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Des poules pour réduire les déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ANIMAUX de la FERME
Pour réduire les déchets, une commune du Rhône a proposé aux habitants d'adopter une poule. France 3 s'est rendue à Pierre-Bénite (Rhône) où la municipalité a proposé à ses administrés d'adopter une poule. Soixante pondeuses vont ainsi être distribuées gratuitement aux habitants prêts à tenter l'aventure. Les poules de ville, voilà une tendance qui se confirme. "Cela fait plusieurs années que les gens se mettent à reprendre des poules chez eux", commente l'éleveuse, Isabelle Sauze. À Pierre-Bénite, l'opération s'effectue dans le cadre d'une politique de développement durable. Une poule peut avaler jusqu'à 150kg de déchets par an. Chaque adoptant s'est engagé à garder son volatile durant au moins deux ans, et à bien les traiter. "On a demandé un minimum d'un m² d'abri (...) par poule, et 10 m², pour deux ou trois poules, de jardin sur lesquels elles peuvent s'ébattre", explique Jocelyne Clauzier, conseillère municipale. L'opération a coûté 800 euros à la mairie. Dans plusieurs mois, une mesure sera effectuée pour savoir si la présence des poules a permis de diminuer les déchets. Francetv info 25/4/2015 -
A la suite du violent séisme qui a frappé le Népal faisant au moins plus de deux millier de morts, le ministère des affaires étrangères a mis en place une cellule de crise au quai d'Orsay. "Notre ambassade à Katmandou est mobilisée pour venir en aide aux Français résidant ou voyageant au Népal, avec l'appui de notre ambassade à New Delhi", a-t-il déclaré dans un communiqué publié samedi 25 avril. Les proches des Français en voyage dans la région sont invités à contacter la cellule de crise, au 01 43 17 53 53. Des personnes dans les rues de Katmandou face aux ruines de bâtiments mis à terre par le séisme qui a frappé le Népal, samedi 25 avril 2015. (ARNE ADRIAN / DPA / AFP) Aucune victime française signalée pour l'instant : En fin d'après-midi, le porte-parole du ministère a annoncé sur Twitter qu'aucune victime française n'avait été signalée. Il a indiqué par ailleurs que 289 Français étaient répertoriés au Népal (pour des séjours supérieurs à 6 mois) et que 256 autres personnes se sont déclarées sur le site Ariane du ministère, un service permettant aux voyageurs d'être contactés en cas de situation de crise. Interrogé sur France 2, il a cependant précisé que ce chiffre était loin d'être exhaustif, précisant que "plusieurs milliers de Français se trouveraient au Népal". Romain Nadal @NadalDiplo #Nepal: 289 personnes sont inscrites au registre. 256 personnes sont inscrites sur Ariane. A ce stade, aucune victime française signalée 6:41 PM - 25 Apr 2015 Par ailleurs, le séisme a déclenché une avalanche dans l'Everest qui a fait au moins 18 morts au camp de base, dont des alpinistes étrangers, selon un responsable népalais. Contacté par Benoît Gadrey du bureau de France 2 à Lyon, le syndicat national des guides de haute montagne a assuré qu'une dizaine de guides français y menaient en ce moment des expéditions. Le syndicat français a indiqué avoir réussi à tous les joindre par téléphone, obtenant des "nouvelles rassurantes." Leurs groupes sont sains et saufs, soit dans un camp de base, soit dans des villages, a indiqué le syndicat à France 2. Les guides craignent cependant qu'il soit compliqué de les rapatrier, en raison notamment des nombreuses routes coupées. Mais pas de rapatriement possible dans l'immédiat : En fin d'après-midi, le ministère n'avait pas indiqué si les touristes français seraient ou non rapatriés vers la France. "Des touristes sont partis à pied vers l'aéroport pour essayer de prendre leurs vols ou rentrer dans leur pays. On ne sait pas, pour l'instant, si un rapatriement est prévu. On va rejoindre l'aéroport demain pour essayer de rentrer en France", indique une anthropologue française sur place, contactée par L'Express.fr. Selon le site Air Journal, le séisme "a aussi endommagé la piste et l’aéroport de Katmandou. Plus aucun avion n’y atterrissait ou en repartait ce samedi, contraignant les compagnies présentes sur cet aéroport à annuler leurs vols". Francetv info 25/4/2015
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En quelques secondes, des blocs entiers d'habitations ont été réduits en ruines. Le bilan humain ne cesse de s'alourdir. Pourquoi ce tremblement de terre est-il si meutrier ? Eléments de réponse. Plus de 2 000 morts, des immeubles effondrés, des monuments entièrement détruits, des paysages dévastés... Les sauveteurs, confrontés à des destructions massives et des difficultés de communication, s'efforcent, dimanche 26 avril, de retrouver des survivants au lendemain du séisme dévastateur de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal. Un homme pleure, dimanche 26 avril 2015, près des ruines d'un temple après le séisme qui a touché le Népal la veille, à Bhaktapur, près de Katmandou. (NAVESH CHITRAKAR / REUTERS) Les images sont frappantes : en quelques secondes, des blocs entiers d'habitations ont été réduits en ruines. Si le bilan, toujours provisioire, est dramatiquement élevé, il n'est malheureusement pas surprenant. Explications. Une activité sismique intense : Le Népal est situé dans une région qui a l'une des activités sismiques les plus intenses du monde, rappelle la BBC (article en anglais). Le Népal est à la confluence entre deux plaques tectoniques : l'eurasienne et l'indienne. Et les montagnes de l'Himalaya sont la conséquence du choc entre ces deux plaques. "Les géologues avertissent que la présence de nombreuses failles le long des montagnes himalayennes comporte le risque d'un événement sismique de très grande ampleur dans la capitale népalaise", prévenait Slate en 2010. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le Népal est touché par des tremblements de terre : en 1934, un séisme de magnitude 8,3 avait fait plus de 8 500 morts dans la capitale népalaise. En 1988, un séisme d'une magnitude de 6,9 avait provoqué la mort de 1 500 personnes dans le pays. Et en 2011, un séisme de magnitude 6,9 avait ébranlé le nord-est de l'Inde, secouant le Népal, et faisant 110 morts. "Tous les cinquante ans, un tremblement de terre a lieu, on redoute le prochain et il pourrait se produire très bientôt", confiait le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Nepali Times au Monde, en décembre dernier. La secousse du samedi 25 avril, d'une magnitude de 7,8, a particulièrement touché la région de Katmandou, la capitale népalaise dévastée, comme l'épicentre du séisme, situé dans des régions montagneuses, et coupé du monde par des routes impraticables et des réseaux téléphoniques en panne. BBC News (World) @BBCWorld Photos taken in Kathmandu an hour apart by @siobhanheanue. Latest on Nepal #earthquake: http://bbc.in/1GhYknn 2:25 PM - 25 Avr 2015 Enfin, le Huffington Post souligne un phénomène aggravant : la vallée de Katmandou se trouve est en fait le lit d'un ancien lac, ce qui produit de fortes vibrations du sol en cas de séisme. De quoi rendre les dégâts encore plus massifs. Des batiments fragiles : A Katmandou, on craint un bilan important en raison de la fragilité des habitations de la ville. La capitale compte de nombreux temples construits avec des "briques cuites et mortier de boue, avec une structure en bois", selon l'Unesco. Le choc a notamment provoqué l'effondrement de la tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques majeures de la capitale. Des neuf étages de cette tour blanche surmontée d'un minaret de bronze, datant du XIXème siècle, ne restent que des décombres, comme c'est le cas pour de nombreux temples et palais classés au patrimoine mondial de l'Unesco. A cela s'ajoute, une architecture anarchique. Car si les anciennes batisses sont en ruine, les "immeubles en ciment de construction plus récentes" le sont également. La raison : "les architectes ont toujours ignoré les normes requises pour minimiser les dégâts en cas de séisme", écrit Le Monde. "Le plus grave, c'est que le pays est très mal préparé contre les tremblements de terre: les techniques de construction népalaises sont inadaptées et la population urbaine ce cesse de croître", s'alarmait Slate en 2010 en listant les cinq sites les plus exposés du monde à un séisme de grande ampleur... Francetv info 26/4/2015
