliquer pourquoi le sol et les sources géothermales de Yellowstone émettent plus de dioxyde de carbone (CO2) que ne pouvait en produire la seule chambre connue jusque-là. Cette découverte "nous aide aussi à mieux comprendre le système magmatique de Yellowstone, ce qui nous permet d'utiliser ces nouveaux modèles pour faire une meilleure estimation des risques sismiques et volcaniques potentiels", estime quant à lui Fan-Chi Lin, également un des coauteurs de cette étude. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont eu recours à la tomographie sismique, analogue à un scanner du corps. Lorsque les ondes sismiques traversent la Terre elles donnent une l'image du sous-sol ainsi que la distinction entre les roches de différentes densités. *Les chercheurs qui ont participé à cette étude font partie du : 1. Département de géologie et de géophysique, Université de l'Utah, Salt Lake City, UT 84112, USA. 2. Laboratoire de sismologie, Institute of Technology, Pasadena, CA 91125, USA Californie. 3. Département des sciences terrestres et planétaires, Université du Nouveau-Mexique, Albuquerque, NM 87131, USA. Romandie 24/4/2015 -
Nos animaux domestiques partagent nos intérieurs, parfois notre lit, nous les caressons, ramassons leurs déjections, etc. Nous somme si proches les uns des autres que nous partageons même… nos pathogènes ! Jason W. Stull et son équipe de recherche de l’université de l’Ohio (USA) ont passé au peigne fin 500 publications scientifiques ayant trait aux maladies se transmettant de l’homme aux animaux et inversement, les zoonoses. Cette étude a pour point de départ deux constats : la proximité des animaux domestiques avec leur propriétaire et le manque de communication sur le sujet, menant parfois à des situations à risque. Les chercheurs ont donc étudié la nature des pathogènes et les précautions à prendre pour éviter la contamination. Les enfants sont particulièrement exposés au risque de zoonoses, de par leur tendance à porter leurs mains à la bouche après avoir touché les animaux. Elena Shumilova / Mercury / SIPA Les personnes dont le système immunitaire est fragilisé ont tendance à développer plus facilement des pathologies, au contact des animaux. Parmi elles, les individus malades, mais aussi les gens de plus de 64 ans et les femmes enceintes. Les enfants, par leurs pratiques peu hygiéniques – notamment leur tendance à porter les mains à la bouche – sont particulièrement exposés à la contamination. Chez toutes ces populations sensibles, les pathologies peuvent frapper plus durement, plus longtemps et se compliquer plus aisément. Bien heureusement, peu de maladies transmissibles entre hommes et animaux représentent un réel danger. On distingue des maladies parasitaires, fungiques (dermatophytes) et bactériennes. L'étude a répertorié quatre groupes de parasites pathogènes : - Tout d’abord le toxoplasme (Toxoplasma gondii) responsable de la toxoplasmose, maladie touchant particulièrement les femmes enceintes non immunisées et les personnes immunodéprimées. Elle se transmet par contact avec les déjections du chat. - Les larves des vers du genre Toxocara infestent le foie et les yeux, entraînant une perte de la vue et différents problèmes hépatiques. Les œufs de l’animal se retrouvent dans les fécès des animaux. Les larves qui en sortent sont capables d'infester un hôte après 2-3 semaines. Les bacs à sable contenant de vieilles déjections représentent une des principales sources d’exposition pour les enfants. - Les espèces du genre Cryptosporidium et le parasite Giardia duodenalis responsables respectivement de cryptosporidiose et de giardiase causent notamment des troubles digestifs (diarrhées et malabsorption intestinale). Les vecteurs de ces deux maladies sont les animaux de ferme mais aussi les chiens et chats. Là encore, c’est une contamination par les fécès. Les bactéries infectieuses sont les plus nombreuses. Parmi elles : - Bartonella sp, à l’origine de différentes pathologies (de la fièvre en passant par des problèmes cardiaques ), véhiculée par les puces des animaux, - Campylobacter jejuni, entraînant fièvres, vomissements et diarrhées, présente dans les déjections des chats et chiens, surtout chez les chiots et chatons. - Capnocytophaga canimorsus et Pasteurella multocida sont, elles, responsables de problèmes de coagulation graves et se transmettent par la salive lors d’une morsure ou en cas de léchage d’une blessure. - Enfin, la salmonelle (Salmonella sp) provoque diverses maladies selon la sensibilité du patient, de la méningite à des infections locales. La bactérie est présente chez les animaux domestiques, rats, poulets, les amphibiens, reptiles… 11% des infections humaines proviennent d’ailleurs d’un contact avec ces derniers. Vous l’aurez compris, les zoonoses se transmettent surtout par les déjections, morsures, griffures, lors de léchages... Pour éviter la contamination, un mot d’ordre : l’hygiène. Des mesures simples qui, faites régulièrement, préviennent les risques : - Se laver les mains après un contact avec un animal, après une blessure causée par celui-ci ou le léchage d'une blessure. - Ramasser les déjections de son animal en mettant des gants puis se laver les mains. - Se garder de toute ingestion de pathogène en ne portant pas ses mains à la bouche, - en évitant les léchages sur le visage et en éloignant les animaux de la cuisine. - Il est aussi recommandé de nettoyer régulièrement la cage, l’aquarium, le panier, etc de son animal. - Enfin, concernant les animaux malades, pour votre bien-être et le leur, évitez de les mettre en contact avec des personnes immunodéprimées. Ces précautions, bien que nombreuses (cette liste n’est pas exhaustive), ne doivent pas pour autant laisser une psychose s'installer. Rappelons que pour la majorité des personnes non fragilisées, le risque d’infection reste faible. ----->Ce que l'article ne dit pas : c'est qu'un enfant habitué à la présence d'animaux dans son environnement voit son système immunitaire renforcé.... Sciences et avenir 23/4/2015
-
URGENCES : Chats quels symptômes induisent une consultation urgente
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les maladies du chat
Certains médicaments destinés à l'homme sont dangereux pour le chat. Doses trop fortes, effets secondaires aggravés... votre compagnon risque gros ! Ce qui marche pour notre santé n'est pas forcément bon... pour celle de nos chats ! En effet, leur métabolisme n'est pas le même que le nôtre, les doses ingérées ainsi que les effets sur leur corps seront très différents. Certaines molécules peuvent les rendre malades, voire même les tuer. Malheureusement, les médicaments les plus dangereux pour notre chat sont aussi les plus courants dans notre pharmacie ! Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat. VYACHESLAV OSELEDKO / AFP Les médicaments les plus dangereux sont les anti-inflammatoires les plus courants pour l'homme. Ainsi, le paracétamol (Dafalgan®, Doliprane®...) est mortel pour le chat. En effet, alors que l'être humain a une enzyme du foie qui dégrade le paracétamol ingéré, celle-ci est absente chez le chat ! Le médicament s'accumulant, il détruit les cellules du foie du félin et endommage le transport de l'oxygène dans le corps, tuant l'animal rapidement. Tout aussi grave, l'ibuprofène et l'aspirine provoquent chez le chat des ulcères gastriques ainsi qu'une insuffisance rénale. Ces effets secondaires sont identiques chez l'homme sauf qu'ils apparaissent à des doses beaucoup plus faibles pour notre animal de compagnie. D'autres médicaments sont moins dangereux que les anti-inflammatoires mais restent des produits à risque. Ce sont en premier lieu les somnifères et les médicaments contre l'anxiété, qui sont de plus en plus courants. Ces substances ont des effets beaucoup plus forts sur notre chat que ceux prévus sur notre corps. Par exemple, si du Xanax est ingéré par votre compagnon, il va somnoler et avoir le pas hésitant. À l'opposé, Effexor, un antidépresseur, rendra votre chat très agité et pourra même le faire trembler. Avant tout chose, ne pas laisser de comprimés sur la table de nuit ou celle de la cuisine car le chat risque de les avaler à la place de son maître. Mieux vaut les mettre dans une boîte à pharmacie fermée à clé et hors de portée de votre animal de compagnie (et du même coup, des enfants !). Si votre chat a ingéré l'un de vos comprimés, il faut contacter directement un vétérinaire en lui communiquant la molécule et la dose absorbée : il vous conseillera le traitement à administrer. Dans le cas où votre