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Admin-lane

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  1. Sur le plateau du 13 heures de France 2, la semaine dernière, Jihane Benzina liste les poissons menacés par la pêche trop excessive. Le respect des quotas permet tout de même de préserver certaines espèces. Le poulpe est menacé en mer Méditerranée, mais il n'est pas le seul poisson dans ce cas. Les "poissons de fond, qui vivent au fond de la mer", sont aussi très menacés explique Jihane Benzina. Il s'agit de poissons comme la dorade, le rouget, le loup ou encore le mérou. "96% de ces espèces sont trop pêchées. La demande est telle qu'on ne respecte pas la taille minimum et que l'on capture des poissons trop petits. On ne tient pas compte non plus de la saison de la reproduction, donc, le stock de poissons n'a pas le temps de se reconstituer", explique la journaliste. Ailleurs, d'autres espèces sont aussi en danger, comme en Asie avec le thon rouge du Pacifique : "96,4% de ces poissons ont disparu ces dernières décennies". Quant au fugu chinois, "en 40 ans, 99,99% de sa population a disparu". L'instauration et le respect des quotas sont pourtant des pistes de sauvegarde qui fonctionnent. Dans le golfe de Gascogne, la pêche de l'anchois a été suspendue de 2007 à 2009. En 2011, ce poisson était à nouveau abondant. "Plus récemment, le thon rouge de l'Atlantique faisait l'objet de quotas drastiques. Résultat : l'espèce a proliféré et les quotas ont été assouplis", conclut Jihane Benzina. Francetv info 4/2/2015
  2. (Québec) On ne compterait plus que 889 bélugas dans le Saint-Laurent, une fraction de la population d'origine, selon un rapport fédéral qui sera présenté au gouvernement Harper dans les prochaines semaines. Un document dans lequel l'augmentation du transport de pétrole sur le fleuve et la construction d'un port à Cacouna sont décrits comme une menace pour le mammifère marin. Le transport du pétrole sur le Saint-Laurent représente un risque pour la survie du béluga, selon un rapport fédéral qui sera présenté au gouvernement dans les prochaines semaines. Photo (c) Alain Décarie Archives de La Presse L'automne dernier, le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC) a désigné le béluga comme une espèce «en voie de disparition» et non plus comme une espèce «menacée». La Presse a obtenu un exemplaire dit «sous presse» de l'analyse finale du comité, ce qui veut dire qu'il n'a pas encore été révisé, traduit et présenté au gouvernement. La population des bélugas du Saint-Laurent a déjà avoisiné 10 000 baleines au XIXème siècle, mais elle a chuté depuis les années 20 à cause de la chasse et de la pollution. Leur nombre semblait s'être stabilisé, dans les années 80, à environ 1000 individus. Mais les scientifiques ont observé un nouveau déclin à partir du début des années 2000. Selon le dernier modèle, on ne compterait plus que 889 individus, révèle le rapport. Il y aurait 583 individus matures, soit un déclin de 75% à 82% en trois générations. La proportion des jeunes baleines a diminué au cours des dernières années, constatent les chercheurs, ce qui pourrait trahir des troubles de reproduction. On a découvert huit carcasses de nouveau-nés en 2008, huit autres en 2010 et 16 en 2012. Ce nombre est jugé «inhabituellement élevé» par les scientifiques. Selon eux, l'efficacité de reproduction pourrait avoir changé au cours des 15 dernières années. Le transport du pétrole sur le Saint-Laurent présente un risque accru pour la survie du béluga, selon le rapport du COSEPAC. Le trafic de pétroliers a augmenté en 2014, avec l'ouverture d'un terminal de transbordement à Sorel. Les chercheurs citent également le port pétrolier que TransCanada envisage de bâtir à Cacouna. «Parce que le territoire occupé par les bélugas du Saint-Laurent est limité et considérant le port pétrolier proposé dans leur habitat critique, une fuite de pétrole majeure pourrait affecter un nombre significatif d'individus et avoir des conséquences à long terme dans une grande proportion de leur habitat.» Les maladies infectieuses sont la plus importante cause de décès connue des bélugas et cette menace pourrait croître dans les prochaines années, à mesure que le climat se réchauffe et que de nouvelles espèces exotiques font leur apparition dans le Saint-Laurent. Plusieurs facteurs rendent les bélugas du Saint-Laurent vulnérables aux maladies épizootiques, indique le rapport, notamment leur petite population, leur comportement grégaire, leur distribution limitée dans l'espace, leur isolement des populations voisines et la possibilité que leur système immunitaire soit affaibli par l'exposition chronique à des polluants. Le béluga est désigné comme espèce «menacée» depuis 2004. Le gouvernement fédéral a défini son habitat critique en 2012. À cette époque, le rétablissement de l'espèce était jugé faisable et on espérait que la population revienne à 7070 individus en 2050. Cet objectif a été revu à la baisse depuis, peut-on lire dans le rapport, qui souligne que la loi fédérale oblige Ottawa à protéger l'habitat critique d'une espèce menacée dans un délai de six mois. «Par contre, la protection légale de l'habitat critique du béluga du Saint-Laurent qui, selon les exigences de la loi, devait être adoptée en septembre 2012, était toujours attendue en septembre 2014.» La Presse 6/2/2015
  3. Des postes de biologistes supplémentaires seront supprimés au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), a dévoilé Le Devoir. Les experts concernés travaillent entre autres sur les espèces menacées - dont le dont le Caribou de la Gaspésie - et sur la biodiversité du territoire nordique. Ces coupures s'ajoutent aux 53 postes abolis au sein du même ministère, en août dernier, et ont toutes été dénoncées par l'Association des Biologistes du Québec et plusieurs groupes environnementaux. Photo un Caribou mâle en Alaska. Dean Biggins (U.S. Fish and Wildlife Service) / domaine public Tout cela alors que les équipes de rétablissement qui travaillent sur le sort de 14 espèces vulnérables ou menacées au Québec sont suspendues jusqu'en avril prochain, sans promesse d'être remises sur pied. Lorsque le secteur Faune est passé du ministère de l'Environnement au MFFP en novembre dernier, nous exprimions nos craintes que la Faune devienne l'enfant pauvre de ce nouveau ministère à vocation économique. Plus le temps passe, plus nos inquiétudes s'avèrent fondées. Cette situation s'inscrit, bien sûr, dans le contexte des mesures d'austérité du gouvernement québécois. Évidemment, la Faune n'est pas le seul secteur touché. Mais couper dans le rétablissement des espèces menacées nous fait-il réellement économiser de l'argent ? Le premier ministre Couillard, en visite à Amos pour annoncer la réouverture d'une usine (une excellente nouvelle en soi), déclarait à nouveau qu'il « ne sacrifierait pas un emploi pour le caribou forestier ». Et si c'était l'inverse qui se produisait ? Des emplois risquent d'être perdus justement parce que l'on retarde encore la protection de cette espèce menacée. Même si le caribou forestier du Québec est menacé de disparition et que de nombreux experts affirment que les coupes forestières sont directement responsables de la baisse du cheptel, Québec n'entend pas freiner les coupes. Lors de son passage à Amos jeudi, le premier ministre Philippe Couillard a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de sacrifier un seul emploi pour protéger le caribou. «Nous avons un objectif d'aires protégées. Mais moi, j'ai un autre objectif comme premier ministre du Québec, c'est de ne pas sacrifier de job pour ça. Une grande partie de la population du caribou forestier est au-delà de la limite nordique de coupe forestière. Un petit pourcentage est au sud de la forêt exploitable et cohabite avec les coupes forestières», a-t-il dit. Extrait de l'article TVANouvelles du 5 février Dans une autre région - le Saguenay-Lac-Saint-Jean - l'exemple est probant. La décision de l'entreprise Best Buy de s'approvisionner en produits possédant la certification FSC a mis fin à un contrat d'approvisionnement de l'usine Kénogami. C'est le tiers de sa production annuelle. L'usine s'est fait retirer sa certification FSC entre autres parce que son approvisionnement en bois menace l'habitat du caribou forestier. Pas de contrat, pas d'emplois. Si le Québec n'est pas en mesure de certifier que son aménagement forestier est réellement durable et respectueux de l'environnement, si l'expertise scientifique pour le prouver est déficiente et si le plan de rétablissement du caribou reste sur une tablette, c'est tout le secteur