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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Une étude danoise révèle que les ours polaires les plus exposés aux PCB dans les nord-est du Groenland ont des os péniens plus petits et moins solides que leurs congénères. Un ours polaire sur l'île Wrangel (Russie), dans l'océan arctique. (SERGEY GORSHKOV / MINDEN PICTURES / AFP) Les ours polaires ne sont pas seulement victimes du réchauffement climatique, qui entraîne la fonte de la banquise sur laquelle ils vivent. Ils sont aussi touchés dans leur chair par la pollution provoquée par l'homme. Les polychlorobiphényles, plus connus sous le nom de PCB, affectent les os péniens des ours polaires, révèle une étude danoise et canadienne, publiée dans la revue Environmental Research (en anglais) de février et repérée par le blog du Monde Passeur de sciences. Les PCB ont été très employés dans l'industrie, avant d'être interdits compte tenu de leur nocivité. Mais ces molécules cancérogènes et perturbatrices endocriniennes ont la vie dure. Les PCB se sont dilués dans l'océan où ils ont été absorbés par les organismes vivants. Des plus petits au plus gros. Plus on remonte la chaîne alimentaire, plus les PCB se concentrent et plus leurs effets se font ressentir. Et les ours polaires sont au sommet de cette pyramide. Les chercheurs ont pu analyser les os péniens des ours polaires grâce aux populations locales qui les conservent comme trophées de chasse. Résultat : les plantigrades vivant dans les régions les plus exposées aux PCB, le nord-est du Groenland, sont aussi ceux qui ont les os péniens les plus petits et les moins solides. Les chercheurs estiment qu'une telle fragilisation de l'os pénien "pourrait conduire à un risque accru d'extinction de l'espèce en raison de l'échec de l'accouplement et de la fertilisation qui pourrait résulter d'os péniens affaiblis" et des éventuelles fractures du pénis chez ces grands mammifères, qui peuvent peser jusqu'à 800 kilos. Une mauvaise nouvelle de plus pour cette espèce déjà classée comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Francetv info 2/2/2015
  2. Les prévisions de cet animal, popularisées par le film "Un jour sans fin", sont attendues chaque année par des milliers de personnes. Ses prédictions ont jeté un froid. Phil la marmotte a annoncé lundi 2 février que l'hiver durera six semaines de plus aux Etats-Unis, selon FoxNews. Chaque année, des milliers de personnes attendent les prédictions météorologiques de l'animal, qui réside dans la petite ville de Punxsutawney (Pennsylvanie). Un événement devenu très populaire depuis la sortie du film Un jour sans fin, avec Bill Murray, en 1993. Phil la marmotte le 2 février. Photo (capture d'écran) FoxNews Selon cette tradition née dans le nord des Etats-Unis, les juges observent l'entrée du terrier d'une marmotte. Si elle sort, ne voyant pas son ombre à cause du mauvais temps, l'hiver sera bref. En revanche, si l'animal voit son ombre en raison du soleil et qu'effrayée, elle se réfugie de nouveau dans son trou, la sentence est sans appel : l'hiver pourrait être plus long de six semaines. C'est ce qui s'est passé lundi à Punxsutawney. Mais Phil n'est pas le seul prévisionniste, d'autres marmottes canadiennes étaient aussi à l'œuvre aujourd'hui. La marmotte canadienne Sam Photo : CBC News / Radio Canada Francetv info 2/2/2015
  3. L'animal d'une cinquantaine de centimètres a été retrouvé sur la banquette arrière du véhicule, à Gagny, par des policiers lors d'un contrôle routier. Un jeune crocodile d'une cinquantaine de centimètres a été découvert en fin de semaine dernière sur la banquette arrière d'une voiture à Gagny (Seine-Saint-Denis). Policiers et pompiers ont confirmé, lundi 2 février, cette information du Parisien. Un jeune crocodile du zoo de Francfort (Allemagne), le 13 mai 2011. (BORIS ROESSLER / DPA / AFP) Il s'agissait à l'origine d'un simple contrôle routier sur un véhicule aux phares défaillants. "Il y avait un sac ouvert sur la banquette arrière, avec quelque chose qui bougeait à l'intérieur. Les policiers ont regardé de plus près et ont trouvé un jeune crocodile", a raconté une source policière à l'AFP. Le reptile, apathique en raison du froid, a été pris en charge par la brigade cynotechnique des pompiers de Paris, puis confié à l'Ecole nationale vétérinaire de Maison-Alfort (Val-de-Marne) pour y être soigné. Le conducteur du véhicule, qui ne possédait pas de permis, a été placé en garde à vue, tout comme son passager. Lors de leur audition par la police, ils ont reconnu avoir acheté l'animal le soir-même, en toute illégalité. Francetv info 2/2/2015
  4. Paris (AFP) - Les distributeurs de produits phytosanitaires se sont insurgés lundi contre la mise en place de pénalités financières à leur encontre si l'usage de pesticides ne baisse pas en France. Vendredi, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a présenté un plan Ecophyto II, qui ambitionne de repousser de 2018 à 2025 l'objectif de réduction de 50% de l'utilisation des pesticides en France. Un fermier répand des pesticides sur un champ de pommes de terre, dans le nord de la France, en 2012 (c) Afp Pour y parvenir, il compte notamment imposer des pénalités financières aux distributeurs qui ne parviendront pas à baisser de 20% le nombre de doses vendues sur cinq ans. Coop de France et la Fédération du négoce agricole "n'acceptent pas" que les distributeurs soient les "seuls à supporter la responsabilité financière de l’atteinte d’un objectif disproportionné (de réduction des pesticides, ndlr) dont ils sont loin de détenir toutes les clés", ont indiqué les deux organisations dans un communiqué publié lundi. "Les distributeurs ont un rôle à jouer en matière de conseil, mais ne peuvent être tenus pour responsables des décisions des agriculteurs", ont-ils ajouté. Et ils craignent qu'"un nombre croissant d’agriculteurs achètent leurs produits phytosanitaires hors de nos frontières, où les contraintes et la fiscalité sont plus basses". A l'issue du Grenelle de l'environnement en 2008, la précédente majorité avait lancé son plan Ecophyto dont l'ambition était de réduire "si possible" de 50% l'usage des pesticides d'ici à 2018. Mais le succès était loin d'être atteint puisque l'utilisation de produits chimiques en agriculture a progressé de 5% par an en moyenne entre 2009 et 2013. Stéphane Le Foll va donc tenter une nouvelle méthode, qui encouragera les agriculteurs à adopter des modèles de production plus économes. Un plan toutefois jugé insuffisant par les défenseurs de l'environnement. Sciences et avenir 2/2/2015
  5. Albi (AFP) - Deux syndicats d'agriculteurs de Midi-Pyrénées ont affirmé lundi qu'ils interdiraient à "tout contrôleur de l’État" d'entrer dans leurs exploitations, tant que le site du barrage de Sivens (Tarn) resterait occupé par les "zadistes". Dans un communiqué, la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) et les Jeunes Agriculteurs de Midi-Pyrénées, favorables au projet de barrage désormais abandonné dans sa forme actuelle, accusent l’État d'"être incapable de faire respecter le droit sur le site de Sivens", à Lisle-sur-Tarn. Un camp de "zadistes" sur le site du barrage de Sivens, dans le Tarn, le 6 janvier 2015 (c) Afp Ils rappellent que la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait demandé en octobre la suspension du chantier de retenue d'eau, ce qui fut fait, une expertise comptable, ce qui fut fait, et "la libération du site par ses occupants", ce qui reste en suspens, d'où leur colère. Ils se disent "révoltés" par un traitement "totalement discriminatoire" de l’État envers ses administrés, évoquant une "tolérance faite à une minorité d'individus ne respectant aucune légalité et le traitement réservé à des acteurs économiques et sociaux ancrés dans un territoire". "Tant qu'un même régime de légalité ne sera pas appliqué à tous, sans distinction, tous les moyens seront employés pour que les exploitations agricoles soient interdites à tout contrôleur de l’État", assurent les deux syndicats agricoles dans leur texte. Pour leur part, les occupants de la ZAD (Zone à défendre) étaient convoqués lundi après-midi au tribunal d'instance d'Albi, en vue de leur expulsion du bâtiment dit de "la Métairie", mais l'audience a été reportée au 11 février. A la demande du Conseil général et de riverains du site, ils sont également convoqués, mardi matin, devant le tribunal de grande instance, en vue de leur expulsion des parcelles occupées. A moins d'un report également de dernière minute. Une rencontre des "zadistes" avec le préfet est prévue au cours de la semaine. Sciences et avenir 2/2/2015