chat est malade et que vous n'avez pas la possibilité de consulter un vétérinaire rapidement, il vaut mieux effectuer quelques gestes simples au lieu lui de donner un médicament. D'après le Dr Mugneret, vétérinaire au Centre hospitalier de Fregis, "Si votre chat a de la fièvre ou un coup de chaleur, il ne faut jamais lui donner de médicament. Mieux vaut le refroidir en lui mouillant les pattes et en lui donnant régulièrement à boire." Simple mais efficace ! ----->Pour faire baisser la température, on peut aussi recouvrir régulièrement son corps d'un linge mouillé... parce qu'un chat ne boit pas forcément... mais il faut impérativement mettre son chat à l'abri des courants d'air. Rappel : la température normale d'un chat (comme d'un chien d'ailleurs) est de 38 à 39°. C'est en-dehors de cette plage qu'il y a lieu de s'inquiéter. Au-dessus de 39°, votre animal a de la fièvre, en-dessous de 38°, il est en hypothermie. En cas de doute : votre vétérinaire est le meilleur allié de votre chat et votre meilleur conseiller... Ayez toujours sous la main, un numéro de téléphone d'urgence vétérinaire (clinique fonctionnant 24/24h, ou du centre anti-poison le plus proche de chez vous, si l'urgence de la situation intervient en-dehors des heures d'ouverture de votre vétérinaire référent. Sciences et avenir 23/4/2015 -
FRANCE / BURE / ANDRA / CIGEO: enfouissement des nucléaires "dangereux ou pas"?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Ecarté des débats à l’Assemblée, le projet d’enfouissement des déchets nucléaires hautement radioactifs à vie longue revient au Sénat dans un projet de loi portant sur la croissance et l’activité économique. Heureusement qu’à 5 H un samedi matin, la chaîne Public Sénat reste présente pour couvrir les débats de la Haute Assemblée. C’est en effet à cette heure-là, le 18 avril 2015, qu’a été débattu et voté en dix minutes un sujet qui impacte les 100 prochaines années. Le sénateur UMP Gérard Longuet a choisi cette heure matinale pour que soit examiné en priorité un amendement portant sur la réversibilité de l’enfouissement des déchets les plus dangereux issus des centrales nucléaires de production d’électricité. Le sénateur UMP Gérard Longuet est à l'origine du retour de Cigeo dans la loi Macron. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Que dit désormais la loi ? "La réversibilité est la capacité, pour les générations successives, à revenir sur des décisions prises lors de la mise en œuvre progressive d’un système de stockage. La réversibilité permet de garantir la possibilité de récupérer des colis de déchets déjà stockés pendant une période donnée et d’adapter l’installation initialement conçue en fonction de choix futurs". Le choix d’enfouir à 500m de profondeur dans la région de Bure à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, 80.000 m3 de produits radioactifs reste très discuté. Aussi, la loi de 2006 qui entérine ce choix, indique-t-elle deux choses : - La demande d’autorisation de Cigeo doit intervenir avant 2015. - Mais cette demande d’autorisation doit être précédée par un débat parlementaire et l’adoption d’une loi définissant la réversibilité. Quelles sont les conditions scientifiques et techniques pré-requises qui pourrait justifier un retrait des déchets ? Sous quelles conditions juridiques et quelle autorité responsable – administrative ou politique - peut décider de retirer les "colis" et ce sur une période d’au moins 100 ans avant scellement définitif des galeries d’entreposage ? Ce sont ces questions graves dont doivent débattre sénateurs et députés. Or, a rappelé Gérard Longuet, nous sommes en 2015 et aucun débat parlementaire n’est programmé au Parlement sur la question de la réversibilité. Aussi, pour que la loi de 2006 soit respectée, l’amendement adopté le 20 avril prévoit de repousser l’échéance de 2015 à 2017. Surtout, il permet de faire l'économie du débat parlementaire sur la réversibilité en en figeant la définition. Et il intègre au passage la demande issue de la conférence des citoyens de janvier 2014. Ce panel de 17 personnes avait préconisé une phase pilote d’essai à l’échelle industrielle que ne prévoit pas la loi de 2006... Affaire réglée ? Ce serait étonnant. Gérard Longuet a reconnu lui-même le caractère cavalier de la méthode et Jean Desessard, sénateur écologiste, a souligné combien un sujet aussi grave ne pouvait être ainsi traité. Cependant le ministre de l'Économie Emmanuel Macron ne s'est pas opposé, au nom du gouvernement, à l'adoption de l'amendement. Quant à retrouver le sujet des déchets nucléaires dans la loi Macron sur la croissance, il se justifie par le fait que Cigeo créerait 2000 emplois directs. Le projet de loi Macron doit désormais passer en commission mixte paritaire avant un retour devant l’Assemblée nationale. L’amendement ne devrait pas passer ces obstacles. Restera à trouver une date pour organiser le débat parlementaire sur la réversibilité afin de respecter la loi de 2006. Sciences et avenir 23/4/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
En permettant à l'organisme d'éliminer certains éléments toxiques, le foie joue un rôle essentiel dans le corps humain. Une étude vient de montrer que les particules fines de diesel perturbent sa fonction de détoxification en bloquant certains transporteurs hépatiques. Les conséquences pour la santé ne sont pas encore bien connues. Cela pourrait notamment renforcer les effets cancérogènes du diesel liés au stress oxydatif. Gare au diesel ! Ses particules fines sont non seulement toxiques pour les poumons mais elles sont aussi capables de traverser la barrière pulmonaire et de s’attaquer à d’autres organes. Il avait en effet déjà été montré que ces particules modifient la fonction de certaines enzymes hépatiques. Une nouvelle étude montre cette fois qu’elles peuvent également altérer la fonction de détoxification du foie, c’est-à-dire sa capacité à trier et éliminer les déchets toxiques pour l’organisme. Les particules générées par les moteurs diesel gênent la fonction de détoxification du foie. Luc, Flickr, CC by-nc 2.0 Les chercheurs à l’origine de cette découverte (unité Inserm 1085, institut de recherche en Santé, environnement et travail, à Rennes) ont travaillé in vitro, sur des cellules de foie (hépatocytes) en culture. Ils les ont exposées à un extrait de particules issues de la combustion d'un moteur diesel (DEP, Diesel exhaust particles) à des doses équivalentes à celles inhalées par un individu vivant dans un milieu pollué. Les chercheurs ont ensuite mesuré le niveau d’expression et l’activité de plusieurs transporteurs présents à la surface des cellules. Leurs résultats paraissent dans la revue Plos One. Ces transporteurs hépatiques assurent le passage de molécules circulant dans le sang vers l’intérieur du foie. La bile conduit ensuite à l’élimination de ces substances. L’ensemble du système permet à l’organisme de se débarrasser des déchets naturels produits par les cellules, de médicaments ou de drogues. Or, les auteurs ont constaté que les DEP réduisent l’expression de gènes codant pour ces transporteurs et bloquent l’activité de plusieurs d’entre eux. Le phénomène s’observe lorsque les cellules sont exposées à de faibles doses de particules. Les chercheurs ont notamment constaté une forte inhibition des transporteurs MRP2 et OATP impliqués dans l’élimination hépatique de nombreux toxiques et médicaments, mais aussi dans celle d’hormones stéroïdes sexuelles et d’hormones thyroïdiennes. Le blocage de l’activité des transporteurs de type MRP pourrait également perturber les circuits de régulation du glutathion, une molécule antioxydante endogène importante. À ce stade, même s’il s’agit de travaux menés in vitro, le spectre des conséquences cliniques envisagées par les auteurs est large : -perturbations endocriniennes, - perturbation de l’élimination de médicaments et de métabolites endogènes - ou encore excès de stress oxydatif lié à une mauvaise élimination des radicaux libres, pouvant contribuer au développement de maladies chroniques. « Cela aurait notamment pour effet de renforcer les effets cancérogènes du diesel favorisés par le stress oxydatif », rappelle Olivier Fardel, coauteur de ces travaux à l’institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail. Des hypothèses qui poussent à poursuivre ces travaux : les auteurs souhaitent par exemple regarder du côté des transporteurs présents au niveau des cellules pulmonaires (dont certains sont semblables à ceux retrouvés sur les hépatocytes), en s’intéressant notamment