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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Paris (AFP) - Le groupement d'intérêt économique (GIE) Cristaline et la société Neptune, qui gère l'eau de source éponyme, ont été condamnés jeudi à une même peine de 100.000 euros d'amende pour une campagne de publicité datant de 2007, qui dénigrait l'eau du robinet. La société Eau de Paris, qui produit et distribue l'eau dans la capitale, avait porté plainte au sujet d'une campagne publicitaire à Paris et en Ile-de-France qui avait fait polémique. Un homme déplace une palette de bouteilles d'eau pour approvisonner le rayon d'un supermarché, le 25 juillet 2006. (c) Afp Pour vanter les mérites de l'eau de source Cristaline, elle recourait à des slogans tels que "Qui prétend que l'eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent !", montrait un robinet avec trois flèches rouges pointées vers l'eau qui coulait en indiquant "nitrates", "plomb", "chlore" Enfin, une troisième affiche montrait une cuvette de toilettes barrée d'une croix avec le slogan "Je ne bois pas l'eau que j'utilise". (Image : une des pubs en question. williamperes.com) Les prévenus ont été relaxés du chef de pratique commerciale trompeuse, mais ont été déclarés coupables du chef de publicité comparative illicite. Outre le GIE Cristaline et la société Neptune, le tribunal correctionnel a condamné la société d'exploitation des sources Roxane et le patron de Cristaline, Pierre Papillaud, chacun à une amende de 20.000 euros. L'agence de publicité Business a également été condamnée à la même peine, son président Eric Bousquet à 5.000 euros d'amende. Les prévenus devront solidairement verser 50.000 euros de dommages et intérêts à Eau de Paris, la même somme au Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) et un euro à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Le tribunal a également ordonné la publication d'un communiqué judiciaire faisant état du jugement dans le Parisien, 20 Minutes et le Figaro. Soulignant que "l'eau est un produit vital, rare, de première nécessité", Célia Baduel, adjointe à la mairie de Paris et présidente de la régie publique Eau de Paris a dans un communiqué déploré "de manière générale que des entreprises fassent du profit sur l'eau". "Lorsqu'elles utilisent le mensonge et la caricature, il est normal qu'elles soient jugées et condamnées. Cette condamnation est exemplaire et je m'en félicite", a-t-elle ajouté. Sciences et avenir 16/4/2015
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POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Paris (AFP) - La ministre de la Santé Marisol Touraine s'est prononcée mercredi en faveur d'un dispositif automatique de mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution atmosphérique. "Je suis favorable à un dispositif automatique de mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution", a-t-elle dit sur RTL. (Photo La ministre de la santé Marisol Touraine à l'Assemblée nationale le 14 avril 2015 (c) Afp) "Lorsqu'il y a des pics, il faut que se mette en place un processus progressif. On ne passe pas du jour au lendemain à la circulation alternée. Nous devons commencer par rendre les transports gratuits, demander que la vitesse soit réduite, et puis en venir à la circulation alternée. Lorsque cela rentrera dans les moeurs, plus personne ne se posera la question", a-t-elle affirmé. Un épisode de pollution accrue en Ile-de-France début avril avait donné lieu à une nouvelle polémique, les élus franciliens réclamant, en vain, une mise en oeuvre rapide de la circulation alternée. Actuellement, dans cette région, c'est un arrêté du préfet qui peut la décider, après concertation avec des experts, et après trois jours de pic de pollution aux particules, si la prévision est encore mauvaise pour le 4e jour. Les élus franciliens souhaitent que ce dispositif soit plus rapidement appliqué, et être associés à la décision. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a mandaté deux experts, chargés de proposer des pistes pour réformer le processus de décision. Mercredi Mme Touraine s'est dite "pour qu'il y ait un système automatique, justement pour sortir de ces affrontements". Sciences et avenir 15/4/2015 -
La gastro-entérite, transmissible de l’homme au chien ?
Admin-lane a posté un sujet dans Les maladies du chien
Les maladies transmises de l’homme à l’animal sont nombreuses : peste, grippe aviaire… Des chercheurs se sont penchés sur le cas de la gastro-entérite, maladie très présente chez l’homme et qui pourrait peut-être inquiéter nos chiens. La leucose féline, le sida du chat,… il est certaines maladies dont nous sommes sûrs qu’elles ne se transmettent pas de l’homme à l’animal, en l'occurrence de l'animal à l'homme. Pour d’autres, on ignore si ce type de contaminations peut avoir lieu. La transmission homme-animal des maladies est de plus en plus investiguée par les chercheurs. Suzanne Price/Suzuran P/REX/SIPA L’équipe de Sarah Caddy de l’université de Cambridge (Angleterre) s’est demandée si le norovirus (HuNoVs), le virus à l’origine de la gastro-entérite chez l’homme, serait transmissible de l’homme au chien. Elle a donc inoculé des virus rendus inoffensifs à des chiens. Ces pathogènes ont été vidés de leur matériel génétique, et ne sont plus constitués que d’une enveloppe. Les chercheurs ont tout d’abord voulu vérifier que l’organisme du chien était bien capable de reconnaître le norovirus humain. S’il est reconnu, le chien développera une réponse immunitaire, tandis que s’il ne l’est pas, il sera simplement évacué. Les scientifiques ont donc observé les endroits stratégiques où le virus pouvait se trouver. Les cellules du sang, de l’intestin, des voies respiratoires, celles tapissant les voies uro-génitales, mais aussi la salive et les selles. Les premières sont les cellules cibles, auxquelles le virus s’attaque d'abord et dans lesquelles il se développe, la seconde et la troisième sont au contact de ses cellules et contiennent le virus. Dans l’organisme humain, les protéines de la capsule du virus se fixent sur celles de l’enveloppe des cellules cibles, nommées antigènes HBGA. Elles vont s’emboîter, à la manière d’une clé et d’une serrure. C’est la première phase de l’infection. Après cela, le virus injecte son matériel génétique dans la cellule et il profite de celle-ci pour se multiplier avant de se répandre dans l’organisme. Ici, le virus ne peut se multiplier, car il ne possède pas de patrimoine génétique. Caddy et al ont pu observer cette reconnaissance chez certains chiens. Car, comme chez l’homme, le complexe HBGA n’est pas présent chez tous les individus, et les antigènes des porteurs en question ne se lient pas forcément au virus. Un septième de ceux qui possédaient ces protéines fixaient le virus dans leur sang, et au niveau de la paroi de l’intestin. Malgré la présence du virus dans la salive de certains chiens et le développement d’une réponse immunitaire, aucune trace du virus n’a pu être décelée dans les selles. Problème : le fait de se fixer aux antigènes ne signifie pas que le virus va effectivement infecter l’organisme. Ainsi, le pathogène à l'origine de la maladie hémorragique virale du lapin (RDHV) s'associe aux récepteurs HBGA des chiens sans se développer. Quant à l’absence de preuve de la présence du virus dans les selles, cela pourrait s’expliquer par une trop faible concentration du virus, un mauvais stockage des selles … Il faudrait donc investiguer plus avant la question de cette transmission car il suffirait de 18 particules de norovirus dans les selles des animaux que nous côtoyons tous les jours pour contaminer un homme. Cette étude constitue néanmoins un premier pas vers une meilleure compréhension du mécanisme d'infection hommes-animaux. Sciences et avenir 16/4/2015 -
Chevaux au pré : attention à la myopathie atypique, une maladie saisonnière mortelle
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans CHEVAUX, ANES et autres équidés
Le Réseau d'ÉpidémioSurveillance en Pathologie Équine sonne l'alerte : les cas de myopathie atypique, une maladie mortelle du cheval, devraient être nombreux ce printemps 2015. Explications et conseils. Chaque année, des chevaux meurent des suites d'une dégénérescence musculaire, appelée myopathie atypique. Cette terrible maladie frappe les chevaux vivant au pré, principalement à l'automne, mais également au printemps. La raison ? Longtemps méconnue, les vétérinaires savent aujourd'hui que la myopathie atypique est due à une toxine, l'hypoglycine A, présente dans les fruits de plusieurs arbres du genre Acer (c'est-à-dire les érables) qui tombent au sol à l'automne. Et en particulier ceux de l'érable sycamore (Acer pseudoplatanus). Il s'agit de samares, des graines contenues dans une sorte d'ailette rappelant les ailes d'un hélicoptère quand le vent les fait tournoyer (voir ci-dessous). Fruits de l'érable pouvant contenir la toxine responsable de la myopathie atypique. SYLVAIN CORDIER / BIOSPHOTO / AFP C'est pourquoi, il est recommandé de retirer régulièrement ces fruits du pré du cheval et de les brûler. Surtout que même s'il ne les consomme pas à l'automne, le cheval peut être de nouveau exposé à la toxine, une fois que le fruit aura germé, c'est-à-dire au printemps. "Il est primordial d'éviter que les chevaux ingèrent les plantules d’érable sycomore, prévient le Réseau d'ÉpidémioSurveillance en Pathologie Équine (RESPE). De l’étude des grandes séries cliniques passées nous avons appris que lorsqu’un grand nombre de cas de myopathie atypique était enregistré à l’automne, de nombreux nouveaux cas se déclaraient au printemps suivant. Les chevaux au pré sont exposés aux toxines mortelles de l'érable. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Ce printemps 2015 devrait, malheureusement, enregistrer un grand nombre de mortalités dues à la myopathie atypique et j’ai le regret de vous annoncer que les premiers cas de myopathie atypique du printemps sont là". Aussi, si le ménage d'automne n'a pas été fait, un conseil : retirer tous les petits plants d'érables naissants. Sciences et avenir 16/4/2015 -
