-
Compteur de contenus
20 146 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Admin-lane
-
MEXIQUE. Alerte après le vol d'une substance radioactive mortelle
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Mexico - Les autorités mexicaines ont annoncé mercredi avoir retrouvé, abandonnée sous un pont, une substance radioactive à usage industriel volée mi-avril et considérée comme très dangereuse par le gouvernement qui avait alors mis cinq Etats en alerte. La Commission nationale de sécurité nucléaire confirme que la source radioactive volée le 13 avril dernier dans l'Etat de Tabasco (sud-est, ndlr) a été retrouvée, a annoncé sur son compte Twitter le coordinateur national pour la protection civile, Luis Felipe Puente. L'iridium-192, utilisé en radiographie industrielle et qui peut être mortel, a été retrouvé abandonné sous un pont, a précisé le gouvernement régional. La boite contenant le matériel radioactif avait été volée dans la municipalité de Cardenas, dans l'Etat du Tabasco, à quelque 700km au sud-est de la ville de Mexico. Deux jours après le vol, le gouvernement fédéral avait émis une alerte dans le sud du pays soulignant, comme cela fut le cas lors d'au moins trois vols similaire depuis 2013, que les voleurs n'étaient pas conscients de la nature potentiellement mortelle du matériel radioactive qui était entre leurs mains. Il s'agit de la même boite (que celle volée) et le matériel est à l'intérieur. Il n'y pas d'indice qu'elle ait été ouverte, a dit à l'AFP Christian Romero, un sous-directeur dela Commission nationale de sécurité nucléraire. Romero a indiqué que la découverte de la boite est intervenue mercredi dans une localité proche de Villahermosa, la capitale de Tabasco, à quelque 50km du lieu du vol. Romandie 22/4/2015 -
USA: procédure judiciaire pour qu'un chimpanzé soit reconnu comme personne
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les Chimpanzés
La justice américaine a reconnu que les deux chimpanzés cobayes de l'université de Stony Brook avaient droit à un jugement. Les associations saluent une belle avancée dans le droit des animaux. La Cour suprême de New York a relancé le débat sur la reconnaissance de Hercules et Léo, deux chimpanzés cobayes à l'université de Stony Brook, en tant que "personnes non-humaines " aux yeux de la loi. La juge Barbara Jaffe a convoqué un représentant de l'université au tribunal le 6 mai 2015 afin qu'il justifie la détention de ces deux primates. Une bonne nouvelle pour le groupe "Nonhuman Rights Project" qui mène ce combat depuis deux ans. La Cour suprême de New York relance le débat sur Hercules et Léo Yoshikazu TSUNO / AFP PHOTO Cette association accuse, dans une pétition, l'université de Stony Brook de détenir ces animaux de façon illégale. Argument pris en compte par la cour puisqu'elle le cite dans la convocation envoyée à l'université (citée dans un article du New York Times). Par conséquent, la justice reconnaît que ces primates ont droit à un jugement et utilise l'Habeas Corpus, une ordonnance qui interdit l'emprisonnement sans jugement. Cependant, aucune décision n'a encore été rendue. Si le procès prend la direction souhaitée par le groupe, les chimpanzés devraient être envoyés dans la réserve de l'association Save the Chimps en Floride. Le groupe "Nonhuman Rights Project" avait déjà essuyé une défaite juridique à propos du destin de Hercules et Léo en décembre 2014. C'est malgré tout une vraie avancée pour le droit des animaux. Mais pas la première. Un Orang-outan a déjà été libéré en Argentine en décembre 2014, sur les mêmes motifs que ceux avancés dans le jugement d'Hercules et Léo. En-dehors des primates, le groupe NonHuman Right Project souhaite la reconnaissance d'autres grands mammifères (éléphants et cétacés) en tant que "personnes non-humaines". L'avis rendu par la justice indienne sur l'interdiction du spectacle de dauphins, les considérant comme des "personnes", est un premier pas dans cette direction. Sciences et avenir 22/4/2015 -
Les autorités indiennes ont décidé de créer trois nouvelles réserves pour les tigres dans le centre et l'est du pays, encouragées par un récent rapport faisant état d'un accroissement du nombre de ces fauves dans le pays, a annoncé mercredi un responsable. Le ministre de l'Environnement Prakash Javadekar a annoncé mardi devant le parlement que la création de trois réserves supplémentaires avait été approuvée, portant à 50 le nombre total de réserves dans le pays, qui abrite plus de la moitié de la population mondiale de tigres. Un tigre du Bengale dans le parc national du Kaziranga en Inde, le 21 décembre 2014 (c) Afp Les réserves seront créées dans des parcs nationaux déjà existants dans les Etats de Madhya Pradesh, Chhattisgarh et Orissa. Les villageois ne seront plus autorisés à vivre ou travailler sur les territoires des réserves, autour desquelles seront établies des zones tampon. "Il a été prouvé que les réserves ont joué un rôle important dans la préservation des tigres", a déclaré à l'AFP H.S Negi, inspecteur général de l'organisme gouvernemental chargé de la protection des tigres, une espèce considérée comme menacée. Selon un rapport officiel rendu public en janvier, 2.226 tigres ont été recensés dans le pays, soit une augmentation de 30% depuis 2010. Au début du 20ème siècle, l'Inde abritait quelque 100.000 tigres, mais la chasse intensive en a réduit le nombre à 1.411 en 2006. Les autorités des pays asiatiques doivent mener une lutte décisive contre les braconniers, qui réalisent de gros profits en vendant des organes de tigres destinés au marché de la médecine traditionnelle chinoise. Le rétrecissement de l'habitat naturel de cette espèce sauvage, du aux activités humaines, a également contribué à la diminution du nombre de tigres. Les réserves de tigres se répartissent en Inde dans 18 Etats sur une superficie totale de 39.000 km2. Les villageois sont autorisés à vivre dans des zones périphériques d'une superficie équivalente. Sciences et avenir 22/4/2015
-
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Plathelminthe (Bipalium kewense): C'est un vers plat à la tête en forme de marteau originaire d'Asie. Grand prédateur de lombrics, il constitue donc une menace certaine pour l'équilibre de nos sols. Déjà plusieurs fois observé en Basse-Terre, on le trouve en général sur les terrasses après la pluie. (Photo Ajaykuyiloor CC BY-SA 3.0) Bipalium kewense est une espèce hermaphrodite de plathelminthes de la famille des Bipaliidae. Il serait endémique à l'Asie du Sud-Est mais l'espèce a été introduite accidentellement en Amérique du Nord et certains spécimens ont été repérés en France, notamment dans les Landes et dans les Pyrénées-Atlantiques et donc en Guadeloupe. Il se nourrit entre autres de vers de terre. Cependant son comportement n'a pas été entièrement étudié et Bipalium kewense pourrait se nourrir d'autres organismes. Voir aussi : Blog : Plathelminthes terrestres invasifs Wikipedia - Parc national de Guadeloupe -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