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Il s'agit de l'Ariège, de l'Aveyron, de la Haute-Garonne, du Lot, du Tarn, du Tarn-et-Garonne et de la Corrèze. Les départements de l'Ariège, de l'Aveyron, de la Haute-Garonne, du Lot, du Tarn, du Tarn-et-Garonne et de la Corrèze, sont en vigilance orange "orages et pluie-inondation". L'alerte, lancée dimanche 26 avril par Météo France, court jusqu'à lundi 7 heures. Des nuages menaçants au dessus de Toulouse (Haute-Garonne), en septembre 2013. (TRISTAN DESCHAMPS / PHOTONONSTOP / AFP) "Les forts orages se poursuivent sur ces départements jusqu'en fin d'après-midi, accompagnés de fortes précipitations, d'un risque élevé de fortes chutes de grêle, et de manière plus ponctuelle, de rafales de vent atteignant 70 km/h", avertit le prévisionniste dans son bulletin. Cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur le département qui vous intéresse. Ces informations sont valables jusqu'au 27 avril à 16h00. L'organisme prévoit qu'il pourrait tomber "ponctuellement jusqu'à 100 millimètres par accumulation". Par ailleurs, les violents orages sont susceptibles "de provoquer localement des dégâts importants". "Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires", précise Météo-France. Francetv info 26/4/2015 -
Six experts du Corps suisse d'aide humanitaire se sont envolés dimanche matin pour le Népal. Ils vont évaluer les besoins en aide d’urgence après le violent séisme de samedi. Les oeuvres d'entraide se mobilisent également. L’équipe d'experts compte, outre son chef et sa suppléante, un médecin, un spécialiste en statique des bâtiments, un logisticien et un expert dans le domaine de l’approvisionnement en eau, détaille le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Elle s’est envolée de Kloten à bord d’un avion de la Rega. euronews (en français) 26/4/2015 Romandie 26/4/2015
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Le Népal s'efforçait dimanche de venir en aide aux victimes coincées sous les décombres de bâtiments détruits par le séisme qui a frappé la veille Katmandou et le centre du pays, tuant plus de 2000 personnes. L'aide internationale commence à s'organiser. Selon un bilan encore provisoire dressé par le ministère de l'Intérieur, au moins 2150 personnes ont péri et plus de 5400 autres ont été blessées. La secousse d'une magnitude de 7,9 sur l'échelle de Richter a également été ressentie sur les pentes du mont Everest. Une avalanche y a partiellement détruit un camp de base à 5500 m d'altitude sur le versant népalais, faisant dix-huit morts. euronews (en français) 26/4/2015 Romandie 26/4/2015
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Un puissant séisme de magnitude 7,9 a ébranlé samedi 25 avril le Népal et le nord de l'Inde. De fortes secousses ont été ressenties dans la capitale du Népal, Katmandou, et jusqu'à New Delhi. • Selon la police, le bilan provisoire s'est alourdi dans la soirée à 1 341 morts, dont 630 dans la vallée de Katmandou. Le tremblement de terre, le plus grave survenu au Népal depuis celui de 1934 qui avait fait plus de 8 500 morts, a également fait des victimes et causé des dégâts en Inde et au Bangladesh. Des militaires et des habitants de katmandou (Népal), tente de déblayer les ruines des bâtiments, mis à terre par un séisme survenu samedi 25 avril, afin de retrouver des victimes. (PRAKASH MATHEMA / AFP) • Le tremblement de terre s'est produit à 77 kilomètres au nord-ouest de Katmandou, où plusieurs bâtiments se sont effondrés. Selon les médias locaux, les secousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes, et ont été ressenties en Inde voisine, jusqu'à la capitale indienne, New Delhi. "Nous sommes en train de réunir davantage d'informations et nous nous efforçons de venir en aide à ceux qui ont été touchés, chez nous et au Népal", a tweeté le Premier ministre indien. • Les Etats-Unis viennent en aide au Népal. Le bureau d'assistance aux désastres à l'étranger (OFDA) "va envoyer une équipe de secours et d'assistance pour répondre au séisme au Népal et a autorisé le déblocage d'un million de dollars pour répondre aux besoins les plus urgents", a écrit Jeremy Konyndyk, directeur de l'OFDA sur Twitter. La France s'est également dite prête à apporter son assistance, annonce l'Elysée dans un communiqué. Lire la totalité de l'article détaillé et récapitulatif sur Francetv info 25/4/2015
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Washington - Les Etats-Unis ont annoncé samedi l'envoi d'équipes de secours et le déblocage d'une première enveloppe d'un million de dollars pour venir en aide au Népal, touché par un puissant séisme. L'agence américaine d'aide USAID se prépare à envoyer une équipe de secours et d'assistance, a déclaré le secrétaire d'Etat John Kerry dans un communiqué, précisant qu'une enveloppe initiale d'un million de dollars destinée à l'aide humanitaire allait être débloquée. Cette somme servira à répondre aux besoins les plus urgents, a indiqué de son côté Jeremy Konyndyk, directeur du bureau d'assistance aux désastres à l'étranger (OFDA), qui fait partie d'USAID. En outre, une équipe des pompiers du comté de Fairfax, dans la banlieue de Washington, spécialisée dans la recherche de personnes ensevelies a été activée, a annoncé USAID sur Twitter. Selon un responsable de la Maison Blanche, le président Barack Obama est tenu au courant de l'évolution de la situation au Népal, où, selon la police, plus de 1.000 personnes ont péri dans le séisme d'une magnitude de 7,8. Plusieurs dizaines de personnes seraient mortes en Inde et en Chine. Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a présenté aux victimes et à leurs proches les condoléances les plus sincères du peuple américain. Et Washington se tient prêt à soutenir le gouvernement et le peuple du Népal et ceux de la région. Romandie 25/4/2015
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Un très violent séisme a frappé samedi le centre du Népal et la capitale Katmandou. Il a fait plus d'un millier de morts dans le petit pays himalayen, dont au moins 18 sur les pentes de l'Everest, et des dizaines d'autres dans les pays voisins. La secousse d'une magnitude de 7,9 a provoqué l'effondrement d'habitations et d'une tour historique du XIXème siècle dans la capitale népalaise. Il a également fait des victimes et causé des dégâts en Inde et au Bangladesh. Il s'agit du plus grave séisme survenu au Népal depuis celui de 1934 qui avait fait plus de 8500 morts. CNN 25/4/2015 "Nous sommes totalement coupés de la plupart des régions du pays", a dit Ram Narayan Pandey, de l'Autorité népalaise de gestion des catastrophes, l'agence qui coordonne les secours à partir de Katmandou. Dans le nord de l'Inde, au moins 34 personnes ont été tuées par l'effondrement de leurs maisons dans les Etats de l'Uttar Pradesh et de Bihar. Le Bangladesh a également fait état d'une victime. A Katmandou, où l'on dénombre au moins au moins 181 morts, une cinquantaine de personnes ont été prises au piège sous les décombres de la tour Bhimsen, ou Dharara. Ce monument construit en 1832 et haut de 14 étages s'est effondré sous la secousse. Plusieurs corps ont été sortis des décombres. On craint un bilan important en raison de la fragilité des habitations de la ville, qui compte de nombreux temples hindous en bois. Le séisme s'est produit à 06h11 GMT à 80 km au nord-ouest de Katmandou, selon l'USGS. Il a provoqué des avalanches dans la région du mont Everest. Le camp de base de l'Everest, sur le versant népalais, a été en partie enseveli par une coulée de neige, ce qui a coûté la vie à au moins dix personnes, selon le ministère du Tourisme, qui parle d'un bilan provisoire. L'armée indiennne a de son côté annoncé qu'une équipe de ses sauveteurs avait retrouvé les corps de 18 personnes sur les pentes du Toit du monde. Selon des responsables du ministère népalais, environ un millier de personnes, dont quelque 400 alpinistes étrangers qui voulaient profiter de la saison favorable à l'ascension, étaient présents aux abords du camp de base au moment de la catastrophe. Le séisme a immédiatement suscité des réactions de soutien internationales. Les Etats-Unis ont annoncé l'envoi d'une équipe de secours et le déblocage d'une première enveloppe d'un million de dollars pour venir en aide aux victimes. La Norvège a de son côté promis 30 millions de couronnes (3,6 millions de francs). D'autres pays, dont l'Allemagne et la Suisse, se sont dit prêts à apporter leur aide. Romandie 25/4/2015