  6. Vous habitez en Charente-Maritime ? Vous avez de quelques jours à quelques mois selon la commune pour soustraire définitivement vos terrains à la chasse. Image sdm.protection Selon l'article L 422-10 5° du Code de l'environnement, tout propriétaire de terrain ou détenteur du droit de chasse peut faire opposition à l'apport de son droit de chasse au territoire d'une association de chasse agréée (ACCA)au nom de convictions personnelles opposées à la pratique de la chasse et sans condition de superficie minimale de ses terrains en propriété. En d'autres termes, si vous êtes propriétaire, vous avez la possibilité de soustraire vos terrains à la chasse et d'en faire un havre de paix pour la faune sauvage. Comment procéder ? : Les ACCA sont actuellement renouvelées tous les cinq ans à compter de l'agrément préfectoral de leur création. Pour retirer vos terrains du territoire de l'ACCA, il suffit de faire une demande d'opposition auprès de la Direction Départementale des territoires et de la Mer 6 mois au moins avant la fin de la période de 5 ans en cours. Toute demande d'opposition doit être composée du formulaire de demande d'opposition (à compléter en 2 exemplaires car un exemplaire doit être conservé par vous) et de l'annexe détaillant les parcelles concernées par la demande d'opposition. Cette demande doit être adressée à la Direction Départementale des territoires et de la Mer par lettre recommandée avec accusé de réception. Conditions minimales à remplir : - Vous devez apporter la preuve que vous détenez le droit de chasse, en tant que propriétaire. - Vous devez renoncer à chasser ou à faire chasser sur la totalité des terrains que vous possédez sur la commune concernée. - Vous devez ne pas chasser vous-même par « convictions personnelles opposées à la pratique de la chasse ». Pour les personnes qui n'habitent pas en Charente-Maritime mais qui souhaiteraient également soustraire leurs terrains à la chasse, prendre contact avec l'association locale LPO la plus proche. LPO 3/2/2015
  7. Les défenseurs de l'environnement s'étranglent. Un riche prince saoudien amateur de chasse au faucon et grand décimateur d'outardes houbara est attendu dans les prochains jours dans le désert du Baloutchistan, au Pakistan. L'an dernier, Fahd Ben Sultan Ben Abdulaziz avait tué 2 000 de ces petits échassiers dont la chasse est en principe interdite dans le pays. Islamabad émet des permis spéciaux autorisant de riches VIP à les chasser mais avec une limite maximale de cent en dix jours, notamment pour les fauconniers du Golfe, qui en sont très amateurs. Le large dépassement de cette limite par le prince avait été critiqué par des fonctionnaires locaux, mais discrètement et sous couvert d'anonymat. Une outarde houbara (Chlamydotis undulata)Frank Vassen Flickr / CC BY-SA 2.0 L'espèce est classée comme vulnérable par l'UICN. Le matériel du prince, notamment des faucons spécialement dressés pour abattre les outardes houbara, est arrivé dimanche du Golfe à bord d'un avion C-130, a indiqué lundi à l'AFP Saifullah Zehri, un responsable chargé de la protection de la faune de la région du désert de Yak Much, où est prévue la chasse princière. L'outarde houbara vit dans la steppe et les zones semi-désertiques. Les fauconniers arabes sont considérés comme la principale menace pour cette espèce, en sus de la dégradation de leur environnement. L'Arabie saoudite est l'un des plus important bailleurs de fonds du Pakistan, qui déroule régulièrement le tapis rouge pour ses dirigeants. Mais cette influence est parfois critiquée dans le pays, notamment dans les cercles libéraux qui accusent les Saoudiens de favoriser l'islamisme, notamment par le financement d'écoles coraniques rigoristes. Une outarde houbara photographiée lors de la parade nuptiale. Frank Vassen Flickr / CC BY-SA 2.0 Le Baloutchistan est régulièrement le théâtre d'attentats de groupes islamistes et sécessionnistes et de diverses activités de groupes criminels et mafieux. Mais il abrite également des zones sécurisées par les autorités où des VIP peuvent chasser en toute liberté et sécurité... L'Outarde houbara ou Outarde houbara d'Afrique (Chlamydotis undulata) est un grand oiseau de la famille des Otididae (outardes). Il vit dans les Îles Canaries, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. La race asiatique a été récemment reconnue comme une espèce à part : l'Outarde houbara d'Asie, ou Outarde de Macqueen, (Chlamydotis maqueenii). Outarde houbara en vol. Photo IFHC Description : L'outarde houbara est une outarde de taille petite à moyenne. Elle mesure 55 à 65 cm de longueur et a une envergure de 135 à 170 cm. Elle est brune dessus et blanc crème dessous, avec une raie noire sur les côtés du cou. En vol, les ailes montrent de vastes zones noires et brunes sur les rémiges. Les deux sexes sont semblables, mais la femelle est plus petite et plus grise sur le dessus. La masse corporelle est 1,15 à 2,4 kg pour les mâles et de 1 à 1,7 kg chez les femelles. L'Outarde houbara est très majoritairement sédentaire. Les oiseaux adultes sont principalement solitaires, mais peuvent se nourrir en petits groupes selon la période de l'année. Régime alimentaire : l'outarde houbara est omnivore, son régime alimentaire est constitué de plantes, graines, insectes, araignées, petits rongeurs et lézards. Son adaptation à son habitat aride permet à l'outarde d'avoir suffisamment d'eau d'eau via sa nourriture, elle a donc rarement besoin de boire. Cette espèce se nourrit surtout de au lever ou au coucher du soleil. Différentes espèces d'outardes ont été chassées par les fauconniers arabes, jusqu'à provoquer leur quasi-disparition. Par ailleurs, les principales menaces répertoriées sont le braconnage, la chasse non réglementée, mais aussi, comme on l'a vu, la perte de son habitat à cause du développement de l'agriculture, et la dégradation de son habitat occasionné le surpâturage. Cela dit, l'outarde houbara fait l'objet d'élevage et de réintroduction au Maroc ainsi qu'en Algérie. Alors que l'espèce est protégée, l'outarde houbara est encore chassée au Maroc, en Algérie, en Tunisie et... au Pakistan (donc) par les Emirs qataris qui viennent chasser en toute impunité, dans le désert tunisien ou comme c'est le cas ici, par un prince saoudien (en l'occurrence) dans le désert du Baloutchistan au Pakistan. A noter que les Émirats arabes unis ont créé en 2006 à Abou Dhabi The International Found For Houbara Conservation (IFHC) dans le but de contrôler une filière de programme de conservation de l’outarde de houbara. L'objectif est de restaurer des populations d’outardes sur l'ensemble de l'aire de répartition. La stratégie d'Abou Dhabi est basé sur trois axes : - Des élevages pour la propagation et le renforcement des populations ; - l'aide au développement humain ; - et la connaissance scientifique. Après des années d'études et de recherches, les techniques d'élevages et de relâchés, servent aujourd'hui de référence dans le domaine. Elles ont permis de restaurer un grand nombre de populations d'houbaras et permet de regarder avec optimisme le futur de l'espèce. Wikipedia - IFHC The International Found For Houbara Conservation a créé un site dédié de jeux pour les enfants, afin de leur apprendre à découvrir les espèces d'outardes et les dangers qui les menacent... ------>Les efforts déployés par les uns sont anéantis par les autres... Le projet de sauvegarde est on ne peut plus louable... Sauf qu'il semble voué à l'échec si chasseurs et fauconniers continuent à prélever des individus. On peut se poser aussi la question si ce plan de sauvetage de l'espèce est destiné à favoriser les "loisirs" passéistes mais privilégiés pour certains individus fortunés (ou pas d'ailleurs !). Le Monde Planète 2/2/2014