Le cachalot et le robot
Admin-lane a posté un sujet dans Photo, vidéo sur les animaux de la faune sauvage
Ce cachalot s'est approché d'un robot durant une mission scientifique menée dans le Golfe du Mexique, bien que cette espèce se montre habituellement distante. Lors d'une mission scientifique menée dans le Golfe du Mexique, le robot ROV Hercules envoyé à presque 600 mètres de profondeur a fait une rencontre inattendue avec un grand cachalot (Physeter macrocephalus). Ce mammifère marin a tourné plusieurs fois autour de la machine, se tenant à seulement quelques mètres de cette dernière. EVNautilus 14/4/2015 Un moment assez rare car ce cétacé reste généralement distant envers les hommes. Cependant, ce robot plongeait à une profondeur à laquelle chassent les grands cachalots. En effet, l'alimentation principale de ce mammifère étant les calmars, il chasse majoritairement en eau profonde, entre 300 et 1 000 mètres de profondeur. Ce robot fait partie de l'expédition Nautilus qui étudie l'impact des gaz naturels sur l'environnement maritime durant 6 mois. Sciences et avenir 16/4/2015 -
MEXIQUE. Alerte après le vol d'une substance radioactive mortelle
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Mexico - Les autorités mexicaines ont lancé jeudi un appel à la population après le vol dans l'Etat du Tabasco (sud-est) d'une source radioactive à usage industriel, qualifiée de très dangereuse par le gouvernement. Ce matériel, de l'iridium-192 utilisé en radiographie industrielle et qui peut être mortel, a été dérobé dans la nuit de lundi à mardi à Cardenas, dans l'Etat de Tabasco (sud-est), a indiqué mercredi dans un communiqué le ministère mexicain de l'Intérieur, qui a décrété l'alerte dans cinq Etats du pays. Photographie diffusée le 16 avril 2015 par le gouvernement mexicain d'un modèle de conteneur chargé de matériel radioactif comme celui qui été volé dans l'Etat de Tabasco (Photo HO. AFP) Jeudi, le coordinateur pour la protection nationale civile Felipe Puente a demandé l'aide de la population en soulignant que ce genre de vol se produisait en général quand son auteur ne connaissait pas les caractéritiques du matériel dérobé. Chacune des unités qui, à un moment donné et pour une raison quelconque ont disparu du contrôle des entreprises qui en ont la charge, nous les avons retrouvée avec l'aide des populations, a dit Puente à la télévision Milenio. Nous demandons à la population de ne pas la manipuler si elle l'identifie et d'avertir la Commission nationale de sécurité nucléaire pour qu'elle se rende sur place afin de la récupérer, a-t-il souligné. Le responsable a posté sur Twitter une photo du container métallique de 50 centimètres sur 30 portant le symbole de la radiocativité et la mention Attention matériel radioactif. Le vol avait été signalé par une entreprise locale, Garantia Radiografica e Ingeniera, à la Commission nationale de sécurité nucléaire. Selon cette entreprise, l'iridium-192 a été volé dans une camionnette. L'iridium-192 est utilisé dans le traitement des cancers ou employé dans des jauges industrielles. S'il est extrait de son conteneur, il s'agit d'une source très dangereuse pour les personnes, a averti le ministère de l'intérieur. S'il n'est pas manipulé selon les protocoles de sécurité appropriés, il peut provoquer des lésions permanentes, voire être mortel en cas de contact prolongé, toujours selon le ministère. L'alerte a été donnée aux unités de protection civile dans les Etats de Tabasco, Veracruz et Campeche (est) ainsi que dans ceux du Chiapas et Oaxaca (sud). L'armée de terre, la marine et la police fédérale ont également été mises en alerte. C'est le dernier d'une série de vols de substances dangereuses survenus récemment au Mexique. A chaque fois, il a été établi que les voleurs voulaient seulement s'emparer des véhicules et ignoraient le caractère dangereux de leur contenu. Dimanche, les autorités ont ainsi récupéré un camion semi-remorque qui avait été volé dans l'Etat central de Puebla et contenait du paraformaldéhyde, un produit hautement toxique et inflammable. En février, trois camionnettes contenant du matériel radioactif à usage industriel avaient également été volées avant d'être retrouvées dans l'Etat d'Hidalgo (centre). En décembre 2013, des voleurs s'étaient déjà emparés d'un camion contenant un appareil médical pour le traitement du cancer, qui contenait du cobalt-60, substance hautement radioactive, près de Mexico. Arrêtés et hospitalisés, les cinq voleurs ont survécu. Les bandes criminelles qui sévissent au Mexique se sont par ailleurs récemment attaquées à des objectifs affectant l'environnement, tandis que les cartels de la drogue ont beaucoup diversifié leurs activités, allant du vol de carburant à l'exploitation de mines de fer. Dimanche, des voleurs ont percé un oléoduc à Villahermosa, capitale de l'Etat de Tabasco, provoquant la fuite de pétrole dans les rivières et forçant les autorités à fermer des usines de traitement d'eau, ce qui a affecté un demi-million de personnes. Le système d'épuration a été rétabli mercredi, mais 100.000 personnes demeuraient privées d'eau potable. Romandie 16/4/2015 -
De l'iridium-192, une substance radioactive à usage industriel et médical, a été dérobée dans une camionnette dans la province de Tabasco. Une alerte a été émise dans cinq États du Mexique après un vol d'iridium-192, une substance radioactive à usage industriel et médical, a annoncé mercredi 15 avril 2015 le ministère de l'Intérieur. L'alerte a été donnée "en raison du vol d'une source radioactive" survenu à Cardenas, dans l'État de Tabasco, dans le sud-est du Mexique, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les sources scellées d’iridium 192 se présentent généralement sous la forme de capsules métalliques cylindriques, de taille variable. AP/SIPA Une entreprise locale, Garantia Radiografica e Ingeniera, a rapporté à la Commission nationale de sécurité nucléaire que cette substance radioactive avait été "volée dans une camionnette" dans la nuit de lundi 13 avril à mardi, selon le ministère. L'alerte a été donnée aux unités de protection civile dans les États de Tabasco, Campeche, Chiapas, Oaxaca et Veracruz (voir carte ci-dessous), indique le communiqué. L'Armée de terre, la Marine et la police fédérale ont également été mises en alerte, ajoute le ministère. La substance qui a été volée est utilisée en radiographie industrielle et médicale, notamment en curithérapie (voir encadré). Peu dispersable dans l'environnement, elle constitue "une source très dangereuse pour les personnes si elle est extraite de son conteneur", souligne le communiqué. Si elle n'est pas manipulée selon les protocoles de sécurité appropriés, elle peut provoquer des lésions permanentes, voire "être mortelle" en cas de contact prolongé, toujours selon le ministère de l'Intérieur. Cet incident est le dernier d'une série de vols de matériels dangereux survenus récemment au Mexique : - En février 2015, les autorités ont pu récupérer dans l'État d'Hidalgo, dans le centre du Mexique, trois camionnettes qui avaient été volées et contenaient du matériel radioactif à usage industriel. - D'autres incidents similaires ont eu lieu en juillet 2014 et en décembre 2013. Dans tous ces cas, il a été établi que les voleurs voulaient seulement s'emparer des véhicules... et ignoraient le caractère dangereux de leur contenu ! CURIETHÉRAPIE. La curiethérapie permet de traiter, de façon spécifique ou en complément d'un autre traitement, des tumeurs cancéreuses, notamment de la sphère ORL, de la peau, du sein ou des organes génitaux. La curiethérapie à bas débit, la plus répandue, délivre des débits de dose de 0,4 à 2 Gray (Gy) par heure et nécessite l'hospitalisation du patient durant plusieurs jours. Les sources d'iridium-192 sont destinées aux applications à l'intérieur des tissus. Elles se présentent le plus souvent sous forme de fils de 0,3 à 0,5 mm de diamètre, ayant une longueur maximale de 14 cm. Sciences et avenir 15/4/2015
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Héraklion (Grèce) - Le séisme de magnitude 6,1 qui s'est produit jeudi soir en Méditerranée, à l'est de l'île grecque de Crète, n'a pas fait de victimes ni de dégâts matériels graves, selon les premières informations des autorités locales. L'épicentre du tremblement de terre se trouvait à environ 20 km sous la surface de la mer, à 50 km de la zone où se rejoignent les plaques africaine et eurasiatique, selon l'observatoire géologique américain (USGS). L'Observatoire géophysique d'Athènes a indiqué que l'épicentre du tremblement de terre, qui a eu lieu à 18H21 GMT, est situé à environ 14 km au large de la petite île de Kassos, dans le nord-est de la Crète où le séisme a été fortement ressenti. Au début je n'ai pas compris ce qui se passait, j'ai senti un certain malaise, le séisme a duré longtemps, a indiqué un journaliste de l'AFP à Héraklion, chef-lieu de l'île. J'ai sauté de la chaise. La terre a tremblé au moins cinq minutes, a indiqué pour sa part Aglaia Terzakis, qui habite dans le village de Rotassi, à une heure et demi de Héraklion. Je n'ai pas vu de dégâts matériels mais il fait nuit et c'est difficile de voir ce qui s'est passé, a-t-elle ajouté. Les séismes en Grèce, pays situé aux confins du sud-est de l'Europe et de la Méditerranée, sont fréquents. Romandie 16/4/2015