forestier qui va en payer le prix. Couper dans la gestion de la faune n'est pas une option, ni pour l'environnement, ni pour l'économie. Le ministre doit non seulement revenir sur sa décision, mais s'assurer que le secteur Faune du MFFP ait les ressources nécessaires pour réaliser son mandat. Le Caribou de la Gaspésie : Cette population montagnarde vit à plus de 700 m d'altitude dans les monts Chic-Chocs en Gaspésie, dans l'est du Québec, Canada. Elle est constituée de trois groupes plus ou moins distincts fréquentant principalement les monts Jacques-Cartier, Albert et Logan. Ces caribous fréquentent les sommets des montagnes à l'automne et à l'hiver et migrent vers le versant des montagnes au printemps et à l'été. Contrairement aux écotypes toundrique et forestier, ils se nourrissent principalement de lichens arboricoles. (Photo Des lichens arboricoles sur des branches basses d'une épinette noire.Rehcourtois CC BY-SA 3.0 La population de la Gaspésie constitue la seule relique des populations jadis présentes au sud du fleuve Saint-Laurent. La situation du caribou montagnard de la Gaspésie est très précaire à cause, outre la déforestation, de la prédation exercée sur les faons par le coyote, qui a colonisé la Gaspésie au milieu des années 1970, et par certains ours noirs qui fréquentent le sommet des montagnes utilisées par le caribou. Elle est présentement désignée menacée par le gouvernement du Québec et en voie de disparition par le gouvernement fédéral. Huffington Post (Québec) 8/2/2015
  4. Une entreprise anglaise développe actuellement un drone innovant capable selon ses concepteurs de planter jusqu’à 1 milliard d’arbres par an. La reforestation pourrait prendre de la hauteur dans les années à venir. C’est en tout cas l’ambition de Lauren Fletcher, PDG de Biocarbon Engineering, entreprise anglaise qui s’est récemment illustrée au concours international Drones For Good avec son projet de « drone planteur d’arbres ». La technique fonctionne en 2 temps. Le drone survole d’abord la zone déforestée pour en réaliser une cartographie 3D qui est ensuite analysée. Puis à une hauteur d’environ 2 mètres du sol, le drone sème, sur les surfaces identifiées, des cosses biodégradables contenant chacune 2 graines germées et des nutriments. C’est en somme une technique à mi-chemin entre les plantations manuelles et le largage de graines sèches. (Image cosse biodégradable contenant 2 graines germées. (c) Biocarbon Engineering) « Nous espérons réduire considérablement le coût de plantation afin d’inspirer les gouvernements à investir dans des projets de reforestation », explique Lauren Fletcher. Cet ancien ingénieur de la NASA estime que son drone a la capacité de semer 36 000 graines par jour contre 1 500 pour un planteur aguerri, et ce pour un coût 10 fois moindre. Reste à s’assurer du bon développement des arbres une fois les graines en terre. Pour ce faire, l’entreprise d’Oxford compte réaliser des audits en utilisant ses drones. Si 50 de ces futurs "volatiles" étaient en activité, ses concepteurs espèrent pouvoir planter 1 milliard d’arbres par an. Matthew Ritchie 1/12/2014 Reforest'Action 9/2/2015
  5. Que verrons-nous sur les bords de mer en 2100? Des plages? Pas si elles disparaissent sous l’effet de la montée des eaux. Des pêcheurs ? Pas si les poissons migrent vers les pôles ou s’échouent sur les côtes sous l’effet du réchauffement des eaux. Des coquillages? Pas si leurs coquilles ne résistent pas à l’acidification des eaux. Photo non datée de la Grande barrière de corail fournie le 1er août 2013 par l'Institut australien de science marine - AIMS Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire d’océanographie de Villefranche, nous met en garde sur les effets catastrophiques du changement climatique sur les océans du globe. Il tiendra ce mercredi une conférence à l’Institut océanographique de Paris. A quoi ressembleront les océans du futur ? : Les océans sont le réceptacle d’une grande partie de la pollution engendrée par l’activité humaine. Ils absorbent plus de 90% de la hausse de chaleur due à l’effet de serre, ce qui réchauffe l’eau de mer. Les océans reçoivent environ 10% de l’eau générée par la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, ce qui contribue à l’augmentation du niveau de la mer. Enfin, ils absorbent environ 25% du CO2 rejeté dans l’atmosphère, ce qui modère le réchauffement du climat mais contribue à acidifier l’eau de mer. Les océans du futur seront donc plus chauds, plus élevés et plus acides. Quelles conséquences cela peut avoir ? : En raison du réchauffement des eaux, les organismes marins se déplacent vers le nord et les pôles. Les poissons et le plancton peuvent faire plusieurs centaines de kilomètres par décennie. Malheureusement, il y a des endroits où ce n’est pas possible, comme sur la côte méditerranéenne où l’on a vu des mortalités massives en 2003 lors de la canicule. Cela pourrait être plus fréquent. On observe également la mort de certains invertébrés, surtout des récifs coralliens qui blanchissent et meurent. Quant à l’acidité, elle menace certains petits mollusques dont la coquille est attaquée par l’acidité. On a aussi observé sur la côte nord-américaine du Pacifique que les huîtres et les moules avaient beaucoup de difficultés pour se reproduire. Et quelles conséquences pour l’homme ? : L’augmentation du niveau de la mer, qui pourrait atteindre 80 cm à un mètre en 2100, pourrait entrainer des modifications majeures des côtes. Les Pays-Bas ont déjà mis en œuvre des programmes pour renforcer leurs défenses maritimes, la France va devoir faire quelque chose sur sa côte Atlantique. Mais beaucoup de pays ne pourront pas empêcher la submersion, par exemple les petits Etats du Pacifique comme les Maldives, qui ne sont qu’à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer. Là, les migrations de populations seront inévitables. L’élévation du niveau de la mer sera catastrophique pour l’espèce humaine. Peut-on encore enrayer le phénomène ? : Tous ces problèmes ont pour origine uniquement l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère liée aux activités humaines, le chauffage, le transport, l’industrie… Le Giec montre qu’on peut encore limiter le réchauffement, l’acidité et la hausse du niveau des mers en réduisant les émissions de CO2. Pour cela, il faut utiliser plus d’énergies renouvelables et augmenter l’efficacité énergétique des véhicules, de l’industrie, de l’habitat. C’est tout l’enjeu de la conférence climat qui aura lieu à Paris fin 2015: on verra si les pays qui y participent vont parvenir à un accord global pour réduire les émissions de CO2. 20 Minutes 9/2/2015
  6. Un jeune phoque gris a été découvert dimanche par un promeneur sur la plage Valentin à Batz-sur-mer. Agé de quelques mois seulement, affaibli, probablement en essayant de lutter contre les courants glacials de la semaine dernière, le mammifère a été immédiatement recueilli par l'Océarium du Croisic. Le jeune phoque gris recueilli par l'Océarium. Photo Océarium du Croisic C'est le premier «blanchon» recueilli cet hiver par l'Océarium du Croisic. L'an dernier, quatre jeunes phoques avaient été secourus. «Il est fatigué mais va bien, précise-t-on à l'Océarium. Néanmoins, comme il n'est pas encore sevré, il ne peut être nourri avec du poisson entier. On va donc devoir le transférer à l'équipe de la clinique des phoques d'Océanopolis à Brest. Ils sont mieux équipés pour en prendre soin.» Le jeune phoque, qui mesure 1,20 m et pèse 17 kg, devrait séjourner à Brest plusieurs mois avant d'être relâché auprès des colonies de phoques gris vivants au large du Finistère. Les phoques adultes viennent parfois faire une sieste au soleil pour récupérer sur le sable. Dans ce genre de cas, «le comportement à adopter est de laisser l'animal tranquille pour le laisser reprendre des forces», précise l'Océarium. S'il est blessé, il faut appeler l'institution ou les services techniques municipaux de la commune et signaler l'état et l'emplacement de l'animal. Mêmes jeunes, ces phoques ont des mâchoires puissantes qui peuvent être dangereuses. 20 Minutes 9/2/2015