  8. À Montcombroux-les-Mines, dans l’Allier, ont démarré les travaux d’un projet démentiel : un golf, que l’on ne peut qualifier autrement que d’idiot, est en train d’artificialiser 300 hectares de terre, dont des terres agricoles. Un projet similaire dans la région s’est soldé il y a quelques années par un fiasco complet. Ce projet d’aménagement touristique, porté dans un premier temps par des japonais, ensuite par des hollandais, est ancien. Il est situé sur le territoire d’une petite commune de 350 habitants, Montcombroux-les-Mines, à l’Est du département de l’Allier. Travaux de défrichement à Montcombroux-les-MinesPhoto Fédération Allier Nature En 2007, la SARL Société Montcombroux Golf dépose un dossier de demande d’autorisation. Ce dossier est complété en 2010, soumis à enquête publique l’année suivante, puis examiné par le CODERST de l’Allier le 30 septembre 2011. Il est finalement autorisé par le Préfet de l’Allier le 10 novembre 2011. Le périmètre du projet s’étend sur plus de 300 hectares dans la vallée du Haut-Roudon. Il prévoit notamment : - trois hameaux de 275 villas et 136 appartements (41 000 m2 au total) ; - un hôtel de 4 500 m2 (96 chambres) avec parking ; - un parcours de golf de 27 trous (3 boucles de 9 trous) ; - un réseau d’arrosage du golf ; - un parking de 200 places ; - un restaurant, un clubhouse, des villas, bureaux et appartements, une piscine couverte… (3 600 m2 au total) ; - un centre équestre (400 m2) ; - 4 retenues d’eau (environ 110 000 m3 au total). Coût annoncé : 120 millions d’euros H.T. (fonds privés). Tout cela pour un « tourisme » éclectique, à une 1 h de route de Moulins et de Vichy, et à 1 h 50 de Clermont-Ferrand ! Sur ce domaine du château de Montcombroux d’où on entend les cloches des vaches Salers des troupeaux voisins, trois années après l’autorisation, le massacre a commencé cet automne 2014 avec les premiers travaux, ceux de déboisement. 15 hectares doivent être défrichés. Sur les 300 hectares du périmètre, 75 % sont en zone agricole. 30 hectares sont des terres cultivées. Eu égard à la présence de plusieurs centaines de différentes espèces végétales et animales, les services de l’Etat ont été interpelés en décembre 2014 pour connaître la réalité de la procédure devant le Conseil national de la protection de la nature et des dérogations à l’interdiction de destruction des espèces ou habitats protégés, répertoriés au niveau des directives européennes (« Oiseaux sauvages » et « Habitats »), nécessaires à l’exécution des travaux. Il est toujours attendu la réponse de la Direction départementale des territoires (DDT) de l’Allier… La DREAL auvergne vient également d’être saisie sur ce point et d’être interrogée quant au respect des dispositions de l’arrêté préfectoral interdisant la réalisation des défrichements dans les secteurs d’intérêt batrachologique (présence de batraciens) et chiroptérologique (présence de chauves-souris) entre novembre et juillet (période d’hibernation et de reproduction). Non seulement les travaux de déboisement ont débuté mais des villas sont déjà mises en vente par la société alors, pourtant, que les permis d’aménager n’ont pas encore été délivrés voire même déposés ! Ce projet est soutenu par les élus locaux, par le Conseil général de l’Allier et son Président. Ni la SAFER ni la Chambre d’agriculture de l’Allier ne sont intervenues pour la défense du monde paysan. En 2011, les autorités administratives et le commissaire-enquêteur avaient minimisé les arguments du mouvement associatif de protection de l’environnement, dont ceux relatifs à la réduction des espaces naturels et agricoles, à l’atteinte à la biodiversité, à l’intérêt écologique du site qui est une tête de bassin de plusieurs cours d’eau, en particulier le Roudon, qualifié de ruisseau alors que ce petit affluent de la Loire traverse plusieurs communes avant sa confluence à Diou, et de plusieurs affluents de la Besbre. La lecture des commentaires du commissaire-enquêteur est très instructive : dans son rapport, on note par exemple, à plusieurs reprises, ses arguments contre ceux qui préconisent pour ces 300 ha le maraîchage ou l’agriculture, notamment en bio : « Ce qui ne semble pas être une tendance ni l’usage dans cette région. » ! Par contre, l’arrosage intense de pelouses, l’usage massif d’herbicides pour ne laisser pousser que l’herbe souhaitée, de taupicide et autres répulsifs pour préserver le sacro-saint gazon, ça c’est une tendance et un usage dans cette région ! La déconfiture du golf de Serbannes, dans la forêt de Montpensier, pourtant immédiatement au sud de l’agglomération Vichyssoise, n’a pas servi de leçon. En effet, un projet assez semblable avait été autorisé en 2004 (un golf, 13 lotissements, 325 villas avec piscine). Une seule villa aura finalement été construite… celle de démonstration… Elle est aujourd’hui quasiment en ruine. Bulldozers, excavatrices et autres engins reprennent leurs œuvres de conquête salvatrice contre une nature qui doit être domestiquée ! Un collectif, composé de citoyens et militants associatifs, vient de se créer, le 6 janvier 2015. Différentes actions ont été décidées, notamment interpeller élus et décideurs sur le mode de développement qu’ils souhaitent voir mis en œuvre dans le département. ----->Alors que divers rapports mettent en avant le danger de l'artificialisation des sols, les risques de pénurie en eau, la disparition alarmante d'espèces végétales et fauniques avec des risques élevés de la disparition de certaines espèces due au réchauffement climatique, il y a encore et toujours des décideurs (investisseurs et élus locaux) qui ont encore et toujours la folie des grandeurs... Pour une question de profit ou de gloire personnelle ? Reporterre 3/2/2015
  9. Berne (awp/ats) - Les fenêtres écologiques sont désormais plus facilement reconnaissables. La branche suisse des fenêtres a lancé début janvier l'étiquette-énergie facultative. Celle-ci évalue leur l'efficacité énergétique en hiver. L'étiquette-énergie pour les fenêtres indique les modèles qui limitent le mieux les pertes de chaleur. Elle tient également compte des gains d'énergie imputables au rayonnement solaire, écrit lundi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) dans un communiqué. Document / Image Suisse Energie Pour plus d'informations, cliquez sur l'image pour vous rendre sur le site de l'Office Fédéral de l'Energie Suisse et pouvoir télécharger le document Pdf associé à cet article. "Les fenêtres de bonne qualité réduisent les pertes de chaleur en hiver et exploitent les rayons du soleil pour réchauffer les espaces habitables", explique-t-il. Ce type de modèle fait donc baisser la consommation d'énergie et diminuer les frais de chauffage. L'Association suisse des fabricants de fenêtres et façades (FFF) et la Centrale suisse des constructeurs de fenêtres et façades (CSFF) ont lancé cette étiquette-énergie le 1er janvier. Elle est disponible sur le marché suisse. Les fenêtres sont réparties en sept classes d'efficacité, de A à G. "A" correspond à l'efficacité la plus élevée. Elle permet même des gains d'énergie supérieurs aux déperditions pendant l'ensemble de la période de chauffage, précise l'OFEN. Il existe déjà des étiquettes-énergie, mais obligatoires, dans les domaines comme l'automobile et l'immobilier, pour les téléviseurs ou ordinateurs, ainsi que pour les appareils électroménagers. Romandie 2/2/2015