L'Escargot Zachrysia provisoria : a été observé pour la première fois en Guadeloupe en 2007. Originaire de Cuba, il a déjà colonisé une partie des Antilles. Grand ravageur des cultures et des jardins, il s'attaque à de nombreuses espèces de plantes. (Photo 2014 Simon J. Tonge) Il semble que cette espèce ait été introduite en Guadeloupe à la fin des années 2000. Toutefois, la première observation pour la Guadeloupe daterait de 2007 (Pdf). Zachrysia provisoria (Pleurodontidae ou Camaenidae selon les auteurs) est une espèce terrestre, centimétrique, originaire de Cuba. Elle a déjà envahi en partie la Floride, ainsi que de nombreuses îles des Grandes et Petites Antilles (Bahamas, Jamaïque, Porto-Rico, Barbade…), elle revêt un caractère invasif et abonde désormais dans les friches et les jardins de la quasi-totalité de l’île. Là où il prolifère, cet escargot polyphage est un ravageur important des cultures agricoles et horticoles. Il a été vu sur des pieds d'orchidées et se régaler d'ignames, de cactus et d'adenium, de manguiers, caramboliers... selon l'association Aeva et l'UICN. (Photo un escargot dans un pot contenant des orchidées. Pestnet.org) S’il s’avère aujourd’hui sans doute impossible de contenir sa progression en Grande-Terre et BasseTerre, il n’est peut être pas trop tard pour empêcher son introduction dans les dépendances voisines (La Désirade, Marie-Galante, Les Saintes), notamment par une campagne d’information visant le transport de plantes en pot. Sources : Plan d'action chiroptères - AEVA - UICN : [url=http://especes-envahissantes-outremer.fr/pdf/lettre information/decembre 2012.pdf]http://especes-envahissantes-outremer.fr/pdf/lettre%20information/decembre%202012.pdf[/url] -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Géko lugubre (Lepidodactylus lugubris) : Il est originaire d'Asie et présent en Guadeloupe depuis une dizaine d'années. Très semblable au petit Mabouya, il fréquente aussi l'intérieur des maisons. Pour l'instant, il n'a été signalé qu'en Grande-Terre et dans le Nord de la Basse-Terre. (Photo Thomas Wesenberg CCBY-SA 3.0) Outre l'Asie, cette espèce peut également se rencontrer en Océanie (Australie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nauru, îles Mariannes, aux Salomon, au Vanuatu, en Nouvelle-Calédonie, aux Fidji, aux îles Cook, aux Tonga, aux Samoa et en Polynésie française). Elle a été introduite au Mexique, au Nicaragua, au Costa Rica, au Panama, en Colombie, au Venezuela, au Suriname, au Chili, aux îles Galápagos, à Hawaï et aux Seychelles. C'est un gecko d'une longueur de 10 cm dont près de la moitié pour la queue. La couleur de base est marron-crème, avec des bandes transversales en zig-zag brun et beige. Le dessous du corps est beige. Ces geckos sont insectivores mais ils peuvent également consommer des fruits. (Photo USGS / domaine public) Cette espèce est adaptée à de nombreux biotopes, comme des arbres dans les mangroves, dans des palmiers, dans des rochers près des rivages et même dans les habitations humaines. Elle vit dans des climats tropicaux humides. Les températures sont raisonnablement chaudes (moins de 30 °C) avec des chutes modérées la nuit, et une différence faible l'hiver. Ce petit gecko ressemble à l'Hémidactyle mabouia (Hemidactylus mabouai) Observé pour la première fois aux Abymes en 2010, il ne cesse depuis d'étendre son territoire. Si l'origine de son arrivée en Guadeloupe sera difficile à déterminer, son installation sur les îles de Basse-Terre et de Grande-Terre est maintenant établie. Il est possible que cette nouvelle espèce soit arrivée avec des matériaux ou végétaux d’importation, comme pour la rainette x-signée, comme provenir de terrariums... Puisque cette espèce est en vente dans les animaleries. Wikipedia - ASFA -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le rat noir : Comme la plupart des espèces invasives, les rats ce sont propagés d'îles en îles à la faveur des transports de personnes ou de marchandises. Sur nos îlets, le rat noir est une catastrophe pour la végétation sensible (orchidées) et pour la faune nichant au sol (oiseaux, petits reptiles...) (Photo Liftarn CC BY-SA 3.0) Le rat noir (Rattus rattus), appelé aussi rat des greniers ou rat des champs, est un rongeur commun à longue queue du genre Rattus. Malgré son nom, sa couleur peut varier. Son pelage est noir à noisette avec le dessous du corps plus clair. Il atteint généralement une longueur de 15 à 20 cm, à laquelle s'ajoute une longue queue de 20 cm. L'espèce est originaire d'Asie tropicale. Elle aurait colonisé le Proche-Orient à l'époque romaine avant d'atteindre l'Europe au VIIIème siècle et de diffuser ensuite dans le monde entier en accompagnant les Européens dans leurs voyages. C'est un animal nocturne et omnivore, qui marque une préférence pour les graines. C'est un propagateur de la tristement célèbre peste bubonique, mais aussi du typhus (deux maladies transmises par la puce du rat), de la toxoplasmose ou des trichinoses. Cette espèce est en régression, face au rat gris introduit plus récemment. Le rat noir semble bien moins à risque en tant que vecteur de la leptospirose que son cousin gris. Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
La rainette x-signée (Scinax x-signatus) : Probablement originaire de Guyane, et présente en Guadeloupe depuis les années 1990, elle a été repérée dans les années 2000. Elle est maintenant très abondante en Grande-Terre, à proximité des mares et fréquente un peu la Basse-Terre. Elle est susceptible de transporter un champignon mortel pour les grenouilles locales. (Photo guaquira.net) Scinax x-signatus est une espèce d'amphibiens de la famille des Hylidae. Cette espèce se rencontre au Brésil, en Colombie, au Guyana, au Suriname et au Venezuela. Des populations introduites existent en Guadeloupe et dans deux îles voisines plus petites, Marie Galante et La Désirade ainsi qu'en Martinique. Scinax x-signatus se rencontre, dans son habitat d'origine, dans les savanes tropicales, les lisières des forêts et des zones ouvertes. Cette espèce fait preuve d'adaptabilité face à la modification de son habitat. La reproduction a lieu dans l'eau stagnante, à la fois permanente et saisonnière. Cette espèce est considérée comme envahissante en Guadeloupe, en raison de la concurrence avec des espèces indigènes. La rainette x-signée (Pdf, lire à partir de la page 55), inconnue jusqu’à présent dans les Antilles, a été découverte en 2003* sur la Grande-Terre et s’étend avec une vitesse remarquable. Son arrivée (ainsi que celle de Rainette de Cuba à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et la Rainette des maisons en Martinique) est à relier à son caractère très anthropophile. Le succès de ces 3 nouvelles espèces d'Hylidés envahissantes dans les Antilles françaises est dû : - à la présence de nombreuses mares, - à leur capacité à pondre dans des milieux artificiels (vieux bidons, poubelles, gouttières,…) et même dans l’eau saumâtre pour la rainette x-signée. - leur grande capacité de déplacement, - leur grande taille qui en font les plus grands anoures arboricoles des îles des Petites Antilles - et à la quasi absence de prédateurs et de compétiteurs. Elles constituent donc une menace pour toutes les communautés herpétologiques des Petites Antilles. En Guadeloupe, la rainette x-signée fréquente les milieux anthropisés (jardins, prairies à bétail, mares à bétail). Tout comme la rainette