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La transition énergétique et Bruxelles
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Energie autres ou divers
Riga - L'Union européenne prépare des plans d'urgence pour assurer sa sécurité énergétique en toute circonstance, a déclaré jeudi à Riga le commissaire au Climat et à l'Energie de l'UE. Nous envisageons tous les risques possibles et tous les scénarios. Nous ne pensons pas qu'à la Russie, a dit M. Miguel Arias Canete, lors d'une réunion ministérielle dans la capitale lettonne. L'Union européenne, qui achète d'importantes quantités de gaz naturel russe, appréhende des problèmes qui pourraient se poser en raison des tensions entre Moscou et l'Ukraine, pays de transit pour une bonne partie de l'or bleu. Avec la solidarité entre les 28 pays membres de l'UE, nous pouvons affronter n'importe quelle crise qui pourrait survenir à l'avenir, a dit M. Canete, à l'issue d'une réunion des ministres de l'Environnement et de l'Energie, organisée par la présidence semestrielle lettonne de l'Union. Aucun pays membre ne devrait dépendre d'un seul fournisseur, a-t-il souligné, tout en affirmant que Bruxelles ne visait pas la Russie. Les Russes continueront à être un très important fournisseur pour l'Union européenne, pas seulement de gaz, mais aussi de charbon, de pétrole et d'uranium, mais selon les conditions de marché, a encore dit le commissaire. En février dernier, l'UE a annoncé des plans pour mettre en place un marché unique de l'énergie à l'échelle du continent pour réduire sa dépendance de la Russie et réduire la facture de ses importations, actuellement avoisinant 400 milliards d'euros par an. Le secteur de l'énergie a été épargné par la série de sanctions prises par l'Occident contre Moscou en raison de son rôle dans la crise ukrainienne. Romandie 16/4/2015 -
Pourquoi les papillons ont des "yeux" dessinés sur leurs ailes
Admin-lane a posté un sujet dans Papillons
Des chercheurs finlandais ont voulu savoir si les ocelles des papillons effrayaient leurs prédateurs parce qu'ils les rendent plus visibles ou qu'ils ressemblent vraiment aux yeux d'un oiseau qui mange ces prédateurs. Il existe deux stratégies de survie différentes dans la nature : la première consiste à crier "attention danger" pour dégoûter les éventuels prédateurs, la seconde est plus insidieuse puisqu'elle est basée sur le principe du mimétisme. Les ocelles des papillons ressemblent aux yeux du hibou. Gilles Martin / Biosphoto / AFP Les couleurs et les motifs des animaux sont alors sélectionnés selon que l'une ou l'autre de ces stratégies s'avère bénéfique pour l'espèce. Ainsi, certains papillons arborent des couleurs vives contrastant avec le paysage, tandis que d'autres se fondent dans leur environnement. À quelle catégorie appartiennent les papillons qui ont des ocelles, ces cercles dorés au centre noir ? Cherchent-ils simplement à se rendre visibles pour effrayer leurs prédateurs, ou misent-ils plutôt sur le mimétisme ? C'est à cette question que se sont intéressés des scientifiques finlandais. Pour y répondre, les chercheurs ont, dans un premier temps, attiré des mésanges charbonnières (Parus major) à un endroit précis du sol de leur cage, avec un ver de farine mort. Ensuite, au moment où l'oiseau fondait sur sa proie, ils ont diffusé une image sur un écran d'ordinateur placé directement sous le ver. Cette image représentait tour à tour l'un des cinq animaux suivants : - un hibou (prédateur naturel de la mésange) avec les yeux ouverts, - un hibou avec les yeux fermés, un papillon avec un "masque de hibou" (c'est à dire des ocelles sur ses ailes), - un papillon avec des ocelles dont les couleurs avaient été inversées (cercle noir au cœur doré au lieu de doré au centre noir) - et enfin, un papillon dont les ocelles avaient été numériquement supprimés. Image Proceedings of the Royal Society B, 2015. DOI: 10.1098/rspb.2015.0202 Résultat : lorsque l'image du papillon avec des ocelles est apparue, environ 68% des mésanges se sont renvolées ou ont montré des signes de surprise avec des gazouillis d'avertissement. Une proportion presque équivalente (57%) a réagi de même si la photo représentait un hibou les yeux ouverts. En revanche, seulement 33% a eu une réaction similaire lorsqu'il s'agissait d'un papillon avec des ocelles aux couleurs inversés. Ceci suggère que ce n'est pas seulement le dessin qui effraie les oiseaux, mais que la couleur est importante : elle est d'autant plus dissuasive qu'elle dépeint le regard d'un hibou (rétine dorée et pupille noire). La présence des ocelles sur les ailes des papillons est donc une affaire de mimétisme. Quant à l'image du papillon sans ocelle, seul un petit pourcentage d'oiseaux a eu une réaction de surprise. Reste un fait intéressant : l'image du hibou aux yeux fermés a suscité davantage de curiosité que de peur chez les mésanges, puisqu'au contraire, elles s'en sont souvent approchées pour l'étudier de plus près. Sciences et avenir 16/4/2015 -
France : Un petit village d'Ardèche est envahi par des fourmis
Admin-lane a posté un sujet dans Fourmis
Chaque année, les habitants de Saint-Désirat en Ardèche guettent le printemps avec inquiétude. Quand les beaux jours reviennent, ils sont envahis par des millions de fourmis. Ces insectes pénètrent dans les maisons et font beaucoup de dégâts. La colonie qui s'étend sur 25 hectares est l'une des plus grandes d'Europe. BFMTV 9/4/2015 BFMTV 9/4/2015 -
Actu infos sur les oliviers dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Un plant de caféier originaire d'Amérique centrale, porteur de la bactérie xylella fastidiosa, tueuse d'oliviers, a été intercepté au marché de gros de Rungis, près de Paris, a annoncé mercredi le ministère de l'Agriculture. Ces plants, "vraisemblablement originaires d'Amérique centrale ont été introduits dans l'Union européenne via les Pays-Bas", précise-t-il dans un communiqué. Un caféier en fleurs (Coffea arabica) Marcelo Corrêa CC BY-SA 3.0 "Une enquête est en cours pour déterminer leur origine exacte", indique le ministère qui attend d'en savoir plus pour déterminer s'il y a lieu de prendre d'autres mesures sur d'autres végétaux sensibles qui auraient pu être exposées au risque de contamination". En Italie, la bactérie a été introduite en 2013 dans un plant de caféier ornemental provenant du Costa Rica, arrivé en Europe via le port de Rotterdam, selon l'Institut agronomique méditerranéen à Bari. Elle s'attaque aux oliviers les plus anciens des Pouilles (sud) dont elle a ravagé déjà plusieurs milliers d'individus. La France a entamé une campagne de surveillance et de prévention depuis le début du mois qui a conduit "les agents du service de contrôle de la Direction régionale et interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt d'Ile de France à identifier un plant de caféier porteur de la bactérie chez un revendeur de plants de Rungis", détaille le texte. Elle a également interdit l'importation de végétaux en provenance des zones infestées. Paris a réclamé à Bruxelles la mise en place de mesures sur le plan européen, afin de prévenir le risque d'introduction de la bactérie Xylella fastidiosa. Celles-ci devraient être décidées à la fin du mois lors de la réunion du comité phytosanitaire de la Commission européenne. Pour le ministère, l'"interception (du plant de caféier, ndlr) justifie pleinement les mesures de prévention et de protection prises par le ministre" Stéphane Le Foll. BFMTV 15/4/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Karachi - les autorités pakistanaises enquêtent après avoir saisi près de deux tonnes de viande de tortues d'eau douce - une prise record correspondant à plus de 4 000 animaux - à de contrebandiers dans le port de Karachi, ont indiqué des responsables vendredi 6 mars. Cistude tachetée photographiée au zoo de San Diego. Howard Cheng CC BY-SA 3.0 Les agents des douanes ont déjoué une tentative de contrebande de 1,9 tonnes de viande de tortue faussement étiquetée comme de la viande de poisson destinée à Hong Kong. Ces dernières années, la chasse et la contrebande de tortues à destination de la Chine et de la Thaïlande est devenue une menace majeure pour la tortue noire tachetée, cistude tachetée (Geoclemys de hamiltonii) qui vit dans le fleuve Indus. "C'est la plus importante saisie de tortues dans l'histoire de la douane paskitanaise", a déclaré Irfan Javed, fonctionnaire des douanes, à l'AFP. Il ajouté que la viande séchée et d'autres parties du corps provenant de 4200 tortues valaient plus de 6 millions de dollars sur le marché international. Cette saisie est intervenue après qu'un fonctionnaire en service "commandé" cherchait un conteneur suspect sur le port. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est une société pakistanaise, qui avait organisé l'expédition pour le compte d'un importateur chinois à Hong-Kong. En vertu des lois pénales concernant la faune protégée, des arrestations étaient en cours. Les agents des douanes travaillent en étroite collaboration avec le Fonds mondial pour la nature de l'affaire. Et des échantillons ont été envoyés pour des analyses supplémentaires afin de vérifier les espèces exactes des tortues composant le lot saisi par les douanes. En juin 2014, environ 200 cistudes tachetées, espèce répertoriée comme menacée par l'UICN, destinée à être expédiées du Pakistan vers Taxkorgan, dans la région autonome du XXinjiang, en Chine, avait été saisies puis relâchées dans leur environnement, dans l'Indus. NEWS24 6/3/2015 -
Naomi Klein lance l’alerte rouge avec son livre : Tout peut changer...