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Tandis que des dizaines de corps sans vie sont extraits des décombres, le centre-ville de Katmandou (Népal) n'est plus que poussière et gravats, samedi 25 avril. Le tremblement de terre a duré entre trente secondes et deux minutes, selon les témoins. Son épicentre est localisé à 80 km au nord-ouest de la capitale et les secousses ont été ressenties jusqu'en Inde, à New Delhi. La vidéo ci-dessous montre la réalité de la situation, toutefois certaines images pourraient heurter la sensibilité de certaines personnes et en particulier des plus jeunes. De nombreux monuments historiques se sont effondrés, comme une tour édifiée au XIXe siècle, haute de 50 mètres. La place Durbar – classée au patrimoine mondial de l'humanité , est méconnaissable. Les centaines de blessés sont soignés à même le sol et les hôpitaux sont débordés. Désormais sans abri, des centaines de personnes vont passer la nuit dehors, dans la peur de nouvelles répliques. Francetv info 25/4/2015
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Une avalanche provoquée par le puissant séisme qui s'est produit samedi 25 avril au Népal a en partie enseveli le camp de base sur le versant népalais de l'Everest et coûté la vie au moins 18 personnes, selon un porte-parole de l'armée. Plus tôt, le ministère du Tourisme népalais avait annoncé la mort d'au moins 10 personne, prévenant que "le bilan pourrait grimper. Il y a sans doute des étrangers ainsi que des sherpas [parmi les victimes]". Une avalanche provoquée par le puissant séisme qui s'est produit samedi 25 avril 2015 au Népal a en partie enseveli le camp de base sur le versant népalais de l'Everest et coûté la vie à au moins huit personnes. (ROBERTO SCHMIDT / AFP) Le syndicat national des guides de haute montagne assure qu'au moins 10 guides français y menaient en ce moment des expéditions. Interrogé par Benoît Gadrey du bureau de France 2 à Lyon, le syndicat français assure avoir réussi à joindre trois de ces professionnels de la montagne, obtenant des "nouvelles rassurantes". En reportage à proximité du camp de base, la directrice du bureau de l'AFP au Népal est bloquée sur l'Everest. "Nous avons été pris dans le tremblement de terre sur l'Everest. Nous sommes tous les deux OK... Il neige ici, aucun hélicoptère ne peut arriver jusqu'ici", écrit-elle dans un SMS. Alex Gavan @AlexGAVAN Everest base camp huge earthquaqe then huge avalanche from pumori.Running for life from my tent. Unhurt. Many many people up the mountain. 8:31 AM - 25 Avr 2015 Deux alpinistes expérimentés ont raconté qu'un mouvement de panique s'était emparé du camp de base où se trouvaient de nombreuses équipes de grimpeurs, et qui a été "sérieusement endommagé". L'un d'entre eux a ajouté que le séisme avait aussi provoqué une "énorme avalanche"."Sorti en courant de ma tente pour me sauver la vie. Sain et sauf. Beaucoup, beaucoup de monde dans la montagne", a twitté un alpiniste roumain, Alex Gavan, qui se préparait à attaquer la montée près de Lhotse, le quatrième plus haut sommet du monde. Un autre alpiniste, Daniel Mazur, a précisé que son équipe était restée coincée au camp numéro 1, un peu plus haut dans la montagne, juste après le séisme. "Un puissant séisme a frappé l'Everest. Le camp de base a été sérieusement endommagé. Notre équipe est bloquée dans le camp n°1. S'il vous plaît, priez pour tout le monde", a-t-il twitté. Daniel Mazur @danielmazur A Massive earthquake just hit Everest. Basecamp has been severely damaged. Our team is caught in camp 1. Please pray for everyone. 10:16 AM - 25 Avr 2015 Quelque 700 alpinistes se trouvent dans le district de Solukhumbhu où se trouve l'Everest, dont 300 devraient être retenus au camp de base, a indiqué le numéro deux de la police locale. "Nous essayons de les atteindre, de voir s'ils sont en sécurité, mais les téléphones ne fonctionnent pas", a-t-il déclaré depuis la ville de Solukhumbhu que les alpinistes en route pour la montagne sont obligés de traverser. L'Everest avait été frappé l'an dernier par une gigantesque avalanche qui avait tué 16 guides et conduit à la fermeture de l'accès à la montagne. Francetv info 25/4/2015
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Un puissant séisme de magnitude 7,9 a ébranlé samedi 25 avril le Népal, selon l'Institut américain de géophysique, et de fortes secousses ont été ressenties dans ce pays himalayen. Le tremblement de terre s'est produit à 77 kilomètres au nord-ouest de la capitale Katmandou, où des murs se sont effondrés et des familles se sont ruées à l'extérieur des habitations. Selon les médias locaux, les secousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes, et ont été ressenties en Inde voisine, jusqu'à la capitale, New Delhi. Shaniya Pathak 25/4/2015 A Katmandou, une dizaine de corps ont été extraits des ruines de la tour de Dharhara, dans le centre de la capitale népalaise qui a subi d'importants dégâts lorsqu'elle a été ébranlée par un séisme de magnitude 7,9 à l'heure du déjeuner. De nombreux immeubles se sont effrondrés et certaines maisons sont réduites à l'état de ruines. Après les premières secousses, les habitants de Katmandou couraient dans les rues, angoissés, tandis que la recherche de survivants dans les décombres commençait. Francetv info 25/4/2015
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Contre toute attente, une forêt pluviale tropicale a réussi à pousser au bord de la plus grande décharge à ciel ouvert de Manille, vaste paradis de verdure dans une métropole tentaculaire gangrénée par les bidonvilles. Le bassin hydrographique de La Mesa est le seul espace naturel de la capitale philippine. Grand comme le cinquième de Paris, le parc entoure un barrage-réservoir qui contient l'eau potable bue par ses 14 millions d'habitants. «C'est comme si on avait quitté Manille», dit Anton Haltand, un vendeur de voitures qui vient de passer la journée avec des amis à faire du vélo tout terrain sous une dense couverture végétale. «Comme si on avait remonté le temps. Le parc répond à tous les critères de beauté et de défi». Des forestiers philippins patrouillent dans le parc de La Mesa, seul espace naturel de Manille, avec plus de 50 kilomètres de chemins de randonnée, le 14 février 2015 - JAY DIRECTO AFP Chaque année, 300.000 personnes profitent de La Mesa et de ses plus de 50 kilomètres de chemins de randonnée, selon les autorités du parc. C'est le fruit de 15 années de partenariat impliquant le gouvernement national des Philippines, des sociétés des eaux et des associations de protection de l'environnement. Auparavant, la forêt autour du réservoir avait été en large partie rasée, disparaissant à mesure que croissait la population de l'archipel, pour céder la place à des bidonvilles et à des fermes. «La plupart de ces colons illégaux dépendaient du bassin pour survivre. Ils coupaient les arbres pour le bois. Les zones élaguées étaient transformées en potagers», explique à l'AFP le gestionnaire du projet, Dave Azurin. Pour comprendre ce qu'il serait advenu de ce secteur sans le projet de reboisement, il suffit de regarder les bidonvilles géants voisins du bassin, où vivent environ 350.000 personnes. L'un des plus grands dépotoirs à ciel ouvert borde également le site. Plus de 750.000 arbres ont été plantés et 125 espèces d'oiseaux cohabitent désormais dans la forêt. Celle-ci comprend 99 espèces d'arbres endémiques des Philippines qui étaient en danger, précise Dave Azurin. Plus de 7.000 colons qui vivaient là ont été déplacés ailleurs, obtenant des logements gratuits fournis par la compagnie publique des eaux. Mais tout ne s'est pas passé sans heurts et le programme n'est pas une réussite totale. La plupart des visiteurs l'ignorent mais des voleurs se rendent