des maisons en Martinique, elle entre dans les habitations. La rainette x-signée présente en Guadeloupe se reproduit dans différents points d’eau naturelle : étangs d’eau douce, zones inondables, abords de lagunes saumâtres des mangroves, lisière de forêts marécageuses, fonds de vallée (Grands-Fonds). Depuis sa découverte en août 2003, la rainette x-signée continue son expansion et la colonisation semble se dérouler du littoral vers l’intérieur des terres. Selon les auteurs du document, Michel Breuil et Béatrice Ibéné du MNHN, les îles françaises abritent le plus grand nombre d’espèces d’amphibiens et de reptiles allochtones et pour certains envahissants des Petites Antilles, faute de contrôles efficaces aux frontières. Proliférant dans nos îles, ces espèces menacent de nouvelles îles de la Caraïbe. Il semblerait que l'espèce ait été introduite lors de l'importation de végétaux d’ornement, de bois et/ou de matériaux de construction, en provenance d'Amérique (page60). (*) ... des habitants de ce secteur ont mentionné l’apparition subite de chœurs de “grenouilles” particulièrement bruyant dans une mare en 2002 dont les prospections ont révélé par la suite la présence de cette rainette. Dans une pépinière de Grande-Terre, des "grenouilles bizarres" étaient signalées dès 2001 (page 57). Cette pépinière abrite effectivement la rainette x-signée. Wikipedia - Etude sur Les Hylidés envahissants dans les Antilles françaises -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
La Jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes) : Sérieuse menace pour nos mares et nos canaux, cette Pontederiacée élimine les autres plantes aquatiques et perturbe le fonctionnement biologique en bloquant le passage de la lumière. Elle peut également gêner la circulation des embarcations. (Photo USDA / domaine public) La Jacinthe d'eau ou camalote est une plante aquatique des rivières, canaux et lacs des régions tropicales, de la famille des Pontederiaceae. On pense que la jacinthe d'eau provient de la cuvette amazonienne et des grands lacs et marais de la région du Pantanal dans l'ouest du Brésil. La jacinthe d'eau, qui ne fait pas partie de la famille de la jacinthe véritable, est un macrophyte aquatique dont les tiges forment des tapis flottants denses. Ses feuilles sont épaisses et se tiennent bien au-dessus de la surface de l'eau sur des tiges. Les hampes florales sont droites, mesurent environ 50 centimètres de long et portent chacune de 8 a 15 fleurs voyantes rassemblées en épi. Les fleurs ont six pétales, bleu violacé à rosâtres. Le fruit forme une capsule qui peut contenir jusqu'à 450 graines. La plante dispose d'un rhizome bulbeux et spongieux mesurant jusqu'à 6 centimètres de diamètre et 30 centimètres de haut. Les racines noires / violacées peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres et constituer plus de 50 % de la biomasse d'une population de jacinthes d'eau. La croissance de cette plante est une des plus rapides, voire la plus rapide, du règne végétal : les jacinthes d'eau peuvent pousser de 2 à 5 mètres par jour dans certains sites d'Asie du sud-est. Berge de l'île Ndere étouffée par les jacinthes d'eau, Lac Victoria, Kenya. Valerius Tygart CC BY-SA 3.0 En l'absence de ses consommateurs naturels (comme le lamantin), la jacinthe d'eau devient facilement hors de contrôle, causant de nombreux problèmes sociaux et environnementaux. Introduite dans de nombreuses régions pour son attrait esthétique, elle est maintenant présente dans toutes les régions des tropiques, dans plus de 50 pays sur les cinq continents, et considérée comme envahissante par plusieurs d'entre eux. La jacinthe d'eau est devenue l'un des fléaux les plus importants pour les étendues d'eau douce, rivières et lacs des tropiques. Dans les régions où elle a été introduite, elle menace la biodiversité. Peu d'espèces végétales peuvent résister à la croissance rapide d'E. crassipes. Cette dernière finit par étouffer les espèces natives en formant de denses tapis monospécifiques qui bloquent la lumière aux strates inférieures. Lorsque l'importante biomasse produite par E. crassipes entre en décomposition, de grandes quantité de nutriments sont libérés dans l'eau, menant à l'eutrophisation du milieu. Si elle pompe les nitrates excédentaires de l'eau, elle bloque les rayons UV qui désinfectent naturellement l'eau. La jacinthe d'eau menace non seulement la biodiversité végétale, mais aussi celle de la faune. Si E. crassipes étouffe la végétation native, elle crée des conditions favorables à la reproduction de certains vecteurs de maladies, et pourrait ainsi affecter la santé des populations humaines. Par exemple, Minakawa et al.(2008) ont montré que le moustique vecteur de la malaria Anopheles funestus profite des habitats créés par les tapis de jacinthe d'eau sur le lac Victoria. Cette belle étrangère est une tueuse. Elle vole l'oxygène de l'eau aux plantes indigènes, aux poissons et aux amphibiens et les asphyxie. Elle nuit aux transports fluviaux, donc au commerce et au tourisme, mais surtout aux pêcheurs en se prenant dans leurs hélices et en déchirant leurs filets sous son poids. Elle menace la production d'hydroélectricité en infestant les canaux qui alimentent les barrages. L'agriculture est également victime de sa prolifération, car elle bouche les canaux d'irrigation. De plus, elle accélère les pertes en eau par évapotranspiration, a cause de la surface de ses feuilles et de leurs innombrables stomates (pores des feuilles). Son seul côté positif, en-dehors de son habitat naturel : c'est qu'elle est tout de même utile pour dépolluer l'eau en absorbant les excès de nitrates, de soufre, d'arsenic, de cadmium ou de mercure qui s'y trouve... Elle est utilisée à cette fin dans certains pays notamment dans certains systèmes d'épuration des eaux usées. Utile oui, mais à condition de contrôler son extension ! Par ailleurs, pour contrer son invasion, elle est aujourd'hui largement récoltée et utilisée comme principal matériau dans la confection de canapés, chaises et lits de qualité. Ses racines, bouillies et séchées, découpées, sont assemblées en cordelettes puis tressées autour d'une armature en bambou. Ces meubles naturels sont une réelle alternative aux meubles en cuir et plastique source de nombreuses pollutions (CO2, produits chimiques de tannerie et teintures...). Cet artisanat a un double avantage, il permet un ralentissement visible de l'invasion de la plante et dynamise l'activité économique locale. Ennemis naturels trouvés : Depuis le début des années 1970, l'USDA et la CIBC (maintenant CABI Bioscience) ont signalé les charançons Neochetina eichhorniae (Warner), Neochetina bruchi (Hustache), et plus tard, la pyrale Niphograpta (= Sameodes) albiguttalis (Warren). Ces trois agents, plus l'acarien Orthogalumna terebrantis Wallwork, sont maintenant largement utilisées. D'autres espèces, insectes, champignons ou autres organismes sont ou ont été étudiés... Certaines ont été étudiées soigneusement pour leur impact potentiel sur d'autres espèces végétales ou animales, pour d'autres il n'y a pas suffisamment de recul. Quoi qu'il en soit, la décision ou non de les utiliser doit s'appuyer sur une analyse sérieuse bénéfice / risque de l'espèce ciblée et l'introduction d'un ennemi naturel. Fait à relever : Les graines conservent jusqu'à 15 ans, voire 20 ans, leur pouvoir de germination ! Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