  10. Un agriculteur à Boncourt (JU) connaît une mésaventure plutôt insolite. Il se retrouve à devoir nourrir et héberger depuis des mois 33 chevaux qui ne lui appartiennent pas. Leur propriétaire n'a plus donné signe de vie et n'a pas non plus payé la pension des animaux. "Je suis au bout", a expliqué lundi à l'ats Michel Prêtre, revenant sur des informations parues dans plusieurs médias. L'agriculteur ajoulot a dû puiser dans ses propres réserves pour nourrir les 33 chevaux: une tonne de foin et 500 kg de paille par jour. "Je n'ai plus de fourrage". Trois des équidés «oubliés» dans la ferme jurassienne. Photo: C..Friedli / 20 Minutes Michel Prêtre a affirmé qu'il n'avait toujours pas été payé par le propriétaire des chevaux. "Il n'a plus donné signe de vie depuis le mois de décembre", a assuré cet agriculteur qui accueille les 33 équidés en pension depuis le mois d'octobre 2014. "Je déposerai lundi une plainte pénale avec la Protection suisse des animaux à la police jurassienne notamment pour non-assistance aux animaux". Plusieurs personnes lui ont affirmé avoir reconnu sur des photos diffusées sur Facebook des animaux qui leur appartiendraient. "Mais il est exclu que je laisse les chevaux partir". Pour le moment, cet éleveur de bisons ne voit aucune solution à cette affaire. Il ne peut pas vendre les chevaux, car ceux-ci ne lui appartiennent pas. Il a expliqué qu'il s'était déjà adressé à la vétérinaire cantonale et au Ministère public jurassien. "Mais personne ne bouge", a-t-il affirmé visiblement dépité. Pour le service vétérinaire cantonal, cette affaire ressort du droit privé et concerne un problème financier. "Si effectivement il y a un abandon et que personne ne s'occupe de ces animaux, à ce moment-là le service vétérinaire est compétent pour agir", a indiqué sur Radio Fréquence Jura (RFJ) la vétérinaire cantonale Anne Ceppi. "Notre rôle n'est pas d'aider l'agriculteur, mais d'éventuellement prononcer un séquestre si l'on constate que plus personne ne s'occupe de ces chevaux", a ajouté Mme Ceppi, qui relève que ce n'est pas le cas pour le moment. L'agriculteur devient donc malgré lui le responsable des animaux puisqu'ils sont chez lui. Le service vétérinaire n'a pour le moment pas réussi à atteindre le propriétaire des animaux. Depuis que l'histoire a été relatée sur les réseaux sociaux, Michel Prêtre bénéficie d'un élan de solidarité, en particulier de Suisse alémanique. Des dizaines de bénévoles se sont pressés ce week-end dans son exploitation pour apporter des soins aux animaux, comme le nettoyage des sabots ou le brossage. Dimanche, des bénévoles ont visité les chevaux. L’un d’entre eux dit avoir reconnu une de ses bêtes qui avait disparu. Une plainte va être déposée. Romandie 2/2/2015 - 20 Minutes.ch
  11. New York (awp/afp) - Le groupe pétrolier américain Chevron a annoncé lundi qu'il stoppait l'exploration de gaz de schiste en Pologne dans le cadre de ses réductions d'investissements face à la chute des prix du pétrole, qui affecte sa rentabilité. La filiale polonaise de Chevron, Chevron Polska Energy Resources, a "décidé d'interrompre ses activités de gaz de schiste en Pologne", a confirmé lundi la major pétrolière par courriel à l'AFP. Cette décision est due, selon le groupe, au fait qu'il a dû faire des choix entre les différents projets figurant dans son portefeuille. Il estime notamment que les opérations polonaises sont moins lucratives que d'autres projets. L'an dernier, les recherches en Pologne ont été abandonnées par le français Total et l'Italien Eni. D'autres géants, tels Exxon, Talisman et Marathon Oil, l'avaient fait encore plus tôt. Les prospections sont poursuivies par une quinzaine de groupes dont ConocoPhillips, Wisent Oil&Gas, Stena et les polonais PGNiG, PKN Orlen et Lotos. Vendredi, Chevron, qui est le deuxième groupe énergétique américain, avait annoncé qu'il n'investirait que 35 milliards de dollars dans ses projets d'exploration pétrolière en 2015, soit une baisse de 13% par rapport à 2014, et privilégierait les projets qui offrent les "opportunités les plus lucratives". Le plongeon des prix du brut a fait reculer de 10,2% à 19,24 milliards de dollars le bénéfice net de Chevron l'an dernier. L'impact a été beaucoup plus important au quatrième trimestre, avec une chute du bénéfice net de 29,6% à 3,5 milliards de dollars. Outre des économies, le groupe a également suspendu tout programme de rachat d'actions. Soucieuse de garantir son indépendance énergétique, la Pologne, largement dépendante du gaz russe, a misé beaucoup sur le gaz de schiste dont les réserves dans ce pays sont évaluées à entre 800 et 2000 milliards de m3. Varsovie a prévu d'investir dans ce domaine 12,5 milliards d'euros d'ici à 2020. Une soixantaine de forages ont jusqu'à présent été réalisés et une première extraction, à titre expérimental, avait été lancée en juillet 2013. Pour décider de la rentabilité de l'exploitation commerciale, il faudrait quelque 350 forages. La Pologne, un pays de 38 millions d'habitants et la première économie d'Europe centrale et orientale, consomme actuellement 15 milliards de m3 de gaz par an, dont deux tiers sont importés, principalement de Russie. La crise ukrainienne a intensifié le débat sur la dépendance au gaz russe. Cependant, 91% de l'électricité en Pologne est actuellement produite à partir de la houille et du lignite, dont les réserves pourraient couvrir les besoins du pays pendant 150 ans, selon les estimations. Romandie 2/2/2015
  12. Les autorités bernoises ont retiré à leur propriétaire 40 chats détenus dans des conditions déplorables. L'homme a justifié la présence d'un grand nombre d'animaux chez lui par un projet qu'il menait dans le domaine de la santé pour cerner la psychologie des chats. Photo d'illustration, celle-ci provient du site Rescue. Elle illustre assez bien les propos de cet article. Le service vétérinaire cantonal a interdit à cet homme domicilié dans l'Oberland bernois de détenir des chats jusqu'à nouvel avis. Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal administratif estime que les autorités ont agi correctement en autorisant le placement des animaux. Lors de sa visite, le vétérinaire cantonal avait découvert des chats errants au milieu de leurs déjections. La police cantonale avait fait le même constat, relevant que l'odeur d'urine était très difficilement supportable. Le propriétaire s'était opposé au placement provisoire des chats dans un refuge pour des raisons financières. Romandie 2/2/2015
  13. Décidemment, l'archipel des Galapagos, à 1 000 km au large de l’Equateur, n’a pas de chance : après le naufrage d‘un cargo de ravitaillement en mai 2014, un nouvel accident s’est produit mercredi 28 janvier, menaçant de polluer cet environnement naturel unique au monde, inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’Unesco. Iguane des îles Galapagos. Domaine public Le cargo Floreana, qui s’est échoué dans la baie en face de l’île de San Cristobal, dans l'archipel des Galapagos, est l’un des cinq bateaux qui ravitaillaient les 26 000 habitants de l’archipel. Sur les 1 400 tonnes transportées, il y a des substances toxiques, comme du fuel, du gaz ou encore du bitume, qui peuvent polluer durablement l’environnement unique de cet archipel, mais également des produits alimentaires. « L’état d’urgence est décrété sur tout l’archipel, témoigne Cristina Espinel, une habitante de San Cristobal. Le cargo sinistré a déjà perdu une partie de sa cargaison de ciment, et il transporte aussi de l’électroménager, des voitures et du combustible. Et comme c’est le troisième cargo naufragé, on commence à manquer de certains produits et notamment alimentaires. » Cet archipel, où Charles Darwin conçut, en 1835, son célèbre traité sur l’évolution, L’Origine des espèces, est aussi connu pour sa faune unique comme les tortues. Ce sont donc à la fois les habitants et leur environnement qui se trouvent menacés par ce nouveau naufrage. Le ministre équatorien des Ressources naturelles a