Admin-lane a posté un sujet dans Environnement
Dans son livre «Tout peut changer», la journaliste canadienne préconise des profonds changements socio-économiques pour une meilleure gestion des ressources. Parmi toutes les catastrophes écologiques que dénombre la journaliste canadienne Naomi Klein dans son dernier ouvrage, Tout peut changer – Capitalisme et changement climatique, il en est une qui est peut-être la pire de toutes: le déni de la menace qui pèse sur la planète et l’incapacité chronique de prendre les résolutions d’un changement de cap décisif. «Si le nécessaire n’a pas encore été fait pour réduire les émissions, c’est parce que les politiques à mettre en œuvre sont fondamentalement incompatibles avec le capitalisme déréglementé dont l’idéologie a dominé toute la période durant laquelle nous nous sommes démenés pour trouver une issue à la crise du climat». L’extraction du phosphate à Nauru a brièvement propulsé l’île du Pacifique à la tête du hit-parade des pays les plus riches du monde avant d’en faire une terre dévastée, sans aucun avenir. Photo Reuters D’entrée de jeu, l’enquêtrice annonce la couleur : "verte" mais "rouge" aussi, même si elle reste prudente dans ses formulations puisque l’Amérique du Nord supporte mal les références gauchistes. Si son livre traite de multiples aspects de la crise écologique actuelle, les perspectives d’avenir qu’elle ouvre ne se contentent pas de passer en revue de strictes mesures de régulation (et d’abandon!) de l’industrie des énergies fossiles, mais affirme que les nations de la planète vont devoir sérieusement revoir le modèle socio-économique du capitalisme pour donner une chance à une gestion responsable des ressources. (Cliquez sur l'image représentant la couverture du livre pour vous rendre directement sur le site des éditions Acte Sud et ICI pour trouver un point de vente distribuant ce livre). L’investissement dans des énergies renouvelables aux rendements beaucoup plus faibles et aux profits redistribués dans les régions qui en supportent les nuisances – les terrains d’éoliennes, par exemple – ne permettrait plus le même rythme de développement, même s’il créerait probablement bon nombre d’emplois. La reconnaissance de la «dette climatique» – un calcul des profits qu’ont permis le charbon ou le pétrole depuis deux siècles et qui contraindrait les pays développés à un plus grand effort que leurs homologues entrés dans le jeu des énergies fossiles plus tardivement – grèverait aussi le budget des nations les plus en pointe du capitalisme actuel… Mais avant d’en arriver aux solutions (ou plutôt à ce qu’elle considère comme des contraintes à court terme), la militante ne ménage pas ses efforts pour dresser le portrait d’une planète en feu. Alors que les préoccupations écologiques sont vieilles de 50 ans, les émissions ne cessent d’augmenter, avec une nette accélération dans les années 2000. La prospection et l’exploitation de nouvelles sources minières comme les sables bitumineux ou le gaz de schiste (par la préoccupante technique de la fracturation hydraulique) s’intensifient, notamment aux Etats-Unis et au Canada. Selon une enquête de 2013 du Wall Street Journal, «plus de 15 millions d’Américains vivent à moins de deux kilomètres d’un puits creusé depuis 2000». Les oléoducs et leurs accidents de déversement ou les transports par train ne manquent pas d’effets néfastes sur les territoires parcourus. Plus personne n’est à l’abri, les sites pollués (ou polluables en raison de gisements détectés) touchent une population toujours plus large. Cette proximité grandissante avec des sources de pollution a néanmoins aussi des effets positifs sur la prise de conscience des populations lésées. Ironie de l’histoire: sur territoire américain, l’un des leviers pour agir contre les nuisances des grands groupes sont les traités historiques passés avec les peuples autochtones, les Amérindiens, qui permettent de contrecarrer légalement des projets d’extraction ou de transport en vertu de la préservation de leur territoire de chasse et de pêche. De la désinformation climatosceptique et ses lobbies financés par l’industrie aux promesses non tenues de multimilliardaires qui, comme Richard Branson, patron de Virgin, a promis en 2006 d’investir 3 milliards dans les énergies renouvelables, les thématiques abordées dans Tout peut changer ne manquent pas. L’un de ses chapitres les plus angoissants est consacré aux spécialistes de la géo-ingénierie, qui promettent volontiers des solutions d’apprentis sorciers, comme l’injection massive de soufre dans la stratosphère (un phénomène qui se produit lors des éruptions volcaniques très puissantes) pour diminuer la température du globe, même si certaines études concluent à l’apparition concomitante de sécheresses importantes. Certaines solutions portent la marque du système qui pose justement problème. Laisser les technocrates de l’«extractivisme» se débarrasser de leur stock de soufre n’est peut-être pas la meilleure d’entre elles… Avec sa somme documentée – un pavé de plus de 600 pages –, Naomi Klein envoie un nouveau signal d’alarme à quelques mois de la décisive Conférence de Paris sur les changements climatiques, en décembre. Selon certains experts, le temps presse. La fenêtre pour amorcer l’objectif d’une limitation de 2 °C de réchauffement d’ici à la fin du siècle pourrait se fermer dans deux ans. Peu suspecte d’écologisme forcené, la société d’audit PricewaterhouseCoopers prévoit plutôt une hausse de 4 à 6 °C sur la période et des entreprises d’armement conseillent d’envisager une production en hausse dans les prochaines décennies en raison des troubles climatiques. «Tout peut changer», mais il faut faire vite. La Tribune de Genève 12/4/2015 -
Une baleine grise bat le record de distance lors d'une migration
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Une baleine grise femelle vivant dans le nord-ouest de l'océan Pacifique a battu le record de migration de longue distance pour un mammifère, parcourant 10'880 kilomètres en 69 jours, selon une étude publiée le mercredi 15 avril dans la revue scientifique Biology Letters. Varvara, une baleine de 9 ans, a quitté l'île russe Sakhaline, dans le nord-ouest de l'océan Pacifique en 2011 pour rejoindre le nord-est du Pacifique. Elle a fini son voyage dans des zones de reproduction, au large de la Basse-Californie, au Mexique. Une baleine grise. Photo Marine Mammal Commission / domaine public Il s'agit de «la distance la plus longue parcourue pendant une migration de mammifère», ont indiqué les chercheurs qui ont observé le trajet grâce à une balise placée sur l'animal et transmettant des données par satellite. Varvara a ensuite regagné son point de départ, empruntant une route légèrement plus au sud. Au total, son périple a duré 172 jours pour une distance de 22'511 kilomètres, également un record pour un cycle complet de migration. Le précédent record était détenu par une baleine à bosse: entre les côtes du Brésil et Madagascar, l'animal avait parcouru 9800 km, d'après une étude de 2010. Au-delà d'un record de distance, la performance réalisée par le cétacé pose des questions sur l'identité des baleines grises, estiment les chercheurs. Les baleines grises existent dans le nord-est et le nord-ouest du Pacifique, mais elles sont considérées comme étant deux populations distinctes par les spécialistes. Un temps affectées par la chasse commerciale, les deux populations n'ont pas la même démographie. Si l'existence des baleines grises vivant à l'Est n'est aujourd'hui plus remise en question, les mammifères de l'Ouest sont menacés d'extinction. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en dénombre environ 130. Le record de Varvara «suggère fortement que des présumées baleines grises du nord-ouest du Pacifique sont en fait des baleines du nord-est du Pacifique se nourrissant dans des zones historiquement attribuées» aux premières, ont estimé les chercheurs. «L'identité des baleines au large de l'île de Sakhaline demande une évaluation plus approfondie», ont précisé les chercheurs. (afp/Newsnet) La Tribune de Genève 15/4/2015 -
Le gouvernement américain poursuivi par des défenseurs des tortues marines