La Tortue de Floride : Cette grande prédatrice de petits poissons, amphibiens, et invertébrés est classée parmi les 100 espèces introduites les plus dangereuses pour l'environnement. Il ne faut pas la confondre avec la Tortue de Porto-Rico également introduite qui, elle, est protégée. (Photo Fruggo CC BY-SA 3.0) Elle est facilement identifiable par les taches uniques de couleur rougeâtre qu'elle a sur ses tempes. On peut noter, également, son plastron de couleur jaune et sa carapace dorsale de couleur vert marron à brun. Jeunes, elles sont vertes à vert jaunâtre. Cette sous-espèce se rencontre originellement dans l'est des États-Unis entre les Appalaches et les Rocheuses et dans le nord-est du Mexique. Elle a été introduite dans de nombreux pays. Il s'agit d'une tortue aquatique vivant normalement dans les lacs, étangs et marécages. La Tortue de Floride a une longévité évaluée à environ 50 ans.(Photo Espèce invasive, la tortue de Floride se retrouve partout en Europe. Ici dans le Val d'Oise (Château de la Chasse). BastienM CC BY-SA 3.0) Vers les années 1970, des tortues de Floride ont été importées massivement d'Amérique par des animaleries d'Europe. Une mode a été entretenue durant deux décennies au moins, par des vendeurs qui « omettaient » souvent d'expliquer aux acheteurs que ces tortues naines, (pas plus grosses qu'une pièce d'un euro à la naissance) grandiraient pour atteindre 20 à 28 cm (taille de la carapace) et 2 ou 3 kg à l'âge adulte. De 1989 à 1994, plus de 4 millions de tortues auraient été importées et vendues rien qu'en France... Des importations massives ont eu lieu aussi dans plusieurs régions d'Asie, comme à Hong Kong. Cette tortue n'est plus en vente libre en France car elle est considérée comme invasive. Il faut donc être titulaire du certificat de capacité et d'une autorisation d'ouverture d'établissement pour la posséder. Les Trachemys scripta elegans adultes sont réputées assez voraces pour vider une mare de la plupart de ses amphibiens et végétaux supérieurs. En France, une étude a porté sur les impacts de jeunes adultes de cette espèce, qui a confirmé que l'adulte était bien omnivore et qu'il pouvait provoquer la régression de certaines espèces (gastéropodes par exemple) au profit d'autres (certaines plantes aquatiques et arthropodes). Par ailleurs, beaucoup plus agressive, elle menace également la cistude d'Europe, tortue aquatique indigène et qui est une espèce menacée. Le commerce de bon nombre d'espèces de tortues exotiques est interdit en Europe depuis la fin des années 199012 mais une vente « au noir » continue. Cela dit, pour pallier l'envahissement de cette espèce relâchée, le plus souvent, dans la nature, une fois l'engouement passé (ou les gens ne sachant pas comment s'en occuper correctement) et au vu des dégâts occasionnés, des centres de "récupération" ont été inaugurés, en France comme dans d'autres pays. Ces sites d'accueil spécialisés ont signé une charte les engageant à prendre soin des individus en bonne santé qui leur sont remis et qui servent à des actions de sensibilisation auprès du grand public. CaraïbesCréoleNews CCN 22/4/2015 - Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Poisson-Lion et la plante marine Halophila stipulaccea : Le milieu marin n'est pas épargné par les espèces invasives. Ces deux espèces échappées d'élevages ou d'aquariums représentent une menace sérieuse pour l'écosystème marin où les conditions d'intervention sont difficiles. Le Poisson-Lion ou rascasse volante (Pterois volitans) : est une espèce de poissons très venimeux de la famille des Scorpaenidae. Naturellement, Pterois volitans se trouve dans l'océan Pacifique et dans l'est de l'océan Indien. Sa coloration est variable en fonction de son habitat. Elle possède des épines venimeuses dans chaque rayon de ses nageoires dorsales, anales et pelviennes. Sa piqûre est très douloureuse. La toxine peut même être, dans de rares cas, mortelle pour les humains. Dans son nouvel habitat, ce poisson n'a pas de prédateur naturel, et la mortalité des œufs et alevins est insuffisante. Sa prolifération est foudroyante, aux dépens des espèces naturelles de poissons de récifs. (Photo Jens Petersen CC BY-SA 2.5) Wikipedia Halophila stipulaccea : Espèce invasive introduite par l’intermédiaire des ancres de bateaux et qui peu à peu grignote de l’espace dans les herbiers sous-marin. Cette espèce exotique envahissante est originaire de la mer Rouge et le golfe Persique. Elle a été découverte dans la région des Caraïbes en 2003 près de Grenade. A partir de là, elle s'est rapidement étendue et est maintenant présente partout dans l'ensemble de la région des Caraïbes. Des études sont en cours pour évaluer correctement l'impact sur les herbiers présents et la faune. (Photo DCNature) -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Crapaud Buffle et la petite Mangouste indienne : tous deux introduits volontairement en Guadeloupe pour lutter contre le hanneton de la canne à sucre et contre les rats. On ne connaît pas exactement l'impact du crapaud sur la petite faune locale (grenouilles, insectes, petits reptiles...) mais on sait que la mangouste, qui en fait consomme peu de rats, a très certainement joué un grand rôle dans la disparition de certaines espèces de reptiles (couresse) et d'oiseaux. Le Crapaud buffle (Rhinella marina): Ce crapaud est originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, mais il a été introduit sur diverses îles d'Océanie et des Caraïbes. Il appartient au genre Rhinella, qui comprend diverses espèces de crapauds d'Amérique centrale et du Sud. Le Crapaud buffle est prolifique (les femelles pondent entre 8 000 et 25 000 œufs). Le Crapaud buffle possède des glandes qui sécrètent du poison, et son têtard est très toxique pour la plupart des animaux susceptibles de l'ingérer. (Photo Rhinella marina, crapaud buffle, anciennement nommé Bufo marinus. Fritz Geller-Grimm CC BY-SA 3.0) Du fait de sa voracité, le Crapaud buffle a été introduit dans diverses régions du Pacifique et des Caraïbes pour maîtriser les nuisibles en agriculture. Il est maintenant considéré lui-même comme un nuisible et une espèce invasive dans beaucoup de régions dans lesquelles il a été introduit. Le principal problème posé est l'empoisonnement de nombreux animaux par sa peau toxique. Son espérance de vie est de 10 à 15 ans à l'état sauvage, mais il peut vivre beaucoup plus longtemps en captivité : 35 ans ! Son régime alimentaire est très varié. En plus de ses proies classiques que sont les petits rongeurs, les petits reptiles, d'autres amphibiens, des oiseaux et une grande variété d'invertébrés, il peut parfois manger des plantes, de la nourriture pour chien ou des déchets ménagers. Le Crapaud buffle compte plusieurs prédateurs dans son habitat d'origine, ce qui n'est pas le cas, la plupart du temps, dans ses pays "d'accueil". Fait intéressant à relever : On peut observer que la densité de crapauds est bien moindre dans sa région d'origine (Amérique tropicale) que dans les régions