déclaré que « des mesures seraient prises pour sécuriser les transports maritimes ». Mais il faudrait surtout de nouveaux bateaux, en bon état, pour ravitailler les habitants de l’archipel. Les îles Galápagos, aussi appelées archipel de Colón, sont un archipel de l'Équateur situé dans l'Est de l'océan Pacifique, à 965 kilomètres au large des côtes sud-américaines, à la latitude de l'équateur. Composé d'une quarantaine d'îles d'origine volcanique, il forme une province de l'Équateur depuis 1832 avec Puerto Baquerizo Moreno pour capitale et plus grande ville. Il accueille le parc national des Galápagos et la réserve marine des Galápagos qui constituent un site du patrimoine mondial de l'Unesco. En 1835, Charles Darwin, naturaliste britannique, y étudia la diversité des espèces présentes. Il publia à partir de ses observations sa fameuse étude sur l'évolution et la sélection naturelle en 1859. Aujourd'hui, à Puerto Ayora, la plus grande ville de l'archipel (située sur l'île Santa Cruz), se trouve un centre de recherche à son nom. L'archipel est officiellement devenu un parc national en 1959 et le tourisme organisé a commencé vers la fin des années 1960. Il y a 48 îles et plusieurs rochers en mer situés à environ 400 pieds sous la plate-forme. Parmi les 48 éminences qui forment l'archipel des Galapagos, il convient de préciser que seulement 19 d'entre elles sont des îles. Les 29 autres sont des îlots, inhabités pour la plupart. La plus grande île est Isabela (4 558 km2 - alt max 1710 m). Elle comporte six volcans dont le Wolf qui est le point culminant de l'île et de l'archipel. La faune est composé d'iguanes, de pinsons, de tortues géantes, des lézards mangeurs de cactus, de nouvelles espèces de poissons, d'oiseaux, de coquillages, de plantes et d'insecte. Isabela abrite plus de tortues sauvages que toutes les autres îles. Par ailleurs, la côte occidentale d'Isabela, qui donne sur le canal de Bolivar, est réputée pour être le meilleur endroit pour voir les baleines Galapagos et des dauphins. Tortue géante des Galápagos Île Santa Cruz. David Adam Kess CC BY-SA 3.0 La seconde, par sa dimension est Santa Cruz (986 km2 - alt. max. 864 m). La faune de l'île compte notamment des iguanes, des tortues géantes des Galápagos et des flamants. Ses eaux sont peuplées de requins de récifs, de requins pointe noire, de requins pointe blanche, de requins-marteaux, de requin-tigre, de requins à corne, de requin mako, de requin des Galapagos, de requins-baleines, de raies manta et de langoustes. Iguane marin des Galapagos (Amblyrhynchus cristatus). Eric Chan CC BY-SA 2.0 Fernandina (642 km2) est la troisième île par sa superficie. Elle est l'île la plus récente des îles Galápagos avec le volcan La Cumbre situé en son centre et culminant à 1 494 mètres d'altitude. C'est un lieu qui présente une grande concentration d'iguanes marins. On y voit aussi, souvent, des faucons de Galápagos. Comme également le rare Cormoran des Galápagos (ne vole pas!), on le rencontre seulement à Isabela et à Fernandina et il nidifie près de l'eau. Scalesia pedunculata sur l'île Santa Cruz. Haplochromis CC BY-SA 30 Vient ensuite l'île Santiago (585 km2 - alt max. 907 m), aussi appelée île San Salvador. Elle offre un paysage volcanique très original avec ses nombreux petits cônes dominés par un volcan central couvert de végétation. Sur les hauteurs la végétation est dense en raison de l’humidité et la forêt de scalesias (en anglais) a recouvert le Nord-Ouest du volcan central, alors que la côte sud n’est que lave et végétation aride. Sur cette île on peut observer des pinsons, des gobe-mouches, des colombes des Galápagos et des cormorans. Il n'est pas rare d'apercevoir la buse des Galápagos. Dans la Baie de James, à marée basse on peut aussi voir des huîtriers, des lézards, des iguanes marins et des otaries, y compris à fourrure, mais plus rares. Otarie avec son bébé, au nord de l'île Seymour. David Adam Kess CC BY-SA 3.0 Pour terminer sur les plus grandes îles de l'archipel : San Cristóbal (558 Km2) ferme la marche. Elle abrite la seconde plus importante population humaine de l'ensemble. On peut y voir : le canard Pilet Bahama, des poules d'eau, le Moqueur de Chatman, une espèce qu l'on ne trouve qu'à cet endroit et est commune dans toute l'île. On peut aussi y adminrer son paysage volcanique... Wikipedia - Terranovatrek RFI 2/2/2014
  14. Les scientifiques russes avec leurs collègues norvégiens s'apprêtent à procéder à une opération de comptage des ours blancs de l'Arctique pour la première fois depuis août 2001 - date de la précédente opération, rapporte Maria Gavrilo, ornithologue, écologue et directrice scientifique du parc national "Arctique russe". Un ours blanc (Ursus maritimus) dans le parc national Wapusk, Canada. Ansgar Walk CC BY-SA 2.5 Les estimations seront effectuées avec l'aide un algorithme complexe. Il y a dix ans de cela les comptages se faisaient depuis un hélicoptère. Les zones analysées englobaient les archipels de Novaya Zemlya, de la Terre François-Joseph ainsi que la zone d'habitation de la population d'ours blancs de Tchouktchie et de l'Alaska, c'est-à-dire les îles de Sibérie Orientale et de la mer de Tchouktchie. On a dénombré à l'époque 3.000 individus. Sur les dix dernières années, dans l'Arctique russe les glaces ont progressivement fondu et les ours ont commencé à avoir faim et à maigrir. Ce phénomène a pris une ampleur inquiétante au nord de la Novaya Zemlya. La raison en est la migration des phoques qui constituent traditionnellement leur nourriture. Actuellement les carnivores arctiques en sont réduits à chasser d'autres animaux comme par exemple les morses. Cependant, du fait de leur grande taille, les ours polaires ne peuvent attraper que des jeunes ou des animaux malades. L'Institut Polaire de Norvège (Norsk Polarinstitut) devrait quant à lui effectuer un dénombrement des ours polaires sur l'Archipel du Spitzberg. On estime actuellement la population totale d'ours blancs à 20-25.000 individus, donc 5 à 6000 dans l'Arctique russe. C'est le plus gros des carnivores terrestres, sa taille pouvant atteindre trois mètres et son poids une tonne. Bulletin électronique 2/2/2015
  15. Une majorité d’Etats a décidé le 23 janvier 2015 d’entamer des négociations internationales pour aboutir à une convention juridique de protection des océans. 64% des océans ne dépendent d’aucun état. Les zones économiques exclusives (ZEE) ne comprennent en effet que les 200 premiers miles de mer (370 km environ) les plus proches du littoral. Au-delà, la communauté internationale a décidé d’un certain nombre de réglementations régissant des aspects particuliers de l’exploration et de l’exploitation de la biodiversité animale et végétale vivant dans les eaux lointaines et des potentielles richesses du sous-sol marin. En bleu clair les Zones Economiques Exclusives (ZEE), en bleu foncé la hauter mer. Depuis 2006, les diplomates discutent de l’opportunité d’un renforcement juridique de gestion de ces zones qui puissent profiter à toute la communauté internationale et non pas seulement aux Etats qui ont les capacités techniques et scientifiques d’exploiter la haute mer. Il a donc fallu 9 ans pour décider que oui, il fallait bien ouvrir la voie à la rédaction d’une nouvelle convention internationale. En théorie, de nombreux textes couvrent les océans dont, depuis 1982, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (Unclos, selon l’acronyme anglais). Ce texte régule la navigation civile, donne des règles de protection de l’environnement des eaux côtières, et encadre l’exploitation des ressources halieutiques. A cette base, s’est adjoint au fil du temps des règlements spécifiques sur la protection des baleines, la gestion régionale des espèces pêchées, l’exploration des fonds marins, etc. Les zones maritimes du droit international de la mer. historicair CC BY-SA 3.0 La liste est longue (lien en anglais) et c’est bien ce qui fait débat. Sur Wikipedia (en français) vous trouverez aussi tous les détails et des liens complémentaires pour aller plus loin dans vos recherches. "Il existe deux camps, expose Julien Rochette, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Le groupe des pays en développement (G77), la Chine, l’Union européenne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande considèrent qu’il existe des vides juridiques qu’il faut combler par une nouvelle convention. Les USA, le Canada, le Japon, la Russie et l’Islande estiment qu’une meilleure application des textes existants suffit". Ce sont donc les tenants d’un nouveau texte qui ont gagné à l’ONU le 23 janvier. "Il existe quatre bonnes raisons d’avoir une nouvelle convention qui soit juridiquement contraignante et oblige les Etats à partager la gouvernance de la haute mer" affirme Julien Rochette. - La première tient à l’exploitation des ressources génétiques marines susceptibles de produire des molécules d’intérêt pharmaceutique ou chimique. Actuellement, seuls les pays développés possèdent les navires et les sous-marins capables d’explorer des zones comme par exemple les sites hydrothermaux des fonds marins et d’en retirer d’éventuelles découvertes liées à la faune qui y vit. - Les pays en voie de développement réclament donc un "partage des avantages" (c'est-à-dire des bénéfices) qui existe déjà pour les découvertes effectuées sur leurs territoires terrestres. Ces mêmes pays veulent également un renforcement des transferts de technologie nord/sud afin qu’ils aient eux aussi les technologies d'accès à ces ressources. - Les deux dernières raisons sont environnementales. "Il n’est actuellement pas possible de mettre en place des aires marines protégées en haute mer" rappelle Julien Rochette. Il faut donc créer un cadre juridique spécifique. Enfin, il n’existe pas de procédure obligeant un industriel à se conformer à une étude d’impact environnemental en cas d’exploitation minière des fonds marins. Si les partisans d’un nouveau texte on bien gagné une bataille, pas certain cependant que cette procédure aboutisse. L’Assemblée générale de l’ONU de septembre prochain va bien lancer la négociation en créant un comité chargé de préparer une ébauche de texte. Mais aucune date de rendu n’a été donnée et les Etats ne se sont imposés aucune échéance. Sciences et avenir 1/2/2014
  16. Le 2 février est la journée mondiale des zones humide. Mais qu’est-ce au juste qu’une zone humide ? Pourquoi défendre une zone marécageuse pleine de moustiques ? Cinq réponses pour comprendre. Zone humide de Saint-Pierre D’Irube, près de Bayonne. Wikimedia (Daniel Villafruela/CC) A quoi une zone humide ressemble-t-elle ? Il s’agit d’un endroit boueux, marécageux où l’eau est reine et stagnante. Elle est la caractéristique principale du lieu. La faune et la flore y sont particulièrement développées et variées. Difficile d’être plus précis car il n’existe pas de définition claire. Certaines zones sont facilement identifiables, comme les marais, l’eau stagnante est visible, la présence de roseaux ou de joncs est un bon indicateur. Mais parfois, c’est plus subtil, moins évident ; en fonction des saisons par exemple. La carte des zones humides, commandée par le ministère de l’Écologie, montre bien ce flou, elle parle de « milieux potentiellement humides ». En 1971, la Convention de Ramsar tente de poser une définition large pour faire consensus : « Etendues de marais, de fagne, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres. » 168 pays ont ratifié cette convention, répertoriant plus de 2 000 sites d’importance internationale. La France en compte 43, répartis sur 1,8 hectares soit 3 % du territoire. Lac d’Aydat, zone humide de Veyre, dans le Puy-de-Dôme. Wikimedia (Père Igor/CC) La Journée mondiale des zones humides a lieu le 2 février, date anniversaire de la signature de cette convention. Une zone humide peut prendre des formes multiples, d’autant plus que sa définition est floue, on pense aux marais en Camargue, les landes en Gascogne et bien sûr les prairies et forêts humides de Notre-Dame-des-Landes. À quoi les zones humides servent-elles ? Elles ont un rôle d’éponge. Les zones humides ont la capacité de retenir l’eau, de la stocker et ainsi de limiter les crues et inondations. Les plantes qui la composent ont la capacité de filtrer l’eau ce qui se traduit par l’absorption d’une part de la pollution. La biodiversité est par ailleurs une caractéristique de ces espaces où des écosystèmes complexes se développent. Ces zones sont souvent des espaces de frayères, soit de reproduction, pour les poissons, au même titre que les îles protégées au large de la Bretagne pour la reproduction des oiseaux. En revanche, du point de vue du développement des sociétés humaines, les zones humides sont difficiles à exploiter car chargées d’eau. Néanmoins, lorsque la technologie s’est suffisamment perfectionnée, l’homme a été en capacité de les convertir en champs de maïs, gourmand en eau ; ou de les assécher pour mettre en place de nouvelles infrastructures comme des routes, des parkings. Pourquoi y a-t-il de moins en moins de zones humides ? Jean-Marc Michel, directeur général de l’aménagement au sein du ministère du développement durable écrit dans un rapport (Les zones humides : Un enjeu national. Bilan de 15 ans de politiques publiques (Pdf)) que « près de 67 % des zones humides métropolitaines ont disparu depuis le début du XXe siècle dont la moitié entre 1960 et 1990 ». Il explique que les années 1960 marquent l’époque des grands plans d’aménagements : drainage des marais, modification des cours d’eau, création de lagunes pour en faire des stations balnéaires en Laugedoc-Roussillon. C’est aussi l’époque de la révolution agricole avec « Il faut nourrir la France » comme mot d’ordre : mécanisation, arrivée des produits phytosanitaires, modification des paysages avec l’abattage des haies. Le paysage français change, mais les nouvelles technologies ne compensent pas le rôle de la nature. Zone humide à Cape May, New Jersey, USA. Anthony Bley / domaine public Quelles sont les conséquences de la disparition des zones humides ? Dans un rapport de 2009 (Préservation des zones humides : Vade-mecum à l’usage des maires (Pdf)), l’agence de l’eau Loire-Bretagne explique les conséquences de la disparition des zones humides : baisse de la capacité de rétention d’eau lors des crues, « l’augmentation de la fréquence des inondations semble, dans une certaine mesure, en corrélation avec la disparition des zones humides », « la perte de la fonction de filtre accentue les pollutions » ; mais aussi l’impact sur la faune et la flore qui n’ont plus d’abris, de nourriture et d’espaces de reproduction. Depuis quand se soucie-t-on de ces espaces ? La convention de Ramsar date de 1971, aujourd’hui 168 pays l’ont ratifiée. Elle a pour objectif de recenser les zones humides d’impact international et de les protéger. En France, la loi sur l’eau de 1992 encadre la gestion et la préservation des zones humides. À l’échelle planétaire, la moitié des zones humides a disparu en un siècle. Dans un rapport de 2012, l’ONU appelle les États à protéger ces espaces, à reconnaître leur utilité économique et environnementale en particulier quant à la gestion de l’eau. Lors des derniers journées mondiales sur les zones humides en avril 2014, les chambres d’agriculture ont développé des incitations aux agriculteurs pour les entretenir (Concilier agriculture et zones humides (Pdf)). Certains espaces sont réhabilités comme le lac d’Aydat dans le Puy-de-Dôme. Ce n’est pas le cas sur l’ensemble du territoire. Deux exemples emblématiques : l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le barrage de Sivens. Reporterre 2/2/2015