aux transporteurs associés à la cancérogénèse. Ils comptent aussi identifier précisément les molécules chimiques impliquées dans l’inhibition des transporteurs au sein du cocktail de particules utilisé dans le cadre de leurs travaux. Ils veulent enfin étendre leurs études aux interactions potentielles des transporteurs membranaires avec d’autres polluants chimiques. Futura Sciences 21/4/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Deux violentes éruptions du Calbuco se sont produites ces mercredi 22 et jeudi 23 avril. Le volcan situé dans la cordillère des Andes a émis un panache de poussières qui s'étend sur le sud du Chili et s'immisce jusqu'en Argentine. Au Chili, dans la cordillère des Andes, par 41° de latitude sud, à près de 900 km au sud de Santiago, le volcan Calbuco est violemment entré en éruption ce mercredi 22 avril à 18 h (heure locale), avant de récidiver ce jeudi matin. L’éruption, explosive, a été suivie par une coulée de lave. Le panache de cendres et de fumée est devenu énorme. Il s'est élevé jusqu’à 10 km d’altitude, contraignant les vols commerciaux à s'interrompre dans la région. Une péripétie qui rappelle l'éruption de l'Eyjafjöll, en Islande, survenue au printemps 2010. Un large panache de cendres s'est élevé du volcan Calbuco mercredi 22 avril. Une autre éruption a eu lieu le lendemain matin. Après 43 ans de sommeil, son réveil est pour le moins explosif. Emol, Sernageomin Le nuage de poussières s’étend actuellement vers l’est. L’Argentine s’attend à être touchée par les cendres mais aussi par les crues générées par la fonte rapide de la glace et de la neige sur ce sommet d’environ 2.000 m. Selon les autorités, il n’y aurait pas de victimes mais 5.000 personnes seraient concernées. Une évacuation est organisée sur une zone de 20 km de diamètre. azmir ben 23/4/2015 Ce volcan n'est pas un inconnu. En 1961, Haroun Tazieff en avait arpenté le sommet, dans cette région difficile où lui et son équipe avaient été portés disparus durant quelques jours (une aventure rapportée dans le documentaire Le volcan interdit en 1966). Le Calbuco s'était offert sa dernière éruption en 1972 et n'avait pas fait parler de lui depuis. Des images diffusées sur Twitter par le Sernageomin montrent l’étendue du panache ce jeudi matin ainsi que les effets de la première éruption d'hier soir, aux alentours du volcan. Sernageomin Hier, le volcan a repris brusquement son activité sans signe précurseur, selon le Sernageomin (Servicio Nacional de Geologìa y Minerìa), l’organisme chilien qui surveille l’activité volcanique et sismique du pays. Celle-ci est pourtant trépidante dans cette zone de subduction, là où la plaque Nazca, sous l’océan Pacifique, s’enfonce sous le continent sud-américain. L’érection de la cordillère des Andes, toujours en cours, témoigne des forces en présence, comme tout le long de la « ceinture de feu du Pacifique ». Selon le Sernageomin, cette éruption du Calbuco ressemble à celle qu’avait connue en 2011, le Copahue, plus au nord, et qui s’était de nouveau manifesté en 2013. Le Villarica, également plus au nord, a connu une éruption au mois de mars et reste en « alerte orange » selon le Sernageomin. Futura Sciences 23/4/2015 -
Un nouveau procédé biotechnologique permet d'accélérer et d'augmenter la formation du bois mais aussi la hauteur et la taille des feuilles. Cette technologie pourrait être utilisée pour générer des arbres plus productifs et moins dépendants des conditions environnementales. Deux gènes de peuplier ont été manipulés avec succès en vue d'augmenter la croissance et la productivité des arbres par rapport à ceux cultivés jusqu'à présent, indique une étude publiée dans la revue Current Biology. Le peuplier (Populus trichocarpa) a été choisi pour être le premier arbre séquencé au regard de son petit génome (485 millions de paires de bases contre 40 fois plus chez le pin). Sa vitesse de croissance naturelle de cinq mètres par an en fait aussi un bon candidat pour évaluer rapidement des modifications génétiques. Père Igor, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 Les gènes, appelés PXY et CLE, contrôlent la croissance du tronc d'arbre. Dans la présente expérience, ils sont surexprimés et deviennent ainsi plus actifs que dans leur état naturel. Ce qui conduit à un taux de formation du bois deux fois plus important par rapport à la normale. Les végétaux poussent également plus haut, deviennent plus larges et possèdent des feuilles plus grandes. « La vitesse à laquelle les arbres poussent est déterminée par le taux de division cellulaire dans la tige », explique Simon Turner, professeur à l’université de Manchester, au Royaume-Uni, et coauteur de l'étude. « Nous avons identifié deux gènes qui sont en mesure de conduire la division cellulaire dans la tige et de dépasser ainsi le schéma de croissance normal », poursuit-il. Pour les auteurs de l'article, en plus d'accroître l'approvisionnement en biomasse végétale dont ont besoin plusieurs filières en expansion telles que les biocombustibles et les biotechnologies industrielles, ces résultats pourraient aider à faire face aux conséquences environnementales du changement climatique, tout en minimisant une libération supplémentaire de CO2 dans l'atmosphère. Le peuplier est notamment utilisé pour fabriquer des palettes de manutention. Il est aussi possible de le transformer en pâte à papier ou encore en emballages légers. Dbenbenn, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 « La plupart des plantes, y compris les cultures, répondent à des conditions environnementales défavorables par des taux de croissance plus faibles entraînant des rendements proportionnellement plus bas », indique Simon Turner. Comprendre comment les plantes réagissent aux signaux extérieurs et dans quelle mesure il est possible de les manipuler pour remplacer ces signaux est susceptible d'être très important pour l'amélioration continue de la performance des cultures, estime-t-il. L'équipe scientifique envisage à présent de travailler avec une entreprise de produits forestiers pour tester son procédé scientifique en conditions réelles. Futura Sciences 23/4/2015
-
Face à Indiana Bones, les chats n’ont qu’à bien se tenir !
Admin-lane a posté un sujet dans Insolite, divers
Quand un fan de films cultes et un chiot intrépide se rencontrent, cela donne un court-métrage détonnant ! Armé de son fouet, coiffé de son chapeau, ce chiot au charisme hollywoodien s’aventure dans les grottes secrètes truffées de pièges au péril de sa vie. Il lutte pour récupérer sarcophage magique et relique des griffes des horribles petits chatons. Tout ça au nez et à la barbe de son propriétaire. FinalCutKing 18/12/2014 Au final, la patience et la créativité de Zach King, le maître de ce chien et de son ami Jadon Gauthier, combinés au talent de comédien du chiot, sans doute un boxer, donnent naissance à un court-métrage hilarant et irrésistible, qui traduit bien la complicité qui unit l'homme et l'animal. Sciences et avenir 23/4/2015 -
Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Le premier trimestre a aussi été le plus chaud jamais enregistré depuis le début des relevés. L'année a tout juste commencé, mais tient déjà un record de chaleur. Le mois de mars 2015 a été le plus chaud de tous les mois de mars depuis le début des relevés des températures en 1880, annonce l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), vendredi 17 avril. Pendant le mois de mars, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été de 0,85°C au-dessus de celle du 20e siècle, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). (KRISTIANBELL / ROOM RF / GETTY IMAGES) "Pendant le mois de mars, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été de 0,85 °C au-dessus de celle du 20ème siècle", précise l'Agence dans un rapport (en anglais). "C'est la température moyenne la plus élevée pour un mois de mars depuis 1880, elle surpasse le précédent record établi en 2010 de 0,05 °C", poursuivent les scientifiques. En outre, la période allant de janvier à mars a également été la plus chaude jamais enregistrée, note le NOAA. Sur les trois premiers mois de l'année, la température moyenne a en effet été de 0,82° C plus chaude que celle du 20ème siècle. Le précédent record pour cette période datait de 2002. Francetv info 17/4/2015 -
Californie / USA : incendies, ravages et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Incendies