où il a été introduit. Ainsi, on compte 20 adultes sur 100 mètres de rive en Amérique, soit 50 à 100 fois moins qu'en Australie ! Contrairement à ce que le nom scientifique Rhinella marina peut laisser présager, le Crapaud buffle est exclusivement terrestre, s'aventurant seulement en eau douce pour pondre. Wikipedia La petite Mangouste indienne : Son nom réel c'est la mangouste de Java (Herpestes javanicus) souvent appelée petite mangouste indienne. La sous-espèce que l'on rencontre en Guadeloupe et en Martinique est Herpestes javanicus auropunctatus. Originellement, cette espèce vit à l'état sauvage dans le Sud et l'Asie du Sud-Est. Son corps est mince et sa tête, munie de courtes oreilles, est allongée finissant par un museau pointu. sa taille varie de 50 à 67cm de longueur et ses pieds comportent 5 doigts terminés par de longues griffes. (Photo d'une mangouste de l'espèce Herpestes javanicus. Chung Bill Bill CC BY-SA 2.0) Cette espèce se produit naturellement dans la plupart des régions continentales du sud de l'Asie, de l'Irak à la Chine, ainsi que sur l'île de Java, jusqu'à une altitude de 2200 m. Elle a également été introduite dans des dizaines d'îles du Pacifique et des Caraïbes, ainsi que de l'océan Indien et la Méditerranée. Les Mangoustes apprécient les garrigues et les forêts sèches. Sur les îles du Pacifique, elle vivent aussi dans les forêts tropicales. Ces mangoustes se nourrissent principalement d'insectes, mais sont opportunistes et peuvent manger des crabes, grenouilles, araignées, scorpions, serpents, oiseaux et œufs d'oiseaux. Dans la plupart des lieux où elle a été introduite, la Mangouste de Java n'a pas toujours été à la hauteur des attentes, notamment dans la lutte contre les rats (noirs), et a eu plutôt des un impact négatif sur la faune locale, notamment les reptiles, les oiseaux (nicheurs), et même, sur l'île de Sainte-Croix, sur les faons du cerf de Virginie ! Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Bambou : Planté le long des routes et des cours d'eau dans les années 1950 pour stabiliser les sols, le bambou s'est rapidement répandu dans le milieu naturel guadeloupéen. En coeur de Parc, il constitue une véritable menace pour la végétation de lisière. Sa dynamique naturelle de reconstitution rend son éradication difficile, mais plusieurs expériences conduites par le Parc national démontrent que son élimination est possible. (Photo bambou de l'espèce Phyllostachys viridiglaucescens. Citron CC BY-SA 3.0) Les bambous ou Bambuseae forment une tribu appartenant à la famille des Poaceae (Graminacées). Ils sont caractérisés par des tiges formées d'un chaume creux lignifié à la croissance très rapide (la vitesse de croissance peut chez certaines espèces être spectaculaire, jusqu'à un mètre par jour). Les bambous se sont adaptés à de nombreux climats (tropicaux, sub-tropicaux, et tempérés). Ils sont donc présents naturellement sur presque tous les continents à l'exception de l'(sauf Europe et Antarctique). La taille des tiges varie selon les espèces de moins d'un mètre à près de 10 m. Tous les bambous ont des tiges souterraines, appelées rhizomes. Ils permettent à la plante de croître en formant des touffes plus ou moins serrées. Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Le Pin caraïbe (Pinus caribaea): Cet arbre a été volontairement planté le long de la route de la Traversée lors de sa construction. En cas d'ouverture subite de la forêt, après un cyclone par exemple, cette espèce pourrait bouleverser les équilibres de l'écosystème. (Photo d'un pin caraïbe au Vénézuela. Veronidae CC BY-SA 3.0) A l'origine, cet arbre se Pinus caribaea se rencontre aux Bahamas, dans l’ouest de l’île de Cuba, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Nicaragua. Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
L'Acacia de Saint-Domingue (Dichrostachys cinerea) : Un arbuste à fort potentiel invasif pour les zones sèches. Bien présent en Grande-Terre et déjà très présent à la Désirade et à Marie-Galante. (Photo Megan Loftie-Eaton CC BY-SA 3.0) Connu aussi sous divers noms, dont : arbre à lanternes chinoises, est une légumineuse de la famille des fabacées. Il est originaire d'Afrique, mais a été introduit en Inde, dans les Caraïbes et certaines parties de l'Asie du Sud-Est. L'arbre a été introduit dans les Caraïbes au 19ème siècle. Il est devenu une espèce envahissante posant de graves problèmes en raison de son expansion et de son adaptabilité (forêt, prairies...) se contentant même de sols pauvres, tels que sols argileux ou sablonneux. Dans certains pays, des plans sont en cours pour l'exploiter comme une source de biomasse dans le cadre des énergies renouvelables. C'est une arbre à feuillage caduque semi-décidue qui peut mesurer jusqu'à 7m de haut qui présente de solides épines alternées (jusqu'à 8cm de long) et se développer à des altitudes allant jusqu'à 2000m ! Ses fleurs caractéristiques sont bicolores, comme le montre la photo, et sont mellifères. Ses fruits et ses graines sont comestibles et font le régal de nombreuses espèces animales. Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
L'Achatine (Achatina fulica) : Originaire d'Afrique, cet escargot colonise tous les milieux : jardins, champs, espaces verts, forêt... C'est un grand escargot dont les adultes mesurent en général environ 8 cm de long mais peuvent dépasser les 20 cm pour un poids allant jusqu'à 1 500 g. Cet escargot est herbivore polyphage, c'est-à-dire qu'il est peu exigeant en matière de végétaux consommés. (Photo Ahoerstemeier CC BY-SA 3.0) Il peut se reproduire 6 à 7 fois par an à raison de 200 œufs pondus à chaque fois (avec un taux de survie de 90 %). Il devient adulte en six mois et vit en général un an et demi ! Outre les dégâts qu'une population incontrôlée peut faire subir aux cultures, Achatina fulica pose aussi un problème de santé publique, étant le vecteur de parasites et d'agents pathogènes dont certains peuvent toucher les êtres humains. En effet, L'escargot géant africain est un des vecteurs du nématode Angiostrongylus cantonensis, le ver rond responsable de la méningo-encéphalite éosinophilique chez les humains, dont l'expansion correspond à celle de l'escargot. Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Quelques espèces envahissantes parmi les plus préoccupantes en Guadeloupe : La fourmi manioc (Acromyrmex octospinosus) : présente en Guadeloupe depuis les années 1950, cette fourmi originaire d'Amérique du Sud constitue un véritable fléau tant pour l'agriculture que pour la forêt. La couleur de Acromyrmex octospinosus varie de brun jaune à rouge. Cette espèce est communément appelée fourmi coupeuse de feuilles. (se trouve à l'état sauvage naturellement dans l'Amérique centrale allant du sud du Mexique jusqu'au Panama et dans le nord de l'Amérique du Sud au Venezuela). (Photo Deadstar0 CC BY-SA 3.0) Wikipedia -
Guadeloupe : les espèces invasives (faune et flore) préoccupantes
Admin-lane a posté un sujet dans Les espèces invasives