  7. Une équipe internationale de chercheurs est parvenue après plus de dix ans de recherches à percer le mystère du puissant venin du serpent corail, qui pourrait apporter des éclairages sur l'épilepsie, la schizophrénie et la douleur chronique, selon ces travaux publiés lundi 9 février. Ses protéines n'ont aucun effet sur celles que ciblent la plupart des venins produits par les autres serpents et animaux. Ce venin rare contient une toxine qui active de façon permanente une protéine clé des cellules nerveuses provoquant des crises mortelles d'épilepsie chez les proies. Un serpent corail (Piotr Naskrecki / Minden Pictures / Biosphoto) "Ce que nous avons trouvé, c'est la première toxine animale connue appelée MmTX, et de loin la plus puissante, qui cible les récepteurs GABA(A)", explique Frank Bosmans, professeur adjoint de physiologie et de neuroscience à la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins, un des co-auteurs de cette découverte parue dans "les Comptes rendus de l'Académie américaines des sciences" (PNAS). Ces récepteurs sont très importants chez les mammifères car ils jouent un rôle clé dans la communication entre les cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Ils sont la cible de plusieurs molécules pharmacologiques importantes pour la santé humaine. Chez les souris, MmTX a provoqué une succession de relaxations et de tétanisations des muscles, similaires à l'épilepsie, qui ne peut être arrêtée. "Des médicaments anti-anxiété comme le diazépam et l'alprazolam (Xanax), un tranquillisant, ciblent aussi les récepteurs GABA(A) mais provoquent la relaxation au lieu de crises d'épilepsie car ils s'y fixent de manière différente", précise le Dr Bosmans. Celui-ci prévoit avec son équipe de recherche d'utiliser le MmTX comme un outil pour mieux comprendre comment fonctionnent les récepteurs GABA(A). Dans la mesure où des erreurs dans ces récepteurs peuvent provoquer l'épilepsie, la schizophrénie et des douleurs chroniques, ces scientifiques espèrent que leurs prochains travaux apporteront de nouveaux éléments sur ces pathologies. L'Obs 10/2/2015
  8. Une nouvelle plante à fleurs vient d’être découverte dans la forêt tropicale du Gabon par des botanistes gabonais et français des laboratoires Ecologie, systématique et évolution (Université Paris-Sud / CNRS) et Diversité, adaptation, développement de plantes (IRD / Université de Montpellier). Solannona Sirdavidia : a) une fleur ouverte et un bourgeon - b) fleur avec des pétales recourbés à l'anthèse - c) fleur mâle - d) Fleur avec tous les pétales et une partie des étamines enlevées, montrant l'aspect argenté du carpelle et la longue stigmatisation - e) cauliflore fleurs et boutons floraux - f) cauliflore d'une jeune pousse. Photos: TLP Couvreur & all / PhytoKeys. D’un nouveau genre et d’une nouvelle espèce, cette plante à fleurs de la famille des annones (Annonaceae) a été nommée Sirdavidia solannona en l’honneur de Sir David Attenborough, naturaliste, réalisateur et présentateur anglais de la BBC, dont le travail a inspiré la vocation de nombreux biologistes. Cette étude est publiée dans la revue PhytoKeys du 4 février 2015 (disponible en Open Access). La découverte d’une nouvelle espèce d’Annonaceae était inattendue dans cette région du Parc National des Monts de Cristal au Gabon qui est l’une des mieux prospectées du point de vue botanique, qui plus est à quelques centaines de mètres d’une route principale. Malgré les efforts prononcés pour prospecter la zone, la nouvelle espèce Sirdavidia solannona n’a été trouvée que dans deux localités, ce qui a conduit à la classer pour le moment comme "Espèce en danger" selon la nomenclature de l’UICN . Les fleurs de ce nouvel arbuste ne correspondent à aucune description de genre connu dans les Annonaceae : des pétales réfléchis rouges contrastant avec les étamines dressées jaune brillant. L’analyse des séquences d’ADN a confirmé la nécessité de créer un nouveau genre pour classer cette nouvelle plante. Les chercheurs ont également remarqué que l’espèce la plus apparentée à Sirdavidia s’est révélée être une espèce endémique de Tanzanie, située dans une forêt isolée à plus de 3000 km. Forêt humide du Parc National des Monts de Cristal au Gabon, où le nouveau genre a été découvert UPSud/Hervé Sauquet D’autre part, les fleurs de Sirdavidia solannona sont probablement caractérisées par une "pollinisation vibratile", un mode très spécifique de pollinisation par les abeilles qui utilisent la vibration de leurs ailes pour libérer et récolter le pollen des étamines. Les fleurs de Sirdavidia ont en effet une ressemblance frappante avec celles de la famille des tomates (Solanaceae), championnes de la pollinisation vibratile. Cette ressemblance avec les Solanaceae a également inspiré le nom de la nouvelle espèce. "Si ce système de pollinisation est confirmé, il s’agirait d’une nouvelle plante tout à fait exceptionnelle, car la pollinisation vibratile n’a jusqu’à présent jamais été recensée chez les Magnoliidae et les premières lignées d’Angiospermes (plantes à fleurs) en général, qui représentent environ 10 000 espèces dans le monde", précisent les Drs. Couvreur et Sauquet . Les auteurs de l’étude ont décidé de commémorer cette découverte en nommant le nouveau genre en l’honneur de Sir David Attenborough, personnalité très médiatique et charismatique au Royaume-Uni. Ses nombreuses séries télévisées sur les plantes et les animaux ont eu un profond impact sur la société et inspiré de nombreuses carrières de chercheurs. Sirdavidia est en fait le premier genre de plantes qui lui est dédié, bien que plusieurs espèces portent déjà son nom. Sir David Attenborough a exprimé sa reconnaissance aux auteurs à travers ces mots : "Je suis bien conscient qu’une telle décision est le meilleur compliment qu’un biologiste puisse faire à un autre et je suis vraiment reconnaissant".
  9. C'est une première pour le parc antibois : l'ourson est venu au monde dans la nuit du 26 novembre 2014. Il pesait à peine un kilo. Sa maman le nourrit toutes les deux heures à l'abri des regards et du bruit dans une tanière spécialement adaptée pour l'occasion. Photo de Flocke et Raspoutine. Marineland Les parents du bébé s'appellent Flocke et Raspoutine. Ces deux ours polaires sont arrivés au Parc de Marineland d'Antibes en 2010 en provenance de Nuremberg, dans le cadre du programme EEP ( Programme Européen d'Elevage pour la sauvegarde d'une espèce). Photo de l'ourson peu après sa naissance. Mariland Une installation a été construite spécialement pour la naissance: il s'agit d'une tanière équipée d'un système d'eau de mer unique en Europe. Un système de surveillance permet aux soigneurs de veiller sur la mère et le bébé 24h/24. bfmtv 9/2/2015 Il pesait 1 kg à la naissance, il en fait 10. il tête sa mère toutes les 2 heures, et ils ne sortiront de leur antre que quand l'ourse sentira son petit suffisamment autonome. Flocke et son bébé Marineland La direction du Parc a annoncé qu'elle lancerait un concours sur Facebook. Il faudra faire preuve d'imagination pour trouver le prénom de ce bébé ourson. Les ours polaires sont une espèce menacée par le réchauffement climatique et la fonte de la banquise. FR3 Côte d'Azur 9/2/2015
  10. L’Asie héberge, dans ses mangroves, ses forêts de mousson, ses falaises calcaires ou sur les pentes de l’Himalaya, plus de 7 000 espèces d’orchidées. Ségolène Royal, Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sera présente le 12 février pour l'inauguration de l'exposition. Cymbidium hookerianum est une espèce d'orchidée épiphyte originaire d'Asie du Sud... qui préfère le froid. C'est pourquoi on la trouve entre 1600 et 2400 mètres au Népal, au Bhoutan et dans le Sikkim sur les pentes abruptes de la forêt dense humide et les forêts de chêne. Eric in SF CC BY-SA 3.0 Parmi les 22 000 espèces de la famille, le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) en détient 600 : une collection initiée dès le XIXème siècle avec les voyages naturalistes et qui continue de s’enrichir. Pour la troisième année, il propose au public de découvrir, au coeur de la végétation luxuriante de la Grande Serre tropicale, une exposition foisonnante de ces fleurs extraordinaires, sélectionnées pour leur beauté ou leur rareté. Affiche de l'événement. MNHN. L'exposition se déroule du 12 février au 9 mars, dans les grandes serres du Jardin des Plantes à Paris. Les horaires : 10 h à 17 h. Tarif normal 6€, réduit 4€ (sous conditions). Cliquez ICI pour plus de renseignements. Riche de 7 000 espèces d'orchidées, le continent asiatique vénère la beauté de cette fleur symbole de pureté, de raffinement, de fertilité et d’érotisme. Un somptueux décor sous la voûte de verres irisés de la serre des forêts tropicales plongera le public dans une myriade de phalaenopsis suspendues sur des cannes de bambous. Orchidée Cymbidium aliofolium. Le genre Cymbidium est un genre d'Orchidées originaires de l'Himalaya, de Chine, du Japon, ainsi que des zones tropicales asiatiques. Ce genre comprend environ 44 espèces botaniques. Scott Zona Flickr / CC BY-SA 2.0 Les orchidées d’Asie issues de la collection des 1 000 espèces "sauvages" conservées par le Muséum dans les serres de l’Arboretum de Chèvreloup près de Versailles seront aussi présentées au public. Le jardin botanique de la Ville de Paris est invité à la manifestation : quelques-unes des orchidées extraites de ses collections extraordinaires gardées aux serres d’Auteuil seront dévoilées au public. Phalaenopsis hieroglyphica (haut gauche), Ophrys tenthredinifera (haut droite), Paphiopedilum concolor (bas gauche), Maxillaria tenuifolia (bas droite). Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0 Faits intéressants : L'étude de la morphologie particulière des fleurs d'orchidées, des relations que ces plantes entretiennent avec les insectes, a d'ailleurs nourri au XIXème siècle les réflexions de Charles Darwin et lui a, en partie, permis d'établir son modèle théorique de l'évolution. Selon la tradition populaire, les noces d'orchidée symbolisent les 55 ans de mariage. Orchidée Limodorum abortivum (Espagne, île de Majorque). Orchi CC BY-SA 3.0 De nombreuses espèces d'orchidées, majoritairement situées en zone tropicale ont disparu ou sont menacées. Ceci est principalement causé en premier lieu par la destruction de leur habitat: (déforestation, artificialisation des lisières forestières, fragmentation des forêts, drainage des zones humides pour la culture ou l'assainissement, etc.), de même que par la demande de certains collectionneurs (pression qui semble moins importante de nos jours alors que les techniques de reproductions des orchidées se spécialisent). La régression et la disparition de pollinisateurs (insecte, oiseau, chauve-souris) dont l'orchidée est souvent dépendante peut également être un facteur amenant une espèce sur la voie de la disparition. Phalaenopsis pulcherrima. Wolfgang Apel CC BY-SA 3.0 À titre d'exemple, 226 espèces d'orchidées endémiques ont été découvertes et décrites à Singapour depuis trois siècles. Aujourd'hui, 178 de ces espèces sont considérées comme éteintes, et seulement cinq sont encore communes... Orchis papilionacea (France, Corse). Img GPL Mais tout n'est pas sombre : Des programmes de conservation et plans de restauration des orchidées se mettent en place, ainsi que des programmes de monitoring visant à surveiller et évaluer l'état de conservation d'espèces existantes, leur diversité génétique. On cherche à augmenter leur nombre dans la nature ou en milieux semi-naturels, et urbains parfois par la culture des semis ex-situ à fin de leur réintroduction dans des habitats appropriés, y compris pour les épiphytes dans des arbres de bord de route, de parcs ou d'espaces naturels. Toutefois, le caractère symbiotique de certaines orchidées, la régression de leurs pollinisateurs rend leur réintroduction parfois difficile. A savoir : Majoritairement d'origine tropicale, ces plantes ont fait l'objet, de la part de riches amateurs, à l'époque de l'expansion des empires coloniaux européens, d'un engouement particulier. Depuis, une meilleure connaissance de leur écologie, de la symbiose qui les unit à certains champignons spécifiques (du genre Rhizoctonia notamment) au cours du développement des embryons, la mise au point de milieux de cultures adaptés, stériles, ainsi que la création d'hybrides horticoles moins fragiles, ont démocratisé leur culture. La très grande variabilité génétique des orchidées, source de la richesse naturelle en espèces de ce taxon, la prête d'ailleurs à une hybridation artificielle: plus de cent mille hybrides horticoles ont été créés depuis la mise au point des méthodes de culture. (Photo Phalaenopsis Hybride tigrée. Frachet CC BY-SA 3.0) Neotinea tridentata subsp. conica. Orchi CC BY-SA 3.0 Peu d'orchidées sont utilisées dans l'alimentation. On relève toutefois le genre Vanilla, dont la gousse est la vanille. La vanille est cultivée dans les régions tropicales, et son besoin en ombre rend possible son exploitation en agroforesterie. Dans cette famille on renctre 15 genres et 248 espèces... Jumellea recta. Jumellea est un genre de plantes de la famille des Orchidacées. Le genre est strictement inféodé à Madagascar, aux Comores et aux Mascareignes. Philippe Schoettel CC BY-SA 2.5 Le Faham (Jumellea fragrans) entre dans la confection du rhum arrangé, lui procurant son goût caramélisé. La cueillette se déroule dans la nature, sur les sites de production, et engendre une raréfication progressive de la plante. C'est une orchidée endémique des Mascareignes. Comme toutes les orchidées sauvages, le faham est visé par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (« Convention de Washington »), et relève à ce titre de son annexe II2. Son commerce hors de La Réunion ou hors de Maurice est théoriquement strictement soumis à la délivrance d'un permis d'exportation. Les orchidées des régions tempérées et méditerranéennes, aux tubercules très suggestifs, ont inspiré aux adeptes de la théorie des signatures un éventuel aphrodisiaque: on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Mais dans les régions du Maghreb, ces orchidées sont encore déterrées pour préparer le très populaire salep. En Turquie notamment, 36 espèces parmi 10 genres sont en conséquence menacées d'extinction, et on estime à 42 le nombre d'espèces ayant déjà disparu au cours de la dernière décennie. Voir la liste des genres d'orchidées. Wikipedia MNHN 10/2/2015
  11. Paris - Les 212 lauréats de l'appel à projets Territoires à énergie positive pour la croissance verte ont été dévoilés lundi par la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal. Les territoires récompensés, collectivités ou regroupement de collectivités, pourront bénéficier d'une aide financière d'au moins 500.000 euros pour mettre en place des projets visant à réduire la consommation d'énergie, développer des sources d'énergies renouvelables ou encore développer des pratiques d'économie circulaire. Au total, les lauréats représentent 20.000 communes et quelques 40 millions d'habitants, c'est dire le dynamisme sur les territoires, s'est félicité Ségolène Royal. Infographie Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Cette aide financière pourra aller jusqu'à 2 millions d'euros en fonction de la qualité des projets. Elle sera financée via le fonds spécial de la transition énergétique doté d'un milliard et demi d'euros sur trois ans et géré par la Caisse des dépots. La ville d'Orléans, le département du Gers, la Communauté urbaine de Bordeaux ou encore l'île de la Martinique font partie des lauréats. Par ailleurs d'autres territoires dits en devenir, ont également été sélectionnés et ont vocation à accéder dans un deuxième temps à ces subventions. 528 collectivités et groupements de collectivités avaient répondu à cet appel, lancé le 6 septembre 2014 par le gouvernement. Il s'inscrit dans le cadre des différents programmes lancés pour concrétiser la future loi sur la transition énergétique, qui sera examinée à partir de mardi par le Sénat. Infographie, montrant toutes les facettes de ce qu'est un territoire à énergie positive pour la croissance verte.... Twitter FrancEcologiEnergie @ecologiEnergie Ce projet de loi prévoit notamment d'ici 2030 une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), une baisse de la consommation d'énergie de 20 % (par rapport à 2012) et l'augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix-électrique à 32%. Romandie 9/2/2015
  12. Avec un courage et un sang-froid impressionnants, ces hommes Maasaï parviennent à dérober la nourriture au nez et à la barbe des lions sans jamais employer la force. BBC / Gentside, même vidéo que la première mais sous titrée en français. "Si vous volez la carcasse et que personne n'est blessé, c'est que vous pouvez souffler et vous sentir heureux", explique un des Maasaï. Les lions eux, n'ont plus qu'à récupérer le gros morceau qui leur reste pour terminer leur festin. Voici une scène devenue trop rare aujourd'hui : "des chasseurs utilisant leur cerveau et non leur arme pour affronter leur puissant concurrent". ----->Ici on voit des gens respectueux de leur environnement et de la faune sauvage... Malheureusement ce n'est pas toujours le cas, car nombreux sont les Maasaï qui tuent des lions pour s'en être pris à leurs troupeaux... Or, que je sache, les premiers habitants sont les lions ! S'il y a eu concensus durant un certain temps pour partager l'espace, ce n'est plus très vrai aujourd'hui... J'ai lu quelques articles que les Maasais du Kenya vendaient leur terre... même dans les parcs nationaux (au Kenya) au profit de l'urbanisation pas toujours légale... Maxisciences 4/2/2015