Un incendie s'est déclaré près d'une zone résidentielle, qui a dû être évacuée, samedi 18 avril. "Agressif." C'est le terme employé par les pompiers de Corona, dans le sud de la Californie (Etats-Unis), pour décrire un violent incendie qui s'est déclaré dans les collines, samedi 18 avril. Près de 300 habitations, menacées par l'avancée des flammes, ont dû être évacuées tard dans la nuit, rapporte CTV News (en anglais). Le feu de broussailles s'est rapidement propagé dans la nuit de samedi à dimanche 19 avril, à cause de la sécheresse qui règne depuis plusieurs semaines dans la région. "Ceci est la preuve de ce que la sécheresse a provoqué (...), normalement ça ne devrait pas brûler dans ce type de zone", a déclaré le capitaine des pompiers, Mike Mohler, à CNN (en anglais). Dimanche matin, le feu de broussailles n'avait touché aucune maison et n'avait fait aucune victime. Mais il y avait de fortes chances pour que les flammes atteignent la zone résidentielle à proximité, selon les 335 pompiers présents sur place. Vers 1 heure du matin, heure locale, ils n'avaient réussi à maîtriser que 15% de l'incendie. Francetv unfo 19/4/2015 -
Les habitants de la petite ville de Wells, commune côtière située dans le Maine (nord-est des Etats-Unis), sont restés plusieurs heures dans le noir. Et pour cause, les installations électriques qui faisaient face à la mer ont grillé, dans une explosion d'étincelles, quand de puissantes vagues se sont déversées sur la route, mardi 21 avril. WMTW-TV 21/4/2015 La vidéo, ici diffusée par la chaîne WMTW-TV, du groupe ABC, montre comment la marée haute a projeté l'eau de l'océan jusqu'aux habitations de cette rue en bord de mer, avant de faire disjoncter les lignes électriques (vers 40 secondes.) Elle a été réalisée par la police locale, laquelle dispose de caméras à l'intérieur de ses véhicules. Dans le noir complet, cette balade en voiture, au milieu d'éléments déchaînés, crée une tension digne d'un film d'épouvante. Heureusement, elle ne contient pas de bande-son... Francetv info 21/4/2015
-
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Jeudi matin, le volcan s'est de nouveau activé, crachant lave et cendres, et montrant une importante activité électrique. Les photos postées sur Twitter par des habitants donnent une idée de la violence de l'explosion. Rodrigo Barrera 21/4/2015 Dans les localités proches du volcan, les autorités ont décrété "l'état d'exception" : l'armée prendra donc temporairement le contrôle de ces zones. Les cours ont été suspendus dans la région, de même que les vols au départ et à l'arrivée de cette partie du Chili. Sur les réseaux sociaux, les deux éruptions du Calbuco ont été immédiatement relayées avec de nombreuses photos. Julio Azcarraga @julioa[/size] #Calbuco justo al explotar #Chile ... 2:44 AM - 23 Apr 2015 La Tercera @latercera Minsal entregó recomendaciones ante erupción del Volcán Calbuco http://lt.cl/M07p6 11:14 AM - 23 Apr 2015 Alejandro Haro Vera @A_Haro_Vera Volcan Calbuco desde Puerto Montt, 04:00 hrs 9:02 AM - 23 Apr 2015 Dans les environs, tout le monde photographie le nuage menaçant, même depuis Bariloche en Argentine. Raúl Palma @raulpalma Volcán Calbuco 19:10. Aún no cae ceniza sobre Puerto Varas 12:09 AM - 23 Apr 2015 Dans la soirée, à Villa La Angostura (Argentine), les cendres commencent à recouvrir les rues. C5N @C5N Lluvia de cenizas en Villa La Angostura por la erupción del volcán Calbuco. 5:01 AM - 23 Apr 2015 Après la deuxième éruption, jeudi matin, "les gens ont très, très peur", a déclaré le maire de Puerto Montt, Gervoy Paredes. Sur Twitter, certains évoquent une forte odeur de brûlé. Mercredi soir, la ville a été paralysée par d'énormes embouteillages et de longues files d'attente devant les stations-service. Sur Twitter, les Anonymous argentins montrent eux le changement de couleur de l'eau en raison de l'éruption. Anonymous Argentina @AnonLegion_Arg[/size] This is what water looks like in Mirasol Cardonal Puerto Montt due to the #Calbuco eruption. Do not drink it. pic.twitter.com/wAYiAyvw0y #Chile 8:03 AM - 23 Apr 2015 Francetv info 23/4/2015 -
Etats-Unis : une panthère nébuleuse naît dans le zoo de Tampa
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Ce sont les dernières images de ce bébé panthère né le 7 mars au zoo de Lowry Park, à Tampa, en Floride (Etats-Unis). Vendredi 17 avril, le petit Mowgli, nommé en hommage au héros du Livre de la jungle, a exploré le monde extérieur. Sur ces images, on voit l'animal gambader dans l'herbe et être nourri à l'aide d'un biberon. Sur son site internet (en anglais), le zoo s'est félicité d'avoir pu montrer ce jeune mâle au public, à un âge où il passe le plus clair de son temps avec ses soigneurs. Surtout, la petite panthère nébuleuse a rencontré de jeunes humains. Acclamé par les petits visiteurs du zoo, Mowgli s'est approché, sans se laisser toutefois caresser. Pas mal pour une de ses premières sorties. La naissance d'une petite panthère nébuleuse est un événement, car il s'agit d'une espèce menacée, notamment par la déforestation et le braconnage. Francetv info 21/4/2015 -
Reportage au "paradis" des éléphants d’Asie...
Admin-lane a posté un sujet dans Actus / Infos Les Eléphants
Les derniers éléphants d’Asie sont moins de 50 000, répartis dans une douzaine de pays. Le Centre de préservation de Lampang (Thaïlande), vise à mieux les faire connaître du public et à garantir la survie de l’espèce. Bien plus que leurs homologues d’Afrique, les 40 à 50 000 derniers éléphants d’Asie constituent une espèce menacée, et dont les territoires de vie ne cessent de se réduire. Eléphant asiatique au zoo de Melbourne. Fir0002 GFDL 1.2 EN = en danger Il existe néanmoins un lieu, en Thaïlande, qui constitue un petit paradis pour certains d’entre eux : le Centre de préservation fondé en 1993 à Lampang, au nord du pays, non loin de Chiangmai, à l’initiative de la famille royale. On y bichonne une bonne centaine de ces pachydermes, là où les autres, partout alentour, sont trop souvent devenus inutiles et encombrants. Sauvages ou domestiqués, ces types d’éléphants vivent dans une vaste région de l’Asie méridionale et, outre la Thaïlande, peuplent les forêts ou les plaines herbeuses de l’Inde et de la Birmanie surtout, mais sont également présents de la Chine à l’Indonésie et au Vietnam. Depuis un siècle, ils y ont vu leur nombre diminuer de plus des deux-tiers… Bien que largement réprimé, le trafic d’ivoire perdure, à destination notamment du Japon. La déforestation due à la pression démographique et à la surexploitation du bois, le braconnage, la capture pour les zoos sont également responsables de leur diminution. On ne compte déjà plus que 3000 de ces pachydermes en Thaïlande même. Comme l’explique l’un des responsables du Centre de Lampang, le morcellement croissant de l’espace « rend de plus en plus difficile pour l’animal » de se trouver les larges étendues indispensables en matière de nourriture et de déplacement. Et puis, lorsque certaines bêtes sont rendues à la vie sauvage, elles deviennent souvent incapables de se défendre. C’est qu’à l’état domestique, on ne les utilise presque plus pour le transport. Avec l’interdiction de la déforestation, les éléphants deviennent également inutiles pour le débardage du bois, qui a constitué longtemps leur principal emploi. Certains d’entre eux sont reconvertis vers des activités touristiques mais, en Thaïlande, il est désormais interdit de les faire circuler sur les routes et plus encore en ville, où ils étaient exhibés auparavant aux visiteurs. En rose, répartition du territoire au xxe siècle et en rouge répartition actuelle. Sémhur / Wikimedia Commons FAL Bien des propriétaires, incapables de fournir chaque jour les 150 kg de feuilles, d’écorces et de tubercules nécessaires à ces animaux strictement herbivores, n’ont pas non plus les moyens de les approvisionner en bananes ou en cannes à sucre, dont ils sont si friands, et se résolvent ainsi à les abandonner. Au Centre de Lampang, qui tient à la fois du conservatoire de l’espèce et de lieu de découverte, chaque visiteur peut aisément s’approcher des éléphants. D’emblée, chacun est invité à monter sur l’une des bêtes, posée en position couchée. Puis à la faire se redresser (gare à l’équilibre !) et, avec quelques ordres simples, à la diriger pour la promenade. À la nurserie, située un peu plus loin, les éléphanteaux font immanquablement l’admiration des enfants. Chaque gestation dure 21 mois, « tous les trois ou quatre ans, à raison d’un seul petit par portée ». C’est ensuite la séance de bain collectif au cours de laquelle chaque « cornac » (conducteur professionnel), juché sur son animal, lui frotte le haut du dos qui