  17. Marais, mangroves, étangs, lagunes, tourbières: c’est aujourd’hui la célébration de ces endroits riches en biodiversité et pourtant en voie de disparition. Le 2 février 1971, les Etats membres de l’ONU signaient la convention de Ramsar pour la protection des zones humides. Celle-ci est entrée en vigueur en 1975 et la France l’a ratifiée en 1986. C’est cet anniversaire qui est célébré aujourd’hui. Il donne l’occasion d’aller visiter ces lieux et de faire le point sur la santé de ces espaces où se rencontrent et se marient la terre et l’eau. Une vue du parc Naturel de Camargue, dans les Bouches du Rhone. L’hexagone compte 43 sites Ramsar, dont le plus ancien est la Camargue, classé en 1986. photononstop / AFP Des lieux souvent asséchés par l’homme car considérés comme insalubres et peu productifs. Les scientifiques estiment que de 64 à 71% de ces zones ont disparu depuis 1900. La convention de Ramsar a permis de protéger définitivement 2200 sites pour un total de 2 millions d’hectares, soit 15% des surfaces mondiales des zones humides. En France, la moitié de ces milieux ont continué de se dégrader entre 2000 et 2010. Leur destruction efface les services écosystémiques qu’ils rendent notamment comme zones tampons des crues, filtration et épuration des eaux, lieux de nourrissage de poissons et d’oiseaux. L’hexagone compte 43 sites Ramsar, dont le plus ancien est la Camargue, classé en 1986. Les gestionnaires de ces lieux se tiennent aujourd’hui à la disposition des visiteurs et proposent des animations, visites de terrain, expositions, débats. Ces manifestations sont compilées sur le portail «zones humides ». L’office national de l’eau et des milieux aquatiques sort par ailleurs une application qui permet de géolocaliser rapidement une zone humide, ainsi que les moyens de la visiter. BaladOmarais est téléchargeable ici. Sciences et avenir 2/2/2015
  18. Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. France Écologie Énergie 19/8/2011 Pour ces raisons, des animations [3] proposées par diverses associations environnementalistes, plus de cinq cents pour la plupart gratuites, sont organisées sur tout le territoire, durant tout le mois. Cette année, le thème « Des zones humides pour notre avenir », sera plus que jamais d’actualité. Notes : [1] Document en ligne [2] Carte des milieux potentiellement humides en France [3] Le programme en ligne Bastamag 2/2/2015
  19. Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. France Écologie Énergie 19/8/2011 Pour ces raisons, des animations [3] proposées par diverses associations environnementalistes, plus de cinq cents pour la plupart gratuites, sont organisées sur tout le territoire, durant tout le mois. Cette année, le thème « Des zones humides pour notre avenir », sera plus que jamais d’actualité. Notes : [1] Document en ligne [2] Carte des milieux potentiellement humides en France [3] Le programme en ligne Bastamag 2/2/2015
  20. La région doit bénéficier, lundi, d'une accalmie temporaire. Mais de nouvelles chutes de neige sont prévues mardi. Les Pyrénéens vont pouvoir souffler un peu, lundi, avant de nouvelles chutes de neige prévues mardi. La vigilance orange "pluies abondantes, inondations, neige, verglas et avalanches" a été levée, lundi 2 février, sur les cinq départements de la chaîne montagneuse, annonce Météo France dans son bulletin matinal. Un homme déblaye la neige entassée sur son véhicule, à Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées), le 1er février 2015. (LAURENT DARD / AFP) Les conséquences des importantes chutes de neige du week-end se font sentir, et l'électricité n'a pas été rétablie partout. Quelque 3 000 foyers étaient encore, lundi matin, privés d'électricité, dont 2 000 dans les Hautes-Pyrénées et 1 000 dans les Pyrénées-Atlantiques. Les préfectures des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées maintiennent aussi, par précaution, l'interdiction d'accès aux stations de sport d'hiver pour la journée de lundi. Samuel Bouju, sous-préfet d'Oloron-Sainte-Marie, a fait état d'éboulements sur la route menant à la station d'Artouste. La prudence reste de rigueur en raison du risque élevé d'avalanche. Selon les prévisionnistes, "compte tenu des fortes épaisseurs de neige encore non consolidées, un départ isolé d'une avalanche de grande ampleur n'est pas à exclure. A noter également que le risque de déclencher une avalanche au passage d'un skieur restera généralisé ce lundi". L'activité pluvio-neigeuse s'est atténuée progressivement dans la nuit de dimanche à lundi. Sur l'ouest des Pyrénées, il doit neiger plus faiblement et à une altitude plus élevée, à partir de 900 mètres. Au cours de la nuit de lundi à mardi, les pluies présentes au sud de la Garonne commenceront à se mêler de flocons. Ce qui annonce un probable épisode neigeux sur les Pyrénées pour mardi. Francetv info 2/2/2015
  21. La coulée de neige n'a fait aucune victime mais la neige abondante a forcé les autorités à organiser un convoi encadré pour permettre aux vacanciers de quitter la station. Une avalanche exceptionnelle a frappé Gourette, dans les Pyrénées-Atlantiques, dimanche 1er février, paralysant la petite station de ski. Alors qu'une alerte orange aux intempéries a été déclenchée dans le département, où le risque avalanche est au niveau maximal, les autorités ont été obligées de fermer les pistes et d'organiser l'évacuation des vacanciers qui souhaitaient partir. Peu avant 12h30, une "avalanche d'une ampleur exceptionnelle" s'est produite sur une partie du domaine skiable de la station, sans faire de victime. Des pisteurs ont été mobilisés pour s'assurer qu'aucun skieur n'avait été emporté par la coulée qui a détruit une cabane de télésiège. Dans l'après-midi, comme dans d'autres stations des Pyrénées qui croulent sous la neige, une opération de convoyage, encadrée par des déneigeuses et les secours, a été organisée pour permettre le départ des skieurs venus passer le week-end dans les stations. Francetv info 1/2/2015
  22. Genève - L'année 2014 aura bien été la plus chaude jamais enregistrée sur la terre, une tendance qui se poursuit, a confirmé lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution spécialisée des Nations Unies dont le siège est à Genève. La température moyenne de l'air l'an dernier à la surface du globe a ainsi dépassé de 0,57 degré Celsius la moyenne calculée pour la période de référence 1961-1990, qui est de 14,00 degrés, dépassant les pics de 2010 (0,55 degré au-dessus) et 2005 (0,54 degré), selon l'OMM. Notre siècle compte 14 des 15 années les plus chaudes. Nous tablons sur une poursuite du réchauffement mondial, car la croissance des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et l'augmentation de l'enthalpie des océans nous vouent à un avenir plus chaud, a indiqué son secrétaire général, Michel Jarraud. La tendance globale au réchauffement est plus importante que le classement de telle ou telle année, a-t-il ajouté, précisant qu'il ressort de l'analyse des jeux de données que 2014 est, en regard des valeurs nominales, l'année la plus chaude jamais observée, bien qu'il y ait très peu de différence entre les trois années les plus chaudes. L'organisation météorologique a calculé qu'environ 93% de la chaleur piégée dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre provenant de l'exploitation des combustibles fossiles et autres activités humaines est stockée dans les océans. Ces derniers jouent donc un rôle primordial en terme de régulation thermique du système climatique mondial. La température moyenne à la surface des océans a atteint de nouveaux records en 2014, a prévenu l'OMM. Toutefois, l'organisme rappelle que ce pic de chaleur en 2014 s'est produit en l'absence d'un véritable épisode El Niño, un phénomène qui réchauffe le climat survenant lorsque des températures de surface de la mer plus élevées que la normale dans l'est du Pacifique tropical interagissent avec les systèmes de pression atmosphériques. Selon M. Jarraud, les phénomènes de vagues de chaleur records associées à des pluies torrentielles et des inondations de grande ampleur dans certains pays, tandis que d'autres ont souffert de la sécheresse, s'inscrivent dans la logique d'un climat en évolution. Il est plus que jamais nécessaire de disposer de services météorologiques et climatologiques fiables pour renforcer la résilience des populations et aider pays et collectivités à s'adapter à un climat qui évolue rapidement et qui, dans de nombreuses régions, devient moins bienfaisant, a-t-il déclaré. L'OMM a publié son analyse des températures mondiales dans la perspective des négociations annuelles sur le changement climatique, qui auront lieu à Genève du 9 au 14 février. Ces pourparlers aideront les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à adopter un accord à Paris, en décembre prochain. Romandie 2/2/2015