  13. Madrid - Le fabricant espagnol d'éoliennes Gamesa, un des leaders mondiaux du secteur, a annoncé lundi avoir remporté deux contrats en Inde pour la fourniture de turbines d'une puissance totale de 260 mégawatts. (Image logo du fabricant) Le premier contrat, porte sur la fourniture, l'installation et la mise en marche de 80 éoliennes pour le groupe énergétique indien Greenko, dont 30 dans l'Etat du Rajasthan (nord-ouest) et les 50 autres dans celui du Karnataka (sud), selon un communiqué. Les machines seront mises en route en juin 2015, précise Gamesa, qui est le neuvième constructeur mondial en termes de mégawatts fournis, selon l'observatoire des énergies renouvelables Eurobserv'er. Le deuxième contrat concerne la construction d'un parc éolien de 100 MW dans l'Etat de Madhya Pradesh, dans le centre du pays, selon le communiqué. Ces deux contrats représentent près de 13% de la puissance totale installée par Gamesa sur l'ensemble de l'année 2013. Gamesa indique avoir signé en 2014 des nouveaux contrats en Inde pour une puissance totale de 850 MW et le pays a représenté 27% de la puissance vendue par la société sur les neuf premiers mois de l'année. Des éoliennes de la marque Gamesa près de Florinas en Italie. Tortora70 / domaine public Le groupe est présent en Europe, en Asie, mais aussi aux Etats-Unis et au Brésil. Alors qu'en Espagne, les aides aux énergies renouvelables se sont réduites comme peau de chagrin, Gamesa veut renforcer sa présence à l'étranger. Sur les neuf premiers mois de l'année, les pays hors d'Europe ont représenté 65% des mégawatts vendus par Gamesa. Romandie 9/2/2015
  14. La Suisse ne doit pas devenir un marché pour les poissons pêchés illégalement. En sus d'une interdiction ciblée d'importation, divers mécanismes de contrôle sont proposés. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a mis lundi une nouvelle ordonnance en consultation jusqu'au 30 avril. Une procédure simplifiée est prévue pour les 92% provenant de pays disposant d'une surveillance très développée de la pêche. KEYSTONE / Le Nouvelliste Plusieurs États ont fixé des quotas et défini des périodes et des régions où la pêche est interdite. Mais ces règles ne sont pas toujours respectées. Et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, dite "INN", menace gravement la gestion durable des ressources aquatiques vivantes. L'Union européenne (UE) a déjà réagi en 2010 en interdisant la pêche INN. Sous pression du Parlement, la Confédération va suivre. Berne pourra ainsi prohiber les importations en provenance de pays * ne surveillant pas suffisamment la pêche. Une liste sera dressée. Pour les autres Etats, les lots de produits de la pêche d'origine marine devront être accompagnés, avant l'arrivée en Suisse, d'un certificat de capture valable et des documents d'accompagnement. La déclaration devra être faite trois jours ouvrables avant l'importation. Si l'examen ne révèle aucun indice d'une pêche INN, les lots pourront être présentés à la douane moyennant un émolument de 70 francs. Cette taxe devrait rapporter quelque 574'000 francs et couvrir les frais informatiques et de personnel. * comme le Maroc, la Malaisie, la Papouasie-Nouvelle Guinée ou le Bangladesh. Cela concerne environ 8% des lots importés. Romandie 9/2/2015
  15. Paris - L'examen du projet de loi sur la transition énergétique qui débute mardi au Sénat risque de se traduire par un bras de fer entre les sénateurs, d'accord pour limiter à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité mais sans fixer de date, et le gouvernement qui prévoit 2025. Cette date de 2025 correspond à l'une des promesses de campagne de François Hollande. Tout en adhérant à l'objectif de diversification souhaité par le gouvernement, l'amendement que nous avons adopté vise à assurer une transition réaliste et garante d'une croissance durable, a assuré Ladislas Poniatowski (UMP), le rapporteur du texte. 2025, c'est demain, a souligné l'élu de l'Eure. Si le gouvernement maintient sa position, je lui demanderai de prendre ses responsabilités et de nous dire quels réacteurs, sur quels critères, et où veut-il fermer. Turbine à vapeur à biomasse de 5 MW de puissance électrique. Entreprise Blohm & Voss, Allemagne. Ulrichulrich CC BY-SA 3.0 La ministre de l'Écologie Ségolène Royal ne désespère pas de revenir au texte initial qui a déjà fait l'objet de nombreux débats. "Je vais écouter les arguments, et je m'accorde toujours une marge d'adaptation par rapport au débat parlementaire, avait-elle dit en indiquant qu'elle allait continuer dans la co-construction de la solution du meilleur mix énergétique pour la France". Parallèlement, la commission des Affaires économiques a préconisé le relèvement du plafonnement de la capacité de production du nucléaire à 64,85 GW au lieu de 63,2 GW prévus dans le texte de loi, afin que la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche) ne se traduise pas, dès 2017, par l'arrêt de deux réacteurs supplémentaires. En ce qui concerne les bâtiments, alors que le texte prévoit une isolation par l'extérieur, les sénateurs préfèrent laisser aux maires la liberté de décider la technique d'isolation lors d'un ravalement de façade. La commission a par ailleurs considéré qu'il y avait un oubli dans le texte en ce qui concerne les énergies renouvelables: la biomasse qui peut être développée sur tout le territoire. Quant à la circulation automobile, le Sénat a accordé aux maires la possibilité d'étendre les limitations de vitesse inférieures à 50 km/h à l'ensemble des voies de la commune. Un rapport devra faire le bilan des émissions de particules fines, y compris au titre de l'abrasion, c'est-à-dire au cours des freinages. Sa commission du développement durable propose aussi d'inscrire la définition de l'obsolescence programmée dans le code de la consommation et son contrôle par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Elle généralise le tri à la source des biodéchets et supprime l'interdiction de la vaisselle jetable en imposant son tri sélectif. ------>Les auteurs de l'amendement sur la biomasse sont carrément tombés sur la tête. Si cette énergie était développée à grande échelle sur le territoire, nos forêts ne suffiraient pas à répondre à la demande. Nous serions alors contraints d'aller chercher du bois ailleurs (déforestation dans d'autres pays), d'où un coût non négligeable d'émission de CO2 lié non seulement à la coupe des arbres qui emmagasinent le carbone, mais aussi à leur transport dans l'hexagone. Par ailleurs, comme on l'a vu avec l'histoire des cheminées, l'utilisation du bois pour le transformer en énergie est source de pollution et d'émission de CO2. A mon humble avis, faire appel à la biomasse pour produire de l'énergie devrait être l'exception... Une réflexion qui, bien sûr, vise à protéger nos forêts... Il faut donc limiter le recours au bois... Puisque la biomasse est un terme vaste qui comprend autant le recours à la méhanisation, les agrocarburants, autres matières organiques telles que les algues... Romandie 9/2/2015
  16. Une preuve de plus que les néonicotinoïdes présents dans certains pesticides sont néfastes pour les abeilles. Selon une étude publiée dans le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology, de faibles taux de néonicotinoïdes suffisent pour détériorer les cellules nerveuses des abeilles. 100 millions : Probablement le nombre d'années qui se sont écoulées depuis que les premières abeilles sont apparues, en même temps que les premières fleurs. Les plus anciens fossiles d'abeilles auraient été trouvés dans de l'ambre. Wikimedia Commons Les chercheurs, des universités de St Andrews et Dundee (Ecosse), ont fourni à des bourdons de la nourriture contenant un taux de néonicotinoïdes utilisé en moyenne dans l'agriculture. Puis ils ont mesuré à quel point ces pesticides s'accumulaient dans leur cerveau. Sans surprise, ils ont constaté que les néonicotinoïdes agissaient rapidement, empêchant les mitochondries des cellules nerveuses de fonctionner correctement. Résultat, les bourdons ne pouvaient pas vaquer à leurs occupations habituelles. Ils ne pouvaient pas apprendre des techniques essentielles pour reconnaître l'odeur d'une bonne fleur ou mémoriser leur trajet pour retourner dans leur colonie. Ce ne sont pas les seuls dommages causés aux abeilles. Les chercheurs ont également constaté que de faibles taux de néonicotinoïdes entraînaient: - une réduction de 55% du nombre d'abeilles vivantes - une réduction de 71% des couvains (ensemble des œufs, larves et nymphes) en bonne santé - une réduction de 57% de la masse totale d'un nid d'abeille. 