émerge dans le lit de la rivière. Quelqu’un souhaiterait-il entendre l’une de ces bêtes barrir (ou « baréter ») ? « Il ne vaut mieux pas, explique le guide, l’éléphant ne crie qu’en cas de contrariété »… La séance de débardage se révèle également instructive sur la manière par laquelle ces bêtes poussaient autrefois les troncs d’arbres avec leur nez, ou les tiraient avec des chaînes, ou bien les soulevaient en les coinçant entre leurs trompes et leurs défenses. Docilité touchante de ces pachydermes, pouvant peser jusqu’à cinq tonnes, et qui répondent à chaque sollicitation de leurs maîtres juchés sur eux… Un éléphanteau (et sa mère) né en octobre 2011 au centre de conservation des éléphants de Sayaboury au Laos. Comme on peut le remarquer sur cette photo, les éléphants d'Asie femelles n'ont pas de défenses... d'ailleurs certains mâles en sont aussi dépourvus. Fabien BASTIDE CC BY-SA 3.0 Édifiantes aussi les mille manières par lesquelles le cornac peut monter sur sa bête (tour à tour couchée, debout, penchée en avant), en s’accrochant au besoin à ses oreilles, ou en se servant de sa grosse jambe pliée comme d’un marchepied. Il en redescend aussi bien par le côté que par l’arrière, ou en lui glissant entre les deux yeux. Le visiteur appréciera peut-être moins le côté « animal savant » de la démonstration, lorsque plusieurs éléphants doivent se disputer un ballon, souffler dans un instrument de musique ou s’emparer d’un pinceau (par la trompe) pour quelque barbouillage de peinture. De tempérament moins indépendant que son cousin africain, l’éléphant d’Asie a été domestiqué voilà cinq mille ans, vers la vallée de l’Indus. Dans l’Antiquité, il était implanté du Fleuve jaune chinois jusqu’au Moyen-Orient, sur le Tigre et l’Euphrate. Il fut alors utilisé comme auxiliaire de guerre, avec sa taille qui faisait impression sur l’ennemi – chaque animal pouvant transporter jusqu’à 300 kg sur son échine, tirer des engins de siège, ou encore charger à la vitesse de 40 km/h. N’utilisait-on pas l’éléphant dans les armées d’Hannibal et d’Alexandre le Grand ? Enclin à la panique, celui-ci pouvait néanmoins se révéler dangereux pour ses propres alliés… On le fit se battre aussi aux jeux du cirque et la trompe de l’animal, véritable muscle, brisait d’un coup les reins d’un tigre. En rappelant ces hauts faits de guerre, le responsable du Centre affirme que la Thaïlande « n’aurait jamais existé sans l’éléphant » : lequel était même représenté, autrefois, sur le drapeau du royaume de Siam. Le bain des éléphants d’Asie, à Lampang. Le centre a plusieurs vocations, dont celle de conserver cette espèce, menacée d’extinction. TORRIONE Stefano / hemis.fr Mais l’essentiel de la vocation du Centre de préservation de Lampang se situe ailleurs que dans les démonstrations au public, avec l’unité de prélèvement de sperme située au plus profond du parc forestier, et destinée à l’insémination artificielle : l’espèce a en effet souffert longtemps de consanguinité. Tout à côté, se trouve une petite unité de transformation des déjections et crottins en pâte à papier… Un peu plus loin, la « clinique » offre gratuitement ses services à tout particulier venant faire soigner sa bête : abcès fréquents, problèmes aux yeux (poussières, insectes). Les blessures peuvent se révéler bien plus graves, surtout aux pieds, lorsque les animaux en viennent à marcher sur des mines – notamment à la frontière birmane. Un palan, doublé d’un portique, permet alors de leur poser une prothèse à la jambe. L’animal finit-il par mourir, de blessure ou de vieillesse (il peut vivre jusqu’à 70 ans) ? Le cimetière des éléphants, dont le nom n’a ici rien d’imagé, se situe tout à côté. Lampang offre surtout un lieu de formation unique pour les cornacs, avec la perspective offerte à chaque animal de disposer ainsi du même maître pour des années. Le responsable du Centre ne manque d’ailleurs pas d’expliquer l’attachement singulier de l’un à l’autre. L’éléphant dispose d’une grande mémoire affective, « il reconnaît son conducteur à l’odeur ou à la voix, et il peut exécuter jusqu’à une trentaine d’ordres différents ». Pour peu, notre guide témoignerait d’une certaine ressemblance entre l’homme et sa bête… « Si on veut que cela marche entre eux, il vaut mieux qu’ils aient le même tempérament. Croyez-le ou pas, le comportement de l’un finit souvent par déteindre sur l’autre. » L’éléphant d’Asie est plus petit que celui d’Afrique et sa population est dix fois moins nombreuse. Les mâles mesurent 3 mètres de haut en moyenne et pèsent 4 tonnes ; les femelles 2,5 m et 2,75 tonnes. L’éléphant asiatique dispose d’oreilles moins volumineuses que l’Africain, il a le dos plus rond et le haut de son crâne forme deux petites protubérances caractéristiques. Les deux lignées d’Asie et d’Afrique se sont séparées il y a cinq millions d’années, de sorte que la reproduction est impossible entre elles. L’éléphant d’Asie est présent dans de nombreux pays, notamment en Inde, Sri Lanka, Népal, Bhoutan, Birmanie, Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Cambodge, Laos. Dans le classement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’éléphant d’Asie figure comme une espèce en danger et menacée de disparition. On trouve des informations sur le site www.thailandelephant.org. Demande de renseignements pratiques à l’adresse info@thailandelephant.org. Le Centre de Lampang se visite tous les jours. On y dispense une initiation au métier de cornac. Pierre-Yves LE PRIOL (à Lampang, Thaïlande) La Croix 31/3/2015 -
Les arbres, victimes collatérales de la mondialisation
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
De plus en plus d’insectes ravageurs et de maladies venues d’autres continents, notamment d’Asie, s’attaquent aux plantes européennes. La rançon de la multiplication des échanges commerciaux. Xylella fastidiosa. Derrière ce nom latin, se cache une bactérie transportée de plantes en plantes par des insectes piqueurs. Elle a déjà fait des ravages dans les vignes aux États-Unis et les plantations d’agrumes au Brésil. En Europe, elle s’en est prise aux oliviers italiens et les producteurs d’olives corses craignent de la voir débarquer sur l’île de Beauté. Leurs collègues continentaux spécialisés dans la cerise ou la châtaigne pourraient leur parler de leurs propres malheurs. Abattage d’un olivier à Oria, dans le sud de l’Italie. Cet arbre, comme des centaines d’autres, est touché par la bactérie Xylella fastidiosa. Gaetano Lo Porto/AP Les premiers font face à une mouche asiatique, la Drosophila suzukii, les seconds subissent les attaques d’une guêpe chinoise, le cynips. Mais aucun secteur n’échappe à ces assauts venus d’ailleurs. Pas plus les vergers cultivés que les forêts sauvages et les allées urbaines : - Les platanes sont décimés par le chancre coloré, - les palmiers, ravagés par le charençon rouge, - les buis, touchés par la pyrale, - les frênes, menacés par la chalarose… - Et d’autres assaillants s’approchent, comme le nématode du pin, repéré au Portugal. Chancre causé par Ceratocystis platani sur un platane. [url= http://www.flickr.com/photos/le-mauvais-oeil/6141651353]Serge Tanet[/url] Flickr / CC BY-SA 3.0 Qu’il s’agisse de champignons, de virus, de bactéries ou d’insectes – lesquels peuvent être ravageurs en tant que tels ou vecteurs de maladies –, ces agresseurs ont en commun d’avoir voyagé depuis d’autres latitudes et de frapper des «victimes» qui n’étaient pas préparées. Le phénomène n’est pas nouveau. «Mais il va en s’accélérant, indique Nicolas Borowiec, ingénieur d’études de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Antibes. Cela suit le développement des échanges commerciaux. Avant, l’agression venait plutôt d’Amérique du Nord. Maintenant, plutôt d’Asie et notamment de Chine.» Or, la Chine connaît une gamme climatique proche de celle du Vieux Continent, ce qui «donne aussi une gamme très large de parasites susceptibles de s’adapter à l’Europe», précise Jérôme Jullien, expert en surveillance biologique du territoire au ministère de l’agriculture. La diffusion intra-européenne de ces fléaux exotiques est également liée à l’internationalisation du commerce des végétaux. «Le cas de la pyrale du buis est assez emblématique, note Jérôme Rousselet, de l’Inra à Orléans. On soupçonne très fortement cette invasion fulgurante d’être directement liée aux mutations économiques de l’horticulture». Larve de charençon rouge des palmiers (hynchophorus ferrugineus). Luigi Barraco C BY-SA 3.0 Ce papillon aurait été importé de Chine via des plants contaminés, puis diffusé