CCN - Sur la route de la Traversée, les agents du Parc national de la Guadeloupe procèdent aujourd'hui, 22 avril (Journée Internationale de la Terre), à une opération d'élimination d'une plante envahissante : Fleminga strobilifera. L'intervention se déroule sur deux sites : route d'accès à l'aire de pique-nique de Petit-Bras David et route forestière de Grosse Montagne. (Photo touffe de Fleminga strobilifera dans la vallée de Panchkhal au Népal. Krish Dulal CC BY-SA 3.0) Cette action expérimentale consiste à arracher les plants et les pousses de cette espèce invasive, sachant que le risque de sa dissémination concerne l'ensemble de la Guadeloupe. Les fleurs et les graines éventuellement récupérées sont entreposées dans des sacs en plastique pour être détruites. Fleminga strobilifera est une espèce exotique, considérée comme particulièrement envahissante, originaire de l'Asie du sud-est. Elle a été introduite en Guadeloupe comme plante ornementale, il y a une vingtaine d'année. Cette opération a pour but de sensibiliser les agents du Parc national au problème crucial que représentent les espèces invasives pour la biodiversité. (Photo Fleminga strobilifera est peut-être plus connue sous le nom de houblon sauvage. Dick Culbert Flickr / CC BY-SA 2.0) L'introduction d'espèces envahissantes est considérée aujourd'hui comme une des principales menaces pesant sur la biodiversité à l'échelle mondiale. Le problème est encore plus sensible dans le cas des systèmes insulaires isolés, à l'exemple de la Guadeloupe, où 50 % des espèces végétales ont été introduites et ont du mal à résister à l'introduction massive d'organismes exotiques. Des stratégies de lutte ont été mises en place par certains pays. Ainsi chez nous, des mesures de prévention ont été prises contre le Poisson-Lion, l'Achatine, ou la Tortue de Floride par exemple. De son côté, le Parc national a pris des initiatives pour lutter contre la prolifération du bambou dans le coeur du Parc. Les menaces que représentent ces espèces invasives sont dorénavant prises en compte par un réglement européen qui doit conduire à une stratégie régionale de prévention, de veille, et de lutte contre ce fléau. Mais la population a également un rôle important à jouer : chaque citoyen doit prendre conscience des risques que ces espèces représentent pour la biodiversité et s'interdire toute introduction volontaire ou abandon dans la nature que ce soit en Guadeloupe, comme ailleurs ! Fleur séchée de Fleminga strobilifera. Comme on le voit sur cette photo, il y a des graines à l'intérieur... Et celles-ci, lors de manipulations peuvent se répandre dans l'environnement. Il convient donc, pour s'en débarrasser, soit d'enlever avec soin les graines avant de jeter la fleur séchée ou de brûler l'ensemble en faisant attention à ne pas disperser les graines. (Photo Jeevan Jose CC BY-SA 4.0) Sources : CaraïbesCréoleNews CCN 22/4/2015 - Wikipedia -
Journée mondiale de la Terre : 22 avril
Admin-lane a posté un sujet dans La TERRE - La Planète (géologie)
Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde. Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Là où je t'emmènerai 22/4/2015 Journée mondiale - Action earthday -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Un tribunal japonais a rejeté le recours formé par des adversaires au redémarrage de la centrale nucléaire de Sendai, ont dit mercredi les plaignants. Si les plans de l'exploitant se déroulent comme prévu, les deux réacteurs pourraient être remis en fonction dès juin. Depuis l'accident de Fukushima en mars 2011, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel ne fonctionne. Cette décision concerne les deux premières tranches atomiques du Japon susceptibles d'être relancées après avoir obtenu le certificat de sûreté technique de l'autorité de régulation nucléaire, ainsi que le feu vert des élus locaux. Vue sur la centrale de Sendai. KEI CC BY-SA 3.0 La semaine dernière, un tribunal différent avait bloqué le redémarrage de deux autres unités, Takahama 3 et 4, au motif que les mesures parasismiques paraissaient insuffisantes. Durcies après l'accident de Fukushima, celles-ci prennent en théorie mieux en compte le risque de catastrophe naturelle et de situation critique subséquente. Le nucléaire japonais représentait, avant la catastrophe de Fukushima, un tiers de la consommation d'énergie. Pour compenser, le Japon fait tourner à plein régime ses centrales thermiques qui fournissent quelque 90% de son électricité. Le gouvernement de Shinzo Abe juge une relance de la production nucléaire cruciale pour la croissance économique du pays et espère un premier redémarrage d'ici deux mois. L'opinion publique est toutefois très majoritairement hostile à l'énergie atomique. Les sondages mesurent que deux Japonais sur trois s'opposent à une relance du secteur. Pour l'heure, seuls les réacteurs de Sendai 1 et 2 et de Takahama 3 et 4 ont reçu le feu vert du régulateur, et l'approbation des potentats locaux ne vaut que pour les deux premiers. Dans l'hypothèse d'une levée du blocage de la relance de Takahama 3 et 4, seuls quatre réacteurs seraient en mesure d'être remis en service d'ici à la fin d'année, la probabilité la plus élevée se limitant à deux, ceux de Sendai. Romandie 22/4/2015 -
Agir contre le réchauffement sans attendre
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Près d'un millier de représentants de collectivités territoriales et de la société civile exposeront leurs engagements et propositions pour le climat lors d'un sommet mondial, début juillet à Lyon, destiné à peser sur la conférence de Paris en décembre. Le président de la République François Hollande sera présent à l'ouverture le 1er juillet pour marquer l'importance de cet événement dans le calendrier des négociations climatiques, a déclaré mardi le président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, au cours d'une conférence de presse. Ce Sommet mondial climat et territoires, qui doit réunir pendant deux jours environ 800 personnes, sera clôturé par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Parmi les participants figureront des élus de régions, provinces et Etats fédérés, du Nord comme du Sud, des représentants d'ONG, de syndicats, d'entreprises, de peuples et communautés autochtones et des experts internationaux. L'apport des collectivités territoriales et des organisations non étatiques peut peser pour obtenir des décisions positives à la conférence de Paris (COP 21) qui tentera de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici à la fin du siècle, a estimé M. Queyranne. Nous ne pouvons pas simplement laisser le débat se dérouler entre les 195 pays (...) qui seront présents à Paris , a-t-il souligné, mettant en avant l'expérience et l'action concrète des territoires. Selon Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et porte-parole de l'organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), sans l'engagement des gouvernements locaux et subnationaux, mais aussi de l'ensemble des autres acteurs de la société civile à l'échelle territoriale, aucun Etat ne peut atteindre ses objectifs de réductions de gaz à effet de serre. Les propositions concrètes du sommet Climat et Territoires seront transmises à la présidence française et aux Etats participant à la COP 21. Les acteurs non étatiques avaient déjà adopté des feuilles de route précédemment, notamment au Sommet Climat des Nations unies en septembre 2014. Fin mars, un mini-sommet avait réuni à Paris 30 villes françaises et européennes. Les maires et représentants de ces villes s'étaient engagés à réduire d'au moins 40% (leurs) gaz à effet de serre d'ici 2030. Romandie 21/4/2015 -