84% c'est le pourcentage de végétaux cultivés en Europe qui ne seraient plus pollinisés sans les abeilles. Wikimedia Commons Ce n'est évidemment pas la première fois que les conséquences des néonicotinoïdes sont pointées du doigt. "Les abeilles doivent apprendre plein de choses sur leur environnement, dont la façon de récolter du pollen sur les fleurs. L'exposition à cet insecticide néonicotinoïde semble empêcher les abeilles d'être capables d'apprendre leurs compétences essentielles", expliquait en juillet 2014 l'auteur d'une étude anglaise. Les abeilles ne sont d'ailleurs pas les seules concernées: oiseaux et vers de terre pourraient également en souffrir. "Sans aller jusqu'à les tuer directement, ils empoisonnent le système nerveux, entraînant des pertes de l'orientation et des troubles du comportement", soulignait quant à lui Peter Rosenkranz sur Arte, spécialiste de la question. "Bien sûr, cela n'est pas valable pour tous les néonicotinoïdes. Les trois d'entre eux qui sont réellement reconnus toxiques sont utilisés dans les insecticides. Ce sont des substances qui ont été interdites par l'Union européenne par précaution, en attendant d'avoir plus de données sur l'impact négatif des néonicotinoïdes sur les abeilles, les bourdons et l'ensemble de la biodiversité." 30%. C'est la part "de ce qui est dans nos assiettes directement lié à la pollinisation", selon Yves Le Conte, directeur d'unité à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Parmi ces produits, la confiture, le jus d'orange, le café... Un tiers de notre nourriture dépend directement des abeilles. Wikimedia Commons Depuis fin 2013 en effet, l'Union Européenne a suspendu l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. Il s'agit des clothianidine, imidaclopride (ces deux insecticides sont justement ceux testés par les chercheurs) et thiaméthoxame. Une mesure qui n'est pas suffisante selon Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), ces pesticides n'étant interdits "que sur certaines cultures, ils continuent d'être épandus sur d'autres et puis il reste d'autres pesticides de cette famille", déplorait-il dans un entretien donné au Monde. 14% : La mortalité des abeilles en hiver, au printemps et en été. Ce qui montre que la saison n'est pas la cause principale de l'extinction des abeilles. Wikimedia Commons Le 4 février 2015, le Sénat rejetait une proposition de résolution visant à faire interdire définitivement les néonicotinoïdes dans l'Union européenne, ce qui n'a pas manqué d'indigner les écologistes. Huffington Post 6/2/2015
  17. À mi-chemin entre Zagreb et le littoral adriatique, le «jardin du diable» est un joyau de la nature, classé au patrimoine de l’Unesco depuis 1979. Recouvert aux deux tiers par des forêts – dont une partie dite «primaire» -, il intrigue les scientifiques. Parc national des lacs de Plitvice, juillet 2006. Plitvice Lake29cm Flickr / CC BY-SA 2.0 Le 4 x 4 vient juste de piler face à un rempart de verdure qui semble infranchissable. «C’est Corkova Uvala», indique sobrement le ranger qui nous conduit. Autrement dit, la vallée de Corak, du nom du hameau le plus proche, maintenant déserté. Un vestige de la forêt originelle qui recouvrait l’Europe au néolithique. Un maigre lambeau, il faut le reconnaître: 84 hectares seulement, sur les 29.685 du Parc national des lacs de Plitvice. Mais quel spectacle! C’est ici qu’on rencontre les arbres les plus vieux et les plus grands de Croatie. Le plus vénérable de ces géants, un sapin (mais l’endroit compte aussi des hêtres et des épicéas), affiche des mensurations impressionnantes: 58 mètres de hauteur, 1,5 mètre de diamètre et presque 5 de circonférence. Ce qui rend humble… Classée réserve spéciale en 1965, Corkova Uvala est interdite au grand public. N’y accèdent que de petits groupes munis d’une autorisation, essentiellement des scientifiques et des étudiants, désireux de visualiser à quoi peut bien ressembler une forêt non dessinée et travaillée par la main de l’homme. Photos non taguées : Eric Martin Le sol, tour à tour craquant ou spongieux, est tapissé d’humus, de feuilles, de troncs, de branches, de souches. Sis sur un plateau karstique des Alpes dinariques, il est aussi parsemé de rochers et de canyons, d’anfractuosités entre lesquelles il faut slalomer pour progresser. Une cathédrale naturelle, avec transepts, travées, arcades, colonnes et rayons de lumière. Kresimir Culinovic, ingénieur forestier du Centre de conservation et de recherche Ivo Pevalek (organisme gouvernemental dépendant du parc), nous explique: «On parle de "forêt primaire" quand les phases suivantes sont identifiables: la jeunesse ou régénération (semis et jeunes pousses), la maturité (mélange d’essences en pleine croissance), la sénescence (taille maximale), la mort et la décomposition, qui fournira les nutriments indispensables à la perpétuation du cycle. Ici, comme dans certains autres pays du continent (Finlande, Pologne, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Roumanie), toutes ces phases sont visibles, même si cela ne représente qu’une modeste surface. C’est pour cette raison que Corkova Uvala est surveillée et protégée.» Pourtant, ce n’est pas pour cette forêt vierge et donc rare que se pressent les 1,2 million de visiteurs annuels du parc (à cet égard, il faut éviter le mois d’août, qui peut comptabiliser 10 000 entrées par jour). L’attraction principale, et la plus facilement accessible, est constituée par les seize lacs qui s’étagent entre 500 et 650 mètres d’altitude, reliés entre eux par 92 cascades ainsi qu’une multitude de ruisseaux et de torrents. Les douze premiers lacs sont dénommés «lacs supérieurs» (Gornja jezera), les quatre autres «lacs inférieurs» (Donja jezera). Un panorama stupéfiant (1). On croirait une œuvre d’art. C’en est une. Mais sans autre artiste que la nature, contrairement aux jardins nippons. Même si les autochtones colportent une autre histoire... [...]La science étant passée par là, la réalité est plus prosaïque et… plus compliquée! Si l’on met à part l’écrin boisé et sa végétation luxuriante, la spécificité du lieu tient à la géologie et à la chimie. Les barrières actuelles, du tuf calcaire (ou travertin) qui permet la formation de bassins et la rétention d’eau, remontent à la fin de la dernière glaciation, il y a 6 000 ou 7 000 ans. A cause de la structure des roches (dolomite et karst), les lacs sont saturés en bicarbonate de calcium. Par effets mécanique et chimique, le jaillissement de l’eau en contact avec le calcium génère un dépôt de calcaire: le travertin. Sorte de barrage sur lequel viennent s’agglomérer des algues et des plantes, comme l’a démontré le chercheur croate Ivo Pevalek (2)… Toujours est-il que cette forêt enchantée et son collier lacustre n’ont cessé de stimuler, voire d’enflammer les imaginations. Une des premières chutes d'eau du parc. Alessio Milan Flickr / CC BY-SA 2.0 Lorsque la Croatie fut rattachée à l’Empire austro-hongrois, au XVIIe siècle, la zone fut baptisée Hortus Diabolus, soit le «jardin du diable». Erigée en Vojna krajina (frontière militaire), zone-tampon entre les Ottomans et les Habsbourg, elle accueillait tous les Slaves, venus de l’est, qui fuyaient le joug turc et la religion mahométane, incarnations jugées diaboliques par les populations chrétiennes d'alors. Parmi ces réfugiés balkaniques, de nombreux Serbes, qui décidèrent ensuite de s’implanter dans la région. [...]Une bombe à retardement qui explosa en avril 1991, l et qui inaugura le démantèlement de la Yougoslavie. Ici et là, des ruines de maisons calcinées ou rafalées, puis abandonnées, témoignent encore de la violence des combats. Chutes d'eau près du lac Gradinsko. Totodu74 CC BY-SA 3.0 [...]On peine à s’imaginer tant de sang et de larmes en parcourant aujourd’hui les paisibles sentiers du parc. Des passerelles en noisetier (résistant à l’humidité et au froid, car la température descend jusqu’à – 20 °C en hiver!) font la jonction entre les lacs et des bateaux électriques (par souci d’écologie) qui sillonnent les plus vastes d’entre eux. Il faut une journée pour en faire le tour à pied... Chemin de randonnée dans les lacs inférieurs, vus depuis le haut du canyon. ArjLover CC BY-SA 3.0 [...]«Selon Kresimir Culinovic, les deux meilleures saisons, pour venir ici, sont le printemps et l’automne. Au printemps, on peut mesurer la richesse de la flore, en pleine éclosion. En automne, dans une relative tranquillité, on peut admirer la palette de couleurs, celle des lacs (les micro-organismes leur donnent des teintes bleues, vertes, turquoise) et celle des feuillages. Un feu d’artifice chromatique!» Un des bateaux électriques permettant la traversée du lac Kozjak. lorca56 Flickr / CC BY-SA 2.0 En effet, la situation géographique du parc, aux caractères à la fois méditerranéens (60 kilomètres de la côte, à vol d’oiseau) et montagneux (entre 418 et 1 279 mètres d’altitude), associée aux particularités géologiques du karst, en font un paradis de la biodiversité. D’autant que toute activité humaine y est interdite: chasse, pêche, baignade, camping. 