à travers le réseau de distribution d’un géant horticole néerlandais. Après avoir touché les buis de «monsieur tout-le-monde» et des parcs, la bête lorgne sur les buxaies naturelles. Mais ces maux potentiels ne voyagent pas seulement sur du matériel vivant ou des semences. Le capricorne asiatique a débarqué avec des palettes en bois au milieu de pièces d’ascenseur. Et quand il s’agit de «simples» champignons, le vent fait le reste. L’avancée de ravageurs peut être favorisée par le réchauffement climatique, même si les chercheurs se refusent à faire de généralité à ce sujet. «Il y a une combinaison de facteurs», rappelle Alain Roques, dont l’équipe de l’Inra à Orléans travaille sur la chenille processionnaire. Pour le coup, cet insecte friand d’aiguilles de pin n’est pas exotique. Il était chez lui dans le midi de la France. Il se trouve désormais aux portes de Paris. «Des barrières thermiques ont cédé», ajoute le spécialiste. Frelon asiatique en recherche de larves de pyrale du buis sur un buisson de buis infesté. PBenard CC BY-SA 4.0 Tous les insectes voyageurs ne s’adaptent pas, ni ne sèment la terreur. Certains peuvent, aussi, rester cachés avant de se révéler nuisibles. «Il est très difficile de savoir à l’avance quels dégâts ils vont faire, constate Jean-Claude Streito, entomologiste à l’Inra à Montpellier. Généralement, on le prévoit assez mal. En tout cas, les exemples d’éradications sont rares et la lutte est encore plus difficile quand il s’agit de bactéries ou de champignons. Quand ils sont attaqués, les arbres sont plutôt mal embarqués». La chenille de la Pyrale du buis. Didier Descouens CC BY-SA 4.0 La riposte est d’autant plus délicate qu’elle suppose d’y associer des particuliers et de rentrer dans leurs jardins. L’option la plus brutale reste la prophylaxie, ce qui signifie abattre et brûler les malades. Sinon, il est possible de sélectionner des variétés résistantes comme cela a été réalisé pour l’orme. Entre ces deux solutions, agriculteurs, forestiers et responsables d’espaces verts ont le choix entre les pesticides, le piégeage ou la lutte biologique. Cette dernière est à l’œuvre contre le cynips des châtaigniers. Son prédateur naturel, le Torymus sinensis, a été volontairement importé de Chine. «Cette méthode a déjà été utilisée avec succès au Japon et aux États-Unis, explique Nicolas Borowiec, qui travaille sur ce dossier. Elle ne va pas éradiquer l’insecte mais vise un équilibre avec son prédateur. C’est pour cette raison que cela prend du temps. Il faudra une dizaine d’années avant de revenir à une production normale de châtaignes». Les symptômes de dépérissement du frêne dû au Chalara. Une maladie fongique qui affecte les frênes d'Europe. L'image montre comment le bois sain d'une branche prend une couleur gris brunâtre, qui s'étend souvent longitudinalement sur la tige ou la branche. Image de courtoisie de Food and Environment Research Agency — FERA / OGL La parade repose également sur la protection du territoire hexagonal et l’existence d’un réseau de surveillance international. Les palettes chinoises sont désormais traitées. «Mais il est illusoire de penser que l’on peut tout arrêter, reprend Jean-Claude Streito. Ou alors, il faudrait arrêter le commerce. Même des pays extrêmement fermés comme les États-Unis n’arrivent pas à se protéger.» Cynips du châtaigner : Dryocosmus kuriphilus Yasumatsu. Gyorgy Csoka, Hungary Forest Research Institute, Bugwood.org CC BY-SA 3.0 Jérôme Jullien partage cette analyse : «Il y a des failles, naturellement. On a affaire à des organismes vivants, on ne pourra jamais maîtriser tous les risques. On craint toujours, par exemple, des introductions via le commerce sur Internet». À force, la mondialisation va-t-elle mettre à bas tous les arbres ? «Il ne faut pas être trop alarmiste», répond Jérôme Rousselet. «La nature est assez résiliente, enchaîne Jean-Claude Streito. Regardez les doryphores. Parfois, ils pullulent. Après, cela se calme». De même, au ministère de l’agriculture, on ne veut pas céder à la panique quant à l’avenir de nos futaies. «La forêt est comme la population humaine, il y a des malades, mais rien de très inquiétant, assure un expert. Elle se porte plutôt bien actuellement et son état de santé est stable depuis de nombreuses années». Mais les propriétaires d’oliviers en Corse peuvent, eux, s’inquiéter. La Xylella fastidiosa vient d’être identifiée pour la première fois en France, sur un plant de caféier intercepté au marché de Rungis (Val-de-Marne). Selon une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), 102 espèces d’insectes «ravageurs d’intérêt agronomique» ont été introduites en France de 2000 à 2014 (1). La moitié vient d’Asie. Selon la même étude, sur la période 2005-2014, près de 75% de ces introductions concernent les plantes ligneuses (arbres et arbustes) et les palmiers. Drosophila suzukii (ou moucheron asiatique ou drosophile à ailes tachetées). Une plaie pour les cerisiers. Martin Hauser Phycus CCBY-SA 3.0-de Ce pourcentage était de 5% pour la période 1950-1999 et de 61% sur 2000-2005. Les filières ornementales sont concernées par plus de 70% des introductions, contre 6,6% pour les forêts et 9,9% pour l’arboriculture. Mais c’est dans ce dernier secteur que l’impact économique des dégâts est le plus important. Un insecte est dit invasif et ravageur quand il est d’origine exotique, réussit à s’établir et à s’étendre, puis produit des dégâts. Dégâts causés par l'insecte sur les cerises, le moucheron asiatique. Martin Hauser CC BY-SA 3.0 (1) «Actualités entomologiques : nouveaux insectes ravageurs introduits en France métropolitaine», par M. Martinez, J.-F. Germain et J.-C. Streito. Pascal Charrier La Croix 21/4/2015 -
Equateur. Les Galápagos, bientôt un archipel pour les super-riches ?
Admin-lane a posté un sujet dans Environnement
Sur cet archipel classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour ses richesses naturelles, une vingtaine de projets immobiliers de luxe sont dans les cartons des promoteurs. Louis-Philipppe Boucher 14/1/2013 Au large de l'Equateur, à plus de 1 000 km des côtes, l'archipel des Galápagos est célèbre pour ses réserves marines, ses tortues géantes, ses iguanes, ses oiseaux rares et sa flore exceptionnelle. Ses îles classées au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1978 et reconnues comme réserves de biosphère accueillent depuis longtemps un tourisme haut de gamme, mais qui demeure limité. Otarie avec son bébé, au nord de l'île Seymour. David Adam Kess CC BY-SA 3.0 Cette situation pourrait changer, déplore le site équatorien PlanV, qui se demande si "les îles Galápagos seront bientôt vendues aux super-riches". A l'heure actuelle, un séjour dans l'archipel est déjà, le plus souvent, hors de portée de bourse pour une majorité d'Equatoriens, précise PlanV. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii). putneymark cc by-sa 2.0 Selon l'enquête menée par la rédaction, une vingtaine de projets hôteliers de luxe – affichant des tarifs à plus de 2 000 dollars [1 800 euros] la nuit – seraient dans les cartons de promoteurs, notamment sur l'île de San Cristobal, où est située la capitale Puerto Baquerizo Moreno. Iguane terrestre des Galapagos. Haplochromis CC BY-SA 3.0 Ecolodges, golfs et plages privées pourraient s'y déployer dans les années à venir : le gouvernement de l'archipel équatorien a levé en 2014 le moratoire sur la construction hôtelière. A ce jour, 11 projets ont été examinés par les autorités de l'archipel, totalisant des investissements de 46 millions de dollars [42 millions d'euros] pour 412 chambres. Requins marteaux au large de l'île Wolf. daren_ck — Hammerheads CC BY-SA 2.0 Courrier International 22/4/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Quatre hommes ont été condamnés mercredi à quinze ans de prison chacun pour braconnage de rhinocéros dans le célèbre parc national Kruger, en Afrique du Sud, a rapporté l'agence News24. «La société étant contre l'abattage des rhinocéros, elle attend que la Cour donne des peines qui dissuaderont d'autres personnes de commettre des infractions similaires, afin de l'empêcher», a relevé le juge André Geldenhuys. Un rhinocéros dans une ferme près de Vaalwater, dans le nord de l'Afrique du Sud, le 17 mars 2015 - Stefan Heunis AFP Les quatre hommes âgés de 26 à 31 ans, qui viennent de villages de la région (située dans le nord-est du pays), ont été reconnus coupables d'entrée illégale dans le parc, chasse illégale et possession illégale d'armes et de munitions. Pas moins de 53 armes à feu, 228 munitions, 42 haches, 9 véhicules et 20 cornes de rhinocéros ont été saisies lors de leur arrestation, a détaillé la procureure Isbet Erwee. L'Afrique du Sud, qui compte le plus grand nombre de rhinocéros (environ 20.000 individus, soit 80% de la population mondiale), est confrontée à une explosion du braconnage. Selon des chiffres du gouvernement --qui n'a pas publié de statistiques plus récentes--, 1.215 animaux y ont été tués en 2014, soit une augmentation de 21% par rapport à l'année précédente. Plus des deux tiers d'entre eux, 827 rhinos, ont été braconnés dans le seul parc national Kruger. Des spécialistes estiment en outre que les chiffres des autorités sous-estiment la réalité, de nombreuses carcasses échappant au macabre recensement des Rangers. Le massacre de cette espèce parmi les plus emblématiques du continent africain est dû à une forte demande pour sa corne (composée de kératine, comme les ongles humains) en Asie, où lui sont attribuées des vertus médicinales, jamais établies scientifiquement. 20 Minutes 22/4/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