régulièrement dans le parc pour couper des arbres. Certains y construisent aussi des cabanes d'habitation. Le parc est ceint par un mur haut comme deux adultes. Mais les intrus se débrouillent pour l'escalader, explique Exequiel Lobres, l'un des 59 gardes forestiers du parc. «C'est un travail dangereux. On est constamment en train d'éteindre les feux allumés par les intrus, dont certains sont armés». En 2002, des agresseurs avaient lancé un assaut contre le dortoir des gardes forestiers et le gardien des lieux avait été décapité. Les assaillants avaient également mis le feu au bâtiment ainsi qu'à plusieurs tours de guet, raconte Dave Azurin, qui était présent ce jour-là. Quatre personnes avaient été condamnées pour meurtre tandis qu'un cinquième suspect court toujours. Chaque année, entre trois et cinq personnes sont inculpées pour avoir coupé du bois illégalement ou allumé des feux. Les gardes ne disposent que d'extincteurs et de machettes, pour toute arme. La situation commence toutefois à s'améliorer, ajoute le gestionnaire. «Nous pensons que le pire est derrière nous. Ces incidents tendent à diminuer», dit-il, portant cette tendance favorable au crédit d'une campagne d'éducation lancée auprès des habitants qui vivent près du bassin. Cependant, des gens habitent toujours illégalement environ 225 hectares, soit 10% de la superficie de la forêt. Ils bataillent au niveau judiciaire contre la compagnie des eaux à propos des droits de propriété et ce différend empêche le reboisement des zones concernées. Pour Gina Lopez, directrice du programme de reforestation, la partie est loin d'être gagnée. Le projet arrive à expiration fin 2016 et le gouvernement doit encore décider ou non de le reconduire avec les partenaires concernés. Sans financements pour les protéger, les arbres, dont le bois devient d'autant plus précieux qu'ils avancent en âge, seront à la merci de trafiquants. «Dans quelques années, cette zone va valoir des fortunes», dit-elle. 20 Minutes 24/4/2015
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Un épervier de Cooper de la région de Vancouver est l'oiseau le plus contaminé jamais observé dans le monde, selon une recherche publiée cette semaine. Son foie contenait une concentration surprenante de PBDE, un produit chimique ignifuge incorporé à grande échelle dans les rembourrages et les appareils électroniques. Il fait partie d'une trentaine d'oiseaux dont le foie a été analysé par une équipe de chercheurs canadiens, dont l'étude a été publiée le 16 avril dans Science of the Total Environment journal. Des chercheurs ont découvert que le foie de l'épervier de Cooper, de la région de Vancouver, contient une forte concentration d'un produit chimique utilisé dans les appareils électroniques. PHOTO FOURNIE PAR L'UNIVERSITÉ MCGILL Pour un des auteurs de la recherche, Kyle Elliott, professeur à l'Université McGill, il n'y a évidemment pas de quoi se vanter. «Je ne suis pas fier mais bien consterné! dit-il en entrevue. On pense que le Canada est un pays responsable sur le plan de l'environnement. Mais le niveau de pollution qu'on a trouvé dépasse ce qu'on a observé dans les oiseaux près des dépotoirs électroniques en Chine». Les chercheurs ont fait deux constats: la pollution au DDT et aux BPC des années 50 est encore bien présente dans l'environnement. Plus inquiétant: les polluants plus récents, en particulier les composés ignifuges bromés (PBDE), sont toujours en augmentation dans les milieux urbains. Il est difficile de savoir quels effets ont les PBDE sur les animaux dans la nature, mais certains effets ont été prouvés, note M. Elliott. "À des taux 100 fois moins élevés que ceux qu'on a observés dans notre étude, les hormones thyroïdiennes ont été affectées chez le pygargue à tête blanche. Et à des taux 10 fois moins élevés, la croissance des faucons crécerelles a été ralentie". «On ne peut pas dire que les oiseaux sont tués directement, mais leur santé est affectée.» La pertinence d'utiliser les PBDE comme ignifuges est de plus en plus contestée, même chez les pompiers. Plusieurs associations de pompiers aux États-Unis demandent l'interdiction de ces substances. En 2008, le Canada a interdit la production et l'importation de PBDE et de toute résine ou polymère qui en contient. Toutefois, certaines formes de PBDE sont toujours permises au Canada, notamment la formulation appelée décaBDE. Au début du mois d'avril, le gouvernement fédéral a proposé d'interdire également cette forme de PBDE. La consultation à ce sujet se poursuit jusqu'au 18 juin. Même si la plupart des formes de PBDE sont interdites depuis quelques années, on va continuer à en retrouver de plus en plus dans l'environnement. Les produits sont incorporés aux meubles et aux appareils électroniques et ils vont continuer à se répandre, par la poussière dans les maisons et lieux de travail, mais surtout par les lieux d'enfouissement, où ces meubles et appareils vont finir leur vie. «On l'a vu dans une étude canadienne, les étourneaux vivant près d'un lieu d'enfouissement avaient 15 fois plus de PBDE dans le corps que ceux vivant en milieu urbain», explique Kyle Elliott. La Presse.Ca 24/4/2015
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Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Devrions-nous nous inspirer des fourmis pour circuler sur nos autoroutes ? Une étude de chercheurs allemands porte à le croire. Ils ont étudié la circulation d'une colonie de fourmis communes (Formica pratensis) le long d'une piste allant de leur nid à une source de nourriture. Les résultats publiés le 27 mars 2015 dans la revue The Science of Nature, démontrent que l'embouteillage n'existe pas chez ces insectes. Mieux, plus il y a d'individus sur les routes, plus ils iraient vite. Les fourmis ont un système de circulation performant. ERIC FEFERBERG / AFP On pourrait penser que la vitesse décroît lorsque la densité augmente ; ce n'est pas le cas chez les fourmis. Plus la densité en fourmis augmente, plus les insectes vont vite ! En effet, peu nombreuses, les fourmis se déplacent sur le chemin central mais, lorsque le trafic est plus dense, elles utilisent toutes les voies disponibles, centrales et latérales, afin de ne pas ralentir le trafic. Les collisions sont en revanche inévitables. Mais, là encore, les fourmis ont de la ressource : même si les carambolages augmentent inévitablement avec la densité, la vitesse du trafic ne faiblit pas ! Les rencontres entre deux individus permettent en réalité un échange d'informations sur le lieu de la nourriture, ce qui est profitable à l'ensemble de la colonie. Selon les chercheurs allemands, cette performance vient en premier lieu de la structure du réseau. Les fourmis sont guidées efficacement vers les lieux de nourriture et ont aussi suffisamment d'espace pour éviter les congestions. Par ailleurs, elles se déplacent naturellement dans un sens bidirectionnel, à savoir des voies allant vers le nid, et d'autres allant vers la nourriture au lieu de s'éparpiller dans plusieurs directions. Il y a aussi un "code de la route" : si une fourmi rencontre un obstacle sur la route, elle l'enlève, aidée par ses congénères, et le transporte en dehors du chemin. Et, bien sûr, elles ont le droit de doubler. Nat Geo Wild 2/12/2014 Selon les myrmécologues - puisque c'est ainsi qu'on appelle les spécialistes des fourmis - la corrélation positive entre vitesse et densité serait due à la motivation de rapporter de la nourriture au nid. En effet, lorsqu'une nouvelle source alimentaire a été trouvée, les fourmis vont 50% plus vite et sont deux fois plus nombreuses ! Encore plus étonnant, celles marchant en direction du nid vont 1,3 fois plus vite que celles partant vers le lieu de nourriture alors que les chercheurs pensaient que les premières seraient plus lentes à cause du chargement. Or, les deux camps vont à la même vitesse lorsqu'il n'y a pas d'appât nourricier en bout de course. Autant d'astuces de circulation qui font dire aux myrmécologues que leur étude pourrait permettre d'améliorer notre trafic routier afin de limiter les embouteillages. Sciences et avenir 24/4/2015 -
Tigre : comme Yannick Noah défendons les tigres