Exploitation du gaz aux Pays-Bas: l'argent a prévalu sur la sécurité des habitants
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans GAZ NATUREL
La Haye - La NAM, un exploitant de gaz regroupant les géants de l'énergie Shell et ExxonMobil, a présenté ses excuses aux habitants du nord des Pays-Bas, touchés par des tremblements de terre à répétition causés par la production de gaz. C'est un fait établi que la production de gaz a causé des tremblements de terre à Groningue : je regrette qu'ils aient causé des problèmes à tellement d'habitants et je m'en excuse, a déclaré Gerald Schotman, directeur de la NAM, cité dans un communiqué. Le directeur de la NAM réagissait à un rapport du Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV) publié en février. Ce rapport épinglait les exploitants et le gouvernement, les accusant d'avoir fait prévaloir pendant plus de 50 ans les revenus issus du gaz sur la sécurité des habitants. Je reconnais que nous n'avions pas effectué des tests poussés quant aux risques sur la sécurité, a ajouté M. Schotman : nous aurions dû être plus curieux de ce qu'il se passait dans le sol de Groningue, et au-dessus. La NAM avait nié pendant des années le lien entre les tremblements de terre à répétition et l'exploitation du gaz. Les Pays-Bas sont le deuxième producteur européen de gaz naturel. En 2011, les revenus du gaz avaient participé à hauteur de 8% dans les revenus de l'État. La population locale, par voie de l'association Mouvement du Sol de Groningue (GBB), a indiqué que ces excuses étaient un bon début, mais ne pouvaient suffire. Nous ne voulons pas des mots, mais des actes, a déclaré Dick Kleijer, du GBB, cité par l'agence de presse ANP : cela aurait été mieux si la NAM avait promis un changement d'attitude. Les secousses qui touchent la région sont la conséquence de poches de vide formées sous terre une fois le gaz extrait. Elles causent de nombreux dégâts aux fermes ou bâtiments historiques et ont augmenté en parallèle à l'extraction du gaz. Si les secousses sont d'une assez faible magnitude, elles sont situées très proches de la surface. Parallèlement à l'annonce de la NAM, le ministre néerlandais des Affaires économiques Henk Kamp, cité par l'ANP, a promis mardi un nouvel examen d'un permis d'exploitation du gaz accordé à la société canadienne Vermilion en 2009 pour une région du centre des Pays-Bas. Depuis 2009, nous en savons plus sur les conséquences de l'exploitation du gaz et nous en avons tiré des leçons, a-t-il dit : c'est pour cette raison que je vais réexaminer cet ancien permis. Suite aux tremblements de terre, une diminution de la production de 20% avait été décidée aux Pays-Bas en janvier 2014. Le Conseil d'Etat avait en outre ordonné à la mi-avril la suspension de l'extraction dans un petite ville de la région, devenue l'épicentre des tremblements de terre. Romandie 21/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé mardi avoir commandé une revue externe des processus de fabrication de son site du Creusot (Saône-et-Loire), où a été produite la cuve du réacteur EPR de Flamanville (Manche). Areva, avec l'accord de l'ASN et en concertation avec EDF, a décidé de renforcer par une revue externe son travail de revue interne des sujets de forgeage et de contrôle. Le groupe en confiera la réalisation à un expert indépendant, la société franco-anglaise Lloyd's Register Apave Limited, a indiqué l'entreprise publique dans un communiqué. Cette revue débutera le 4 mai 2015 pour une durée minimale de deux mois et permettra à Areva d'identifier les causes d'éventuels défauts dans les pratiques et le contrôle qualité, ajoute-t-elle. Selon le groupe, ses propres études complémentaires confirment à ce stade la qualité des pièces forgées. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé il y a deux semaines qu'une anomalie avait été détectée dans la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération de Flamanville, construit par EDF et Areva. En réalisant des essais, Areva s'est en effet aperçue que dans certaines zones de la cuve, les valeurs de résilience (capacité du matériau à absorber un choc) s'avéraient plus basses que demandé aux équipements sous pression nucléaire. Le groupe précise mardi que les analystes complémentaires qu'il mène portent tout d'abord sur les questions posées par la fabrication des pièces forgées de la cuve de Flamanville 3 et les analyses similaires réalisées par le passé sur d'autres (équipements NDLR) forgés, en particulier dans le cadre de l'introduction de l'arrêté ESPN, qui date de 2005 et a renforcé les exigences applicables aux équipements nucléaires sous pression. Elles portent aussi sur le laboratoire d'essais mécaniques du Creusot, au sein duquel l'utilisation d'un outil de contrôle des matériaux a été imprécise de 2009 à 2014, ce qui oblige à réinterpréter des données ou refaire certains essais, ajoute-t-il. Les expertises réalisées depuis ont donné des résultats conformes aux exigences (...) et ont confirmé à ce stade la qualité intrinsèque des pièces forgées et la sûreté des composants. Les vérifications se poursuivent et prendront plusieurs mois, sachant qu'aucun des composants concernés par cette imprécision dans l'utilisation de l'outil de contrôle n'équipe aujourd'hui une centrale en exploitation, souligne cependant Areva. Le site Creusot Forge, spécialisé dans la fabrication et l'usinage de grandes pièces forgées et moulées, est l'une des seules forges au monde capables de réaliser les pièces complexes indispensables à la fabrication des composants primaires de l'îlot nucléaire, rappelle le groupe. Depuis son démarrage en 2007, le chantier de Flamanville a connu de multiples déboires. Son lancement prévu au départ en 2012 a été repoussé à plusieurs reprises. Il est aujourd'hui annoncé pour 2017. Et son coût, qu'EDF est en train de recalculer, a déjà presque triplé, à 8,5 milliards d'euros. Romandie 21/4/2015 -
Les charançons attaquent et les palmiers français sont en danger