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L'organisation de défense de l'environnement Oceana a lancé mercredi 15 avril des poursuites contre le gouvernement américain, estimant que le nombre de tortues marines tuées car piégées dans les filets au cours de la pêche à la crevette était trop élevé. Les tortues de mer sont une espèce menacée. Selon Oceana, l'industrie de la pêche à la crevette au chalut dans le sud-est — la plus importante aux Etats-Unis — tue environ 53 000 tortues marines chaque année dans le golfe du Mexique et dans l'océan Atlantique. Soit davantage que toutes les autres industries de la pêche américaines cumulées, a-t-elle souligné. Une tortue de Kemp (Lepidochelys kempii) photographiée à Padre Island. Johntex / domaine public Elle explique dans un communiqué avoir lancé ces poursuites car elle estime que le Service national des pêches marines « n'a pas respecté la loi sur les espèces menacées en ne déterminant pas si la pêche à la crevette dans cette région menace ou non les tortues marines d'extinction ». Une tortue imbriquée ((Eretmochelys imbricata) photographiée à l'aquarium Kelonia à l'Ile de La Réunion. B.navez CC BY-SA 3.0) Le Service a, ajoute Oceana, également enfreint cette législation « en ne contrôlant pas l'impact de la pêche sur les tortues marines et en ne fixant pas de quota sur le nombre de tortues marines pouvant être capturées et tuées ». Oceana en a profité pour plaider pour la généralisation des dispositifs d'exclusion des tortues (TED), qui peuvent être adaptés sur les chaluts et qui permettent aux tortues de s'échapper indemnes des filets. Une tortue caouanne (Caretta caretta) photographiée à l'aquarium Océanopolis à Brest. Strobilomyces CC BY-SA 3.0) « Les études ont montré que les TED sont 97 % plus efficaces pour éviter la mort des tortues marines lorsqu'ils sont utilisés correctement, pourtant le Service des pêches ne fait pas appliquer leur utilisation, et ne requiert même pas de TED sur tous les navires pouvant les utiliser », a commenté Eric Bilsky, conseiller général adjoint d'Oceana. Une tortue verte (Chelonia mydas) photographiée dans les eaux d'Hawaï. Brocken Inaglory CC BY-SA 3.0 Les poursuites visent nommément Penny Pritzker, ministre américain du commerce, l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et le Service national des pêches marines, qui dépend de la NOAA. Une porte-parole de la NOAA a refusé de commenter une procédure en cours. Une tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) photographiée près de Mahâballipuram, en Inde. Bernard Gagnon CC BY-SA 3.0) Cependant, John Williams, directeur exécutif de Southern Shrimp Alliance a dit "nous ne croyons pas que la poursuite d'Oceana soit raisonnable ou fondée sur un examen scientifique des faits". Il a précisé que les crevettiers se sont engagés à la conservation des tortues et sont restés en-dessous du taux de capture de 12% établi par le Service national des pêches maritimes. "Les populations de tortues de mer sont en croissance et l'industrie de la crevette reste dans le respect des limites du taux de capture qui relève de la compétence fédérale, qui sont dcitées pour assurer la poursuite de la reprise des tortues de mer", a-t-il dit dans un communiqué envoyé par courriel à l'AFP. Une tortue luth (Dermochelys coriacea) photographiée sur une plage de Thaïlande. MD CC BY-SA 3.0 Le procès se réfère aux espèces de tortues suivantes : la tortue caouanne, la tortue luth, la tortue imbriquée, la tortue verte, la tortue de Ridley (tortue olivâtre) et la tortue de Kemp. Le Monde 16/4/2015 - PHYS.ORG - News24 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Pékin - La qualité des réacteurs EPR d'Areva en construction à Taishan (sud-est de la Chine) est sous contrôle, mais une évaluation pour déceler d'éventuels problèmes sera menée, a indiqué le régulateur chinois, après la découverte en France d'une grave anomalie sur l'EPR de Flamanville. Globalement, le système de garantie à Taishan fonctionne de manière efficace. La qualité de la construction est sous contrôle, a assuré Tang Bo, un responsable de l'Administration chinoise de sûreté nucléaire. Pour autant, les autorités ont demandé à ce que soit conduite rapidement une analyse et une évaluation des éventuels problèmes sur le site, a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l'agence étatique Chine nouvelle. L'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) avait annoncé la semaine dernière qu'une anomalie avait été détectée dans la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR) construit par EDF et Areva à Flamanville, en France. Son président Pierre-Franck Chevet a qualifié mercredi de très sérieuse cette anomalie de fabrication qui concerne un élément crucial de la centrale --cette cuve contenant le combustible et contribuant à confiner la radioactivité. Or certaines calottes des cuves des réacteurs de Taishan 1 et 2 ont été fabriquées par Creusot Forge, filiale d'Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de l'EPR de Flamanville, a précisé l'ASN. Selon l'organisation Greenpeace, l'anomalie détectée par l'ASN pourrait donc condamner également les deux autres EPR en chantier en Chine, lesquels sont construits sous l'égide d'EDF et du chinois CGN. Une perspective que semble écarter le gendarme chinois du nucléaire, alors que les EPR de Taishan semblaient parés pour entrer en service avant même celui de Flamanville. Nous restons en contact étroit avec l'ASN sur les solutions à apporter aux questions techniques, a simplement souligné M. Tang. Pékin n'approuvera pas le chargement du combustible dans les unités de Taishan avant que les questions relatives aux équipements soient complètement résolues, poursuivait néanmoins Chine nouvelle. La Chine, premier marché pour le nucléaire civil, compte 23 réacteurs actuellement en construction, soit un tiers des réacteurs en chantier dans le monde, selon la World Nuclear Association (WNA). Le pays représente 15% du chiffre d'affaires d'Areva, qui y a noué comme EDF d'étroites coopérations avec les géants locaux du secteur, CNNC et CGN. Mais la concurrence est rude pour les groupes français sur ce marché en plein essor, où sont également implantés l'américain Westinghouse, associé au japonais Toshiba, ou encore le russe Rosatom, tandis que Pékin accélère le développement de ses propres technologies. À cause des travaux en cours, l’eau est devenue trouble et les dauphins blancs ont disparu de l'île de Dajin. Selon l'étude d'impact d'Areva, « les travaux touchant la mer pourraient affecter la réserve protégée des dauphins blancs, et des mesures de réduction sont en cours d’étude », mais « les effluents radioactifs n’auraient pas d’impact remarquable sur les organismes de l’océan dans la mer environnante »... Wikipedia Romandie 16/3/2015 -
Trois hommes originaires du briançonnais comparaîtront le 2 juillet devant le tribunal correctionnel de Gap, pour avoir prélevé plusieurs centaines de kilos de cristaux dans le massif de la Meije. Ils encourent cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. L'affaire a débuté à l'été 2013, quand le maire de La Grave (Hautes-Alpes) a porté plainte à la gendarmerie pour "vol et dégradations de site inscrit", après avoir été informé par un garde du parc national des Écrins et des employés des remontées mécaniques, que des personnes se rendaient régulièrement sur le glacier de la Meije (3.983 mètres), un site inscrit, pour y prélever des minéraux. montagne-oisans.com Le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon a alors effectué un plan de situation et des clichés photographiques. Puis les investigations des gendarmes de La Grave ont permis de confondre trois hommes, contrôlés à la descente du téléphérique le 14 juin 2014. Ils seront jugés pour vol de cristaux et abandon de déchets et de matériaux. "Ces passionnés de cristaux auraient prélevé plusieurs centaines de kilos de minéraux sur ce site ces cinq dernières années", a indiqué la gendarmerie. "C'est un territoire qui appartient à la commune. Tout ce qui est extrait s'apparente à du vol : il y a pillage de la commune", a dit à l'AFP Sandra Reymond, substitut du procureur de la République à Gap. L'extraction des minéraux abîme considérablement l'environnement, a-t-elle souligné. Le montant du préjudice n'a pas été établi et l'enquête n'a pas permis de démontrer que les trois hommes se livraient à un commerce illégal de cristaux. Ils affirment avoir conservé ou fait don du produit de leurs trouvailles. L'aîné du trio, qui était aussi le plus actif, participait à des bourses aux cristaux à Seyssins, au Bourg-d'Oisans (Isère) et à Chamonix (Haute-Savoie). Les cristaux les plus recherchés peuvent se vendre plusieurs milliers d'euros dans le cercle des collectionneurs. En 2007, la vente au Muséum d'histoire naturelle de Paris d'une fluorite enchâssée de quartz fumés de 5 kg, découverte par un cristallier parisien dans le Mont-Blanc, avait atteint la somme record de 250.000 euros. En 2005, les gendarmes avaient mis fin à l'activité de cristalliers isérois qui extrayaient illégalement, depuis une vingtaine d'années, des cristaux de roche dans d'anciennes mines de l'Oisans et du Vercors. Plusieurs tonnes de quartz avaient été saisies. F3 Alpes 15/4/2015
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Séismes en France