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Le gouvernement Indien avait annoncé en janvier une croissance de 30% de la population de Tigres du Bengale au cours de ces quatre dernières années. Une étude d’Oxford balaye la bonne nouvelle. Pour les défenseurs du Tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), la nouvelle est amère. Les chiffres annoncés par le gouvernement Indien le 30 janvier 2015 dernier semblent être erronés : la population de tigres n’a malheureusement pas augmenté de 30% sur la période 2011-2014. Et cela pourrait entraîner un relâchement dans les programmes de conservation de l'espèce... La population de Tigres du Bengale pourrait, au mieux, augmenter de 50% au cours des 10 prochaines années, loin des 30% sur 4 ans annoncés. Sumant Pinnamaneni En cause dans cette mauvaise estimation le modèle statistique à l’origine de l'estimation de la population actuelle mais également un problème de méthodologie. Des erreurs dénoncées par les défenseurs des animaux, pointées du doigt dans une étude scientifique parue fin février dans le journal Methods in Ecology and Evolution. Le recensement des tigres avait été mené par l’Autorité Nationale de Conservation du Tigre (National Tiger Conservation Authority) et Prakash Javadekar, ministre de l’environnement, avait alors affirmé début 2015 : "les effectifs de tigres sont passés de 1.706 à 2.226 entre 2011 et 2014". Mais, première incohérence : les chiffres de 2011 ne comprennent que les tigres logeant dans les réserves et sanctuaires indiens, alors que les chiffres de 2014 englobent l’ensemble des tigres du territoire, forcément plus nombreux. Le territoire des Tigres du Bengale rétrécit continuellement, grignoté par les cultures, les villes et les industries. Planète Tigre Deuxième problème, la méthode de comptage. Étudiée par Arjun M. Gopalaswamy et son équipe de l’université d’Oxford, la technique, très utilisée dans le monde scientifique, a montré ses limites. Celle-ci, adoptée par l‘Inde en 2006, porte le nom d’index-calibration (en français "étalonnage- repère"). Elle consiste à compter le nombre d’animaux – ici de tigres – sur une surface réduite grâce à des pièges photographiques, des colliers émetteurs et des empreintes de pattes. La population nationale de Panthera tigris tigris est ensuite estimée en extrapolant le nombre trouvé précédemment à l’ensemble du pays. "L’index-calibration repose sur un pré-requis qui est un taux de détection de la présence de l’animal fort et constant", explique Gopalaswamy. Autrement dit, le félin doit être réparti sur tout le territoire et de façon approximativement uniforme pour que la technique soit valide. Pas vraiment le cas de l’animal qui a déserté une partie du territoire, chassé par la déforestation. Le professeur David Macdonald, un autre auteur de l’étude, renchérit : "soumise à différents tests, il a été montré que la technique d’index-calibration n’était pas fiable". Les protecteurs du fauve avaient eu une réaction mitigée à l’annonce de ces résultats jugés optimistes. Leur plus grande inquiétude était alors que la nouvelle entraîne une diminution de l’attention portée à la conservation de cette espèce, classée en danger par l’IUCN. Et leurs craintes se sont avérées exactes. Le gouvernement indien a déjà diminué le budget du ministère de l’environnement, avec pour conséquence une baisse de presque 25% des fonds alloués à la conservation des tigres pour 2015-2016. L’État est aussi de plus en plus tenté de céder aux industriels quelques terrains forestiers abritant le grand fauve contre une compensation financière. Jusqu’à présent, l’Inde, où se concentre 70% de la population des Tigres du Bengale, s’est érigée comme gardienne de l’espèce. Patrouilles de rangers, création de 47 sanctuaires, établissement de corridors entre ceux-ci, etc. Elle a su concilier une politique de protection efficace aux besoins d’une population de plus d’un milliard d’habitants. Cela n’empêche pas le braconnage – heureusement en diminution –, la perte d’habitat et autres de porter un coup à la croissance de la population féline. Bien qu’on ne puisse espérer une augmentation de 30% de la population du fauve, les chiffres sont positifs. "Sur 2.226 tigres estimés dans notre rapport, nous avons des preuves photographiques de [l’existence de] 1.500 d’entre eux, soit 70%" se défend le Rajesh Gopal , qui a présidé l’Autorité Nationale de Conservation du Tigre depuis ses débuts en 2006. Effectifs surestimés ou non, le résultat est le même : il faut continuer de préserver l’espèce et faire en sorte que les populations croissent, rappellent les associations pour la conservation du félin. Planète Tigre est l’une de ces associations qui agissent sur le terrain. Créée en 2011 par Frédéric Geffroy, elle participe à la sauvegarde du tigre en sensibilisant les populations qui vivent à son contact et en encourageant les patrouilles de lutte contre le braconnage. Vous aussi pouvez prendre part à la sauvegarde du Tigre du Bengale en donnant 1 € (ou plus) pour financer l’opération "Tigres, les enfants de l’espoir". Sciences et avenir 24/4/2015 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
Les dents de la mer finiront-elles dans des filets de pêche? Ce vendredi matin, le ministère des Outre-Mer a autorisé la pêche au requin-bouledogue et au requin-tigre jusque dans la réserve naturelle maritime de la Réunion, deux semaines après le décès d’un adolescent de 13 ans happé par un requin. Une décision qui ne convainc pas Marc Soria, chargé de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et coordonnateur du programme Connaissances de l'écologie et de l'habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côte Ouest de la Réunion (Charc). Illustration: un requin bouledogue. - Albert Kok/Wikicommons 20 Minutes : Autoriser la pêche au requin dans la réserve naturelle, est-ce une mesure efficace pour réduire le nombre d’attaques ? Marc Soria : L’autorisation de pêcher dans la réserve risque de n’avoir aucun impact. Les requins ne restent pas très longtemps dans la réserve, ils sont beaucoup plus souvent au large, donc si on doit en tuer, mieux vaut le faire hors de la réserve. D’autre part, est-ce que tuer les requins permet vraiment de limiter le nombre d’attaques ? On peut en douter, sachant que depuis deux ans, au moins une trentaine de requins-bouledogues et une soixantaine de requins-tigres ont été tués. Dans cette logique, il faudrait en tuer beaucoup plus. 20 Minutes : Les attaques sont-elles liées au fait que la population de requins augmente à la Réunion ? Marc Soria : On ne sait pas mesurer avec exactitude l’augmentation du nombre de requins. De plus, aucune donnée ne permet de faire le lien entre le nombre de requins présents à la Réunion et les attaques. 20 Minutes : On a aussi entendu dire que les requins étaient attirés dans la réserve naturelle par la quantité de poissons qu’ils y trouveraient pour se nourrir. Est-ce le cas ? Marc Soria : Il y a deux causes possibles de présence de requins près des côtes: la détresse alimentaire et l’accouplement. S’ils recherchent de la nourriture, ils peuvent être plus agressifs mais l’homme n’est en aucun cas une proie pour le requin. S’il mangeait de l’homme, ce sont plusieurs morts qu’il y aurait chaque jour. Durant les périodes de reproduction, de mars à juillet, les requins s’approchent des côtes et ont des comportements agressifs, notamment dus à la compétition entre mâles. 20 Minutes : Est-ce que la surpêche de certains petits poissons dont il se nourrit pourrait amener le requin à se rapprocher des côtes pour manger? Marc Soria : Par rapport à d’autres zones voisines comme Madagascar, la Réunion n’est pas une zone riche pour le requin. Il n’y trouve jamais beaucoup à manger et une toute petite variation, même naturelle, des populations de poissons peut amener une pénurie. On ne peut donc pas accuser la surpêche, même si on a très peu de données sur ce qui est réellement pêché à la Réunion. 20 Minutes : Est-ce que pêcher les requins pourrait mettre les espèces concernées en danger? Marc Soria : Il est certain qu’il faudrait une meilleure connaissance de la quantité de requins vivants avant de reprendre la pêche. Les requins ont une vitesse de croissance très lente et ne peuvent se reproduire qu’à l’âge de 10 ans, c’est donc une population très fragile que l’on pourrait facilement faire disparaître. Pour le requin-bouledogue, on a déjà augmenté les forces de pêche mais sans que la quantité de poissons prélevée augmente. Cela peut s’expliquer de deux façons: soit la ressource a significativement diminué, soit le requin est devenu méfiant vis-à-vis des appâts. Pour moi, il est très possible qu’on ait déjà tué une bonne partie de ce stock de requins. 20 Minutes 24/4/2015 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