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus) est une espèce d'insectes coléoptères appartenant à la super-famille des Curculionoideae et à la sous-famille des Rhynchophorinae. Il est considéré comme nuisible pour les plantations de palmiers d'Asie et de Mélanésie. Il a atteint le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen au milieu des années 1980 (il est mentionné en Espagne en 1994) où il se propage rapidement en posant de grands problèmes de gestion. Il est identifié dans le Sud-Est de la France mi-2006. Loges de nymphose ouvrées avec des adultes. Küchenkraut CC BY-SA 3.0 Originaire des îles de l'Indonésie et des côtes de l'Inde méridionale, il est une espèce typiquement diffuse en Asie du sud orientale, il est connu pour les dommages considérables apportés aux plantations de cocotiers (Wattanapongsiri, 1966). Dans les années 1980, le curculionidé a été signalé, en Arabie saoudite, dans les Émirats arabes unis et dans le sultanat d'Oman, même si la présence de l'espèce dans la péninsule arabe a été déjà rapportée au début du siècle passé (Buxton, 1920). Ensuite la diffusion au Moyen-Orient s'est produite rapidement et, à partir de 1990, l'espèce elle a été signalée en Iran, ensuite en Égypte, Jordanie, Israël et dans les territoires palestiniens. (Photo : Premiers symptômes d'une infestation avec le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus) chez un dattier des Canaries (Phoenix canariensis). Près d'Alistro, Corse, 30 Déc 2012. Küchenkraut CC BY-SA 3.0) De l'Égypte, le passage à l'Europe a été inévitable et déjà en 1994, le curculionidé a été signalé dans le sud de l'Espagne, à cause du commerce de palmiers ornementaux entre les deux pays. Certains spécimens ont été aperçus dans le parc naturel de la Sierra d'Irta. En fait, pour des raisons économiques, les consignes phytosanitaires de quarantaine n'ont pas toujours été respectées. Normalement chaque palmier prévu pour l'exportation doit être mis en quarantaine un an chez le fournisseur et encore un an chez les revendeur. Il est arrivé en Grèce avec les palmiers achetés pour embellir Athènes à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 2004. Larve de charençon rouge (Rhynchophorus ferrugineus). Luigi Barraco CC BY-SA 3.0 Le tueur de palmiers, comme l'espèce a été baptisée, contamine depuis octobre 2006 le Var. Le premier cas, en France, a été recensé à Sanary, dans une propriété privée. Puis s'est propagé sur les communes de Six-Fours, La Seyne, Toulon, Hyères-les-Palmiers, Lavandou, La Croix-Valmer, Cavalaire, tout autour du golfe de Saint-Tropez, jusqu'au cap d'Antibes. Ce ravageur est bien plus redoutable que le Paysandisia archon, autre nuisible des palmiers, qui est installé depuis déjà quelques années dans le sud de l'Europe. Les premiers symptômes d'une attaque par le Charançon Rouge n'apparaissent que bien après le début de l'infestation. Les dégâts internes sont particulièrement importants, les plantes fortement attaquées perdent la totalité de leurs palmes et meurent après le pourrissement complet du stipe. Toutes les communes littorales ainsi que les professionnels de la filière sont mobilisés dans la lutte contre cette invasion. (Photo Dattier des Canaries (Phoenix canariensis) fortement attaqué par le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus). Près d'Alistro, Corse, 30 Déc 2012. Küchenkraut CC BY-SA 3.0) Une nouvelle invasion du charançon rouge a été repérée en 2007 sur un palmier de Bordighera (qu'il a fallu abattre et brûler), ville italienne située près de la frontière française, au bord de la Méditerranée. Cette prolifération suscite des inquiétudes et nécessite la mise en œuvre de procédures radicales pour éviter l'infestation des quelque 50 000 palmiers recensés dans les Alpes maritimes. Adulte femelle. Luigi Barraco CC BY-SA 3.0 Du Var, le charançon s'est propagé dans toute la région PACA, en Corse et dans le Languedoc-Roussillon. Il fait en France l'objet d'un arrêté national pour lutter contre cet envahisseur. En août 2012 il a été détecté en Principauté de Monaco (secteur des Monéghetti, à proximité du Parcours Vita). (Photo Dattier des Canaries (Phoenix canariensis) fortement attaqué par le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus): Les feuilles infestées tombent de la cime de l'arbre. Près d'Alistro, Corse, 30 Déc 2012. Küchenkraut CC BY-SA 3.0) En avril 2013, il a été détecté à Ploemeur dans le département du Morbihan sur un lot de Phoenix canariensis importés d'Espagne. (Photo Feuilles du dattier des Canaries (Phoenix canariensis) fortement attaqué par le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus): Dans les trous des larves se trouvent aussi des loges de nymphose. En comparaisent, une pièce d'un Euro, diamètre de 23,25 mm. Près d'Alistro, Corse, 30 Déc 2012. Küchenkraut CC BY-SA 3.0) Dans les palmiers touchés, il a pu être recensé entre 300 et 1 000 individus et toutes les espèces sont attaquées. La plante meurt entre 2 et 5 ans selon l'importance de l'infection. Les chenilles dévorent les jeunes palmes avant de coloniser les cœurs et d'y creuser leurs galeries. Plantes hôtes : Le palmier coco (Cocos nucifera L.) représente l’espèce sur lequel le curculionidé cause les dommages économiques les plus importants, mais de nombreux Arecaceae (palmiers) peuvent être attaqués entre autres : Areca catechu, Arenga pinnata, Borassus flabellifer, Brahea armata, Butia capitata, Calamus merillii, Caryota maxima, Caryota cumingii, Chamaerops humilis, Cocos nucifera, Corypha gebanga, Corypha elata, Elaeis guineensis, Livistona australis, Livistona decipiens, Metroxylon sagu, Oreodoxa regia, Phoenix canariensis, Phoenix dactylifera, Phoenix theophrasti, Phoenix sylvestris, Sabal umbraculifera, Trachycarpus fortunei (Palmier de Chine) et Washingtonia. Moyens de lutte : Les pesticides en prévention sont traditionnellement utilisés mais il existe des moyens de lutte biologique moins toxiques pour l'homme. Comme la pulvérisation de nématodes entomopathogènes spécifiques, comme le Steinernema carpocapsae, qui parasitent rapidement la larve du charançon rouge et celle du papillon Paysandisia archon. La larve meurt en quelques jours avec 100 % d'efficacité. Mais... Les nématodes étant polyphages, ils peuvent s’attaquer aux abeilles... Ou par l'utilisation également d'un champignon pathogène le Beauveria bassiana, actif contre les larves de charançon rouge et de Paysandisia archon. Un produit biologique à base de spores de Beauveria Bassiana peut être épandu sur le cœur de palmiers contaminant ainsi les larves des ravageurs. Le produit agit à la fois en préventif et en curatif. Autre méthode, les pièges olfactifs : installés en différents points (des lieux ou de la commune). Ils sont relevés toutes les semaines. Constitués d'un seau contenant des hormones et de la nourriture (des dattes et des bananes) pour attirer l'insecte, ces pièges sont posés sur des arbres. Mais surtout pas des palmiers pour éviter l'infestation. Dans le jardin Albert 1er, c'est un chêne-vert qui héberge cet appât. Cliquez ICI pour en savoir plus : biologie, symptômes, moyens de lutte... Wikipedia -
Pourquoi ce chat boit-il en utilisant sa patte ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans Vos questions et les réponses
La vision des chats est particulière. C'est sûr qu'à 10 cm il ne voit pas distinctement les objets devant lui... et à partir d'une certaine distance, les images seraient floues, aux alentours de 6 mètres. Par ailleurs, s'il repère distinctement une proie en mouvement, il peut ne pas remarquer une proie immobile... Quand il est proche d'une proie ou d'un objet, ce sont les vibrisses (moustaches) qui prennent le relais d'une vision défaillante. Mais tout ceci n'est qu'approximatif et relatif à l'environnement du chat. Il aurait été constaté que les chats vivant dehors voient mieux de près, alors que les chats vivant à l’intérieur des maisons voient mieux de loin... Le sujet semble loin d'être clos en ce qui concerne la vision des chats : comment voient-ils, images lisses ou granuleuses, distance d'appréciation de la vision, même la question de la vision des couleurs continue à faire débat... Nul doute que la science finira par apporter des réponses de plus en plus précises.