1 297 espèces végétales y ont été répertoriées, dont vingt-deux sont protégées. Parmi celles-ci, plusieurs orchidées sauvages comme le Sabot de Vénus et des plantes carnivores. Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus). Manuguf CC BY-SA 3.0 Côté faune, outre quelques pittoresques amphibiens (salamandre tachetée ou triton alpestre), on retiendra la présence des trois grands prédateurs européens: le lynx, le loup et l’ours (Ursus arctos). Seigneur des céans, ce dernier a même l’honneur de figurer sur le logo officiel du parc. On en recenserait 1 000 en Croatie, et une centaine rien qu’à à Plitvice. Mais sa survie n’est pas toujours facile: en 2013, trente-trois ours ont été tués sur les routes alentour (qui coupent quelquefois leurs parcours migratoires). Ours brun (Ursus arctos) en liberté dans le parc national Bavarian Forest. Aconcagua GFDL / CC BY-SA 3.0 A tel point qu’un amoureux des plantigrades, Ivan Crnkovic, a ouvert un orphelinat pour oursons à Kuterevo, non loin du parc, dans le massif du Velebit. Aidé par des jeunes Européens qui effectuent leur service civil dans son Refugium Ursorum (sic), il recueille les petits qui ont perdu leur mère. «Et pas seulement dans des accidents de la circulation,raconte-t-il. Il y a aussi la chasse – 100 individus autorisés par an – et, hélas, le trophy hunting (la chasse aux trophées) pratiqué par des Nemrods fortunés qui viennent ici – illégalement, cette fois – pour rapporter à la maison une peau ou une tête d’ours!» Consternant mais véridique… Vue sur un lac, depuis une grotte. I, Toksave CC BY-SA 3.0 Toutes les bonnes choses ayant une fin, il nous faut quitter cet éden. Afin de prolonger un peu la féerie, nous faisons étape à Rastoke, sur le chemin de Zagreb, à une trentaine de kilomètres du parc. Même phénomène de travertin et de cascades qu’à Plitvice, sauf que l’homme y a laissé sa trace de la plus ingénieuse des façons. Ce qui prouve que nature et culture peuvent fusionner sans dommages. Dès le XVIème siècle, on y a construit des maisons adaptées au cadre (fondations en tuf et toitures en bois) et des moulins à eau, utilisés pour moudre le blé et le maïs ainsi que pour teindre la laine. Deux rivières s’y rejoignent: la Slunjcica, qui chute des sommets et dont l’eau ne dépasse jamais 16 °C – même en été -, et la Korana, alimentée par les lacs de Plitvice et où les estivants aiment à se baigner (elle peut monter à 28 °C). ZagrebCity 10/12/2010 (1) Dans les années 60, ce décor fut choisi par les Allemands pour y tourner une série de westerns adaptés des romans de Karl May. Le héros, un Amérindien, y était interprété par le français Pierre Brice, inconnu chez nous mais star de l’autre côté du Rhin… (2) Ivo Pevalek est à l’origine du classement des lacs de Plitvice en parc national (1949). Ses travaux ont permis de comprendre la formation du tuf calcaire. Le Centre de conservation et de recherche du parc porte aujourd’hui son nom. Jack35 8/2/2015 (Source : Le Figaro)
  18. Le WWF recommande vivement au gouvernement australien de bannir le déversement de déchets de dragage dans les eaux du parc marin, patrimoine de l'humanité. La Grande Barrière de corail risque de devenir une "décharge" si le gouvernement australien ne bannit pas complètement le déversement de déchets de dragage dans les eaux du parc marin inscrit au patrimoine de l'humanité, a prévenu lundi le Fond mondial pour la nature (WWF) dans un rapport. La Grande Barrière de corail est l'un des habitats marins les plus précieux de la planète. THIERRY GRUN / AFP "Si rien n'est fait, la Grande Barrière de corail - un des habitats marins les plus précieux de la planète - pourrait devenir une décharge et une autoroute maritime", affirme l'ONG. Dans le but d'éviter le placement du site sur la liste du patrimoine en danger, l'Australie avait ordonné l'interdiction du déversement des déchets du dragage en janvier. Selon les écologistes, ce déversement de déchets endommage le site en asphyxiant les coraux et les algues qui constituent la plus grande formation vivante au monde, les exposant à des poisons. Le rapport précise que les expansions portuaires à l'intérieur des eaux de la barrière de corail, qui verrait près de 51 millions de mètres cubes de fonds marins disparaître, mettrait en danger la beauté naturelle du site. Ces expansions augmenteraient la capacité en charbon des ports de la région, de 267 millions de tonnes à 637 millions de tonnes par an, et permettraient au complexe portuaire de se rapprocher de la capacité totale de Shanghai, le plus grand port du monde, toujours selon le document du WWF. Le projet n'est toutefois pas nécessaire d'après les auteurs du rapport, la capacité des ports existants restant non utilisée la plupart du temps. Menaçant d'inscrire le site sur la liste du patrimoine en péril, l'Unesco a donné à Canberra jusqu'au 1er février pour mettre au point un rapport sur les moyens de sa protection. L'Australie affirme de son côté avoir déjà donné des gages à l'Unesco en bannissant notamment le dragage de nouvelles zones en dehors des ports prioritaires pendant 10 ans. "Nous savons que la barrière de corail fait face à des défis mais nous faisons des progrès significatifs. De fortes évidences montrent que nos efforts ne sont pas insignifiants", déclarait la semaine dernière le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt. Le Point 9/2/2015
  19. Les lions d’Afrique de l’Ouest dorment sous la pluie de l’hiver parisien, sans broncher. A quelques mètres, l’impressionnant tigre de Sibérie, baptisé Dexter, promène ses 200 kilos dans la boue. Comme leurs voisins guépards, panthères et lynx, ces grands fauves préfèreraient sans doute se balader dans leur milieu naturel. Des tigres au Parc des Félins, à Nesles (Seine-et-Marne) - Eric Simon / Parc des Félins Mais il vaut sûrement mieux pour eux être dorlotés par les soigneurs du parc des Félins, à Nesles (Seine-et-Marne): à l’occasion de la semaine spéciale «Big cat week» dédiée aux félins sur la chaine de documentaires NatGeoWild, le biologiste du parc nous explique pourquoi les fauves sont gravement menacés de disparition. TV77 7/7/2011 Seulement 40 panthères de l’Amour survivent dans la nature, à l’Est de la Russie. Les tigres de Java, eux, se sont éteints dans les années 1980. Plus près de nous, seulement 300 lynx pardelle survivent en Espagne. «La disparition des espèces de fauves créerait un déséquilibre dans la nature, explique Grégory Breton, biologiste du parc des Félins. Les grands prédateurs sont des gestionnaires de la nature: s’ils disparaissent, leurs proies vont proliférer et causer des dégâts sur la végétation notamment. C’est ce qui s’est passé en France avec les loups et les sangliers». 20Minutes 6/2/2015 20 Minutes 9/2/2015
  20. Au moins 13 000 foyers restent privés d'électricité, lundi 9 février au matin, dans le Gard, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, annonce ERDF. Les vents violents sont à l'origine de ces coupures de courant, en raison notamment de chutes d'arbres sur les lignes électriques. C'est dans le Gard que la situation était la plus critique dimanche soir, avec 8 000 foyers privés de courant à 20 heures. Les interventions des équipes d'ERDF étaient difficiles à cause des rafales encore violentes dans la soirée. Au plus fort de l'épisode, Météo France a enregistré des vents à quelque 140 km/h dans la région nîmoise. "Il y a beaucoup de dégâts sur les lignes, par des chutes d'arbres, et les équipes sur le terrain travaillent pour le moment principalement à la mise en sécurité des lignes", a indiqué Fernando Queimando, d'ERDF Gard. Plus de 400 techniciens ERDF et d'entreprises partenaires sont mobilisés dans les trois départements, lundi matin. Dans le Gard, les effectifs ont été portés à 260 hommes, appuyés par deux hélicoptères pour rétablir le courant chez les usagers gardois dans les meilleurs délais. ERDF espère un "quasi-retour à la normale" dans la soirée dans ce département. Dans les Bouches-du-Rhône, où 4 100 foyers étaient privés de courant à 20 heures dans la région d'Arles, 60 techniciens sont arrivés sur place. Enfin, dans le Vaucluse, une centaine d'hommes s'occupent de rétablir l'électricité dans les 1 400 foyers concernés. Pour aujourd'hui 9 février, pas de vigilance orange, mais une quarantaine de départements en vigilance jaune : grand froid, inondation, neige et verglas, avalanches selon les départements. Pour connaître le type d'alerte relative à votre département, cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur votre département. Ces informations sont valables jusqu'au 10 février à 6h00. Francetv info 8/2/2015