De nouvelles preuves s’accumulent contre les néonicotinoïdes, les insecticides les plus employés dans le monde. Deux nouvelles études confirment leur impact sur les abeilles et les bourdons. Imidaclopride, clothianidine et thiamétoxame. Ces trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes ont été proscrits il y a deux ans, dans l’Union européenne (UE) comme en Suisse, sur les cultures de colza et de maïs, en raison des forts soupçons d’effets délétères sur les bourdons, les abeilles sauvages et les abeilles domestiques. Un moratoire décrété le temps d’accumuler de nouveaux résultats scientifiques, et qui doit être rediscuté, pour l’UE, à la fin de cette année. Un bourdon fébrile (Bombus impatiens Cresson) butinant une fleur. Dreamdan CC BY-SA 3.0 «Depuis deux ans, des centaines d’études ont confirmé l’impact néfaste des néonicotinoïdes sur les insectes pollinisateurs. Aucune n’a montré d’innocuité», souligne Jean-Marc Bonmatin, du Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (France), qui participe à l’Evaluation mondiale intégrée (WIA), un gigantesque travail d’analyse de la littérature scientifique disponible sur les néonicotinoïdes. De fait, une étude, réalisée en 2013 par une chercheuse d’un organisme public britannique penchait bien pour leur innocuité. Mais après qu’elle eut rejoint Syngenta, un géant des pesticides, une réévaluation de ses données a conclu à un effet néfaste, faisant peser des soupçons de conflit d’intérêts sur la scientifique. Les deux nouvelles pièces apportées aujourd’hui au dossier par Nature ne réjouiront pas Syngenta, Bayer et BASF, les géants des néonicotinoïdes. Et notamment les travaux conduits en laboratoire par une équipe anglo-irlandaise, qui taillent en pièces un argument souvent invoqué par les défenseurs des néonicotinoïdes, à savoir que les insectes pollinisateurs seraient capables de repérer ces substances et d’éviter les champs qui en contiennent. «Nous montrons en effet que les abeilles et les bourdons ne disposent pas de neurones gustatifs capables de détecter la présence d’imidaclopride, de thiamétoxame ou de clothianidine», explique Geraldine Wright, de l’Université de Newcastle, coauteure de cette étude. Autrement dit, ils ne disposent pas de capteur physiologique qui leur permettrait de les repérer et de les éviter. Mais il y a plus grave: l’étude montre que quand ils ont le choix, abeilles sauvages et bourdons préfèrent consommer du nectar artificiel contenant des néonicotinoïdes! Un effet constaté pour le thiamétoxame et la clothianidine, mais pas pour l’imidaclopride. Et une action qui ne semble pas toucher les abeilles domestiques. «Il semble que ces deux molécules agissent sur les mécanismes de la récompense dans le cerveau des insectes», explique Geraldine Wright, qui utilise l’abeille comme modèle pour ses travaux en neurosciences. En déclenchant du plaisir chez l’insecte, ces néonicotinoïdes agiraient comme un produit stupéfiant! En Suède, le groupe animé par Maj Rundlöf a de son côté travaillé en plein champ, en sélectionnant seize parcelles avec un soin tout particulier. En effet, les caractéristiques paysagères d’un site peuvent influer sur le comportement des insectes. Pour s’en affranchir, le groupe a déterminé huit types de paysages, et défini pour chacun deux parcelles distantes de 20 à 100 kilomètres. A chaque fois, l’une a été semée avec des graines de colza enrobées de clothianidine, quand l’autre était ensemencée avec des graines non traitées. Le verdict est sans appel, pour les abeilles sauvages et les bourdons, du moins. «Nous constatons une réduction de la densité d’insectes, de leur prise de poids et de leur taux de reproduction ainsi qu’une activité de nidation plus restreinte», souligne Maj Rundlöf. C’est en particulier le cas pour l’abeille solitaire. Dans les pièges installés avant la floraison du colza, les chercheurs ont retrouvé des cocons à proximité de six des huit parcelles non traitées, mais aucun près des parcelles traitées. Pour les abeilles domestiques, en revanche, l’équipe suédoise n’observe pas d’effet délétère qui pourrait être lié à la présence de clothianidine. «Certains paramètres sont beaucoup plus difficiles à mesurer sur l’abeille domestique, qui est beaucoup plus petite et légère que le bourdon. Mais il semble bien que celle-ci soit moins sensible à cette molécule insecticide». Ce serait donc une bonne nouvelle pour les abeilles ? Peut-être, mais sûrement pas pour l’agriculture et la biodiversité. Car avec sa dimension symbolique, l’abeille à miel est devenue pour le public et les scientifiques un véritable lanceur d’alerte, un indicateur de bon état de la nature. «Je trouve ce résultat très inquiétant, admet Maj Rundlöf. Car il confirme que l’abeille domestique n’est pas un bon témoin de l’état de la nature. Les pollinisateurs sauvages ont un rôle essentiel dans la biodiversité». «Les abeilles domestiques ont une forte importance économique, mais on sous-estime souvent le rôle des abeilles sauvages et des bourdons dans la pollinisation», souligne Richard Gill, de l’Imperial College de Londres, qui a été invité par Nature avec Nigel Raine, de l’Université canadienne de Guelph, à commenter les deux travaux publiés ce jeudi. Jean-Marc Bonmatin estime aussi qu’il faut repenser la manière dont on surveille l’environnement. «On oublie que le comportement des abeilles domestiques est façonné par l’homme. Ces travaux confirment qu’aucun insecte ne permet de prédire ce qui se passe pour les autres». Pour Jean-Marc Bonmatin, la messe est dite. «Vu l’avalanche d’études sur les effets des néonicotinoïdes, il me paraît impensable que l’UE revienne en arrière et que ces produits soient à nouveau autorisés». En France, le sujet divise les élus: alors que le Sénat – traditionnellement plus proche du monde agricole – se refuse à bannir les néonicotinoïdes, les députés ont voté, en première lecture, leur interdiction à partir de 2016. «Il faut être prudent dans ce dossier, insiste Richard Gill. Car en permettant un enrobage des semences, ces produits suppriment le recours à l’épandage aérien, qui dissémine beaucoup plus de substances dans la nature. Il faut soigneusement peser les risques et les bénéfices». Le Temps 23/4/2015 -
Journée mondiale de la Terre : 22 avril
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans La TERRE - La Planète (géologie)