Le gouvernement a donné son feu vert à la pêche de requins tigres et bouledogues jusque dans la réserve naturelle marine de La Réunion et augmenté les moyens pour réduire les risques d'attaques de squales, qui ont fait sept morts depuis 2011. Depuis quatre ans, 16 attaques dont 7 mortelles se sont produites à La Réunion, la dernière en date, le 12 avril, ayant causé la mort d'un adolescent de 13 ans, membre prometteur du Pôle Espoir de surf, happé par un requin dans une zone interdite à la baignade. La ministre des Outremer, George Pau-Langevin en visite le 24 avril 2015 à La Réunion - RICHARD BOUHET AFP En visite à la Réunion vendredi, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a annoncé «huit initiatives» pour limiter le risque. «Le budget consacré aux actions financées par l'Etat dans le cadre du plan requin sera porté de 650.000 € à 1 million d’euros, soit 6 millions d'euros sur la période 2015-2020», a précisé le ministère dans un communiqué. «L’Etat accompagnera financièrement les communes dans leurs investissements comme les +vigies requin renforcées+, les filets de protection, voire d'autres techniques si leur efficacité est démontrée». «L'objectif est de mettre en place au plus vite, et en tout état de cause dès cette année, un site sécurisé à Saint-Paul, et d'accélérer la réalisation des projets de Saint-Pierre, de Saint-Leu et de Trois-Bassins», explique le ministère. L'Etat s'engage, en outre, à «augmenter de 50% les sorties en mer dans le cadre de +Cap Requins+, programme ciblé de pêche de requins-tigres et bouledogues réalisée par des professionnels». «Cette pêche sera autorisée par le préfet à l'intérieur de la Réserve naturelle marine», précise le ministère, ajoutant qu'«elle ne correspond cependant en aucun cas à une éradication qui est irréaliste et contraire aux engagements de la France en faveur de la biodiversité». Cette zone était souvent accusée d'être «un garde-manger» pour les requins qui n'avaient plus de prédateurs. La pêche par des professionnels y était en fait partiellement autorisée jusqu'à présent. «Le lien entre la réserve marine et les attaques n'a pas été prouvée et il est totalement hors de question de remettre en cause son existence», a toutefois précisé la ministre. Cette ouverture de la réserve aux actions de pêche a néanmoins suscité l'indignation des scientifiques sur place. Autre initiative: «L’Etat augmentera son soutien aux programmes de connaissance et d'expertise scientifique, notamment pour étendre le réseau de stations d'écoute et mieux suivre les mouvements de squales et pour mieux évaluer les stocks de requins aux abords de La Réunion». La ministre des Outre-mer a aussi assisté en mer au large de la plage des Roches Noires (Saint-Gilles, commune de Saint-Paul) à la mise en situation du dispositif expérimental de protection des zones de baignades. Regroupant des vigies immergées, des caméras sous-marines, des bateaux de surveillance, ce dispositif devrait entrer en vigueur «très prochainement» sur les spots de Saint-Paul et être ensuite étendu aux communes de Trois Bassins, Saint-Leu et Saint-Pierre. Quelques dizaines de manifestants réclamant des actions immédiates contre les requins ont brandi des pancartes et scandé de slogans hostiles au gouvernement sur le passage du convoi ministériel. La mort du jeune surfeur le 12 avril avait ravivé le débat, deux mois après la reconduction jusqu'à l'année suivante de l'arrêté interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées. Cette décision «d'interdire la mer», selon une expression agacée de nombreux Réunionnais, avait été prise en juillet 2013 après la mort d'une jeune fille de 15 ans à 5 mètres du rivage, toujours à Saint-Paul. S'agissant du surf, La Réunion comptait 17 écoles avant la recrudescence d'attaques depuis février 2011, contre une seule aujourd'hui. L'île abrite toujours un Pôle Espoir de l'équipe de France, mais les licenciés sont passés de 1.600 à 400 en quatre ans, selon la Fédération. Cela a entraîné l'annulation de la totalité des compétitions de surf et de bodyboard et a contribué à une baisse significative de l'activité touristique. ----->Ce sont les gens qui ne respectent pas les consignes élémentaires de sécurité et ce sont les requins qui "trinquent" ! N'avons-nous pas suffisamment envahi la terre ferme en détruisant nombre d'écosystèmes, pour faire la même chose dans les océans ? Ceux-ci sont déjà dans un état jugé plus que préoccupant suite à leur acidification provoquée par le réchauffement climatique en général, sans parler des pollutions de tous ordres... Et la surpêche a privé nombre d'espèces de leurs proies habituelles, y compris pour les requins... Résultat : les méduses pullulent un peu partout... en l'absence de leurs prédateurs habituels. Les requins sont dans leur élément, pas l'homme... Eduquons les gens avant de tuer les requins !!!! Et si la cause de leur présence au large des côtes réunionnaises était justement une des conséquences du réchauffement climatique... De nombreuses espèces changent de comportement migratoire pour ce motif... 20 Minutes 24/4/2015 -
Au Cambodge, un sanctuaire abrite les papillons menacés par la déforestation
Admin-lane a posté un sujet dans Papillons
Quand Khorn Savai descend dans le jardin qui entoure sa maison de bois sur pilotis dans l'Est du Cambodge ce n'est pas pour ramasser des légumes. La jeune femme part à la recherche des chenilles qu'elle prenait soin d'éviter il y a peu. Avec l'habitude, ses yeux repèrent sans difficulté maintenant les grappes d’œufs minuscules sur le point de se transformer en chenilles avant de s'envelopper dans une chrysalide pour devenir l'une des nombreuses espèces de papillons du Cambodge. Un papillon photographié le 22 mars 2015 dans les jardins Banteay Srey Butterfly Centre du Cambodge, le plus grand sanctuaire de son genre en Asie du Sud-Est - TANG CHHIN SOTHY AFP «Comme je n'avais pas de travail, je me suis décidée. Maintenant, je suis habituée, je n'ai plus peur des chenilles», raconte la jeune femme qui fait partie d'un groupe d'habitants de la région formés par le Banteay Srey Butterfly Centre, le plus grand sanctuaire de son genre en Asie du Sud-Est. Les villageois ont appris à reconnaître les différentes espèces dans le but d'enrayer le déclin des plus menacées et sont ensuite chargés de les laisser se développer dans une cage d'élevage. En haute saison, les villageois comme Khorn peuvent gagner jusqu'à 150 dollars (env. 140 euros) par mois. A l'intérieur du sanctuaire, les couleurs éclatantes des centaines d'espèces de papillons se mêlent aux grandes plantes verdoyantes pour former un ensemble étourdissant. Mais ces milliers de papillons sont des privilégiés ; ceux à l'extérieur ne sont pas aussi chanceux. Au Cambodge, la déforestation et la contrebande du bois ont porté un coup sévère aux forêts et donc par ricochet à de nombreuses espèces animales, y compris les papillons. Cambodge:un sanctuaire de papillons menacés par... par 20Minutes D'après l'ONU, l'exploitation forestière illégale a accéléré la réduction dramatique des forêts cambodgiennes, qui ne couvraient plus que 57% du territoire en 2010, contre 73% en 1990. Et le WWF estime que le Cambodge a perdu environ un quart de ses forêts depuis 1973. Les organisations pointent la responsabilité du gouvernement de ce pays pauvre qui a autorisé des entreprises proches du pouvoir à détruire des centaines de milliers d'hectares de forêts, y compris dans des zones protégées, pour planter hévéas et cannes à sucre ou pour construire des barrages. «Partout dans le monde, on retrouve le même problème: les papillons n'augmentent pas, au contraire ils sont en baisse», se désole auprès de l'AFP Lux Penh, responsable du centre Banteay Srea. 20 Minutes 24/4/2015 -