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Ce mardi matin aux alentours de 6h25, la terre a tremblé dans les Pyrénées. L’épicentre du séisme d’intensité à 3,8 sur l’échelle de richter s’est produit à 2km d’Oloron Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques. CEA Dans les Pyrénées, il se produit plusieurs fois par an de petits tremblements de terre, la plupart sans conséquence matérielle et humaine. Il est convenu de dire qu’un séisme est ressenti par la population locale au delà de l’intensité 4. L’activité sismique sur les Pyrénées est constante. La géothermie utilisée depuis toujours sous la forme de thermes fait partie de l’identité des Pyrénées. Les secousses n’en sont qu’une des manifestations. Dans cette zone de la chaîne le dernier séisme enregistré remonte au 13 mars 2015. Sa magnitude avait été évalué à 2. Toujours selon le Centre d’étude antisismique, les 5 derniers séismes d’importances relevés à moins de 100km remontent au : - 29/02/1980 20h40m48s Magnitude = 5.8 - 17/11/2006 18h19m50s Magnitude = 5.4 - 18/09/2004 12h52m18s Magnitude = 5.2 - 06/01/1982 16h32m49s Magnitude = 5.0 - 06/01/1989 19h33m08s Magnitude = 4.9 F3 Midi Pyrénées 14/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - L'anomalie de fabrication détectée sur la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche) est sérieuse, a estimé mercredi Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire, soulignant que l'ASN entend se forger une conviction très forte avant de trancher sur le dossier. La semaine dernière, l'ASN, autorité administrative indépendante, a annoncé qu'une anomalie avait été détectée dans la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve de ce réacteur nucléaire de troisième génération construit par EDF et Areva. C'est une anomalie de fabrication, que je qualifierais de sérieuse, voire très sérieuse, qui de plus touche un composant crucial, la cuve. Autant dire que nous y prêterons toute notre attention, a déclaré M. Chevet devant des députés et des sénateurs. Il présentait le rapport de l'ASN sur la sûreté nucléaire en France en 2014 à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Le groupe Areva, fabricant de la cuve, doit proposer des essais complémentaires pour apprécier l'importance de l'anomalie, essayer de la qualifier et de voir quels impacts elle a potentiellement sur la sûreté, a-t-il souligné. Cela représente un très gros travail de plusieurs mois pour constituer un dossier. In fine (...) il ne faudra pas qu'on ait une appréciation positive sur le sujet si on veut pouvoir démarrer, il faudra qu'on ait une conviction forte, une quasi-certitude, a déclaré M. Chevet. Il est totalement exclu qu'une cuve puisse rompre, elle doit être conçue pour exclure la rupture, a-t-il pointé. Pour prendre sa décision, l'ASN s'appuiera sur son équipe de spécialistes, sur les experts de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire). M. Chevet n'exclut pas d'avoir également recours à des experts étrangers. Je ne préjuge pas de la décision qui sera prise d'aucune manière, compte tenu de l'importance de l'anomalie, a souligné M. Chevet. En réalisant des essais, Areva s'est aperçue que dans certaines zones de la cuve, les valeurs de résilience (capacité du matériau à absorber un choc) s'avéraient plus basses que demandé aux équipements sous pression nucléaire. Romandie 15/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) n'est pas contente de l'attitude adoptée par EDF lors de l'incident récent survenu à la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le problème n'est pas tant dans l'incident que dans l'attitude qu'il a révélée, a déclaré mercredi Pierre-Franck Chevet, président de l'ASN, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Le 28 février, l'une des unités de production de Fessenheim avait dû être arrêtée suite à un rejet d'eau dans une zone non nucléaire de la centrale. Après réparations, elle avait redémarré une semaine plus tard. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a eu une communication plus que décalée par rapport à la réalité, a relevé M. Chevet. EDF a évoqué un défaut d'étanchéité alors qu'il s'agissait d'une rupture de tuyauterie dans la salle des machines. C'est en les rappelant et en discutant sur ce qui était arrivé qu'on a compris qu'il se passait quelque chose, a raconté M. Chevet. Cela a déclenché une inspection réactive de l'ASN sur le site. Effectivement, nous ne sommes pas contents de la manière dont nous avons été informés, a déclaré M. Chevet en réponse à une question de Denis Baupin, député d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). Plus important encore, ce qui m'a frappé, c'est l'empressement (d'EDF) à vouloir redémarrer vite sans vérifier tout ce qu'il y avait à vérifier, a ajouté M. Chevet. En l'occurence, c'est un incident de niveau zéro mais la vitesse à laquelle ils ont voulu redémarrer sans vérifier tout, ça me paraît plus inquiétant, a-t-il ajouté. L'ASN a déjà adressé une lettre de suite à EDF pour lui demander des explications. Dans la mesure où elle estime qu'EDF a commis une infraction, il paraît probable qu'elle adresse aussi un procès-verbal au procureur de la République. L'an dernier, l'ASN a adressé 25 procès-verbaux à la justice. Il va falloir que l'on rediscute avec EDF, pas que sur l'incident, mais plus globalement sur ce qu'il révèle en terme de comportement. Cela peut être quelque chose de très ponctuel, quelqu'un qui a mal réagi. Ce qui m'inquièterait c'est que cela ne soit pas ponctuel, a ajouté M. Chevet. Romandie 15/4/2015 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Les députés ont commencé depuis mardi soir à rétablir en commission leur version du projet de loi sur la transition énergétique, que le Sénat avait changée, notamment sur les grands objectifs de consommation et de production d'énergie. Le projet de loi de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, adopté à l'automne en première lecture par l'Assemblée puis en mars par le Sénat dans une version remaniée, reviendra dans l'hémicycle de l'Assemblée le 19 mai en nouvelle lecture. La majorité sénatoriale de droite avait notamment refusé de fixer une date-butoir à la réduction de 50% de la production d'électricité nucléaire. Sur proposition des socialistes, les députés ont notamment rétabli en commission l'horizon 2025 pour cet objectif. Ils ont aussi réaffirmé la visée d'une réduction de 50% de la consommation énergétique finale en 2050. Mercredi, ils ont réintroduit des mesures de lutte contre l'obsolescence programmée des produits, avec une amende pouvant aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires moyen annuel des entreprises jouant de cette pratique. Ils ont aussi rétabli l'interdiction de la vaisselle jetable en plastique à partir de 2020. Les députés ont encore complété le projet de loi. Ainsi l'Etat devra évaluer l'opportunité de pratiquer une tarification préférentielle des péages des autoroutes en cas de covoiturage et pour les véhicules écologistes, en vertu d'un amendement UDI. Sur le déclenchement de mesures telle que la circulation alternée en cas de pollution, les députés EELV ont fait adopter un amendement prévoyant qu'au plus tard fin 2015, la réglementation encadrant les mesures d'urgence possibles en cas de pic de pollution sera modifiée afin de permettre aux pouvoirs publics d'être plus réactifs. Les écologistes ont aussi fait inscrire le télétravail parmi les actions que les entreprises seront encouragées à mettre en oeuvre pour une mobilité plus sobre du point de vue énergétique de leurs personnels. En outre, les députés UDI ont fait ajouter des critères supplémentaires pour les nouvelles constructions publiques: l'utilisation de matériaux renouvelables ou recyclés ainsi que l'obligation de mentionner l'empreinte carbone du futur bâtiment dans chaque projet présenté. Par un amendement EELV adopté mercredi, les députés ont en outre disposé qu'au plus tard en 2020, l'Etat et les collectivités territoriales devront s'assurer qu'au moins 70% des matières et déchets produits sur les chantiers de construction ou d'entretiens routiers dont ils sont maîtres d'ouvrage seront réemployés ou recyclés. Comme suggéré par un socialiste et les écolos, a été ajouté l'objectif d'une augmentation de 5% en 2020 de la quantité de déchets faisant l'objet de réemploi et de préparation à la réutilisation notamment des équipements électriques et électroniques, des textiles et des éléments d'ameublement. Les députés ont aussi supprimé des mesures nouvelles qu'avaient ajoutées les sénateurs, comme le renforcement des exigences de performance énergétique des logements que les organismes HLM auraient pu proposer à la vente. Concernant le renouvellement de la flotte de véhicules lourds de l'Etat et des établissements publics, ils ont fixé à 2017 l'obligation d'au moins 50% de véhicules propres, alors que les sénateurs avaient opté pour 2018. Sur une proposition écologiste, l'échéance pour la rénovation énergétique des bâtiments privés résidentiels à la forte consommation en énergie a été ramenée à 2025, contre 2030 en première lecture. C'est la version du projet de loi issue des travaux de la commission spéciale qui sera examinée dans l'hémicycle. Romandie 15/4/2015 -