Une espèce de mammifères sur quatre, une sur huit d’oiseaux, et plus d’une sur trois d’amphibiens sont actuellement menacées de disparaître de la surface de la Terre. Tour d'horizon en images des animaux en danger. Les Lycaons : Ces chiens sauvages d'Afrique ne sont plus que 6600 adultes. Considérés comme des animaux nuisibles, comme les loups en France, ils ont été persécutés pendant des années par l'homme. Un virus mortel qui s'est propagé au sein de l'espèce a également contribué à cette hécatombe. (Photo Michael Gäbler CC BY/SA 3.0) EN = en danger Plus d'une espèce sur trois est menacée de disparition dans le monde, selon WWF. La situation actuelle, critique, l'est d'autant plus que le phénomène s'accélère. En l'espace d'un demi-siècle seulement, "la taille des populations des espèces de vertébrés a fondu de moitié", précise le rapport Planète vivante 2014 publié en septembre dernier. Plus globalement, les espèces végétales et animales s'éteignent au moins 1000 fois plus vite qu'elles ne le faisaient avant que les humains ne peuplent la planète. L'Orang outan : Endémique des îles de Bornéo et Sumatra, la population de ces primates a chuté de 80% durant ces 75 dernières années. Sa disparition s'est accélérée avec la destruction de son habitat pour remplacer les forêts par des plantations de palmiers à huile et d'hévéas pour récolter le caoutchouc, comme l'exploitation de mines. La plupart de ces activités responsables de l'accélération de la destruction de leur habitat, sont illégales. S'ajoutent à ce tableau : le braconnage. De 12.000 en 1993, il en reste moins de 6.000 ! (Photo Eleifert CC BY-SA 3.0) À tel point que l'on parle actuellement de "sixième extinction massive (voire 7ème)", succédant à celle qui a vu disparaître les dinosaures il y a 65 millions d'années. Sauf que, pour la première fois, le processus est causé par une seule espèce : l'homme. Le putois à pieds noirs (Mustela nigripes) habitant de la prairie d'Amérique du Nord et d'Amérique centrale, est la seule espèce de putois indigène en Amérique du Nord. Il a la taille et l'aspect d'un furet. La quasi-extinction de cette espèce serait due aux menaces pesant sur leur principale ressource alimentaire, le chien de prairie sauvage, à la maladie de Carré et à une maladie appelée « peste sylvide» (sylvan plague) similaire à la peste bubonique. Les efforts de conservation se poursuivent pour sauver cet animal. (Photo USFWS / domaine public) Des scientifiques sont d'ailleurs allés encore plus loin dans l'analyse et la qualification du monde actuel. Selon une étude parue en janvier dans le journal The Anthropocene Review, l'homme serait entré dans une nouvelle époque depuis les années 1950, passant de l'holocène (époque géologique) à l'anthropocène (époque entièrement régie par l'homme). Il serait en effet devenu le seul et l'unique acteur de l'évolution de la planète, même si cette théorie, validée par le monde scientifique, n'a pas encore été actée par la Commission internationale de stratigraphie, précise Le Monde. Le Napoléon (Cheilinus undulatus) : Malgré leur large répartition, les populations du Napoléon semblent en déclin. L'âge tardif de leur maturité sexuelle, rend l'espèce plus sensible à la pêche. La réduction probable d'au moins 50% de la population sur les 30 dernières années est basée sur un index d'abondance et sur l'exploitation commerciale actuelle et potentielle de l'espèce. Ce déclin va surement perdurer et s'accélérer à cause de la croissance de la demande pour l'exportation de poissons vivants (Photo fir0002 | flagstaffotos.com.au GDFL 1.2) Conséquences de son activité néfaste, détaillée par l'ONU, une espèce de mammifères sur quatre, une espèce d’oiseaux sur huit et plus d’une d’amphibiens sur trois sont menacées, d'après la dernière édition de la Liste rouge mondiale, à l'origine de l'inventaire de la biodiversité. Au total, 22.413 espèces sont classées comme telles, sur les 76.199 étudiées. Et le phénomène ne concerne pas uniquement les tigres du Bengale ou les pandas géants. La France figure parmi les dix pays qui hébergent le plus grand nombre d'animaux en danger. Hau hele'ula (Kokia drynarioides) : est un arbuste endémique en voie de disparition dans les forêts sèches de l'île de Hawaii. Le surpâturage par le bétail, la concurrence des mauvaises herbes envahissantes et les perturbations de son habitat, dues au développement humain, ont réduit cette espèce à moins de 10 plantes en seulement trois populations naturelles. Cet arbuste étant une source de nectar pour certains oiseaux appelés "honeycreepers", ceux-ci voient aussi leur population en forte baisse. Les agences fédérales s'efforcent de réduire les menaces. CR = en danger critique d'extinction Source : MetrOnews 22/4/2015 (voir d'autres photos sur le site source) -
Un chalutier russe coule au large des Canaries
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
L'épave d'un chalutier russe qui a coulé il y a une semaine au large de l'archipel espagnol des Canaries, provoquant une vaste marée noire en raison d'une fuite dans sa cuve de combustible, a été localisée par 2 700 mètres de fond, a annoncé mercredi 22 avril la ministre de l'équipement espagnole Ana Pastor. Le bateau est « à une profondeur plus grande » que celle à laquelle on s'attendait, a déclaré la ministre, s'exprimant de l'île Grande Canarie, située dans l'Atlantique, au large de l'Afrique de l'Ouest. periodicoCanarias7 20/4/2015 Le navire avait déjà fait parler de lui au début de 2014. Son équipage ayant été accusé de pêche illégale dans les eaux sénégalaises, il avait été arraisonné par Dakar et relâché trois semaines plus tard contre le paiement de plus de 900 000 euros d'amende par son armateur. Le Monde 23/4/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Santiago du Chili - Le gouvernement chilien a décrété mercredi l'alerte rouge après l'éruption inattendue du volcan Calbuco (sud), inactif depuis 43 ans, ordonnant l'évacuation de la population dans un rayon de 20 kilomètres aux alentours. Endormi depuis plus de quarante ans, le volcan Calbuco est entré en éruption mercredi, projetant un épais panache de cendres haut de près d'une vingtaine de kilomètres. Crédits : REUTERS/STRINGER/CHILE Actuellement la zone d'évacuation autour du volcan Calbuco est de 20 kilomètres. La police a déjà donné des instructions et commencé à évacuer, a expliqué le ministre de l'Intérieur Rodrigo Peñailillo, dans un message public à Santiago. De premières informations officielles avaient évoqué une zone d'exclusion de 10 kilomètres.Le ministre n'a pas fourni de chiffres sur le nombre d'habitants devant être évacués. L'évacuation a démarré dans la zone de Ensenada, où vivent plus de 1.500 personnes, a précisé Roberto Peñailillo. Le populations habitants dans un rayon de 20 kilomètres autour du volcan sont en voie d'évacuation. Crédits : AP/Carlos F. Gutierrez L'éruption, qui a démarré vers 18H00 (21H00 GMT), est survenue par surprise, aucun début d'activité n'ayant été enregistré ces derniers jours. En fin d'après-midi, une épaisse colonne de fumée blanche s'élevait dans le ciel au-dessus de ce volcan situé près de la côte, d'une altitude de 2.003 mètres et inactif depuis 43 ans. Mais aucune coulée de lave n'était apparente. Quelque 4 000 personnes ont déjà quitté la zone. Crédits : AP/Carlos F. Gutierrez Le volcan se trouve à côté de la ville de Puerto Montt, à environ 1.300 kilomètres au sud de Santiago. Les vols vers cette zone ont été annulés. Il s'agit de la deuxième éruption en quelques semaines enregistrée au Chili, après celle en mars du volcan Villarrica, également situé dans le sud du pays. Le Calbuco est un volcan du Chili s'élevant au sud-est du lac Llanquihue, au nord-est de la ville de Puerto Montt et au nord-est du golfe du Seno de Reloncaví. Composé d'andésite et couvert à son sommet de glaciers, il culmine à 2 003 mètres d'altitude. Avant 2015, sa dernière éruption remontait au 26 août 1972. Vue du Calbuco depuis le nord. Jason Quinn CC BY-SA 3.0 Romandie 23/4/2015 - Wikipedia - Le Monde -
A Lorient, sur l'heure de midi, à l'occasion de la pause déjeuner, les amateurs de sandwichs et autres repas pris sur le pouce ont pris l'habitude de se méfier d'eux. Une poignée de goélands peu craintifs qui en une fraction de seconde vient chiper votre repas. Des oiseaux très organisés... Mathieu Beaudoin Dix secondes suffisent pour qu'un goéland repère un sandwich "abandonné"... Avec l'arrivée des beaux jours, à l'heure du déjeuner, il est agréable de s'installer au soleil, sur un banc, son repas avec soi. À Lorient, de drôles d'oiseaux l'ont bien compris qui n'hésitent plus à s'inviter à vos dépens. Ce dont ils raffolent tout particulièrement, se sont les sandwichs et autres viennoiseries qu'ils n'hésitent pas à venir vous chiper en se posant sur votre épaule par-derrière sans que vous ne l'ayez entendu venir. Cela surprend forcément. Et vous en êtes quitte à retourner vous racheter de quoi manger. À croire que les sandwicheries et autres boulangeries du centre de Lorient sont de mèche avec eux... Eux, ce sont une poignée de goélands argentés bien connus des Lorientais. Le goéland argenté est un oiseau marin très répandu sur les côtes de la Manche et de la Mer du Nord. Il se nourrit de tout : mollusques, oiseaux, cadavres, déchets de pêche et déchets ménagers. C'est une espèce à la fois protégée parce qu'il contribue à la biodiversité, mais que Lorient tente de chasser de son centre-ville pour les nuisances (sonore et les déjections) qu'elle occasionne. En 2012, la mairie faisait état d'une estimation d'environ 2 500 couples sur son territoire. F3 Bretagne 204/4/2015