  21. Les chevaux jouent avec des ballons, comme les chiens et les chats avec leurs balles. Un spectacle réjouissant pour nous autant qu'un exercice essentiel au bien-être des équidés. MrFunnyMals 12/8/2014 Stimuler l'activité d'un cheval est essentiel à son bonheur. C'est aussi un bon moyen pour lutter contre la survenue de stéréotypies liées à l'ennui (comme le tic à l'appui, à l'air, le tic de l'ours, l'encensement...). En effet, de nombreuse études ont prouvé que ces comportements, nocifs pour la santé du cheval, surviennent en particulier quand l'animal vit dans un petit espace (box), où les contacts avec les congénères sont très limités. Ainsi, certains propriétaires ont l'idée d'offrir à leur compagnon un ballon... parfois très gros. Commence alors une véritable partie de jeu ! "Les ballons leur plaisent souvent et ils les poursuivent, les bousculent, les mordent, comme ils le feraient avec un partenaire de jeu", explique Hélène Roche, éthologue spécialiste des chevaux, dans son dernier ouvrage Mon cheval est-il heureux à l'écurie ? Mais "avant de brancher la radio dans l'écurie ou d'investir dans des "jouets", vérifiez bien que les besoins fondamentaux sont respectés", rappelle la scientifique. À savoir : le plus grand nombre possible d'ouvertures dans le box, une litière en paille (si le cheval n'est pas trop gourmand), des foins différents pour les repas, des sorties en paddock, la présence de congénères... Et en l'absence d'autres équidés, une petite chèvre peu également faire un très bon compagnon de jeu... Sciences et avenir 8/2/2015
  22. Si l'on rencontre peu de requins dans l'eau douce, c'est parce que leur flottaison y est bien plus faible, explique une nouvelle étude américaine. Les requins ont beau être de super-prédateurs, la plupart d'entre eux ne tolèrent pas l'eau douce. En effet, seuls 5% des élasmobranches (des poissons cartilagineux : requins et raies) y parviennent, contre 40% des poissons osseux (du poisson rouge à la truite arc-en-ciel). Le requin-bouledogue est l'un des rares squales que l'on rencontre dans l'eau douce. Gérard Soury / Biosphoto / AFP Parmi ces quelques élus, le requin bouledogue (Carcharhinus leucas), en photo ci-dessus. Ce squale de près de 3,5 mètres de long se retrouve aussi bien dans les mers tropicales et sub-tropicales que dans les fleuves tels que le Tigre (Mésopotamie), le Gange (Inde), l'Amazone (Amérique du Sud), le Mississippi (Amérique du Nord) et le Zambèze (Afrique australe). Il a même été observé jusqu'à plus de 3.700 km des côtes, au Pérou ! La raison de l'absence de la plupart des requins dans l'eau douce est simple : sans le sel, l'eau est moins dense et les squales coulent. C'est ce qu'a révélé une étude américaine publiée en ligne ce mois-ci dans The Journal of Experimental Biology. Contrairement aux poissons osseux qui utilisent leur vessie comme un flotteur, les requins ne disposent quasiment que de leur foie, un organe riche en lipides (matière grasse). Ces derniers sont donc plus sensibles à la baisse de la densité de l'eau. Les chercheurs ont calculé que pour compenser cette perte de flottabilité, un requin devrait dépenser environ 50% d'énergie en plus, de façon à augmenter sa vitesse de nage. Mais alors, quel est le secret du requin bouledogue ? Il possède un foie extra-gras. Malgré cela, les scientifiques ont relevé que les 5 requins bouledogues de leur étude étaient moins dynamiques que les 27 espèces océaniques étudiées précédemment. Sciences et avenir 9/2/2015
  23. Un homme a été tué lundi en Australie par un requin, a annoncé la police locale. Le squale lui a apparemment arraché les deux jambes en l'attaquant. La victime, qui serait de nationalité japonaise, a été attaquée à Shelly Beach, une plage touristique située près de Ballina, à 187 km de Brisbane (est), a indiqué un policier, Cameron Lindsay, au journal local "Northern Star". Un groupe de surfeurs l'ont aidée à sortir de l'eau et lui ont prodigué les premiers secours, en vain. Selon un témoin, le requin a surgi au milieu d'un groupe de surfeurs puis attaqué, arrachant les jambes de sa victime. La police n'a pas confirmé la nature de ses blessures, soulignant cependant qu'elles avaient été "substantielles". Les plages environnantes ont été fermées. Dimanche, un autre surfeur avait été attaqué par un requin au large de Seven Mile Beach près de Byrion Bay, à 30 km au nord de Ballina. Il souffre d'une plaie dans le dos et de morsures aux fesses. Les requins sont nombreux au large des côtes australiennes, particulièrement durant cet été austral. Bien que rares, deux attaques mortelles sont survenues en décembre: deux adolescents ont été tués par des squales, l'un sur la côte ouest du pays et l'autre sur la côte est. Romandie 9/2/2015
  24. En Grande-Bretagne, un recyclage poussé des déchets urbains permet de récupérer des métaux rares comme le platine ou le palladium. Du platine, il n'y a qu'à se baisser pour le ramasser ! C'est la démonstration que vient de faire la branche britannique de Veolia, la multinationale française de la propreté, qui assure que les rues et trottoirs de nos villes en abondent. "Nos balayeurs ramassent tous les ans 165 000 tonnes de déchets divers, expose Estelle Brachlianoff, responsable Veolia pour l'Irlande et le Royaume-Uni. Nous voulions éviter la mise en décharge, facturée plus de 120 euros la tonne, de l'ensemble de ce volume, et nous avons donc voulu savoir ce qu'il y avait dedans pour tenter de le valoriser". La poussière recèle des particules de métal issues des gaz d'échappement. London News Pictures / /REX/SIPA "Nous avons décelé des particules de palladium, de platine et de rhodium à des concentrations de quelques parties par million semblables à celles que l'on trouve dans les gisements miniers", s'enthousiasme-t-elle. Ces métaux rares proviennent de la dégradation des pots catalytiques des voitures, dans lesquels ils contribuent au traitement des gaz imbrûlés. Ces systèmes de dépollution laissent partir des fragments d'une taille de 0,25 à 2 mm avec les gaz d'échappement. Les ingénieurs ont donc imaginé une chaîne de traitement qui a débouché sur la construction d'une usine d'une capacité de 50 000 tonnes située à Ling Hall dans le centre de l'Angleterre. On y récupère les plastiques recyclables et on y composte les crottes de chien. Surtout, selon le bilan révélé en décembre dernier, 1,5 t de platine, 1,3 t de palladium et 800 kg de rhodium ont été collectés en un peu plus d'un an d'exploitation.La revente de ces métaux rares au secteur de la microélectronique a apporté à Veolia un revenu annuel supplémentaire de 130 000 euros, en plus des économies sur la mise en décharge. Dans un avenir proche, l'entreprise espère traiter le million de tonnes de déchets britanniques annuels et importer le concept en France. Transformant ainsi nos rues en véritables "mines urbaines". Sciences et avenir 8/2/2015
  25. Dans sa cage, au milieu de ses félins, la dompteuse vient de finir son numéro. Elle se tourne vers le public pour le saluer. A sa droite, un lion s'agite. Mais elle ne le voit pas. D'un geste de la main, la dresseuse de fauves distribue des baisers à ses spectateurs. Soudain, l'animal bondit et se jette sur elle. Ali Attia 6/2/2015 L'artiste de cirque est projetée à terre. Dans le public, c'est la panique. On se lève. Les cris de stupeur couvrent la musique. Un des spectateurs filme la scène qui s'est produite à Tanta, la cinquième ville d'Egypte, située dans le nord du pays. Sa vidéo a été publiée vendredi 6 février sur YouTube. Le Dauphiné libéré l'a repérée. Après quelques longues secondes d'effroi, la dresseuse parvient à se relever. Et un homme, entré dans la cage, l'escorte hors de cette fosse aux lions. La dompteuse est emmenée à l'hôpital où son état est désormais jugé stable. L'artiste connaît les risques de son métier. Elle n'est autre que Faten El-Helw, une célèbre dresseuse de fauves égyptienne. Son mari, Ibrahim El-Helw, a eu moins de chance qu'elle. Attaqué par un lion en 2004, il avait succombé à ses blessures. -----> Pas d'animaux dans les cirques. Les lions étant dorénavant une espèce menacée : réhabilitation dans le monde pour tous ceux dont l'état de santé et la vitalité physique permettraient de retrouver la vie sauvage. Romandie 8/2/2015
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