Des chercheurs de l'EPFL ont montré comment des bulles d'air pourraient empêcher les sédiments d'obstruer les courbes dans des cours d'eau tels que le Rhin. Voie navigable, il doit être régulièrement dragué pour pouvoir rester ouvert au transport de marchandises. Le Rhin est une artère de transport fluvial vitale, qui charrie chaque année des centaines de millions de tonnes de frêt. Dans les courbes du fleuve, des courants secondaires peuvent provoquer l'ensablement lorsque des sédiments sont chassés depuis l'autre rive. Image Huffington Post Or des rideaux de bulles d'air pourraient constituer une alternative aux coûteux travaux de dragage qui sont habituellement entrepris, selon des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de l'Université de Delft (NL) et de l'Académie chinoise des sciences. Selon ces travaux publiés dans le "Journal for Hydraulic Engineering", un bouillonnement d'air à partir du lit de la rivière pourrait contrarier les courants qui forment les bancs de sable. Cette approche impliquerait de poser un tube d'acier perforé dans le lit d'une courbe de la rivière, près de la rive extérieure, et d'y injecter de l'air sous pression, a indiqué mercredi l'EPFL dans un communiqué. Dans des eaux calmes, ces bulles généreraient une circulation qui ressemblerait à un cercle aplati s'éloignant de chaque côté du tube, environ trois fois plus large que la profondeur de la rivière. Dans une rivière, le courant étirerait ce cercle en une spirale filant le long de de la courbe du cours d'eau. Les chercheurs estiment que la circulation serait assez forte pour empêcher le dépôt de sédiments dans des rivières à déplacement d'eau lent, comme le Rhin. A la suite d'expériences de laboratoire, les chercheurs ont trouvé que la force et la taille de la circulation en spirale créée ne dépendent pas de la vitesse d'écoulement de l'eau, mais des propriétés du lit de la rivière. Dans des rivières dont le lit peut être remodelé, la circulation provoquée fait plus que doubler par rapport à des rivières dont le lit est immobile et dur. Pour activer un rideau de bulles d'air, il faut un apport constant d'air comprimé, qui doit être injecté en plusieurs endroits le long de la conduite, de manière à maintenir une pression suffisante dans toute la longueur de celle-ci. Romandie 15/4/2015
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Chez les animaux, "la hiérarchie permet de vivre ensemble"
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La hiérarchie ne crée pas l'inégalité, mais apprend à vivre ensemble, affirme Alexis Rosenbaum, professeur de philosophie des sciences. Interview. La correction des inégalités socio-économiques fait la fierté de nos États modernes, quand dans la nature les rapports entre les animaux nous paraissent le lieu d'une inégalité constante, issue de la lutte pour la survie et la reproduction. Cette inégalité produit des hiérarchies de dominance qui autorisent pourtant la vie en commun, ce qui nous interroge en tant qu'êtres humains. C'est ce qui a poussé Alexis Rosenbaum, professeur de philosophie des sciences à l'université Paris-Saclay, docteur en psychologie cognitive, à se pencher sur l'organisation des sociétés animales. Une incursion pleine de surprises qui dynamitent nombre de préjugés sur la nature du pouvoir et de l'inégalité. Des chimpanzés du zoo de Beauval (illustration). Alain Jocard / AFP Le Point : Pourquoi vous être intéressé au monde animal ? Alexis Rosenbaum : Pendant des années, mon travail a été centré sur les hiérarchies humaines, à partir des réflexions de Tocqueville, sur la façon dont, lorsque les hiérarchies institutionnelles s'affaissent, des formes d'exacerbation de la comparaison sociale apparaissent. Une fois que les individus bénéficient d'une certaine égalité de conditions, ils se jalousent de manière plus intense, la susceptibilité à la différence devient plus grande. Inévitablement, je me suis trouvé confronté à la question de l'origine évolutive des hiérarchies humaines. Cette origine était peut-être à trouver du côté de nos ancêtres les primates. Pour réinscrire la question des supériorités et des infériorités humaines dans leur cadre naturel, c'est bien à ceux-ci qu'il faut s'intéresser, puisque nous y sommes affiliés. Aujourd'hui, la réflexion sur l'inégalité ne peut plus se passer de l'enseignement de la biologie. Celle-ci est une source d'informations sans égale pour qui souhaite penser la hiérarchie. Il n'existait pas de synthèse sur le sujet dans l'édition française. Je me suis donc lancé. Le Point : Quelle a été votre première découverte ? Alexis Rosenbaum : Que la hiérarchie permet de vivre ensemble. On a une idée négative de la notion de hiérarchie, liée à notre réprobation des institutions hiérarchiques humaines. L'étagement des ordres de l'Ancien Régime sert de repoussoir à notre éducation républicaine. Celui des castes de l'Inde nous paraît incarner l'injustice sociale érigée en système. Quand on regarde du côté des animaux, on s'aperçoit que non seulement la hiérarchie permet de réduire la violence interne au groupe, mais qu'elle encadre souvent des conduites de coopération. Chez les singes géladas, un mâle dominant, une fois qu'il a vaincu, abordera son adversaire malheureux avec des gestes d'apaisement. Si le vaincu montre alors des signaux de subordination, ils se livreront à un toilettage réciproque et pourront se nourrir à proximité l'un de l'autre sans heurts. Ces attitudes sont vitales pour les géladas, qui vivent en vastes bandes. Chez les singes patas, en revanche, il n'existe pas de signaux clairs de soumission, et les mâles ont le plus grand mal à mettre fin à leurs altercations quand ils sont rassemblés. Cela ne leur pose cependant pas de problème majeur, puisqu'ils vivent de manière plus dispersée que les géladas. On a l'image d'une hiérarchie qui sépare, qui crée des barrières étanches. Dans le monde animal, d'une certaine manière, la leçon est presque inverse. Avant de séparer, elle permet de vivre ensemble. Le Point : Les animaux sont-ils des dominants ou des dominés par nature ? Alexis Rosenbaum : On pourrait croire que ce sont des facteurs très élémentaires comme la force ou la taille qui sont décisifs pour la constitution des relations de dominance. En réalité, une multitude de facteurs entrent en jeu, notamment des facteurs liés à l'expérience personnelle de l'animal. Chez certains oiseaux comme le fou à pieds bleus, le statut de dominant s'acquiert très tôt dans la couvée. Le bénéfice des quelques jours d'éclosion plus précoces permet à l'aîné de prendre le dessus sur son cadet, ce qui paraît logique. Mais l'aîné conserve cette attitude de dominant, même si son cadet devient plus costaud, et inversement, le cadet garde son attitude de subordination. Une hiérarchie peut donc se constituer à partir des effets d'expérience, d'effets presque psycho-sociaux pourrait-on dire. Les expériences montrent qu'un animal peut s'enhardir en raison de ses victoires passées ou se décourager en raison de ses défaites précédentes. Il existe chez nombre d'espèces un winner effect comme un loser effect, au point qu'on peut se demander si les animaux n'apprennent pas à être dominés ou dominants. Le Point : Vous avez été surpris de constater qu'il existait chez les primates une forme de transmission du rang... Alexis Rosenbaum : Cette forme de transmission du rang évoque par analogie la transmission du rang chez l'être humain telle qu'on l'a connue dans le monde aristocratique par exemple, laissant entrevoir des sortes de classes sociales. Que les rapports de forces se reproduisent à travers le temps un peu à la manière de certaines sociétés humaines sans pour autant faire appel à des institutions est surprenant : comment certains primates s'y prennent-ils pour réussir à transmettre un rang sans la moindre institution ou idéologie qui apporte une caution à leur étagement ? Eh bien, chez les femelles macaques, par exemple, la mère va épauler ses filles de manière très régulière pour les aider à grimper dans la hiérarchie du groupe, elle va les soutenir systématiquement dans les conflits jusqu'à ce que les petites atteignent un rang proche du sien. Par un système d'alliance, de coalition, les filles peu à peu réussissent à dominer toutes celles que leur mère domine. L'originalité du processus tient au fait que l'acquisition du statut n'est ni génétique (une orpheline perdra son rang) ni institutionnelle, puisque aucune règle explicite n'encadre les relations, mais qu'elle est essentiellement influencée par la disponibilité des alliés. Le statut dépend de ceux qui le construisent, le reconnaissent et le maintiennent, faute de quoi l'ordre s'effondre. Le Point : On pourrait croire que l'homme est le seul être capable de s'extraire des mécanismes de dominance naturels, l'institution de la monogamie, en particulier, constituerait une preuve que les humains échapperaient à cette loi naturelle du