Avec la destruction des habitats, les espèces invasives sont l'une des principales causes du déclin de la biodiversité. Qu'elle soit volontaire ou involontaire, l'introduction de ces espèces est essentiellement causée par l'homme. Dans cette vidéo proposée par Thinkovery, Olivier Lorvelec, ingénieur à l'Institut national de la recherche agronomique, explique que, contrairement à la perception que les pays du Nord peuvent avoir, les régions de la planète les plus gravement touchées par l'invasion d'espèces opportunistes sont les îles et mondes tropicaux. thinkovery / lemondefr 21/4/2015 Le Monde 23/4/2015
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Démolition des barrages de Vezins et de la Roche-qui-boit ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
De nombreux élus et acteurs locaux ne sont pas convaincus de la pertinence de cet effacement et considrent comme possible de maintenir les ouvrages et leur production hydroélectrique tout en assurant la circulation des poissons ». Dans une lettre de mission, datée du 15 janvier 2015, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal demandait aux conseils généraux de l’industrie et de l’environnement (CGIET et CGEDD) une contre-expertise sur le projet d’arasement des barrages de la Sélune (Manche). « Les enjeux locaux, le coût de l’opération dans un contexte budgtaire contraint pour les agences de l’eau et la priorité donnée au déploiement des énergies renouvelables dans le cadre du projet de la loi de transition énergétique pour la croissance verte incitent questionner de manière approfondie l’opportunité de cette opération ». Pourtant, comme le rappelle la ministre dans sa lettre de mission, des enjeux environnementaux, notamment piscicoles, plaident en faveur d’une destruction des ouvrages de Vezins et de La-Roche-qui-Boit. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Etat a décidé, en 2009, de ne pas renouveler leur titre d’exploitation, arrivé à échéance en 2007. Mais le diagnostic des conseils généraux est sans concession : « Il est impossible de répondre aux exigences de qualité des eaux et de libre circulation des espèces migratrices en conservant les barrages ». Alors que Ségolène Royal s’interrogeait sur la mise en place de solutions alternatives, le CGIET et le CGEDD estiment que « les dispositifs qui permettraient la redescente des anguilles ou des jeunes saumons sont inopérants. De plus, le tiers de la longueur du fleuve est ennoyé sous une eau calme qui n’est pas favorable leur développement ». La décision est donc politique : choisir la production hydrolectrique (18 GWh par an, soit 0,04% de l’hydrolectricité produite) ou la restauration de la biodiversité. L’expertise souligne que le démantèlement ou le maintien des barrages nécessitent tous deux des coûts importants: - Le choix d’un maintien n’est pas justifié d’un point de vue économique : la rentabilité des ouvrages n’est pas assurée aujourd’hui et le sera encore moins lorsque des travaux de renforcement de la sécurité (défauts d’étanchité) et des mesures compensatoires auront été financés. Le futur mécanisme de capacité ne suffira pas à fournir aux barrages un résultat positif. Le projet de station de transfert d’énergie par pompage (Step) n’est pas rentable et sa faisabilité non avérée. - En revanche, il est possible d’abaisser la facture d’un démantèlement, de 22 millions 10 millions d'€, même si les rapporteurs n’y semblent pas favorables. En effet, l'économie réalisée sur la gestion des sédiments, comporte un risque, limité dans le temps, d’impact écologique. « Cette prise de risque serait cependant très difficilement acceptable pour les habitants du territoire concerné et les associations environnementales ». Les auteurs rappellent par ailleurs que « la décision de démantèlement a, dès l’origine, été associée à l’engagement d’une opération exemplaire et que cet engagement est assumé l’échelle du bassin Seine-Normandie à travers des accords sur des financements levés ». Le CGEDD et le CGIET semblent plutôt privilgier un scénario de démantèlement et de renaturation du fleuve. « Du fait de sa position au sein du complexe de la baie du Mont-Saint-Michel, la Sélune fait partie des cibles à privilgier pour développer les stratégies de restauration des frayères et de rétablissement des populations ». La réouverture des zones situées en amont des barrages permettrait de multiplier par quatre la population de saumons adultes et par deux le stock de saumon dans la baie. « Les enjeux se situent dans des proportions similaires pour les autres migrateurs amphihalins, notamment l’anguille, du fait de l’importance de l’ouverture du potentiel d’habitats favorables ». Les affluents (Le Lair, l’Iscland et l’Yvrande) seraient eux aussi concernés par cette renaturation. « Ces nouveaux espaces naturels permettraient l’extension d’une faune et d’une flore sauvages déjà prsentes dans les pentes de la vallée ». Afin d’emporter l’adhésion des populations et acteurs locaux, les auteurs préconisent une meilleure communication sur ce projet. En effet, le démantèlement des ouvrages entraînera la disparition des plans d’eau calmes et, de fait, celle des activités lacustres (pêche, base de loisirs). Cependant, « le territoire est capable d’offrir à terme un espace rare d’une trentaine de kilomètres de bords de rivière non urbanisés, des possibilités d’itinérances douces variées et des espaces de tranquillité, à partir d’un site touristique mondialement connu », souligne le rapport. De plus, « l’effacement des ouvrages entraînera la mise à jour d’anciens moulins et d’anciens ponts notamment un ancien pont gallo-romain à l’amont de l’actuel pont des Briards ». En mai 2013, l’Etat et les élus locaux ont d’ailleurs signé une convention tripartite pour la renaturation et le développement de la vallée de la Sélune. Plusieurs scénarios ont été proposés depuis : - « Le sécnario vallée nature donne la priorité à la préservation et à la renaturation, et consolide la dimension d’une vallée secrète et préservée ; - le scénario vallée loisirs tire parti de l’effacement des barrages pour créer un bouquet d’activités au fil de la Sélune et parie sur la montée en puissance d’une offre diversifiée ». Cette importante mutation écologique et sociale du site devra être explicite, afin de permettre une appropriation progressive du projet par les riverains, note le rapport. Enjeux Energies et Environnement 23/4/2015 (Enjeux energies et environnement relève de l'IRASD – Institut de recherche en architecture sociale durable) -
Les rascasses volantes grossissent et envahissent l’Atlantique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
La première rascasse volante, une espèce de poisson vorace envahissante, attrapée sur la côte du Brésil en 2014, suscite une vive inquiétude des environnementalistes sur l'impact de ce prédateur sur les récifs coralliens et la vie marine déjà menacée de ce pays. «Pendant les vingt dernières années, les rascasses (Pterois volitans) se limitaient aux Caraïbes», relève Luiz Rocha, docteur et expert d’ichtyologie à l'Académie des sciences de Californie à San Francisco. «Cette découverte nous montre que les rascasses volantes sont capables d'atteindre d'autres régions éloignées de l'Atlantique et les autres pays devraient être sur leurs gardes et se préparer à l'arrivée de ces poissons», ajoute-t-il dans un communiqué. Une rascasse volante (Pterois volitans) nage dans l'aquarium du zoo de Vienne, le 16 octobre 2012 - Alexander Klein AFP La découverte du spécimen en mai 2014 par un groupe de plongeurs a été rapportée dans la revue scientifique américaine PLOS ONE publiée mercredi. «Les rascasses sont de puissants ennemis des espèces autochtones des récifs coralliens dont un grand nombre sont déjà menacés par la destruction de leur habitat et la pollution», explique Luiz Rocha (un des auteurs de la publication). «Sans prédateur naturel, les rascasses, très voraces, dominent les récifs coralliens», ajoute-t-il. Ces poissons, qui se reproduisent rapidement et en très grand nombre, sont déjà très