  23. Près de 90% des grandes villes chinoises n'ont pas réussi à respecter les normes de qualité de l'air en 2014. Ce chiffre est toutefois en amélioration par rapport à 2013, année d'entrée en vigueur de la "guerre à la pollution", a annoncé lundi le ministère de la protection environnementale. Seules huit des 74 villes suivies par le ministère ont réussi à se mettre en conformité avec les normes nationales concernant une série de mesures de la pollution, telles que PM2,5, qui mesure les particules dans l'air, le monoxyde de carbone et l'ozone. En 2013, seules trois villes, Haikou, dans la province du Hainan, Lhassa, capitale du Tibet, et les îles constituant Zhoushan, respectaient les normes. Elles ont été rejointes l'an dernier par Shenzhen, Huizhou et Zhuhai dans la province du Guangdong, Fuzhou, dans le Fujian voisin, et Kunming dans le Sud-Ouest. Sur les dix communes les plus mauvais élèves, sept se situent dans la province du Hebei, spécialisée dans l'industrie lourde, qui entoure Pékin. La mesure moyenne du PM2,5 dans la région Pékin-Hebei-Tianjin était de 93 microgrammes par mètre cube l'an dernier. La norme admise par l'Etat est de 35 microgrammes. La moyenne nationale ne devrait pas descendre à ce niveau avant 2030, estime le gouvernement chinois. Romandie 2/2/2014
  24. Johannesburg - L'une des tranches de la centrale nucléaire de Koeberg, près du Cap, a été mise hors service à cause d'une panne qui ne concerne pas le réacteur, a indiqué la compagnie d'électricité sud-africaine Eskom, qui peine déjà à répondre à la demande. Centrale nucléaire de Koeberg. Pipodesign Philipp P Egli CC BY-SA 3.0 L'unité 1 de la centrale de Koeberg est hors service en raison d'une panne du transformateur principal, a twitté dimanche l'entreprise publique, qui précise que le réacteur nucléaire n'est pas affecté par la panne. L'unité 2 n'est pas affectée, a ajouté Eskom. Seule centrale nucléaire d'Afrique, Koeberg a une capacité de 1.800 MW. Ce sont donc 900 MW qui ne sont plus disponibles, alors qu'Eskom a déjà multiplié les délestages ces dernières semaines, ses centrales vieillissantes peinant à fournir les quelque 30.000 MW consommés chaque jour dans le pays. La moindre défaillance risque à tout moment de plonger le pays dans le noir et ces problèmes devraient, selon Eskom, durer jusqu'en avril au moins. Même si le système reste stable, il pourrait être vulnérable pendant la nuit, a encore twitté Eskom, précisant que la compagnie et le gouvernement feraient le point lundi matin. La centrale nucléaire de Koeberg est une centrale située en Afrique du Sud à 30 km au nord de la ville du Cap. La construction a commencé en 1976, par un consortium d'entreprises françaises composé de Spie Batignolles pour le génie civil, d'Alsthom pour l'îlot conventionnel et par Framatome (devenu aujourd'hui Areva) pour la partie nucléaire. La tranche-1 démarre en 1984 et la tranche-2 en 1985. Elle peut fournir 6 % de l’électricité sud-africaine et sa capacité de vie est de 30-40 ans. Les réacteurs à eau pressurisée (REP) construits par Framatome sont des conceptions françaises sur la base de la licence des Pressurized Water Reactor (PWR) de Westinghouse. Wikipedia Romandie 2/2/2014
  25. Miami (AFP) - Le projet d'une société britannique de lâcher des hordes de moustiques génétiquement modifiés dans le sud de la Floride pour réduire le risque de maladies comme la dengue provoque une levée de bouclier parmi les résidents de l'Etat, inquiets de l'impact sur l'environnement. Ainsi, plus de 145.000 personnes ont à ce jour signé une pétition pressant les autorités de s'opposer à ce que l'Etat devienne "un lieu d'expérimentation avec ces insectes mutants". Le projet d'une société britannique de lâcher des moustiques génétiquement modifiés dans le sud de la Floride pour lutter contre des maladies comme la dengue provoque une levée de bouclier parmi les résidents (c) Afp La firme Oxitec explique vouloir tester cette approche pour réduire les populations non-autochtones de moustiques Aedes aegypti dans le sud de la Floride qui sont le principal vecteur de la dengue et du virus chikungunya. Les moustiques mâles ont été génétiquement modifiés en laboratoire pour rendre impossible la survie de leur progéniture. "Les moustiques mâles qui seront lâchés en Floride et leur progéniture mourront et ne subsisteront pas dans l'environnement", assure Oxitec sur son site internet décrivant cette approche "comme une nouvelle arme contre ces insectes." Seules les femelles piquent car elles sont hématophages, non pas pour se nourrir mais pour obtenir dans le sang la source de protéines nécessaires à la fabrication des œufs. Sinon, comme les mâles, elles se nourrissent de nectar de fleurs. Si l'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration) donne son feu vert à ce projet, Oxitec pourrait commencer à libérer ces moustiques OGM dans la nature au cours des prochains mois à raison de plusieurs fois par semaine. Des essais effectués, au Brésil notamment, ont montré une réduction de plus de 90% des populations de moustiques, selon Oxitec. Sur la base de ces résultats, le Bureau de contrôle des moustiques de l'Archipel des Keys de Floride a accepté de travailler avec Oxitec qui y a construit un laboratoire d'élevage de moustiques OGM. Les opposants à ce projet mettent en avant leurs inquiétudes pour l'environnement et surtout de l'impact potentiel sur les humains et d'autres espèces animales. Ils s'interrogent sur le fait qu'il n'y ait pas un groupe d'experts indépendants qui examine les recherches sur les moustiques OGM de la firme britannique. Les auteurs de la pétition font valoir qu'il n'y a pas eu de cas de dengue dans les Keys depuis des années, ce qui montre l'efficacité des méthodes actuelles de contrôle des populations de moustiques. Cependant, les responsables sanitaires estiment qu'une réapparition de la dengue est encore possible tout comme le chikungunya, deux virus qui provoquent de fortes douleurs articulaires et de la fièvre. Ainsi en juillet 2014, un homme en Floride qui n'avait pas récemment voyagé à l'étranger est devenu la première personne aux Etats-Unis à être infecté dans le pays par le chikungunya. L'idée de relâcher dans la nature des moustiques rendus stériles n'est pas nouvelle, rappelle Joe Conlon, un expert de l'"American Mosquito Control Association" qui n'a pas officiellement pris position sur le projet Oxitec en Floride mais qui attribue ce mouvement d'opposition surtout à l'ignorance scientifique. Dans les années 50, les scientifiques avaient pu rendre stériles en les irradiant des lucilies bouchères mâles, un insecte dont les larves se nourrissent exclusivement de chair vivante, avant de les libérer en Floride. L'opération a été un vrai succès pour réduire les populations de ces diptères. L'irradiation ne peut pas être utilisée sur les moustiques qui sont trop fragiles, mais la modification génétique peut aider à freiner leur reproduction surtout à proximité des endroits habités près de l'eau, juge Joe Conlon. Cette technique ne permettra pas une éradication totale des moustiques mais pourrait peut-être réduire les quantités d'insecticide chimique dans l'environnement, selon lui. Sciences et avenir 1/2/2014
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