plus fort prolongée en loi du plus fécond. Or vous rapportez que c'est en réalité chez l'être humain qu'on trouve les formes d'inégalité les plus marquées à cet égard. Alexis Rosenbaum : Si dans la nature, globalement, rang supérieur et succès reproductif vont à peu près de pair chez les mâles, il existe cependant des espèces où une relative égalité peut s'instaurer entre les mâles. Chez certains primates, il n'est pas toujours facile pour les dominants de monopoliser les femelles et de surveiller les subordonnés pour les empêcher d'entreprendre celles-ci. Ainsi, chez certains babouins, plus le nombre de mâles augmente dans un groupe, plus le contrôle des femelles devient ardu pour les dominants. Il suffit que la végétation s'épaississe, par exemple, pour que des accouplements subreptices puissent plus facilement se dérouler. L'homme, lui, s'il appartient à l'espèce qui a construit des institutions égalitaires totalement inconnues dans le monde des vertébrés, est aussi celui qui, parmi les primates, a été le plus loin dans la direction de l'inégalité de reproduction. L'organisation des harems en est une illustration. Les murs, les gardes, les eunuques traduisent un ordre de coercition qui dépasse tout ce à quoi les babouins à l'oeil plus vigilant peuvent prétendre, institutionnalisant des inégalités reproductives complètement disproportionnées par rapport aux qualités effectives dont pouvaient se prévaloir les hommes qui en bénéficiaient. Dans l'histoire de l'humanité, ce n'est pas un hasard, l'élimination des harems est parallèle à celle du despotisme politique. Le Point : Quel questionnement ce détour du côté des animaux a-t-il suscité en vous ? Alexis Rosenbaum : Si l'on accepte la prémisse que nous descendons d'une espèce de primates possédant une hiérarchie de dominance, on ne peut que s'interroger sur la présence étrange des chasseurs-cueilleurs parmi nos ancêtres les plus récents, car ils ont semble-t-il constitué des groupes assez égalitaires, si l'on en juge par les quelques sociétés de chasseurs-cueilleurs qui subsistent aujourd'hui. Comment est-on passé d'une espèce hiérarchique à une organisation en bandes plutôt égalitaire ? Le mystère demeure. Entre - 6 millions d'années et - 50 000, pour donner un ordre de grandeur, il y a malheureusement en la matière un trou dans les connaissances. Ecoutez un podcast sur la question sur Rtbf.be Dominants et dominés chez les animaux. Petite sociologie des hiérarchies animales, d'Alexis Rosenbaum, Odile Jacob, 184 pages, 22, 90 euros. Cliquez sur l'image, pour vous rendre directement sur le site de l'éditeur. Ce livre est par ailleurs également disponible dans de nombreux points de vente, par exemple la FNAC. Le Point 14/4/2015 -
La guêpe Trichilogaster acaciaelongifoliae ne mesure peut-être que quelques millimètres de long mais, selon certains scientifiques, ce petit insecte pourrait être la solution à un gros problème européen. Ils ont eu l'idée d'utiliser cette guêpe pour stopper l'avancée d'une plante envahissante qui ravage l'environnement le long des côtes portugaises. La guêpe Trichilogaster acaciaelongifoliae (à gauche) et l'infection qu'elle occasionne (à droite). Centre for functional ecology L'Acacia longifolia, une espèce indigène australienne connue sous le nom d'acacia à longues feuilles, ou mimosa chenille, est une espèce envahissante à croissance rapide qui se transforme en menace sérieuse pour la biodiversité des zones côtières de dunes de sable et d'autres habitats naturels au Portugal. En Australie et en Afrique du Sud, la guêpe Trichilogaster acaciaelongifoliae a été utilisée avec succès comme agent de lutte biologique contre cette plante et les autorités portugaises pourraient bien suivre cet exemple. Les piqûres de cette guêpe sur l'Acacia longifolia provoquent des galles : les branches d'arbres infestées réduisent alors considérablement la production de graines, quelle que soit la taille de l'arbre, ce qui limite sa reproduction. La guêpe Trichilogaster acaciaelongifoliae n'est pas présente en Europe et elle ne figure pas sur la liste des organismes nuisibles qui doivent être maintenus hors du territoire de l'UE. La Commission européenne a donc demandé à l'EFSA de répondre à la question suivante : si la guêpe était introduite en Europe, est-ce qu'elle représenterait une menace pour d'autres plantes qu'Acacia longifolia ? Pour compliquer les choses, plusieurs espèces différentes d'acacia sont cultivées en tant que plantes ornementales dans la région ; l'EFSA devra donc étudier si l'introduction de la guêpe serait nuisible à ces plantes non-ciblées. L'EFSA s'est donc penché donc sur le risque que Trichilogaster acaciaelongifoliae s'établisse et se propage ainsi que sur tout impact potentiel qu'elle pourrait avoir sur la santé des plantes. Le professeur Mike Jeger, président du groupe scientifique de l'EFSA sur la santé des plantes (PLH), a déclaré: « C'est une question intéressante [...] Avant de lui ouvrir notre porte il est essentiel que nous évaluions avec précision son impact potentiel sur les espèces non-cibles. Il se pourrait que T. acaciaelongifoliae soit efficace pour contrôler A. longifolia mais, si elle a des effets secondaires néfastes pour d'autres plantes, alors nous ne ferions que résoudre un problème pour en créer un autre ». Acacia longifolia a été introduit au Portugal depuis l'Australie il y a environ 150 ans pour lutter contre l'érosion du sable. Depuis lors, l'arbre s'est établi et s'est avéré envahissant au point de constituer à présent une menace pour l'environnement qu'il était censé protéger, altérant de façon drastique le paysage et détruisant la richesse des variétés végétales locales. Cette plante représente un défi particulier pour les gestionnaires des terres parce que ses graines s'accumulent en concrétions résistantes de semences, ce qui signifie que la plante colonise à nouveau rapidement le territoire après avoir été physiquement éliminée ou après la mise en œuvre d'autres méthodes de contrôle. En outre, le feu et d'autres mesures d'éradication peuvent en réalité favoriser et accélérer la germination des graines d'A. longifolia. Pour toutes ces raisons, le Portugal envisage la lutte biologique comme une alternative plus efficace – et par ailleurs beaucoup moins coûteuse – que l'élimination manuelle ou chimique, qui peuvent nécessiter plusieurs traitements et un suivi à répétition. Pour donner un exemple, l'élimination physique de la jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) du bassin de Guadiana dans le sud-ouest de l'Espagne entre 2006 et 2012 a coûté 21,7 millions d'euros et nécessite un suivi permanent pour faire face aux récidives provoquées par des plantes résiduelles, des fragments ou des graines. Le professeur Jeger a déclaré : « L'utilisation de méthodes traditionnelles pour gérer les plantes envahissantes est sans aucun doute chère et, dans certains cas, nuisible à l'environnement. Et, bien souvent, elles ne sont pas efficaces. Les avantages de la lutte biologique sont clairs : elle est moins coûteuse, tout en étant plus durable et probablement plus sûre. Mais nous devons nous montrer prudents. Rappelez-vous qu'à la fin du 19ème siècle, quelqu'un a pensé – avec les meilleures intentions du monde – que ce serait une bonne idée de planter des acacias à longues feuilles dans les dunes de sable portugaises. Et regardez ce qui est arrivé. Une fois qu'un organisme est libéré dans l'environnement, le génie sort de la bouteille et il est presque impossible de l'y remettre à nouveau. Nous devons donc être absolument sûrs que les points positifs l'emportent sur les points négatifs. » Au final, l'introduction de la guêpe comme agent de lutte biologique a été validée le 19 mars 2015. La lutte biologique : définition La lutte biologique est l'utilisation d'une espèce – généralement un parasite, un prédateur ou un agent pathogène – employée pour contrôler une autre espèce problématique. Le but n'est pas de détruire ou d'éradiquer l'espèce cible mais de réduire son impact – écologique, économique ou les deux – à un niveau où elle ne représente plus un problème. L'ennemi naturel de l'organisme visé est connu sous le nom d'agent de lutte biologique ou biopesticide. La lutte biologique est pratiquée dans le monde entier depuis plus de 100 ans, période durant laquelle on a procédé à environ 7000 introductions de près de 2700 espèces agissant comme biopesticides. La lutte biologique est largement utilisée dans de nombreux pays et dans de nombreuses régions, notamment en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Amérique du Nord. Toutefois, l'utilisation d'un biopesticide non-indigène n'a été officiellement autorisée qu'une seule fois contre une espèce de mauvaise herbe dans l'UE, en l'occurrence lors de la dissémination de la psylle Aphalara itadori contre la renouée du Japon (Fallopia japonica) au Royaume-Uni en 2010. Notre Planète info 15/4/2015 - EFSA