connus pour menacer les écosystèmes dans des récifs coralliens en-dehors de leur habitat d'origine dans la région indo-pacifique. Les causes exactes de leur invasion initiale dans l'Atlantique ne sont pas encore établies. Mais les scientifiques pensent que des personnes qui avaient ces poissons dans un aquarium s'en sont probablement débarrassés dans les années 1990 (--->une version différente parle d'accident consécutif à l’ouragan Andrew de 1992 qui aurait détruit un aquarium du sud de la Floride, libérant six spécimens, voir un des articles précédents)... Avec des nageoires aux couleurs flamboyantes et vibrantes et des rayures multicolores, ils sont très recherchés pour les aquariums domestiques mais finissent parfois dans la rivière ou le canal tout proche. Une fois dans la nature, les populations de rascasses volantes peuvent exploser en peu de temps. Des scientifiques estiment qu'une seule femelle peut pondre plus de deux millions d’œufs par an. Selon ces experts, la rascasse trouvée au Brésil a probablement atteint ces eaux par un phénomène de dispersion naturelle des larves sur de longue distance. Depuis quelques années, ces poissons sont devenus des espèces dangereuses surtout pour les écosystèmes de la mer des Caraïbes et du Golfe du Mexique. 20 Minutes 20/4/2015 -
USA et réchauffement climatique : plan d'action du Président Obama
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
A l'occasion d'un déclament dans le parc national des Everglades, en Floride, mercredi 22 avril, Barack Obama a évoqué la "réalité du changement climatique", qu'il est selon lui désormais "impossible de nier". "Ce n’est pas un problème qui va se poser à la prochaine génération. Plus maintenant. (…) Le changement climatique ne peut plus être nié. On ne peut plus le cacher" a notamment estimé le président américain lors de la journée mondiale de la Terre, afin d'adresser un message à ceux qui "nient" ou "ignorent" la situation climatique actuelle. Le Président Barack Obama dans le parc national des Everglades, en Floride, le 22 avril 2015. Photo Susan Walsh / AP Dans une région des Etats-Unis où la montée du niveau de la mer menace les 82 milliards de dollars de l'industrie du tourisme, Barack Obama a insisté sur les conséquences économiques de ce phénomène. Il y a quelques jours, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, futur candidat à la Maison Blanche avait déclaré : "Je pense que le climat change parce qu'il n'y a jamais eu d'époque durant laquelle le climat ne changeait pas (...) La question est : quel pourcentage de cela est lié à l'activité humaine ?". Plusieurs élus républicains expriment en effet un scepticisme décomplexé sur la question du changement climatique, alors que l'année 2014 a été la plus chaude à travers le monde depuis les premières statistiques sur le climat en 1880. Parc national des Everglades. Hein Mück CC BY-SA 3.0 Le président américain a ainsi souhaité que la problématique du changement climatique soit abordée de manière bipartisane, en invoquant la création des parc nationaux par Theodore Roosevelt et la fondation de l'Agence de protection de l'Environnement par richard Nixon. Barack Obama avait choisi le parc national des Everglades, au sud de la Floride, pour célébrer la Journée de la terre, mercredi 22 avril. Pour préparer le terrain, le président des Etats-Unis avait consacré son allocution hebdomadaire à l’environnement, cinq jours plus tôt, assurant qu’il n’y avait pas « de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique ». M. Obama cite régulièrement à l’appui de sa thèse un rapport du Pentagone publié en octobre 2014 et indiquant que cette évolution pose un problème de « sécurité nationale ». (Photo une des quelque 100 panthères de Floride vivant dans le parc. USNPS / domaine public) Il a réaffirmé cette conviction au beau milieu de cet écosystème singulier longtemps menacé par la croissance exponentielle de Miami, mais qui doit affronter désormais un autre péril, plus insidieux, la hausse du niveau de la mer, qui pourrait remettre en cause ce gigantesque réservoir d’eau douce. Ce parc très touristique de 600 000 hectares, dont les marécages sont peuplés de crocodiles et d’alligators, est aussi un lieu de nidification pour de nombreux oiseaux d’eau et un couloir de migration. Anhinga dans les Everglades. Totenkopf GFDL Atlantico 23/4/2015 - Le Monde -
Un chalutier russe coule au large des Canaries
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Les pires craintes depuis le naufrage d’un chalutier russe à moins de 27 kilomètres des côtes de l’archipel canarien, le 15 avril, se sont matérialisées dans la nuit de mercredi à jeudi 23 avril. Les plages de Veneguera, sur la côte ouest de l’île de Gran Canaria, les rares à ne pas être urbanisées, ont été souillées par des nappes de pétrole. Près de 120 kilos de boulettes de fioul ont été ramassés par une cinquantaine de personnes mobilisées par le ministère de l’équipement sur la côte et en mer. Mais il n’est pas à exclure que la marée noire s’étende à d’autres zones d’une côte déclarée réserve de la biosphère pour sa grande valeur écologique, inscrite au réseau Natura 2 000, et abritant plusieurs espèces de tortues et de dauphins. Greenpeacespain 23/4/2015 Le Monde 23/4/2015 - -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Reuter - Le Japon envisage de réduire ses émissions à effet de serre d'environ 25% en 2030, contre un objectif antérieur d'environ 20%, ont rapporté les médias le vendredi. La cible est encore inférieure à celle des États-Unis, qui a annoncé un objectif de réduction de ses émissions de près de 28% par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2025 et de l'Union européenne qui propose au moins 40% par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2030. Le Japon est le cinquième plus grand émetteur mondial de dioxyde de carbone. Ses objectifs antérieurs de dimunition ont dû être revus à la baisse, en raison de la fermeture de ses centrales nucléaires après la catastrophe de Fukushima en 2011. La fermeture de la totalité de ses centrales a contraint au recours du charbon et du gaz pour la production d'électricité, ce qui a généré davantage de gaz à effet de serre. Selon le journal Asahi, le Japon envisage un engagement à réduire ses émissions d'environ 25% en 2030, comparativement au niveau de 2013. Le Nikkei a rapporté que le gouvernement proposera de réduire les émissions d'un peu plus de 25%, au lieu des 20% annoncés, d'ici 2030, par rapport à leur niveau de 2013 ou 2005. Le Ministère de l'Industrie a amélioré ses objectifs pour répondre aux demandes d'un objectif plus élevé, a ajouté le Nikkei, mais aussi pour s'acquitter de sa responsabilité internationale selon le journal Asahi. Les émissions de gaz à effet de serre du Japon ont atteint leur deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré à l'issue de l'exercice clôturé en mars 2014, reflétant une montée en puissance du charbon après la fermeture indéfinie de centrales nucléaires, montrent les chiffres du gouvernement. Le Japon vise à annoncer ses objectifs de réduction de ses émissions de CO2 lors de la réunion du groupe des sept, en Allemagne, début de juin, et d'essayer de finaliser la répartition de la production de son mix énergétique pour 2030, dès ce mois-ci, en tant que base pour la finalisation de ses objectifs d'émissions. Le gouvernement a proposé de rendre compte l'énergie nucléaire à hauteur de 20 ou 22% du mix énergétique du pays d'ici 2030, et les énergies renouvelables (entre 22 et 24%) pour expliquer l'augmentation de ses objectifs, ont rapporté les médias vendredi. L'énergie nucléaire a contribué à environ 30% de l'approvisionnement en électricité du Japon avant la catastrophe de Fukushima. Lire aussi (en anglais) : Les Etas-Unis annoncent des plans pour réduire les émissions de carbone agricole Suivre l'actualité des informations sur le réchauffement climatique et les mesures prises pour le contrecarrer sur le site de l'ONU. Pour voir les pays qui se sont engagés dans des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, [url=http://www4.unfccc.int/submissions/indc/Submission Pages/submissions.aspx]c'est ici[/url]. Reuters 24/4/2015